• No results found

Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu"

Copied!
16
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

Bas-Congo

Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu Jacques Mbadu

contraint de contraint de contraint de contraint de contraint de remanier son remanier son remanier son remanier son remanier son g

g g g

gouv ouv ouv ouv ouver er er er ernement nement nement nement nement Ukraine : Obama Ukraine : Obama Ukraine : Obama Ukraine : Obama Ukraine : Obama promet le soutien promet le soutien promet le soutien promet le soutien promet le soutien des États-Unis à des États-Unis à des États-Unis à des États-Unis à des États-Unis à

P P P P

Por or or oroc or oc oc oc ochenk henk henk henk henko o o o o

MALI : MALI : MALI : MALI :

MALI : si la F si la F si la F si la Frrrrrance n'a si la F ance n'a ance n'a ance n'a ance n'av v v vait pas tor v ait pas tor ait pas tor ait pas tor ait pas torpillé le pillé le pillé le pillé le pillé le pr

pr pr

pr projet de fédér ojet de fédér ojet de fédér ojet de fédér ojet de fédéra a a ation du Mali, a tion du Mali, tion du Mali, tion du Mali, tion du Mali, l'intég l'intég l'intég l'intégrrrrra l'intég a a ation a tion tion tion tion des peuples aujour

des peuples aujour des peuples aujour

des peuples aujour des peuples aujourd'hui en guer d'hui en guer d'hui en guer d'hui en guer d'hui en guerrrrrre n'aur e n'aur e n'aur e n'aurait- e n'aur ait- ait- ait- ait- elle pas été mieux assurée ?

elle pas été mieux assurée ? elle pas été mieux assurée ? elle pas été mieux assurée ? elle pas été mieux assurée ?

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°060, 10 Juin

Kikwit : des Kikwit : des Kikwit : des Kikwit : des Kikwit : des ég

ég ég ég

églises de rév lises de rév lises de rév lises de rév lises de réveil en eil en eil en eil en eil en perdition

perdition perdition perdition perdition

P.7

○ ○ ○ ○

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

L L L

L L’école fr ’école fr ’école fr ’école fr ’école française ançaise ançaise ançaise ançaise de Kinshasa fête de Kinshasa fête de Kinshasa fête de Kinshasa fête de Kinshasa fête la fin de l’année la fin de l’année la fin de l’année la fin de l’année la fin de l’année scolaire 2013-2014 scolaire 2013-2014 scolaire 2013-2014 scolaire 2013-2014 scolaire 2013-2014

à la Halle de la à la Halle de la à la Halle de la à la Halle de la à la Halle de la

Gombe Gombe Gombe Gombe Gombe

P.14 PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE

l’identité de soi, le l’identité de soi, le l’identité de soi, le l’identité de soi, le l’identité de soi, le nom propre et les nom propre et les nom propre et les nom propre et les nom propre et les

ter ter ter

ter territorialités ritorialités ritorialités ritorialités ritorialités

Mission accomplie Mission accomplie Mission accomplie Mission accomplie Mission accomplie

pour pour pour pour

pour A.S A.S A.S A.S A.S... V V V V V.Club .Club .Club .Club .Club

○ ○ ○ ○

○ ○ ○ ○

P. 16

CENI

P.12

○ ○ ○ ○

P.5

○ ○ ○ ○

P.15

P.2

Br Br Br

Br Brazza azza azza azzaville- azza ville- ville- ville- ville- Kinshasa : Kinshasa : Kinshasa : Kinshasa : Kinshasa : un accor

un accor un accor

un accor un accord à d à d à d à d à la sauv

la sauv la sauv

la sauv la sauvette ette ette ette ette

P.3

P.3

Vladimir Poutine Vladimir Poutine Vladimir Poutine Vladimir Poutine Vladimir Poutine donne sa version donne sa version donne sa version donne sa version donne sa version des faits dans le des faits dans le des faits dans le des faits dans le des faits dans le

différend qui différend qui différend qui différend qui différend qui oppose la Russie à oppose la Russie à oppose la Russie à oppose la Russie à oppose la Russie à

l’Ukraine l’Ukraine l’Ukraine l’Ukraine l’Ukraine

○ ○ ○ ○

P.4

Agnès Mwad recrute de jeunes cadres et réhabilite

le patrimoine immobilier de

l’INSS

(2)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 A TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 A A A AU 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014

MALI : MALI : MALI : MALI :

MALI : si la F si la F si la F si la F si la Frrrrrance n'a ance n'a ance n'a ance n'a ance n'av v v v vait pas tor ait pas tor ait pas tor ait pas torpillé le pr ait pas tor pillé le pr pillé le pr pillé le projet de fédér pillé le pr ojet de fédér ojet de fédér ojet de fédér ojet de fédéra a a a ation tion tion tion tion du Mali,

du Mali, du Mali,

du Mali, du Mali, l'intég l'intég l'intég l'intégrrrrra l'intég a a a ation des peuples aujour tion des peuples aujour tion des peuples aujour tion des peuples aujour tion des peuples aujourd'hui en guer d'hui en guer d'hui en guer d'hui en guer d'hui en guerrrrrre e e e e n'aurait-elle pas été mieux assurée ?

n'aurait-elle pas été mieux assurée ? n'aurait-elle pas été mieux assurée ? n'aurait-elle pas été mieux assurée ? n'aurait-elle pas été mieux assurée ?

Par Antoine Nguidjol

2 LE BILLET DE LA SEMAINE

des panafricains, était mort née ; malgré l’acceptation du bout des lèvres du général Charles De Gaulle qui reçut Modibo Keita le 15 mai 1959, ou l’ouverture des négociations de Matignon sur l’indépendance de la fédération du Mali, le 18 janvier 1960.

Au-delà des rivalités de leadership opposant les différents protagonistes africains de l’heure (Senghor, Modibo Keita, Mamadou Dia), la France ne voulait manifestement pas d’une grande union qui lui aurait donné bien du mal à imposer ses « accords » de coopération. Déjà Houphouët Boigny, ministre de la quatrième république française, avait fait entendre sa petite musique discordante au sein du RDA. Il voulait l’indépendance de la Côte- d’Ivoire, n’hésitant pas à embarquer au passage la main-d’œuvre servile d’un pays voisin, la Haute-Volta.

Il ne se figurait pas poser ainsi les jalons de la future grande crise ivoirienne construite autour du concept fumeux d’

« ivoirité ». Les populations s’en seraient bien passées si, en lieu et place d’Etats rivaux dont l’un avait déjà la réputation d’être composé de sous-prolétaires, les pères de l’indépendance avaient construit une grande fédération, ancêtre de la CEDEAO. Car, finalement, les Africains en sont venus, trop tard peut- être, à percevoir la nécessité de l’inclusion.

Mais les chantres de la division sont aussi ceux qui, comme le poète-président Senghor, ont vanté la vertu inclusive de la langue française et de la nation française, au détriment de l’unité africaine. On ne peut pas dire qu’il ait beaucoup aidé au renforcement de la fédération du Mali. Il l’a même poussé à l’agonie, avant de l’achever définitivement une certaine nuit « des longs couteaux ». Le pire, dans cette affaire, c’est que des hommes ont souffert dans

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo- Editeur directeur général Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

B. KANDA MUJANGI Tél.: 0813779660

REDACTION : AARON MAYELE

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOELLE MWABILA

JOSEPH LOUNDA JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Photos Reporter ROLIX MILANDU

MARKETING LOGISTIQUE ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE

POINTS DE VENTE DU TÉLÉGRAMME DU

CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

K

idal. Le regain de tension dans le nord du Mali ces dernières semaines, moins de deux ans seulement après la victoire supposée des troupes françaises et de ses alliés africains sur un ennemi aussi imprécis qu’un passe- muraille, nous donne l’occasion d’explorer un pan de l’expérience politique

prématurément close par l’irruption d’une armée de gueux

puissamment soutenue par la France ; la même qui, aujourd’hui, combat les djihadistes, forme l’embryon de la future armée malienne, tout en fermant les yeux sur la montée en puissance militaire des « hommes bleus », qui n’ont de sympathique que le mythe forgé par les ethnologues français, et dont la violence

endémique est bien plus qu’une réaction de gens attachés à la liberté.

Pour satisfaire leur goût du lucre et la volonté de puissance des clans souvent rivaux, ces derniers se sont abondamment servis sur les stocks militaires de feu Kadhafi, ami d’une certaine France devenu son pire ennemi, le temps du « printemps arabe ». Un jeu trouble, hypocrite, qui, depuis l’indépendance, a laissé le Mali sans moyen de conduire une politique autonome et ambitieuse avec ses voisins, dans le cadre d’une fédération qui aurait pu peser démographiquement, politiquement et économiquement sur toute l’Afrique de l’ouest, et qui aurait été à même de régler ses problèmes de sécurité sans l’aide de personne.

Son orientation socialiste l’a rendue suspecte aux yeux de la France.

On peut aujourd’hui se demander, à juste titre, au moment où la guerre pointe à nouveau son nez dans le nord du Mali, à Kidal plus exactement, lieu de détention de Modibo Keita jusqu’à sa mort : qui a mis le feu au Mali ? Qui n’a pas permis au Soudan français, au Sénégal et l’ancienne Haute-Volta (aujourd’hui toujours aussi pauvre), d’unir leur destin dans le cadre de la grande fédération du Mali ?

Imaginons un instant la force de frappe qu’aurait constitué les armées sénégalaise, malienne et voltaïque (Burkina-Faso). Elle aurait sans aucun doute été aussi puissante que les armées algérienne, angolaise et nigériane.

MODIBO KEÏTA et la fin prématurée de l ’ e x p é r i e n c e panafricaniste au Soudan français

Du 25 au 30 septembre 1957, se tenait à Bamako le Congrès du R a s s e m b l e m e n t démocratique africain, alliance majoritaire en Afrique de l’ouest, au sein de laquelle militèrent les ténors de la politique ouest- africaine : de futurs Chefs d’Etat comme Houphouët Boigny, Léopold Sédar Senghor, Mobibo Keita, et de futurs grands opposants comme Mamadou Dia (au Sénégal). La question débattue était la suivante, si l’on en croit l’historien Mody Cissoko : « après la loi- cadre [de Gaston Defferre], les territoires allaient-ils se regrouper dans un cadre commun qui était l’AOF ou l’AEF ou s’ils resteraient isolés et liés chacun à la France, comme le prévoyait la loi Defferre ? »

L’indépendance étant devenue une issue inéluctable, France prévoyait des accords avec chacun des pays accédant à l’indépendance, selon l’adage bien connu « diviser pour mieux régner ». La fédération du Mali, œuvre

leur chair, jusqu’à la mort.

Modibo Keita, l’homme qui menaçait de s’imposer au tandem Senghor-Dia pour le contrôle de la fédération du Mali, n’a pas eu le temps de construire un grand Etat fédéral en Afrique de l’ouest.

Senghor et Mamadou Dia lui barrèrent le chemin de la consécration en faisant enfermer le colonel Soumaré sur qui reposait la sécurité des Soudanais.

L’élection n’eut pas lieu.

Chacun des pays composant la fédération reprit ses billes. La désunion avait gagné.

Le putsch

«Monsieur le président, voulez-vous vous mettre à la disposition de l’armée ?»

c’était le 19 novembre 1968.

L’homme qui bégaye cette phrase est le lieutenant Tiecoro Bagayoko. Il s’adresse au président Modibo Keita, qui, de retour d’une visite dans la ville de Koulikoro, est bloqué par un barrage à une quinzaine de kilomètres de la capitale, Bamako. Il est 11h35.

Modibo Keita monte dans un blindé. A Bamako, les militaires, qui ont déjà bouclé toute la ville, lui demandent une dernière fois de renoncer au socialisme et de se séparer de ses principaux collaborateurs.

Réponse de Modibo Keita : «Pas question. Ici au Mali, nous sommes dans un pays de droit et de démocratie. Nous respectons depuis l’indépendance la volonté populaire. C’est le peuple qui a opté pour le socialisme, par le congrès extraordinaire du 22 septembre 1960. Le socialisme n’est donc pas mon choix à moi tout seul.

Demandez au peuple ce qu’il en pense. Quant à mes collaborateurs, jusqu’à nouvel ordre, je leur fais confiance.»

Les heures passent.

Tous les principaux officiers du pays et toutes les garnisons se sont ralliés aux putschistes. Alors, on entend sur les ondes de

Radio-Mali : «Maliens Maliennes. L’heure de la liberté a sonné : le régime dictatorial de Modibo Keïta et de ses valets a chuté. Le comité militaire de libération assume désormais tous les pouvoirs politiques et administratifs et promet des institutions démocratiques qui seront issues d’élections libres».

Modibo est aussitôt transféré dans un camp militaire à Kati, à quelques kilomètres de Bamako, puis très vite à Kidal, dans l’extrême nord-est du Mali.

Ainsi s’achèvent les huit ans du régime du premier président du Mali, Modibo Keïta, mort en détention le 16 mai 1977, officiellement d’un œdème pulmonaire.

Le Comité Transitoire pour le Salut du Peuple (CTSP) instance dirigeante du Mali après la chute du régime de Moussa Traoré en 1991, le réhabilitera et fera du 16 mai une fête nationale. Enfin.

(3)

envoyés spéciaux (ONU, UE, USA,…) souhaitent voir un calendrier électoral global prenant en compte l’ensemble des scrutins électoraux, lesquels doivent être organisés dans le respect de la constitution. Ils tiennent beaucoup à l’élection présidentielle de 2016, la plus importante, soulignent-ils.

Pour le gouvernement de la République, par la voie de son porte parole, la CENI est indépendante et en tant qu’organe chargé d’organiser les élections en RDC, elle n’a pas à recevoir les ordres de qui que soit, encore moins des partenaires extérieur.

POLITIQUE 3

CENI

Controverse autour du calendrier électoral

Par LTC

Br Br Br

Br Brazza azza azza azzaville-Kinshasa : azza ville-Kinshasa : ville-Kinshasa : ville-Kinshasa : un accor ville-Kinshasa : un accor un accor un accord à la sauv un accor d à la sauv d à la sauv d à la sauvette d à la sauv ette ette ette ette

Par B. Kanda Mujangi

L a semaine qui vient de

s’achever a été dominée par une vive polémique autour du calendrier électoral, rendu public le 27mai 2014, par la

commission Electorale Nationale

Indépendante (CENI).

Ce calendrier électoral concerne uniquement les scrutins urbains, municipaux et locaux, pour la période allant de juin à octobre 2015.

Comme on le voit, la CENI n’a pas pris en compte les échéances électorales de 2016,

c’est-à-dire la présidentielle et les législatives. Pour les principaux partis d’opposition et une frange de la Société Civile, le calendrier électoral publié par la CENI est à rejeter pour le simple fait qu’il faut achever le cycle

d’élections déjà commencé, à savoir les provinciales et les sénatoriales pour déboucher sur la désignation de nouveaux Gouverneurs de province.

Logiquement, d’après l’opposition, les élections provinciales devaient

immédiatement suivre la présidentielle et les législatives du 28 novembre. Aussi, propose-t-elle que le calendrier électoral soit consensuel et global, résultent d’une concertation avec la CENI.

De leur coté, les

L es ministres de l’intérieur de deux pays, à la tête de leurs

délégations

respectives, se sont réunis, à Kinshasa, du 02 au 03 juin 2014, pour trouver les voies et moyens

susceptibles de mettre fin à la crise née des expulsions des ressortissants de la République

Démocratique du Congo, RDC, de Brazzaville.

En effet, au cours de leur concertation, les deux délégations ont, entre autres, convenu de rétablir la circulation entre les deux pays, plus particulièrement entre Kinshasa et Brazzaville, leurs capitales respectives. Selon l’accord conclu, la circulation entre les deux Congo, pour leurs ressortissants respectifs, peut se faire sur base

d’une carte d’identité et d’un laisser- passer, pour un simple séjour, tandis que les personnes souhaitant se rendre dans l’un ou l’autre Congo pour rendre dans l’un ou l’autre pour un séjour prolongé, doivent être munies d’un passeport assorti d’un visa du pays d’accueil en cours de validité.

Elles doivent, en outre, produire un contact de travail en bonne et due forme, signé avec un

employeur établi dans le pays d’accueil. Cette condition étonne plus d’un observateur quand on sait que les ressortissants de la RDC se rendent à Brazzaville pour exercer de petits boulots relevant tous de l’informel, donc non réglementés par la signature d’un contrat de travail.

Toujours aux termes de l’accord conclu, les deux parties ont convenu de mettre en place une

commission mixte pour étudier, au cas par cas, enfin d’identifier les victimes des expulsions et d’évaluer l’ampleur des préjudices subis pour estimer la réparation à leur accorder.

La commission mixte aura également à identifier tous les policiers de Brazzaville, auteurs des violations massives des droits de l’homme, des viols, des crimes, contre l’humanité des

assassinats…, qui seront poursuivis par une juridiction compétente et punis selon, chacun, la gravité des charges des retenues. Pour un peu plus de crédibilité, la commission mixte devra comprendre en son sein les membres de la c o m m u n a u t é internationale, notamment ceux de l’organisation de Nations Unies (ONU).

A ce sujet, les

o b s e r v a t e u r s

souhaiteraient privilégier

les experts évoluant dans

la structure de l’ONU

spécialisée dans la

défense de droit de

l’homme. Une note noire :

alors que les

responsables de la police

de Brazzaville ont tous

reconnu les dérapages et

les comportements

inhumains de leurs agents

sur le terrain, le ministre de

l’Intérieur de la République

du Congo a semblé tout

ignorer des actes

barbares perpétrés pour

les policiers congolais

commis aux expulsions

des ressortissants de la

RDC de Brazzaville

(4)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 A TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 A A A AU 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014

de leur vie.

Un an après…

Tout paraît clairement à ce jour, une année après l’installation de l’équipe ministérielle provinciale « Mbadu 1 » que quelques-uns de ministres provinciaux ou commissaires généraux n’ont pas répondu favorablement pour relever le défi de faire du Bas-Congo, une province reluisante, économiquement forte où il fait beau vivre, soutiennent les Matadiens en grande partie.

Cela étant, les ne-kongo trouvent qu’il ne serait pas un péché que le chef de l’Exécutif provincial du Bas-Congo puisse procéder, le plus rapidement possible, au remaniement de son équipe de ministres provinciaux et commissaires généraux. Il est inutile de continuer à garder des bois morts, parce que les

« Bakongo » en ont marre de servir toujours de mains-d’œuvre corvéables à merci au profit des hommes politiques animés d’une très forte propension à la réjouissance immédiate et facile sans se soucier de la base.

Jacques Mbadu a donc du pain sur la planche en ce moment où le train de la révolution de la modernité a, depuis belle lurette, quitté la gare …

Pour vos investissements ou création d’une nouvelle entreprise, nous vous proposons : appartements, villas, immobilier commercial, terrains, usines, … sur

tout le Maroc et plus particulièrement sur Casablanca.

Nous sommes également présents sur la France et sur le sud de l’Espagne (Marbella).

Si nous n’avons pas encore le bien dans notre base de données, nous pouvons vous le trouver rapidement.

Une seule et unique adresse de confiance : http://www.approchezmoi.com

approchezmoi@gmail.com

4 PROVINCE

APPR APPR APPR

APPR APPROCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI

É+212522853826, È+212676479702 V

V V

V VO O O O OTRE P TRE P TRE P TRE P TRE PAR AR AR AR ARTEN TEN TEN TENAIRE IMMOBILIER TEN AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER A A A A AU MAR U MAR U MAR U MAROC ET EN EUR U MAR OC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUROPE OPE OPE OPE OPE

Bas-Congo

J J J

J Jacques Mbadu contr acques Mbadu contr acques Mbadu contr acques Mbadu contraint de r acques Mbadu contr aint de r aint de r aint de r aint de remanier emanier emanier emanier emanier son g

son g son g

son g son gouv ouv ouv ouver ouv er er ernement er nement nement nement nement

F ace aux exigences des Matadiens, le

Gouverneur Jacques Mbadu Nsitu Mavungu était, dès son entrée en fonction en 2013, contraint de se ceindre les reins pour réaliser, ne serait-ce que la moitié, les promesses qu’il avait faites aux populations ne-kongo qui lui ont offert, sur le plateau d’or, ce mandat, via leurs mandataires,

notamment les députés provinciaux qui l’ont élu avec majorité écrasante, au 2

ème

tour.

Jacques Mbadu n’était pas un novice à qui il fallait apprendre les ficelles du métier de gouverneur du Bas-Congo ; une entité provinciale qu’il avait déjà eu à diriger par intérim en 2006.

Certes, à l’issue de son élection- là en 2013, Mbandu, « Jacques Bamoyens », comme on l’appelle affectueusement », reprenait pied dans une juridiction provinciale politico-administrative où il aurait laissé certains dossiers à moitié résolus, mais que ses successeurs auraient malheureusement mis en ruines.

Après la publication, sous l’arrêté provincial n° 090/BIS/

Par Zenga Ntu.

C A B . G O U V / B C / 0 0 1 2 / 2 0 1 3 portant désignation des membres du gouvernement provincial du Bas-Congo, les observateurs politiques avisés à Matadi n’ont pas manqué, au fil des mois, de se rendre compte que bon nombre de collaborateurs (ministres provinciaux et commissaires généraux) auraient affiché clairement leur incapacité de susciter la cohésion provinciale et leur inefficacité d’accompagner le gouverneur dans les différentes actions sur le terrain pour redresser cette contrée qui a beaucoup perdu de sa notoriété tant politique, économique, sociale, culturelles qu’administrative. Faut-il rappeler dès la publication de cette équipe ministérielle provinciale, que les

Matadiens en majorité

semblaient ne pas faire confiance

aux mandataires publics recrutés

en dehors de leur fief, - surtout

venant de Kinshasa -, soit-il

originaire du Bas-Congo. Or,

dans cette équipe de Mbadu, les

Matadiens auraient constaté que

8 sur 10 seraient des éléments

tirés de hautes fonctions de

responsabilité qu’ils occupaient

dans la capitale congolaise. Les

plus courageux, à Matadi,

n’avaient pas eu froid aux yeux

pour manifester leur déception et

clamer l’ingratitude du nouveau

chef de l’Exécutif provincial du

Bas-Congo qui, selon eux, aurait

payé en monnaie de singe

beaucoup de ses proches qui

l’ont efficacement soutenu lors de

la campagne électorale au risque

(5)

POLITIQ 5

POLITIQ POLITIQ

POLITIQ POLITIQUE INTERN UE INTERN UE INTERN UE INTERNA UE INTERN A A A ATION TION TION TION TIONALE ALE ALE ALE ALE

Suite en page 6

Ukr Ukr Ukr

Ukr Ukraine : aine : aine : aine : Obama pr aine : Obama pr Obama pr Obama promet le soutien des Obama pr omet le soutien des omet le soutien des omet le soutien des omet le soutien des Éta

Éta Éta

Éta États-Unis à P ts-Unis à P ts-Unis à P ts-Unis à Por ts-Unis à P or or oroc or oc oc ochenk oc henk henk henko henk o o o o

L

e président américain a rencontré mercredi le chef de l’État ukrainien fraîchement élu, Petro Porochenko, à Varsovie.

L’occasion pour Obama de réaffirmer son soutien militaire à Kiev, alors que les violences se poursuivent dans l’est du pays.

Alors que l’est d’Ukraine ne connaît aucune accalmie, le nouveau président pro-

Par Jacques Bokwango

occidental Petro Porochenko a rencontré, mercredi 4 juin, le président Barack Obama à Varsovie, à l’occasion du 25e anniversaire des premières élections démocratiques en Pologne. Un geste fort des Américains, qui avaient déjà proposé la veille un milliard de dollars à Kiev pour muscler la sécurité en Europe de l’Est.

Nous n’accepterons jamais l’occupation de la Crimée par la Russie, ni les violations de la souveraineté de l’Ukraine», a déclaré le président américain lors de cette

première rencontre avec son homologue ukrainien.

«Après avoir versé autant

de sang et dépensé autant de moyens pour réunir l’Europe, comment pourrions-nous

permettre que les sombres manœuvres datant du XXe siècle renaissent dans ce nouveau siècle», a poursuivi le président américain devant une quarantaine de dirigeants internationaux réunis pour cet anniversaire. «Comme nous l’a rappelé l’agression de la Russie en Ukraine, nos nations libres ne peuvent s’éloigner de notre idéal commun d’une Europe libre et en paix», a-t-il ajouté.

(Lire en complément l’interview complète du président russe ci-dessous)

Vladimir Poutine donne sa version des faits dans le différend qui oppose la Russie à l’Ukraine

(Interview réalisée par nos confrères d’Europe 1 et de TF1)

Question – Bonsoir, M. le président. Merci beaucoup d’accueillir Europe 1 et TF1 dans cette résidence, dans votre résidence de Sotchi pour cet entretien exceptionnel. Jeudi soir, vous serez reçu à l’Élysée par le président François Hollande et le lendemain, le 6 juin, vous participerez aux commémorations du Débarquement. Ce sera la première fois pour vous que vous irez sur les plages de Normandie. Mais c’est aussi la première fois qu’un président russe participera et sera invité à ces cérémonies. Qu’est-ce que cela vous fait en tant que citoyen russe d’être invité à cette c o m m é m o r a t i o n exceptionnelle?

Vladimir Poutine – C’est un événement important pour l’Europe et le monde entier.

Nous allons rendre hommage à ceux qui ont empêché les nazis de réduire l’Europe en esclavage. Je pense que la participation de la Russie à cette commémoration est chargée de symboles. Je veux dire par là que la Russie et les autres pays de la coalition antihitlérienne, y compris la France, étaient alliés dans cette lutte pour la liberté.

La participation de notre pays a été très importante, voire décisive pour vaincre le fascisme.

Mais nous n’oublierons jamais non plus les combattants français de la Résistance, notamment ces soldats français qui sont venus combattre à nos côtés sur le front de l’Est, le front germano- soviétique. Et il me semble que c’est quelque chose qui doit nous rappeler notre passé et, en même temps, nous servir à construire nos relations d’aujourd’hui et de demain.

Question – Justement, vous avez, avec la Russie, votre place sur les plages de la Normandie.

Jusqu’à l’âge de quarante ans, vous viviez en Union soviétique.

Vous avez vu son effondrement.

Et vous participez, vous, activement à la renaissance de la Russie. Qu’est-ce que vous

voulez ? Qu’est-ce que vous cherchez ? Votre stratégie est- elle une stratégie de dialogue ou d’expansionnisme et de conquête ?

Vladimir Poutine – Non, bien sûr. Je suis persuadé que dans le monde contemporain une politique basée sur l’expansionnisme et les conquêtes n’a aucun avenir. Il est évident que la Sussie, dans le monde d’aujourd’hui et de demain, peut être et doit être partenaire de ses alliés historiques dans le sens large du terme. C’est cela que nous voulons et nous allons continuer d’œuvrer en ce sens. C’est la seule manière dont nous pouvons concevoir nos relations avec nos voisins et tous les autres pays.

Question – Mais vous voulez être l’avocat de la nation russe ou le symbole d’un nationalisme russe, d’un empire russe ? On se sait ce que vous avez dit quand l’Union soviétique s’est écroulée : « L’éclatement de l’empire soviétique a été la pire catastrophe géopolitique du XXe siècle. » Cela a été beaucoup interprété. Et vous avez dit : « Celui qui ne regrette pas l’Union soviétique n’a pas de cœur et celui qui veut la reconstituer n’a pas de tête. » Or, vous avez une tête. Qu’est-ce que vous proposez : le nationalisme russe ou un empire russe sur les frontières d’avant ?

Vladimir Poutine – Nous n’envisageons ni de soutenir le nationalisme russe ni de reconstituer un empire. Quand je disais que la disparition de l’URSS était une des plus grandes catastrophes du XXe siècle, je parlais d’une catastrophe humanitaire avant tout. Je voulais dire qu’en URSS existait une population qui – quelle que soit son origine ethnique – vivait dans un pays uni. Par contre, après sa dissolution, 25 millions de Russes se sont soudain retrouvés dans des pays étrangers. Et cela a été une vraie catastrophe humanitaire. Ni politique, ni idéologique, mais un problème d’ordre humanitaire.

Des familles ont été séparées, beaucoup de gens ont perdu leur emploi et se sont retrouvés sans ressource, sans moyen de communiquer. C’est là qu’était le problème.

Question – Et à l’avenir ? Voulez-vous reconstituer l’empire dans ses anciennes frontières ou voulez-vous continuer à développer votre pays à l’intérieur de ses propres frontières ?

Vladimir Poutine – Nous souhaitons développer notre pays à l’intérieur de ses frontières, bien sûr. Mais – et ceci est très important – comme d’autres pays dans le monde, nous voulons utiliser des moyens modernes pour devenir plus compétitifs, notamment

grâce à l’intégration économique. C’est ce que nous faisons dans l’espace de l’ex- URSS dans le cadre de l’Union douanière et de l’Union eurasiatique.

Question – Président Poutine, alors que nous discutons ici un pays voisin qui n’est pas très lointain, l’Ukraine, est en état de guerre. Il n’y a pas d’autre mot. Les pro-russes affrontent ceux qui veulent garder les frontières actuelles de l’Ukraine. Qui va les arrêter et voulez-vous arrêter cette guerre?

Vladimir Poutine – Vous savez, personnellement, je ne parlerais pas de ces gens-là comme des pro-russes ou des pro-ukrainiens. Il y a des personnes qui ont des droits, politiques, humanitaires et ils ont besoin de pouvoir en jouir.

Par exemple, en Ukraine, jusqu’à aujourd’hui les gouverneurs de toutes les régions sont encore nommés par le pouvoir central. Or, après le coup d’État inconstitutionnel qui a eu lieu à Kiev en février de cette année, la première chose que le nouveau pouvoir a tenté de faire était de supprimer le droit des minorités d’utiliser leur langue maternelle. Cela a provoqué une grande inquiétude chez une grande partie de la population en Ukraine orientale.

Question – Et cela vous ne l’avez pas accepté. Mais est-ce que vous dites, président Poutine, que nous sommes rentrés dans une nouvelle phase de la guerre froide, même glaciale entre l’Est et l’Ouest ?

Vladimir Poutine – Premièrement, j’espère qu’il n’y aura pas une nouvelle phase d’une guerre froide.

Deuxièmement, et j’insiste là- dessus, les gens, où qu’ils vivent, ont des droits et doivent avoir la possibilité de les défendre. Voilà ce qui est en jeu.

Question – Y a-t-il un risque de guerre ? Maintenant, alors que des chars font route depuis

Kiev, de nombreuses personnes en France se posent cette question : « Avez-vous été tenté d’envoyer des troupes à l’Est de l’Ukraine ? »

Vladimir Poutine – Il s’agit d’un entretien ce qui suppose des questions courtes et des réponses courtes. Mais si vous êtes patient et me donnez une minute, je vais vous dire comment nous voyons les choses. Voici notre position.

Qu’est-ce qui s’est réellement passé là-bas ? Il existait un conflit et ce conflit est survenu parce que l’ancien président ukrainien a refusé de signer un accord d’association avec l’UE.

La Russie a une certaine position sur cette question. Nous avons estimé qu’il était en effet déraisonnable de signer cet accord, car il aurait eu un grave impact sur l’économie, y compris l’économie russe. Nous avons 390 accords économiques avec l’Ukraine et l’Ukraine est un membre de la zone de libre- échange au sein de la CEI. Et nous ne serions pas en mesure de poursuivre cette relation économique avec l’Ukraine en tant que membre de la zone de libre-échange européenne.

Nous en avons discuté avec nos partenaires européens. Au lieu de poursuivre avec nous ce débat par des voies légitimes et diplomatiques, nos amis européens et américains ont soutenu une prise du pouvoir armée et anticonstitutionnelle.

Voilà ce qui s’est passé. Nous n’avons pas provoqué cette crise. Nous aurions voulu que les choses se passent autrement, mais après le coup d’État anticonstitutionnel – avouons-le, après tout…

Question – Mais on voit tant de tensions dans la vie politique.

Pourtant, malgré cela, vous serez en Normandie pour parler de paix alors que Barack Obama continue d’exhorter l’Europe à s’armer.

Vladimir Poutine – Eh bien, il faut continuer de parler de

(6)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 A TELEGRAMME DU CONGO N°060 DU 10 A A A AU 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014 U 17 JUIN 2014

6 POLITIQ POLITIQ POLITIQUE INTERN POLITIQ POLITIQ UE INTERN UE INTERN UE INTERN UE INTERNA A A ATION A TION TION TIONALE TION ALE ALE ALE ALE

paix, mais il faut comprendre les causes et la nature de cette crise. Le fait est que personne ne devrait être porté au pouvoir par un coup d’État anticonstitutionnel armé, plus particulièrement dans l’espace post-soviétique, où les institutions gouvernementales n’ont pas encore atteint leur pleine maturité. Quand cela s’est produit, certaines personnes ont accueilli avec joie ce régime tandis que d’autres, disons, dans l’Est et le Sud de l’Ukraine ne veulent tout simplement pas l’accepter. Il est essentiel de parler avec ces gens qui n’ont pas accepté cette prise de pouvoir au lieu de leur envoyer des chars, comme vous le dites vous- même, au lieu de tirer à partir d’avions des missiles sur des civils et de bombarder des cibles non militaires.

Question – Les États-Unis affirment détenir la preuve que, vous, la Russie, intervenez en Ukraine en laissant des combattants franchir la frontière et même en fournissant des armes à ce que les États-Unis appellent des sécessionnistes.

Ils disent avoir des preuves.

Vous croyez à ces preuves ? Vladimir Poutine – Preuves? S’ils ont des preuves, ils n’ont qu’à les présenter. Nous avons vu, et tout le monde a vu, le secrétaire d’État des États-Unis agiter en 2003 au Conseil de sécurité de l’ONU les preuves de détention d’armes de destruction massive en Irak. Ils avaient montré une éprouvette avec une substance inconnue qui était peut-être simplement de la lessive en poudre.

Finalement, les troupes américaines ont envahi l’Irak, ils ont fait pendre Saddam Hussein, suite à quoi nous avons appris qu’il n’y avait pas, qu’il n’y avait jamais eu en Irak d’armes de destruction massive.

Il y a donc une grande différence entre faire des déclarations et avoir des preuves réelles. Je vous le répète : il n’y a pas de militaires russes en Ukraine.

Question – Vous voulez dire que, là, ils sont en train de mentir les Américains ?

Vladimir Poutine – Ils mentent. Il n’y a pas de militaires, aucun instructeur russe dans le sud-est de l’Ukraine. Il n’y en a pas eu et il n’y en a pas.

Question – Vous n’avez pas envie d’annexer l’Ukraine ? Et vous n’avez jamais tenté de déstabiliser l’Ukraine ?

Vladimir Poutine – Non.

Nous ne l’avons jamais fait et ne le faisons pas maintenant. Et le pouvoir qui est aujourd‘hui en place en Ukraine devrait établir le dialogue avec sa propre population. Et pas à l’aide d’armes, de chars, d’avions et d’hélicoptères, mais en lançant des négociations.

Question — Le nouveau président ukrainien a été élu le 25 mai par un vote démocratique. Considérons- vous M. Porochenko comme un président légitime ?

Vladimir Poutine — Je vous

termes, si vous le rencontrez le 6 juin sur les plages de Normandie, et si le président Hollande contribue à rendre possible cette rencontre, vous lui serrerez la main ? Lui parlerez- vous ?

Vladimir Poutine – Vous savez, je n’ai pas l’intention d’éviter quiconque. Le président Hollande m’a gentiment invité à participer à cette commémoration en tant que représentant de la Russie, même si l’événement commémoré fut tragique. C’est avec joie que j’ai accepté son invitation et je suis reconnaissant au Président de m’avoir invité. Il y aura d’autres invités, et je n’en éviterai aucun.

Je suis prêt à parler avec chacun d’eux.

Question – Mais allez-vous rencontrer M. Porochenko ? Vous avez dit que vous ne travailleriez avec lui qu’à la condition qu’il ne soumette pas totalement à l’influence américaine.

Vladimir Poutine — Je n’ai pas dit qu’il ne doit pas céder à l’influence américaine. Il est libre d’accepter l’influence qu’il désire. Les Ukrainiens l’ont élu et il est libre d’adopter une politique qui lui est propre. S’il choisit d’accepter la forte influence d’un pays tiers, libre à lui. Mais je ne le ferais pas…

Question – Mais vous acceptez la souveraineté de l’Ukraine et, peut-être, son indépendance entre la Russie et les Occidentaux ? Sa neutralité, son indépendance ? Ça, on peut le dire ?

Vladimir Poutine – Bien sûr, nous reconnaissons la souveraineté de l’Ukraine ! En outre, nous aurions aimé qu’elle se sente elle-même comme un état souverain.

Parce que la participation à un bloc militaire, quel qu’il soit, ou à une structure rigide d’intégration signifie une perte partielle de souveraineté pour ce pays. Maintenant, si l’Ukraine accepte cela et accepte cette perte, c’est son choix. Mais quand nous parlons de l’Ukraine et des blocs militaires, il est évident que cela nous inquiète. Parce que si, par exemple, l’Ukraine rejoint l’OTAN, les infrastructures militaires de cette organisation se retrouvent à côté de nos frontières, et nous ne pouvons y rester indifférents.

Question – Monsieur le Président, les troupes russes ont récemment annexé la Crimée. Allez-vous jamais la rendre ?

Vladimir Poutine – Il est faux de croire que les troupes russes ont annexé la Crimée.

Les troupes russes n’ont rien fait de la sorte. Franchement…

Question – Mais la Crimée a été ajoutée à la carte de la Russie, le genre de cartes utilisées à l’école. Elle fait partie de la Russie maintenant. De quoi s’agit-il ? D’une annexion ou d’une réunification ? Quel mot faut-il utiliser ?

Vladimir Poutine – Si vous me permettez de terminer, je pense que vous verrez ce que je veux dire.

Les troupes russes étaient

en Crimée en vertu du traité international sur le déploiement de la base militaire russe. Il est vrai que les troupes russes ont aidé la Crimée à organiser un référendum sur leur l’indépendance et son désir de rejoindre la Fédération de Russie. Personne ne peut empêcher ces personnes d’exercer un droit qui est prévu à l’article 1 de la Charte des Nations Unies, le droit des peuples à l’autodétermination.

Question – En d’autres termes, vous ne rendrez pas la Crimée ? La Crimée fait partie de la Russie, c’est ça ?

Vladimir Poutine – Conformément à l’expression de la volonté des personnes qui y vivent, la Crimée fait partie de la Fédération de Russie et de son entité constitutive.

Je veux que chacun comprenne cela clairement.

Nous avons mené un dialogue exclusivement diplomatique et pacifique – je veux le souligner – avec nos partenaires européens et américains. Nos tentatives d’organiser un tel dialogue et de négocier une solution acceptable n’ont eu pour toute réponse que leur soutien pour un coup d’État anticonstitutionnel en Ukraine. Nous ne savions donc pas si l’Ukraine ne deviendrait pas une partie de l’alliance militaire de l’Atlantique Nord. Dans ces circonstances, nous ne pouvions pas permettre qu’une partie historique du territoire russe avec une population majoritairement russe puisse être intégrée dans une alliance militaire internationale, en particulier parce que la Crimée voulait faire partie de la Russie.

Je suis désolé, mais nous ne pouvions pas agir autrement.

Question – François Hollande vous a invité en France, à Paris et en Normandie. Vous le connaissez très bien.

Pouvons-nous aller plus loin et dire qu’il existe entre vous une relation de confiance ?

Vladimir Poutine – Oui, je le pense.

Question – Le pensez-vous ou en êtes-vous sûr ?

Vladimir Poutine – Je l’ai toujours pensé. Je n’ai pas de raison de penser le contraire.

Nous avons de très bonnes relations interétatiques, mais nous avons encore beaucoup à faire pour promouvoir nos relations économiques. Mais nos relations personnelles ont toujours été fondées sur la confiance, ce qui aide également sur le plan professionnel.

J’espère que cela continuera.

Question – Vous parlez de relations basées sur la confiance — à la fois pour ce qui est de la défense et de l’économie.

Vous avez acheté (et même payé) plus d’un milliard d’euros deux porte-hélicoptères Mistral à la France et des marins russes doivent arriver à Saint-Nazaire dans quelques jours, quelques semaines. Est-ce que vous allez autoriser ces marins russes à aller en France dans quelques jours ?

Vladimir Poutine – Oui, bien

sûr. J’espère que nous vivons dans un monde civilisé et tout le monde respecte ses obligations contractuelles. J’ai beaucoup entendu parler de l’opinion qui a été exprimée selon laquelle la France ne devrait plus nous vendre ces bâtiments. Et à cela je peux vous dire qu’en Russie également il y a eu beaucoup d’opposants à ce contrat. Si la France décide d’annuler ce contrat – elle peut le faire – nous exigerons alors un dédommagement. Mais cela ne contribuera pas positivement au futur développement de nos relations dans le domaine de coopération technique et militaire. Mais en principe, nous sommes ouverts à la coopération, éventuellement à signer de nouvelles commandes si nos partenaires français souhaitent continuer la coopération.

Question – En dépit des pressions externes, vous avez commandé à la France ces navires d’assaut – et si la France les livre, vous pourriez en commander d’autres, n’est-ce pas ?

Vladimir Poutine – Nous attendons de nos partenaires français qu’ils s’acquittent de leurs obligations contractuelles, et si tout se passe comme convenu, nous n’excluons pas la possibilité de nouvelles commandes, et pas nécessairement dans la construction navale, elles peuvent concerner d’autres secteurs. Dans l’ensemble, nos relations dans ce domaine se développent favorablement, et nous aimerions continuer à les renforcer, dans l’aviation, la construction navale et d’autres secteurs. Nous avons une expérience de coopération réussie dans l’exploration spatiale, au Centre spatial guyanais près de Kourou.

Question – La France est-ce qu’elle est pour vous une puissance souveraine, indépendante qui est écoutée ? Il y a l’Allemagne. Vous parlez le russe et l’allemand avec Mme Merkel. François Hollande ne parle aucune des deux langues, est-ce que vous pouvez vous comprendre ? Est-ce que la France a ce statut ?

Vladimir Poutine – La langue n’est pas une barrière, le fait que je ne parle pas français ne nous empêche pas, François Hollande et moi, de dialoguer. Nous avons des interprètes si besoin et, en général, nous pouvons toujours très bien nous comprendre.

Pour ce qui concerne la souveraineté, je répèterai : un pays qui rejoint une organisation militaire consent à céder une partie de sa souveraineté à une institution supranationale. Pour la Russie cela est inacceptable, pour les autres pays, à eux de décider, cela ne nous regarde pas. Mais cela me rappelle la France, la tradition gaulliste, de Gaulle qui était un défenseur de la souveraineté française et qui, selon moi, mérite du respect.

Un autre exemple est celui de François Mitterrand qui parlait

d’une Confédération européenne où, d’ailleurs, même la Russie pourrait participer. Je pense que rien n’est encore perdu en ce qui concerne le futur de l’Europe.

Question – Je voudrais qu’on parle des États-Unis.

Dans quelques jours vous serez à côté à quelques mètres de Barack Obama. Apparemment, il ne souhaite pas vraiment vous parler. Comment les choses vont-elles se passer entre deux des plus grandes puissances du monde ? Le pays le plus riche du monde, les États-Unis, et de très loin le pays le plus grand, le plus vaste du monde, le vôtre.

On image mal que vous ne parliez pas l’un avec l’autre, d’autant plus qu’on a un besoin impérieux puisque la guerre n’est pas très loin à quelques centaines de kilomètres d’ici.

Vladimir Poutine – D’abord, je pense que vous exagérez un peu en disant qu’une guerre approche. Vous êtes un peu agressif comme journaliste, pourquoi pensez-vous qu’une guerre approche ? Pourquoi essayez-vous de faire peur à tout le monde ?

Question – Parce que l’Ukraine n’est pas loin d’ici.

Vladimir Poutine – Et alors?

Question – C’est là qu’il y a la guerre. (pointant vers l’Ukraine) Et quand il (l’autre journaliste) mentionne la guerre, elle est là.

Vladimir Poutine – Ce n’est pas une guerre, mais une opération de représailles que mène le pouvoir de Kiev contre cette partie de sa population. Il ne s’agit pas d’une guerre entre États, il y a là une grande différence.

Question – Mais cela doit cesser ? Cette opération punitive pour vous, Vladimir Poutine, elle doit cesser, vite ?

Vladimir Poutine – Je pense que M. Porochenko a une chance unique : pour l’instant ses mains ne sont pas tachées de sang, et il peut suspendre cette opération punitive et commencer un dialogue direct avec ses propres citoyens à l’Est et au Sud de son pays.

Quant à mes relations avec M. Obama – je n’ai pas oublié votre question –, je n’ai aucune raison de penser qu’il ne souhaite plus du tout communiquer avec le président de la Russie. Mais c’est à lui de décider après tout. Je suis toujours prêt pour le dialogue, car le dialogue est le meilleur moyen de se comprendre.

Jusque-là nous étions toujours en contact, nous avons régulièrement parlé au téléphone…

Question – La Russie et les États-Unis connaissent des difficultés. S’agit-il d’un différend entre deux puissances ou deux personnes, entre Barack Obama et Vladimir Poutine ?

Vladimir Poutine – Il existe toujours des tensions entre pays, plus particulièrement avec des pays aussi vastes que la Russie et les États-Unis. Des problèmes se posent toujours,

Vladimir Poutine donne sa version des faits dans le différend qui oppose la Russie à l’Ukraine

Suite de la page 5

Suite en page 9

(7)

Réligion

Kikwit : Kikwit : Kikwit :

Kikwit : Kikwit : des ég des ég des ég des églises de rév des ég lises de rév lises de rév lises de rév lises de réveil en per eil en per eil en per eil en perdition eil en per dition dition dition dition

FAITS DIVERS 7

Par Mbunga-Na-Toko

L es Ecritures Saintes

enseignent, dans 2 Timothée 2 : 1-3 :

« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confies-le à des

hommes fidèles, qui

soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. »

Se référant à ce passage biblique, un groupe de formateurs du Ministère de formation et d’équipement des leaders d’églises s’est rendu dans la ville de

Kikwit afin de dispenser un enseignement aux pasteurs des églises de la place, en les équipant et les exhortant de rentrer dans la parole sainte pour un ministère efficace.

Stratégiquement, « à travers cette mission, fait savoir la source du journal, on a voulu avoir un groupe bien formé de serviteurs de Dieu qui, à leur tour, vont répercuter cet

enseignement ; Donc, les formateurs tiennent à ce que les pasteurs formés mettent en pratique la matière sainte reçue »

Le thème du séminaire était : « Le leadership chrétien et son ministère. » Il s’est concentré sur les conseils de l’Apôtre Paul ( Actes des Apôtres 20 : 17-35) exhortant ceux qui dédient

L es 18 et 19 juin 2014, la ville de Kikwit va

célébrer, à sa manière, les personnes vivant avec l’albinisme. En effet, à partir du lundi 16 juin prochain, débarquera dans cette ville de la province de Bandundu une forte délégation des albinos, conduite par le catcheur Texas Mwimba, président de

SOCIETE

Kikwit célèbr Kikwit célèbr Kikwit célèbr Kikwit célèbr

Kikwit célèbre les per e les per e les per e les per e les personnes vi sonnes vi sonnes vi sonnes vi sonnes viv v v vant a v ant a ant a ant av ant a v v vec l’albinisme v ec l’albinisme ec l’albinisme ec l’albinisme ec l’albinisme

la « Fondation Texas

Mwimba » (FTM), venant de Kinshasa.

Cette fête connaîtra deux moments forts. D’abord, mercredi 18 juin, à la paroisse Saint François, Texas Mwimba présidera une grande campagne de sensibilisation des albinos de Kikwit. Par la même occasion, il lancera un message aux citoyens congolais afin qu’ils s’engagent à

dont le dernier opposera Texas, champion d’Afrique de catch classique, au célèbre catcheur de la place qui, jusque-là ,demeure imbattable.

Bref, la FTM, qui bénéficie du partenariat avec la Gertler Family Foundation (GFF), lutte de manière permanente pour la défense, la protection et la revalorisation des personnes vivant avec l’albinisme en RDC.

leur vie au ministère pastoral à mettre la parole de Dieu en pratique.

International Trading and Equipping Ministries (ITEM) qui a supervisé cette formation à Kikwit, vient souvent en aide aux pasteurs, Anciens des églises, disciples et autres prédicateurs pour une philosophie biblique aguerrie, conforme à la vraie Parole de Dieu.

Par Zenga Ntu faciliter l’insertion des albinos au

sein de la société. A la fin, le président Texas Mwimba procédera à la distribution des produits pharmaceutiques aux albinos pour l’entretien de leur peau, etc.

Le deuxième moment fort, sera le jeudi 19 où de nombreux sportifs kikwitois, parmi lesquels les albinos , assisteront, au stade, à une série de combats de catch,

L e Télégramme du Congo a

longuement dénoncé l’état précaire des infrastructures en RDC, particulièrement dans la capitale,

Kinshasa. (Cfr. Les éditions n° 55, 56, 57, 58 et 59) que d’aucuns constatent dans les agglomérations

éloignées du Centre de la Ville, notamment Kindele, Lutendele, Kimbanseke, Bibwa, Sanga Mamba, etc.

Dans cette édition, le journal y revient et s’attarde sur les avenues

Kinshasa

Les a Les a Les a Les a

Les av v v ven v en en en enues K ues K ues K ues Ka ues K a a a abinda et K binda et K binda et K binda et Ka binda et K a a abambar a bambar bambar bambar bambare se dég e se dég e se dég e se dég e se dégrrrrradent adent adent adent adent

Par A. Mb. N. T.

Kabambare et Kabinda se trouvant en plein centre ville et traversant les trois plus vieilles communes de Kinshasa, à savoir : Barumbu, Kinshasa et Lingwala (ex-Saint Jean).

Les usagers de ces tronçons, à bord d’un

véhicule, peinent pour rouler à l’aise. Kabambare est fortement endommagé à différents points si bien qu’aux heures de pointe, cette artère provoque des embouteillages qui immobilisent des véhicules pendant

plusieurs minutes sur place. Certains chauffeurs tentent de contourner cet handicap en empruntant l’avenue Kabinda.

En effet, si au début, il y a quelques mois, cette route contribuait comme solution d’échange facilitant les chauffeurs à éviter les embouteillages de Kabambare, aujourd’hui elle est devenue, elle aussi, problématique dans la mesure où elle commence à s’abîmer de plus en plus.

L’état défectueux des routes régulièrement fréquentées à Kinshasa sont à la base de plusieurs pannes que

connaissent des automobiles, témoignent plus d’un chauffeur. Il y a ici lieu d’interpeller la CNPR (Commission Nationale de Prévoyance Routière), l’Office des Routes, l’Office des Voiries et Drainage (OVD) ainsi que d’autres services ayant la charge de l’assainissement des routes dans la ville de Kinshasa. Ces derniers doivent sortir de leur léthargie pour s’atteler à remédier à cette infrastructure et pouvoir garder les artères principales toujours bien praticables.

Leader dans la désinsectisation et la dératisation.

Adresse : 01, Av. OUA, Kinshasa / Ngaliema, Concession Procoki

E-mail : direction@rayonverts.com

Contact : 0844699147

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

 Laat alleen onderzoek toe dat handvatten levert voor de praktijk.  Organiseer

• Aanwezige kennis delen en talenten benutten.... Opleiden

Steden won ik met mijn cither Meer dan 's keizers gouden degen Maar wat win ik, won ik steden Won ik aarde - aarde en hemel - Won ik nièt het allerhoogst' in Ruil voor moeders hart -

Want de biograaf, door mij te dien tijde met een paar woorden op de hoogte gebracht, zinspeelt wel even op dien anderen Perk, die de wezenlijke moet heeten, maar omdat hij dien

Het nieuwe geslacht der laatste twintig jaren moet het een genot zijn te lezen, hoe Jacques Perk zulk een feestelijkheid beschreef, maar even zeer hoe de Hollanders toen

Perk heeft een gedicht gewijd aan ‘Mijnen vriend, den kunstschilder H.J. Voort in de Betouw jr’; zie: Proeven in dicht en ondicht, p.. leeren den dichter kennen met zijn hart

Koper en verkoper komen uitdrukkelijk overeen dat in de koopprijs de feitelijke staat van het verkochte en een integrale afkoop van alle aan het verkochte verbonden risico’s,

a) pour chaque personne du ménage ayant eu un problème de santé, ou un accident au cours des quatre dernières semaines : [NOM] a-t-il consulté un service de santé,