• No results found

Le scrutinn’a pas intéressé lesélecteurs congolais

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "Le scrutinn’a pas intéressé lesélecteurs congolais"

Copied!
18
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

N°2804 Mardi 1er Juillet 2008 - 56

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www .lase main eafri cain e.co m

56

èm e

Année

D.g.g.t

Des nouveaux plans tarifiaires adaptés à VOUS!

Des tarifs. Sur mesure.

Elections locales du 29 juin 2008

Le scrutin

n’a pas intéressé les électeurs congolais

Ouesso (département de la Sangha)

François Ibovi a-t-il convaincu

sur la création du R.m.p?

François Ibovi. (P4)

Elections locales du 29 juin Le P.a.d apporte son soutien à la requête en annulation

présentée par l’A.r.d

(P.5)

Fespam

(Festival panafricain de musique)

La 7 ème édition aura lieu du 3 au 7 août 2009

De g. à dr:Dr Kebede, J.-C. Gakosso et Henri Germain Yombo.(P.17)

Fête des Saints-Pierre et Paul et jour du Pape

Le nonce apostolique est revenu sur le message du Pape

Benoît XVI aux évêques du Congo

Mgr Andrés Carrascosa

Coso (P.10)

La protection sociale pour tous au Congo:

mythe ou réalité?

(P.7)

Point de vue

Le vrai message des Congolais:

l’abstention (P.3) Editorial

Les Diables-Rouges très satisfaits de

l’accueil et de l’honneur faits

à leur égard

(P.6)

MTN Congo a offert une réception aux Diables-Rouges

(P.3)

(2)

NATIONAL

L

a Conel (Commission nationale d’organisation des élections), dirigée par Henri Bouka, et la D.g.a.e que tient Antoine Evoundou peuvent souffler. Les élec- tions locales dont ils avaient la charge de préparer et d’or- ganiser se sont plus ou moins bien déroulées sur l’ensemble du territoire natio- nal. S’il n’y a pas eu de dys- fonctionnement important, on peut tout de même rele- ver des flottements comme l’absence de cartes électora- les chez certains électeurs pourtant inscrits; l’absence de bulletins de vote de cer- tains candidats, à l’ouverture des bur eaux de vote; des électeurs ne retrouvant pas leurs noms sur les listes élec- torales; le retard dans l’ouverture de certains bu-

Elections locales du 29 juin 2008

Le scrutin n’a pas intéressé les électeurs congolais

Dimanche 29 juin 2008, 2.276.226 électeurs con- golais, selon la D.g.a.e (Direction générale des affaires électorales), étaient attendus dans les bureaux de vote, pour élire leurs conseillers dé- partementaux et municipaux. Si le scrutin s’est déroulé dans le calme, partout sur l’ensemble du territoire national, malgré quelques problèmes d’organisation comme le retard et le manque de bulletins de certains candidats, ces élections auront été celles que les Congolais ont le plus boudées, depuis la Conférence nationale souve- raine de 1991. En tout cas, le taux de participa- tion ne devrait pas excéder les 25%.

reaux de vote pendant que d’autres, à l’intérieur du pays, ont fermé plus tôt que prévu, par insuffisance de bulletins de vote.

A Talangaï, le sixième arron- dissement de Brazz aville, nombreux des 281 bureaux de vote, ont commencé en retard. Certains ont même ouvert à partir de 13h. Abor- dé par des journalistes, Gas- ton Yoka, administrateur mai- re de cet arrondissement, a évoqué, entre autres raisons, la situation géographique de son arr ondissement, dont certains quartiers ne sont pas accessibles en véhicules. Il faut utiliser des «dos d’âne»

pour y accéder. A Bacongo, il n’y a pas eu grand-chose à relever, dans les 83 bureaux de vote établis dans cet ar- rondissement. Ils ont fonc-

tionné normalement, en de- hors des bureaux de vote pla- cés à l’école Mbiémo, qui ont connu un retard, par manque de bulletins. Au quartier Dia- ta, dans le premier arrondis- sement Makélékélé, à Braz- zaville, les membres des sept bureaux de vote inst allés dans ce quartier, sont restés affamés, toute la journée du vote. Il y en a qui dormaient aussi, parce que les élec- teurs ne venaient qu'à comp- te- gouttes. Sur 773 électeurs inscrits dans un bureau de vote, il y a eu à peine 84 vo- tants, par exemple. Tous les bureaux de ce quartier ont connu la même tendance.

A Pointe-Noire, le président du Club 2002 P.u.r, Willy Ngues- so, tête de liste de son parti aux élections locales, et son second, Me Gilles Péna-Pitra, n’ont pas pu accomplir leur devoir civique, car leurs noms ne figuraient sur aucune liste électorale, alors qu’ils sont candidats. Drôle de situation.

Dans le Pool, notamment à Missafou, Mindouli, etc, de nombreux ex-combattants, militants du C.n.r (Conseil national des républicains), le parti de l’ex-rebelle Frédéric Ntumi Bintsamou, n’ont pas pu voter, car n’ayant pas de noms sur les listes électora- les. A Mpassi-Mines, un d’en- tre eux a même brûlé le dra- peau national qui se trouvait non loin du bureau de vote,

pour la simple raison qu’il n’avait pas vu son nom sur la liste électorale.

Mais, tous ces incidents mi- neurs n’ont pas affecté le bon déroulement du vote. On peut tout de même s’ étonner qu’apr ès avoir repor té les élections locales, qui devai- ent avoir lieu le 20 janvier 2008, pour réviser les listes électorales et mieux les pré- parer, qu’il y ait eu encore ces flottements.

Il faut, peut-être, considérer que le manque d’ engoue- ment des électeurs a favori- sé le bon dér oulement du scrutin. Car, il n’y avait pas beaucoup d’électeurs pour faire des réclamations. Cela aurait, sans doute, aggravé les flottements constatés.

Mais, le trait caractéristique de ces élections locales, c’est le spectaculaire taux d’abs- tention qui s’est manifesté par des bureaux de vote dé- serts, où les électeurs arri- vaient à compte-gouttes. Le soir, peu avant la fermeture, beaucoup de bureaux de vote se retrouvaient avec des pi- les de bulletins non utilisés.

A présent, les oreilles sont tournées vers la proclama- tion des résultats. Mais, dans l’opinion, on ne se fait pas d’il- lusion que le R.m.p et ses al- liés vont presque tout rem- porter.

Joël NSONI

P

renant la parole, Patrick Steveneart, directeur général adj oint de la société MagMinerals, a pré- senté la société MagMinerals, une filiale à 100% de Magln- dustrie, qui va développer le projet de potasse. Ce projet, dont le coût de développe- ment a été estimé à près d’un milliard de dollars américains, repose sur l’exploitation des gisements de carnallite dans le Kouilou, en vue de produi- re 600.000 tonnes par an de chlorure de potassium (K.c.l) communément appelé potas- se. Un engrais pour lequel la demande mondiale est crois- sante. MagMinerals a l’inten- tion, pour cela, de construire une usine de traitement de potasse sur le plateau de Mengo, à 20 kms de Pointe- Noire. Cette usine, qui sera construite sur une superficie de 21 ha, va générer 250 em- plois.

Le projet potasse comprend les volets suivants: l’extrac- tion par dissolution de la car- nallite qui contient le minerai de carnallite; le transport du produit fini par voie ferrée pour un entreposage au Port

Département du Kouilou

Le projet de production de potasse présenté officiellement aux autorités locales

D’un coût global estimé à près d’un milliard de dollar, le projet de production de la potasse au Kouilou a été présenté, officiellement, jeudi 29 mai 2008, dans la salle de conférence de l’hôtel Mbou-mvoumvou de Pointe-Noire, en présence de Fidel Dimou, préfet du département du Koui- lou, de plusieurs responsables étatiques, et du secteur privé, tout comme des représentants des O.n.gs et associations.

autonome de Pointe-Noire, avant le chargement dans un bateau.

La carnallite est un sel de po- tassium/magnésium. Les ré- serves prouvées de carnalli- te ont été établies à 17,9 mil- lions de tonnes et les réser- ves probables à 3,1 millions de tonnes supplémentaires.

Ces r éser ves permet tr ont une exploitation pour une du- rée d’au moins 34 ans.

La transformation de la sau- mure en potasse nécessite la construction d’une station de pompage sur la rivière Loemé et un pipe-line enter- ré pour le transfert de l’eau de la rivière vers l’usine de transformation de la saumu- re; un générateur à turbine à

menter les installations por- tuaires et une station de pom- page; deux embranchements ferroviaires d’une longueur de 6 km, pour assur er le transport entre l’usine et le futur terminal de potasse dans le port. Un train partira toutes les douze heures au port; un entrepôt de stocka- ge de 50.000 tonnes et un sys- tème de bande transporteu- se pour chargement sur le bateau vraquier pour l’expor- tation du produit fini et un pipe-line pour tr anspor ter l’eau salée dans l’océan. La potasse exportée sera utili- sée principalement dans l’in- dustrie des engrais.

Le r espect de l’ environne- ment est une priorité pour MagMinerals qui s’engage à intégrer à tous les niveaux de développement et de mise en oeuvre du projet, les exigen- ces envir onnementales et sociales. Le démarrage de ce projet de potasse va assuré- ment renforcer le dynamisme économique du département.

Equateur Denis NGUIMBI

gaz de 26 Mw pour alimenter en électricité les installations;

une ligne de distr ibution d’énergie électrique pour ali-

Erratum

Dans notre édition précédente, nous avons évoqué la disparition du colo- nel Louis Georges Loembé, ancien commandement de la zone n°1. Il s’agit, plutôt, du décès, le 24 juin, du colonel Louis Marie Loemba, chef-adjoint de service au centre départemental d’identification, à Pointe-Noire.

La rédaction présente ses excuses à l’ancien commandant de la zone mili- taire de défense n°1.

Un peuple qui ne parle pas, qui exprime son mécon- tentement par le silence! Voilà ce qu’on peut retenir des élections locales qui ont eu lieu sur l’ensemble du pays, le 29 juin 2008. Est-ce la résignation? Loin de là. Pour les observateurs de la vie politique, il n’y a rien de surprenant à l’attitude des électeurs congo- lais. Elle était prévisible. Les Congolais sont attachés à la paix, mais ils refusent d’être blousés tout le temps.

Dans le système présidentiel qui est le nôtre, leur at- titude consistant à tourner le dos aux urnes est un grand message adressé droit au président de la Ré- publique. Le chef de l’Etat, en accomplissant son de- voir civique, dimanche matin, vers 8h30, avant de prendre l’avion pour le sommet de l’Union africaine, en Egypte, avait appelé ses compatriotes à se rendre massivement aux urnes, exercer leur droit de vote.

Ceux-ci lui ont répondu, en restant massivement chez eux. Le président Sassou Nguesso va-t-il saisir ce mes- sage? Va-t-il le décrypter et prendre les décisions qui doivent en être la conséquence? Autant de questions qu’on peut se poser, aujourd’hui. Le contraire n’est plus que du forcing. Le président de la République maintient à leurs postes des personnalités qui ont perdu beaucoup de leur crédibilité au sein de l’opi- nion nationale, par leur peu de résultats dans les sec- teurs qu’ils dirigent, depuis des années, ou pour des questions de moralité publique.

Le président de la République devrait s’inquiéter, par ailleurs, de ce que sa nouvelle machine politique, le R.m.p, pour une première épreuve électorale, a subi un revers sans précédent, dans ces élections locales où elle n’a pas pu mobiliser ses militants. Le taux d’abstention est une réponse cinglante à ses appels à la mobilisation. Sa victoire attendue est sans gloire, en réalité. A ce rythme, l’élection présidentielle dont l’enjeu n’est plus à présenter, pourrait constituer, pour elle, une bien difficile épreuve. Quand une plate-forme politique ne peut même pas mobiliser, de manière convaincante, aux locales, peut-elle prétendre affron- ter l’élection présidentielle dans les mêmes condi- tions? Tout donne à penser que le changement de stratégie lui est incontournable. Encore faut-il saisir cette nécessité.

La désinvolture des électeurs s’explique aussi par le manque de crédibilité du système électoral. Les Con- golais ont le sentiment que les élections sont deve- nues un jeu de dupe. Celui qui tient la bourse gagne.

Le droit de vote, important en démocratie, n’a de sens que s’il est respecté, dans un système où un électeur représente une voix. Or, chez nous, c’est un secret de Polichinelle que des perdants sont parfois procla- més gagnants et vice-versa. En tout cas, au sortir de ces élections, on n’est pas fier d’être Congolais.

Mais, il ne faut pas se leurrer, la soif de changement risque de se manifester à l’élection majeure, l’élec- tion présidentielle dont on sait qu’elle peut permet- tre de changer alors tout le système. A moins de com- prendre le vrai message des Congolais.

Joachim MBANZA

Editorial Le vrai message

des Congolais:

l’abstention

Congo

Plus de 40.000 réfugiés rapatriés par le U.n.h.c.r

Le haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (U.n.h.c.r), représentation du Congo, a, déjà, rapatrié dans leurs pays d’origine, 40. 418 réfugiés de 2005 à 2008, dans le cadre de l’opération rapatriement volontaire. Dans une communication faite à la presse, le 23 mai 2008, au cours de la session de formation et d’information sur les activités du U.n.h.c.r au Con- go, le représentant de cette institution au Congo, M. Stéphane Grieb, a justifié ce départ volontaire par le retour de la stabilité dans la sous-région d’Afrique centrale. Ces réfugiés sont du Rwanda, de la République Démocratique du Congo et de l’An- gola. 34.000 réfugiés sont encore présents sur le territoire congolais, bénéficient des prestations du U.n.h.c.r dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainis- sement, des services communautaires et de la protection.

(A.c.i)

La maquette de la future usine

(3)

Coup d’oeil en biais NATIONAL

M

ême si François Ibovi, réagissant aux ques- tions de la presse, à son arrivée à Ouesso, a indi- qué que sa mission était pro- grammée à Ouesso, il appa- raît, plutôt, que sa mission était comme inopinée. Pour preuve, à la première réunion de concertation, tenue à l’hô- tel Mindongo, certains dépu- tés membres de la délégation ont haussé le ton dans les couloir s, par ce qu’ ils n’avaient pas leurs noms sur l’ordre de mission repris nui- tamment à Brazzaville. Les réunions des coordinations départementale et communa- le du R.m.p, prévues à 15h, à Ouesso, ont, finalement, dé- buté à 18h20. Dans une brève communication, François Ibo- vi a dit que le R.m.p ne doit pas fonctionner en pièces détachées. Les coordinations départementale et communa- le doivent faire mouvoir leurs instances, faire une démons- tration au meeting, en mobili- sant tous les militants.

Un autre élément qui prouve que cet te descente n’ était pas bien préparée est que les bander oles annonçant le meeting ont été confection- nées dans la nuit du 7 au 8

juin 2008 et elles n’étaient pas bien faites. Ce qui n’a pas plu à Adolphe Elemba, préfet du département de la Sangha.

Faut-il penser à une bénédic- tion des sages? En tout cas, une averse a arrosé Ouesso avant la tenue du meeting et après. Le premier intervenant était Raymond Messé prési- dent communal du R.m.p. Il a montré au grand jour que la devise du R.m.p n’était pas encore bien connue du public, à commencer par lui-même, car il a trébuché. Il a appelé les militants du R.m.p, à se mobiliser, pour les élections locales. Le député Alber t Mbouma a, quant à lui, pris la parole aux noms des dépu- tés de la Sangha, pour mettre l’accent sur l’unité des filles et des fils du département, avec ceux d’autres départe- ments. En effet, le député de Mokeko est sans doute las- sé d’entendre, dans les cou- lisses, ce qui se dit contre lui.

Il siège au parlement, depuis le Conseil national de transi- tion, le parlement de transi- tion, pour le compte du dis- tr ict de Mokeko, j us- qu’aujourd’hui. Certaines lan- gues se délient pour s’inter- roger si un ressortissant de

la Sangha peut être élu dépu- té dans un autre département et bénéficier de trois man- dats.

En ce qui le concerne, le dé- puté Accel Armand Ndinga Makanda a exhorté les popu- lations à la mobilisation, pour les victoires incontestées du R.m.p aux élections locales, et cette mobilisation doit se poursuivre jusqu’aux présidentielles.

L’orateur le plus attendu, François Ibovi, a constaté, d’entrée de jeu, que le R.m.p est debout à Ouesso et dans la Sangha. S’exprimant en lin- gala, pour mieux faire passer son message, il a défini le sigle R.m.p comme un ras- semblement fort comme un éléphant, parce que compo- sé de plusieurs partis politi- ques qui font chemin depuis longtemps avec le P.c.t. Dans une satire ironique adressée contre on ne sait qui, il a com- paré la force de l’éléphant à celle d’une gazelle. Le choix

Ouesso (département de la Sangha)

François Ibovi a-t-il convaincu sur la création du R.m.p?

François Ibovi, premier vice-président de l’assem- blée nationale, a séjourné à Ouesso, à la tête d’une délégation du R.m.p (Rassemblement de la majo- rité présidentielle), où il a tenu un meeting d’infor- mation sur le R.m.p, dimanche 8 juin 2008. Dans la délégation qu’il dirigeait, il y avait les députés Al- bert Mbouma de Mokeko, Constant Zaba de Sembé, André Kissangui de Souanké, Moto de Pikounda;

l’ancien ministre Gabriel Entcha-Ebia, Dieudonné Mengobi et Octavin Bozom Messong.

du logo du R.m.p n’est pas un hasard, a-t-il laissé entendre.

Il a, en outre, fustigé ceux qui ont amené notre pays dans les violences fratricides, les marchands d’ illusions qui pensent que ce sont eux qui ont réglé le problème du pé- trole dans le pays. Maintenant que la paix et la tranquillité sont retrouvées, ils se com- portent comme de nouveau- nés, a-t-il dit. Il faut dire que ce meeting r entr ait aussi dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales de dimanche 29 juin.

En somme, on peut dire que François Ibovi a réussi son meeting à Ouesso, car «la vie appartient à ceux qui se lèvent le tôt», comme dit un adage et les populations de Ouesso ont reçu les explications clai- res sur le sigle R.m.p et son logo, l’éléphant.

Victor GUEMBELA Correspondant à Ouesso

Gabriel Oba Apounou, ancien premier vice-président de l’as- semblée nationale (2002-2007):

«J’ai connu le camarade Jean- Pier re Thy st èr e Tchicaya, dans ce pays, comme un ca- dre universitaire. Mais, je l’ai plus connu après le mouve- ment du 5 février 1979. Il a été élu membre du bureau politi- que du P.c.t, chef du départe- ment de l’éducation. J’étais élu pr emier secr étaire de l’U.j.s.c . Comme vous savez, les problèmes de l’éducation intéressent, pratiquement, la jeunesse et comme je m’oc- cupais de la jeunesse, lui de la formation, moi de la l’enca- drement politique, on n’était pas loin, l’un de l’autre. Nous avions travaillé la main dans la main. Je me suis rendu compte que le camar ade Jean-Pierre Thystère Tchi- caya était un homme d’une grande ouverture et en tout cas légaliste. Après cette par- tie de collaboration, je l’ai ren- contré à l’assemblée nationa- le où j’étais son premier vice- président . A ce niveau, j e crois que je n’ai pas besoin de faire un témoignage. Tout le monde sait comment nous avions tr availlé, quand il n’était pas là. C’est moi qui

assurais son intérim et ça se passait dans l’harmonie, la fraternité et surtout dans l’amitié. Parce que, pour faire ce qu’il faisait, il fallait bien aimer les autres. Le camara- de Thystère est mort, mais il reste, pour nous, un souve- nir. Nous nous souviendrons toujours de ce qu’il a été.

Comme on dit: les hommes meurent, mais leurs idées, ce qu’ils ont fait pour le pays, pour le peuple, on s’en sou- viendra toujours. Nous nous organisons pour qu’il ait des obsèques qui correspondent à sa dimension d’homme d’Etat».

Dambert René Ndouane, an- cien deuxième vice-président de l’assemblée nationale, à la même période:

«A pareille occasion, on a tou- jours l’habitude de magnifier quelqu’un qui vous a quittés.

Mais, ce que je vais dire ne relève pas de ça. J’ai connu beaucoup de chefs, mais l’ho- norable Jean Pierre Thystère Tchicaya, mon président, avait une autre dimension, surtout en ce qui concerne ses pré- dispositions humanistes. Je me rappelle: il aimait beau- coup partager; il avait des pri-

vilèges, des prérogatives qui lui étaient pr opr es, qui lui étaient reconnus par les tex- tes qui régissent notre insti- tution: l’assemblée nationale.

Mais, il n’a jamais voulu en bénéficier tout seul. Il a parta- gé ça à tous les membres du bureau de l’assemblée natio- nale. Et pourtant, il n’était pas obligé de le faire. C’était quel- qu’un de très élastique, sur- tout quand il dirigeait les dé- bats au cours de nos séan- ces plénières. Il y avait même des moments où je me disais que le chef exagère, il laisse un peu trop les gens débor- der. Il laisse un peu trop les gens aller au-delà du temps imparti. Parfois, je le lui souf- flais à l’oreille, pour qu’il puis- se arrêter. Mais, il n’arrêtait pas. C’ ét ait quelqu’un qui aimait écouter tout le monde,

qui aimait que chacun vide son sac et en tant que chef, il décidait. Pour moi, sa dispa- rition, c’est une grande per- te, c’est un autre monument politique qui vient de nous quitt er. Comme qui dirait, c’est une autre perte de la grande bibliothèque de notre pays qui vient d’être brûlée.

Tout comme nous avons vu une autre partie de la biblio- thèque br ûler en perdant Edouard Noumazalay. C’est dommage que ce genre de situat ion, ces der nier s temps, se succèdent, en vi- dant le pays de ses dignes fils».

Michel Kouko, membre du bu- reau politique du R.d.p.s, chargé de l’organisation et de la mobilisation:

«C’est une grande émotion qui était, au regard de la di- mension de ce grand homme politique, de ce grand hom- me d’Etat qui vient de nous quitter, depuis le 20 juin der- nier. Il nous faut, coûte que coûte, pérenniser l’idéal dé- mocratique très cher au ca- marade Jean Pierre Thystère Tchicaya, président fondateur de notre parti. Au regard des enseignements qu’il nous a légués, nous devons être ri- goureux quant au respect scrupuleux des normes de fonctionnement de notre par- ti».

Propos recueillis par

Pascal AZAD DOKO

Après la disparition de Jean-Pierre Thystère Tchicaya

«C’est un autre monument

politique qui vient de nous quitter»

Après le décès, le 20 juin 2008, à Paris, de l’ancien pré- sident de l’assemblée nationale, Jean-Pierre ThystèreTchicaya, quelques hommes politiques, rencon- trés, le 21 juin, à la veillée mortuaire organisée à la résidence de l’illustre disparu, au quartier O.c.h, à Moungali (Brazzaville) nous ont livré leurs sentiments.

J.P. Thystère Tchicaya François Ibovi.

Les braquages ont encore longue vie au Pool.

On a solennellement célébré la fin du règne des hommes en armes, qui érigeaient des bouchons sur la nationale n°1. Mais, pour contour- ner la mesure de démantèlement desdits bouchons, des ex-combat- tants font le convoyage des véhicules, moyennant argent et en prétex- tant l’insécurité qui règnerait dans certaines localités. Le colonel Baron Bouzock, chef de délégation d’une mission conjointe de la police et la gendarmerie avait affirmé, pourtant, le 21 juin 2008, que ce système ayant pris corps à Missafou, a été, également, démantelé. Aujourd’hui, il faut déchanter. Car, dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 juin 2008, vers 2h, un convoi de quatre véhicules, dédouanés par leurs propriétaires au port autonome de Pointe-Noire, y a été braqué. La scène s’est déroulée à l’entrée de Missafou, au quartier Ntari. Les braqueurs ont tiré des coups de feu en l’air, pour intimider les occu- pants des véhicules. Il semble qu’ils ont emporté la coquette somme de deux millions de francs Cfa et ravi des objets précieux. Cet acte devrait interpeller, une fois de plus, les autorités nationales. Pour mettre ces bandits hors d’état de nuire, pourquoi pas la présence permanente de la police et de la gendarmerie dans les localités à forte concentration humaine, dans le département du Pool?

Double assassinat crapuleux à Kibouendé!

Le sang continue de couler, dans le pays, à travers des crimes crapu- leux. Il y a quelques jours, un crime a eu lieu à Kibouendé, une localité située sur le C.f.c.o (Chemin de fer Congo Océan). Il s’agit d’un double assassinat passionnel. En effet, un jeune, la trentaine bien comptée, a tué sa femme à l’aide d’une machette. Il l’avait surprise en conversation avec un autre homme. Ce dernier a subi le même sort. Le meurtrier a estimé que cet homme était à l’origine de son divorce avec sa femme.

C’est pourquoi il les a tués tous les deux. Après son forfait, il a pris la poudre d’escampette. Mais, le fugitif a été rattrapé trois jours après son crime. Il attend d’être remis aux mains de la justice.

Il est mort, brûlé au pétrole lampant

Un employé travaillant en qualité de pompiste pour le compte de son patron à Mikalou, un quartier de Talangai, le sixième arrondissement de Brazzaville, est mort brûlé au troisième degré, il y a deux semaines.

Pendant que le camion citerne remplissait la cuve du propriétaire privé, il faisait nuit. Et comme il n’y avait pas d’électricité dans le quartier ce jour-là, à cause des sempiternels délestages, l’employé s’est servi d’une lampe tempête, pour éclairer les lieux et surtout pour s’assurer du niveau de remplissage de la cuve. S’étant, sans doute, trop appro- ché par mégarde, de la cuve, le jeune employé a été victime des flammes nées de la combustion des vapeurs pétrolières. Admis au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, il a trépassé quelques temps après. Les citoyens feraient mieux de prendre cons- cience que le pétrole un liquide inflammable.

Arriéré de salaire:

déception des fonctionnaires!

De nombreux fonctionnaires ont pris d’assaut, lundi 30 juin 2008, les banques de la place où ils perçoivent leurs salaires, pour toucher le deuxième mois d’arriérés de salaire promis par le chef de l’État, sur les quatre programmés en 2008. Ils en avaient la certitude, car une fois de plus, c’est par une communication diffusée par les médias que le minis- tre de l’économie, des finances et du budget, Pacifique Issoïbéka, a annoncé le paiement de l’arriéré de salaire du mois de décembre 1993. Il aurait, également, déclaré que le salaire du mois de juin 2008 serait payé à partir du lundi 30 juin. À la grande surprise de tous, aucune banque n’a payé les fonctionnaires, du moins jusqu’au mo- ment où nous bouclons. Pourtant, le ministre a affirmé, dans sa décla- ration que les dispositions habituelles garantissant le bon déroulement de l’opération de paiement de l’arriéré de salaire, étaient prises. Les fonctionnaires attendent encore. Mais jusqu’à quand? Leur impatience monte d’un cran.

Un préfet somme le jury du B.e.p.c de sa localité, d’octroyer des facilités à sa fille!

Le préfet d’un département de l’intérieur du pays, au Congo, a commis un esclandre, le mercredi 18 juin dernier, en se rendant au centre d’examen du lycée où sa fille passait les épreuves du B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle). Il a intimé l’ordre au jury d’octroyer des facilités à sa fille, afin qu’elle reçoive les épreuves traitées au labo. Le jury et la déléguée ont été scandalisés, jurant de faire annuler ledit centre d’examen, si le préfet persistait dans sa logique de tricherie! Ce dernier a menacé d’emprisonner le jury. Saisie de l’affaire, la déléguée de cet examen dans la localité, a, à son tour, tapé du point sur la table, en promettant d’annuler l’examen dans ledit centre. Au grand dam du préfet, courroucé d’être éconduit pour sa fille qui n’invente pas la poudre. Quand l’autoritarisme est poussé à l’extrême, l’on est même tenté d’oublier que l’on est le représentant de l’État.

Cambriolage au C.f.p.p.i.c à Brazzaville!

Le C.f.p.p.i.c (Centre de formation et de perfectionnement des profes-

sionnels de l’information et de la communication), situé derrière la

station nationale de radiodiffusion, à Brazzaville, a reçu un visiteur

insolite. Il s’agit d’un cambrioleur qui a tenté d’emporter, dimanche 29

juin 2008, une petite horloge et un disjoncteur. Malheureusement pour

lui, il a été rattrapé. Âgé de 38 ans, le délinquant répond au prénom de

Jules. Il a justifié son acte par sa condition de désoeuvré. Mais l’infor-

tuné sait-il que celui «qui a volé un œuf, volera un bœuf?». De hautes

herbes, hébergeant des reptiles, ont envahi le C.f.p.p.i. Et il est curieux

de constater que des intellectuels de médias fassent bon ménage avec

l’insalubrité. Ce cambriolage les poussera-t-il à tordre le cou à la sa-

leté, en programmant une opération de salubrité corporative?

(4)

NATIONAL

A

u cours de sa réunion du 23 juin 2008, à Poin- te-Noire, sous la prési- dence de son premier vice- président, Jean Félix Demba Ntelo, le bureau politique du P.a.d a procédé à une analyse approfondie de la conjonctu- re difficile actuelle de notre pays caractérisée par l’orga- nisation non consensuelle des élections locales.

Concer nant le pr ocessus électoral engagé par le gou- vernement, le P.a.d, dans une motion sur les élections, adoptée à son assemblée constitutive, du 15 au 16 mars 2008, au palais du parlement, avait exigé, au nom de l’inté- rêt supérieur de la nation en péril, l’arrêt immédiat du pro- cessus électoral actuelle- ment engagé pour l’organisa- tion des élections locales, et la tenue, sous l’autorité du président de la République, d’une concertation nationale de toutes les forces politi- ques, en vue de la mise en place d’un cadre consensuel chargé de la préparation et l’organisation d’élections dé- mocratiques, libres et trans- parentes.

Malheur eusement les élec- tions dont les échéances sont fixées, pour les locales le 29 juin 2008 et les présidentiel- les en 2009, demeurent une

Elections locales du 29 juin

Le P.a.d apporte son soutien à la requête en annulation présentée par l’A.r.d

Dans une déclaration publiée à Brazzaville, le 23 juin 2008, le bureau politique du P.a.d (Parti pour l’alternance démocratique) a décidé de soutenir l’action en annulation des élections locales me- née par l’A.r.d (Alliance pour la république et la démocratie), une plate-forme de l’opposition, di- rigée par Clément Mierassa, auprès de la cour suprême. Nous publions ci-après l’intégralité de la déclaration du P.a.d.

préoccupation pour tous les démocrates et patriotes de notre pays parce que le pro- cessus d’une préparation et une organisation consen- suelles des scrutins se heur- te toujours au rejet systéma- tique et obstiné du gouverne- ment.

En effet, malgré l’humiliation que le peuple congolais vient de subir face au monde en- tier, par l’organisation scan- daleuse et chaotique des élec- tions législatives en 2007, et en dépit des violences qui émaillent les élections tru- quées dans plusieurs pays africains (Kenya, Zimbabwe, etc), le pouvoir campe sur sa position de faire la sourde oreille aux appels réitérés et pressants des forces d’op- position et de la société civi- le, pour une large concerta- tion, en vue d’un consensus dans la maîtrise du proces- sus électoral.

Le bureau politique du P.a.d rappelle au gouvernement et à l’ensemble des partis poli- tiques qui soutiennent son action que la conservation du pouvoir et des privilèges ac- quis par une poignée d’indi- vidus, ne saurait justifier leur obstination à priver le peuple congolais du droit légitime de choisir libr ement ses dir i- geants par des élections dé-

mocratiques, équitables et transparentes. C’est pour- quoi, le P.a.d considère que le combat, en vue des élec- tions véritablement démocra- tiques, libres et transparen- tes, constitue une exigence permanente des forces d’op- position, face aux mascara- des électorales actuellement servies à notre peuple, par un pouvoir déterminé à asseoir sa domination par tous les moyens.

En vue du renforcement du front constitué par toutes les forces démocratiques et pa- triotiques qui se battent pour l’organisation d’élections li- bres, transparentes et équi- tables au Congo, le bureau politique déclare le P.a.d soli- daire de la requête en annu- lation introduite le 3 juin 2008, auprès de la chambre admi- nistrative de la cour suprême par I’A.r.d, face à la violation

de la Constitution et de la loi électorale par le gouverne- ment.

Le bureau politique déplore, cependant, l’attitude ambi- guë, voire complice, de cer- tains partis politiques se ré- clamant de l’opposition, mais qui participent, malgré tout, aux mascarades d’élections actuelles, tout en dénonçant leurs mauvaises conditions d’organisation. On ne peut exiger une chose et faire son contraire, en appor tant sa caution à l’imposture.

Le désordre dans la confec- tion des listes électorales et les cartes d’électeurs, l’achat des consciences par la dis- tribution, à grande échelle, des billets de banque, la pré- paration d’une fraude massi- ve et la proclamation de faux résultats sans taux ni nom- bre d’inscrits et de votants, constituent les caractéristi- ques du processus électoral actuellement engagé, sans honte, par le gouvernement.

C’est pourquoi, le bureau po- litique du P.a.d appelle le peu- ple congolais résigné, à pren- dre conscience du mépris du pouvoir actuel à son égard, en sollicitant, une fois de plus, par la manipulation et la frau- de, ses suffrages, sans avoir procédé préalablement au bi- lan de son action dans le ca- dre de La Nouvelle Espéran- ce.

En participant à cette masca- rade d’élection dont les résul- tats en faveur de la coalition des partis au pouvoir sont connus d’avance, le peuple congolais pourrait apporter sa caution au désordre ainsi érigé en méthode de gouver- nement.

Clément Mierassa

A

la direction des exa- mens et concours de l’enseignement tech- nique et professionnel, per- sonne ne reconnaît avoir or- ganisé la fuite des sujets du baccalauréat session 2008 dans les séries G2 et G3, à Brazzaville. Tout le monde a constaté qu’au début de cha- que épreuve, les élèves de ces deux séries avaient tou- jours les sujets et leurs cor- rigés dans les poches. Dès que l’épreuve était lancée, la plupart des ca ndid ats s’acharnaient à placer leurs

«bombes» sur le banc, avec la complicité des surveillants dont beaucoup étaient des étudiants. Ces sujets ont même été vendus à 1.000 frs Cfa, au marché Total. Cette fuite a été constatée, unique- ment, à Brazzaville et dans les deux séries.

Le ministre de l’enseigne- ment technique et profes- sionnel, Pierre Michel Nguim- bi, qui n’épargne aucun effort pour relever le secteur de l’enseignement technique et professionnel, est victime de certains cadres à qui des responsabilités sont con- fiées, mais qui les exercent dans la complaisance. Dans le milieu des enseignants, personne n’est surpris qu’on n’en arrive là. En effet, la Di- rection des examens et con- cours de l’enseig nement technique et professionnel est noyautée par un groupe de responsables qui en tirent profit. Les enseignants régu- lièrement affectés dans les établissements scolaires dépendant du Ministère de l’enseignement technique et professionnel sont, souvent mis à l’écart, pendant, toute

la campagne des examens.

Ce sont toujours les mêmes personnes qui vont en mis- s ion, rec rute nt les s ur- veillants, participent au bras- sage des copies, trient les enseignants pour la correc- tion des examens, choisis- sent leurs collègues pour fai- re passer les épreuves ora- les et s’accaparent des sai- sies des notes au service in- formatique.

Le baccalauréat des techni- ciens se vend à 100.000 frs Cfa, le B.e.t (Brevet d’études techniques) à 60.000 frs et l’admission à un concours s ’e ffec tu e, é gale me nt, à coup d’arge nt. Comment s’étonner que même les élè- ves ayant brillé par de mau- vaises notes pendant l’année puissent s’admettre du coup au bac technique? A la sur- veillance et au secrétariat d es exa me ns , on tro uv e même des étudiants ou des personnes qui n’ont rien à voir avec l’enseignement.

Pendant le déroulement des examens d’Etat, les élèves se cotisent de l’argent pour soudoyer les surveillants qui, après chaque épreuve, ren- trent parfois, à la fin de la journée, avec 45.000 frs Cfa dans la poche.

Tout le monde sait que la cré-

Enseignement technique et professionnel

La session du Bac 2008 affectée par des fuites massives à Brazzaville

La session du baccalauréat 2008 a été affectée par des fuites massives, en ce qui concerne les séries G2 et G3, dans le département de Brazza- ville. Cette situation est un signal de la mauvaise organisation des choses au niveau de la direc- tion des examens et concours de l’enseignement technique et professionnel. Elle devrait conduire le ministre à prendre des mesures nécessaires pour que, prochainement, cet état de chose ne se reproduise plus.

dibilité des diplômes d’Etat ne se marchande pas. Or, que constate-t-on, aujour- d’hui? Le système éducatif congolais se prostitue, tant au niveau de l’école primaire qu’au secondaire, voire au niveau universitaire. Pendant combien de temps va-t-on continuer à exposer les jeu- nes à la culture de la triche- rie ? Commen t explique r qu’un examen de grande en- vergure comme le baccalau- réat soit entaché, chaque année, des fuites dûment constatées avec des preu- ves à l’appui, sans que les auteurs de ce s a ctes ne soient sanctionnés? Dans les pays qui se respectent, ceux qui ont participé à l’or- ganisation de la session du baccalauréat technique où il y a eu des fuites devraient être entendus par une com- mission de discipline et les coupables sanctionnés. Le min is tre Pierre -Mic he l Nguimbi, on le sait, a piqué une vive colère et a promis de frapper fort. Le Bac G2 et G3 va-t-il être repris dans le département de Brazzaville?

Il ne serait pas surprenant, vu ce qui s’est passé.

Germain KOUTISSA

La question de la réduction de l’émission du gaz carbonique a fait l’objet d’un focus organisé le 5 juin à Pointe-Noire, dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement. Organisé par le P.n.u.d (Programme des Nations unies pour le dévelop- pement), en partenariat avec le Ministère du tourisme et de l’environnement et la mairie de Pointe-Noire. Cet atelier était placé sous le thème: «C.o.2, non à la dépendance pour une économie à faible émission de carbone». Il a consisté à réflé- chir sur les stratégies à mettre en œuvre, pour la réduction du gaz carbonique et d’autres gaz à effet de serre.

Le focus avait pour but de mettre sur pied une politique pou- vant concilier croissance industrielle ou économique et pro- tection de l’environnement, par la limitation d’émission du C.o.2. Résultat de la combustion de carbone dans les plates- formes pétrolières, les automobiles et les industries, ce gaz est à l’origine d’une forte pollution aux effets environnementaux très sévères et nuisibles à l’échelle plané- taire. Il est de nature à compromettre la survie écologique de l’univers entier. «L’enjeu est, donc, de taille et implique tout le monde, au-delà des domaines d’activités», ainsi que l’a dit Joseph Balima, représentant du P.n.u.d à ce focus.

D’où la forte participation de beaucoup de personnes à cette rencontre qui a eu lieu dans la salle de mariage de l’hôtel de ville de Pointe-Noire. Responsables d’entreprises pétrolières, cadres de l’administration publique, membres de différentes O.n.gs et associations ont été largement édifiés sur l’impor- tance de ce sujet, à travers de nombreux sous-thèmes. Il s’agit, entre autres, de l’«Economie congolaise et les secteurs géné- rateurs de C.o.2»; «Le bilan des émissions de gaz à effet de serre» et «La fiscalité de l’environnement: son impact sur l’éco- nomie». Mais, ce dernier sous-thème semble avoir été le plus important. Puisque tout le monde s’est demandé ce que l’on fait réellement des fonds reçus des différentes entreprises dont les activités polluent copieusement l’atmosphère et partant détruisent énormément la couche d’ozone. Ces fonds sont-ils en réalité utilisés pour protéger l’environnement comme le re- commande la loi 03/91 du 23 mars 1991 sur la protection de l’environnement au Congo? Il a été difficile de répondre avec précision. L’autre question préoccupante est celle de savoir sil faut privilégier l’accroissement des ressources de l’Etat ou protéger l’environnement.

Des études seront, sans doute, menées pour que se concréti- sent les idéaux de développement durable promus par le P.n.u.d, ce développement qui intègre les aspects environnementaux . John NDINGA-NGOMA

Journée mondiale

de l’environnement à Pointe-Noire

Un focus organisé à Pointe-Noire sur la réduction du gaz carbonique

Sœur Madeleine Mfoutou des Sœurs de la Divine Provi- dence de Ribeauvillé, ses sœurs de la Congrégation et toute sa famille, spécialement Papa Jérôme Mboungou, re- mercient tous ceux qui les ont soutenus, lors du décès, le 9 avril 2008, à Nkayi, de Mama Martine NSOKO, née le 21 jan- vier 1940, à Tsoumbou. Ces remerciements s’adressent, spécialement, à leurs excel- lences Messeigneurs Louis Portella Mbuyu, Anatole Milandou, et Daniel Mizonzo.

Ce dernier a été concélébrant aux obsèques. Ces remercie- ments s’adressent, égale- ment, à tout le clergé du dio-

REMERCIEMENTS

cèse de Nkayi, en particulier, au vicaire général, l’abbé Romain, et aux religieuses de ce diocèse, singulièrement les Francis- caines missionnaires de Marie, les prêtres de l’archidiocèse de Brazzaville, les ouvriers apostoliques du doyenné Centre-ville, toute la famille, les amis et connaissances qui les ont assistés de manières multiples, à l’occasion du grand départ de Mama Martine NSOKO.

Qu’elle repose dans la paix du Seigneur

et compte avec ses élus.

(5)

PUBLI-REPORTAGE

L a cérémonie s’est déroulée en pré- sence du Directeur commercial et marketing de MTN Congo, Roger Kwama, qui avait à ses côtés quelques agents.

La délégation des Dia- bles-rouges était con- duite par le 4

ème

vice-pré- sident de la Fécofoot (Fédération congolaise de football) chargé du football des jeunes et du football féminin, Jean Bernard Foundoux Mulélé, ainsi que du staff technique composé des

MTN Congo a offert une réception aux Diables-Rouges

Les Diables-Rouges très satisfaits de l’accueil et de l’honneur fait à leur égard

Leader incontesté de la téléphonie Mobile en Afrique, la société MTN Congo, en sa qualité de sponsor officiel, a reçu, mardi 24 juin 2008, dans ses locaux de la Direction commerciale, les Diables-rouges football, vain- queurs des Sao du Tchad par deux buts à zéro. C’était dimanche 22 juin 2008, au stade Président Alphonse Massamba-Débat, en match retour comp- tant pour la 4

ème

journée des éliminatoires Can et Mondial jumelées 2010, dont les phases finales se disputeront en Angola, pour la Can, et en Afrique du sud, pour le Mondial.

les cadeaux offerts à tous les membres de la déléga- tion, joueurs comme enca- dreurs. Ainsi, le Directeur commercial de MTN a re- mis, officiellement, au ca- pitaine des Diables-rouges Barel Mouko, des appa- reils portables et autres tee-shirts. L’objectif de cette réception était de fé- liciter les joueurs après leur victoire face aux Sao du Tchad et qui les pro- pulse à la deuxième place du groupe 10, avec 6 points derrière le Mali qui totalise 9 points. C’est

entraineurs Ivica Todorov et d’Henri Endzanga. Au nombre des joueurs, on pouvait noter: Barel Mouko ( c a p i t a i n e ) , K e v i n Andzouana, Makita Fabrice Papou, Willy Endzanga, Lys Mouitys, Abdoulaye Bruce, Mbani Madzou etc. Tout a commencé par l’ac- cueil des Diables-rou- ges, suivi des allocu- tions prononcées tour à tour par le Directeur commercial et marketing de MTN et le 4

ème

vice- président de la fédéra- tion congolaise de foot- ball. Après quoi, les Dia- bles-rouges ont eu droit à une visite guidée des locaux relevant de la Di- rection commerciale de MTN. Le clou de la céré- monie a été l’apéritif et

autant dire que toutes les équipes partent à chance égale et rien n’est encore jouer dans ce groupe 10 pour la qualification au deuxième tour, avant les phases finales. Prenant la parole à cette occasion, le Directeur commercial et marketing, a estimé que la performance réalisée par les Diables-rouges mérite des encouragements. Il a, par ailleurs souligné que les jeunes joueurs cuvés 2008, ont du talent et sont sur les traces de leurs aînés des années 72. Ro- ger Kwama a, au nom de son Directeur général et de l’ensemble du personnel de la société MTN Congo, tenu à les féliciter pour cette victoire, en sa qualité de sponsor officiel des Dia- bles-rouges. Malgré cette victoire, beaucoup reste à

faire et qui nécessite plus d’efforts dans le travail, car le chemin à parcourir est encore long. De son côté, le 4

ème

vice-président de la fédération congolaise de football, Jean Bernard Foundoux Mulélé, n’a pas manqué de mots pour re- mercier la Direction géné- rale de MTN Congo pour ce geste d’encouragement à l’endroit des joueurs et du staff technique. «Je tiens à remercier la société MTN Congo pour cette magnifi- que réception, pour l’ac- cueil chaleureux à la di-

mension du succès qui nous a été réservé et pour ces récompenses qui, je pense vont droit au cœur. Une cérémonie modeste, mais pleine de signification. Cette mar- que de reconnaissance et de sympathie à l’en- droit de l’Equipe natio- nale, témoigne de la vo- lonté manifeste et de l’importance qu’accorde MTN Congo à notre foot- ball, le sport roi», a sou- ligné Jean Bernard Foundoux Mulélé. C’est par un apéritif offert aux Diables-rouges qu’a pris fin cette cérémonie dans une ambiance frater- nelle et joyeuse. A n’en point douter avec MTN Congo, le football con- golais connaitra un franc succès. 

L’entraineur des Diables-Rouges Ivica Todorov (à g.) et Roger Kwama.

Le 4

ème

vice-président de la Fecofoot, Jean Bernard Foundoux Mulélé remerciant la

Direction commerciale de MTN. Une vue des joueurs dans les locaux de MTN.

Joueurs et encadreurs écoutant attentivement le mot de bienvenue du Directeur com-

mercial de MTN.

(6)

POINT DE VUE

E

n réponse à ce qui pour- rait apparaître comme du «congolopessimis- me social», il convient de rap- peler que c’est pendant la période de crise de l’après- guerre que se sont imaginés et conçus les systèmes de protection sociale en Occi- dent. Sur le plan des princi- pes, la Déclaration universel- le des droits de l’homme con- sacre le droit de tout être hu- main à la sécurité sociale (art.

22).

Par ailleurs, l’Organisation in- ternationale du travail (O.i.t) s’est solennellement enga- gée à «seconder la mise en oeuvre, parmi les nations du monde, de programmes pro- pres à réaliser (...) l’extension des mesures de sécurité so- ciale (...) à tous».

A ce jour, le débat sur l’amé- lioration du système de pro- tection sociale au Congo s’est limité au secteur formel, à la

restauration de l’équilibre fi- nancier par l’allongement de l’âge de départ à la retraite.

Le débat a peu abordé la ques- tion fondamentale: l’absence de couverture de la majorité des populations; l’extension du secteur informel mais sur- tout la capacité d’auto-organi- sation de ce secteur et sa contribution au développe- ment du système de protec- tion sociale.

Au plan théorique, il est de plus en plus admis que l’ex- tension du système congo- lais de protection sociale à d’autres catégories de la po- pulation implique une démar- che orientée vers trois axes:

1- La promotion de pro- grammes alternatifs d’as- surance sociale

L’épreuve des faits montre une forte préoccupation des populations face à la maladie

par rapport à d’autres ris- ques de long terme tels que la vieillesse. Face à cette prio- rité, et compte tenu des limi- tes en ressources et de la nécessité de procéder par étapes, la vision act uelle s’oriente vers la mise en pla- ce de microsystèmes d’assu- rance de type «mutuelle de santé». Outre la proximité vis- à-vis des assurés sociaux, ce sy stème qui combine les principes d’assurance et de solidarité peut s’appuyer sur une culture t raditionnelle d’entraide et favorise la con- fiance du fait de la participa- tion des membres à la ges- tion.

Sur le terrain, les populations se sont associées pour une mise en commun du risque de maladie; les init iatives spontanées ne manquent pas mais l’expérience révèle que la pérennité de ces associa- tions ou mutuelles est sou- vent remise en cause par une insuffisance de maîtrise des modalités de création et de gestion de ces structures. En conséquence, l’expertise de l’O.i.t peut être sollicitée pour promouvoir la viabilité à long terme des mutuelles de san- té par l’apport d’une assistan- ce technique dans divers do- maines: formulation du cadre juridique; études de faisabili- té; évaluation actuarielle; ges- tion journalière, etc.

2- La réhabilitation des systèmes existants du sec- teur formel

L’interférence de l’Etat dans la gestion des fonds ainsi que

les dysfonctionnements in- ternes des organismes ges- tionnaires (Caisse nationale de sécurité sociale et Caisse de retraite des fonctionnai- res) ont conduit à une crise financière aujourd’hui aggra- vée par le déclin de l’emploi salarié public du secteur for- mel. Il convient d’améliorer le cadre juridique, notamment pour la répartition des rôles entre l’Etat et ses partenaires sociaux, l’évaluation actuariel- le, la gestion technique, finan- cière et administrative des institutions.

3- La Restauration du rôle social de l’Etat

La nécessité de renforcer les capacités de l’Etat part du constat que l’extension de la protection sociale sous son volet assurantiel et contribu-

tif ne résout pas le problème des indigents. Par ailleurs, l’accès aux soins de santé, tant pour les infrastructures, le personnel médical que la tarification des produits phar- maceutiques demeure, enco- re, fortement tributaire des capacités de l’Etat.

C’est pourquoi, les impératifs de stabilisation macroécono- mique doivent préserver les capacités du pays sous plans d’ajustement structurel à fai- re face à ses obligations en matière de santé publique et d’autres dépenses sociales propices non seulement à la justice sociale mais aussi au progrès économique.

Dans le même objectif, il faut mettre l’accent sur la néces- sité de renforcer les capaci- tés institutionnelles de l’Etat pour la planification et la ré- gulation de systèmes de pro- tection sociale qui soient co- hérents, prennent en comp- te les besoins de toute la po- pulation et veillent à impliquer dans la concertation sociale les tr availleurs, les em- ployeurs, les groupements concernés de la société civi- le en vue de leur adhésion sur le contenu de cette protection et les modalités de sa ges- tion. La crédibilité d’un tel processus repose sur la vo- lonté politique du gouverne- ment à promouvoir le proces- sus de démocratisation, la transparence dans la gestion des fonds publics et la bonne gouvernance.

Pour conclure

La diversité des situations prévalant dans le secteur in-

La protection sociale pour

tous au Congo: mythe ou réalité?

D’aucuns pourraient se demander si la mise en oeuvre d’une protection sociale pour tous n’est pas un objectif démesuré, voire utopique, dans le contexte actuel du Congo. Est-ce un objectif réalisable dans un contexte où la crise économique et financière se traduit par des plans d’austérité budgétaire qui affectent les dépenses sociales dont celles de santé? Est-ce un objectif réalisa- ble, quand on sait que le système congolais de sécurité sociale, institué dans les années 60, couvre à peine 15,26% de la population active et ce, pour des presta- tions modiques et des risques limités excluant, généra- lement la maladie? Est-ce un objectif réalisable, quand on sait aussi que la déficience des modalités de gestion de ces systèmes formels, compromet, aujourd’hui, les droits des assurés sociaux, entraînant un effritement des effectifs couverts mais aussi de la confiance du public?

formel impose une approche pluridimensionnelle t enant compte des spécificités et besoins exprimés par les groupes à couvrir. C’est pour- quoi, il ne saurait y avoir une formule unique. L’extension de la sécurité sociale ne peut être que progressive, tant il est vrai qu’elle est tributaire non seulement de l’environ- nement politique, économi- que et culturel de chaque pays, mais aussi des choix et priorités des populations.

D’une manière générale, l’ex- tension de la protection so- ciale est à envisager dans une perspect ive dy namique. Il s’agit d’engager un proces- sus long dont l’objectif est de construire à terme un systè- me de sécurité sociale natio- nal à caractère généralisé.

Cela permettra de garantir, à tous, une sécurité du revenu et un accès à des soins de santé proportionnellement aux capacités économiques et à la volonté politique du pays. En d’autres termes, il s’agit de concevoir une politi- que nationale de sécurité so- ciale, dans une logique de dia- logue sociale, de partenariat entre les différents acteurs concernés. La sécurité socia- le doit être vue comme un instrument d’intégration des exclus aussi bien sur le plan socioéconomique que politi- que. Ainsi s’annonce un autre déf i: la couverture sociale pour tous.

Fulbert IBARA Economiste de la Santé et de la Protection Sociale Docteur es Science Economique Chargé de cours à la Faculté des Sciences Economiques Fulbert Ibara

Suivant acte authentique en date à Braz- zaville du 25 Juin l’an deux mil huit, reçu par le Notaire soussigné; il a été constitué une Société Anonyme Unipersonnelle, enregistrée au do- maine, le 26 juin de la même année, F 112/3, sous le numéro 346, aux caracté- ristiques suivantes:

- Dénomination Sociale: CONGO POTASH RESOURCES, en abrégé

«CPR»;

- Capital Social: DIX MILLIONS (10.000.000) de F. CFA, divisé en MILLE (1.000) Actions de 10.000 F. CFA cha- cune, libérées en totalité;

Siège social: Brazzaville, 150, Avenue Paul Doumer, Centre-ville;

Objet social:

- La prospection et l’extraction miniè- res; - La transformation industrielle et la commercialisation des minerais ex- traits.

Le tout directement ou indirectement, notamment par voie de création ou de prise de participation dans des Socié- tés dont l’activité se rattache à l’objet ci-dessus, pour son compte ou pour le compte de tiers, soit seule, soit avec des tiers, par voie de création des So-

Etude de Maître Alain MONGO MOMBOULY Notaire

Titulaire d’un office notarial sis à Brazzaville 93, Avenue de l’Indépendance, rez-de-chaussée des Immeubles Elenga Charly, en diagonale de l’Ambassade de la R.D.C, Poto-Poto Centre- ville; B.P: 2134; Tel. (242) 558 30 17/660 49 96/521 69 19; E-mail: alainmongo2001@yahoo.fr

INSERTION LEGALE

ciétés nouvelles, d’apport, de commandite de souscription, d’achat de titres ou droits sociaux, de fusion, d’alliance, de Socié- tés en participation ou de prise ou de da- tion ou en gérance de tous les biens ou droits;

- Le commerce général;

- L’Import-export;

- Le Bâtiment et les travaux publics;

- La Construction;

- Le Transport.

Et, plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, industrielles, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à l’objet social ci-dessus ou tous objets similaires ou connexes;

- Durée: quatre vingt dix neuf (99) années, à compter de son immatriculation au Re- gistre de Commerce et de crédit mobilier;

- Administration: La Société est Adminis- trée par un Administrateur Général, Mon- sieur Brice GATSE.

- Immatriculation au RCCM: le 26 Juin 2008, sous le numéro RCCM CG/BZV/08 B 1137.

Pour avis

Maître Alain MONGO MOMBOULY Notaire

Suivant acte authentique en date à Braz- zaville du 27 Mai l’an deux mil huit, reçu par le Notaire soussigné; il a été consti- tué une Société à responsabilité limitée, enregistrée au domaine, le 29 Mai 2008, F 095/1, sous le numéro 284, aux caracté- ristiques suivantes:

-Dénomination Sociale:

«EM CONSULTING»;

-Capital Social: CINQ MILLIONS (5.000.000) de F. CFA, divisé en CINQ CENTS (500) parts de 10.000 F. CFA cha- cune, libérées en totalité;

Siège social: Brazzaville, 96, rue NKOUMA, Arrondissement V Ouenzé;

Objet social: La gestion d’un Cabinet de Conseils et services divers aux Entrepri- ses et aux Administrations Publiques, notamment:

• Banques et Micro-finances, Associa- tions et mutuelles, Agro-pastorale et Activités de service;

• Le Conseil en recrutement et gestion des Ressources Humaines;

• La mise à disposition des cadres et agents, selon les besoins et à la demande des Entreprises, à partir d’une large candidathèque classée par métier;

• La formation continue (préparation aux examens professionnels et séminaires de mise à niveau pour les cadres d’en- treprise et d’Administrations publiques);

• La formation à la conduite des projets privés ou publics;

• La formation spécifique à la création

Etude de Maître Alain MONGO MOMBOULY Notaire

Titulaire d’un office notarial sis à Brazzaville 93, Avenue de l’Indépendance, rez-de-chaussée des Immeubles Elenga Charly, en diagonale de l’Ambassade de la R.D.C, Poto-Poto Centre- ville; B.P: 2134; Tel. (242) 558 30 17/660 49 96/521 69 19; E-mail: alainmongo2001@yahoo.fr

d’entreprise;

• La formation et le conseil en finance, comptabilité et gestion;

• La formation aux langues des affaires (Anglais, allemand, Chinois, Espagnol, Italien, Portugais);

• La formation et le Conseil en informati- que dans le domaine de l’Internet et des Télécommunications;

• Le Conseil Juridique en droit du tra- vail;

• La mise à disposition d’une documen- tation écrite (ouvrages techniques di- vers) ou électronique (consommables et logiciels) et de matériels techniques, en guise de support et de complément à l’acquisition des connaissances;

Et, plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, industriel- les, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher, directement ou indirecte- ment, à l’objet social ci-dessus ou tous objets similaires ou connexes;

- Durée: quatre vingt dix neuf (99) années, à compter de son Immatriculation au Registre de Commerce et de crédit mo- bilier.

- Immatriculation au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville: le 29 Mai 2008, sous le numéro RCCM CG/BZV/08 B 1081.

Pour avis Maître Alain MONGO MOMBOULY

Notaire

(7)

ANNONCE

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Pour rappel, le suivi sur une base régulière de la mise en œuvre du dispositif légal et réglementaire mis en place par le Gouvernement est organisé au sein d’une

Le quatrième axe du projet d’arrêté royal consiste à prévoir, à l’article 8, une procédure de désignation de la personne de liaison au sens de l’article 7/2 de la

Ce projet d'arrêté royal prévoit le transfert des moyens nécessaires au maintien du financement du projet global relatif aux premiers emplois dans le secteur non-marchand

MAETER, Président du Comité de direction du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, a demandé l’avis du Conseil natio- nal du Travail sur le projet de soumission au Parlement

Le Conseil remarque tout d'abord que le paragraphe 7 de l'article 3 crée une base réglementaire pour la conclusion au sein du CNT d'une convention collec- tive de travail, en

royal du 28 août 1963 relatif au maintien de la rémunération normale des ouvriers, des travailleurs domestiques, des employés et des travailleurs engagés pour le service des

Comme le dit la sociologue Dominique Pasquier, «la culture des jeunes existe depuis longtemps, mais elle n’a jamais tellement échappé au contrôle des parents.» Souvent les

C’est le cas de l’élève qui a du mal à s’adapter à la seconde, classe la plus redoublée actuellement au lycée.. 3 Autre exemple, l’élève qui a besoin de