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LA CITE AFRICAINE N° 1272 DU 18 AVRIL 2017

Le Viseur

(suite en page 15)

26ÈME ANNÉE - N° 1272 DU 18 AVRIL 2017 - BI-HEBDOMADAIRE - DIRECTION - RÉDACTION : 67, Av. Mont des Arts, Imm. Golf View : 5ème niveau Imm. B-Local 5A - Kinshasa/Gombe B.P. 952 KIN 1 - RDC - E - mail : citafrdcongo@gmail.com - http: citaf.over-blog.com-Tél. : 0998 130 914 - 0820271613 - 0814927777 - 0999932655 - PRIX UNIQUE : 2000 FC

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Le nouveau Premier ministre Bruno Tshibala a formellement achevé le week-end dernier ses consultations en vue de la forma- tion de son gouvernement. Il a tour à tour reçu les représentants des composantes ayant pris part aux discussions de la CENCO : la Majorité présidentielle avec Aubin Minaku, l’Opposition signa- taire de l’accord du 18 octobre avec Vital Kamerhe, la Société civile signataire de l’accord du 18 octobre, l’Opposition Républicaine, le Rassemblement/Olengankoy, la Coalition des Alliés de Tshisekedi conduite par Lisanga Bonganga ainsi que la Majorité Présidentielle Populaire par Freddy Kita. N’ont pas répondu à l’invitation du Pre- mier ministre : le Rassemblement dit ‘’légitime’’ piloté par le duo Félix Tshisekedi-Pierre Lumbi, la Société civile non signataire de l’accord du 18 octobre, avec Christopher Ngoy et George Kapiamba, de même que le MLC et Front pour le respect de la Constitution qui

Entre constance et immobilisme

Kongo Central

Atou Matubuana, vice-gouverneur, a conféré avec une délégation du comité

local de suivi de la fibre optique

De retour au pays, Félix

Tshisekedi lance un message musclé à Joseph Kabila

Gouvernement Bruno Tshibala

Ceux qui entrent, ceux qui sortent!

Qui de Kamerhe ou de Samy Badibanga déposera la liste des ministres à Bruno Tshibala

Grâce à des partenaires sud-coréens

La SNEL amène l’électricité

dans le Sankuru

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NATION LA CITE AFRICAINE

« Nous en avons parlé avec beaucoup de franchise, beaucoup de sincérité et surtout beaucoup d’humilité. Je peux vous dire que l’incident est clos. Nous nous som- mes mis d’accord sur la compré- hension de l’Accord de la Saint-Syl- vestre, mais aussi de la Résolution 2348. Ce que l’accord doit être ap- pliqué dans son intégralité et tout le monde doit respecter la Résolu- tion 2348 ». Cette déclaration a été faite par Pierre Lumbi, président du Comité des sages du Rassem- blement/Limete à Radio Okapi. Il rendait compte d’un entretien de crise organisé la nuit du dimanche, après que le Rassemblement ait publié un communiqué sulfureux mettant en cause le patron de la MONUSCO, accusé de partie pris.

« Nous nous sommes, Monusco et Rassemblement, entendus que cet accord du 31 décembre 2016 soit mis en application dans son inté- gralité et que soit respectée la ré- solution 2348 », a-t-il renchéri

Pour rappel, après la nomina- tion de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre le 07 avril, le pa- tron de la MONUSCO a fait quel- ques sorties qui ont été mal appré-

ciées par le Rassemblemnt/

Limete. Après s’être déjà exprimé le 9 avril, Mamane est revenu à la charge samedi 15 avril, à l’issue d’une visite au Premier ministre Bruno Tshibala, pour donner les précisions suivantes : « Le com- muniqué de la Monusco ne dit pas que la nomination de Bruno Tshibala n’est pas conforme à l’Ac- cord du 31 décembre. La Monusco prend acte de la nomination du Pre- mier ministre. Maintenant, ce sont des institutions qui doivent entéri- ner tout cela. Je crois que le Pre- mier ministre nommé devrait pas- ser devant l’Assemblée nationale.

Cela va de soi. Il faut respecter ce qu’il y a dans l’Accord du 31 décem- bre. Je crois que le Premier minis- tre nommé est dans cette optique- là ».

Le diplomate onusien n’a plus fait mention de la nécessité d’ap- pliquer l’Accord du 31 décembre 2016 «intégralement et de bonne foi», comme stipulé dans la Réso- lution 2348 du Conseil de sécurité de l’Onu.

Par ailleurs, le Nigérien a eu à prononcer d’autres phrases qui ont irrité l’opposition. Les voici : «La

nécessité impérieuse est d’aller vers des élections, c’est cela qui urge»… «Le président de la Répu- blique l’a réaffirmé devant le Con- grès. Le Premier ministre Tshibala vient de me le dire de façon sans équivoque que cela reste la prio- rité. C’est ce que les Congolais at- tendent».

…. «Il est temps que les Con- golais arrêtent de donner l’impres- sion qu’il y a la politique et il y a les Congolais. Le plus important pour nous tous, ce sont les Congolais qui traversent une période écono- mique difficile pour laquelle nous devons plutôt nous mettre ensem- ble pour trouver une solution avec les institutions financières interna- tionales, avec les partenaires inter- nationaux»…

«Nous avons fait le tour d’hori- zon des questions relatives à la nécessité de rassembler au maxi- mum, de coller à l’accord du 31 décembre, de la nécessité impé- rieuse d’aller vers les élections, parce que c’est cela qui est impor- tant. Le Premier ministre vient de me le dire aussi de façon sans équivoque que cela reste sa prio- rité. Nous au niveau des Nations

Unies, nous allons faire tout ce qu’il faut pour soutenir et accompagner.

Notre rôle est d’accompagner»…

Il a par ailleurs annoncé des rencontres avec différents acteurs de la vie politique congolaise. « Je verrai, dans le cadre de mes bons offices, tous les acteurs politiques, sans exclusive. Lundi je verrai le secrétaire général de l’UDPS. En- suite, je verrai mon frère et ami, le président de l’Assemblée natio- nale. Notre rôle n’est pas de nous poser en donneur des leçons, mais d’aider au rassemblement au maxi- mum. Et je viens d’entendre de la bouche de M. Tshibala qui dit que cela sera sa priorité. Il travaillera au maximum pour rassembler, pour qu’il n’y ait aucune exclusion, comme d’ailleurs le dit l’accord du 31 décembre 2016 », a dit M.

Sidikou.

Dans un communiqué publié samedi 15, le Rassemblement qualifie la position du patron de la

Monusco de «partiale» et de «con- traire à la résolution 2348 (2017) du Conseil de sécurité mais aussi à la déclaration de l’Union Africaine exprimée par le Président en exer- cice et par l’Union Européenne».

«Les propos de Mamane Sidikou énervent et contrarient le peuple congolais qui a exprimé plus d’une fois et sans équivoque son adhé- sion massive à l’Accord et exige son respect ainsi que son application totale par les partis signataires et les institutions de la République», ajoute-t-il. Le Rassemblement conclut en renouvelant sa confiance au Secrétaire général de l’ONU afin qu’il use de ses «bons offices».

Ceci semblait compromettre la suite de l’initiative annoncée par Mamane. Après la rencontre avec le Rassemblement, l’on peut donc penser qu’il ne sera pas ostracisé par le Rassemblement comme le fut Edem Kodjo et que l’incident est clos.

Jay KUMWAF

Rassemblement - Mamane Sidikou : Malentendu dissipé

24 heures après la brouille entre le chef de la Monusco ayant pris acte de la nomination de Brurno Tshibala en qualité de pre- mier ministre, et le Rassemble- ment aile Limete dénonçant «la position de Maman SIDIKOU ju- gée de personnel», les relations sont redevenues normales entre la plateforme créée à Genval et le diplomate onusien. A en croire le leader G7 Pierre LUMBI qui conduisait la délégation du Rassop, il n’y a plus de malen- tendu et l’incident est clos. Mais pour cela, Il a fallu deux heures d’échanges francs et pour que le quiproquo soit dissipé. Dimanche soir à la résidence de Maman Sidikou à la Gombe, les deux parties se sont parlées sincère- ment et en toute humilité, note Pierre LUMBI. Il fallait vite régler ce problème. Problème lié à l’in- cident créé par la communication du patron de la Monusco qui, au sortir de cet entretien samedi avec le nouveau premier ministre à la Cité de l’Union africaine, a an-

noncé avoir pris acte de la nomi- nation de Bruno Tshibala. « Une position contraire à celle de toute la communauté internationale », avait sévèrement critiqué le lea- dership du Rassemblement.

Cette petite phrase de SIDIKOU a créé un tollé général.

Un communiqué du camp Félix TSHISEKEDI publié le même sa- medi, l’a cloué au pilori. Heureu- sement que tout baigne désor- mais dans l’huile. Un compromis a été dégagé. « Nous nous som- mes mis d’accord sur la compré- hension de l’Accord de la Saint- Sylvestre mais aussi sur la Ré- solution 2348 », souligne Pierre LUMBI d’un air très rassuré, qui affirme que l’Accord doit être ap- pliqué intégralement. Après le tour d’horizon de problèmes que connaît le pays notamment en ce qui concerne l’application de l’Ac- cord du 31 décembre 2016, le Rassemblement pense tourner la page mais espère que de tels in- cidents ne se répéteront plus ja- mais. «Bien entendu, l’Accord doit être appliqué dans son inté- gralité et tout le monde doit le respecter. Et cela conformément à la résolution 2348», ajoute l’an- cien conseiller spécial en matière de sécurité du président Kabila.

Les ténors du Rassemblement se sont appuyés, dans leurs argu- mentaires, sur la résolution 2348 du conseil de sécurité de l’ONU, la déclaration de l’Union Euro- péenne, et celle du président de la commission de l’Union Afri- caine, pour démontrer la néces- sité de décrisper la crise en ap- pliquant l’Accord du 31 décem- bre 2016, et non de procéder par de rafistolages.

Ya MAKIESE Dans le cadre de la mission de

bons offices confiés par la Résolu- tion 2348, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Maman Sambo Sidikou, a entamé des rencontres avec les différentes parties à la crise politique qui subsiste actuellement en RDC. Cela, en vue de trouver les voies et moyens de mettre en œuvre intégralement et de bonne foi, l’Accord du 31 Décembre.

Selon Maman Sidikou, la

MONUSCO dit soutenir la mise en œuvre complète de l’accord du 31 décembre et souhaite la participa- tion de tous à la recherche des so- lutions pour aboutir le plus rapide- ment possible à la tenue des élec- tions.

« Il n’y a pas d’alternative à la mise en œuvre complète de l’Ac- cord du 31 décembre 2016 tel que stipulé par la résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Nous devons tous travailler

ensemble pour surmonter les obs- tacles à la tenue d’élections crédi- bles d’ici à la fin de cette année 2017 », souligne la Monusco.

Pour ce faire, Maman Sidikou a reçu dimanche 16 Avril 2017, la délégation du Rassemblement.

Outre les Évêques de la CENCO, il souhaite consulter également d’autres acteurs et regroupement politiques.

G. MWADI

C’est dans le cadre de ses con- sultations avec la classe politique en vue de l’application de l’accord de la saint-sylvestre que, le patron de la MONUSCO, Maman Sidikou, a échangé avec le Sg de l’Udps, Jean Mark Kabund-à Kabund. Rien n’a filtré de cet échange.

Un proche collaborateur de Kabund a dit à la CITAF que l’échange a été fructueux entre les deux personnalités. Du fait que, Kabund au début avait rejeté l’invi- tation de Sidikou, accusé par des ténors du Rassemblement de rou- ler pour le régime. Kabund et

Sidikou ont convenu de travailler ensemble pour la mise en place effective de l’accord de saint-sylves- tre gage de l’organisation des élec- tions selon le proche de Kabund contacté par la CITAF.

Ya MAKIESE

Crise politique en RDC

La Monusco entame des rencontres avec les différentes parties

Tout baigne dans l’huile entre le Rassemblement aile Limete et Mamane Sidikou

UDPS Maman Sidikou a échangé avec le SG Kabund

Félix Tshisekedi a regagné la capitale depuis hier, lundi 17 avril 2017, dans l’avant-midi via un régulier d’Ethiopien- Airlines. Une foule immense, cadres et militants de l’Udps ont fait le déplacement de l’Aéro N’Djili pour recevoir le fils du sphinx de Limete.

A N’Djili avant d’être ova- tionné par les militants de l’Udps, Félix Tshisekedi a tancé ceux qui l’ont accusé d’avoir fui

la marche du lundi 10 avril à l’appel du Rassemblement.

Félix a dit qu’il n’a pas fui la

marche, c’est pour des raisons de travail important pour le pays qu’il se rendu précipitam- ment à Addis-Abeba à l’invita- tion du Président Alpha Conde. Et de poursuivre : ceux qui m’accusent d’avoir fui la marche, je les ai vu à Addis- Abeba dans le cadre de mon déplacement et ce avec les moyens de l’Etat.

Après une longue proces- sion avec les m ilitants de

De retour au pays, Félix Tshisekedi lance un message musclé à Joseph Kabila

l’UDPS, qui a eu comme point de chute la résidence d’Etienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi a lancé un mes- sage musclé à Joseph Kabila.

Selon lui, s’il ne respecte pas l’accord, l’héritage politi- que d’Etienne Tshisekedi, le peuple se prendra en charge pour l’applicabilité de l’accord au prix du sacrifice suprême.

Ya MAKIESE

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NATION

LA CITE AFRICAINE

www.marierose-kasavubu.net

Dans le futur Gouvernement de Bruno Tshibala, cela risque d’être comme dans la Bible : beaucoup d’appelés, peu d’élus et certainement aussi, très peu d’éligibles. Déjà, le Président Jo- seph Kabila a placé des balises au travail de sélection du Premier Ministre, en lui recommandant de privilégier le critère de compé- tence. Mais il reste à définir ce concept même de compétence dans un marigot politique congo- lais où pullulent opportunistes, situationnistes et autres spécia- listes en retournements de ves- tes, dont la plupart n’ont jamais entendu parler du mot « compé- tence », durant toute leur vie po- litique.

Mais c’est peut- être là un pro-

blème secondaire au regard des foules de prétendants aux postes ministériels qui ont battu et con- tinuent de battre le pavé de la Cité de l’Union africaine où le Premier ministre consulte la classe politi- que et les forces vives depuis la semaine dernière. Une foulée pour le moins hétéroclite et bigar- rée qui va des chefs coutumiers aux représentants des commu- nautés tribales, en passants par des professionnels de la politique de tous les horizons imaginables et qui tous se réclament d’une légitimité politique indiscutable, mais aussitôt contestée par ceux qui les remplacent à la table des consultations du Premier minis- tre.

Dans l’accord politique du 31

décembre qui sert de soubasse- ment à la formation du Gouverne- ment Bruno Tshibala, la classe politique avait certes pris la pré- caution de définir la clé de répar- tition des postes ministériels en- tre les différentes composantes de la classe politique nationale, croyant ainsi faciliter les choses au futur Premier ministre, mais aujourd’hui, force est de consta- ter que ce bel échafaudage a fini par se transformer en un vérita- ble tour de Babel dans laquelle personne n’entend plus parler personne. Le Premier ministre lui- même sort d’un parti politique, l’UDPS, en proie à une guerre ci- vile où son statut de membre éminent n’est plus reconnu, sauf pour ceux qui ont encore le cou-

rage de parler sous le manteau.

Un Secrétaire général arrivé de fraîche date dans la maison, s’est emparé d’un karcher et tire sur tout ce qui bouge autour de lui, depuis la mort inopinée du leader charismatique du parti.

Depuis, au sein de l’Udps, les morts et les blessés politiques se comptent par dizaines, au point que certains observateurs en sont aujourd’hui à parler d’un véritable nettoyage ethnique à la tête du parti cher à Etienne Tshisekedi de très heureuse mémoire. La situa- tion ne semble pas meilleur au sein de la plateforme du « Ras- semblement » dans lequel était censé sortir l’actuel Premier mi- nistre Bruno Tshibala. Alors que le pouvoir lui tendait la main au lendemain de l’Accord de la Saint-Sylvestre, cet assemblage politique fait de bric et de broc, s’est à son tour disloqué comme un château de sable, éclatant en plusieurs morceaux qui se récla- ment tous de l’héritage politique d’Etienne Tshisekedi, au grand bonheur d’ailleurs du régime en place, qui s’est empressé de choi- sir un Premier ministre au sein de l’une des multiples tendances, en se donnant au passage tou-

tes les apparences d’avoir res- pecté l’Accord du 31 décembre.

Le problème de Bruno Tshibala, lui qui est un pur pro- duit de cet assemblage, sera sans doute de faire son marché de ministres « compétents » au sein de toutes ces tendances sans se faire au passage un surcroit d’ennemis, lui qui en a déjà suffisamment après coiffé au poteau l’héritier présomptif du défunt Leader Maximo. Du côté de Limete, tout le monde le sait, on a la rancune tenace et la mé- moire longue contre les « traî- tres ». Mais le nouveau Premier ministre aura aussi à batailler contre les prétendants du Gou- vernement sortant, qui après avoir goûté aux délices du pouvoir pen- dant cent jours, ne semblent pas du tout disposés à quitter aussi vite une table aussi bien garnie, surtout que selon toute vraisem- blance, les futures élections pour- raient bien jouer aux prolonga- tions. Dans ce camp aussi le Pre- mier ministre devra choisir des futurs ministres « compétents », un exercice qui, à première vue, pourrait s’avérer très encore plus compliqué.

LOLO LUASU B.

La politique congolaise est caractérisée, ce temps dernier, par une défaillance et une faillite parce qu’elle compte en son sein des opportunistes en nombre con- sidérable. Cet opportunisme con- naît, à chaque stade, sa faillite lorsque les personnes flouées sortent de l’ivresse, de l’incons- cience, et comprennent que le vrai leader est celui qui apporte tant soit peu des solutions aux problèmes de la collectivité et non celui qui ne fait que tourner les autres en dérision.

L’opportunisme, n’est-ce pas qu’il engendre la barbarie politi- que qui est cette cruauté, féro- cité, brutalité à laquelle certains politiciens, acteurs sociaux, et parfois religieux recourent pour désapprouver ceux qui peuvent ou qui voient les choses autre- ment qu’eux.

C’est donc de l’intolérance capable de déboucher à des ma- nifestations troublant l’ordre pu- blic, fragilisant la paix et la cohé- sion des populations, provoquant d’importants dégâts humains et matériels à la collectivité.

Malheureusement, cette bar- barie politique est souvent perpé- tuée par des personnes manipu- lées ignorant parfois les vrais mobiles pour lesquels elles sont instrumentalisées.

Derrière cette misère imposée à la collectivité congolaise, se cachent des sournois qui agis- sent sans se montrer, sans se faire voir, sans se faire identifier, mais dont les actions destructri- ces font des ravages. Ces sour- nois opèrent en catimini et sont à la base du brouillard politique congolais dont les acteurs politi- ques confondent même les pou- voirs et forces conférés d’une part par la Constitution qui est une loi fondamentale de la RDC qui configure un Etat de droit, tradi- tionnellement conçue par des hommes et des femmes lors des assemblées constituantes, sou- mise au vote référendaire du peu- ple, avant d’être promulguée par le Chef de l’Etat. Et d’autre part, par des résolutions du dialogue dont les compromis du 18 octo- bre et du 31 décembre seraient la source de légalité et de légiti- mité.

Il appert à cet effet très triste et regrettable de suivre sur les plateaux de télévision quelques politologues, constitutionnalistes, des professeurs de droit et des analystes défendre et soutenir une telle baliverne, des propos qui approchent le morcellement de la RDC.

Ainsi, par la faute des oppor- tunistes politiques congolais con-

sidérés immatures à ce jour, que certains pays d’Europe et d’Amé- rique qui espèrent encore voir la RDC réduite en miettes, ne se gênent aucunement de rouler à contre courant de la Constitution congolaise qu’ils défendaient à cor et à cri hier, qu’ils veulent ren- dre aujourd’hui à sa plus simple expression pour soutenir et avan- tager, sans fausse honte, le seul compromis de la Saint Sylvestre.

Parce qu’une telle aberration politique ne supplantera les Con- golaises et Congolais, ceux-ci retiendront que leur Constitution restera la loi fondamentale de leur nation, l’ensemble des règles ju- ridiques qui régissent les rapports réciproques des gouvernants et des gouvernés qui déterminent l’organisation des pouvoirs pu- blics. Tandis que les compromis du 18 octobre et du 31 décembre 2016 comportent des résolutions du dialogue dans le respect de la Constitution. Par conséquent, la Constitution reste la seule source de la légalité et de la légitimité qui a prolongé, sans conteste, le mandat du Chef de l’Etat resté en poste avec toutes les prérogati- ves de garant de la RDC en rap- port avec l’article 70.

E.M.N.S.

Correspondant particulier

Le Porte-parole de l’UNC, Jolinot Makelele est d’avis que la liste de candidats ministres doit être déposée par Vital Kamerhe, président national de l’UNC. « Vital Kamerhe a été co-modérateur de l’ensem- ble de l’opposition à la Cité de l’Union africaine. Il a été re- connu comme leader de l’op- pos ition au Centre interdiocésain. Si on est sé- rieux, c’est Vital Kamerhe qui doit amener les propositions chez le Premier ministre », a- t-il affirmé sur la radio Top Congo FM.

A en croire ses propos, si l’accord de la Saint-Sylvestre a été jugé inclusif, c’est grâce à la présence de Vital Kamerhe, José Makila, Jean- Luc ien Bussa, Ruberwa et Steve Mbikayi.

Les deux « formations » sont pourtant issues de la

même composante des signa- taires de l’accord du 18 octo- bre 2016 à la Cité de l’Union Africaine.

Visiblement embarrassé, Bruno Tshibala, selon notre source, n’exclut pas la possi- bilité de recourir au Chef de l’État pour arbitrage. Ce que refuse d’attendre la plateforme dirigée par Samy Badibanga dont Bitakwira est le porte-pa- role. Selon Justin Bitakwira, c’est Samy Babibanga, leader de leur plateforme qui doit dé- poser la liste auprès de Bruno Tshibala. Willy Mishiki soutient l’idée et la démarche de Bitakwira. Car, selon lui, c’est Samy Badibanga qui était lea- der de l’opposition à la Cité de l’Union Africaine et que Kamerhe n’était que chef de la délégation.

Ya MAKIESE

Gouvernement Bruno Tshibala

Ceux qui entrent, ceux qui sortent!

Qui de Kamerhe ou de Samy Badibanga déposera la liste des ministres à Bruno Tshibala

La Constitution reste la seule source de légalité

et de légitimité

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COMMUNICATION LA CITE AFRICAINE

Le Gouvernement Samy Badibanga a tiré sa révérence le 7avril 2017 avec la démission de son animateur, juste après avoir atteint ses 100 jours dont il s’ap- prêtait à faire le bilan. En fait, et c’est la réalité dans tous les pays du monde, les 100 jours ne sont pas le moment de faire l’état des lieux de l’action globale d’un gouverne- ment donné – le temps est trop court pour mettre en œuvre une action à moyen ou à court terme – mais servent plutôt à évaluer essentiel- lement les mesures prises, les tex- tes de loi adoptés ou les chantiers lancés afin d’amener un change- ment à une échéance bien plus lon- gue. En effet, on ne peut espérer endiguer avec un coup de baguette magique une inflation lancée à corps perdu par un déficit de plus de 500 millions de dollars et une forte pression sur les devises con- sécutive à la chute du prix du cui- vre, ni construire un nouveau pont Maréchal et encore moins augmen- ter les salaires des fonctionnaires juste avec des crédits provisoires dans seulement trois mois. Quoi qu’en disent les détracteurs de M.

Badibanga qui font plus étalage de haine personnelle que d’analyse profonde, ce gouvernement a bien tracé une vision, un cap qu’il restait à suivre n’eussent été les turpitu- des de la politique congolaise.

Ainsi compris, on réalisera aisé- ment que le gouvernement Badibanga n’a pas démérité. Bien au contraire, il a même réussi des goals mémorables tels, entre autres, avoir, dès le premier mois d’exercice, jugulé le déficit pour passer aux marges de trésorerie ; avoir endigué l’érosion qui avait coupé la nationale numéro 1 au niveau de Mitendi et rétabli le trafic entre Kinshasa et Matadi ; avoir tra- vaillé sur un budget en forte aug- mentation à 10,1 milliards de dol- lars (contre 4,5 milliards en 2016) ; avoir permis, en fournissant les moyens nécessaires à la CENI, l’enrôlement de plus de 22 millions d’électeurs sur les 41 millions at- tendus ; avoir finalisé les ponts aussi bien à Malweka à Kinshasa qu’à Beni au Nord-Kivu ; avoir mis fin à un conflit meurtrier entre Pyg- mées et Bantous dans la province de Tanganyika ; mais aussi avoir organisé le dialogue social avec les intersyndicales de la Fonction publique afin d’entrevoir comment réviser le barème salarial n’est fran- chement pas une mince affaire dans ce court délai. Ci-après, le bilan, du reste non exhaustif, des 100 jours du gouvernement Badibanga.

Entre l’investiture du Gouverne- ment Samy BADIBANGA, le 23 dé- cembre 2016 et sa démission in- tervenue le 7 avril 2017, les réali- sations suivantes peuvent être re- tenues à son actif:

I. AU PLAN POLITIQUE 1. Poursuite du financement des élections par la libération, au

Le Bilan de 100 premiers jours du Gouvernement Samy BADIBANGA

(Situation à fin mars 2017)

profit de la CENI, de 55,8 Milliards de FC, soit 42 millions de dollars américains. Ce qui a permis à la centrale électorale d’enrôler plus de 22 millions d’électeurs sur les 41 millions attendus ;

2. Inscription dans le projet de la Loi des Finances 2017 d’un bud- get de 756 millions de dollars amé- ricains pour la couverture des trois scrutins combinés (Présidentiel, législatif et provincial) prévus pour 2017.

3. Libération, dans le cadre de la consolidation de la cohésion nationale, des transferts aux pro- vinces d’un montant de 44,9 mil- liards de FC, dont 33,7 milliards de FC au titre des dépenses couran- tes et 11,2 milliards de FC pour les investissements.

II. AU PLAN SÉCURITAIRE 1. Signature, sous les auspices du Gouvernement, d’un accord de paix entre Bantous et Pygmées dans la province du Tanganyika, mettant ainsi fin à un conflit meur- trier de plusieurs années qui a causé de nombreuses pertes en vies humaines et plusieurs des déplacés ;

2. Conclusion d’un accord de paix avec la famille régnante du défunt Chef KAMUINA NSAPU ayant permis la reddition de plus de 400 miliciens, regroupés au stadium de l’Espoir à KANANGA. Le nouveau Chef va prendre bientôt ses fonc- tions ;

3. Poursuite des efforts de pa- cification de l’Est du pays.

III. AU PLAN SOCIAL 1. Organisation d’un dialogue social avec les intersyndicales de l’Administration publique (INAP) sur la recherche des voies et moyens susceptibles de:

* restaurer, à court terme, le pouvoir d’achat des fonctionnaires et agents de l’État, rongés par la dépréciation monétaire ;

* augmenter de 10% les bas salaires dès le budget 2017 ;

* réviser, à moyen terme, le ba- rème salarial.

2. Réactivation de la plate forme de concertation avec la Fédération des Entreprises Congolaises et les autres structures patronales (FENAPEC, COPEMECO…);

3. Paiement des factures au bénéfice des femmes indigentes ayant accouché dans 14 centres hospitaliers publics de KINSHASA et des enfants démunis de moins de 5 ans hospitalisés dans ces mêmes centres.

4. Paiement au titre des inter- ventions humanitaires pour un montant de plus de 7 milliards de FC aux différentes victimes des dégâts causés par les conflits ar- més, les pluies diluviennes et les inondations, notamment par une assistance humanitaire aux victi- mes: (i) des inondations de la Ville de Boma, (ii) des pluies torrentiel- les dans le territoire de Boende et de Bokungu dans la province de la

Tshuapa, (iii) des conflits bantous et pygmées à Kalemie, dans le Tan- ganyika, et (iv) des pluies diluvien- nes à Mbuji-Mayi.

5. Acquisition d’un lot important des matériels didactiques desti- nés aux écoles primaires et secon- daires des secteurs public et privé de toute la République.

IV. AU PLAN ÉCONOMI- QUE

En 2016, hormis la baisse de l’offre de devises consécutive à la chute des cours des matières pre- mières, quatre facteurs ont expli- qué la dépréciation de la monnaie nationale. Il s’agit de l’accroisse- ment du déficit de l’État (515 mil- liards de FC à fin décembre 2016), du déficit de trésorerie de la ban- que centrale, de l’augmentation persistante du montant de refinancement, de la baisse du montant des bons de la Banque centrale. En outre, le volume des importations connaît une baisse de 40% par rapport à son niveau nor- mal.

Ces facteurs, combinés à l’in- certitude politique, ont contribué à l’augmentation de la liquidité et partant des pressions sur la de- mande de devises. C’est dans ce cadre que l’option a été prise d’ajuster les comptes de trésore- rie l’État et de la Banque Centrale, de figer à fin décembre 2016 le refinancement accordé à la BIAC, de relever le montant au titre des intérêts sur la créance titrisée pour permettre à la banque centrale d’augmenter les ventes de ses bons au public afin de ponctionner la liquidité.

Les mesures suivantes ont concerné les politiques budgétai- res et monétaires.

A. POLITIQUE BUDGÉ- TAIRE

1. Demande et obtention des crédits provisoires extensibles jus- qu’à l’adoption de la Loi des Finan- ces de 2017;

2. Élaboration du plan de tréso- rerie pour le premier trimestre et du plan d’engagement budgétaire adossé sur ce dernier;

3. Élaboration du calendrier budgétaire pour la Loi des Finan- ces 2017;

4. Élaboration du calendrier budgétaire pour la Loi des Finan- ces 2018;

5. Finalisation du projet de la Loi des Finances 2017 avec des recettes et des dépenses en équi- libre pour un montant de 10.031,4 milliards de FC, soit 7,8 milliards de USD au taux de change moyen de 1.288,3 FC/ le dollar américain;

6. Réalisation:

· en janvier, février et mars 2017, des marges de trésorerie respectives de 5,9 milliards, 3,6 milliards et 1,4 milliard de FC, soit un total de 10,9 milliards de FC contre des prévisions respectives de -6,7 ; -34,7 et -17,7 milliards de FC;

7. Mobilisation des recettes sur le trimestre de 840,8 milliards de FC contre des prévisions de 780,2 milliards de FC dont pour les ré- gies financières:

· 99,6, 98,6 et 97,2 milliards de FC contre des assignations, chaque fois, de 85 milliards de FC pour la DGDA;

· 133,1, 111,8 et 117,8 mil- liards de FC contre des assigna- tions respectives de 116,3, 103,8 et 109,1 milliards de FC pour la DGI;

· 42,4, 43,1 et 97,2 milliards de FC contre des assignations res- pectives de 36, 30 et 80 milliards de FC pour la DGRAD.

8. Paiement régulier, intégral et à temps, sur le trimestre, des sa- laires des agents et fonctionnaires de l’État pour un total de 486 mil- liards de FC contre des prévisions de 486 milliards de FC;

9. Consolidation du reliquat de la paie au titre de reversement des montants non payés par les ban- ques. Ce reliquat est établi à fin mars 2017 à 79, 2 milliards de FC.

10. Programmation de la re- lance des opérations de contrôle de la paie, à partir de ce mois d’avril.

11. En vue de booster les im- portations, un décret a été signé autorisant l’importation des véhicu- les de 20 ans d’âge.

B. POLITIQUE MONÉ- TAIRE ET DE CHANGE

La concertation entre le Gouver- nement et la Banque Centrale a abouti aux mesures ci-après:

1. L’allocation, à la Banque Centrale du Congo, des intérêts sur la créance titrisée, pour un mon- tant mensuel de 4 milliards de FC contre 1,4 milliards en 2016 au ti- tre de prise en charge par le Gou- vernement du coût de la politique monétaire ( intérêts pour le rem- boursement des bons BCC, frais d’importation, de transport et d’im- pression des signes monétaires).

Le montant additionnel mensuel de 2,6 milliards de FC (4-1,4) devrait servir la banque à ponctionner la liquidité supplémentaire à travers les ventes des bons Banque Cen- trale.

Ainsi, au premier trimestre 2017, un montant de 12 milliards de FC (7,8 milliards en plus) a été accordé dans le cadre de la cou- verture du coût de la politique mo- nétaire. Après avoir ponctionné, par le mécanisme des ventes des bons, 5,5 milliards de FC aux deux premiers mois de l’année, la Ban- que centrale a cependant injecté 10,5 milliards de FC en mars 2017.

2. La limitation des montants au titre de refinancement accordé à la BIAC à la situation arrêtée à fin décembre 2016 en vue du contrôle de cette source de création moné- taire;

3. La transmission régulière au Gouvernement des rapports de contrôle sur le rapatriement des devises conformément aux délais prescrits par la règlementation de change;

4. La surveillance régulière des positions de change des banques afin de s’assurer que les positions créditrices feront l’objet des ces- sions des devises sur le marché.

5. L’exécution du plan de tréso- rerie de la Banque avec déficit Zéro.

6. L’instruction faite à la Banque de publier les mesures fortes pri- ses par rapport à la circulation de la fausse monnaie.

Les deux premières mesures sont d’application.

Commentaires :

Les résultats réalisés à fin jan- vier ont été les suivants: réalisation par le Gouvernement d’une marge de trésorerie de 6 milliards de FC, équilibre du compte de trésorerie de la Banque Centrale, maintien du refinancement accordé à la BIAC au montant de fin décembre 2016, ponction par la Banque Centrale de 2 milliards de FC à travers les ven- tes de ses bons.

Ces mesures ont permis de stabiliser le taux de change à la première quinzaine du mois de fé- vrier.

Cependant, en dépit du main- tien de la discipline consistant à contrôler l’accroissement de la li- quidité à la base de l’augmenta- tion de la demande des devises, il a été observé une recrudescence de la dépréciation monétaire, à partir de la deuxième quinzaine du mois de février.

Cette évolution, qui persiste à ce jour, coïncide avec la découverte de la fausse monnaie sur le mar- ché à partir de la deuxième quin- zaine du mois de février. Le direc- teur de l’Hôtel de monnaie a été suspendu pour raison d’enquête.

C. POLITIQUES SECTO- RIELLES

Les réalisations suivantes peuvent être mentionnées:

1. Mise en application de la nou- velle loi sur les Hydrocarbures;

2. Début des travaux de déga- zage du Golfe de KABUNO, au Nord Ouest du Lac Kivu, visant la réduc- tion de la concentration en dioxyde de carbone dissous dans ces eaux.

Ce carbone est proche du niveau de saturation pouvant entrainer le risque d’une explosion gazeuse à l’effet d’entrainer des pertes en vies humaines.

3. Dans le secteur de l’eau po- table, lancement du projet d’ali- mentation en eau potable en mi- lieu urbain (financement addition- nel) pour un accès durable à l’eau potable dans les villes de Kins- hasa, Lubumbashi, Matadi, Tshikapa et Kindu.

4. Finalisation des travaux des ponts MOLEKA à MALUEKA et SEMLIKI à BENI.

5. Finalisation des travaux et occupation de 3 des 7 immeubles de la place «Royal».

6. Réalisation des travaux de sauvegarde de l’érosion MITENDI et reprise du trafic sur l’axe KINS- HASA-MATADI.

(Service Presse de la Primature)

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ECONOMIE

LA CITE AFRICAINE

D’ici fin décembre 2017, trois agglomérations de la pro- vince du Sankuru, à savoir les villes de Lodja, de Lomela et de Lusambo, seront alimen- tées en énergie électrique d’origine solaire. En tout cas, c’est le pari que vient de se fixer la Société Nationale d’Electricité (SNEL), avec la si- gnature vendredi 13 avril der- nier d’un accord de partena-

riat entre cette entreprise du Portefeuille représentée par son Président du Conseil d’Ad- ministration Makombo Monga, et par son Directeur Général Eric Mbala, et son partenaire sud-coréen Solar Park Korea, représenté par son Directeur Général Hyunwoo Park, spé- cialement venu de Séoul en Corée du Sud pour la circons- tance.

La veille, soit le jeudi 12 avril, une délégation compo- sée du Ministre de la Commu- nication et des Médias Lam-

bert Mende Omalanga, un no- table du coin, de la Haute di- rection de la Snel, du Dg de Solar Park et du Directeur Général du Groupe financier sud-coréen Tta-Bab, monsieur S.T. Woo, s’était rendu sur les lieux au Sankuru, pour visiter les sites proposés par les ex- perts de la Snel pour l’érection des futures centrales solaires.

L’accord signé entre la Snel et

Solar Park, vise à construire dans sa phase-pilote, trois centrales solaires dans les vil- les de Lodja, de Lomela et de Lusambo, d’une puissance to- tale de 20 MW. Une première pour la province du Sankuru, qui n’a jamais connu le moin- dre projet d’électrification de- puis l’indépendance du pays.

Pour m ieux se rendre compte de l’importance du pro- jet en cours, il faut se rappeler des villes moyennes comme la ville de Bandundu consomme seulement 5 MW, tout comme

Grâce à des partenaires sud-coréens

La SNEL amène l’électricité dans le Sankuru

Le DG de la SNEL, M. Eric Mbala Musanda la ville de Likasi. Selon le Di-

recteur Général Eric Mbala, le projet d’électrification du Sankuru, ne sera qu’un projet pilote, parce qu’il va ouvrir de nouvelles perspectives dans le programme d’électrification de masse dans les zones ru- rales et semi-rurales de la Rdc, grâce au nouveau partenariat Snel-Solar Park. Ce projet re- présente également, toujours selon le DG Eric Mbala, un véritable défi logistique, du fait que dans sa phase d’exécu- tion, il faudra acheminer sur le terrain au Sankuru, environ 200 containers de 20 pieds par voies fluviale et terrestre dans

une région d’accès difficile.

De son côté, Monsieur S.T.

Woo a indiqué que son entre- prise est l’un des leaders mon- diaux dans l’installation et l’ex- ploitation des centrales solai- res, et travaille avec d’autres leaders du secteur comme l’américain Boomberg un autre géant de l’énergie solaire. Son Le président du Conseil d’Administration de la Snel,

M. Makombo Monga

objectif en Rdc, a-t-il dit, est d’amener la Snel de l’avant dans le secteur de l’énergie solaire avec l’installation des centrales photovoltaïques à travers toute l’étendue du ter- ritoire national, ajoutant que les réseaux de distribution électrique qui seront installées à Lodja, à Lusambo et à Lomela, sont d’une technolo- gie nouvelle telle que les fils électriques alimentant les fu- turs abonnés Snel, seront à même d’acheminer la con- nexion internet wifi, ou à l’oc- casion, le signal télé.

Selon Prince Lossala Vefay, président-Administra- teur de Positive Action for Africa Development (PAAD), qui a facilité le partenariat en- tre la Snel et Solar Park, la Snel pourra tirer un grand profit dans l’exploitation des centra- les photovoltaïques du fait de la situation géographique de la Rdc en pleine zone tropicale et à l’expertise avérée de son nouveau partenaire sud-co- réen. A titre d’illustration, il a

indiqué que dans la ville de Kinshasa par exemple, le ré- seau de distribution de la Snel utilise enc ore des cabines électriques qui datent des an- nées soixante et qui ne sont plus adaptées aux besoins d’une métropole de 10 millions d’habitants, alors que les cen- trales solaires offrent la possi- bilité de pouvoir être installées partout dans le pays, dans de délais courts, et au moindre coût.

S’agissant des délais d’exé- cution des travaux, le DG Eric Mbala a précisé qu’une fois la totalité du matériel acheminé sur les sites retenus, il suffira de deux mois seulement au projet pour produire de l’élec- tricité, ajoutant que pour les habitants de ce coin du pays, le Président de la République Joseph Kabila et le Gouverne- ment, par le biais de la Snel, s’apprêtent à offrir à la popu- lation du Sankuru, un joli ca- deau de noël.

LOLO LUASU B.

Vue d’un parc solaire en construction

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DOCUMENT LA CITE AFRICAINE

La réunion du Bureau Politique de ce lundi 10 avril 2017, présidée par le Secrétaire Général de la Ma- jorité Présidentielle, a eu pour ob- jet l’évaluation de la situation politi- que à la suite de la nomination d’un nouveau Premier Ministre par le Président de la République.

Conformément à ses préroga- tives constitutionnelles, prenant compte des dispositions de l’Ac- cord du 31 décembre 2016 au Cen- tre Interdiocésain, par respect de la promesse faite solennellement, lors de son adresse sur l’état de la Nation, au Palais du Peuple, de- vant les deux Chambres du Parle- ment réunies en Congrès, Son Ex- cellence Joseph KABILA KABANGE.

Président de la République et Chef de l’Etat, a nommé ce 06 avril 2017.

Le Premier Ministre chargé de con- duire le pays aux élections, en la personne de Monsieur Bruno TSHIBALA. Figure historique de l’Opposition politique congolaise et le bien nommé Porte-parole du Rassemblement.

Le Bureau Politique souligne que la tâche essentielle de ce nou- veau Gouvernement consiste à assurer une organisation transpa- rente et crédible des élections se- lon les dispositions de l’Accord du 31 décembre 2016, comme le re- connaît, ajuste titre, la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Le nouveau Gouvernement, constate le Bureau politique, aura ainsi pour devoir de garantir et de consolider les conditions sécuritaires et sociales de nos po- pulations, pour écarter raisonna- blement tout risque de perturbation sociale susceptible de gêner l’ex- pression authentique de la volonté du Peuple congolais, au moment du choix de ses dirigeants.

Le Bureau politique note qu’au moment où toute l’attention des populations congolaises tourne autour de la désignation du Pre- mier Ministre issu du Rassemble- ment et sur la capacité contributive de son Gouvernement à réaliser les 2 objectifs majeurs assignés à tout

Gouvernement de la République dans les circonstances actuelles aussi bien par l’Accord du 18 octo- bre 2016 que par celui du 31 dé- cembre 2016. L’UDPS et le G7 ten- tent vainement de saboter la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre et la bonne fin des tracta- tions entreprises par le Chef de l’Etat pour la signature de l’Arran- gement Particulier, dans une ten- tative désespérée, en s’adressant directement au Secrétaire Général des Nations Unies.

A ce propos, le Bureau Politique rappelle qu’en tant qu’Etat mem- bre des Nations Unies, la Républi- que Démocratique du Congo bé- néficie de plein droit de toutes les dispositions pertinentes de sa Charte constitutive, notamment cel- les relatives à la souveraineté des autorités nationales sur la gestion du pays.

Sans faire attention à leur atti- tude haineuse et dédaigneuse vis- à-vis du Président de la Républi- que qu’ils désignent par un mépri- sant « Monsieur Kabila « et « sa famille politique «, le Bureau Politi- que de la Majorité Présidentielle estime de son devoir d’attirer la meilleure attention de Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies sur un gros et grossier men- songe que tentent de diffuser l’UDPS et le G7 dans l’opinion in- ternationale, pour surprendre sa bonne foi, en tentant par ailleurs de lui donner la fausse impression que le Rassemblement a un lea- dership incontesté.

Le Bureau Politique estime qu’en dehors de la Constitution actuellement en vigueur en Répu- blique Démocratique du Congo, aucun individu ou groupe d’indivi- dus ne peut s’arroger la prétention, sur la base de l’Accord du 18 octo- bre 2016 ou de celui du 31 décem- bre 2016, d’avoir octroyé la légiti- mité aux élus dûment mandatés par le peuple congolais, valable- ment installés dans les institutions de la République à la suite d’élec- tions régulières.

Le Bureau politique note

qu’étant incapables d’assumer leurs responsabilités républicai- nes pour sauver le processus élec- toral de l’incertitude politique, ces compatriotes radicalisés et sans compassion pour la situation de nos populations, voudraient mali- cieusement se mettre sous la tu- telle du Secrétaire Général pour espérer brouiller les relations de partenariat avec les Nations Unies et contrecarrer avec une certaine efficacité la dynamique nationale en faveur de la normalisation du processus démocratique dans no- tre Pays afin d’instituer à la place un régime d’exception dont ils pren- draient la direction.

Cette attitude autistique qu’ils affichent depuis le décès de Mon- sieur Etienne TSHISEKED1 WA MULUMBA procède de leur trouble profond et dénote de leur incapa- cité à exercer un leadership réel sur le Rassemblement dans la con- duite des négociations de la CENCO. Ce trouble profond touche la personnalité même du Rassem- blement à la suite de l’ego surdimensionné de ses leaders, caractérisés par l’ignorance mani- feste de ce qu’ils sont encore réel- lement, de ce qu’ils représentent dans et pour la communauté na- tionale et de leur capacité sur le plan politique à modifier l’équilibre des rapports de force.

Aujourd’hui, relève le Bureau politique, ce trouble de la person- nalité les pousse- à prendre, comme nous en sommes témoins depuis le dépôt du rapport des Evê- ques de la CENCO, des décisions déroutantes pour leurs militants à ce jour irrémédiablement divisés, et dévastatrices pour la démocra- tie dans notre pays.

Compte tenu des exigences et des contraintes de la finalisation du processus électoral, le Bureau po- litique dénonce la volonté de la branche radicalisée du Rassem- blement de bloquer la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 dans le dessein d’éloigner les perspectives électorales, sans considération des besoins et des

aspirations des populations con- golaises.

En tout état de cause, le Bureau politique lance un appel pathétique aux forces vives et sociales à ne pas s’associer aux actions politi- ques de masse telles que program- mées par ces éléments radicalisés et désespérés du Rassemble- ment.

Bien au contraire, elles sont appelées à soutenir la nomination du 1er Ministre comme une avan- cée significative dans l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre et comme l’expression sans amba- ges de la détermination du Prési- dent KAB1LA de mener, sans ater- moiement, le pays aux élections transparentes et crédibles. Le Bu- reau politique regrette que des pra- tiques démocratiques reconnues par la Constitution comme les ma- nifestations politiques de masse soient devenues des pratiques fé- tichistes pour le leadership du Ras- semblement qui a besoin du sang des paisibles citoyens pour s’affir- mer comme tel.

Pour le Bureau politique de la Majorité Présidentielle, il est temps que la violence de la rue cède défi- nitivement la place à un dialogue constructif entre les acteurs politi- ques. Agir autrement serait une ten- tative d’éloigner les perspectives électorales et d’empêcher le Pré- sident de la République de mettre en œuvre l’Accord du 31 décembre 2016.

Dans ce contexte, la déclaration de la Délégation locale de l’Union Européenne, en violation de toutes les conventions diplomatiques en la matière, introduit une fausse note en mettant en cause indûment les prérogatives constitutionnelles et la bonne toi du Président KABILA.

La Déclaration sur le prétendu manque de consensus dans la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016, évoqué par ce Communiqué de la Délégation lo- cale de l’Union Européenne est contreproductive et constitue une incitation à la radicalisation des extrémistes du Rassemblement.

Telle n’est pas la contribution que le Bureau politique est en droit d’attendre des partenaires interna- tionaux de la République Démocra- tique du Congo au regard du prin- cipe universellement reconnu du droit des Etats à l’autodétermina- tion, lequel place la question élec- torale comme un droit interne rele- vant de la souveraineté de chaque Etat.

En d’autres termes, aucun Etat ou un groupe d’Etats ne peut s’im- miscer dans l’organisation des activités politiques internes sans contrevenir à ce principe pertinent des relations internationales.

En tout état de cause, le Bureau politique invite instamment le Gou- vernement de la République, par le biais du Ministre des Affaires étrangères, à rappeler à l’ordre le Représentant de la Délégation lo- cale de l’Union Européenne et à dénoncer immédiatement toutes les entorses à la Convention de Vienne, par les voies les plus ap- propriées et les plus diligentes.

Au nom du peuple congolais, qui aspire à la paix par la normali- sation du processus électoral, pour parachever l’effort du pays pour l’émergence économique, le Bu- reau politique de la Majorité Prési- dentielle exhorte les membres du G7 et de l’UDPS à revenir à la rai- son pour le plus grand bien de la population congolaise.

A ce propos, le Bureau politique dénonce vigoureusement l’appel d’un homme politique congolais lancé depuis le territoire d’un pays africain ami et frère demandant aux militaires des forces années de la République de ne pas respecter les consignes et de se rebeller contre l’autorité établie. Il s’agit là d’une infraction d’une gravité extrême au regard du code pénal congolais.

Aussi le Bureau politique appelle- t-il les autorités judiciaires compé- tentes à réprimer avec toute la ri- gueur de la loi le comportement de ce citoyen incivique.

Le Bureau politique saisit cette occasion pour renouveler et procla- mer sa foi en la capacité du Prési- dent Joseph KABILA KABANGE à dénouer de façon définitive la phase actuelle de la situation politique, en sa qualité de garant de la Nation.

D’ailleurs, des résultats pro- bants sont déjà perceptibles face aux voies sans perspectives. Face aux voies sans issue où tentent de nous entraîner le G7 et l’UDPS, le Bureau politique reste convaincu que la conscience nationale du peuple congolais mûrie à l’épreuve des circonstances semblables, et le patriotisme de ceux qui partagent la passion du Congo avec le Prési- dent Joseph KK. feront barrage à cette dérive démocratique si préju- diciable à notre démocratie, à no- tre peuple et à la République Dé- mocratique du Congo.

En toute dernière instance, le Bureau politique de la Majorité Pré- sidentielle tient à féliciter Monsieur Bruno TSHIBALA pour sa nomina- tion en qualité de Premier Ministre et lui promet toute sa collaboration dans la réussite de sa noble et patriotique mission.

Ambassadeur André Alain ATUNDU LIONGO  Porte-parole de la Majorité

Présidentielle

Point de presse du bureau politique de la Majorité présidentielle

Communiqué

Dans le cadre de l’éveil des esprits et des consciences, le BAC ( Bureau d’Action et d’Eveil Culturels à l’éduca- tion) et le Conseil National de la Culture ( C.N.C) membres de l’Alliance de Leaders de la Société Civile pour des Ac- tions Concertées, exhortent le Premier Ministre entrant , Son Excellence Monsieur Bruno TSHIBALA NZENZHE à éviter de réduire la Société Civile dans son ensemble au petit groupe d’une dizaine de personnes signataires de l’Accord du 18 Octobre 2016.

Ce petit groupe ambitieux et égocentrique depuis les as- sises du dialogue tenu à la Cité de l’Union Africaine, conti- nue à induire les autorités en

erreur en se faisant recevoir plus de quatre fois en catimini au nom d’une soixantaine de délégués et signataires de l’Ac- cord du 18 Octobre 2016 et à l’insu de tous.

A l’issue de la dernière audience accordée à ce groupe le mardi 11 avril dernier, par S.E.M le Premier Ministre Bruno TSHIBALA NZENZHE, ce groupe a élaboré nuitamment une liste de ses membres can- didats au gouvernement et l’a déposée le mercredi 12 novem- bre très tôt matin.

La Société Civile étant plu- rielle, le BAC et le CNC con- seillent au Premier Ministre de prendre en compte les différen- tes listes de tous les candi- dats désireux de travailler avec lui, quitte à les sélectionner suivant le profil exigé, avec l’ap- préciation de la « CIME »

(Commission d’Intégrité et de Médiation Electorale) qui regroupe toutes les confessions religieuses.

Le BAC et le CNC saisis- sent cette opportunité pour informer toute l’opinion et les autorités tant nationales qu’inter- nationales que parmi les signa- taires de l’Accord du 18 Oc- tobre 2016 il y en a qui n’étaient pas délégués au dia- logue . Mais ces derniers et même les non signataires ont le droit de jouir de toutes les prérogatives réservées à la Société Civile sans distinction d’opinion politique et religieuse.

Pour terminer, le BAC et le CNC exhortent aussi la CIME à bien vouloir se saisir de ce dossier et à organiser des con- certations entre les leaders de la Société Civile ayant pignon sur rue et qui sont favorables

au gouvernement Bruno TSHIBALA NZENZHE dont la tâche principale est l’organi- sation des élections libres, crédibles transparentes, dé- mocratiques et surtout apai- sées.

Faut-il souligner que pour faire face au front politique et social, le gouvernement Bruno TSHIBALA a besoin de toutes les forces politiques et so- ciales de bonne foi. Il lui revient de ne pas leur fermer la porte.

Joyeuses Pâques à tous.

Fait à Kinshasa, le 15 Avril 2017

Jean-Marie NTANTU-MEY Doyen de la Société Civile Promoteur du BAC, du CNC et de l’Alliance de Leaders

de la Société Civile

Le BAC et le CNC mettent le PM Tshibala en garde

contre un petit groupe d’ambitieux œuvrant pour

leurs intérêts égoïstes au nom de la Société civile

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LA CITE AFRICAINE NATION

Dans une déclaration lue ce vendredi 14 avril à Kinshasa par la Députée Nationale Henriette WAMU, la Coalition des Alliés d’Étienne TSHISEKEDI (CAT), a affirmé devant la presse, avoir pris acte de l’auto exclusion de Jean- Pierre LISANGA BONGANGA de la CAT et du Rassemblement.

La Coalition des Partis Alliés au Feu Président Étienne TSHISEKEDI denoncent avec poigne dit-elle, les déclarations de Monsieur Jean-Pierre LISANGA BONGANGA faisant croire qu’il existerait au sein du Rassemblement deux courants à savoir: les Katumbistes et les Tshisekedistes. « Nous prenons acte du nouveau choix politique fait par Monsieur Jean-Pierre LISANGA BONGANGA, consa- crant de ce fait son auto exclu- sion de la CAT et donc du Ras- semblement.

À cet effet, il ne peut plus en- gager et parler au nom de la Coa- lition des Partis Alliés à feu Étienne TSHISEKEDI. Désor- mais, ses prises de position n’en- gagent que lui-même », a déclaré Henriette WAMU.

Cependant, les Alliés d’Étienne TSHISEKEDI qui con- sidèrent l’Accord de la Saint -

Sylvestre comme l’unique solu- tion de la légitimité, en ce jour, de toutes les institutions de la République, rejettent la nomina- tion de Bruno TSHIBALA au poste de Premier Ministre, la qualifiant de non conforme aux prescrits de l’Accord du 31 décembre.

Lisanga désigné chef de file du courant Tshisekediste au sein du Rassemblement

La Coalition des Alliés du pré- sident Étienne TSHISEKEDI a désigné samedi 17 avril l’oppo- sant Jean-Pierre LISANGA BONGANGA chef de file du cou- rant « tshisekediste » au sein du Rassemblement.

Une manière, selon les mem- bres de ce courant, de réitérer le soutien à leur leader et répondre ainsi à ceux qui veulent tuer les idées du défunt président de l’UDPS.

Déjà, ils annoncent la tenue de leur conclave demain mardi 18 avril, à Kinshasa pour fixer l’opi-

nion sur les questions de l’heure.

Par contre, les Alliés ont été étonnés de la déclaration faite par un de ses membres en l’oc- currence Henriette Wamu faisant état de l’exclusion de son coor- donnateur. Le rapporteur de la Coalition, Jean Didier DIBALA DIDIKANDA, a qualifié cette dé- marche de « pétard mouillé et

d’un coup de pied dans l’eau ».

A ce sujet, la Direction de la plateforme rappelle qu’aucun membre pris individuellement, ne peut s’arroger le pouvoir, ni le droit d’exclure un autre.

« Au sein de la CAT, les déci- sions sont toujours prises collégialement par tous les pré-

sidents des partis politiques et les personnalités qui composent celles-ci », explique Jean Didier DIBALA DIDIKANDA, le rappor- teur de la Coalition.

A en croire certains cadres de la plateforme, une main noire ten- terait de dédoubler la plateforme.

A haute voix, les chefs des partis membres de la CAT dénoncent

cette tentative maladroite de dé- doubler la plateforme. Ils rappel- lent au même moment que la pra- tique de dédoublement des par- tis politiques reprochée aux autres et interdite dans l’Accord du 31- décembre 2016, ne doit pas élire domicile au Rassemblement.

Pour Lisanga Bonganga, le secrétaire général de l’UDPS n’a pas le droit de s’ingérer dans les affaires internes de sa plateforme.

Ainsi, les Alliés d’Étienne Tshisekedi réitèrent leur détermi- nation à perpétuer la vision du président Étienne TSHISEKEDI par la création du courant Tshisekediste en vue de faire con- trepoids d’une certaine tendance hégémoniste des Katumbistes au sein du Rassemblement. Des voix s’élèvent au CAT-accusant, Lisanga Bonganga de soutenir le dissident Premier ministre, Bruno Tshibala. Certaines sources avan- cent que Lisanga aurait discrète- ment rencontré le Tshibala. Que toutes les turpitudes de Lisanga ne sont que prétextes pour parti- ciper au prochain gouvernement.

Par ailleurs, Henriette Wamu a démenti depuis Brazzaville, ou elle séjourne d’avoir demandé pardon à Lisanga Bonganga.

Ya MAKIESE Les violons ne s’accordent plus entre Lisanga Bonganga et Henriette Wamu

Coalition des Alliés d’Étienne Tshisekedi

Lisanga Bonganga et Henriette Wamu à couteaux tirés

C’était prévisible que le Prési- dent national de la SCODE, Jean Claude Muyambo, encourait une peine de 5 ans. Quelques jours avant sa condamnation, des medias alertés sur cette condam- nation dont les avocats de l’an- cien ministre des affaires étran- gères n’ont cessé de décrier.

Pour le conseil de Muyambo, conduit par maitre Georges Kapiamba et Thierry Mutemba, au Palais de Justice, Roger Songambele et Masudi Mpiye, respectivement président du Tri- bunal de grande instance-Gombe et de la Cour d’Appel de Gombe ont exercé de la pression sur les juges ayant siégés dans l’affaire de Muyambo pour que ces der- niers condamnent Muyambo à une lourde peine de 5 ans. C’est qui fut fait, le mercredi 12 avril.

Muyambo a été condamné à 5 ans de servitude pénale. D’après Georges Kapiamba et Thierry Muteba, cela ne pas une surprise pour eux. Car, cette condamna- tion qu’ils qualifient de politique spéculé dans les officines de la justice. La SCODE, le parti de Muyambo via son secrétaire gé- néral, Pappy Boyimbo est mon-

tée au créneau pour dénoncer la condamnation injuste de Muyambo. Selon Boyimbo Muyambo leur président est vic-

time d’une machination politique visant à l’écarter de la scène po- litique à la suite de ses convic- tions politique. Née, selon Boyimbo de la ferme volonté de Muyambo du respect de la cons- titution. Et de poursuivre : Depuis que notre Président Jean- Claude Muyambo a quitté la majorité, il est victime de cette imaginaire affaire montée de toute pièce par Stoupis et le pouvoir pour tenir son image. Mais qu’à cela ne

tienne, notre Président et la SCODE sont déterminés à faire triompher la vérité dans cette af- faire de la honte, qui n’honore

nullement la justice de notre pays.

Boyimbo a dénoncé la con- damnation de son président Muyambo devant des cadres et militants de la SCODE, réunis au siège de ce parti pro-opposition situé sur l’avenue Kasa-Vubu. De conclure que Muyambo a été con- damné à 5 ans de prison ferme pour mieux négocier avec le ré- gime en place.

Ya MAKIESE Le président de la SCODE, JC Muyambo (Archives)

Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, estime que la RDC vit un temps de confusion, d’obs- curité, de désespoir. Mais, pour- suit-il, au plus profond de la nuit, l’aurore pointe déjà à l’horizon.

« Peuple congolais, nous nous sentons comme si nous étions un grain jeté en terre. Nous sommes ignorés, bafoués, piéti- nés. Nous vivons dans le pays un temps de confusion, d’obscurité, de désespoir. Mais nous savons qu’au plus profond de la nuit, l’aurore pointe déjà à l’horizon.

Nous ne pouvons pas nous lais- ser envahir par le fatalisme», af- firme le cardinal Laurent Monsengwo, dans son message de Pâques, lu dans toutes les paroisses de son archidiocèse à l’occasion de la fête pascale, sa- medi 15 et dimanche 16 avril.

Le cardinal Monsengwo sou- haite que la résurrection de Jé- sus soit l’Esperance pour un monde nouveau. Mais il estime que le pays doit ressusciter avec le christ.

« Nous avons l’assurance que le Christ ressuscité nous appelle à ressusciter avec lui. Le pays

aussi doit ressusciter, c’est-à-dire quitter le vieil homme et revêtir l’homme nouveau. Le Christ est avec nous avec son pouvoir, son pouvoir d’amour. Il subit avec nous les situations d’injustice, de confusion, d’incertitude, non pas pour y rester, mais pour nous en libérer. C’est lui le maître de no- tre histoire. Cette histoire nous la façonnons avec lui pour créer une société de vie meilleure, une so- ciété de vie digne de notre foi de ressuscité», poursuit le cardinal Laurent Mosengwo dans son ho- mélie, avant d’appeler les chré- tiens à abandonner l’hypocrisie et l’injustice.

« En même temps, éveillons une nouvelle solidarité entre nous, soutenons-nous dans notre mar- che. Luttons pour une nouvelle société avec les armes de la vé- rité, de la justice, sans mensonge ni hypocrisie. Vivons en enfants de lumière. Donnons-nous la main pour que notre espérance soit une étoile qui nous guide vers le chemin du Ciel», recommande l’archevêque métropolitain de Kinshasa.

CITAF

La SCODE fustige la condamnation

arbitraire de Muyambo

Cardinal Monsengwo :

«Nous sommes jetés en terre, nous sommes ignorés,

bafoués, piétinés… »

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