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1 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU SUD KIVU AGENCE DE PRESSE DE LA RENAISSANCE AFRICAINE, APRENAF

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1 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU SUD KIVU

AGENCE DE PRESSE DE LA RENAISSANCE AFRICAINE, APRENAF

Monitoring de Septembre 2011 : Quelques violations des droits de l’homme au SUD KIVU.-

Au Sud-Kivu, les combattants FDLR continuent d’être actifs dans les territoires de Mwenga, Kalehe, Shabunda, Fizi, Kabare/Ninja et Walungu ; et multiplient leurs activités dans ces territoires ; la situation sécuritaire y est préoccupante. Les FARDC ont commencé le déploiement des régiments récemment formés à travers la province.

La situation humanitaire a été particulièrement dominée par les déplacements

préventifs de la population de Sebele où des éléments des Forces Armées de la

République Démocratique du Congo (FARDC) ont affiché une forte présence

face à la menace des Mayi-Mayi Yakutumba. La situation est également

demeurée tendue dans la presqu’île d’Ubwari où la quasi-totalité des localités

ont été occupées par les Mayi-Mayi Yakutumba. La situation de la chefferie

de Nindja(Territoire de KABARE) à Miranda, à Lwizi, à Irhegabarhonyi est

confuse. Une chefferie à 2/3 sous contrôle des FDLR depuis 1996. Il y a 15

ans que cette population de Ninja est victime des plusieurs crimes commises par

ces Interahamwe-FDLR qui gèrent les carrés miniers. KAKINDA, Lutukulu,

Ntondo, sur la route Bukavu-Kasongo, les coupeurs des routes identifiés aux

FDLR pillent les véhicules des agences humanitaires et des commerçants les

jours de marchés.

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2 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

Cinquante personnes ont été prises en otage, jeudi 8 septembre, lors des attaques des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) le groupement d’Ikama Kasanza au Sud-Kivu.

Ces rebelles ont pourchassé des déplacés qui avaient trouvé refuge dans la forêt de Lutwe et Kamasani, indiquent des témoins.

Selon le chef de groupement d’Ikama Kasanza, citant des témoins, les FDLR ont pris ces hommes en otage pour transporter le butin qu’ils ont pillé dans la localité de Kitindi. Ces FDLR provenaient de leur bastion situé à 7 kilomètres de Chabene, sur la route nationale numéro 2. Ils ont traversé la rivière Elila pour attaquer Kitindi, chef-lieu d’Ikama Kasanza, une localité située à 285 kilomètres au sud de Shabunda-centre, précise le chef de groupement.

La population de Kitindi a déserté la cité pour trouver refuge dans des cachettes. Cependant, les assaillants les poursuivent même dans leurs cachettes, ajoute le chef de groupement d’Ikama Kasanza.

La rentrée scolaire du 5 septembre 2011 n’a pas eu lieu dans la chefferie de Wakabango I suite à ces attaques, poursuit la même source.

La population locale de cette cité demande un déploiement rapide des éléments de l’armée régulière sur place. Le commandant des opérations Amani Leo au Sud-Kivu dit être au courant de la situation, sans donner plus de détails.

Selon des témoins, les attaques sont souvent perpétrées par des FDLR et des éléments de la milice Raïa Mutomboki. Ces deux groupes militaires opèrent dans cette zone depuis trois mois, disent-ils.

A la dernière attaque du 07 septembre, des déplacés ont été attaqué dans leurs sites de déplacement et plusieurs personnes ont été enlevées à Kitindi (chef lieu du groupement d’Ikama-Kasanza).

Paradoxalement, certaines localités du nord et de l’est ont enregistré des mouvements timides de retour.

Le commandant des opérations militaires Amani Leo, le colonel Delphin Kahimbi, a appelé lundi 12 septembre, la population de Bukavu à garder son calme et à vaquer paisiblement à ses occupations. Il a minimisé une rumeur qui a circulé le même jour à dans la ville selon laquelle certains militaires des FARDC planifiaient un soulèvement. Certains habitants de Bukavu n’ont pas effectué leurs activités quotidiennes, lundi, à la suite de cette rumeur. Des parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école.

Selon le colonel Delphin Kahimbi, quelques officiers frustrés veulent intoxiquer la population.

Toutefois, il n’a pas précisé les motifs de cette frustration et a traité de « bandits » les auteurs de cette rumeur. Il a affirmé : « Il n’y a rien qui puisse perturber la quiétude de la population dans la ville de Bukavu (…) Le commandement ne peut jamais accepter que sur base de

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3 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

frustrations, l'on puisse perturber la sécurité dans la province ou alors dans la ville de Bukavu.

Que la population prenne cela comme étant une simple rumeur qui ne peut jamais avoir le temps de se réaliser ».

Par peur d’affrontements entre les éléments des FARDC et les Mayi-Mayi Yakutumba, la quasitotalité d’habitants de Sebele (est de Fizi) se déplace depuis le 07 septembre. Selon des sources humanitaires, ces personnes auraient pris la direction de Katalukulu, Malinde, Baraka et des localités à l’ouest de Fizi. Ces personnes sont logées dans des familles d’accueil, des écoles ou des églises. Une mission conjointe s’est rendue de Baraka à Sebele et Malinde ce 14 septembre en vue d’évaluer la situation humanitaire de ces personnes déplacées.

Dans le territoire de Shabunda, des mouvements timides de retour ont été enregistrés alors que différentes attaques des présumés éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) continuent de faire plusieurs victimes civiles, notamment à Kitindi (sud est de Shabunda) où l’attaque du 08 septembre a causé d’importants déplacements. Selon des sources humanitaires, plus de 500 déplacés en provenance de Shabunda Centre seraient retournés à Tchombi et Makese (Est de Shabunda Centre) après une accalmie observée depuis la dernière semaine du mois d’août.

D’autres mouvements de retour auraient également été enregistrés de Lulingu, Tshonka vers Nyambembe (nord-est de Shabunda) selon des organisations de défense de droit de l’homme œuvrant dans la zone. Cependant, ces retours pourraient être fragilisés du fait qu’ils ne sont pas la suite d’une mesure de protection particulière.

Les Raïa Mutomboki à SHABUNDA continuent de commettre plusieurs exactions contre les civils dans le territoire de Shabunda. Selon l’ONG Pain pour les déshérités (PLD), une vingtaine de jeunes de Lulingu seraient enrôlés.

Les habitants du nord-est de Shabunda ont été réquisitionnés pour le transport des bagages de ces hommes armés. A Kiseku (est de Shabunda) ils se sont livrés au recrutement forcé des jeunes et enfants malgré les efforts des chefs de localités de plaider en faveur du respect des droits de l’homme.

Selon la mission conjointe d’évaluation de la situation humanitaire de Sebele, Kaseke et Katalukulu (Est de Fizi) tenue le 14 septembre, plus de 18 000 personnes qui s’étaient

préventivement déplacées à la suite des affrontements qui ont eu lieu entre les 4-6 septembre entre les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (RDC) et les Mayi-Mayi Yakutumba (04-06 septembre) sont retournées chez elles.

Cependant, à Katalukulu, environ 1 000 personnes en provenance de Milanga, Sebele et Katenga continueraient d’effectuer des déplacements pendulaires selon les autorités locales.

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), à travers ses moniteurs de protection actifs à Shabunda, a rapporté que le groupe d’autodéfense Raïa Mutomboki recruterait de force des enfants dans ce territoire. Au moins 29 enfants qui travaillaient dans les carrés miniers de Bamuguba Nord auraient été enrôlés de force à Katshungu, Tshonka et Lulingu depuis juillet.

Cette semaine, une mission de vérification aurait été conduite dans la zone par la MONUSCO.

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4 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

Des offensives des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les Mayi-Mayi Yakutumba ont été rapportées le 20 septembre dernier dans plusieurs localités de la presqu’île d’Ubwari, notamment à Nemba, Katenga et Kikonde où des tirs à l’arme lourde ont été entendus. Selon des sources locales, cette action serait la conséquence de l’échec des négociations qui étaient amorcées le 15 septembre entre les chefs coutumiers du territoire de Fizi et le leader Mayi-Mayi Yakutumba. Ces négociations visaient à obtenir la libération de l’Administrateur du territoire adjoint pris en otage depuis plus d’un mois et la reddition du leader de ce groupe armé

Des militaires dont la plupart sont issus des ex-groupes armés, mécontents de leur grade, ont manifesté jeudi 15 septembre dans les centres de formation de régiments à Kalehe et à Kaniola.

Ils refusent les cartes biométriques délivrées par la commission nationale des FARDC, au motif qu’elles leur attribuent des grades inférieurs.

Des tirs ont été entendus au centre de régiment de Kalehe-centre pendant la journée. La peur a gagné les habitants et toutes les activités ont été arrêtées. La population a même fui avant de regagner ses habitations quelques heures après. Plus loin à Kaniola, dans le territoire de Walungu, la panique a aussi gagné la population. Un groupe de militaires mécontents de leur grade, ont aussi refusé les cartes biométriques. Aucun coup de feu n’a été tiré, mais le chef de groupement de Kaniola s’inquiète de cette situation.

Des sources proches de la 10ème région militaire indiquent que la hiérarchie militaire a dépêché des équipes de sensibilisateurs et d’enquêteurs sur le terrain. La délégation partie à Kaniola est conduite par le commandant de la 10ème région militaire et celle de Kalehe par le commandant chargé des opérations à la 10ème région.

Dans la nuit du 16 au 17 septembre 2011, les FDLR ont attaqué et pillé les villages du groupement Baliga, situé à 98 kilomètres au Sud-est du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Shabunda et ont incendié environ vingt maisons et tué deux personnes.

Le 17 septembre 2011, les FARDC ont conduit une opération à Lumbishi, situé à 23 kilomètres au Sud-ouest du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Minova et ont chassé les éléments du groupe armé Nyatura et arrêté le Colonel Karume.

Cinq localités de Shabunda sont sous le contrôle des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). C’est ce qu’affirme, lundi 19 septembre, l’administrateur du territoire de Shabunda, Louis Boboto. Plusieurs sources concordantes déclarent que les affrontements ont opposé, samedi 17 septembre à Kalole, chef-lieu du groupement d’Ikama Kasanza, les rebelles des FDLR aux forces d’autodéfense locale, les Raïa Mutomboki.

Deux personnes ont été tuées dans le camp des forces de Raïa Mutomboki, ajoute Louis Boboto.

Selon lui, les populations de Shabunda fuient des exactions des FDLR et affluent vers Kitutu, en territoire de Mwenga. Ils sont cependant confrontés aux barrières érigées par les rebelles rwandais sur l’axe Kitutu- Chabene dans ce territoire.

Louis Boboto affirme que les déplacés sont concentrés à Kakolokelwa à Shabunda et à Kasika et dans les positions des FARDC à Mwenga. Il appelle les autorités provinciales à déployer les militaires des FARDC à Shabunda et Mwenga pour ne pas perturber le processus électoral dans cette partie du pays.

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5 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

Un groupe de présumés combattants rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont emporté une soixantaine de vaches (NDLR : le prix d’une vache revient entre 400$US et 600$US), lors d’une attaque perpétrée, dans la nuit de lundi 19 septembre au mardi 20 septembre, à Chambombo, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. C’est ce qu’affirme l’administrateur du territoire, Désiré Masumbuko. Il ajoute que trois bergers ont été enlevés et plusieurs autres biens ont été pillés.

Les assaillants sont venus du parc de Kahuzi Biega. Les militaires du deuxième bataillon du 103ème régiment basé à Kalehe sont à la poursuite des agresseurs, selon des sources proches du commandement des opérations militaires Amani Leo.

La société civile de Kalehe indique de son côté qu’en plus des combattants des FDLR encore actifs dans la région, d’autres groupes armés notamment celui de « Nyatura » sont eux aussi à la base de nombreuses attaques contre des populations civiles dans les hauts plateaux de Kalehe.

Le 20 septembre 2011, les FARDC ont conduit une opération de bouclage et de ratissage contre le groupe armé Nyatura dans les villages Shanje et Lumbishi, situés respectivement à 29 et 23 kilomètres au Sud-ouest du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Minova.

Dans la nuit du même jour, les éléments FDLR ont mené une attaque sur le village Gdosso, situé à 32 kilomètres au Nord-est de Walungu-centre, où ils ont pris d’assaut la résidence du Secrétaire Exécutif local du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).

Du 20 au 24 septembre 2011, les FARDC ont conduit une opération sur le flanc ouest de la péninsule d’Ubwari et ont progressé sur l’axe Kisokwe-Rubana (35 et 23 kilomètres au Sud du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Baraka).

Le 1031ème régiment FARDC a aussi mené une opération à la même période contre les FDLR à Karasi, situé à 16 kilomètres au Nord-est du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Bunyakiri, et ses environs ; pendant laquelle un combattant FDLR a été tué et une arme AK-47 récupérée. A la même date, quatre combattants FDLR se sont rendus sans armes avec six membres de leurs familles au camp DDRRR de Bunyakiri et à celui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) de Hombo.

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6 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

Le même jour, le bataillon Pakistanais et les Observateurs Militaires de la Force de la MONUSCO ont mené conjointement avec des représentants de l’administration civile une patrouille de longue portée sur l’axe Shabunda-Katshungu, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire dans la région et de vérifier les allégations relatives au contrôle du bac en service sur la rivière Lugulu par les éléments du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ; qui se sont révélées par ailleurs inexactes.

Des offensives des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les Mayi-Mayi

Yakutumba ont été rapportées le 20 septembre dernier dans plusieurs localités de la presqu’île d’Ubwari, notamment à Nemba, Katenga et Kikonde où des tirs à l’arme lourde ont été entendus.

Selon des sources locales, cette action serait la conséquence de l’échec des négociations qui étaient amorcées le 15 septembre entre les chefs coutumiers du territoire de Fizi et le leader Mayi-Mayi Yakutumba. Ces négociations visaient à obtenir la libération de l’Administrateur du territoire adjoint pris en otage depuis plus d’un mois et la reddition du leader de ce groupe armé.

Selon des sources humanitaires à Baraka (territoire de Fizi), plusieurs familles en provenance de la presqu’île d’Ubwari (notamment Katenga, Nemba et Rubana) sont arrivées à Baraka, Katalukulu, Kitete, Malinde et Sebele le 21 septembre fuyant les offensives FARDC contre les Mayi-Mayi Yakutumba. Ces déplacés dont le nombre n’est encore connu sont hébergés dans des familles d’accueil, des écoles et des églises. Avant cette vague de déplacement, l’ONG Arche d’alliance (ARAL) avait identifié dans différents quartiers de Baraka plus de 2 300 personnes en provenance de Kazimia, Sebele et Ubwari pendant la période du 24 août au 21 septembre, suite aux affrontements entre les deux protagonistes armés de la zone

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7 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

Le 22 septembre 2011, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Panzi a recueilli et prodigué des soins à un combattant FDLR blessé, avant de le remettre à la Section DDRRR de Bukavu pour sa prise en compte en vue d’un rapatriement futur.

Un militaire des FARDC et deux présumés éclaireurs des FDLR ont été tués, lors d’un affrontement entre les deux groupes dans la nuit de vendredi à samedi 24 septembre, à Mwenga au Sud-Kivu. À Fizi, trois combattants du groupe Maï-Maï Yakatumba et un militaire ont péri dans un autre affrontement, vendredi.

Le chef de poste d’encadrement de Kitutu dans le territoire de Mwenga a confirmé que les éléments des FDLR sont arrivés pour piller la population et occuper le carré minier du village de Kwakitumba, vendredi dans la soirée, lorsqu’ils se sont retrouvés face à face des éléments du 102ème régiment des FARDC en patrouille.

Le porte-parole de l’opération Amani Leo a confirmé la mort de deux personnes, un militaire des FARDC et un élément des FDLR.

La population, qui a fui les affrontements, est constituée en majorité des déplacés venus de Shabunda, soit cent trente familles, indique le chef de poste d’encadrement administratif. Le calme est revenu, samedi matin, dans cette localité de Kitindi à50 km de Kamituga, chef-lieu du territoire de Mwenga.

Plus au sud de la province, la société civile a signalé un autre affrontement entre les militaires du 105ème régiment et les miliciens du groupe Yakatumba, jeudi, dans les localités de Nemba, Katenga et Misha. Il a fait trois morts dans les rangs des miliciens et un mort du côté des FARDC. Un chef coutumier local indique que « les FARDC se sont retirés de ces localités suite au manque des munitions de guerre. »

Le porte-parole de l’opération Amani Leo au Sud-Kivu a rejeté cette allégation. « Il n’y a pas eu d’affrontement à Fizi », a-t-il indiqué, ajoutant que certains militaires des FARDC seraient retirés de la première ligne de front dans la localité de Katenga pour retirer leurs cartes biométriques.

Le 25 septembre 2011, les éléments du groupe Mayi-Mayi Yakutumba ont détourné sur Dine, situé à approximativement à 15 kilomètres au Nord-ouest de Baraka dans la péninsule d’Ubwari, le bateau « Maman Wundja » transportant plus de cent (100) passagers dont des familles des militaires FARDC, et quarante (40) tonnes des marchandises. Cette embarcation qui se dirigeait vers Moba via Kalemie a été finalement libérée le 26 septembre 2011 aux environs de 17 heures, et constitue le second détournement en un mois perpétré par ce groupe Mayi-Mayi dans la même région.

Le 27 septembre 2011, 5 personnes tuées par les hommes armés non autre identifiés dans la Localité de LUKADU en Territoire de WALUNGU.

Le 28 septembre 2011, 2 femmes violées à Mususu(Groupement de MUSHINGA) par les hommes en tenues militaires.

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8 Notre priorité : Les élections transparentes et apaisées en RDC

Jeudi 29 septembre, Un Véhicule d’une ong internationale humanitaire (Mobile 33) est tombé dans l’embuscade tendue par les hommes armés à Mushweshwe dans le Groupement de

MUDUSA/Kabare dans l’après midi et ravis à l’Assistant Financier, une somme de 2000 dollars destinés au payement de salaire des agents basés sur terrain dans le Territoire de WALUNGU affirme un membre de la société civile de Mushweshwe.

Depuis la semaine du 26 au 30 septembre 2011, plusieurs familles de la presqu’île d’Ubuari, un coin perdu de la province du Sud-Kivu, continuent à fuir les opérations militaires qui s’y déroulent.

Les sources humanitaires font état de déplacés dont le nombre exact n’est pas encore connu. Les familles d’accueil de Baraka, au sein desquelles ces déplacés ont trouvé refuge, sont incapables de réserver un accueil digne à leurs compatriotes. Au stade actuel, ce sont les villages de Sebele et Katalukulu, en Territoire de Fizi, qui payent le plus grand tribut de leur ébergement.

Cependant, ce sont les écoles et les églises qui sont devenus de lieux sûrs pour abriter les milliers des déplacés qui fuient les combats entre les Fardc, les Fdlr et les groupes armés Mayi- Mayi qui sèment la terreur à l’Est de la RDCongo. Comme si cela ne suffisait pas, les humanitaires qui se mobilisent pour acheminer de l’aide aux nécessiteux, deviennent de plus en plus la cible des hommes armés. Plusieurs violences liées au Genre sont signalées à UBWARI entre Mayi- Mayi YAKOTUMBA, FNL/Burundais et FDLR qui s’affrontent avec les FARDC.

Suite à ces violations massives des droits de l’homme au SUD KIVU, les élections sont menacées et sont sur une pente dangereuse au SUD KIVU. Dans certains territoires du SUD KIVU, la population civile n’est pas protégée par les protagonistes armés. Les activistes des droits de l’homme, les journalistes ruraux subissent des menaces de mort.

L’ASBL RENAISSANCE AFRICAINE, RENAF SUD KIVU à travers son Agence de Presse lance un cri d’alarme afin que le Gouvernement Central de la RDC puisse trouver une solution durable et urgente à l’Insécurité qui sévit dans la province du SUD KIVU pour qu’il ait des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées au SUD KIVU pendant ce processus électoral en cours.

Aux uns et aux autres de cesser les violations des droits de l’homme au SUD KIVU car nul n’est au dessus de la loi.

Fait à Bukavu, le 01 Octobre 2011.

Pour l’Agence de Presse de la RENAISSANCE AFRICAINE, APRENAF

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KURHENGA MUZIMU Laurent Rédact eur en C hef

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