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Qui freine et bloque l’exploitation du pétrole en RDCongo ?

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Qui freine et bloque l’exploitation du pétrole en RDCongo ?

Par Joseph M. Kyalangilwa

Lors du 4ème Congrès Africain du Pétrole et de l’Exposition (CAPE) des , tenu à Kinshasa du 23 au 27 mars 2010, organisé par l’Association des Pays Producteurs du Pétrole en Afrique (APPA) l’analyse qui a été faite de l’étendue du potentiel pétrolier de la République Démocratique du Congo, située dans ses bassins côtier (Plateau continental 68.400 km² et le bassin de la Région de Muanda off et on shores), du Graben Albertine, du Graben Tanganyika et de la Cuvette Centrale (800.000 km²), une fois que la plupart des blocs qui auront été délimités entrent en production, il a été admis que la RDCongo est un futur grand pays producteur pétrolier, et pour cause ! Il appartient donc au gouvernement congolais de tout mettre en œuvre pour conférer à la RDCongo cette qualification de grand pays pétrolier. Les bassins de l’Est n’appartiennent pas totalement à la RDCongo. Ci-dessous nous indiquons les superficies de ces bassins Est revenant à notre pays :

N

° Bassins RDCon

go Pays voisins Total km² 0

1 Graben Albertine 2.420 Uganda 5.600

0

2 Edouard 1.630 Uganda 2.150

03 Lac Kivu Gaz

méthane 1.700 Rwanda 2.700

0

4 Graben

Tanganyika 14.800 Burundi-Tanzanie-

Zambie 35.000

0

5 Moëro 1.950 Zambie 4.650

TOTAL Bassin Est 22.500 50.100

Le tableau supra montre clairement qu’à part les superficies des Lacs Edouard, Kivu et Tanganyika appartenant majoritairement à la RDCongo, les superficies des autres lacs limitrophes appartiennent aux pays voisins, notamment l’Uganda et la Zambie pour le lac Moëro. Quant au Lac Tanganyika, par rapport au Burundi, Tanzanie et la Zambie, la RDCongo possède la plus grande superficie. Le lac Moëro faisant partie du Graben, les recherches du pétrole s’y effectuent actuellement.

Qui reine l’exploitation du pétrole de la RDCongo ?

Avant de répondre à cette interrogation que le Peuple Congolais ne cesse de se poser, examinons combien de blocs ont été délimités dans chacun des trois bassins.

N BASSINS SUPERFIC BLOCS BLOCS BLOCS

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° IE Km²

DELIMITES ATTRIBUES. EXPLOITATION

O

1 Côtier Muanda ? 6 6 2 par Pérenco

0

2 Côtier Plat.

continental 68.400 ? 3 2 par l’Angola

0

3 Cuvette

Centrale 800.000 21

0

4 Graben

Albertine 2.420 6 4 O

0

5 Lac Edouard 1.630 0 0

0

6 Lac Kivu 1.700 ? 0 0

0

7 Graben

Tanganyika 14.800 10 ( ?) 0

0

8 Lac Moëro 1.950 0 0 0

TOTAL 43 13 2

C’est bien le Gouvernement central qui freine l’exploitation du pétrole congolais, car sur 43 blocs délimités, seuls 13 ont été attribués ! Le boulon d’étranglement se trouve bien dans le camp du gouvernement. Soit il ne dispose suffisamment de renseignements techniques sur les réserves géologiques des blocs ou des bassins congolais susceptibles d’intéresser les investisseurs, soit les complications ou tracasseries administratives qui émaillent le processus d’examen des demandes des candidats attributaires. A ce sujet, on est tenté de croire aux questions orales et interpellations du gouvernement par les députés, notamment du District de l’Ituri sur les manières peu orthodoxes qu’ils avaient dénoncées. Dans ce registre, il avait été dénoncé les montants de USD 3 millions et de USD 20 millions exigés des investisseurs au titre de Bonus de signature !

Conséquences du mauvais traitement des demandes d’attribution de blocs pétroliers.

Pour mettre un terme à ce comportement qui n’honore pas notre pays et qui disqualifie ceux-là mêmes qui doivent prouver que la Troisième République n’est plus la 2ème République où les dignitaires du régime décrié par tous, faisaient impunément tout ce qu’ils voulaient. Pour eux, l’intérêt personnel primait sur l’intérieur supérieur du Peuple Congolais. La RDCongo est incontestablement très riche en potentialités, notamment de ses ressources naturelles minières, pétrolières, touristiques, agricoles et forestières, sans oublier ses ressources humaines intellectuellement capables de faire marcher le pays si elles sont rationnellement utilisées.

En effet, pour s’en convaincre entre autres, il suffit d’examiner rapidement la liste des membres de la Commission qui étudient actuellement les délimitations de notre Plateau continental de la côte atlantique, vous y trouvez les Ingénieurs géologues, géophysiciens, chimistes,

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pétrochimistes, les physiciens, mathématiciens, géographes, les spécialistes en environnement, les juristes en droit maritime, les sociologues, les professeurs etc.. Le gouvernement de la Troisième République ne peut plus se plaindre de manque de spécialistes pour contrôler les quantités et qualités des hydrocarbures. Le pétrole extrait dans les trois bassins pétroliers congolais est raffinable sur place et on ne doit plus permettre l’exportation de notre pétrole brut. En tant que scientifique, nous connaissons tous les sous-produits du pétrole. Ils peuvent développer un certain nombre d’industries nationales qui donneraient du travail à temps plein à des centaines de milliers de nos compatriotes. Nous disons que ce qui est vrai du raffinage de notre pétrole sur place, l’est aussi de nos productions minières. Nous devons en finir une fois pour toutes avec les exportations de nos produits bruts. Comment peut-on accepter que la SNEL puisse importer les câbles électriques fabriqués en Occident avec notre propre cuivre. La RDCongo dispose d’un potentiel hydroélectrique exploitable évalué à 774.000 MW. Donc, notre potentiel énergétique représente 66% du potentiel de l’afrique Centrale, 53% du potentiel global du continent africain, soit 8% du potentiel de la production mondiale. Donc, la volonté politique aidant et encourageant les entreprises privées, la RDCongo est à même de transformer sur son territoire les productions minières, pétrolières, agricoles et forestières et partant, les exporter avec une valeur ajoutée, créer des millions d’emplois pour ses filles et fils dont les diplômes moisissent au fond de leurs valises.

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