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Ali Bongo ne serait pas le fils d’Omar Bongo Odimba !

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Gabon

Ali Bongo ne serait pas le fils d’Omar Bongo Odimba !

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2014, n°083, Mardi 18 Novembre

OPPOSITION POLITIQUE

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Voir page 4

○ ○ ○ ○

Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○ Voir page 3

Voir page 5 Voir page 16

Nuages noirs au- dessus du Tchad Idriss Deby saura-

t-il anticiper ?

Voir page 2

○ ○ ○ ○

○ ○ ○ ○

LE MAROC SACRIFIE LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS AUX

IMPERATIFS DU TOURISME

○ ○ ○ ○ Voir page 16

Du Rififi au sein de la majorité présidentielle

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Voir page 8 & 12 Voir page 5

Voir page 3

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Voir page 9

○ ○ ○ ○

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(2)

Nuages noirs au-dessus du Tchad

Idriss Deby saura-t-il anticiper ?

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

D

epuis deux jours, le Tchad d’Idriss Deby est traversé par des mouvements de protestations populaires.

De N’Djaména, la

capitale, à Moundou, en passant par Sarh, deux provinces du Sud du pays, ce sont des centaines de manifestants qui descendent dans la rue pour exprimer leur ras-le- bol d’un système qui les a complètement

abandonné.

Tout a commencé avec l’appel du syndicat des enseignants « pour protester contre le non- paiement des primes et surtout contre l’augmentation du prix du carburant ».

Ces crève-la faim sont- ils en train d’écrire - comme les Burkinabè - une nouvelle page de l’histoire du Tchad ? Le syndrome burkinabè va- t-il contaminer le Tchad ? Il est peut- être trop tôt pour le dire. Toutefois, il y a, dans

L’ALGERIE S’ACCOMMODE D’UN PANTIN A LA TETE DE L’ETAT

les manifestations en cours, des signes qui ne trompent pas. Du reste, au Burkina aussi, tout avait commencé par des marches-meetings contre la vie chère.

Après la période des putschs militaires, place aux mouvements de protestation civile ?

Si les coups de force ne sont pas à écarter dans bien des pays aux institutions branlantes, ce qui semble conduire à l’évolution politique dans l’avenir, c’est l’irruption tant retardée de la société civile dans l’arène politique. En effet, de la Tunisie à l’Egypte en passant par la Libye et le Burkina Faso, le vent de liberté qui souffle sur l’Afrique depuis un certain temps, semble troubler le sommeil de bien des dictateurs du continent.

Pendant deux jours, les jeunes tchadiens qui ont déferlé dans les rues de N’Djaména, n’ont pas hésité à s’opposer aux forces de l’ordre qui usaient de gaz lacrymogènes et de tout l’arsenal de répression mis à leur disposition par le régime. En vain.

Idriss Deby est bien placé pour savoir que l’obstination n’est pas une vertu politique… du

moins, ces derniers temps

Ce qui devait n’être qu’une marche de protestation s’est vite transformé en contestation opposant policiers et manifestants.

Déjà, le bilan, lourd, donne donner à réfléchir. Un mort, des dizaines de blessés et de nombreux véhicules incendiés.

Contrairement à son ancien homologue burkinabè, Idriss Deby a sans doute pris la mesure de la situation. Le cri de colère du peuple tchadien a sans doute été puissant pour être entendu aux fenêtres du somptueux palais du prince régnant. En tous cas, inspiré par l’actualité brûlante, Idriss Deby a eu vite fait de lâcher du lest.

Ainsi, dans l’après-midi du 12 novembre, il a décidé de renoncer au bras de fer et distribuer aux enseignants les primes de la

discorde.

Saluons sa réaction rapide. Car, en renonçant au bras de fer avec les forces vives du Tchad, il a réussi à faire baisser la tension. On peut simplement regretter – pour lui - que cela n’ait été que de courte durée. Car, au même moment où les enseignants rentraient dans leurs droits, un nouveau mot d’ordre était lancé pour un mercredi sans engin. Une façon bien originale de s’en prendre à un symbole du pouvoir d’Idriss Deby, l’or noir.

Tout comme les Burkinabè se plaignaient de ne pas profiter des retombées de l’exploitation minière, les Tchadiens souffrent de la mauvaise redistribution de la manne pétrolière au Tchad.

Quelques mauvaises langues vont même jusqu’à accuser le président Deby d’en faire une affaire de clan. Toujours est-il que le mot d’ordre de boycott du pétrole laisse entrevoir clairement que c’est du système Deby dans son ensemble, que le peuple tchadien ne veut plus.

27 ans aux commandes du pays, ça suffit Il n’est pas besoin d’être un devin pour comprendre que les Tchadiens veulent signifier au maître de N’Djaména. Ce dernier est atteint par l’usure du pouvoir. Il est temps pour lui de laisser la place à d’autres fils du pays conduire la barque. L’entêtement à refuser l’alternance à la tête de l’Etat s’apparenterait à un suicide comparable à celui de son grand ami de Blaise Compaoré.

En renonçant à sa propre succession en 2016, Idriss Deby Itno se donnerait une plus grande chance de se survivre politiquement.

Ce que de nombreux Chefs d’Etat africains – habitués aux parties de poker menteur avec l’occident et aveugles face aux lézardes qui parcourent leurs forces armées (les mêmes que celles des sociétés qu’ils dirigent) – ne comprennent que très rarement. Idriss Deby saura-t-il anticiper ?

L

e président algérien – Abdelaziz

Bouteflika – n’est plus que l’ombre de lui- même. Un temps, on l’a cru seulement malade, d’une maladie passagère assortie d’une promesse de prompt

rétablissement, aux dires de ses thuriféraires. Las ! Depuis lors, Abdelaziz Bouteflika n’a pris la parole devant ses concitoyens qu’à de très rares occasions. De même, il n’a presque jamais présidé un conseil des ministres et, sans doute, ne connaît-il pas les noms de ceux exercent le pouvoir en son nom – excepté son frère et l’incontournable ministre de la défense de l’armée algérienne.

Les images d’un président cloué dans son fauteuil roulant – en transite, comme cette semaine, vers d’incessantes visites à ses médecins français (l’ancien colonisateur qui soigne les bobos du petit colonisé reconnaissant !) - sont encore pires que celles d’un Mao ou d’un Bourguiba

séniles, d’un Pot Gorny, d’un Gromyko, d’un Nikita Kroutchev, ou d’un Houphouët Boigny tenant à peine sur leurs jambes.

On croyait ces images de princes décadents révolues. Et ce n’est pas l’Algérie, pays à plus de 80%

jeune où ne manquent ni hommes ni femmes de

grands talents, qui devait nous donner des images aussi désolantes. Un pays qui se veut la tête de proue du progressisme en Afrique devrait au contraire avoir honte de se faire damer le pion par le Ghana et le Burkina-Faso, où l’armée et les civils ont bien d’autres réflexes politiques.

J’ai naguère enseigné et cité la révolution algérienne en exemple. J’ai du mal à dire aujourd’hui en quoi son évolution – mise à part son gaz et son pétrole – pourrait servir d’exemple à quiconque en Afrique.

Bouteflika et le complexe militaro-industriel algérien l’ont copieusement trahie.

L

e magazine Forbes a publié mercredi son classement des personnalités les plus puissantes de la planète.

Parmi les 72 mentionnés, seuls deux Africains : l’Égyptien Abdel Fatah al- Sissi et le Nigérian Aliko Dangote.

L’Afrique est quasiment absente des radars du magazine Forbes, qui vient de publier son classement annuel des personnalités les plus puissantes de la planète. Sans surprise, les deux premières places se

Les deux personnalités africaines les plus influentes de la planète

sont jouées entre Barack Obama et Vladimir Poutine, le Russe sortant finalement vainqueur. Ils devancent Xi Jinping, le président chinois, le pape François et Angela Merkel, qui complètent le quinté de tête.

Pour trouver la trace d’un représentant du continent, il faut s’enfoncer bien plus avant dans le classement qui compte 72 personnes, à la 51e place, avec Abdel Fatah al-Sissi, le président égyptien élu début 2014. Il devance de peu...

Abu Bakr al-Baghdadi, chef de l’État islamique en Irak et

en Syrie, qui prend de son côté la 54e position.

Enfin, le Nigérian Aliko Dangote, 68e, sauve également l’honneur du continent. Le PDG de Dangote Group, homme le plus riche d’Afrique (la valorisation de ses parts dans ses quatre sociétés cotées en bourse s’élèverait à plus de 25 milliards de dollars), côtoie dans le bas du tableau Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore Joseph Blatter, patron de la Fifa.

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LE TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 A A A A AU MARDI 25 NO U MARDI 25 NO U MARDI 25 NO U MARDI 25 NO U MARDI 25 NOVEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

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Kikuni Joseph

L

es Congolais ont retenu leur souffle tout au long de la semaine écoulée.

L’événement avait une telle importance à leurs yeux que chacun suivait attentivement et pas à pas son évolution. Il s’agissait du procès, à la Haye, de l’ancien vice- président de la RD Congo à l’époque du système dénommé 1+4.

Les audiences tant attendues des mercredi 12 et jeudi 13 novembre 2014 étaient consacrées aux plaidoiries de l’accusation et de la défense. La partie demanderesse, entendait démontrer, témoignages à l’appui, qu’en 2002-2001, les

troupes de l’Armée Nationale du Congo (ANC), branche militaire du Mouvement de Libération du Congo, parti politique du prévenu, s’étaient livrées à des exactions graves sur les populations civiles à Bangui, capitale de la Centrafrique, alors qu’elles étaient venues défendre le pouvoir du président Ange- Félix PATASSE menacé par

l’avancée fulgurante du mouvement rebelle de François BOZIZE.

Ces exactions ont été réparties en deux catégories : les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. S’agissant du premier cas, il est établi que les soldats de BEMBA ont procédé à des exécutions sommaires, des séquestrations, des

d e s t r u c t i o n s d’infrastructures… Quant au second cas, les hommes armés du chairman ont violé systématiquement des fillettes et des femmes de 7 à 77 ans, pillé, volé, enlevé, esclavagisé et déporté des innocents.

Pour l’accusation, les crimes commis par ces

« éléments incontrôlés » ont eu pour seul et unique responsable : le commandant suprême de l’ANC, autrement dit, Jean- Pierre BEMBA, pour la simple raison que ceux-ci obéissaient au doigt et à l’œil aux ordres qu’il donnait à partir de son Quartier général de l’Equateur, dont on détient les enregistrements sonores.

C’est dans ce contexte qu’elle a requis une peine

maximale d’un demi-siècle à l’encontre du prévenu, comme ce fut le cas pour Charles TAYLOR, le président Libérien détenu depuis à Londres.

Pour la défense, par contre, les troupes de Bemba étaient placées sous le commandement du Président Ange-Félix PATASSE, qui les avait incorporées dans son armée. Par conséquent, la responsabilité des crimes décriés incombe uniquement à l’ancien président Centrafricain, aujourd’hui disparu.

Le dernier jugement sera rendu dans quelques mois. Ce sera alors le quitte ou double pour « le fils de papa » de l’un des anciens barons du régime Mobutu.

Le suspense reste entier.

Rappel

En décembre 2011, les élections couplées, présidentielles et législatives, sont organisées sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Au premier et unique tour des présidentielles, trois poids lourds de la politique de notre pays sortent du lot. Il s’agit, par ordre décroissant, de Joseph KABILA, autorité morale de la Majorité présidentielle et n°1 du PPRD, d’Etienne TSHISEKEDI, leader de l’UDPS et de Vital KAMERHE, président de l’UNC.

La suite

La publication des résultats de ce scrutin donnera lieu à une vive contestation qui débouchera sur des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants de l’opposition mécontents du verdict rendu.

Cette situation inattendue aura une incidence grave dans l’espace politique de notre

OPPOSITION POLITIQUE

DILEMME CORNELIEN DILEMME CORNELIEN DILEMME CORNELIEN

DILEMME CORNELIEN DILEMME CORNELIEN A L A L A L A L’ASSEMBLEE N A L ’ASSEMBLEE N ’ASSEMBLEE N ’ASSEMBLEE NA ’ASSEMBLEE N A A ATION A TION TION TIONALE TION ALE ALE ALE ALE

pays dans la mesure où elle engendrera la scission de l’opposition en deux ailes diamétralement opposées : les radicaux et les modérés.

Les premiers, après avoir rejeté fermement la vérité des urnes proclamée, avaient purement et simplement décidé de ne siéger dans aucune des institutions qui seront mises en place. Jusqu’à ce jour, trois ans jour pour jour, ils campent sur cette même position extrémiste. Quant aux seconds, faisant fi des avertissements et des mises en garde de leurs partenaires, avaient levé l’option de faire contrepoids à la majorité, non pas en dehors, mais à l’intérieur des institutions pour être entendus.

Le cadre bien indiqué pour cet idéal n’était autre que l’hémicycle. En réalité, cette profession de foi n’était qu’une des faces de la médaille. Car, derrière cette ambition à vouloir lutter à l’intérieur du système, à affronter l’adversaire en face, se nourrit le rêve d’accéder aux faramineux émoluments alloués aux élus du peuple et aux autres privilèges liés aux fonctions

de parlementaire.

Et ce qui devait arriver, arrive aujourd’hui. Car, en choisissant cette voie légale mais périlleuse, sans le vouloir ou le savoir, ils accordaient gratuitement un certificat de légitimité à cette institution républicaine (le parlement) honnie par leurs pairs. Et c’est avec une grande gaieté de cœur que leurs adversaires politiques avaient applaudi, salué leur première entrée au Palais du peuple, avec un rire jaune au coin des lèvres.

Eux au moins savaient à l’avance à quoi devaient

s’attendre ces opportunistes naïfs. Depuis le démarrage de cette mandature législative en 2012 jusqu’à ce jour (fin 2014), aucune des propositions de lois présentée par l’opposition mais jugée défavorable aux intérêts du pouvoir n’a jamais été adoptée par l’assemblée plénière pour la bonne et simple raison que la Majorité présidentielle occupe les ¾ de sièges.

Dans ces conditions, les membres de l’opposition ne jouent qu’un rôle de figurants. Aux yeux de

l’opinion publique, non seulement ils se sont totalement discrédités, ils se sont aussi gravement et sérieusement compromis.

Il s’ensuit que ces élus du peuple sont partagés entre l’envie de claquer définitivement la porte de l’hémicycle ou demeurer dedans pour continuer à défendre une cause perdue d’avance, du fait de la solidarité et de la témérité du PPRD et de ses alliés.

Le problème c’est que la première option leur priverait des émoluments colossaux et des avantages inhérents à leur fonction (immunité parlementaire, véhicule de service, carburant, soins de santé gratuits, frais des funérailles, primes spéciales des commissions…) tandis que la seconde annihile les chances de leur survie politique et pourrait, dans le pire des cas de figure, mettre à mal leur intégrité physique en cas d’une révolution inattendue, spontanée.

Est-il déjà trop tard pour faire marche en arrière ? La réponse dépend de leur libre arbitre.

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Réunion d’év Réunion d’év Réunion d’év

Réunion d’év Réunion d’évalua alua alua aluation du Comité de pilota alua tion du Comité de pilota tion du Comité de pilota tion du Comité de pilotag tion du Comité de pilota g g ge du par g e du par e du par e du parc de e du par c de c de c de c de Bukang

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4 NATION

Le Télégramme du Congo publiera dans l’édition prochaine le droit de rectification émanant du Bâtonnier DELPHIN BANZA en rapport avec notre article sur la « grève illimitée des magistrats, où la photographie parue à la page 6 du numéro 81, montre le Bâtonnier BANZA alors qu’il n’est pas Magistrat.

Tout en priant nos lecteurs de nous excuser pour ce désagrément, nous annonçons aussi que lors de l’édition prochaine, nous publierons également la mise au point du Bâtonnier BANZA.

La rédaction

COMMUNIQUÉ

L

e Premier Ministre, Matata Ponyo, a pu quitter ses bureaux climatisés, tôt dans la matinée de ce jeudi 13 novembre 2014, pour se rendre au site de

Bukanga Lonzo, localité du territoire de Kenge située à quelques encablures de

Kinshasa. Là, il a présidé la première réunion d’évaluation du Comité de pilotage du parc de Bukanga Lonzo,

quelques heures après avoir visité les champs où surplombent déjà les semis de maïs. Autour du Premier Ministre, sept membres du Gouvernement de ce Comité de pilotage qui ont fait le déplacement de Kinshasa, outre le

PRIMATURE /LTC

gouverneur de la

province du Bandundu, Jean Kamisendu. C’est sur une note pleine de satisfaction que la réunion s’est clôturée, tant les premières récoltes de maïs

interviennent fin février

début mars.

En effet, c’est le lundi 22 septembre 2014 que le Premier Ministre avait procédé au lancement de l’opération de semis de 100 tonnes de maïs au parc agro-industriel de Bukanga

Lonzo. Un mois et demi après cette opération qui vise à combattre l’insécurité alimentaire, le Premier Ministre ne s’est pas empêché de souligner qu’en mettant l’accent sur l’agriculture, « le Gouvernement entend faire

de ce secteur l’un des piliers de l’économie congolaise, comme dans les années 60, réduisant ainsi la faim de plus de 20%

et atteindre un taux supérieur à 6% du PIB.

5.000 hectares de maïs, c’est une première, une véritable révolution de l’agriculture… Avec cette première production attendue entre fin février ou mars 2015, nous allons passer à l’autre phase de production dans les mois à venir avec plusieurs millions de tonnes de légumes, l’haricot, la tomate, etc. Vu sous cet angle, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila a réussi sa vision de modernisation, une de plus grande démonstration qui constitue le premier acte de ce secteur », a insisté Matata Ponyo.

L

es échanges pour l’amélioration et le renforcement des relations économiques entre le Royaume des Pays-Bas et la

République

démocratique du Congo se concrétisent au fil des jours. Après le passage de la délégation

congolaise conduite par le Premier Ministre, Matata Ponyo Mapon à fin octobre aux Pays- Bas, voici que des opérateurs

économiques de ce pays de l’espace Shengen séjournent déjà à

Ma Ma Ma

Ma Mata ta ta ta tata P ta P ta P ta P ta Pon on on on ony y y yo et Liliane Ploumen r y o et Liliane Ploumen r o et Liliane Ploumen r o et Liliane Ploumen r o et Liliane Ploumen renf enf enf enf enfor or or or orcent le cadr cent le cadr cent le cadr cent le cadr cent le cadre de e de e de e de e de coopér

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Kinshasa.

Le ton a été donné par l’arrivée dans la capitale

congolaise, le dimanche 9 novembre dernier, de Mme Liliane Ploumen, Ministre néerlandais du Commerce

extérieur et du Développement qui a été reçue, quelques heures après son arrivée, par le Premier Ministre, Matata Ponyo, à l’Hôtel du Gouvernement. C’est en marge du renforcement des liens économiques entre la République démocratique du Congo et les Pays-Bas dans le secteur commercial et agricole, que ces échanges fructueux se sont déroulés à l’Hôtel du Gouvernement.

Échanges au cours desquels la Ministre néerlandaise a exprimé l’opportunité « d’investir

dans le secteur agro- industriel et de développer la filière avicole pour une croissance économique considérable ».

La Ministre néerlandaise a avoué les efforts titanesques fournis par le gouvernement congolais, à travers son Premier Ministre, Matata Ponyo, efforts concentrés sur le développement du secteur agro-industriel, sous le leadership du Président de la République, Joseph Kabila Kabange. Elle a salué cette innovation dans les relations qui s’annoncent bien entre les deux pays.

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POLITIQUE 5

Du Rififi au sein de la majorité présidentielle

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Suite en page 6

LTC

PAGE NOIRE Le Bar Le Bar Le Bar Le Bar

Le Baromètr omètr omètr omètre en deuil omètr e en deuil e en deuil e en deuil e en deuil

C’est avec angoisse et douleur que nous avons appris la mort de Mme Priscile Saile Gatiwa, épouse de notre confrère Jeff Saile, Editeur du journal LE BAROMETRE. Mort survenue ce dimanche 16 novembre 2014 à Kinshasa, suite à l’accouchement maternel dont le nouveau-né est vivant.

Pour nous qui connaissions Mme Priscile Gatiwa Tantine, cette maman restera à jamais inoubliable, surtout quand nous pensons à sa générosité, son hospitalité, sa douceur, sa sagesse, son humilité, surtout sa qualité de mère, bref une grande dame était cachée derrière Monsieur Jeff Saile.

A toi notre frère Jeff Saïle, reçois ici nos sincères condoléances et nos encouragements. Que le Seigneur Jésus-Christ puisse te donner la paix et le courage pour surmonter cette douloureuse épreuve.

Madame Priscile Saile Gatiwa a laissé 4 gosses orphelins, dont un garçon et trois filles.

Pour LE TELEGRAMME DU CONGO Votre confrère Joseph LOUNDA

J

ean-ClaudeMuyambo,président de SCODE (Solidarité Congolaise pour la Démocratie) vient de claquer bruyamment la porte de la Majorité Présidentielle. Son coup de colère découle du refus des autorités provinciales du Kasaï Oriental de laisser atterrir, le samedi 15 novembre 2014, l’avion à bord duquel il venait d’embarquer à

Lubumbashi, à destination de Mbuji- Mayi.

L’incident, indiquent

plusieurs sources, s’est produit en plein vol, trente minutes après le décollage, lorsqu’une hôtesse lui a fait savoir qu’il devait rentrer au point

de départ. On allait apprendre, quelques heures plus tard, de la part de l’intéressé lui-même, qui s’est confié à plusieurs médias tant nationaux

qu’internationaux, que le fond de l’affaire est à chercher dans l’objet de sa mission au chef-lieu du Kasaï Occidental, à savoir la sensibilisation des cadres et militants de son parti contre toute modification de la Constitution du pays. Cela n’étonne pas tellement les observateurs.

On se souvient qu’à l’ouverture de l’actuelle session du Parlement, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, s’était ouvertement prononcé contre toute modification de la Constitution. Il n’a pas été inquiété. Quant à son collègue de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, il s’était

montré fort réservé à ce sujet, laissant sans doute au temps le soin de relancer le débat au niveau de la Chambre basse du Parlement. En principe, le débat autour la révision ou non de la « loi fondamentale » de la République est tombé dans le domaine public, dès lors que le gouvernement avait déjà approuvé, en Conseil des ministres, le projet de révision de la Constitution apprêté par le ministre de l’Intérieur.

Lire en page 9 les articles sur les dissidences au sein de la Majorité Présidentielle en Afrique.

E h bien, la nouvelle de l’empoisonnement aurait été confirmée 10 jours plus tard par les médias internationaux belges: la RTBF

(Radiotélévision belge francophone),

LEVIF.be et LDH (La dernière heure).

Dans son édition du 13

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La pr La presse belg esse belg esse belg esse belg esse belge aur e aur e aur e aurait conf e aur ait conf ait conf ait confir ait conf ir ir irmé ir mé mé mé mé l’empoisonnement de Moise K

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l’empoisonnement de Moise K l’empoisonnement de Moise Ka a a atumbi a tumbi tumbi tumbi tumbi

novembre 2014, la RTBF citant la LDH, confirme l’empoisonnement du patron du célèbre club africain le Tout-puissant Mazembe. Les médias belges, après plusieurs recoupements affirment que Moïse Katumbi se trouve aux soins intensifs depuis un mois à Londres.

LDH a aussi donné

les circonstances qui ont permis de découvrir le poison inoculé dans l’organisme de M.

Katumbi. Selon le journal belge, c’est au cours d’un check-up que le venin a été découvert.

Depuis la diffusion de

cette info, le Katanga en

ébullition réclamant son

gouverneur vivant.

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6 NATION

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Par JOSEPH LOUNDA

Baha Baha Baha

Baha Bahati Lukw ti Lukw ti Lukw ti Lukwe ti Lukw e e ebo suspend 49 ser e bo suspend 49 ser bo suspend 49 ser bo suspend 49 services bo suspend 49 ser vices vices vices vices privés de placement

privés de placement privés de placement privés de placement privés de placement

A services privés u total 49 de placement (SPP) évoluant dans l’illégalité et au mépris des textes légaux et réglementaires qui régissent le secteur du travail en République Démocratique du Congo que viennent d’être suspendus par le ministre Bahati

Lukwebo de l’ETPS (Emploi, Travail, Prévoyance sociale).

Cette communication a été faite au cours d’une conférence de presse animée par le ministre de l’ETPS, le samedi 15 novembre 2014 en la salle des conférences du Centre interdiocésain à la

L e président de la Commission électorale nationale

indépendante (CENI), l’abbé Apollinaire Malumalu Muholongu, a reçu, le vendredi 14 novembre dernier en son cabinet de travail à Kinshasa, une

délégation constituée d’experts des Nations

Unies basés à New york venue

spécialement en RD Congo s’enquérir de l’évolution du

processus électoral 2013-2016.

Moustapha Soumare, représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies en RD Congo conduisait cette délégation.

Au cours de cette réunion purement technique, l’abbé Malumalu a rassuré ses hôtes que le processus électoral est irréversible à ce stade, car les élections restent une grande priorité en RDC. La CENI, a-t-il ajouté, est disposée à travailler avec l’ensemble de la communauté internationale en ce qui concerne les éléments tels que l’appui logistique.

Gombe.

Hormis la presse conviés à cette activité, étaient également présents la Directrice Générale de l’Office National de l’Emploi en RDC, Angélique Kikudi Héliane ainsi que les différents membres et services de cette institution.

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Le gouv ouv ouv ouv ouver er er ernement déter er nement déter nement déter nement déter nement déterminé à tr miné à tr miné à tr miné à traduir miné à tr aduir aduir aduire en justice les éléments aduir e en justice les éléments e en justice les éléments e en justice les éléments e en justice les éléments de la police impliqués dans l’opér

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de la police impliqués dans l’opéra a a ation « Lik a tion « Lik tion « Lik tion « Likof tion « Lik of of of ofi » i » i » i » i »

L es ambassadeurs occidentaux et les représentants du système des Nations Unies en RDC ont été informés le week- end par le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Richard Muyej Mangeze, de la détermination du gouvernement de traduire en justice les éléments de la Police Nationale Congolaise

impliqués dans l’opération« Likofi ».

Le ministre Muyej qui faisait

le bilan de ladite opération à

Kinshasa en présence de Martin

Köbler, chef de la MONUSCO,

a réitéré qu’aucun crime avéré

commis par les agents de la

police lors de la traque

des « Kuluna » (délinquants) ne

restera impuni.

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LE TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 TELEGRAMME DU CONGO N°083 DU MARDI 18 A A A A AU MARDI 25 NO U MARDI 25 NO U MARDI 25 NO U MARDI 25 NO U MARDI 25 NOVEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

CONGO-ANGOLA-MUSIQUE LE CHANTEUR BOULITH,

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ENTRE L ENTRE L’ANGOLA ET LA RDC ’ANGOLA ET LA RDC ’ANGOLA ET LA RDC ’ANGOLA ET LA RDC ’ANGOLA ET LA RDC

FAITS DIVERS 7

Par Par Zenga Ntu

L

e chanteur Boulith œuvre actuellement dans une symbiose parfaite des musiques angolaise et

congolaise dont il maîtrise les différents contours, a-t-on appris d’une source crédible dans la province du Bas- Congo.

Depui quelques semaines, poursuit la même source, Boulith, en provenance de Luanda, capitale de la Rép. Pop. D’Angola, a réussi à regrouper un bon nombre de jeunes musiciens à Matadi, - cette ville devenue sa base stratégique – pour agrémenter des soirées dansantes dénommées : « Dia de Omo » pendant lesquelles

l’orchestre, sous sa conduite, égayera l’assistance par des chansons comme « Sentinelle na bula jamais, La reine de sabah, Olimpompo, Sisina, etc qui ont porté l’Anti Choc de Bozi au summum de la musique congolaise durant les années 1985- 1990 ainsi que les œuvres de TP OK Jazz, Zaïko, Bella Bella, Empire Bakuba, Viva La Musica et autres dont les souvenirs sont restés dan les mémoires des mélomanes. A cette même occasion, Boulith et son groupe profitent pour donner l’occasion à l’assistance de savourer les délices et la quintessence de la musique angolaise en interprétant quelques succès du moment des musiciens angolais au top, où le rythme afro- cubain est la source d’inspiration.

P

eut-on déjà dire que les carottes sont cuites pour notre équipe nationale de football senior, les Léopards, battue in extremis à Yaoundé, au Cameroun, le samedi 16 novembre

CAN GUINEE BISAU 2015

LES LÉOP LES LÉOP LES LÉOP LES LÉOP

LES LÉOPARDS DE LA RDC ARDS DE LA RDC ARDS DE LA RDC ARDS DE LA RDC ARDS DE LA RDC,,,,, BIEN MAL-EN-POINT

BIEN MAL-EN-POINT BIEN MAL-EN-POINT BIEN MAL-EN-POINT BIEN MAL-EN-POINT

Par Kikuni Joseph

SPORT

2014 par les Lions indomptables (1- 0), au terme du match de la 5ème journée comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 ?

A l’âge de 30 ans, sans emploi et sous logé chez son frère, MWAMBA ne sait pas du tout à quel saint se vouer.

Après avoir fini brillamment ses études primaires, il a eu toutes les peines du monde pour achever son cycle secondaire et les humanités à cause de la mort prématurée de ses parents. Personne dans sa famille ne pouvait supporter la lourde charge de financement de sa vie scolaire régulière de la 1ère année secondaire jusqu’en 6ème année des humanités littéraires. Il connut donc une scolarité hachée périodiquement qu’il supportait lui- même à 80% grâce aux coups de main, qu’il donnait à gauche et à droite dans certains quartiers de la capitale dans les domaines de la maçonnerie, de la mécanique, du chargement d’eau en sachet, du lavage des véhicules.

Il mit ainsi 11 ans au lieu de 6 ans prévus normalement pour décrocher un diplôme d’Etat.

Malheureusement, il ne put aller plus loin.

Face à la dure réalité de la vie, il contacta un ancien ami d’école qui devenu pasteur d’une grande église de la place. Au début, il se mettait à ses côtés pour suivre la prédication et à la fin du culte, il obtenait un pécule prélevé sur la dîme récoltée.

A force d’assister assidûment et inlassablement aux cérémonies

LA MARE AUX POTINS

MWAMBA LE SCANDALEUX

religieuses, il finit par s’imprégner des versets bibliques qui suscitaient ferveur et hystérie de la part des croyants et particulièrement des femmes.

Alors, petit à petit, son ami commença à lui céder de temps en temps la parole pour intervenir en vue d’illustre l’un ou l’autre passage du livre saint.

Au fil des jours, il se mit à remplacer le pasteur en cas d’indisposition ou de voyage à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

Entre-temps, il économisait, pour son compte, une part importante du sacrifice consenti par les fidèles le dimanche, jour bien indiqué de grande affluence où il programmait, pour les besoins de la cause, deux cultes au lieu d’un seul. Grâce à ses prêches, l’église connut un succès flamboyant, des hommes et des femmes nantis commencèrent à la fréquenter.

D’abord timidement, ensuite frénétiquement. C’est juste à ce moment que l’irréparable se produisit. Ayant estimé que son ami MWAMBA commençait à porter ombrage à sa notoriété, le pasteur BILE décida de l’écarter sous des prétextes fallacieux. Celui-ci prit la résolution d’ouvrir son propre cadre de prière à une centaine de mètres de là. Les ¾ des fidèles choisirent son temple au grand dam de BILE qui se retrouva, du jour au lendemain, avec une assistance qu’on pouvait le compter sur bout

des doigts. Ce fut la traversée du désert d’abord suivie ensuite de la descente aux enfers.

De son côté, MWAMBA alignait succès après succès. Pour preuve, quand il exprima en public sa volonté de se marier, non seulement les fidèles avancées en âge lui choisirent elles-mêmes l’heureuse élue mais aussi toutes les dépenses liées au mariage furent supportées à 100% par les adeptes : la dot, les droits en nature exigés par la belle-famille, les formalités coutumières, civiles et religieuses, la location de la salle de fêtes, l’impression des cartes d’invitation, la boisson, la nourriture, les vêtements pour les mariés, la voiture de location, l’hôtel pour la lune de miel…

Pendant deux jours et deux nuits, le demi-millier d’invités put boire, manger et danser jusqu’à l’épuisement total.

Un croyant connu pour sa grosse fortune offrit au couple, en guise de cadeau, une jeep flambant neuf et les clés d’une de ses nombreuses villas éparpillées dans les quartiers huppés de la capitale.

Les cadeaux en nature et en espèces étaient tellement nombreux qu’il fallut trois rotations à la camionnette Peugeot disponible pour les acheminer à destination.

Bien entendu, malgré l’invitation qui lui avait présentée, BILE ne se donna pas la peine d’assister à la

cérémonie de mariage de son désormais ex-ami. Les raisons de ce refus manifeste étaient faciles à deviner.

Le pasteur MWAMBA, instruit par l’expérience douloureuse de sa vie pénible du passé, prit la précaution d’investir ses avoirs dans le business.

Il ouvrit une dizaine de magasins, acheta des taxi-bus de marque Mercedes 207, se fit construire des maisons faisant office d’un complexe commercial avec un centre de santé, un hôtel avec bar et terrasse, une cabine de communication, une pharmacie, un salon de coiffure, un cybercafé, une bureautique…

Au bout d’un laps de temps, il se retrouva avec une fortune respectable qui forçait à la fois l’estime et la jalousie.

Un détail sombre illustrait pourtant ce tableau idyllique : son épouse n’arrivait pas à concevoir depuis deux ans, malgré toutes les recettes des médecins célébrissimes et des « savants » (les charlatans en clair » de la pharmacopée traditionnelle. Mais son charisme au sein de l’église n’était nullement entamé et connaissait, bien au contraire, une ascendance de plus en plus sensationnelle. Afin de mettre à l’épreuve sa virilité, il passa sous sa trappe, à l’aide des versets bibliques bien choisis et de l’argent Suite à la page 11

(8)

L

’évacuation, à la hâte, des corps par des hommes déguisés en cosmonautes, sans un mot pour les familles qui ignorent où sont emportés leurs proches (voire quand, lorsqu’ils meurent à l’hôpital), par souci d’éviter toute propagation, a entravé la lutte contre l’épidémie.

C’est ce qui ressort du constat des experts qui se penchent sur les raisons de la progression fulgurante de l’épidémie d’Ebola.

Les autorités sanitaires sierra-léonaises ont finalement intégré la nécessité de funérailles non pas seulement «sécurisées», mais aussi

«dignes», pour convaincre la population de renoncer aux rites traditionnels avec lavage et toucher des corps, particulièrement importants dans l’islam majoritaire en Sierra Leone et en Guinée.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié de nouvelles règles de «Safe and Dignified Burial» (SDB), approuvées par les autorités musulmanes et chrétiennes.

Par apport aux précédentes épidémies d’Ebola en Afrique, «cette fois nous avons inclus les dirigeants religieux pour préciser les pratiques»

cultuelles, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’OMS.

Dans la capitale sierra-léonaise Freetown, où l’épidémie flambe, la Croix- Rouge locale qui se charge de ramasser les corps, hautement contagieux, garantit depuis plus d’un mois déjà aux familles un «enterrement sécurisé dans la dignité».

L’OMS évalue désormais à 20 % la part des pratiques funéraires coutumières dans les nouvelles infections. Mais les autorités estiment que ce taux peut aller jusqu’à 60% dans certains districts ruraux, et même à Freetown.

D

e délicates discussions sur les futurs dirigeants du Burkina Faso devaient débuter le vendredi14novembre2014, au lendemain d’un accord entre l’armée au pouvoir et les civils sur les institutions intérimaires du pays.

Le pays a fait un pas important jeudi soir vers une sortie de crise. Le vote à l’unanimité par armée et civils d’une «charte de transition», sorte de constitution intérimaire, a été qualifié d’historique» par Adama Kanazoé, un jeune politicien qui a participé au vote.

Les contours institutionnels de la transition sont désormais dressés.

Les deux camps se sont mis d’accord sur la présence d’un civil au poste de président de la transition, une phase qui doit durer au maximum un an et se terminer lors d’élections en novembre 2015.

Rumeurs et tractations bruissaient dans la capitale burkinabè sur le nom de l’heureux élu, appelé à succéder au lieutenant-colonel Zida, qui a pris les rênes du pays le 31 octobre à la chute du président Blaise Compaoré.

Cette personnalité, nommée par un collège, ne pourra être issue d’un parti politique, ce qui barre l’accès à cette charge à toute l’opposition. Une fois son mandat achevé, elle ne pourra participer au scrutin.

Selon une source militaire, l’opposition avait tenté de négocier le retrait de cet amendement imposé par l’armée contre l’offre du poste de Premier ministre aux militaires. Mais les tractations ont échoué.

Il est «tout à fait indiqué» que cette personne «ne soit pas un homme politique», faute de «garantie» qu’il ne fera pas campagne «pour son propre parti politique» en 2015, ce qui replongerait le Burkina «dans une crise profonde», avait justifié le lieutenant-colonel Zida.

Le nom de l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, semblait au départ recueillir l’assentiment général. Mais il a été écarté en début de semaine en raison de réticences de la hiérarchie catholique, selon Jonas Hien, un responsable de la société civile.

Le Premier ministre, désigné par le président, pourra être un civil ou un militaire, selon les termes de la charte de transition. Il sera à la tête d’un gouvernement de 25 membres.

La présence d’un soldat à cette charge avait été envisagée pour «trouver une place» à Isaac Zida, «qui se verrait bien Premier ministre», expliquait un diplomate. Et de mettre en garde : «il n’est pas envisageable» pour la communauté internationale que l’actuel homme fort du pays soit nommé à un poste clé.

Qatar et de l’Arabie saoudite en Afrique de l’Ouest - et les Etats africains voisins du Nigeria, comme le Cameroun, qui ont dispendieusement payé les rançons exigées par l’organisation islamiste, à la place des occidentaux.

En achetant la paix, les pays voisins du Nigéria ont perdu beaucoup de temps et d’argent (qu’ils auraient pu utiliser pour s’équiper militairement et mettre en place une défense civile efficace). Ils se retrouvent désormais avec la guerre à l’intérieur de leurs frontières. Il fallait peut-être qu’ils se souviennent de l’adage qui dit qu’on ne dîne jamais avec le diable qu’en se servant d’une longue cuillère.

8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

M

arc Ravalomanana, toujours détenu dans le nord de Madagascar, a reçu la visite cette semaine des médiateurs de l’Afrique australe (SADC), optimistes vendredi sur les suites de la crise provoquée par le retour d’exil de l’ancien président.

«Lorsque nous avons rencontré le président Hery (Rajaonarimampianina) et l’ancien président Ravalomanana, tous les deux ont manifesté l’engagement d’aller vers la réconciliation et de travailler ensemble», a déclaré à la presse le chef de la mission SADC, David Mahlobo, ministre sud-africain de la Sécurité d’Etat.

«Nous ne sommes venus ici pour demander la libération de personne», a-t-il ajouté, alors que M. Ravalomanana est en détention depuis maintenant 32 jours dans une résidence présidentielle à Diego-Suarez (nord), sans téléphone ni moyen de communiquer avec l’extérieur. La mission de la SADC est restée trois jours à Madagascar.

Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud depuis son renversement en 2009, est rentré clandestinement sur la Grande Ile mi- octobre.

Personne ne sait comment il a pu gagner Madagascar et parvenir jusqu’à son domicile d’Antananarivo, sans être intercepté ou reconnu, voyageant sans passeport, consigné aux mains des autorités sud- africaines.

Interrogé sur ce point, le ministre sud-africain est resté laconique:

«Cette affaire est en discussion entre le gouvernement d’Afrique du Sud et de Madagascar», a-t-il dit.

M. Ravalomanana a eu le temps de donner une conférence de presse où il a tenu des propos provocants à l’égard du pouvoir avant d’être arrêté, puis placé en résidence surveillée.

Après son arrestation, une manifestation de 200 à 300 partisans avait été dispersée par la police au gaz lacrymogène à Antananarivo le 18 octobre.

Le retour de M. Ravalomanana dans son pays avait été empêché à plusieurs reprises, par crainte de troubles.

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Par Jacques Bokwango

D

es centaines de combattants du groupe islamiste Boko Haram se sont emparés de deux villes de l’Etat d’Adamawa dans le nord-est du Nigeria, marquant une nouvelle progression alors que l’armée nigériane enregistrait un nouveau revers en perdant un autre hélicoptère dans un crash qui a fait trois morts.

Les islamistes ont pris le contrôle jeudi des villes de Hong et de Gombi, se rapprochant ainsi de Yola - capitale de l’Etat d’Adamawa - à une centaine de kilomètres de là, après avoir été chassés par des milices locales de Mubi, carrefour commercial de cette région qu’ils avaient pris il y a deux semaines.

Le groupe Boko Haram, qui figure sur la liste noire des organisations terroristes établie par Washington, s’était déjà emparé ces derniers mois de plus d’une vingtaine de villes et villages de l’Adamawa et des Etats voisins de Yobe et Borno, dans le nord-est du Nigeria, où il dit avoir créé un «califat islamique».

L’armée nigériane, qui semble impuissante face à la progression fulgurante de Boko Haram, a perdu un autre hélicoptère.

L’engin s’est écrasé le jeudi13septembre, vers 22h00 à proximité de l’Université de sciences et technologie Modibbo Adama de Yola, tuant les trois personnes qui se trouvaient à son bord, sans que les causes du crash aient été dévoilées.

Le groupe Boko Haram a multiplié les attaques et s’est emparé de nombreuses villes dans l’Etat d’Adamawa ces dernières semaines.

A Yola, le crash de l’hélicoptère à proximité du foyer des étudiants de l’université Modibbo Adama a semé la panique sur le campus, quand les armes que transportait l’appareil ont explosé.

Selon le professeur Kyari Mohammed, maître de conférences dans cette université et spécialiste de Boko Haram, l’hélicoptère qui s’est écrasé survolait l’université avec un deuxième appareil.

«Le crash a été suivi d’une série d’explosions à l’intérieur de l’hélicoptère, on pense qu’elles provenaient des armes que l’hélicoptère transportait», a-t-il déclaré.

L’envergure politique, militaire et financière prise par Boko Haram ces derniers mois dans le Golfe de Guinée ne peut manquer d’incriminer les Etats occidentaux - qui ont donné un blanc sein aux flux financiers du

3

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plus vraiment un épouvantail pour l’opposition. Ces nouveaux opposants sont pour leur ancienne famille politique, la majorité, pires que les anciens opposants au régime. Ils connaissent en effet les modes opératoires, les manœuvres du camp qu’ils viennent de quitter. Qui mieux que l’artisan d’un système pour combattre ce même système ? Les nouveaux opposants à Boni Yayi constituent un danger réel pour la Majorité présidentielle dont ils vont arracher des militants de par leur seule défection.

OPINION ET DÉBAT 9

LA DISSIDENCE LA DISSIDENCE LA DISSIDENCE

LA DISSIDENCE LA DISSIDENCE A A A A AU SEIN DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE U SEIN DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE U SEIN DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE U SEIN DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE A U SEIN DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE A A AU A U U U U BENIN :

BENIN : BENIN :

BENIN : BENIN : ACTE DE REPENT ACTE DE REPENT ACTE DE REPENT ACTE DE REPENT ACTE DE REPENTANCE OU OPPOR ANCE OU OPPOR ANCE OU OPPOR ANCE OU OPPORTUNISME POLITIQ ANCE OU OPPOR TUNISME POLITIQ TUNISME POLITIQ TUNISME POLITIQ TUNISME POLITIQUE ? UE ? UE ? UE ? UE ?

L

e président béninois Boni Yayi a du souci à se faire : il a désormais ses

dissidents. En effet, des ténors de sa majorité présidentielle viennent de claquer la porte.

Ces frondeurs ont décidé de créer une nouvelle formation politique avec comme slogan

« Agir et non gémir ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est la gouvernance Yayi qui est critiquée, mise en cause. Ce qui se passe au Bénin n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé au sein du parti au

pouvoir au Burkina Faso. On se souvient en effet que des

ténors du parti de l’enfant terrible de Ziniaré, Blaise Compaoré, ont créé leur parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), premier élément déclencheur de sa chute prévisible. Et tout porte à croire qu’ils ont fait des émules

au Bénin. Mieux, au pays de Boni Yayi, le président de

l’Assemblée nationale en poste, est lui-même parmi les

dissidents.

Il est difficile de faire la part des choses entre ce qui est vrai et ce qui relève de sordides manœuvres politiciennes

L’Opposition politique se félicite que ces ex-dirigeants de la majorité rejoignent ses rangs pour le combat en faveur de la démocratie.

Certaines dissidences sont dans bien des cas, la conséquence des larges coalitions politiques autour du chef de l’Etat. A l’image d’Amadou Toumani Touré au Mali, Boni Yayi, fraîchement arrivé de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) pour briguer la magistrature suprême de son pays, n’avait pas de parti politique. Mais l’espoir qu’il incarnait a poussé de nombreux partis à lui donner leur caution, à battre campagne pour lui.

LES DISSIDENCES LES DISSIDENCES LES DISSIDENCES LES DISSIDENCES

LES DISSIDENCES A A A AU SEIN D’UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE A U SEIN D’UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE U SEIN D’UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE U SEIN D’UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE U SEIN D’UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE SONT

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POLITIQUE EN AFRIQUE ? POLITIQUE EN AFRIQUE ? POLITIQUE EN AFRIQUE ? POLITIQUE EN AFRIQUE ?

Malheureusement, à la pratique, bien de ces partis politiques se sont rendus à l’évidence que le chef de l’Etat qu’ils ont contribué à élire, n’est pas le messie tant attendu.

Des espoirs, légitimes ou non, ont été déçus. Dans des situations de ce genre, il arrive que des partis regrettent en toute sincérité leur soutien au chef de l’Etat et décident de reprendre leur liberté. D’autres partis ou individus manœuvrent également pour s’extirper d’une majorité de plus en plus décriée. Il est très souvent difficile de faire, en pareille situation, la part des choses entre ce qui est vrai et ce qui relève de sordides manœuvres politiciennes dans l’attitude de ces personnalités qui quittent la majorité en pleine tempête.

Le cas béninois n’échappe pas à cette règle. On s’interroge sur cette dissidence. Est-ce un acte de repentance réelle ou d’opportunisme politique ? En tout cas, ceux qui viennent de quitter le navire de la majorité présidentielle ont été, pendant environ neuf ans,

des acteurs de ce qu’ils dénoncent aujourd’hui. Pendant tout ce temps, ils ont soutenu ou au moins subi sans réagir, les dérives du président Boni Yayi. Ils ont activement contribué à asseoir son régime, à commencer par la décision de soutenir sa candidature à l’élection présidentielle, et sont donc plus ou moins comptables de son bilan. De ce fait, il n’est pas exclu que sentant la fin de ce régime proche et conscients que le bilan du régime Yayi n’est pas des plus reluisants, même s’il y a des acquis, ces ex-membres de la Majorité présidentielle aient décidé de prendre leurs distances avec le chef de l’Etat. Cette dissidence serait donc une manœuvre politique pour échapper à la colère de populations qui ne seraient pas satisfaites du bilan présidentiel. Ces néo-opposants auraient dans ce cas, senti tourner le vent et décidé d’anticiper pour échapper à la sanction des populations lors des consultations électorales à venir.

Par Dieudonné Eyadema, chercheur.

O

ui. A condition qu’elles ne soient pas une ultime manœuvre de pouvoirs usés jusqu’à la corde. Nous avons vu comment les anciens partis uniques se sont adaptés au multipartisme au point de donner le change à bien des experts.

La dissidence peut être une ultime manière, pour certains membres du pouvoir de se désolidariser du pouvoir qu’ils ont servi, parfois avec zèle jusqu’à leur disgrâce, pour se venger de l’homme qu’ils ont naguère servi, se ménageant ainsi une nouvelle chance de revenir aux affaires, convaincus que le peuple ne garde jamais longtemps mémoire des errements des acteurs politiques et qu’il leur saura gré de s’être opposé aux dérives d’un Boni Yayi par exemple, même si cela n’est arrivé qu’au soir des mandats constitutionnels du président. Etant donné que bien des gens prêtent au président béninois des intentions de briguer un 3e mandat qui serait en l’état actuel du droit positif béninois, illégal, ces dissidents pourraient être vus comme des « sauveurs » de la démocratie. Et si ce sentiment

Par Emile Zogang, science politique, université de

Montréal

se répand, ils récolteront les dividendes de ce courage aux prochaines échéances électorales.

Il se pourrait également qu’il s’agisse d’un acte de repentance réel de la part de ces hommes politiques béninois. Certes, ils sont, comme déjà évoqué, coresponsables du bilan de Boni Yayi. Mais, ils confessent officiellement s’être trompés et font leur mea culpa. Peut-être sont-ils sincères dans leur posture. Enfin, ne dit-on pas qu’ « il n’est jamais tard pour bien faire » ?

Cela dit, ces dissidents devront s’attendre à ce que le pouvoir en place ne leur facilite pas la tâche.

On peut imaginer qu’ils en sont conscients et ont pris leur décision en connaissance de cause. En tout cas, les défections de ce genre font beaucoup de bien à la démocratie.

Ce sont des attitudes qui peuvent empêcher une dictature de faire de vieux os. Un chef d’Etat chahuté par ses ex-partisans est obligé de revoir d’une manière ou d’une autre, sa copie. Une majorité qui perd ses membres influents, ne constitue

Que faire quand un homme qui dit n’avoir qu’une seule parole

se montre incapable de l’honorer ?

C’est précisément la terrible équation à laquelle est soumis le peuple malien, depuis que le rapport du Vérificateur général a été transmis au bureau du procureur il y a de cela deux jours. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les conclusions de ce rapport ne font place à aucun doute sur la

LE DET LE DET LE DET

LE DET LE DETOURNEMENT DES DENIERS PUBLICS OURNEMENT DES DENIERS PUBLICS OURNEMENT DES DENIERS PUBLICS OURNEMENT DES DENIERS PUBLICS A OURNEMENT DES DENIERS PUBLICS A A A AU U U U U MALI :

MALI : MALI :

MALI : MALI : LE COMBLE DE L LE COMBLE DE L LE COMBLE DE L LE COMBLE DE L LE COMBLE DE L’INDÉCENCE ! ’INDÉCENCE ! ’INDÉCENCE ! ’INDÉCENCE ! ’INDÉCENCE !

Par Mustapha Keita, étudiant en droit, université

de Bamako

corruption et la gabegie qui gangrènent toute l’administration publique malienne. Un mal qui a atteint des proportions absolument démesurées, depuis l’accession du président Ibrahim Boubacar Kéita à la présidence du pays. Pire, IBK qui a vu sa réputation d’homme intègre le devancer au palais de Koulouba, se voit aujourd’hui indexé comme étant lui-même l’agent principal de cette situation.

Pour revenir aux faits, on se rappelle encore la polémique qui avait accompagné l’achat de l’avion présidentiel malien. La communauté internationale, avec le FMI en tête, s’était d’abord indignée

de l’indécence d’un tel acte, eu égard à la situation de crise généralisée que traversait le pays.

Les Maliens, dans leur ensemble, avaient à leur tour estimé que la reconquête des territoires du Nord ainsi que l’apaisement du climat sociopolitique étaient des impératifs bien plus pressants que l’achat d’un Boeing présidentiel.

Ce qui choque davantage le peuple malien aujourd’hui, c’est de découvrir que les dépenses somptuaires jugées indécentes en son temps, n’étaient en réalité que la partie flottante d’un énorme iceberg fait de corruption et de Suite à la page 11

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