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Un deuilnational detrois jours a étédécrété par leprésident de laRépublique

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2746 du Vendredi 23 Novembre 2007- PAGE 1

N° 2746 du VENDREDI 23 Novembre 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

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Après la disparition du président du sénat, Ambroise Edouard Noumazalay

Un deuil national de

trois jours a été décrété par le président de la

République

Exportation des diamants

Pierre Oba a réussi le

pari de réintégrer le Congo au processus de Kimberley

Pierre Oba pendant sa conférence

de presse.

(P.5)

LA CONVENTION LA CONVENTION LA CONVENTION LA CONVENTION LA CONVENTION INTERN

INTERN INTERN INTERN

INTERNA A A ATION A TION TION TIONALE TIENS TION ALE TIENS ALE TIENS ALE TIENS ALE TIENS 2007, NAIROBI

2007, NAIROBI 2007, NAIROBI 2007, NAIROBI 2007, NAIROBI

Un Tiens pour un même rêve

PUBLI-INFO

M. Li Jin Yuan, Fondateur et Président du groupe Tiens

(PP.10-15)

Fête du Beaujolais nouveau 2007

L’événement a tenu ses promesses, à Brazzaville

M. Christian Mermet, représentant Air France

au Congo (à g.), et Olivier Robinet, Direc- teur général de l’hôtel

Le Méridien (au milieu).

(P.2) 3 ème session ordinaire du conseil central

du C.a.d.d-M.j

André Okombi Salissa a annoncé la tenue du congrès

en décembre prochain

(P.4)

Sotelco

Le concert de casseroles

a repris devant la grande poste

(P.4)

Les responsa- bles syndicaux ont été formés

à la gestion des finances...

(P.6)

Syndicat

(P.3)

(2)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2746 du Vendredi 23 Novembre 2007- PAGE 2

ANNONCES ANNONCES ANNONCES ANNONCES ANNONCES

C ette fête était placée sous le double patro- nage de MM. Christian Mermet, représentant Air France au Congo, et Olivier Robinet, Directeur général de l’hôtel Le Méridien. Elle a re- groupé trois cents person- nes, dans une salle mer- veilleusement décorée qui donnait l’impression à tous les convives d’être dans une cave à vin du Beaujolais.

Parmi les invités, il y avait de hautes autorités congolai- ses, des membres du corps diplomatique, des partenai- res professionnels et grands clients d’Air France et de l’hôtel Le Méridien.

La soirée s’est déroulée dans une ambiance bon enfant, assurée par l’orchestre S.O.S Salsa, sous la férule de son leader, Romain Gardon. Mu- siciens d’un soir, les ambianceurs d’Air France ont, également, apporté leur grain de sel dans la réussite

Fête du Beaujolais nouveau 2007

L’événement a tenu

ses promesses, à Brazzaville

L’arrivée du nouveau Beaujolais (vin récolté dans les vignobles de la région éponyme, en France) est un événement célébré à travers les quatre coins de la planète. Cette année, et ce pour la hui- tième fois consécutive, le Congo n’a pas dérogé à la règle. Jeudi 15 novembre 2007, la compa- gnie Air France et l’hôtel Le Méridien (qui, jadis, faisaient partie d’un même groupe) ont organisé une grande soirée, à l’hôtel précité, à Brazzaville.

Pour fêter le millésime 2007 du Beaujolais.

de l’événement. En interprétant quelques grands succès de Casimir Zoba, dit Zao, et de bien d’autres grands noms de la chanson congolaise. Au menu: salsa, ndombolo, rumba, mapouka, coupé-dé- calé, etc.

«C’était une soirée mer- veilleuse. C’est un peu l’émo- tion, pour moi, parce que c’est mon dernier Beaujolais, à Braz- zaville. J’en ai organisé huit, je pars cette année. Donc, c’est une page qui se tourne. J’en or- ganiserai, peut-être, d’autres, ailleurs, à moins que ma car- rière ne s’arrête là», a affirmé Christian Mermet. Et d’ajouter:

«Le transport du Beaujolais nouveau est une tradition à Air France, c’est-à-dire que, juste avant la date légale, puisque le Beaujolais ne peut être ouvert et mis en vente que le troisième jeudi du mois, Air France trans- porte dans le monde des capa- cités considérables de Beaujo- lais, et notamment sur le Japon,

où nous atteignons, mainte- nant, pratiquement, le millier de tonnes de Beaujolais, c’est-à- dire 10 747 cargos de vin, des- tiné à la clientèle japonaise. Il y a des tonnages à peu près si- milaires dans le reste du monde, mais pour un pays comme le Japon, c’est, quand même, assez incroyable. Pour nous, le vin est arrivé par avion cargo Air France, le mercredi 14 matin, donc, il ne pouvait être plus frais, ainsi que toutes les victuailles sont arrivées par l’avion cargo du mercredi ma- tin. Nous sommes très fiers d’avoir réussi cette fête. Je pense que c’est une des belles soirées brazzavilloises qui était attendu par tout le monde, y

compris par nous les orga- nisateurs».

Donnant son appréciation sur le goût du millésime 2007 du Beaujolais, le repré- sentant d’Air France au Congo a dit: «Il est de tradi- tion de trouver un goût au Beaujolais. Cette année, comme d’habitude, il avait

un goût de fraises rouges et un goût de banane as- sez appréciable. C’est un vin d’amitié, c’est un vin de soif, comme on en dit dans les régions françaises, et qui se boit frais, entre amis, pour la convivialité».

Pour les adeptes de la sta- tistique, lors de cette fête du Beaujolais 2007, dans la ville-capitale congolaise, il a été consommé 200 litres de vin, 150 kg de fromage, 150 kg de charcuterie, 25 kg de pain!

Comme quoi, il y a vraiment eu à boire et à manger, lors de cette grande rencontre festive qui fera date.

Une vue du présentoir à vin.

M. Christian Mermet, représentant Air France au Congo (à g.), et Olivier

Robinet, Directeur général de l’hôtel Le Méridien (au milieu). Qu’elle était belle, la fête du Beaujolais 2007, à Brazzaville!

C ’est avec une profonde tristesse que les Militants de notre Parti, le Rassemblement Citoyen, et parti- culièrement son Président, le Ministre Claude Alphonse N’SILOU, ont appris le décès, à Paris (France), samedi 17 novem- bre 2007, de M. Ambroise Edouard NOUMAZALAY, Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail et Président du Sé- nat.

Cette disparition nous bouleverse tous, d’autant plus que le Président du Rassem- blement Citoyen entretenait, avec lui, des relations à la fois fraternelles et amicales, empreintes de respect mutuel et d’admi- ration.

M. Ambroise Edouard NOUMAZALAY était, pour le R.C, en tant que Parti allié, un par- tenaire sûr dans l’accomplissement de l’immense œuvre de reconstruction et de développement du Congo, entreprise sous

Déclaration du Bureau Exécutif National du Rassemblement Citoyen, suite au décès de Monsieur Ambroise Edouard

NOUMAZALAY, Secrétaire Général du PCT, Président du Sénat

la clairvoyance de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République.

A cet effet, le Bureau Exécutif National du Rassemblement Citoyen présente ses con- doléances les plus émues à la Direction Po- litique et à l’ensemble des militants du Parti

Congolais du Travail; aux Vénérables Sé- nateurs et à la famille de l’illustre disparu.

Fait à Brazzaville, le 20 Novembre 2007

Ambroise Edouard Noumazalay

Claude Alphonse

N’Silou

(3)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2746 du Vendredi 23 Novembre 2007- PAGE 3

N N N

N NA A A A ATION TION TION TION TIONAL AL AL AL AL

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DAKAR: RAKAR: RAKAR: RAKAR: RoutAKAR: Routoutoutes des Almadies Tél: (22outes des Almadies Tél: (22es des Almadies Tél: (22es des Almadies Tél: (22es des Almadies Tél: (221) 33 820 21) 33 820 21) 33 820 21) 33 820 21) 33 820 24 80 / 74 80 / 74 80 / 74 80 / 74 80 / 76 286 286 286 286 287 47 47 47 47 41 91 91 91 91 977777 C

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REGLEMENT AU CU CU CU CU CONONONONONGO: HEC BRAZZAGO: HEC BRAZZAGO: HEC BRAZZAGO: HEC BRAZZAGO: HEC BRAZZAVILLE 6VILLE 6VILLE 6VILLE 6VILLE 677777, A, A, A, A, AVVVVV. Génér. Génér. Génér. Génér. Général De Gaulle.al De Gaulle.al De Gaulle.al De Gaulle.al De Gaulle.

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J

’ai connu Noumaz, le mi- litant anti-impérialiste et panafricaniste, qui a été à la direction du P.a.i-France (le Parti africain de l’indépen- dance) fondée par Majmout Diop du Sénégal. C’est le pre- mier parti marxiste-léniniste de l’Afrique noire francopho- ne. Militant anti-colonialiste convaincu, il ne pouvait que se retrouver à la F.e.a.n.f (Fé- dération des étudiants d’Afri- que noire en France). C’est à la F.e.a.n.f, section de Toulou- se, qu’il se lie avec Outel Bono du Tchad qui, à l’époque, fut un des rares militants à tenir le raisonnement le plus cohé- rent sur la loi-cadre de M. Gas- ton Deferre. Outel Bono disait:

«Ce que nous voulons, c’est l’indépendance de nos pays.

Et la loi Deferre n’est pas l’in- dépendance. Mais, exami- nons-la, pour voir ce que nous pouvons en tirer pour accélé- rer la marche vers l’indépen- dance». Ce que fit la Guinée, avec bonheur. La loi-cadre a permis à la Guinée et à Sekou Touré, de remplacer les auto- rités placées par les colons, par des conseils élus.

Noumaz fut aussi un dirigeant de l’A.e.c, l’Association des étudiants congolais, en Fran- ce. Il a commencé par animer le journal de l’A.e.c pendant l’année scolaire 59-60. Il a pris une part active à la fondation du P.c.t, après avoir dirigé le gouvernement en qualité de premier ministre, d’avril 1966 à janvier 1968.

Après l’insurrection de juillet 1968, il est coordonnateur des services de planification. Am- broise Edouard Noumazalay est un homme au sens pro-

fond du terme et au sens plein de celui-ci: militant, homme d’Etat, dirigeant, panafricanis- te, homme de cœur, humanis- te et sportif. Internationaliste convaincu, il a milité et con- tribué à l’établissement des relations fraternelles avec Cuba. Cependant, je vais évo- quer seulement deux points.

1: Il a appelé, de ses vœux, la mise en place d’un grand par- ti dans lequel devaient se cô- toyer marxistes, socio-démo- crates, démocrates chrétiens, nationalistes de toutes ten- dances, patriotes, socialistes et simples citoyens. Comment lui, sectaire dans sa jeunesse, a pu en arriver là? La réponse vient de Teilhard De Chardin qui, dans l’hymne de l’univers, dit: «Semblable au fleuve qui s’appauvrit graduellement, puis disparaît dans un bour- bier, quand on parvient à son origine, l’être s’atténue puis s’évanouit, quand nous es- sayons de le diviser toujours plus minutieusement dans l’espace, ou ce qui revient au même, de le rejeter toujours plus profond, dans le temps.

La grandeur du fleuve se com- prend à son estuaire, non à sa source».

Noumaz voulait élargir la base sociale et sociologique du Parti congolais du travail, l’an- crer, non pas au centre, mais dans la nation. L’échec de la refondation l’a convaincu qu’il fallait des forces nouvelles is- sues de toutes les ethnies du pays et de tous les courants de pensées.

2ème point, il a été un grand sportif, champion du Congo des cent et deux cents mètres et du lancer du poids; cham-

pion et recordman d’A.e.f-Ca- meroun (Afrique équatoriale française) au cent et deux cents mètres, en 1957. Il parti- cipe aux finales du champion- nat de France d’athlétisme O.n.s.s.u (Office national du sport scolaire et universitaire).

Il y croise Auguste Roch Gan- zadi, spécialiste des cent, deux cents et quatre cents mètres.

Je souligne cet aspect, parce que, souvent, les grands spor- tifs ne se recyclent que dans le sport, parce que, dit-on, ils ont les jambes et les muscles, la souplesse et la force, mais peu de tête. Voilà un athlète de haut niveau, de surcroît foot-

Témoignage

Ambroise Edouard Noumazalayi a

été un modèle en tout ce qu’il a entrepris

Parler d’un homme multidimensionnel est une entre- prise risquée car, on peut oublier une facette qu’on croit dérisoire et qui se révèle, plus tard, pleine d’en- seignements, et des enseignements porteurs et impor- tants. Mon frère Ambroise a quitté la terre des hom- mes, après avoir donné, à son pays le Congo, à son parti, le Parti congolais du travail, le meilleur de sa personne, avec une grande générosité et pendant cinq décennies. Une entreprise de longue haleine qui né- cessite non seulement la puissance et la tonicité d’un sprinteur, mais aussi l’endurance et la résistance d’un coureur de fond. Je peux parler de ton parcours en connaissance de cause, pour avoir été à tes côtés, pendant 49 bonnes années, dans la joie et la douleur, dans la victoire et les échecs.

balleur -puisqu’il a été capi- taine puis entraîneur du Club athlétique renaissance Aiglon, dans les années 50- qui se his- se au sommet de l’appareil d’Etat: premier ministre, mi- nistre de l’industrie et prési- dent du sénat. Seul, Noumaz pouvait apporter un tel dé- menti à la rumeur publique.

Ambroise Edouard Noumaza- layi, alias «Marquis», a été un modèle en tout ce qu’il a en- trepris. Je promets de faire écho à ses actes et paroles, pour rester fidèle à une si lon- gue amitié.

Ernest Claude NDALLA-GRAILLE Ambroise

Edouard Noumazalay et

Ernest Claude Ndalla-Graille, deux amis qui ont connu un long parcours politique.

V

ice-consul et conseiller économique à l’ambas sade des Etats-Unis d’Amérique au Congo, Mme Daniel Kelly a effectué une vi- site de travail au siège de l’A.p.t.s, à Brazzaville, le ven- dredi 16 novembre 2007. Ac- compagné de M. Benjamin Ekoloko, la diplomate améri-

caine a eu une séance de tra- vail avec le président de l’A.p.t.s, M. Germain Céphas Ewangui, assisté de deux de ses collaborateurs, MM. Oc- tave Wandaka et Sébastien Ambala. Les deux interlocu- teurs ont évoqué les ques- tions liées au respect des droits de l’homme.

La lancinante question des droits de l’homme est, de- puis 1945, date de la création de l’Onu (Organisation des nations unies), au cœur des relations internationales.

Marquant, de fait, un change- ment d’étape avec l’ancienne réalité où le droit internatio- nal ne se préoccupait guère des événements qui surve- naient dans les limites de la juridiction d’un Etat, considé- rant cela comme des problè- mes de «juridiction intérieu- re» qui, par définition, sor- taient du champ d’application du droit international. Depuis l’adoption de la charte des Nations unies, suivie d’une panoplie de conventions et traités internationaux liant tous les Etats de la planète, la défense des droits de l’hom- me est devenue un devoir, tout aussi un impératif de la communauté internationale.

C’est dans ce cadre que s’est située la visite effectuée au siège de l’A.p.t.s, à Mikalou 2, à Brazzaville, la diplomate américaine, Mme Daniel Kel- ly, vice-consul et conseiller économique à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au

A.p.t.s (Association panafricaine Thomas Sankara)

Germain C. Ewangui évoque la question des droits de l’homme

avec Mme Daniel Kelly

(Suite en page 5)

Après le décès, à l’hôpital Paul Brousse, à Paris, samedi 17 novembre 2007, d’Ambroise Edouard Noumazalay, président du sénat, le président de la République a institué, par décret, un deuil national de trois jours, du jeudi 22 au samedi 24 novembre 2007. La dépouille de l’illustre disparu est attendue à Brazzaville, vendredi 23 et sera exposée à l’hôtel de ville, en présence de tous les responsables des institutions nationa- les, dont le président de la République. Les obsèques inter- viendront samedi 24, dans la capitale, notamment au mauso- lée Marien Ngouabi où le président du sénat, qui est égale- ment secrétaire général et président par intérim du P.c.t (Parti congolais du travail), sera inhumé, aux côtés d’autres figures de ce parti, notamment le colonel François-Xavier Katali, le lieutenant-colonel Jean-Jacques Nicolas Mvouenzé et Auxence Ickonga. Parmi les personnalités étrangères qui ont annoncé leur présence à ces obsèques, il y a les présidents des sénats du Gabon et de la République Démocratique du Congo.

Après la disparition du président du sénat, Ambroise Edouard Noumazalay

Un deuil national de trois jours a été décrété par le président de la République

A propos de l’article «Un colosse de la vie politique congolaise s’en est allé»

Des lecteurs nous ont fait la remarque que le président Al- phonse Massambat-Débat n’a jamais été évincé du pouvoir.

C’est pourquoi nous portons le rectificatif suivant:

- «Noumazalay est du courant du socialisme scientifique qui finit, grâce à l’appui des militaires, notamment avec le com- mandant Marien Ngouabi, jeune officier du Nord du pays, par évincer du pouvoir, le président Massambat-Débat, tenant du socialisme bantu, en septembre 1968», avons-nous écrit.

Rectificatif: Le président Alphonse Massamba-Débat ne fut pas évincé du pouvoir, mais il démissionna, à la suite des contradictions idéologiques au sein du M.n.r, entraînant une grave crise dans le pays. C’est le capitaine Alfred Raoul, nommé premier ministre, le 20 août 1968, par le président Massambat- Débat, qui assura l’intérim du pouvoir, jusqu’à l’accession du commandant Marien Ngouabi au sommet de l’Etat, en qualité de président du C.n.r (Conseil national de la révolution).

Complément d’informations: Ambroise Edouard Noumazalay fut aussi ministre de l’industrie et de l’artisanat, puis ministre de l’industrie, de la pêche et de l’artisanat entre août 1984 et juillet 1988 et ministre de l’économie forestière, de juillet 1988 à août 1989, durant le premier régime du président Denis Sassou Nguesso.

A propos de la cause de son décès: Ambroise Edouard Noumazalay était parti à Paris, le 8 juillet 2007, pour un bilan médical routinier. C’est au cours de ce bilan qu’il sera décelé en lui, une maladie, notamment le cancer de la prostate, qui nécessitera son hospitalisation à l’hôpital Paul Brousse, à Paris, pour une opération chirurgicale et un traitement chimiothérapique. Il a succombé à la suite des complications de ce cancer.

Témoignages

Alfred Evongo, secrétaire général du Rassemblement des ci- toyens humanistes (association affiliée au P.c.t): «C’est une grande tristesse en ce qui me concerne, parce que je fais par- tie de ses proches collaborateurs, au niveau du sénat et sur le plan politique également. Le président du sénat qui nous quitte a été un grand modèle pour ce pays».

Madame Bakana, membre du comité central du P.c.t, secrétaire de la commission de contrôle du P.c.t de la ville de Brazzaville:

«Je suis très émotionnée par rapport à sa mort. Je sais que la mort arrive à tout le monde. Mais lui, il va au moment où on ne s’y attendait pas, au moment où nous avons besoin de sa présence par rapport à son savoir-faire».

Ambroise Edouard Noumazalay (à d.) et Isidore Mvouba lors d’une visite à Dolisie pendant la municipalisation accélérée.

(Ph. Patrick Okamba).

(4)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2746 du Vendredi 23 Novembre 2007- PAGE 4

N N N

N NA A A ATION A TION TION TION TIONAL AL AL AL AL

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

C

’est Emmanuel Bete- Siba, membre du bu- reau politique du P.c.t, qui a patronné les cérémonies d’ouverture et de clôture de ladite session. Au cours de cette session ordinaire du conseil central, le C.a.d.d-M.j a mobilisé ses militants. Ceux- ci portaient des tee-shirts frap- pés de l’effigie du président Denis Sassou Nguesso. La salle des congrès du palais du parlement était pleine à cra- quer, dans une grande am- biance assurée par l’orchestre

«Patrouille des stars».

Les 187 membres du conseil central venus de tous les dé- partements du pays ont exa- miné les textes fondamen- taux réaménagés, à savoir:

les statuts, la plate-forme de politique générale, la charte des valeurs et la norme d’or- ganisation.

Ils ont, également, fixé la date de la tenue du deuxième con- grès, qui aura lieu du 14 au 16

décembre 2007. Les débats ont été démocratiques et par- fois tendus, mais toujours empreints de camaraderie.

L’essentiel a été fait. Le C.a.d.d-M.j, dont l’objectif pre- mier est de défendre, derrière le président Denis Sassou Nguesso, les idéaux de paix, de démocratie et de progrès, peut aller à son congrès avec assurance.

Mais, le temps fort de cette session a été, sans conteste, l’adresse d’André Okombi Sa- lissa à ses militants. «Je n’abandonne jamais mes hommes», a-t-il lancé. Un dis- cours dans lequel il a rappelé l’historique de ce mouvement créé par le président Denis Sassou Nguesso, le 28 août 1993, et loué l’action de celui- ci à la tête du pays, à travers son programme, «La Nouvel- le Espérance».

A propos, justement, de «La Nouvelle Espérance, le prési- dent coordonnateur pense

3 ème session ordinaire du conseil central du C.a.d.d-M.j

André Okombi Salissa a annoncé la tenue du congrès en décembre prochain

Le conseil central du C.a.d.d-M.j (Comité d’action pour la défense de la démocratie - Mouvement de jeunesse) a tenu une session ordinaire, samedi 3 novembre 2007, au palais du parlement, à Brazzaville, sous le patro- nage de son président coordonnateur, André Okombi Salissa. Cette session, qui s’inscrit dans le cadre de la rentrée politique de ce mouvement de jeunesse, avait pour objectifs, entre autres, d’apprécier le bilan du bureau du conseil central, depuis le premier congrès ordinaire tenu le 28 août 2003 et d’adop- ter les réaménagements des textes fondamentaux et fixer la date du deuxième congrès ordinaire. Ce congrès se tient du 14 au 16 décembre 2007, à Braz- zaville.

que «le conseil central du C.a.d.d-M.j ne peut rester in- différent aux avancées écono- miques et démocratiques que ne cesse, inlassablement, de réaliser le gouvernement de la République, sous la dynami- que impulsion de son chef, Son Excellence M. Denis Sas- sou Nguesso». «Et si certains politiciens génétiquement modifiés vivent au quotidien ces avancées sans les voir, sans les sentir, la communau- té internationale, elle, n’est pas dupe. La réintégration imminente de notre pays au processus de Kimberley, la poursuite sans accroc du pro- gramme avec le F.m.i et la Banque mondiale et bien d’autres indicateurs, sont des signes encourageants pour notre gouvernement et un réel motif d’espérance pour notre

peuple», a-t-il dit.

Clôturant les travaux de cette session, Emmanuel Bete-Siba était à l’aise de reconnaître le dynamisme de ce mouvement de jeunesse affilié au P.c.t, en déclarant que «le C.a.d.d-M.j égale première force politi- que de jeunesse de notre pays»

et que «le P.c.t ne vit fonda- mentalement qu’à travers le C.a.d.d-M.j, sa base sûre».

Signalons que le C.a.d.d-M.j compte trois députés, André Okombi Salissa (circonscrip- tion de Lekana), qui est égale- ment ministre du tourisme et de l’environnement, Faustin Elenga (4ème circonscription de Talangaï) et Epiphane Kid- zié (6ème circonscription de Talangaï).

Pascal-AZAD DOKO

C

’est une sortie officiel- le fracassante que le co-président des F.d.n a fait, le week-end dernier, en présence de la direction poli- tique des F.d.n et du représen- tant du secrétaire général du P.c.t. Avant, pendant et après les législatives 2007, beau- coup de choses ont été dites pour ternir l’image du co-pré- sident des F.d.n. Cette rencon- tre avec les frères et sœurs de son département et de son district était, donc, l’occasion pour lui, de donner sa part de vérité.

Sa communication a porté, essentiellement, sur deux points à savoir, l’annulation des résultats de l’élection lé- gislative de la circonscription électorale unique de Mbomo et l’annonce de la date de re- prise de cette élection légis- lative partielle. Pour lui, ces deux points sont importants, puisque le premier, c’est la vérité qui a été rétablie et le second, c’est le défi à rele- ver. «La reprise de l’élection législative dans la circons-

cription unique de Mbomo doit être vécue comme une victoire pour la démocratie naissante au Congo, mais aus- si, une victoire pour les For- ces démocratiques nouvelles et le P.c.t qui ont signé, le 15 mai 2007, un accord électoral, pour gagner et gouverner en- semble», a-t-il rappelé.

Il a, par ailleurs, souligné que ces forces politiques doivent, donc, à nouveau, s’engager dans cette bataille, en tirant les leçons des insuffisances liées aux dysfonctionne- ments constatés sur le ter- rain, mais aussi et surtout à la non intériorisation, par cer- tains cadres et militants de ces deux formations qui constituent le soubassement de la politique du président Denis Sassou Nguesso.

Pour Léon-Alfred Opimbat, si l’élection va être reprise dans la circonscription unique de Mbomo, c’est parce que des fraudes massives ont été constatées. «Nous n’avons pas l’ambition de restituer, dans cette salle, le procès de

la cour constitutionnelle, mais pour la vérité, vous de- vez savoir que, comme depuis quinze ans, nous sommes en- core largement majoritaire dans cette circonscription, si- non comment ne pas s’éton- ner d’une prétendue victoire assise sur des irrégularités fla- grantes, avérées et reconnues par la cour constitutionnel- le?», a-t-il souligné. Léon-Al- fred Opimbat a parlé des ac- tions qu’il a réalisées dans le district de Mbomo et du sou- tien qu’il apporte dans la pro- motion du département de la Cuvette-Ouest.

«A côté de ces évidences qui frisent le défi, nous ne som- mes pas surpris qu’il y ait mensonges, diatribes, intoxi- cation, manipulation, déma- gogie, comme arme politique de séduction. Mais, nous som-

mes rassurés, avec le poète, que tous ces mensonges sont nécessaires à l’éclosion de la vérité», a-t-il dit.

Comme pour foncer le clou, il a tiré l’attention des jeunes:

«Vous avez été abusés le 24 juin 2007. Nous vous compre- nons. Comme hier, nous res- tons à votre écoute et nous sommes toujours disponibles.

Nous avons de nombreux té- moignages de ceux qui nous disent qu’ils se sont trompés de route et qu’ils reviennent au carrefour! Comme vous le voyez, nous sommes cons- tants. Nous n’avons jamais fait de démagogie à Mbomo.

Mais, aujourd’hui, nous répa- rons les pots cassés par les démagogues. Aujourd’hui, à Brazzaville, nous payons les billets retour sur Mbomo et mettons des véhicules à la dis- position de nombreux jeunes venus pour l’illusion d’un tra- vail qu’on devrait leur trou- ver dans un hôtel de la place, à Sotelco, etc. Aujourd’hui, nous scolarisons les enfants dont les parents sont tombés dans l’illusion d’un travail hy- pothétique promis à Brazza- ville, de même nous payons les droits à l’Université à de nom- breux bacheliers venus d’Etoumbi sur la base de pro- messes de prise en charge», a- t-il révélé.

Léon-Alfred Opimbat s’est montré optimiste quant à l’avenir de Mbomo. Pour cela, il compte sur la solidarité en- tre filles et fils de Mbomo, et leur capacité à tourner le dos à la division.

P.-A. DOKO

Département de la Cuvette-Ouest

Léon-Alfred Opimpat appelle les jeunes à rompre avec les démagogues

Dans la perspective de la reprise de l’élection législa- tive partielle dans la circonscription unique de Mbomo, dans le département de la Cuvette-Ouest, à laquelle il est candidat, Léon-Alfred Opimbat, ancien ministre de la santé et de la population et co-président des F.d.n (Forces démocratiques nouvelles), parti de la majorité, a fait une communication à l’endroit des ressortissants de la Cuvette-Ouest et du district de Mbomo, à Brazza- ville. C’était vendredi 16 novembre 2007, dans la salle polyvalente de l’arrondissement 5 Ouenzé. Au cours de cette communication, le candidat de Mbomo a ré- pondu à ses détracteurs et appelé les jeunes à rom- pre avec les démagogues.

Léon-Alfred Opimbat

Le concert de casseroles a repris devant la grande poste

La Sotelco (Société des télécommunications du Congo) défraie, une fois de plus, la chronique, avec le sit-in qu’organisent, tous les jours, depuis mardi 20 novembre 2007, les employés renvoyés de l’ex- O.n.p.t (Office national des postes et télécommunication). Ils réclament le versement de leurs droits de licenciement. Pour qu’ils soient enten- dus, ils manifestent, bruyamment, devant la Poste centrale, à Brazza- ville, en tapant sur des casseroles et autres ustensiles pouvant faire du tintamarre. Il n’y a que de cette façon qu’ils peuvent se faire entendre du gouvernement, disent-ils. Depuis plusieurs années, ils attendent de rentrer dans leurs droits. En vain. Les promesses qui leur sont faites ne sont toujours pas tenues. Les résultats des négociations avec les ministères concernés par leur situation moisissent, aussi, dans les tiroirs. Ils en ont, vraiment, marre, surtout que le taux de mortalité est très élevé dans leur rang. Depuis l’éclatement de l’ex-O.n.p.t en deux sociétés distinctes, la Sotelco et la Sopeco (Société des postes du Congo), ces agents ont déjà perdu beaucoup de leurs camarades tandis que beaucoup de foyers se sont disloqués. Sans ressources et jetés dans la pauvreté et la misère, ils ne savent plus à quel saint se vouer. D’autres sont rongés par la maladie et n’ont qu’un espoir pour se soigner, afin de recouvrer leur santé: toucher leurs droits de licen- ciement. La Nouvelle Espérance se résume, pour ces agents bernés de promesses mais en réalité abandonnés à leur triste sort, est un véritable enfer. Car, ils ne sont même pas entendus. Dans tout ça, le gouvernement donne l’impression d’être indifférent et sourd aux sar- casmes des manifestants. C’est un dossier brûlant!

Grogne, également, des enseignants prestataires et vacataires!

Il y a un mouvement social qui se prépare, aussi, dans l’enseigne- ment. Dans le but d’attirer l’attention du gouvernement sur le retard du processus de leur intégration dans la Fonction publique, les ensei- gnants vacataires et prestataires du Ministère de l’enseignement pri- maire et secondaire et leurs collègues de l’enseignement technique vont faire un sit-in le lundi 26 novembre 2007. Ils ont pris cette décision au cours de l’assemblée générale qui s’est tenue la semaine dernière, à Brazzaville. En tout cas, leurs syndicats respectifs estiment que les deux ministères qui les utilisent se sont désengagés de leur devoir.

C’est pourquoi ils ont convoqué ladite assemblée, pour décider de la conduite à tenir. Ce sera, donc, le sit-in devant l’immeuble de l’ex-Voix de la Révolution congolaise qui abrite les deux ministères. Par cette action, ils espèrent obtenir du gouvernement ce qu’ils souhaitent: leur intégration rapide dans la fonction publique. Cela leur éviterait de vivre dans la précarité. Là aussi le gouvernement a du pain sur la planche. Signalons que dans l’enseignement supérieur, c’est le statu quo: l’Université Marien Ngouabi est toujours paralysée par une grève illimitée des enseignants. Comme quoi, à l’heure du pétrole à cent dollars le baril, le Congo se porte mal socialement. C’est vraiment paradoxal!

Des citoyens volent au secours des Diables-Rouges dames de handball

Des dysfonctionnements dans le système de gestion des finances publiques feraient que le gouvernement n’arrive plus à faire face au fonctionnement de certaines structures d’Etat. C’est le cas du Ministère des sports qui ne peut plus assurer, à l’équipe nationale féminine de handball, la logistique pour que les joueuses s’entraînent dans de meilleures conditions, pour la Coupe du monde de France. La Fédé- ration congolaise de handball s’est, donc, vu obliger d’arrêter, jeudi 8 novembre 2007, les séances d’entraînement et d’exprimer ses com- plaintes dans les médias. Indignées, des personnes de bonne volonté ont volé au secours des Diables-Rouges dames. Comme un bol d’oxy- gène, cela a permis la reprise des entraînements en fin de semaine dernière. Mais, leur départ, en France, est toujours problématique.

Mercredi 21 novembre 2007, on farfouillait, encore, au trésor public, dans l’espoir de trouver un chapitre où trouver de l’argent. Ainsi fonc- tionne cette boîte…

Trop de chansons au contenu impudique et bruyant scandalisent les mélomanes…

Les Congolais aiment la musique. Mais, nombreux des mélomanes sont, de plus en plus, scandalisés par le contenu obscène de certai- nes chansons. Celles-ci constituent une sorte d’atteinte à la pudeur publique. Dans une chanson ivoirienne, il est dit: «Avec les reins, comme au lit». Dans les minibus, les taxis, les «nganda», ces chan- sons sont jouées à tout va. Les jeunes en tirent un plaisir à la folie, conscients que cela dérange et contribue à la dépravation des mœurs.

De même, certains clips vidéo diffusés par des chaînes de télévision frisent des scènes de pornographie. Des tubes aux paroles obscè- nes, des images de femmes montrant leurs parties les plus intimes, tout y passe. Qu’en pense le haut-commissariat à l’instruction civique et à l’éducation morale? Réveillez-vous, s’il vous plaît, avant que notre jeunesse ne soit totalement perdue…

Les pluies diluviennes ont provoqué l’effondrement des maisons à La Frontière

Les populations de «La Frontière», un quartier de Moungali, le qua- trième arrondissement de Brazzaville, ont payé, déjà, elles aussi, un lourd tribut aux pluies diluviennes qui s’abattent sur la capitale. Dix maisons ont été avalées par les eaux provenant de l’aéroport interna- tional Maya-Maya, il y a quelques jours. Elles se sont effondrées.

C’est la conséquence des travaux d’élargissement de la piste d’atter- rissage des avions qui s’y déroulent. A cause, donc, de leur proximité avec l’aéroport, ces populations sont en danger. Les eaux, en prove- nance de l’aéroport, entraînent des bancs de sable qui échouent dans les habitations. Chaque fois qu’il pleut, ces eaux se transforment en un torrent impétueux. Et les populations de ce quartier ont les pieds dans l’eau. Elles ne savent plus où donner de la tête et lorgnent du côté des ingénieurs qui dirigent les travaux exécutés dans l’enceinte de l’aéro- port international Maya-Maya, pour leur épargner d’autres dégâts.

André Okombi

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2746 du Vendredi 23 Novembre 2007- PAGE 5

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LA SEMAINE AFRICAINE

P

ar ces deux actions, le député de la première circonscription de Ta- langaï, Hyacinthe Ingani, a concrétisé ce qu’il avait pro- mis lors de la campagne élec- torale. Il a offert 100 tables bancs à l’école 31 juillet 1968 et signé un contrat avec une auto-école, pour former 300 à 400 jeunes (filles et garçons) au métier de chauffeur. Au

cours de la cérémonie, 12 jeu- nes gens ont été présentés, car ils sont les premiers à ap- prendre à conduire. L’appren- tissage à la conduite se fera par vague. Les frais de forma- tion et de l’examen du permis de conduire sont à sa charge.

S’agissant de l’école du 31 juillet 1968 qui a reçu un don en tables-bancs, le député a pris en charge les frais du pe-

Première circonscription de Talangaï (Brazzaville)

Hyacinthe Ingani engage des actions sociales en faveur des jeunes

Député P.c.t de la première circonscription de Talangaï (Brazzaville), Hyacinthe Ingani a effectué, samedi 3 no- vembre 2007, une descente parlementaire dans sa cir- conscription, au cours de laquelle il a fait don de 100 tables-bancs à l’école 31 juillet 1968 et signé un contrat avec une auto-école, pour former 300 à 400 jeunes au métier de chauffeur. La cérémonie de remise de don et de la signature du contrat s’est déroulée à l’école 31 juillet 1968, en présence de Gaston Yoka, administra- teur-maire de Talangaï, de Martin Itoua, président de l’A.p.e.e.c, des députés Daniel Zoula, Martial de Paul Ikounga, Landry Kolelas, Antoinette Ganongo Olou, des chefs de quartiers, des enseignants et élèves de l’école concernée.

tit-déjeuner qu’offre quoti- diennement une O.n.g aux élè- ves. Avant, chaque élève de- vait débourser une somme de 25 francs Cfa, pour avoir droit à ce petit-déjeuner compose

de bouillie et de beignets de farine de blé. Le député a payé pour toute l’année, en faveur des 1400 élèves de cette éco- le. Et cela sera ainsi jusqu’à la fin de son mandat de dépu- té.

Le député a, par ailleurs, pris la décision de mettre à la dis- position de l’école, un méde- cin qui fera des visites médi- cales de tous les élèves, tous les six mois. Le médecin fera quelques examens cliniques et biologiques nécessaires et établira le carnet de santé de l’élève, afin que l’école et les parents puissent en faire le suivi. Comme quoi, autant de petites actions rentrent dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes et con- tre la pauvreté. Hyacinthe In- gani s’est résolu à être pro- che de sa base.

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L

e ministre Pierre Oba était à son aise de vant la presse, vendre- di 16 novembre. La bonne nouvelle dont il était porteur était, déjà, connue de tous.

Mais, pour le ministre des mines et de l’industrie miniè- re, l’enjeu était d’expliquer comment s’est faite la réin- tégration du Congo au pro- cessus de Kimberley. C’est pourquoi, il a fait la genèse de l’exclusion et de la réadmis- sion du Congo au sein de cet organisme international.

Le Congo a intégré le proces- sus de Kimberley en 2003 et il en a été exclu en 2004, en rai- son de ses exportations dia- mantifères qui étaient plus importantes que sa produc- tion. Le gouvernement n’avait pas, en effet, pu expliquer le grand écart entre la produc- tion du pays et ses exporta- tions estimées alors à cent fois plus élevées, atteignant jusqu’à 5 millions de carats, venues frauduleusement, pour une grande partie de la RDC et de l’Angola, deux pays voisins.

La mesure d’exclusion a pri- vé le Congo d’exporter sa propre production et d’en ti- rer les revenus nécessaires.

Il fallait, donc, mettre en pla- ce des mécanismes suscep- tibles de garantir la traçabili- té des diamants et contrôler la production nationale et la vente, comme l’exige le pro- cessus de Kimberley. Le Congo a réadapté ses textes juridiques et pris des mesu- res administratives, pour pouvoir être réadmis dans le processus de Kimberley. Des postes de contrôle ont été dans les principaux points d’entrée et de sortie du terri-

toire national. C’est ce que Pierre Oba a fait, quand il a pris le département des mines.

Un nouveau code minier a été adopté et une délégation des experts indépendants du B.r.g.m (le Bureau français de recherches géologiques et minières), venue au Congo, a évalué le potentiel de produc- tion du pays, estimé à envi- ron 50.000 carats par an. La dernière mission d’experts internationaux qui s’est ren- due dans le pays s’est con- clue positivement pour le Congo, et la possibilité de sa réintégration était évoquée.

Au cours de la plénière de Belgique, Pierre Oba a indi- qué qu’il mettrait tout en œuvre, pour le renforcement des services de sécurité, avec une police des frontiè- res au port fluvial de Brazza- ville, à l’aéroport international de Maya-Maya et au port auto-

Exportation des diamants

Pierre Oba a réussi le pari de réintégrer le Congo au processus de Kimberley

Il est revenu triomphant de Bruxelles, le ministre des mines, de l’industrie minière et de la géologie, Pierre Oba. Et pour cause: le Congo a été réadmis, comme annoncé il y a quelques semaines, au pro- cessus de Kimberley, le régime international de certification des diamants bruts créé en janvier 2003, pour lutter contre les diamants de la guerre.

Le Congo en avait été exclu, il y a trois ans. Dans une conférence de presse, vendredi 16 novem- bre 2007, à l’hôtel Olympic Palace de Brazzaville, Pierre Oba a expliqué comment tout cela est ar- rivé et les conditions que le Congo doit, doréna- vant, observer.

nome de Pointe-Noire, dans un premier temps. Le Congo dispose, maintenant, des tex- tes juridiques, pour lutter contre le trafic de diamant, auxquels s’ajoutent les tex- tes d’application, notamment les arrêtés. Il y aura, aussi, la mise en place d’un bureau d’expertise et d’évaluation du diamant et un corps d’inspec- teurs. Le bureau d’expertise et d’évaluation va s’occuper de l’établissement et de la délivrance des certificats du processus et tenir des sta- tistiques des importations et des exportations, a dit en substance le ministre Pierre

Oba. Ces éléments complé- mentaires ont été présentés à la réunion plénière de Bruxelles.

Au Congo, l’exploitation du diamant est, essentielle- ment, artisanale et une seule société, installée à Mokabi, dans le département de la Likouala, est, officiellement, reconnue dans cette filière.

Le Congo va devoir, mainte- nant, être regardant dans ce domaine, pour ne plus retom- ber dans les travers du pas- sé.

Philippe BANZ Pierre Oba

Congo. Le diplomate améri- cain a eu pour l’occasion une séance de travail avec le pré- sident de l’A.p.t.s. Celui-ci a répondu aux préoccupations de son interlocuteur sur les questions liées au respect des droits de l’homme au Congo et d’informer la diplo- mate américaine sur une en- quête en cours que réalise son organisation avec l’appui de l’Institut Vie et Paix portant sur l’exercice du droit à la santé au Congo dont le rap- port sera rendu public le 10 décembre prochain, pour marquer le 59ème anniversai- re de la Déclaration universel- le des droits de l’homme.

Diawe MELLY (Suite de la page 3)

Benjamin Ekoloko, Mme Daniel Kelly et Germain Céphas Ewangui

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Dans cette évocation des symboles nocifs au Rwanda, les différents rapports d’experts loin de régler la question de la misère, de la gouvernance, de la paix et de la sécurité

« … Les hommes d’affaires congolais transfèrent des sommes importantes par notre canal vers l’Europe parce que cela leur évite des tracasseries à l’aéroport de Ndjili

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A la suite des prises de position incessantes du Ministre de la Communication et Medias (Porte parole du Gouvernement), Monsieur Lambert MENDE OMALANGA contre les ONG des Droits

Ceci, en raison d’une part, des défaillances techniques de ses kits biométriques d’enrôlement des électeurs et d’autre part, en raison de la dissimulation de ses rapports relatifs

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Pourtant, l’APRODEC asbl constate que dans la loi électorale n° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales,