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Peu d’engouementchez les électeurs!

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2800 du Mardi 17 Juin 2008 - PAGE 1

N°2800 Mardi 17 Juin 2008 - 56

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Elections locales

Peu d’engouement chez les électeurs!

(P.3)

Le lancement du P.n.d.d.r ouvre une nouvelle ère

de consolidation de la paix

(P.3)

Eglise catholique au Congo

Le diocèse de Ouesso a un

nouvel évêque, Mgr Yves Marie

Monot!

Le Pape Benoît XVI et Mgr Yves Marie Monot, lors de la visite ad limina des évêques au Saint-Siège. (P.9)

Election présidentielle 2009

Georges Guekala se déclare candidat

Georges Guekala

(P.4) Angelo Travaglini, ambassadeur d’Italie au Congo

«Le Congo est l’un des pays prioritaires pour notre coopération» (P.5)

CELTEL Congo – CCF de Brazzaville Un accord de partenariat pour donner du punch au

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(P.6)

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L’O.c.d.h, la réflexion qui frise

la bouffonnerie

(P.7)

Journée internationale des casques bleus des Nations unies Le Congo a condamné les agressions contre

les casques bleus dans le monde

(P.5)

(2)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2800 du Mardi 17 Juin 2008 - PAGE 2

NATIONAL

S

i l’on en juge par les dé- cisions pratiques qui ont été prises pour ce scrutin, on peut dire que le gouvernement a pris en main l’organisation des élections.

Les candidatures ont été en- registrées et publiées par la D.g.a.e (Direction générale des affaires électorales), alors que la loi électorale pré- voit le contrôle de la Conel et l’approbation des candidatu- res par la cour constitution- nelle. On a dû, d’ailleurs, pro- céder à la correction des lis- tes, aussitôt après leur publi- cation, alors que s’ouvrait déjà la campagne électorale.

Le Ministère de l’administra- teur du territoire et de la dé- centralisation a donné pou- voir aux préfets des départe- ments, de fixer les listes des bureaux de vote et d’en nom- mer les membres, tout com- me il a fixé, par arrêté, la pé- riode de la campagne électo- rale. La Conel (Commission nationale d’organisation des élections) que dirige le ma- gistrat Henri Bouka, et qui a, en principe, un comité tech- nique «chargé d’organiser les différents scrutins, de centra- liser et traiter les résultats des élections», avant de les trans- mettre au ministre de l’admi- nistration du territoire et à la cour constitutionnelle, est

confinée au rôle de supervi- seur électoral.

Ce virage est une véritable douche froide à ceux des Con- golais qui pensent que la ma- tière électorale étant, en Afri- que, source de différends politiques pouvant dégénérer en violences fratricides, com- me cela a été le cas, dans la passé, au Congo, son organi- sation consensuelle, transpa- rente et équitable pour tou- tes les parties pr enantes (gouvernement, partis politi- ques et organisation de la société civile) est un gage de paix et de stabilité. Mais, aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence que le gouverne- ment a pris, seul, les choses en main. Si t out se passe bien, en termes d’organisa- tion, pourquoi pas? Mais, si, d’aventure, les mêmes diffi- cultés persistent, comme lors des dernières élections législatives, il faut bien crain- dre une crise politique qui r isque d’ af fecter le futur grand scrutin qu’on attend, à savoir l’élection présidentiel- le de 2009.

Pour l’instant, l’on peut cons- tater qu’après un report taci- te de cinq mois (les élections locales étaient programmées par le gouvernement au mois de janvier 2008), le scrutin pour élir e les conseiller s

communaux et départemen- taux va se tenir le 29 juin pro- chain. La campagne électora- le a démarré, mais très timi- dement, depuis le 13 juin der- nier.

Côté candidatures, l’innova- tion est venue du camp de la majorité. En effet, tous les partis et associations soute- nant le projet politique du pré- sident Denis Sassou Ngues- so, regroupés au sein de la plate-forme R.m.p (Rassem- blement de la majorité prési- dentielle) se présentent aux élections sous le même logo, l’éléphant. Il n’y a que le Club 2002 P.u.r (Parti pour l’unité et la république) de Willy Ngues- so, le M.s.d (Mouvement pour la solidarité et le déve- loppement) de René Serge Blanchard Oba et l’U.r.n (Union pour le redressement natio- nal) de Gabriel Bokilo, qui font, chacun, cavalier seul. Une at- titude qui a pour conséquen- ce de les voir rivaliser avec les listes R.m.p. L’histoire re- tiendra que, depuis la restau- ration de la démocratie en 1991, au Congo, ce sont les premières élections où l’on ne croise pas le nom P.c.t (Parti congolais du travail), l’ancien parti unique. Celui-ci présente ses candidats sous la bannière du R.m.p, comme tous les autres partis mem- bres de cette plate-forme po- litique. C’est une véritable première qui indique que la refondation politique à laquel- le le président Sassou Ngues- so appelle tant est, réelle- ment, en marche.

Toujours du côté de la majo- rité, il y a, aussi, la montée en solo du M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral).

Son accord avec le P.c.t a sem- blé se réaliser sur le dos des partis membres du R.m.p, di- rigés par des ressortissants du Pool. En effet, le R.m.p a fait une passe en or au parti de Bernard Kolélas, en lui lais- sant la majorité des circons- criptions du Pool. Une attitu- de qui a mis en colère Maurel Kihoundzou, l’administrateur- maire de Makélékélé, qui ne

Elections locales

Peu d’engouement chez les électeurs!

Etranges élections que les locales qui vont se dé- rouler au Congo, le 29 juin prochain! Les Congo- lais manifestent peu d’intérêt à ce scrutin. Non pas parce qu’il n’y a pas d’enjeu politique, mais sur- tout, parce que ces élections se tiennent dans un contexte d’absence de débat démocratique dans le pays. Le pouvoir a tout verrouillé et les élec- tions, on le sait, ont perdu leur substance: elles traduisent, rarement, la volonté des électeurs, à cause de la capacité des politiques à manipuler les résultats des urnes. Il n’y a même pas d’obser- vateurs internationaux. Ensuite, l’organisation de ces élections, par le gouvernement, cloue le bec aux partis de l’opposition, fatigués de réclamer une commission électorale indépendante chargée de l’organisation de toutes les opérations électora- les, de façon à garantir la transparence et les chan- ces égales à tous, de telle sorte que le meilleur gagne.

comprend pas pourquoi les partis qui soutiennent le pré- sident Sassou-Nguesso de- puis la guerre de 1997, doi- vent-ils êtr e sacr ifiés sur l’autel de l’entente entre le P.c.t et le M.c.d.d.i.

Du côté de l’opposition, pas de st ratégie d’ ensemble.

C’est le chacun pour soi. Cer- tains partis ont boycotté ces élections, d’autres y partici- pent, comme l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocra- tie sociale), le R.d.d (Rassem- blement pour la démocratie et le développement ), et l’U.d.r-Mwinda (Union pour la démocratie et la république).

Ces partis ont-ils, réellement, de chance de propulser leurs candidats dans les conseils départementaux et commu- naux? En tout cas, comme en 2002, il y a des raisons d’en douter.

Ces élections marquent, aus- si, l’entrée sur la scène élec- torale du C.n.r (Conseil natio- nal des républicains), le parti de Frédéric Ntumi Bintsamou, qui a présenté des listes de candidature, particulièrement à Pointe-Noire, Brazzaville et dans le Pool. L’ex-rebelle du Pool, désormais conseiller à la présidence de la Républi- que, avec rang de ministre délégué, même s’il n’a tou- jour s pas encor e pr is ses fonctions, est, lui-même, tête de liste à Mindouli.

Le point positif qu’on ne peut pas ne pas relever, c’est le contexte pacifique dans le- quel se déroulent ces élec- tions. En dépit des difficultés d’organisation, de l’adversité parfois heurtée entre leaders de même camp politique par- fois, le climat est tout à fait calme dans le pays. Il n’y a pas de tension socio-politique et les gens vaquent, plutôt, nor- malement à leur s occupa- tions quotidiennes. Pourvu que cela soit toujours ainsi.

Pour le reste, l’organisation de ce scrutin a, sans doute, valeur de test grandeur natu- re, pour la présidentielle de 2009.

Joël NSONI

L

a cérémonie de Kinkala était précédée d’un tête- à-tête entre le haut - commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Michel Ngakala, et le président du

dans le Pool marque un tour- nant décisif dans la résolution de la crise armée qui affecte ce département, depuis pra- tiquement dix ans. En capita- lisant le dialogue avec le C.n.r, le haut-commissariat à la réin- sertion des ex-combattants va s’occuper du noyau dur du programme. Les armes illé- galement détenues par les civils feront l’objet d’une col- lecte organisée selon les rè- gles de l’art. Les ex-combat- tants seront réinsérés dans la vie civile, grâce aux acquis prescrits à cet effet. Il s’agit de l’attribution d’un kit pour la construction, une prise en charge médicale et psycho- sociale, la formation et l’en- cadrement; un financement à

Département du Pool

Le lancement du

P.n.d.d.r ouvre une nouvelle ère de consolidation de la paix

Les activités relatives aux opérations de désarmement, démobilisation et réin- sertion des ex-combattants, jusque là actifs dans le département du Pool, ont été lancées le 9 juin dernier, au cours d’une cérémonie officielle à la place Matsoua, à Kinkala, chef-lieu du département. En présence de Michel Ngakala, haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, et du prési- dent du C.n.r (Conseil national des républicains), Frédéric Ntumi Bintsamou.

A cette occasion, l’ex-leader rebelle a annoncé, solennellement, la dissolu- tion de la branche armée de son mouvement. Notons que les représentants du programme multi-pays de démobilisation et de réinsertion (M.d.r.p), des diplomates, des représentants du système des Nations unies (Pam, Pnud, Unicef) de la Banque mondiale, tout comme le nonce apostolique, Mgr Andrés Carrascosa Coso, NN.SS Anatole Milandou et Louis Portella Mbuyu, respec- tivement archevêque métropolitain de Brazzaville et évêque du diocèse de Kinkala, en leurs qualités de vice-président et président de la Concertation citoyenne des ressortissants du Pool, y étaient présents.

C.n.r, Frédéric Ntumi Bintsa- mou. Rappelons que ce der- nier avait été nommé, l’année der nière, délégué général aupr ès du président de la République, chargé de la ré-

paration des séquelles de guerre et de la promotion des valeurs de paix, fonction qu’il n’a toujours pas encore offi- ciellement prise.

Le lancement du P. n. d. d.r

(Suite en page 4)

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(3)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2800 du Mardi 17 Juin 2008 - PAGE 3 Pointe-Noire: il ne leur restera plus qu’à

vendre la mer et ses poissons

Le phénomène de la vente de terrains, par les propriétaires fonciers, a pris de l’ampleur, à Pointe-Noire, où tout espace libre n’échappe pas à l’œil de ceux qui passent pour des propriétaires fonciers. La nature ayant horreur du vide, un responsable du lycée technique Poaty Bernard n’a pas hésité à vendre à des expatriés tout le terrain de son établissement réservé aux cours d’E.p.s (Education physique et spor- tive), pour y installer une agence de vente de voitures, en érigeant tout autour un grand mur en matériaux durables. La population s’en est émue, mais la solution demeurait lointaine. Grande fut sa joie, quand, en présence du secrétaire général de la Présidence de la République, M. Mboulou, un engin a commencé à détruire, bruyam- ment, et sans concession aucune, la clôture érigée autour de cette parcelle de terrain.

Une femme a tenté de se suicider, pour en finir avec la jalousie!

Une jeune épouse, militaire de formation, a tenté de mettre fin à ses jours, en ingurgitant une quantité importante d’eau de Javel. La scène s’est déroulée, il y a deux semaines, à Talangai le sixième arrondisse- ment de Brazzaville. Tout a commencé quand, de retour de sa forma- tion militaire à l’intérieur du pays, elle regagne le toit conjugal. Elle est mise au courant qu’en son absence, son mari a vécu avec une autre femme. Dès lors, elle a rougi de colère, bien plus de jalousie, à la fois contre son homme et, surtout, contre sa rivale. Conseils d’amis et de famille ainsi que cure d’âme, ne l’ont apaisée que le temps d’une brume matinale. Ne pouvant supporter les visites de son mari à sa rivale, pour cause de nécessité prénatale, elle a choisi de ne plus vivre. C’est ainsi qu’elle a absorbé de l’eau de Javel. Quelque temps après, elle a perdu conscience. Bavant et presque inanimée, elle a été vite transportée et admise au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville. Des soins intensifs lui ont été administrés pendant 48 heures. À l’issue de ce traitement, elle a retrouvé ses facultés, à la grande satisfaction des siens.

Encore un accident mortel sur la route Brazzaville-Kinkala!

Du sang a coulé, vendredi 13 juin 2008, sur la route nationale n°1, sur le tronçon Brazzaville-Kinkala. C’est la conséquence de l’accident de circulation qui s’est produit, en début d’après-midi, au niveau du quar- tier Makoumbou, à l’entrée de Kinkala, le chef-lieu du département du Pool. Un camion provenant de Brazzaville et partant pour Kindamba y a fait tonneau. Plusieurs personnes se trouvaient à bord. Le chauffeur s’y est mal pris et n’a pu éviter la catastrophe. Bilan de l’accident: une personne tuée sur-le-champ. On signale, également, plusieurs bles- sés. Des sources indiquent, également, que deux personnes auraient trouvé la mort parmi les évacués sanitaires. L’excès de vitesse serait à l’origine de cet accident meurtrier. Sur cette route réhabilitée où l’on roule bien, désormais, les chauffeurs ont intérêt à se garder de trop appuyer sur le champignon.

Municipalisation accélérée de Brazzaville:

que fera-t-on des accotements des routes?

Brazzaville, la capitale congolaise, connaît, ces jours-ci, quelques travaux liés à la municipalisation accélérée. Des canalisations sont en train d’être construites sur certaines artères principales de la ville.

Comme sur l’avenue de l’U.a (Union africaine), qui part du C.c.f (Cen- tre culturel français), à Bacongo, le deuxième arrondissement, au pont du Djoué, à Makélékélé, le premier arrondissement de la capitale. Les piétons trouvent, difficilement, des points de passage, d’un côté à l’autre de cette avenue. Cependant, ce qui laisse interrogateurs les citoyens, c’est le fait que des accotements d’environ huit mètres ne sont pas mis en valeur. Que va-t-on faire de ces espaces? À défaut d’agrandir la chaussée, il ne serait pas mauvais de construire des trottoirs en pavés de ciment, pour embellir cette route.

Après avoir tué sa femme, l’homme a fui et sa maison été détruite

La semaine dernière, nous avons rendu compte de ce crime passion- nel, qui s’est déroulé dans la rue Énergie, à Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. M. Nkéoua a battu sa femme jusqu’à la tuer, par jalousie, parce qu’elle a répondu à un coup de fil à 22h, le mercredi 11 juin. Après son forfait, il a pris la poudre d’escampette.

Révoltés, les habitants du quartier ont détruit la maison en briques cuites où le couple a vécu avec ses trois enfants.

Congo: la tricherie a atteint un seuil critique aux examens

Les épreuves du baccalauréat général, session de juin 2008, ont révélé, au grand jour, la tricherie aux examens d’Etat au Congo.

Tenez, au centre d’examen ouvert dans l’enceinte de l’école primaire de la Fraternité, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazza- ville, un étudiant en année de maîtrise à la faculté des sciences, a été saisi, la main dans le sac. Il a réussi à s’introduire dans la salle d’examen et a composé en lieu et place de l’une de ses connaissances qui lui a promis monts et merveilles, en cas d’admission au bac, en son nom. Heureusement, cette fois-ci, les services de sécurité commis à la surveillance des épreuves en ce lieu, ont bien ouvert les yeux, avec la complicité, sans réserve, des autorités nommées à cet effet. On a mis la main sur lui et il regrette, présentement, son machiavélisme invétéré.

Mais, ce cas isolé n’est que l’arbre qui cache la forêt. Qu’en a-t-il été, ailleurs? Le phénomène a pris place à l’Université de Brazzaville. Là, des étudiants de L.v.e (Langues vivantes étrangères) sont, souvent, sollicités pour composer en lieu et place des étudiants d’autres filières, nuls en langue anglaise, par exemple. Tout cela n’est qu’un iceberg. Il faudrait durcir le système de surveillance des examens, afin d’éradi- quer cette gangrène de l’éducation nationale.

Coup d’oeil en biais NATIONAL

hauteur de 400 dollars pour un microprojet. Ici, l’ex-com- battant adulte doit se lancer dans une activité génératrice de revenus. Les combattants démobilisés sont incités à développer des projets grou- pés.

Dans son mot de bienvenue, le préfet du département du Pool, Michel Shanga, a souli- gné la ferme volonté du pré- sident de la République de consolider et raffermir la paix dans ce département et dans le pays tout entier. L’Etat de droit, les libertés fondamen- tales, les droits humains, la paix et la sécurité des biens sont et restent, pour le pré- sident Denis Sassou Ngues- so, des valeurs cardinales pour lesquelles il ne cesse de ménager aucun effort, parce qu’elles sont les fondements de notre société et de notre vie en commun pour bâtir une nation unie, a-t-il dit en subs- tance.

Un an après la cérémonie d’in- cinération des armes à la même place, suivie de la con- certation citoyenne des filles et fils du Pool, «nous pouvons affirmer que d’importantes avancées significatives sur les efforts de paix ont été observées», a fait remarquer le préfet du Pool.

Michel Shanga a affirmé que la réinsertion des ex-combat- tants a toujours été perçue par la population comme un gage de paix dans le Pool.

S’adressant aux jeunes, le préfet les a invités à s’éloi- gner de la violence aveugle.

«Tournez-vous, désormais, vers la reconstruction et le développement de notre dé- partement», a-t-il lancé.

Michel Ngakala a, quant à lui, exprimé sa profonde convic- tion que la paix est un credo cher au président de la Répu- blique. «Hier, si la classe poli- tique, dans son ensemble, n’a pu donner une réponse satis- faisante à sa population mar- tyrisée, aujourd’hui, les con- ditions de renaissance sont

désormais garanties. Une re- naissance qui, au-delà des cli- vages politiques, des diversi- tés socio-culturelles doit pri- vilégier la paix; une renais- sance qui va permettre à nos concitoyens de reprendre le chemin de la production, de l’échange et de l’espérance à laquelle nous aspirons tous.

Une renaissance où, désor- mais, Congolaises, Congo- lais, filles et fils de ce même pays, dans l’unité, la cohésion vont marcher la main dans la main vers un idéal partagé», a-t-il déclaré.

Le haut-commissaire a mis en relief les vertus de la paix et il a, à cette occasion, lancé un appel à la jeunesse, en général, et celle du Pool, en particulier, pour saisir cette opportunité qui s’offre à elle pour reprendre à produire, à vaquer à ses occupations sans inquiétude dans un cli- mat politique apaisé.

Prenant la parole à son tour, Fr édér ic Bintsamou, alias pasteur Ntumi, a saisi la tri- bune qui lui était offerte pour soulever ses préoccupations politiques. Selon lui, neuf ans après les accords de cessa- tion des hostilités, aucune concession politique n’a été faite, alors que l’accord pré- voyait la formation d’un bloc solidaire capable de s’oppo- ser à toutes les forces hosti- les à la paix et la réconcilia- tion nationale, ainsi qu’à la vio- lence sous toutes ses for- mes. Il a relevé qu’aucun en- gagement pris par le gouver- nement n’est appliqué jus- qu’aujourd’hui. Il pense que le P.n.d.d.r devrait être la pha- se finale de ce processus. «Si je suis venu, aujourd’hui, à cette cérémonie, c’est pour montrer ma bonne foi et pré- server le Pool de tous les alé- as tels qu’il y a des armes dans le Pool», a-t-il dit. Il a estimé que le ramassage des armes doit être exécuté par la com- munauté internationale, mais pas par la force publique qui était partie prenante au con- flit. Il a déploré les conditions d’organisation des élections locales auxquelles le C.n.r

participe. Il a invité la commu- nauté internationale à aider à la bonne organisation de ces élections de sorte que tous les partis aient les mêmes chances.

Mais surtout, le président du C.n.r a posé des conditions à l’exécution du P.n.d.d.r dans le Pool. Parmi ces conditions, figure le recrutement, dans la force publique, d’un millier d’ex-combattants ninjas. Il faut négocier et obtenir ce quota auprès du chef de l’Etat, a-t-il souligné. Il s’agit d’un recrutement spécial dont il détient une note signée du président de la République Denis Sassou Nguesso, a-t-il expliqué. Celui-ci s’est dit surpris d’apprendre que ce recrutement a été déjà réali- sé. «Nous lançons le P.n.d.d.r sous réserve de résolution de toutes ces questions», a pré- venu Frédéric Ntumi Bintsa- mou, qui s’est engagé à faire la paix, demandant au gouver- nement de retirer les militai- res qui sont postés dans le Pool, du fait de la guerre.

En ce qui le concerne, le re- pr ésentant de la Banque mondiale au Congo, Midou Ibrahima, a réaffirmé la volon- té de son institution à conti- nuer à soutenir le P.n.d.d.r, parce qu’il s’agit d’un pro- gramme prioritaire élaboré et exécuté par le gouvernement congolais. C’est dans ce ca- dre que la Banque mondiale a mobilisé un don multi- bailleurs de 17 millions de dollars, sur un total de 24 mil- lions de dollars. L’Union euro- péenne et le gouvernement congolais apportent la diffé- rence, par rapport aux 17 mil- lions de dollars.

Midou Ibrahima a soutenu que le P.n.d.d.r est l’instru- ment privilégié, pour mettre en œuvre l’acte 1 du D.s.r.p ( Document str atégique de réduct ion de la pauvreté), adopté en avril dernier, no- tamment l’amélioration de la gouvernance et la consolida- tion de la paix et de la sécuri- té dans le pays. Il pense que le lancement officiel des opé- rations du P.n.d.d.r dans le

Pool constitue, de toute évi- dence, un tournant décisif pour la couverture, par le P.n.d.d.r, de l’ensemble du pays, s’engageant à accompa- gner, d’ici la clôture du don, le processus de consolidation de la paix et de la sécurité, gage de tout développement économique, de la réduction de la pauvreté et de l’atteinte des O.m.d (Objectifs du mil- lénaire pour le développe- ment). Il a expliqué que le P.n.d.d.r vise la réinsertion socioéconomique et profes- sionnelle de 30.000 person- nes, parmi lesquelles 19.000 ex-combattants auto-démobi- lisés, 5.000 ninjas encore ac- tifs autour du pasteur Ntumi et 6.000 agents de la force publique.

Après le lancement, une cam- pagne de sensibilisation des candidats à la réinsertion à travers les sites retenus se déroulera jusqu’au 13 juin.

Puis, une pause sera obser- vée entre le 14 juin et le 4 juillet, à cause de la campa- gne électorale liées aux élec- tions locales du 29 juin pro- chain. Le chr onogramme prévoit le lancement, le 5 juillet, de la campagne con- jointe d’identification des bé- néficiaires avant l’évaluation conjointe de ces opérations, le 26 juillet 2008.

Signalons que la cérémonie de Kinkala, le chef-lieu du dé- partement du Pool, aujour- d’hui accessible, à partir de Nganga-Lingolo, au Sud de Brazzaville, par une belle rou- te goudronnée, grâce au fi- nancement de l’Union euro- péenne, a été agr émentée par l’orchestre des ex-com- battants «Les Anges de Mis- safou» et le groupe de danse traditionnel, Mbanza Kongo, de Louingui. La place Mat- soua, où cett e cérémonie s’est déroulée, était pleine de monde.

Grégoire BIYOKO (Suite de la page 3)

L

es militants de la C.r.d.p (Convention républicai- ne pour la démocratie et le progrès), un parti politique, créé il y a dix ans, étaient nombreux au point de pres- se de leur président, comme pour marquer leur totale ad- hésion à sa décision de se lancer dans la course au por- tefeuille présidentiel.

Vêtu d’une tenue blanche, un pagne en rafia enroulé à la poitrine, la main tenant un balai, symbole de son parti, Georges Guekala a commen- cé son point de presse par la prière. Ensuite, il a évoqué les raisons qui l’ont poussé à pré- senter sa candidat ur e à l’élection présidentielle. «La misère du peuple et l’injusti- ce sociale m’ont poussé à me présenter, pour changer les

conditions de vie des popula- tions» a-t-il dit.

Pour Geor ges Guekala, le Congo étant un pays exporta- teur de pétrole, «il nous faut donc créer des entreprises et ouvrir un fonds pétrolier dans une banque. Cet argent servira aux réalisations, à l’en- tretien des prochaines géné- rations et à la construction des usines, car le pétrole est une ressource non renouve- lable».

Le candidat à l’élection prési- dentielle a dressé un tableau sombre du pays, en déplo- rant l’absence ou l’insuffisan- ce de structures d’assistan- ce sociale; des st ructur es scolaires et sanitaires, de médicaments dans les dis- pensaires et les hôpitaux, le chômage, depuis 1986, des

diplômés, la mauvaise ges- tion des revenus pétroliers, au moment où le prix du baril de pétrole dépasse les cent dollars, la caporalisation des ressources du pays par la classe au pouvoir, etc.

Parlant de l’organisation des élections, le conférencier a rappelé que le Congo est si- gnataire de la déclaration de Bamako, le 3 novembre 2000 et la charte de l’Union africai- ne sur l’organisation des élec- tions. Il se doit, donc, de res- pecter ses engagements.

Pour lui, seule une commis- sion nationale, véritablement indépendante, mettra fin aux irrégularités constatées lors des élections législatives de 2007. C’est pourquoi son par- ti n’avait pas présenté de can- didat à ces élections, à cause du manque d’une commis- sion nationale indépendante d’organisation des élections.

Pour l’élection présidentielle de 2009, Georges Guekala demande, au nom de la trans- par ence et de l’égalité de chances entre tous les can- didats, l’institution d’un bul- letin unique, imprimé en cou- leurs, avec tous les candidats et leurs logos.

Enfin, même s’il est à l’oppo- sition, Georges Guekala n’est pas tenté d’intégrer une pla-

teforme d’opposition. «Quel- le plate-forme? Là, ce sont seulement les assoiffés d’ar- gent. Moi, je suis opposant dans mon parti. Je n’ai pas besoin des autres. Les autres, ce sont des tortues à double carapace. Je vais gagner seul.

Je suis avec les lois naturel- les», a-t-il indiqué.

Signalons qu’après Anguios Nganguia Engambé, le pre- mier à annoncer sa candida- ture à l’élection présidentiel- le, au mois de mars dernier, dans une interview à La Se- maine Africaine, et le député de l’U.pa. d. s, Joseph Ki- gnoumbi Kia Mboungou, qui a récemment annoncé sa can- didature, au cours d’une con- férence de presse, Georges Guekala est la troisième per- sonnalité politique à expri- mer publiquement son inten- tion de briguer la magistratu- re suprême. Enfin, même si lui-même, n’a pas encore fait savoir son intention, le prési- dent Denis Sassou Nguesso est donné par tant par ses partisans, aujourd’hui regrou- pés au sein du R.m.p. Com- me quoi, l’élection présiden- tielle de 2009 a déjà quatre candidats. Qui sera le cinquiè- me ?

Pascal AZAD DOKO

Election présidentielle 2009

Georges Guekala se déclare candidat

La liste des candidats à l’élection présidentielle de 2009 s’allonge, progressivement. En effet, cette semaine, un troisième candidat s’est annoncé. Il s’agit de Georges Guekala, 65 ans, infirmier di- plômé d’Etat, psychiatre, président de la C.r.d.p (Convention républicaine pour la démocratie et le progrès), un parti situé à l’opposition. Georges Guekala a annoncé sa candidature à l’élection pré- sidentielle de 2009, au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi 12 juin dernier, au siège natio- nal de son parti, à Talangaï, dans le sixième arron- dissement de Brazzaville.

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NATIONAL

A l’occasion du 60

ème

anniversaire de la République d’Italie, l’ambassadeur Angelo Travaglini a offert une réception à sa résidence, à Brazzaville, lundi 2 juin dernier, pour commémo- rer cet événement. Le gouvernement congolais y était repré- senté par le ministre des transports maritimes et de la marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. Plu- sieurs diplomates et des autorités congolaises y étaient pré- sents.

Angelo Travaglini, ambassadeur d’Italie au Congo

«Le Congo est l’un des pays prioritaires pour notre coopération»

tions entre son pays et le Congo. Tout au début, il a expliqué l’avènement de la République en Italie, en 1948, trois ans après la fin de la Seconde guerre mondiale. Le 2 juin 1948, après des siècles de monarchie, incarnée à l’époque par le roi Victor- Emmanuel III et près de vingt ans de dictature fasciste de Mus- solini, la République Italienne est proclamée avec faste. Ce jour anniversaire, a dit Angelo Travaglini, est placé sous le signe de «la consécration des valeurs fondamentales qui sont à la base de notre République, des valeurs de liberté, de plura- lisme, de tolérance et de démocratie. Car, à la naissance de cette démocratie parlementaire que l’Italie s’est choisie, ces valeurs n’étaient pas encore acquises. Mais, à ce jour, bien que ce pays, membre de l’Union européenne, n’ait pas connu une révolution à la française, ces valeurs se trouvent enracinées dans la société italienne».

Parlant du rôle de l’Italie en Afrique, le diplomate italien a laissé entendre que son pays joue un rôle non négligeable sinon important dans plusieurs pays du continent. Il a notamment fait allusion aux communautés italiennes installées ça et là en Afrique et qui, selon lui, contribuent «au développement, au progrès et à la stabilité des ces pays».

S’agissant du Congo, la coopération avec l’Italie est très visi- ble. L’Italie possède un pôle industriel assez important dans notre pays, avec en tête la société E.n.i dans le domaine de l’exploitation pétrolière. Pas plus tard que le mois dernier, le président de la République a lancé, à Pointe-Noire, les travaux de construction d’une centrale thermique financée entièrement par cette société. Toutefois, à la différence des années anté- rieures, le diplomate italien a dit, devant le ministre Coussoud Mavoungou, que «le Congo est l’un des pays prioritaires pour notre coopération». De même, il compte, au plan culturel, or- ganiser une semaine du cinéma italien, du 19 au 26 juillet 2008, à Brazzaville et Pointe-Noire. En outre, l’Italie a soutenu l’Afri- que dans les négociations avec l’Union européenne, sur les A.p.e (Accords de partenariats économiques) et, chaque an- née, les Universités italiennes ouvrent leurs portes à de nom- breux étudiants congolais.

Signalons qu’au cours de cette réception, le ministre Coussoud- Mavoungou a loué l’excellence des relations entre le Congo et l’Italie, son département ministériel faisant partie des domai- nes de coopération entre les deux pays. Il a souligné qu’au moment où l’on célébrait à Brazzaville, les 60 ans de la Républi- que d’Italie, le président Denis Sassou Nguesso se trouvait à Rome, pour le sommet de la F.a.o.

Régis Guénolé ASSOULA

L

e ministre Jacques Yvon Ndolou a exprimé la né cessité de soutenir les Nations unies. « Notre ambi- tion commune est de faire que dans la paix et la solidarité internationale, toutes les na- tions trouvent les voies du bonheur et du progrès. Voilà pourquoi, nous appelons tou- tes les forces du progrès, de par le monde, à associer leurs efforts pour soutenir l’organi- sation des Nations Unies, à travers une participation ac- tive aux opérations de main- tien de la paix, afin que triom- phe à jamais la justice», a-t-il déclaré.

Rendant public le message de Ban Ki-Moon, secrétaire gé- néral de l’O.n.u, Richard Da- kam Gatchou a relevé que cette célébration honore la mémoire de ceux qui ont sa- crifié leur vie pour la cause

de la paix «durant les 60 an- nées, plus de 2.400 hommes et femmes se sont sacrifiés à cau- se de la paix. Rien que l’an dernier, nous avons perdu 87 membres de ce valeureux per- sonnel. Chacun et chacune sont des héros. Aujourd’hui, nous nous engageons, de nou- veau, à perpétuer le souvenir de leur sacrifice et veiller à ce que les casques bleus conti- nuent à jouer leur rôle essen- tiel aussi longtemps que né- cessaire».

A l’issue de cette commémo- ration, les participants, pour la plupart des responsables militaires et des organisa- tions internationales, ont éga- lement suivi la projection d’un documentaire portant sur la mission de maintien de la paix effect uée par les casques bleus depuis 1945, et sur la formation, la démobilisation,

le désarmement et la réinser- tion des ex-combattants. Cet- te projection était appuyée par les explications du briga- dier général Alain Kerriguy, et par le capitaine de vaisseaux René Ganongo. Ce dernier a parlé de la contribution du Congo, dans le cadre du man- dat de l’Onu ou de l’U.a. Le Congo a participé à douze missions de paix, que ce soit en optique d’obser vation, d’interposition ou en main- tien pur de la paix, conformé- ment aux nouvelles disposi- tions de la charte des Nations Unies. Pour ce qui est de la formation, les Forces armées congolaises ont déjà partici- pé à cinq exercices de simu- lation de maintien de la paix, en Afrique centrale.

Cette fête commémorative, a été en outre, ponctuée par deux conférences-débats

Journée internationale des casques bleus de Nations unies

Le Congo a condamné les agressions contre les casques bleus dans le monde

Jacques Yvon Ndolou, ministre à la présidence chargé de la défense nationale, des anciens com- battants et des mutilés de guerre, a présidé, le 29 mai 2008, dans la salle des conférences du Minis- tère des affaires étrangères, à Brazzaville, une cé- rémonie commémorative de la journée internatio- nale des casques bleus et le 60

ème

anniversaire des opérations de maintien de la paix sous la bannière des Nations unies. Richard Dakam Gatchou, coor- donnateur résident par intérim du système des Na- tions Unies au Congo, et le brigadier général Alain Kerriguy, chef d’Etat-major de la force de la Monuc (Mission des Nations Unies au Congo) y étaient présents. Dans le message qu’il a délivré à cette occasion, Jacques Yvon Ndolou a, au nom du gou- vernement congolais, condamné les agressions dont sont victimes les casques bleus, dans le monde.

axées sur « l’évolution histo- rique, des différentes natu- res et le fonctionnement des opérations de maintien de la paix de l’Onu et de la Monuc » et sur la contribution du Con- go au maintien de la paix dans le cadre de l’Onu et de l’U.a (Union africaine). Peu après, les participants se sont ren- dus à la stèle aux morts de la force publique située en face du Ministère de la défense nationale où une gerbe de fleurs a été déposée par le ministre Ndolou, en homma- ge aux casques bleus morts dans les opérations de main- tien de paix. Des diplômes d’honneur ont été remis aux anciens casques bleus Con- golais.

Alain Patrick MASSAMBA

A

uguste Mpassi-Muba a commencé sa tournée à Ngandou-Boudzoua.

Les difficultés de la route l’ont contraint à passer la pre- mière nuit en pleine savane, après avoir dépassé le pre- mier hameau, à Makemaké.

C’est le lendemain qu’il a pu joindre le village de Ngandou- Bouzoua. Son intervention a porté aussi sur les perspec- tives d’amélioration des rou- tes de la contrée, sur les pro- chaines élections locales et sur les travaux du futur pos- te local de santé à Ngandou Boudzoua. Il s’agit d’une réa- lisation commune de Mme Moundelé-Ngollo et des popu- lations.

Le deuxième village visité est Kindamba-Ngouéri. Il s’agit d’un village-centre qui a bé- néficié de plusieurs structu- res pendant le plan quinquen- nal: collège, centre de santé intégré, école primaire à cy- cle complet, un marché cons- truit et de nombreux loge- ments de fonctionnaires. La population attendait au mar-

ché, mais le député, après la visite du collège, les a con- viée dans une salle de l’école primaire. Après son interven- tion qui a mis l’accent sur la paix et la sécurité dans le dis- trict et après avoir abordé les thèmes de sa campagne, la parole a été donnée à la po- pulation pour ses doléances.

Au nombre de celles-ci, l’état des routes qui conduit à l’en- clavement de la contrée, la situation des bénévoles de l’enseignement et de la san- té, le manque d’ambulance à Mindouli pour l’ évacuation des malades vers l’hôpital de référence. Auguste Mpassi- Muba a trouvé les réponses à ces doléances qui sont en voie de solution avec les pers- pectives et les projets en cours de réalisation.

Dans le village Missanda qu’il a gagné à la tombée de la nuit, la longue attente n’a pas eu raison de la patience des po- pulations. Le chef de village, Ya Kopa, à l’ instar de ses ouailles, a trouvé les accents nécessaires pour saluer son

hôte qui a de nouveau dérou- le les thèmes de sa descen- te: les remerciements et les salutations de Maman Adée, le compte r endu des ses- sions de l’assemblée natio- nale, les projets en cours de réalisation dans la contrée, les élections locales en pers- pective, la paix et la sécurité dans le district. Ici également, le député a enregistré les doléances de la population qui est revenue sur l’état de la route, la construction d’un nouveau bâtiment scolaire et le dispensaire de la localité.

Dans le village Tâba, la réha- bilitation de l’ancien bâtiment de l’école et la réfection du pont d’accès au village sont les principales préoccupa- tions de la population qui ont conduit à un engagement

personnel du député. A Kim- pandzou, Ntari et Louila, trois villages dont les populations se sont r egroupées en un seul endroit pour accueillir leur mandant à l’assemblée nationale, on a évoqué le pro- jet de réaménagement de la route Mindouli-Kindamba et l’ affectat ion d’ un véhicule pour l’ évacuation de leurs produits vers Mindouli.

Sur la route Mindouli-Kinkaka, le véhicule du député a fait escale à May oko, Nsengo puis Kimanika. Mais l’état de la route laisse à désirer, dans un bourbier entre Nsengo et Kimanika, le véhicule restera immobilisé pendant quatre heures: le concours des ha- bitants du village Moupou, réveillés de nuit, sera sollici- té pour sortir du bourbier. A

District de Mindouli (département du Pool)

Deuxième tournée parlementaire du député Auguste Mpassi-Muba

Le député Auguste Mpassi-Muba a effectué, du 3 au 6 juin 2008, sa deuxième descente parlemen- taire dans la contrée de Simouloukouni (district de Mindouli). Cette contrée compte une quinzaine de comités de villages répartis sur l’axe Mpiemé- Ngandou Boudzoua et sur l’axe Kingouala- Banionzi, sur la route Mindouli-Kindamba, où il a été accueilli dans la joie par les populations. Par- tout où il est passé, le député de Mindouli 1 a fait le point du travail à l’assemblée nationale et enre- gistré les doléances des populations.

Kimanika où le député arrive à 2h du matin, la rencontre avec la population n’a lieu qu’après 9h. L’état de la route est au centre des doléances ainsi que l’ouverture d’un col- lège pour les élèves qui sont obligés de parcourir des di- zaines de kilomètr es pour

atteindre un établissement de cycle secondaire. Le sé- jour à Kimanika s’est terminé par la visite de l’école primai- re qu’abrite un bâtiment dé- labré et le centre de santé in- tégré, réhabilité par le C.i.c.r.

MM.

Dans son allocution de circonstance, le diplo- mate italien a dit œuvrer intensément à l’appro- fondissement des rela- tions de coopération entre son pays et le Congo qui compte parmi les pays prioritai- res dans la coopération italienne en Afrique.

La célébration des 60 ans de la République d’Italie était une occa- sion favorable pour l’ambassadeur Angelo Travaglini, de mettre en

point de mire les rela- Angelo Travaglini Jacques Yvon Ndolou

Auguste Mpassi-Muba, chapeau sur la tête (à l’extrême g.)

(5)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2800 du Mardi 17 Juin 2008 - PAGE 5

MTN

A nnoncée en début de chaque rentrée scolaire, la ker- messe de l’école consu- laire Saint-Exupéry per- met de faire un lien entre tous les acteurs: les édu- cateurs, les élèves, les parents d’élèves et les principaux partenaires, le plus visible étant la so- ciété de téléphonie mo- bile MTN. L’objectif initial est d’offrir une journée de divertissement. C’est, donc, un événement at- tendu avec impatience par les élèves. Et, samedi 31 mai dernier, ceux-ci se

équipes d’animation, leur ont concocté un pro- gramme de jeux attrayants et pleins de gaieté: les bal- les dans le sceau, la bille cachée, la carte cachée, le pistolet à l’eau, le flippers, la course en sac, le golf, jeu des anneaux, la roue qui tourne, la boule ma boule, chamboule-tout, les mini échasses, la pêche à la li- gne, la banque aux lots, la pêche aux canards, l’arbre à bonbons, le lancer de balle, etc. En tout cas, il y avait un tas de stands qui offraient divers jeux, pour divertir les élèves de la pe-

Kermesse à l’école consulaire française Saint-Exupéry

MTN a offert des téléphones portables, des cartes de recharge, des tee-shirts et des polos à gogo

C’est une tradition: chaque année, l’école consulaire française Saint- Exupéry organise, à Brazzaville, une fête en plein air comportant des jeux et des stands de vente. Cette année, la kermesse a eu lieu, samedi 31 mai 2008, dans l’enceinte même de l’établissement. Et, comme d’habitude, la société de téléphonie mobile MTN, le réseau du continent et partenaire incontournable de l’école Saint-Exupéry, a fait beaucoup d’heureux, en offrant des téléphones portables, des cartes de recharge, des polos et des tee-shirts à gogo, aux organisateurs de cette kermesse, pour récom- penser les gagnants de la tombola et de divers jeux, ainsi que pour la vente, en vue de recueillir des fonds qui serviront à la gestion annuelle du foyer socio-éducatif de l’école.

tite section de la maternelle jusqu’aux grands de la Ter- minale.

Pour participer à ces jeux, il fallait acheter un billet, au prix vraiment modeste.

Mais cela permettait, en gagnant, d’obtenir des bons, qui pouvaient

s’échanger par des lots. De bonnes idées pour occu- per joyeusement les élè- ves. En leur faisant redé- couvrir la joie de la ker- messe. Quel plaisir que de voir tous ces élèves rivali- ser, avec perspicacité, aux jeux concours, dans une ambiance exceptionnelle!

«Nous avons tenu, cette an- née encore, à partager la joie de la kermesse avec les enfants et notre plus belle récompense est de les voir sourire. Le bonheur que nous leur procurons n’a pas de valeur et nous es- pérons renouveler cette

activité tous les ans», a déclaré Daniel Brassod.

Comme on peut l’imaginer, la préparation de cette ker- messe a mobilisé toute une équipe de bénévoles. Elle a passé des heures à em- baller les cadeaux, à instal- ler les stands et à décorer

l’établissement, pavoisé aux couleurs de MTN, l’uni- que société de téléphonie mobile ayant permis aux organisateurs d’éviter d’avoir à acheter des lots pour récompenser les ga- gnants de la tombola et de

divers jeux. Daniel Brassod n’a pas caché sa satisfac- tion et a remercié MTN.

«Sans les donateurs exté- rieurs, notamment la so- ciété de téléphonie mobile MTN, on n’aurait pas fait de bénéfice. C’est grâce à tous ces dons, qu’on peut sont enivrés de plaisir,

plus que tout le reste de l’année. Et pour cause. M.

Daniel Brassod, le provi- seur de l école, les pro- fesseurs du cycle pri- maire et chaque profes- seur principal du secon- daire, sans oublier les

organiser notre tombola, qu’on arrive à récompen- ser le succès des enfants, qui paient pour pouvoir participer aux jeux. En outre, le produit de la vente d’autres dons constitue la grosse recette du foyer socio-éducatif de notre éta- blissement scolaire. En tout cas, MTN fait la promo- tion, un petit peu, de l’école française» a-t-il dit.

Il faut signaler que le foyer socio-éducatif est une structure parallèle, qui n’émarge pas au budget de fonctionnement général de l’établissement. Il offre, à tous ceux qui s’inscrivent, des activités sportives et récréatives, qui se dérou- lent tous les mercredis.

Bien évidemment, « il y a des animateurs, qu’il faut rémunérer pour pouvoir animer ces activités. Et, donc, la grosse recette de ce foyer, c’est le produit des recettes qu’on tire de l’organisation de la ker- messe» a indiqué le provi- seur.

L’école consulaire Saint- Exupéry a été créée en 1971, par une association des parents d’élèves fran- çais. Etablissement sco- laire privé agréé par l’Etat français, il est, depuis lors, conventionné avec l’A.e.f.e (Agence pour l’enseigne- ment du français à l’étran- ger). Cet organisme du Mi- nistère des affaires étran- gères garantit son fonc- tionnement, c’est-à-dire les programmes et l’organisa- tion de l’école tel que l’im- pose l’Education nationale en France. Mais, l’école est toujours gérée par l’Asso-

ciation des parents d’élèves. Le proviseur, lui, garantit son fonction- nement.

L’effectif de l’école con- sulaire Saint-Exupéry est de 400 élèves, de la pe- tite section de maternelle jusqu’à la Terminale. Les enseignements sont dis- pensés par 30 ensei- gnants recrutés directe- ment en France, pour certains, et parmi les Congolais, pour d’autres.

Parmi les principaux do- nateurs de cet établisse- ment scolaire, une seule société de téléphonie mobile: MTN, qui a fait siennes les valeurs d’hu- manisme et de solidarité pour accompagner ses activités de télécommu- nication. Longtemps, les élèves se souviendront de la kermesse 2008. Elle restera gravée dans les mémoires. Des télépho- nes par-ci, des cartes de recharge par-là, des tee- shirts et des polos à gogo par là-bas, quoi de mieux pour passer les vacances, en communi- quant à tout moment, partout, et à des tarifs préférentiels, grâce à MTN, le meilleur des ré- seaux, le réseau du con- tinent?

MTN, everywhere you go ! Un enfant s’essayant au jeu «La boule, ma boule».

Des élèves participant aux jeux attrayants proposés à la kermesse de fin d’année scolaire.

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