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Denis Sassou Nguesso a lancéles travaux de construction d’unecentrale électrique par le groupe Eni

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N°2793 Vendredi 23 Mai 2008 - 56

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www .lase main eafri cain e.co m

56

èm e

Année

D.g.g.t

Thème: «Le mariage: expression de la volonté de dieu» .

Mercredi 28 mai 2008:

Lieu: Grand Séminaire Emile Biayenda

15h30: mot de bienvenue par Abbé Mesmin-Prosper Massengo, Recteur du Grand Séminaire Emile Biayenda.

15h45:"Fondements bibliques du Mariage", par Abbé José Moko, Recteur du Séminaire Jean Paul 1er de Kins- hasa.

16h15:"Pour une approche théologique du Mariage chré- tien. Point de vue d'un Pasteur Evangélique", par le Pas- teur Patrice Nsouami, président de l'Eglise évangélique du Congo.

16h45:"Pour une approche théologique du Mariage chré- tien. Point de vue d'un prêtre catholique", par abbé Vin- cent De Paul Malonga, curé de la Paroisse Saint-Fran- çois d'Assise de Brazzaville.

17h15:Débats 18h: Fin

Modérateur: Abbé André Kabasele Mukenge, prêtre de Kananga et Professeur aux Facultés catholiques de Kins- hasa.

Jeudi 29 mai 2008:

Lieu: Grand Séminaire Emile Biayenda

15h30:"Le Mariage dans le Code de la famille congolais", par M. Jean Poaty, Professeur à l'Université Marien Ngouabi.

16hl5: "Caractéristiques du Mariage chrétien à la lumière du Code du Droit canonique et quelques perspectives pastorales", par Abbé Mesmin-Prosper Massengo.

17h00: Débats

18h00: Discours de clôture par Abbé Mesmin-Prosper Massengo

Modérateur: Abbé Bienvenu Manamika, Vicaire général de Kinkala.

Programme des Journées théologiques et pastorales (du 28 au 29 mai 2008)

Visite de travail du président de la République à Pointe-Noire

Denis Sassou Nguesso a lancé les travaux de construction d’une centrale électrique par le groupe Eni

(P.3) C.f.c.o (Chemin de fer Congo-Océan)

Joseph Isaac Sauveur Elbez a été installé

dans ses fonctions de directeur général

(P.2)

Lutte contre le trafic des drogues Le Congo appelé à mettre à jour sa législation pour un

contrôle efficace

(P.11)

Programme immobilier de Tchikobo (Pointe-Noire)

Une cité moderne sort de terre sur le lieu de la lagune

Le client a le loisir de choisir son modèle et de com- mander sa villa. (P.6)

Ligue européenne des champions

L’Europe marquée au fer rouge par Manchester!

(P.15)

Angelo Travaglini ambassadeur d’Italie au Congo étudiants «Les

congolais montrent un intérêt

croissant l’Italie» pour

(P.7) Angelo Travaglini Pèlerinage annuel de la confrérie

Sainte-Rita de Brazzaville

Plus de sept mille pèlerins à la paroisse Sainte-Claire

de Djiri (P.9)

(2)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2793 du Vendredi 23 Mai 2008 - PAGE 2

PUBLI-REPORTAGE

Sur convocation des liquidateurs, M. Georges LANGENAC, veuve RENTCHLER née Julienne MAKOSSO, une assemblée générale ordinaire de clôture de l’actif de la Société d’Approvisionnement Général, en sigle «S.A. G. SA», société en liquida- tion, au capital de francs Cfa 35.000.000, dont le siège social de la liquidation est sis Avenue Paul DOUMER, B.P: 2263, à Brazzaville, s’est tenue le 7 février 2008, en présence des associés de ladite société: Georges LANGENAC, veuve RENTCHLER née Julienne MAKOSSO, représentée par Maître Françoise MBONGO, Avocat à la Cour, demeurant à Brazzaville, assistée de Madame Irina LANGENAC, épouse LANGENAC, et de Monsieur Joseph BOUKINDI, secrétaire.

Par procès-verbal dressé à cet effet et certifié conforme à l’original en l’étude de Maître François Den LOUBOTA, Notaire, titulaire d’un office notarial à la résidence de Pointe-Noire, 71 avenue Général De Gaulle, Immeuble Tour Mayombe, B.P: 4315, les associés ont décidé de la RADIATION de la Société d’Approvisionnement Gé- néral, en sigle «S.A.G. SA», société en liquidation, depuis le 26 novembre 2005, par le dépôt au greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, des comptes définitifs et du Procès-verbal de l’assemblée générale de clôture de l’actif portant sur l’in- ventaire et le partage de l’actif immobilier entre les actionnaires.

Et, conformément aux dispositions des articles 219 et 220 de l’Acte Uniforme de l’OHADA relatif au Droit des Sociétés Commerciales et au Groupement d’intérêts économiques (GIE), avions procédé à l’inscription au RCCM de cette radiation, sous le numéro 08 B 1066 (ancien 01 B 2541) du 15 mai 2008.

Pour avis d’insertion, Maître Georges EBALE

Greffier en chef du Tribunal de Commerce de Brazzaville

D’INSERTION LEGALE AVIS

DE LA RADIATION DU REGISTRE DE COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER (RCCM) DE LA SOCIETE

D’APPROVISIONNEMENT GENERAL EN SIGLE «S.A.G. SA»

Par Maître Georges EBALE

Greffier en chef du Tribunal de commerce de Brazzaville

Suivant acte reçu par Maître Hilaire EKEMI, Notaire, le 07 Avril 2008, il a été constitué une Société à Res- ponsabilité Limitée présentant les caractéristiques suivantes:

Dénomination sociale: Société SELE BOUCK & FILS Capital social: Cinq millions (5.000.000) de francs CFA, di- visé en cinq mille (5.000) parts sociales de dix mille (10.000) F. CFA chacune, libérées en totalité.

Siège Social: 17, rue Mayala Aaron, Mafouta, Makélékélé, Brazzaville, Congo

Durée: quatre vingt dix neuf années, à compter de l'imma- triculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.

Gérance: la société est gérée par Monsieur BOUKAKA UTULANDA Laurent.

Immatriculation au RCCM: le 7 Avril 2008, sous le numéro RCCM/BZV/08-B998

Pour avis Le Notaire

Maître Hilaire EKEMI

Notaire

Avenue Paul Doumer, face CNSS Centre-Ville B.P: 14974 / Tel.: 551-46-92/575-75-16

Brazzaville, République du Congo

Société SELE BOUCK & FILS

D ans son mot liminaire, le ministre Emile Ouosso a expliqué les circonstances du choix du nouveau directeur géné- ral. «Le chemin de fer est un service public. Depuis un an, nous sommes avec vous et nous faisons des efforts pour créer les conditions de l’amélioration des capacités de l’entreprise. Nous avons, tous, vécu dans cette petite transition qui, à un certain moment, a créé un vide.

Nous avons décidé de con- fier l’intérim de la direction générale du C.f.c.o à Joseph Kizouani, directeur d’exploi- tation. C’est, ici, l’occasion de lui rendre hommage.

Comme nous avons placé un intérimaire, le gouverne- ment cherchait un cadre à nommer à la direction géné-

C.f.c.o (Chemin de fer Congo-Océan)

Nommé directeur général, le Français Joseph Isaac Sauveur Elbez a été installé dans ses fonctions

Démocratique du Congo, au Sénégal, en Côte d’Ivoire», a dit Emile Ouosso.

Le ministre des transports et de l’aviation civile a fait aussi allusion à la bonne santé de l’entreprise. «Dans l’entreprise, il y a la paix sociale. Les salai- res sont régulièrement payés sans s’endetter, comme cela se faisait autrefois. On a même fait des efforts de commencer à payer les arriérés des années antérieures d’avant la guerre.

Aucun emploi n’est menacé. Le dossier de la privatisation du C.f.c.o est maintenant exploité par le comité de privatisation.

Le gouvernement reste pro- priétaire du patrimoine du C.f.c.o et le met en concession Le C.f.c.o (Chemin de fer Congo-Océan) a un nouveau directeur

général. Il s’agit de Joseph Isaac Sauveur Elbez, de nationalité française, qui a été nommé en conseil des ministres, le 12 mai 2008, et installé officiellement dans ses fonctions, lundi 19 mai 2008, par le ministre des transports et de l’aviation civile, Emile Ouosso, au cours d’une cérémonie à la direction générale du C.f.c.o, à Pointe-Noire, en présence de Joseph Kizouani qui as- surait l’intérim de la direction générale, depuis l’éviction de Jacky Trimardeau. Plusieurs cadres du C.f.c.o y assistaient.

par appel d’offres. En ce mo- ment, nous sommes en débat avec tous les partenaires: Ban- que mondiale, Union euro- péenne, Bad», a-t-il souligné.

S’adressant au nouveau direc- teur général, le ministre Ouosso a, en guise de conseil, déclaré: «Là ou vous êtes, vous allez commander les hom- mes et commander est chose amère. N’attendez pas qu’on vous applaudisse. Tout chef est fait pour fabriquer des ingrats.

Ne vous en plaignez, pas parce que les notions de bonheur, de joie doivent être loin de vous.

Celui qui travaille mal, vous le sanctionnez. Voila, Monsieur le directeur général, ce que j’avais à vous dire. Nous attendons de

vous des résultats».

Interrogé sur ses priorités à la tête du C.f.c.o, Joseph Isaac Sauveur Elbez a ex- primé sa détermination de soulager les usagers du chemin de fer congolais.

«Nous avons un défi à rele- ver. Les autorités nous don- nent les moyens. Nous al- lons mettre tout en œuvre, très rapidement, pour sou- lager tant soi peu nos usa- gers. Le port est encombré, pendant ce temps à Brazza- ville, il y a pénurie de matière de première nécessité. Je sais compter sur toutes les bonnes volontés qui accep- teront de travailler avec moi.

Vous pouvez compter sur ma disponibilité, ma volonté de répondre aux attentes des autorités» a-t-il confié.

Pour la petite his- toire, Joseph Isaac Sauveur Elbez est d’origine fran- çaise. Il est né le 26 février 1941, à Alger, en Algérie et il est entré à la S.n.c.f (So- ciété nationale des chemi- nes de fer), en France, par voie de concours, le 1

ier

oc- tobre 1956. Retraité, il offre encore ses services au Congo, pour aider ce pays à relever son entreprise de chemin de fer.

rale du C.f.c.o. Il y a des com- pétences dans l’entreprise, puisque le chemin de fer mar- che, aujourd’hui, grâce à eux.

Et pourquoi ne pas choisir un directeur parmi les cadres qui sont en place? Des proposi- tions ont été faites, le gouver- nement a tranché et,

aujourd’hui, nous avons choisi M. Joseph Isaac Sauveur Elbez qui a longtemps travaillé au C.f.c.o comme assistant technique, lors des travaux du réalignement, de 1975 à 1984.

Il connaît, parfaitement, la si- tuation de la maison. Il a, éga- lement, travaillé en République

Joseph Isaac Sauveur Elbez Emile Ouosso

De g. à dr: Joseph Kizouani, Joseph Isaac Sauveur Elbez et Emile

Ouosso.

(3)

NATIONAL

P

lusieurs personnalités ont pris part à la céré- monie, notamment quelques membres du gou- vernement dont M. Isidore Mvouba, premier ministre, M.

Jean-Bruno Richard Itoua, mi- nistre de l’énergie et de l’hy- draulique, l’ambassadeur ita- lien Angelo Travaglini, M. Ho- noré Paka, préfet de Pointe- Noire, M. Paolo Scaroni, admi- nistrateur délégué général du groupe Eni, le commandant de la zone de défense n°1, le général de brigade Boukaka, et bien d’autres. Les partis et associations de la majorité présidentielle ont mobilisé leurs militants de Pointe-Noi- re et du Kouilou, pour donner une grande ère de fête à cet- te cérémonie bien animée.

Quatre allocutions y ont été prononcées: M. Pierre Bayon- ne, l’administrateur-maire de l’arrondissement 3 Tié-Tié, qui a, au nom du député-mai- re de Pointe-Noire, souhaité la bienvenue au président de la République et à son épou- se; le préfet Honoré Paka qui a loué les actions de «La Nou- velle Espérance», tout en fus- tigeant les taupes qui ne voient pas ces réalisations;

l’administrateur général délé- gué du groupe Eni qui a don- né le sens du projet et le mi- nistr e Jean-Br uno Richard Itoua qui a évoqué la politique du gouvernement, en matiè- re énergétique, avec les dif- fér ents projets qui ser ont réalisés à l’horizon 2010, pour répondre aux déf aillances constatées aujourd’hui.

M. Paolo Scaroni, administra- teur délégué général d’Eni a donné le fondement du pro- jet et parlé des actions socia- les de son groupe au Congo.

«Cette grande centrale élec- trique représente un impor- tant tournant dans la straté- gie de développement de ce pays. Il s’agit, pour le Congo, de disposer d’un solide ins- trument de pr ogrès socio- économique, grâce à la pro- duction en permanence d’une énergie de très bonne quali- té qui permettra de soutenir et élargir le tissu industriel de ce pays et aussi, bien enten- du, d’améliorer les conditions et la qualité de vie d’une gran- de partie de la population de ce pays. Tout cela s’inscrit dans le modèle Eni que Eni réalise, pour la première fois, ici au Congo et pour le Con- go, un modèle de collabora- tion avec un pays producteur où le rôle d’Eni, en tant que Inter national oil company, n’est pas seulement de con- tribuer à la valorisation de ces ressources minérales, tout en respectant l’ envir onne- ment, mais aussi de devenir un partenaire fiable du Con- go dans le développement des infrastructures, en parti- culier celles liées au cycle

énergétiques grâce aux ef- fets induits de l’activité pétro- lière qui favorise la création des postes de travail dans le champ des industries pétro- lières et plus en général la croissance pr oductive du pays au bénéfice de la popu- lation locale. C’est cela qu’on appelle le développement des énergies du pays. De plus, pour Eni, construir e cett e centrale est un motif d’or- gueil, car cela signifie permet- tre de saisir de nouvelles op- portunités de développement liées, en particulier, à la valo- risation du gaz. Je me réfère au gaz du champ de Mboundi qui, aujourd’hui, est torché et qui, désor mais, cesser a d’être un produit encombrant de l’exploitation pétrolière et deviendra une ressource de

Visite de travail du président de la République à Pointe-Noire

Denis Sassou Nguesso a lancé les travaux de construction d’une centrale électrique par le groupe Eni

De retour de Maputo (Mozambique), où il a pris part, le 15 mai, à la confé- rence annuelle de la B.a.d (Banque africaine de développement), le prési- dent de la République, Denis Sassou Nguesso, est arrivé à Pointe-Noire, le 16, pour un séjour de travail jusqu’au 23 mai. C’est ainsi qu’il a procédé, lundi 19, à la pose de la première pierre d’une centrale électrique à gaz qui sera construite à Côte Matève, par le groupe pétrolier italien Eni. D’une puissance de 300 mégawatts, extensible à 400, cette centrale électrique, entièrement financée par Eni, est la résultante d’un protocole d’accord sur la valorisation du potentiel gazier du permis Marine XII, signé le 17 mai 2006 entre le Congo et le groupe Eni. La mise en service de cette centrale électrique est prévue en juillet 2009.

Signature de deux protocoles d’accord entre le gouvernement

et le groupe Eni

promotion industrielle et de développement durable. Tout cela signifie, donc, que le pro- jet de la centrale électrique du Congo naît avec une valeur industrielle, économique et environnementale».

Le ministre Itoua est revenu sur la politique de valorisa-

tion du gaz au Congo, lancée par le président Sassou Nguesso. Raison pour laquel- le il considère ce projet de centrale à gaz comme l’une des grandes actions du pré- sident Sassou Nguesso. «La cérémonie qui nous réunit ce jour, concerne le lancement de

ce qui représente n’hésitons pas à le dire le plus grand projet de valorisation de gaz et de production d’électricité jamais r éalisé dans notr e pays, à ce jour. Ce projet est la traduction, dans les faits, Excellence Monsieur le prési- dent de la République, de vo- tre vœu qui valait instruction à notre égard, exprimé dans

le livre d’or de la centrale à gaz de Djéno, lors de son inau- guration. C’est, donc, votre projet, Monsieur le président.

C’est, une fois de plus, la ma- térialisation de la cohérence, j’allais dire de la constance de votre ambition pour ce pays, pour votre pays, pour notre pays, en général et, en particulier, dans le domaine de l’énergie. C’est la matéria- lisation de votre boulevard énergétique qui trouve ici, dé- sormais, sa racine, sa source première, en même temps que le point de départ de son pre- mier tronçon reliant les deux plus grandes villes de notre pays, tronçon prévu d’être ré- habilité entièrement, comme cela a déjà été dit».

Soulignons que le coût de ce projet n’a pas été officielle- ment donné. Mais, selon le ministre Jean-Bruno Richard Itoua, répondant aux ques- tions de la presse, après la cérémonie, la construction de cette centrale à gaz repré- sente un investissement de 400 millions de dollars.

Le président Sassou Nguesso posant la première pierre, pour la construction de la centrale électri- que du Congo.

Le ministre de l’agriculture (au milieu) signant le protocole d’accord, au siège du groupe Eni, à Pointe-Noire, avec M.

Paolo Scaroni (à d.).

En marge de la cérémonie de pose de la première pierre, pour la construction de la centrale électrique à gaz de côte Matève, le groupe Eni a signé deux protocoles d’accord avec le gou- vernement congolais, au siège d’Eni, à Pointe-Noire. Le pre- mier accord est un projet de mise en valeur de gisements de sables bitumineux (goudron) découverts à Tchikatanga, près de Makola, et le deuxième accord est relatif à la réalisation des plantations de palmier à huile.

Selon certaines sources, ces gisements bitumineux auraient un énorme potentiel, avec des réserves estimées entre 500 millions à 2,5 milliards de barils, sur une surface de 1750 km2.

Si jamais ce projet, dont les études ne sont pas encore finali- sées, pouvait être réalisé, on attendrait sa mise en service au plus tôt en 2011, avec une production estimée à 40.000 barils par jour à l’horizon 2014.

Ces prévisions attendent d’être confirmées (ou infirmées) par

«une phase exploratoire avec des études et tests, afin de définir la faisabilité d’une exploitation à l’échelle industrielle, avant une seconde phase pour évaluer pendant 3 à 4 mois, la possibilité de transformer ces sables en produit commercial», indique-t-on.

Le deuxième protocole d’accord concerne un projet de pro- duction de biocarburant, à partir de la réalisation de palme- raies. Il entre dans l’optique de production d’énergie dite «pro- pre et renouvelable», pour la protection de l’environnement.

Pierre Mountouari a animé la cérémonie.

M. Paolo Scaroni, adminis- trateur délégué général du groupe Eni.

Bruno Jean- Richard Itoua délivrant son allocution

«Ce projet permettra, donc, à l’horizon 2010, à la ville de Pointe-Noire, de disposer de toute l’énergie dont elle a besoin», a dit le ministre Bruno Jean Richard Itoua.

Pour l’instant, la ville est plu-

tôt soumise à de rudes dé-

lestages, qui rendent péni-

ble toute entreprise de pro-

duction économique.

(4)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2793 du Vendredi 23 Mai 2008 - PAGE 4

Coup d’oeil en biais NATIONAL

L

es récents textes pu- bliés par le gouverne- ment, sur la tenue des élections locales laissent plu- sieurs Congolais interroga- teurs, d’autant que tout ceci se fait dans l’illégalité la plus totale. Il est difficile de com- prendre que le gouver ne- ment ne respecte pas les lois et règlements de la Républi- que en la matière. En effet, dans le compte rendu du con- seil des ministres du 13 fé- vrier 2007, on peut lire ce qui suit: «Toutes les conditions t echniques, financièr es et matérielles sont en tr ain d’être réunies, afin de garan- tir un scrutin juste et équita- ble pour tous. Un scrutin di- gne d’un pays qui, en 2002, a donné à l’Afrique et au mon- de une belle leçon de maturi- té politique, en organisant, dans un contexte de post- conflit, des élections généra- les libres et transparentes, sans heurts ni violence. Les élections législatives de 2007 seront organisées dans le statu quo, en ce qui concerne les circonscriptions électora- les. Il ne sera procédé à aucun découpage électoral et le pré- sident de la République a mis un point d’honneur à ce que le gouvernement respecte, scrupuleusement, les délais prescrits par la Constitution.

Ainsi, le premier tour des lé- gislatives aura lieu le 24 juin 2007, tandis que le second tour aura lieu le 22 juillet.

Quant aux élections locales, elles seront organisées le 20 janvier 2008, toujours dans le strict respect des délais pres- crits par la Constitution». Fin de citation.

Au delà de cela, aujourd’hui, tous les Congolais, notam- ment le président de la Conel et, surtout, le président de la République savent que ces élections ont été chaotiques.

Ce constat a été, également, fait par la mission d’observa- tion de l’Union africaine qui, après avoir relevé les dys- fonctionnements, les problè- mes organisationnels et les insuffisances, a pensé que:

- une refonte totale du fichier électoral et son informatisa- tion par une commission plu- rielle composée de tous les acteur s impliqués dans le processus électoral seront de nature à améliorer l’orga- nisation d’élections justes et transparentes;

- une harmonisation du cadre juridique et des textes légis- latifs sont nécessaires pour garantir l’intégralité de l’en- semble du processus électo- ral et susciter une participa- tion massive des citoyens aux élections;

- un réexamen du système de distribution de la carte d’élec- teur et du matériel électoral, en vue de leur parfaite ratio- nalisation permet tra, dans une certaine mesure, de ré- soudre les problèmes orga- nisationnels dans la conduite du scrutin;

- enfin, l’institutionnalisation et le r enforcement d’ une st ructur e permanente uni- que et indépendante pour l’or- ganisation des élections de- vraient faire l’objet d’une dé- cision urgente, de la part des autorités de la République du Congo, afin de garantir l’im- partialité et l’efficacité dans l’organisation des futures élections.

Cet avis est, en fait, venu ac- créditer la thèse que l’Allian- ce pour la république et la démocratie (A.r.d) a, toujours, défendue, à savoir que la commission nationale d’orga-

nisation des élections (Conel) n’était qu’un simple organe de supervision à la solde du gouvernement et qu’elle ne pouvait pas garantir l’organi- sation des élections libres et transparentes. Là, comme à l’accoutumée, le gouverne- ment qui, hier, sous le prési- dent Lissouba, déclarait, haut et fort, qu’un démocrate sin- cère ne pouvait pas avoir peur d’une commission électora- le indépendante, a choisi le mutisme et le silence plat. On ne peut que constater cela et relever, aussi, que cela n’est pas surprenant, puisque le- dit gouvernement n’ a déjà pas r especté les engage- ments internationaux en la matière, qu’il a pris et qui re- commandent l’organisation des élections libres et trans- parentes par un organe dont l’indépendance est reconnue par tous et l’association de l’ensemble des acteurs poli- tiques à tout le processus électoral. Il s’agit de la Décla- ration de Bamako de novem- bre 2000, de la Déclaration sur le processus électoral dans les Etats de la C.e.e.a.c de juin 2005 et de la charte de la dé- mocratie, des élections et de la gouvernance.

Au delà de ces aspects, on peut souligner, avec force, lorsqu’on regarde les choses de plus près, que les élec- tions législatives 2007 ont été organisées en violation fla- grante des lois et règlements de la République, principale- ment de la Constitution. En effet, le gouvernement a vio- lé la Constitution, en publiant l’arrêté n° 3294/MATD/CAB du 4 mai 2007 fixant la période des déclarations de candidature relative aux élections législa- tives, scrutin du 24 juin 2007 et le décret n°2007-271 du 21 mai 2007 portant convocation du corps élector al pour le premier tour de élections lé- gislatives.

Le premier texte cité, vise un décret de 2002, relatif au dé- coupage électoral, alors que celui-ci n’était relatif qu’aux élections de 2002 et que la Constitution de janvier 2002 dispose que les découpages électoraux sont du domaine de la loi (Article 111).

Le second texte, quant à lui, ne fait référence à un quel- conque découpage électoral, ce qui est grave pour des élections législatives qui ne sont pas un scrutin à circons- cription unique.

Par ailleurs, on constate que les deux tours ont été convo- qués avec des lois électora- les différentes; ce qui est dif- ficile à expliquer pour une même élection. On aurait es- pér é observer un change- ment dans la façon de faire et d’agir.

Le conseil des ministres du 14 novembre 2007 dit ce qui suit: «...En ce qui concerne les élections locales, l’article 67 nouveau énoncé de la loi élec- torale n°5/2007 du 25 mai 2007 dispose que les élections lo- cales sont or ganisées 20 jours au moins ou 50 jours au plus avant l’ expiration du mandat des conseillers lo- caux. Après un débat autour des dispositions à prendre pour l’organisation des élec- tions partielles, le conseil des ministres a retenu la date du vendredi 7 décembre pour l’organisation des élections législatives partielles et le 20 janvier 2008 pour les élections locales». Fin de citation.

Là, il faut le reconnaître, le gouvernement a eu raison de maint enir cette date; ceci

dans le souci de respecter la loi; le mandat des conseillers expirant le 11 février 2008.

C’est dans ce cadre que l’ar- rêté n°8099/MATD-CAB déter- minant la période de dépôt des candidatures pour les élections locales du 20 janvier 2008 a été pris. Celui-ci fixait cette période du 14 au 24 dé- cembre 2007.

Malheureusement et curieu- sement, le peuple congolais sera surpris du silence du gouvernement sur cette question: pas de texte convo- quant le corps électoral; pas de texte fixant la période de campagne électorale; pas de publicité et autres...

Le gouvernement n’a même pas pris le courage d’annon- cer le report. Finalement, ces élections n’ont pas eu lieu le 20 janvier 2008. Ce qui permet de constater et de dire que le gouvernement est bien cons- cient de n’avoir pas réalisé cette opération dans les dé- lais prescrits par les lois et règlements de la République.

De ce fait, on est rentré dans l’illégalité, tout en précisant que nul n’est au-dessus de la loi et que tous les Congolais sont égaux devant la loi (arti- cle 8 de la Constitution).

Devant cette situation, on a vu le ministre de l’administra- tion du territoire et de la dé- centralisation prendre, peu après, un arrêté relatif à l’opé- ration de la révision extraor- dinaire des listes électorales.

Celle-ci et la suite ont permis de réaliser, de f açon plus criarde, que ces questions échappent, totalement, à la commission nationale d’orga- nisation des élections. Cette dernière, du reste, a appelé les partis politiques à une concert ation, le 20 février 2008. Le message de tous les partis politiques, toutes ten- dances confondues, qui y a été passé, a été clair. Malheu- reusement, celui-ci est de- meuré sans suite.

L’A.r.d, l’U.pa.d.s, l’U.d.r-Mwin- da et bien d’autres ont été reçues par le ministre de l’ad- ministration du territoire et de la décentralisation. Celui- ci s’est engagé à prendre tou- tes les dispositions pour or- ganiser une concertation de tous les partis politiques sur le processus électoral.

Une nouvelle fois, comme en janvier et février 2007, les par- tis politiques ont été surpris de la publication de l’arrêté n°924/MATD-CAB du 5 mai 2008 prorogeant la période de dé- pôt de déclarations de candi- dature aux élections locales de 2008. Ceci, sans que la ren- contre attendue n’ait eu lieu.

Il faut signaler que:

1- le corps électoral n’a jamais été convoqué pour le 20 jan- vier 2008;

2- l’élection n’ayant pas eu lieu ce jour, le texte qui fixait la période de dépôt de candida- ture est désuet;

3- le conseil des ministres qui avait fixé la date des locales aux 20 janvier 2008, lors de sa réunion du 13 février et du 14 novembre 2007, n’avait pas encore refixé la nouvelle date;

4- tout ceci se fait en violation flagrante de l’article 67 nou- veau de la loi n°5-2007 du 25 mai 2007 modifiant et complé- tant certaines dispositions de la loi n° 9-2001 du 10 décem- bre 2001 portant loi électora- le qui stipule que «...les élec- tions locales sont organisées 20 jours au moins ou 50 jours au plus, avant l’expiration du mandat des conseillers lo- caux... »;

5- le décret n°2008-108 du 13

mai 2008 portant convocation du corps électoral pour l’élec- tion des conseillers départe- mentaux et municipaux viole la loi électorale et, par rico- chet, la Constitution.

Cette situation est préoccu- pante à plusieurs égards, no- tamment:

a- l’article 8 de la Constitution qui stipule que tous les ci- toyens sont égaux devant la loi;

b- l’article 50 qui dispose que tout citoyen a le devoir de se conformer à la Constitution, aux lois et règlements de la République et de s’acquitter de ses obligations enver s l’Etat et la société;

c-l’article 56 de notre loi fon- damentale qui relève que le président de la République est le chef de l’Etat. Il incarne l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution;

d- l’article 69, lui, fait ressor- tir le serment par lequel le président de la République a juré, solennellement, de res- pecter et de défendre la Cons- titution;

e-il est difficile de compren- dre que, depuis six ans, le gouvernement n’ait pas été en mesure de préparer cor- rectement les élect ions et qu’il soit, maintenant, obligé de violer les lois et règle- ments de le République pour, soit disant, organiser lesdites élections. On aurait pu résou- dre, facilement, ce problème, en mettant en place une com- mission électorale véritable- ment indépendant e. Nous sommes plus inquiets de cet état de choses, lorsque nous lisons La Nouvelle Espérance et découvrons que parmi les reproches que l’on a faits à l’endroit du président Lis- souba, figurent, en bonne pla- ce, les violations intentionnel- les et répétitives de la Cons- titution, la mise en veilleuse des institutions, l’assujettis- sement de la justice et du parlement, le blocage du pro- cessus démocr at ique et autres...

Un autre aspect à ne pas né- gliger et qui est extrêmement important, de notre point de vue, est que tout ceci se pas- se sous le nez et avec l’aval du président de la Conel qui est vice-président de la cour suprême, où l’on devrait dire le droit et porter conseil au gouvernement.

Où va le Congo, finalement?

Cer tainement pas vers un Etat de droit. Peut-être vers la dictature. Ce qui serait un recul ext rêmement dange- reux, pour notre pays. Il se- rait de bon aloi que les démo- crates sincères en prennent conscience et se mobilisent pour arrêter une telle dérive.

Clément MIERASSA Président de l’Alliance pour la République et la Démocratie

Point de vue

Où va le Congo, vers un Etat de droit ou vers une dictature?

Clément Mierassa

Le camp Shertel de Mfilou toujours dans le noir!

Les résidents du camp Shertel dit «Les maisons de Lissouba», à Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville, ne sa- vent plus à quel Saint se vouer. En effet, depuis bientôt deux mois, leurs ménages sont privés d’électricité. Cette situation perdure, au point où ils sont exaspérés par la panne qui a occasionné la rupture de fourniture d’électricité dans leur quartier. Il y a quelques jours, La Semaine Africaine a fait l’écho du ras-le-bol des habitants de Météo, de Moukoundzi- Ngouaka et de Mafouta, trois quartiers de l’arrondissement 1 Makélékélé, plongés, eux aussi, dans le noir pendant plu- sieurs semaines. La S.n.e (Société nationale d’électricité) a réagi en réparant les transformateurs, à Makélékélé.

Aujourd’hui, lesdits quartiers sont éclairés, à la grande joie de leurs habitants. Mais, les résidents de Shertel sont, toujours, dans le noir. Ils ont du mal à recharger leurs téléphones por- tables. Ils ne peuvent, non plus, placer leurs réserves alimen- taires dans le réfrigérateur. Les férus de football ne peuvent plus suivre des matchs de football à partir de leurs postes téléviseurs. En tout cas, il ne fait plus bon de vivre au camp Shertel de Mfilou. Sauf pour ceux qui disposent d’un groupe électrogène.

Moungali: l’administrateur-maire pour la salubrité de son arrondissement!

Quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali offre un specta- cle pas du tout urbain, comme tous les arrondissements de la capitale.

Raison qui a poussé son administrateur-maire, Michel Sondjo, de remettre au goût du jour le Salongo. D’où l’opération de salubrité publique, dénommée «Moungali Bopéto», démarrée le samedi 15 mars dernier. Cette opération s’est poursuivie samedi 17 mai 2008.

Services publics, échoppes et autres sont restés, hermétiquement fermés, entre 7h et 10h. Cela a permis aux chefs de quartiers, aux confessions religieuses, aux vendeurs de marchés, aux associations, etc. de prêter main forte, en vue de la réussite de cette opération qui a consisté à désherber les espaces publics, à ramasser et à évacuer les ordures ménagères, à curer les caniveaux. D’une séance par mois, cette opération se déroulera, dorénavant, deux fois par mois.

Un exemple à suivre!

Le mouvement

de colère des collégiens à Dolisie!

Les élèves des collèges d’enseignement général de Dolisie, capitale du département du Niari, ont manifesté, bruyam- ment, dans les avenues cette ville. Cela s’est passé lundi 19 mai 2008. Ils ont déferlé dans les grandes artères, obstruant la circulation, pour réclamer le remboursement de leurs frais scolaires. Promesse du président de la République, Denis Sassou Nguesso, dans son message à la nation, en décembre 2007. En effet, le Chef de l’Etat avait annoncé, à cette occa- sion, la gratuité de la scolarité dans les établissements pu- blics, pour l’année scolaire 2007-2008. Cette mesure tardant à être appliquée, selon ces élèves, leur colère qu’ils ruminaient, depuis quelques semaines, est montée d’un cran. Aussi se sont-ils répandus dans les rues pour attirer l’attention des autorités. Il faut dire qu’ils n’ont pas fait dans la dentelle:

érection des barrages sur la voie menant à la gare ferroviaire, jets de pierres et d’objets divers. Des véhicules, des cyclomo- teurs et d’autres passants ont souffert de leur poussée. Heu- reusement, la force publique est intervenue, pour arrêter ce mouvement de protestation, qui commençait à prendre de l’ampleur. Le préfet du Niari, Marie Magloire Dambenzet, est entré en action pour trouver une solution à cette situation. Il aurait obtenu, du ministre Kama Niamayoua, l’assurance sur la restitution des frais revendiqués. Il y a quelques jours, pareil coup de colère des élèves du Lycée technique du 5 Février, de Brazzaville, a fait des vagues à Mpila et dans d’autres quartiers de Talangai, le sixième arrondissement de la capi- tale. On apprend, cependant, que le remboursement des frais scolaires aurait commencé. Des listes seraient dressées par les directions des écoles, en collaboration avec les représen- tants des parents d’élèves.

Assassinat d’un enfant de colonel à Brazzaville!

Les habitants de Kata kata, un camp militaire, à Brazzaville, ont été estomaqués, récemment, par le comportement sadique d’un groupe de jeunes. Ceux-ci auraient assassiné leur ami, enfant d’un colonel des Forces armées congolaises. La victime était choyée par ses pa- rents, semble-t-il, et s’en enorgueillissait trop, au goût de ces meur- triers, dit-on. C’est pour cela que ces derniers lui auraient tendu un guet-apens, de retour, la nuit, du restaurant La Mandarine, au centre- ville. Ils l’auraient maîtrisé, puis l’ont achevé à coups de couteau. Car son corps présentait des blessures profondes. Deux des présumés assassins ont été appréhendés par la police, les autres étant en fuite.

La victime a été inhumée mercredi 21 mai 2008, au cimetière du centre-ville.

Une jeune femme se tue en se jetant dans une fosse sceptique…

Le corps d’une femme a été retrouvé, samedi 17 mai 2008, dans la

fosse sceptique de son domicile, à Moungali, le quatrième arrondisse-

ment de Brazzaville. Selon des témoignages recueillis dans son en-

tourage, l’adolescente, environ 20 ans, revenait du marché, à bord

d’un taxi. Elle en est sortie, puis s’est dirigée, tout droit, derrière la

maison, où elle s’est jetée dans la fosse sceptique. Son corps a été

repêché, mais, trop tard, sans vie. Reste à connaître la raison qui l’a

poussée à mettre, brusquement, un terme à ses jours. C’est un mys-

tère.

(5)

NATIONAL

ERRATUM

Une erreur s’est glissée dans l’édition n°2792 du mardi 20 mai 2008, en page 3, dans l’article intitulé: «Elections locales:

L’opposition conteste l’arrêté fixant la date de clôture des candidatures»: les légendes des photos de Clément Mierassa et Pascal Tsaty Mabiala ont été inversées. Toutes nos excuses pour le désagrément causé.

A

u cours de cette pre- mière conférence, les ministres en charge des questions des transports ont adopté divers plans d’ac- tion qui permettront, d’ici à 2012, l’ int erconnexion des routes, des chemins de fer, la sécurisation des aéroports et des ports maritimes. A cet- te occasion, les participants se sont fixés sept objectifs primordiaux à atteindre au plan maritime, d’ici à 2010. Il s’est agi de poser les bases institutionnelles et juridiques, dont la ratification et la mise en œuvre des conventions inter nationales per mettant d’assurer, de façon efficien- te, la promotion de leur inté- gration dans ce secteur.

Pour le ministre Emile Ouos-

so, président sortant de la conférence des ministres afri- cains des transports, cette première conférence leur a permis d’adopter une feuille de route, en vue d’asseoir une politique viable de déve- loppement des infrastructu- res de transport aérien, ma- ritime, ferroviaire et routier dans les Etats africains.

Ensuite, il a déclaré que le mandat du Congo à la tête de la conférence des ministres africains des tr anspor ts, créée par l’Union africaine, a été fructueux. «En ce qui con- cerne le secteur des transports contenu dans le programme prioritaire (relier l’Afrique) de ce plan stratégique, sa décom- position en modes a nécessité des rencontres spécialement

Première conférence des ministres africains des transports

Emile Ouosso et Coussoud-Mavoungou ont représenté le Congo à Alger

Il s’est tenu, du 21 au 25 avril 2008, à Alger, capi- tale de la République Algérienne Démocratique, la première conférence des ministres africains des transports. Le Congo-Brazzaville y était re- présenté par les ministres Emile Ouosso et Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, respective- ment ministre des transports et de l’aviation ci- vile, et ministre des transports maritimes et de la marine marchande. A leur retour d’Alger, les deux ministres ont donné une conférence de presse, mardi 13 mai 2008, au cabinet du minis- tre Ouosso. C’était pour faire le point des travaux de la première conférence des ministres africains en charge des questions de transport.

dédiées aux problématiques sous-sectorielles, afin de ré- pondre à des préoccupations intrinsèques. Mais, la néces- sité d’une approche globale a amené la confér ence de l’Union africaine des minis- tres en charge du transport ferr oviair e, tenue en avril 2006, à Brazzaville, à propo- ser, conformément aux articles 14 et 15 de l’Acte constitutif de l’Union africaine, la créa- tion de la conférence des mi- nistres africains des trans- ports comme organe central de coordination continentale des politiques et stratégies sectorielles des transports, en attendant la mise en place du comité technique spécialisé

de l’Union africaine pour les questions de transport», a souligné Emile Ouosso.

Il faut signaler que la décision de créer la conférence des ministres africains des trans- ports a été soumise au som- met des chefs d’Etat et de gouvernement, à Banjul, en Gambie, en juillet 2006, qui l’a entérinée. Au cours de cette première conférence, le mi- nistre congolais des trans- ports et de l’aviation civile, Emile Ouosso, a passé le té- moin à son homologue de l’Al- gérie, après un mandant de deux ans.

Pascal BIOZI KIMINOU

Le C.r.d.i.d (Cercle de réflexion pour la défense des idées démocratiques) est un nouvel espace politique qui vient de voir le jour au Congo. Il a tenu son as- semblée générale constitutive, samedi 17 mai 2008, à l’hôtel Saphir, à Brazzaville. Les membres devant ani- mer les instances de l’association mises en place ont été présentés. Il s’agit notamment du conseil national qui a un bureau de 14 membres dirigé par Alexis Médard Atsinga, en qualité de président, et d’une com- mission nationale de contrôle et d’évaluation com- posée de sept membres.

C.r.d.i.d (Cercle de réflexion pour la défense des idées démocratiques)

Reconstruire le Congo par la rénovation mentale de l’homme

Le C.r.d.i.d est une association à caractère politique.

Il a pour but de: 

-contribuer à l’émergence des acteurs politiques de type nouveau qui incarnent les valeurs intrinsèques de la République tels que l’amour de la patrie, le res- pect de la loi, le respect des différences qui garantis- sent la bonne gouvernance, la liberté d’expression, le droit à la vie, etc;

-contribuer à la culture de la citoyenneté et du civisme, afin de prémunir le peuple congolais contre le triba- lisme, la xénophobie, la paresse, l’insouciance, le laxisme, la corruption, etc;

-soutenir la politique du gouvernement en matière d’intégration sous-régionale et de la coopération in- ternationale;

-créer les conditions de la réélection du président De- nis Sassou Nguesso en 2009, afin de lui permettre de continuer la réalisation de son programme «La Nou- velle Espérance».

La création de cet espace politique a pour idéal le progrès social du peuple entier et le développement dans l’unité.

Dans son discours d’ouverture, le président du C.r.d.i.d, Alexis Médard Atsinga, a précisé que son association s’inscrit dans une dynamique de solida- rité forte où chacun doit participer en fonction de ses capacités et de ses moyens et doit bénéficier, de la société, des prestations selon ses besoins, dans le cadre d’une politique de non exclusion.

Le C.r.d.i.d doit ranger l’unité  nationale au premier rang de ses priorités, en vue de favoriser la construc- tion de la nation congolaise. L’association soutient le président de la République Denis Sassou Nguesso et sa devise est «unité, justice, paix».

Philippe BANZ

L

’Association internatio- nale des femmes juges a été créée en 1988. Son siège se trouve à Washington, aux Etats-Unis. C’est un orga- nisme sans but lucratif qui re- groupe plus de 4.000 femmes juges à tous les niveaux, dans 87 pays. La République du Congo, le Malawi, la Mongolie et le Rwanda sont ceux qui ont été admis au mois de décem- bre 2007.

Parlant des objectifs de cette association qui seront défen- dus au Congo par 11 magis- trates, Mme Yvonne Kimbem- bé a cité les objectifs mon- diaux de cette association:

-encourager l’application des droits de l’homme dans les juridictions nationales, con- duire des formations judiciai- res sur les droits des fem- mes à travers le monde;

-faciliter l’accès des femmes aux tribunaux en les aidant et en les assistant dans les juri- dictions lorsque la loi est ba- fouée;

-faciliter la communication mondiale entre les femmes juges sur les questions de justice;

-favoriser l’échange des visi- tes judiciaires à travers le monde;

-mener des recherches juri-

diques sur l’égalité des sexes afin de permettre aux déci- deurs de prendre en compte les questions relatives aux femmes;

-développer le leadership ju- diciaire;

-collaborer avec d’autres ins- titutions sur la justice inter- nationale et les questions re- latives aux femmes, etc».

Visiblement émue, Mme Yvonne Kimbembé s’est ré- jouie de l’admission du Con- go comme membre de ladite association. Ce qui permettra aux femmes du Congo de fai- re entendre leurs voix à l’ex- térieur.

Tout en félicitant les person- nalités qui ont aidé le Congo à adhérer à l’Association in- ternationale des femmes ju- ges, dont Robert Weisberg, ancien ambassadeur des Etats-Unis d’ Amér ique au Congo, Mme Kimbembé a ex- primé sa satisfaction. «Je suis fier pour mon pays, parce que les voix des femmes juges du Congo seront entendues au niveau planétaire. Qui d’autre qu’une femme juge peut défen- dre les droits des femmes, de ses enfants en danger, en pé- ril, qu’une dame juge parce qu’elle les comprend en tant que femme, mère et sœur? Et

lorsque cela est fait au niveau mondial, on ne peut que s’en réjouir», a-t-elle dit.

Mme Cindy Gregg a, pour sa part, estimé que les nou- veaux membres de l’associa- tion aideront le Congo à met- tre en place des lois utiles pour le pays. «Le Congo est en train de se faire une place dans le monde. Vous pouvez, maintenant, partager les idées et les expériences avec les ju- ges du monde entier. Vous se- rez capables de les appliquer dans le cadre de votre métier de magistrats. Ainsi, vous aiderez votre pays à se déve- lopper et à mettre en place des lois qui profiteront à tous les Congolais», a-t-elle déclaré.

Alain Patrick MASSAMBA Les magistrates membres de l’Association internationale des femmes juges section Congo:

- Mme Yvonne Kimbembé, coordinatrice, avocate géné-

Vie associative

Le Congo devient membre de l’Association internationale des femmes juges

L’Association internationale des femmes juges a, désormais, une section au Congo. Mme Yvonne Kimbembé, avocate générale près la cour su- prême du Congo, est la coordinatrice de la sec- tion. Au cours d’un point de presse qu’elle a donné, mercredi 30 avril 2008, à la Villa Washing- ton, à Brazzaville, en présence de Mme Cindy Gregg, chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Congo, Mme Yvonne Kimbembé a annoncé l’adhésion du Congo comme membre de l’Association internationale des fem- mes juges et elle a, officiellement, présenté la section du Congo.

rale près la cour suprême du Congo;

- Mme Yolande Mavoungou- Ngami, présidente de la cham- bre administrative de la cour d’appel de Pointe-Noire;

- Mme Marie-Blanche De Tchissambou-Tambaud, vice- présidente du T.g.i (Tribunal de grande instance) de Pointe- Noire;

- Mme Christine Tsika-Mayanda, présidente du tribunal du tra- vail de Brazzaville;

- Mme Cathérine Mantissa, juge des enfants, doyen des juges d’instruction au T.g.i de Pointe- Noire;

- Mme Germaine Kibat-Ikobo, substitut du procureur près le T.g.i de Brazzaville;

- Mmes Marcelle Ngampika, Yenguitta-Nanitelamio, Ju- lienne Bayimissa, Françoise Zimbikissa et Marianne Diebe, toutes juges au T.g.i de Braz- zaville.

Alexis Médard Atsinga (au milieu) pendant la cérémonie.

Photo de famille des femmes juges.

Emile Ouosso et Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

(6)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2793 du Vendredi 23 Mai 2008 - PAGE 6

MAISONS SANS FRONTIERES

C ’est un projet gigan- tesque jamais réalisé au Congo par une société privée, en matière d’habitation. Remblayer une lagune marécageuse d’une superficie de 33,024 hectares, aménager le site sur le plan urbanistique et y construire trois cents vil- las luxueuses, avec cha- cune une piscine, une bâ- che à eau, un garage, etc, et seize immeubles d’au moins cinq étages, c’est le pari grandiose dans lequel s’est lancée la société Maisons Sans Frontières, lorsque, le 2 juin 2000, elle signait une

«convention d’aménage- ment de la zone de plan masse de la lagune de Tchikobo dans la commune de Pointe-Noire».

L’idée pourrait être qualifiée d’irréaliste, au départ, et pourtant, aujourd’hui, elle est réalité. C’est en 1998, en effet, que la société Maisons Sans Frontières exprime auprès du Ministère de la reconstruction et du déve- loppement urbain, le désir d’occuper la lagune de Tchikobo, pour la mettre en valeur et y réaliser une opé- ration d’aménagement et de construction immobilière d’intérêt public. Il faut dire que depuis la colonisation, la lagune de Tchikobo ser- vait de «collecteur naturel»

aux eaux usées du centre- ville de Pointe-Noire. Le Mi- nistère de la reconstruction et du développement urbain donna un accord de prin- cipe et en août 1998, après examen, en conseil des mi- nistres, du dossier relatif à cette demande, une autori- sation provisoire d’occuper pouvant être transformée en droit réel de jouissance, après constatation de la mise en valeur, lui fut accor- dée. C’est ainsi que le 5 juillet 1999, la société obtint, auprès de la mairie de Pointe-Noire, un permis d’occuper du site lagune de Tchikobo, au prix de 240 mil- lions de francs CFA. Un ar- rangement à l’amiable avec la famille Mvoumvou récla- mant la propriété de ce ter- rain fit suite à cette acquisi- tion. Avant d’en arriver là, la mairie avait dû annuler tou-

tes les attributions anarchi- ques de terrain faites sur cette lagune, car ne répondant pas aux exigences de plan masse attribué à la zone de Tchikobo.

Il est important de savoir, en effet, que le plan masse est une zone dans laquelle les pouvoirs publics interdisent les attribu- tions individuelles de parcelles de terrain, pour ne retenir qu’une attribution d’ensemble sur un plan d’aménagement global approuvé. Ce sont ces conditions que la société Mai- sons Sans Frontières Congo était obligée de remplir, pour pouvoir occuper ce terrain.

En effet, au vu de son projet d’aménagement de cet espace classé en plan masse, la société a pu acquérir cette zone, par un titre de propriété n°6847 délivré par la conservation de la propriété foncière, en avril 2000, grâce à son projet d’amé- nagement approuvé par les pouvoirs publics et considéré comme d’utilité publique.

Pourtant, Maisons Sans Fron- tières n’en était qu’au début de ses peines. Car, plusieurs per-

sonnes sortiront de l’ombre pour réclamer la propriété de parcelles de terrain, traînant la société en justice, jusqu’à vi- ser l’annulation de son titre foncier, obtenu pourtant en bonne et due forme. Selon les avocats de la société, l’essen-

Programme immobilier de Tchikobo (Pointe-Noire)

Une cité moderne pousse

de terre sur le lieu de la lagune

Maisons Sans Frontières Congo, une société privée de droit congolais, réalise, à Pointe-Noire, un programme immobilier dont la caractéristique est qu’il est un défi réussi contre la nature. En effet, la lagune de Tchikobo, située au centre-ville de Pointe-Noire, est en train d’être transfor- mée en une citée de rêve, digne d’un quartier d’Hollywood. La lagune a été remblayée et des villas poussent à la place. Mais, ce programme immobilier a aussi comme trait particulier de s’être heurté à une grande vague d’hostilité de la part des citoyens qui, souvent sans justifica- tif valable, se sont mis à y revendiquer la propriété de parcelles de terrain. Dans une ville de Pointe-Noire où les contentieux fonciers sont légion, la société Maisons Sans Frontières, que dirige M. Roc Roger, réussit à défendre ses droits. Un exploit qui laisse pantois.

tiel des contestations a été cir- conscrit et les contentieux sous contrôle. Une décision rendue par la cour d’appel de Pointe-Noire, le 13 janvier 2006 déclare, en effet, Maisons Sans Frontières comme seule et lé- gitime propriétaire de la zone de Tchikobo. Cette décision est confortée par un arrêt de la cour suprême qui confirme le caractère inattaquable des ti- tres fonciers. Même si la procé- dure judiciaire est encore en cours, on voit mal comment le titre foncier de Maisons Sans Frontières pourrait encore être remis en cause.

Mais, c’est dans ce contexte d’hostilité que, malgré tout, la société immobilière s’est lancée dans la réalisation de son pro- gramme de construction de vil- las. Le plan directeur de la ville de Pointe-Noire ayant défini la lagune Tchikobo comme une

zone de plan masse, plusieurs conditions étaient posées, no- tamment, l’assainissement et la collecte des eaux usées de la ville, avant de lotir ce site.

Le 30 décembre 2000, la société signe avec la Direction centrale des marchés et contrats de l’Etat, la régularisation du mar- ché de construction de voirie et d’assainissement de la zone de plan masse de la lagune de

Tchikobo. Fixé à un montant de 1.228.918.686 F CFA, ce marché est approuvé par le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso.

C’est là un grand geste qui va encourager le promoteur à avancer dans son projet.

En fait, la première phase des travaux concernant le remblai, qui se fera grâce au sable re- jeté par le dragage du port ma- ritime de Pointe-Noire, suivant un contrat payant signé, avait déjà commencé au cours de cette année. Après le remblai, il y a eu la construction d’un carneau de 600 mètres et des autres voies de canalisation. Le

carneau est un ouvrage qui a été officiellement remis à la mairie de Pointe-Noire. Tous les travaux effectués sont précé- dés par des études de sol réali- sées et contrôlées par diffé- rents bureaux. Par ailleurs, les services publics habilités,

aussi bien au niveau de la mairie et du département de Pointe-Noire qu’au niveau du gouvernement contrô- lent l’exécution de l’aména- gement, de l’assainisse- ment et de la viabilisation de cette zone.

Ce n’est qu’après la cons- truction du système de ca- nalisation et la réalisation de l’assainissement, très avancé aujourd’hui, que la construction des pavillon- naires a commencé. Le pro- gramme immobilier en lui- même concerne la cons- truction de 300 villas mo- dernes et 16 immeubles d’au moins R+5 de part et d’autre de la voie principale, celle qui relie l’avenue Char- les De Gaulle au boulevard Loango et qui est déjà gou- dronnée. Il a démarré en octobre 2006, avec la cons- truction de trois villas test et il a fallu observer, pen- dant longtemps, le compor- tement du sol, pour appré- cier sa stabilité, avant de poursuivre le programme.

Aujourd’hui, 13 villas sont déjà livrées tandis que 75 autres sont en cours de construction, dont trois en état de finition. Contraire- ment à d’autres program- mes immobiliers, à Tchikobo, le client signe un contrat avec le promoteur immobilier, partant de l’achat du terrain jusqu’à la construction de la villa et sa livraison, suivant les nor- mes fixés. 13 types de villas sont proposés aux clients et suivant les prix, ceux-ci choisissent leurs modèles.

Selon la société, le carnet de commande ne désemplit pas.

L’exécution du programme se fait avec la sous- traitance des entreprises partenaires. C’est ainsi que, par exemple, la C.g.t (Cons- truction et grands travaux) fait les villas et les V.r.d, Sogeco s’occupe de l’éclai- rage public, de l’adduction d’eau et du réseau télécom, Socofran fait le bitumage et les voiries, etc. Le chantier mobilise au total près de 1.200 ouvriers pour toutes les entreprises qui y évo- luent.

En tout cas, dans les cinq ans à venir, une grande cité va se dresser en plein cen- tre-ville de Pointe-Noire, donnant l’exemple de la manière dont nos villes doi- vent être bâties.

La principale avenue de la cité est déjà bitumée.

Le programme accorde une importance toute particulière à la ca- nalisation et aux V.r.d.

Le client a le loisir de choisir son modèle et de commander sa villa.

Sur la place de la lagune marécageuse de Tchikobo, une cité moderne est en train de pousser.

Jean-Marie Vianney C.

Missolo, le directeur tech-

nique, au chantier.

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