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La Ceni polémiqueavec la Monusco

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LA CITE AFRICAINE N° 1281 DU 04 JUILLET 2017

Le Viseur

(suite en page 15)

26ÈME ANNÉE - N° 1281 DU 04 JUIL 2017 - BI-HEBDOMADAIRE - DIRECTION - RÉDACTION : 67, Av. Mont des Arts, Immeuble Golf View B - 5ème niveau - Local 5A - Kinshasa/Gombe B.P. 952 KIN 1 - RDC - E - mail : citafrdcongo@gmail.com - http: citaf.over-blog.com-Tél. : 0998 130 914 - 0820271613 - 0814927777 - 0999932655 - PRIX UNIQUE : 2000 FC

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(P. 16)

(L ire e n pa ge 3 )

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Bien morose la fête du 30 juin cette année! Pas de réjouissan- ces populaires ! Pas de défilé militaire et des forces vives. Inter- nées depuis des semaines à la périphérie de Kinshasa pour les préparatifs, les unités commises pour ledit défilé ont été décom- mandées. Impératifs d’ordre sécuritaire, s’est-on laissé dire. De fait, passée une certaine heure de la nuit, Kinshasa est devenue difficile à parcourir en véhicule, tant sont multipliés les check points et les barrages des forces de police et de défense. Et pour en rajouter aux incertitudes et aux commérages qu’elles engendrent, il a en- core fallu cet ennui de santé du chef de l’Etat, qui ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment, l’empêchant – fait unique dans les annales- de délivrer à la nation le message radiotélévisé du 57ème anniversaire de l’indépendance !

C’est dans cette ambiance des peurs de lendemains que ce lundi, la première réunion du CNSA a plutôt connu un couac. Elle

Autrement, point de salut !

Publication du calendrier électoral

La Ceni polémique avec la Monusco

Manœuvres politiques

Moïse Katumbi a discrètement rencontré Denis Sassou Nguesso à Brazzaville

Corneille Nangaa

Maman Sidikou

Joseph Kabila participe au 29 ème sommet de l’UA, à Addis

Centrale hydroélectrique de Kakobola

Kikwit et ses environs ont perdu espoir

Message de voeux à Son Excellence Monsieur le Président de la République

Joseph Kabila Kabange, Chef de l’Etat

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NATION LA CITE AFRICAINE

Le président national du Peu- ple au Service de la Nation, PSN, parti de la Dynamique de l’oppo- sition, plateforme du Rassemble- ment, soutient l’idée d’une can- didature de la jeunesse congo- laise à la prochaine présidentielle en Rd-Congo. Pour lui, il est im- pérativement important que le pays soit géré par un jeune plein de talents, compétent à même de faire bouger les choses.

«Nous voulons des gens qui vont servir la Nation et non des individus. Actuellement nous avons des dirigeants, des acteurs politiques, des gouverneurs qui sont boss comme disent les an- glophones mais qui ne sont pas des ouvriers. En d’autres termes, nous voulons des dirigeants qui sont ouvriers du peuple congolais et non le contraire ». «La jeu- nesse de la RDC c’est la majo- rité de la population. Si, quelqu’un peut nous porter si haut un projet de société répondant aux aspira- tions des Congolais, le social, la sécurité, l’éducation…, pourquoi ne pas le soutenir ? C’est notre droit », a-t-il déclaré. Pas du tout

tendre vis-à-vis de la gestion de Joseph Kabila 16 ans après, Rudy Mandio estime que celui-ci a échoué parce qu’il s’est surtout fait entourer de Mobutistes.

«Depuis 1960 jusqu’à ce jour, il n’existe qu’une seule classe politique, idéologiquement par- lant. Il y a eu changement d’hom-

mes mais pas d’idéologie. Nous, nous voulons changer de classe politique : cela veut dire la renou- veler », a renchéri le président de PSN. Et de poursuivre : « Devant

ce que l’on peut qualifier de des- truction méchante, il est parfois judicieux de reconstruire plutôt que de procéder à des répara- tions ».

«Dans la situation actuelle de la République Démocratique du Congo caractérisée par une perte de crédibilité et de confiance du peuple vis-à-vis d’une classe politique qui na- vigue au gré des intérêts égoïstes entre la majo- rité au pouvoir et l’oppo- sition, une classe politi- que qui fait et défait ses alliances au gré d’hu- meurs et de partage de postes plutôt que d’exi- gences idéologiques, l’idéal serait de prendre la commande du chan- gement au niveau le plus haut possible, c’est à dire au niveau du pouvoir suprême de la Républi- que », a explicité Rudy Mandio.

Pour lui, un futur président de la République se doit d’attirer l’ad- miration de la majorité du peuple aussi bien dans son apparence

extérieure que dans ses valeurs intérieures.

A la question de savoir si le PSN était prêt à soutenir la can- didature de quelqu’un d’autre comme Moïse Katumbi ou Félix Tshisekedi, Rudy Mandio a pré- cisé que cela devrait faire l’objet de discussions au sein du Ras- semblement.

«Il est vrai que nous sommes membres du Rassemblement par la voie de la Dynamique, mais le Rassemblement n’est pas une plate-forme électorale, a-t-il fait savoir. Si aujourd’hui le Rassem- blement se transforme en une plate-forme électorale et qu’on se met d’accord sur une candidature au nom de l’intérêt général du pays, il n’y a pas de problème.

Ca doit passer par les normes qui mettent tout le monde d’accord.

L’idéal reste l’intérêt majeur du pays, nous basons notre lutte sur les valeurs », a-t-il conclu.

Propos de Zuma sur la Rd-Congo : le PSN saisit le Parlement sud-africain

Les propos ambigus du Pré- sident de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, continuent à alimenter les débats dans la sphère politique Rd-Congolais, surtout dans le rang de l’opposition, dont cer- tains ténors accusent Zuma, de soutenir le pouvoir en place. Plu- sieurs partis d’opposition, parmi lesquels le PSN-Peuple au ser-

vice de la Nation du très dynami- que Rudy Mandio, très bien im- planté en Afrique du Sud tout comme en Rd-Congo, ont fus- tigé les propos déshonorants du Président sud-africain, affirmant à l’issue de son entretien avec son homologue Congolais Joseph Kabila «Qu’en Rd-Congo tout va bien». Le PSN, via son secrétaire général, Basile Kanda, a au cours d’une entrevue avec des reporters de la CITAF, qualifié d’indignes et déshonorants les propos de Ja- cob Zuma.

D’après Basile Kanda, Zuma a raté l’occasion de se taire en soutenant le président Joseph Kabila et son régime. Les propos flatteurs de Zuma est une insulte grave aux millions de Rd-Con- golais qui croupissent dans la misère. Misère et crise politique, nées de la mauvaise foi et volonté Joseph Kabila de n’avoir pas or- ganisé les élections.

Pour ce faire, le PSN a intro- duit une lettre d’indignation au Parlement sud-africain afin que celui-ci s’imprègne de la situation chaotique qui sévit en Rd-Congo, situation orchestrée par l’impos- teur Joseph Kabila. La lettre du PSN au Parlement sud-africain, à en croire Basile Kanda, est déjà sur la table de la présidente du Parlement sud-africain, avant qu’elle ne soit transférée à qui de droit.

Ya MAKIESE Des fins limiers ont contacté la

rédaction de la CITAF pour livrer l’in- formation à votre rédaction. Après recoupement dans l’entourage de Moïse Katumbi, l’information s’avère vraie : le candidat déclaré à la présidentielle a discrètement rencontré le Président congolais Denis Sassou Nguesso à Brazza- ville. Rien n’a filtré de cet entretien entre Katumbi et Sassou qui a duré plus deux heures du temps. Et tout s’est passé dans une convivialité et discrétion absolue. Dans l’entou- rage de Katumbi, ses proches avancent que les deux personnali- tés ont fait des concessions de part et d’autre. Le dernier carré de

Katumbi soutient que dans les jours qui suivent l’ex-Gouv’ du Ka- tanga élira son QG à Brazzaville sans pour autant en donner les rai- sons. «Entre Sassou et Katumbi tout baigne maintenant comme il en est le cas avec le Président an- golais Eduardo. Katumbi se bat bec et ongles pour avoir les sou- tiens de ces deux présidents, amis de la Rdc. Il a gagné son pari», a fait remarquer un proche de Katumbi. De poursuivre : « M.

Katumbi est reçu par plusieurs

chefs d’Etats africains. Il a toujours souhaité que cela se passe en toute discrétion». La rencontre de Katumbi avec Sassou s’est dérou- lée bien avant la rencontre des op- posants à Londres.

Après son échange avec Sassou Katumbi avait pris son vol pour la capitale anglaise pour ren- contrer le frustré Sindika Dokolo, Kamitatu, José Endundo et Jean Claude Vuemba. Avant Katumbi, Sassou, réputé pour avoir joué dans le passé et, jusqu’aujourd’hui, un rôle de premier plan dans des crises politiques en Rd-Congo, avait reçu Félix Tshisekedi, qui se connait parfaitement avec le vieux

Ndeguez.

Ici, il n’en demeure pas moins vrai que les interrogations vont dans tous les sens. Comment Sassou s’offre ce luxe de recevoir des op- posants farouches à Joseph Kabila? Au moment où la Rd-Congo traverse une période d’instabilité et d’incertitude politique, ce qui est sûr, cette rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le ca- dre de la recherche d’un compro- mis politique entre l’aile dure du Rassemblement et le pouvoir en

place dans la perspective de pro- chaines élections.

Vuemba, présence remar- quée à la réunion des oppo-

sants à Londres

«Cette fois-ci nous n’accepte- rons pas l’arrogance des Kabilistes». La déclaration est de Vuemba. Il l’a faite à la réunion des opposants à Londres, sous la hou- lette de Moise Katumbi.

La réunion de Londres entre les membres du G7 qui soutient la can- didature de Moïse Katumbi à la pro- chaine élection présidentielle, a été marquée, mardi, par la participa- tion d’autres opposants. Si, sur la première photo diffusée après cette rencontre, on a seulement pu apercevoir l’ancien gouverneur du Katanga, son porte-parole Olivier Kamitatu, le président du PDC José Endundo et leur allié Sindika Dokolo, le président du MPCR Jean Claude Vuemba étaient parmi les personnalités présentes à ce grand rendez-vous.

«Quand des responsables po- litiques se retrouvent, c’est pour parler de notre pays et prévenir le peuple congolais de la grosse ar- naque et du chaos dans lequel Jo- seph Kabila et ses sbires veulent amener le pays », a confié le dé- puté de Kasangulu à CITAF, avant d’ajouter : « malheureusement pour eux, cette fois-ci nous n’accep- terons pas l’arrogance des Kabilistes ».

Membre de la Dynamique de l’opposition, Jean Claude Vuemba est l’un des opposants à avoir ré- sisté à l’opération de débauchage déclenchée après la mort d’Étienne Tshisekedi.

Ya MAKIESE

Après la guerre de l’AFDL, après celles du RCD/Goma puise du CNDP et du M23, une énième rébellion structurée menacerait- elle l’espace Kivu ? Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord- Kivu le craint. Il a alerté à ce su- jet l’armée congolaise sur la mul- tiplication d’attaques des mili- ciens, qu’il considère comme le prélude à une nouvelle guerre dans l’est.

«Je lance une alerte particu- lièrement à l’état-major de l’armée pour qu’il focalise désormais ses stratégies face à ces nouvelles incursions. Une nouvelle guerre se profile à l’horizon», a déclaré à la presse à Goma le gouverneur Julien Paluku.

«Ces attaques à répétition à Beni dépassent de loin la capa- cité des présumés Maï-Maï», a ajouté M. Paluku, indiquant que cette situation devenait «inquié- tante» parce qu’elle fait penser à l’existence «d’une autre force» qui soutiendrait ces miliciens non encore identifiés.

On s’en souvient, en début de semaine dernière, le poste doua- nier de Kasindi à la frontière avec l’Ouganda a été attaqué par des

Maï-Maï jusque-là inconnus, se- lon les autorités. Une autre atta- que a été signalée sur une posi- tion des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la localité de Kalau, sans faire des victimes.

Ensuite, un jour après, une posi- tion tenue par les FARDC à Nyamitale dans le territoire de Rutshuru a été attaquée par des présumés Maï-Maï.

Bien avant, une première at- taque d’envergure de ces présu- més Maï-maï avait été perpétrée les 17 et 18 juin dans la localité de Kabasha puis à Beni où des combats à l’arme lourde ont fait 16 morts le 22 juin.

Les Maï-Maï sont des «grou- pes d’autodéfense» constitués sur une base essentiellement ethni- que. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour combattre les enva- hisseurs ougandais ou rwandais.

Certains n’ont jamais désarmé.

Depuis plus de vingt ans, de groupes armés nationaux et étrangers pullulent dans l’Est de la RDC.

CITAF

Le Phénomène Macron gagne du terrain, le PSN de Rudy Mandio pour une candidature de la jeunesse à la présidentielle

Manœuvres politiques

Moïse Katumbi a discrètement rencontré Denis Sassou Nguesso à Brazzaville

Une énième guerre dans le

Nord-Kivu ?

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NATION

Page 3 LA CITE AFRICAINE N° 1281 DU 04 JUILLET 2017

LA CITE AFRICAINE

www.marierose-kasavubu.net

A quoi assiste-t-on ? A une le- vée de boucliers ? Ou alors à des civilités, en tout cas de drôles de civilités, entre la Monusco et la Commission électorale nationale indépendante ? Peut-être ni l’un ni l’autre. Mais tout ce que l’on sait au moins, est qu’il y a eu réponse du berger à la bergère entre les deux instances : la Céni et la Mission onusienne en RDC. Le seul péché, pour la première partie, c’est d’avoir

« réclamé » à celle-là de publier

« sans plus tarder un calendrier of- ficiel et consensuel ».

Vivement le calendrier électoral

Ce qui apparait pour certains comme une alerte ou un simple souhait ; ou encore comme une injonction pour d’autres, l’appel de Maman Sidikou, chef de la Monusco, n’en vaut pas moins la peine. Bien au contraire, il a sa rai- son, ou mieux toute sa raison d’être. Outre qu’il interpelle les ac- teurs politiques, il invite la Commis- sion électorale nationale indépen- dante (CENI) à publier un calendrier électoral officiel et consensuel.

Dans tous les cas, le message délivré par la Monusco est telle- ment clair comme l’eau du roc qu’il ne pouvait donner lieu à irritation, surtout pas de la part de la Com- mission électorale nationale indé- pendante (CENI). Au lieu de pren- dre dans le bon sens le communi- qué (du 1er juillet) de la Mission onusienne, la CENI, piqué on ne sait trop pas quelle mouche, a pré-

féré se mettre sur ses grands che- vaux, renvoyant tout simplement Maman à ses chères études.

« Nous n’avons aucun ordre à re- cevoir de la Monusco », a-t-on voci- féré au siège de la Centrale électo- rale.

Ne dit-on pas que qui se sent morveux, a toujours tendance à se moucher. Et comme la CENI a bien

appliqué un adage vieux comme le monde, il s’est mouché, sortant ainsi de ses gonds. Mais alors que dit, en substance, le communiqué rendu public par la MONUSCO au lendemain de la fête historique du 30 juin ? Au-delà de ce qu’on peut considérer comme hors d’œuvre, le plat de résistance de Sidikou se résume en ceci : « L’Accord global du 31 décembre 2016, fait-il valoir, tout en interpellant les acteurs poli- tiques (congolais), constitue la seule voie viable et pacifique pour sortir de l’impasse actuelle et pour aboutir à l’organisation d’élections

paisibles et crédibles ».

De un. Et de deux. « Alors que les plaies, encore béantes, tardent à se cicatriser dans le Centre du pays, voilà, poursuit le chef de la Monusco, qu’une nouvelle rébellion dans la région de Fizi s’est décla- rée. Pendant ce temps, dans le grand Nord, le gouverneur Julien Paluku prédit l’imminence d’un

énième mouvement insurrection- nel », s’inquiète-t-il, avant de noter que « Sur la scène politique, la ten- sion est à son comble au point que la date historique du 30 juin a été célébrée dans la méditation ».

« La chance… de plus en plus ténue »

«Entre une église catholique qui mobilise ses troupes, une opposi- tion radicale qui se radicalise da- vantage, un Occident qui multiplie les pressions et un pouvoir et ses alliés qui n’entendent pas s’en lais- ser conter, la chance d’une issue

pacifique devient de plus en plus ténue», semble déplorer Sidikou.

Tout compte fait, le décor tel que planté jusque-là par le représen- tant spécial du secrétaire général de l’ONU, à travers son communi- qué, rentre dans l’ordre normal des choses. Il n’y a donc pas lieu de s’en faire outre mesure ou pour faire par- ler ses muscles. Et, quel que soit le

bout par lequel on pourrait décryp- ter la posture prise à cette occasion par la Monusco, c’est de bon aloi que cette dernière a, par ailleurs, appelé à l’application intégrale et sans délai de l’Accord du 31 décem- bre. Rappelant que « C’est à la Céni que revient la responsabilité princi- pale d’organiser ces élections con- formément à la Constitution et à l’Ac- cord du 31 décembre 2016 », avant d’appeler donc la Céni à « publier sans tarder un calendrier officiel et consensuel » pour l’organisation.

Quoi de plus normal que le chef de la Monusco ait vu en l’accord de

la Saint-Sylvestre « la seule alterna- tive crédible et pacifique pour sortir de l’impasse actuelle et pour abou- tir à l’organisation du scrutin paisi- ble et crédible ». De fil en aiguille, il ne pouvait qu’ « exhorter le gouver- nement à poursuivre et à assurer la mise en œuvre intégrale et rapide des mesures de décrispation pré- vues par le compromis politique du 31 décembre 2016, afin de créer l’environnement politique et les autres conditions nécessaires pour l’organisation des élections ».

Ingrédients essentiels Ne voulant pas non plus s’arrê- ter en si bon chemin, Maman Sidikou appuie sur l’accélérateur en faisant voir que « ces mesures de décrispation sont des ingrédients essentiels pour promouvoir une vraie concorde entre tous les Con- golais, dans cette phase cruciale de l’histoire du Congo ». Non sans avoir appelé « tous les partis politi- ques à redoubler d’effort afin de trouver, par le dialogue, une solu- tion à l’impasse persistante ».

Comment, dans ce cas-là, ne pas réaffirmer la « détermination, de la Monusco, à poursuivre ses bons offices, conformément à la Résolution 2348 du Conseil de sé- curité de l’Onu, et à travailler avec tous les acteurs nationaux et les partenaires régionaux et internatio- naux en vue de la mise en œuvre complète et fidèle de l’Accord du 31 décembre 2016 ».

M.L.N.

Maman Sidikou et Corneille Nangaa : réponse du berger à la bergère

Publication du calendrier électoral

La Ceni polémique avec la Monusco

« Le moment venu, Moïse Katumbi prouvera, lors du dépôt de sa candidature à la présidentielle, qu’il remplit pleinement toutes les conditions légales et constitution- nelles pour briguer et exercer les fonctions de président de la Répu- blique », a affirmé à Bruxelles Oli- vier Kamitatu, son porte-parole. Il réagissait aux propos tenus derniè- rement par le ministre de la Jus- tice, Alexis Thambwe Mwamba se- lon qui : « Ce qui pourrait empê- cher Moïse Katumbi à se présenter à la présidentielle, ce n’est même pas ses ennuis judiciaires, ni le gouvernement mais c’est la Cons- titution. Car la même Constitution qui interdit au président Kabila à représenter pour un troisième mandat, interdit aussi la double nationalité ». Moïse Katumbi est accusé d’être Italien ou Zambien.

L’opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe rentrera « dans les prochains jours » en Républi- que démocratique du Congo (RDC) pour participer à l’élection présidentielle – dont la date n’a tou- jours pas été fixée – et n’a qu’une seule nationalité, la congolaise, a affirmé Olivier Kamitatu Etsu, en se livrant à une charge contre le ré- gime du président Joseph Kabila.

« Moïse Katumbi n’a jamais eu d’autre nationalité que congolaise

», a déclaré le président de l’ARC,

cité par La Libre Belgique.

Pour rappel, Alexis Thambwe Mwamba, lui-même visé par une plainte en Belgique pour crime con- tre l’humanité, n’a eu de cesse ces derniers temps d’évoquer le dossir judiciaire de l’ancien gouverneur du Katanga (qui vit en exil en Europe après avoir été condamné en RDC à trois ans de prison pour une af- faire immobilière qu’il estime mon- tée de toutes pièces. Pour le mi- nistre de la Justice, Moïse peut ren- trer au pays « quand il veut » mais doit se présenter devant un juge, dans la situation où il se trouvait avant son départ pour soins à l’étranger.

Des dossiers pendants à la justice congolaise Les déclarations d’Alexis Thambwe Mwamba, corroborent ainsi la correspondance du Procu- reur général de la République du 20 mai 2016. Il s’agit de la lettre portant « requête en expatriation de M. Moïse Katumbi pour des raisons de soins médicaux en Afrique du Sud ». Dans une correspondance qui date du 20 juin adressée au bâtonnier Mukendi Wa Mulumba Joseph, l’un des membres du Col- lectif des avocats de Moïse Katumbi, le Procureur Général de la République précise que dès ré- ception dudit courrier, Moïse

Katumbi est obligé de se présen- ter devant le magistrat instructeur de son dossier sur l’affaire des immeubles spoliés de Lubum- bashi, appartenant à la famille Stoupis.

La décision est motivée, indi- que-t-on, par les clauses conte- nues dans la réponse du PGR, à la requête d’expatriation de l’ancien Gouverneur de l’ex-Katanga pour des raisons de soins médicaux en Afrique du Sud.

Dans cette lettre du 20 mai 2016, le PGR avait rappelé à Me Joseph Mukendi Wa Mulumba que son client était inculpé et placé sous mandat d’arrêt provisoire, bien qu’autorisé à aller se faire soigner en Afrique du Sud. Et cette autorisation avait été soumise à une condition, celle qui astreignait Moïse Katumbi au devoir de ré- serve en ce qui concerne les faits ayant donné lieu à l’instruction du dossier judiciaire qui n’était pas encore définitivement clos.

Or, notait le PGR, depuis son arrivée en Europe, le prévenu Katumbi s’est fait remarquer par des déclarations tapageuses dans les médias ainsi que des confé- rences- en veux-tu, en voilà !

Pendant ce temps, la sortie de Moïse Katumbi du pays n’avait pas donné lieu à l’abandon de l’instruc- tion judiciaire sur les deux dossiers

à sa charge. Il s’agit de l’affaire « recrutement des mercenaires amé- ricains » et celle de deux immeu- bles spoliés à Lubumbashi. Moïse Katumbi avait été condamné à 36 mois d’emprisonnement « pour faux en écriture et usage de faux ».

Quant à l’autre l’affaire du « recru- tement des mercenaires améri- cains par Moïse Katumbi », le mi- nistre Thambwe Mwamba a pré- cisé que « le magistrat instructeur du Tribunal de paix près le Parquet de Lubumbashi, poursuivra l’ins- truction de l’Affaire, là où il l’avait suspendue ».

Mais, il faut dire qu’en rapport avec une mission reçue dans le

Le Mouvement de libération du Congo (MLC), a organisé dernièrement au complexe GB, les travaux des états généraux du Mouvement de la jeunesse du MLC. L’objectif était de faire revivre le parti et de conquérir le pouvoir, pour la simple raison que le parti politique de Jean-Pierre Bemba Gombo se prépare en conséquence pour la tenue des élec- tions. Ces assises étaient présidées par la Secrétaire générale du parti, Mme Eve Bazaïba. Elle a saisi l’occasion pour adresser un message de remerciement à tous les membres et délégations ve- nues de l’étranger, notamment de la France, de la Belgique, des USA et d’autres pays ainsi que ceux des pro- vinces pour avoir pris part à cet événe- ment.

L’opposant Katumbi rentre en RDC « dans les prochains jours » et n’a qu’une nationalité, selon Olivier Kamitatu

cadre de l’accord de la saint Syl- vestre, une mission de la CENCO avait rendu un rapport concluant que toutes ces affaires dirigées contre Moïse étaient de la masca- rade et relevaient de ressorts pu- rement politiciens.

D’autre part, le Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme, saisi par l’opposant, a rejeté ces accusations et demandé au gouvernement de Kinshasa de permettre à Moïse Katumbi de re- gagner le pays en homme libre, habilité à se présenter à la pro- chaine présidentielle. Wait and see !

Ya MAK.

Avec l’ambition de la conquête du pourvoir qui met l’homme surtout la jeu- nesse en premier position, Mme Bazaïba a invité les jeunes à s’impliquer aux ac- tivités du parti pour relever les défis qui ne cessent de se dresser devant la jeu- nesse. Aussi a-t-elle invité les jeunes, de s’adonner vivement aux activités du MLC, pour relever ces innombrables défis, entre autres les difficultés de soin de santé, le manque de logement, le chô- mage…

A noter que les travaux des états généraux de la jeunesse du MLC ont tourné sur 5 thématiques à savoir : la mobilisation, la procédure électorale, la finance, la réorganisation de la jeunesse et le social, sports et loisirs.

Giresse MAKOLA

MLC : Les états généraux de la jeunesse ont vécu

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NATION LA CITE AFRICAINE

« Très Chers Compatriotes, Nous nous apprêtons à com- mémorer le 57ème anniversaire de notre indépendance ; mais pour tous les Congolais dignes de ce nom, le cœur n’est pas à la fête. En effet, l’ambiance délétère qui prévaut dans le pays nous ramène à nous reposer cette question maintes fois évoquées, et qui est de savoir si, 57ans après la proclamation de l’indé- pendance du Congo, nous som- mes réellement libres et prospè- res, comme l’ont voulu les dignes Filles et Fils de ce pays qui ont lutté, certains jusqu’au sacrifice suprême, pour nous libérer du joug colonial belge ?

Tous les patriotes savent que notre pays est, aujourd’hui davan- tage, resté sous la domination des forces du mal. Actuellement, ces forces négatives sont en train de remettre en question l’exis- tence même de notre nation. Ces ennemis du peuple congolais et de son indépendance se recru- tent tant à l’extérieur qu’à l’inté- rieur même du pays. Les uns sont des commanditaires qui finan- cent, avec les ressources pillées au Congo, des plans d’anéantis- sement de notre nation ; les autres sont des relais locaux, dont certains se recrutent parmi nos propres compatriotes, qui au prix de quelques billets de ban- que vendent leur âme au diable

pendant que le pays est dans le chaos le plus indescriptible. Ce sont ces puissances que vous verrez probablement en fête, s’empressant de commémorer une journée de souveraineté qu’ils ont pourtant vidée de toute sa teneur par leur duplicité et/ou ir- responsabilité connues de tous.

Ils peuvent se réjouir, eux, parce qu’ils pensent que leur œuvre macabre d’anéantissement du Congo est en phase de réussir.

Ils peuvent également se réjouir pour quelques dollars américains qu’ils ont empochés sur le dos de nos populations pour le travail de sape accompli au détriment du Congo et de son peuple.

Très Chers compatriotes, Ce 30 juin 2017 tombe alors que le pays tout entier est en deuil.

Au Kasaï on pleure. Ce sont les mêmes larmes qui coulent à Beni, Butembo, Kisangani, Kins- hasa, Lubumbashi, Matadi et par- tout ailleurs dans le Pays. D’in- nocentes populations y sont mas- sacrées, violées, égorgées, éven- trées, décapitées…. Pour tout secours, elles n’ont, cependant, droit qu’à des discours de bon- nes intentions et des gesticula- tions stériles d’une classe politi- que partagée entre, d’une part la duplicité, la corruption et l’impuis- sance, et d’autre part, une com-

munauté internationale hypocrite et désengagée.

Ainsi des milices créées de toutes pièces par les fossoyeurs de la République peuvent impu- nément continuer à semer la ter- reur. L’objectif visé est de conti- nuer le pillage des ressources du pays, et de réduire au silence tous les nationalistes engagés dans la lutte pour un Congo ef- fectivement indépendant.

Très Chers Compatriotes, Patrice Emery Lumumba nous enseigne que «l’indépen- dance ne se donne pas en ca- deau, mais elle s’arrache». Cha- que fille et chaque fils de ce pays doit prendre rendez-vous avec l’Histoire. Il s’agit précisément de s’engager et de s’approprier la lutte tous azimuts qu’il faut me- ner pour la véritable émancipation du Congo. C’est une lutte, en pre- mier lieu, contre l’obscurantisme qui consiste notamment à em- brasser constamment l’ennemi à travers ses multiples chevaux de Troie. Dieu seul sait combien ces traitres sont nombreux à nos fron- tières et au sein de gouverne- ments étrangers ainsi que des institutions internationales.

Très Chers Compatriotes, Notre Pays est en guerre con- tre les multiples convoitises por- tées sur ses immenses riches-

ses. On pille, on tue et on entre- tient des milices pour maintenir l’insécurité, bâillonner les libertés en vue de pêcher en eau trouble sur le sol et dans le sous sol du grand Congo. Il n’est pourtant pas difficile d’identifier les auteurs de ces exactions qui ont causé et continuent à causer tant de souf- frances aux populations congolai- ses. Il suffit de répondre à la question de savoir «à qui profite le crime ?». C’est contre ces en- nemis-là que le peuple doit se lever comme un seul homme pour défendre ses droits. C’est la voie obligée si nous voulons réelle- ment construire un Pays plus beau et plus prospère que le Congo ne l’a été jusqu’à ce jour.

Seule la lutte libère !

Très Chers compatriotes, En tant que Peuple, nous sommes détenteurs de la souve- raineté. A ce titre, nous n’avons d’autre choix que de nous pren- dre en charge pour mettre hors d’état de nuire toutes les forces internes et externes qui, depuis quelques années, ont entrepris de réduire le Congo en une terre sans maître pour exploiter ses riches- ses en dehors et au détriment du peuple congolais. C’est là tout l’enjeu de notre lutte et la réflexion majeure que nous devons con- duire à l’occasion de la commé- moration de ce 57ème anniver-

saire de l’accession de notre Pays à l’indépendance.

Très Chers Compatriotes, Il y a des loups dans la ber- gerie. Ces derniers temps, leur jeu est suffisamment mis à nu par des contradictions qui se succè- dent dans leur propre camp.

Dans l’unité et avec discerne- ment nous sommes capables de remporter toutes les victoires né- cessaires. Abraham Lincoln l’a dit, je cite: « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas trom- per tout le peuple tout le temps

».

Je suis personnellement fier de la détermination de notre peu- ple à se débarrasser de tous les agents du mal, à quelque niveau et dans quelque camp qu’ils se trouvent. Je ne doute pas un seul instant que la victoire soit proche et certaine.

Vive le vaillant Peuple Congo- lais !

Puisse Dieu bénir la Républi- que Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 26 juin 2017  

Sé/Franck DIONGO   SHAMBA, Président National du

MLP »

Au cours d’une conférence de presse la semaine dernière, le secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle (MP), Jo- seph Kokonyangi, a plaidé pour l’organisation d’un referendum pour sortir de la crise politique persistante qui prévaut en RDC.

A l’en croire, après plusieurs ten- tatives des négociations pour sor- tir de cette crise, il est temps de se tourner vers le peuple pour qu’il s’exprime par referendum.

« Dans votre constitution, lors- que vous regardez certains arti- cles comme l’article 5, [qui] parle de la souveraineté nationale […], la souveraineté nationale appar- tient au peuple, tout pouvoir émane du peuple, qui l’exerce directement par voie de referendum ou des élections et indirectement par ses représen- tants», a affirmé M. Kokonyangi.

Il a rappelé à ce sujet notam- ment «l’échec» des concertations nationales, des négociations de l’Union africaine et celles menées

sous l’égide des évêques catho- liques au Centre interdiocésain organisées entre 2013 et 2015.

Joseph Kokonyangi, par ailleurs ministre du gouvernement Tshibala, en charge de l’Urba- nisme, a souligné que la MP était prête à consulter la population:

« Si nous les politiciens on n’est plus capable de nous entendre- les problèmes persistent [après toutes ces négociations politi- ques]- nous allons retourner au peuple. Nous allons venir vous questionner: ‘qu’est-ce que vous voulez, vous peuple congolais?’

C’est vous qui avez le pouvoir et la majorité présidentielle est prête de vous retourner votre pouvoir...»

Pour rappel, les parties signa- taires de l’accord du 31 décem- bre 2016 s’étaient engagées à ne pas recourir à un référendum pour modifier la constitution de la RDC.

C’est une déclaration de guerre, réagit Lutundula Réagissant à ces propos, le

G7 demande à tous les Congo- lais de se lever comme un seul homme pour contrer « l’imposture et la provocation » de la majorité présidentielle.

« Le G7 demande à l’ensem- ble de forces des changements, politiques et sociales, à toutes les personnalités congolaises, à tous les citoyens congolais, nous qui nous sommes toujours réclamés de la constitution, nous qui nous sommes toujours battus pour des élections démocratiques dans ce pays, à se lever comme un seul homme. Débout congo- lais, comme l’ont demandé les évêques pour contrer cette im- posture et cette provocation à la limite d’une déclaration de guerre », a interpellé Christophe Lutundula, lequel reste convaincu que le projet de référendum « est toujours sur la table de la MP qui veut se maintenir au pouvoir par la force.

Jay Kumwaf

Donné pour mort par les uns, réfugié en Angola par d’autres ou se cachant dans le Manianga, revoici le gourou Ne Mwanda Nsemi, chef du mouvement poli- tique-religieux Bundu dia Kongo (BDK), qui réapparaît dans une vidéo postée sur les médias so- ciaux. Impénitent, le député, fi- dèle à sa ligne rebelle, lance des messages xénophobes et d’ap- pels à la désobéissance civique.

Dans son boubou jaune brodé de bleu et coiffé d’un bandeau rouge comme à son habitude, le gourou fixe au 7 août 2017 le délai pour que «les Rwandais quit- tent le pays et mettent fin à l’oc- cupation de la RDC’’.

«Sinon, nous allons appliquer la loi divine qui dit ‘’œil pour œil, dent pour dent,» menace-t-il dans la vidéo de 29 minutes.

A suivre ses propos, ces ima- ges dateraient du 25 juin 2017 car Ne Mwanda Nsemi évoque les 67 ans d’indépendance de la RDC qui seront célébrés le 30 juin, dans cinq jours, précise-t-il.

Le guru s’en prend au gouver- nement et l’accuse de faire obs- tacle aux enquêtes sur les mas-

sacres au Kasaï et en RDC, en général, depuis plusieurs années.

«Dans la région de Kinshasa, j’ai connu beaucoup de fosses communes à Kinshasa parce que chaque fois qu’il y a des évène- ments les armées étrangères sont envoyées pour venir massa- crer. Allez fouiller au Kasai il y a beaucoup de fosses communes.

J’avais demandé à l’ONU de ve- nir enquêter dans le Bas-Congo après les massacres,» plaide-t- il.

Selon lui, il y a encore 3.000 Rwandais au Congo qui «tra- vaillent pour la colonisation de la RDC et qui doivent rentrer dans leur pays».

Ne Mwanda Nsemi est recher- ché par la police. Le député à la tête de ce mouvement politico- religieux avait été emprisonné en mars dernier pour atteinte à la sûreté de l’Etat, meurtres, rébel- lion et xénophobie, et tentative de sécession. Il s’est échappé de la prison de centrale de Kinshasa le 17 mai dernier lors d’une éva- sion spectaculaire.

Y. MAK.

Message pathétique du 30 juin délivré par Franck Diongo

Secrétaire général adjoint de la MP

Joseph Kokonyangi préconise un référendum pour sortir la RDC de

la crise politique actuelle

Le leader de Bundu dia Kongo annonce l’apocalypse le 7

août prochain

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ECONOMIE

Page 5 LA CITE AFRICAINE N° 1281 DU 04 JUILLET 2017

LA CITE AFRICAINE

La centrale hydroélectrique de Kakobola qui a suscité beaucoup d’espoirs parmi la population de la ville de Kikwit et ses environs tarde à produire l’énergie électri- que tant désirée par les habitants de cette deuxième ville de la pro- vince du Kwilu ainsi que des ter- ritoires de Gungu et d’Idiofa prin- cipalement. Plus de cinq ans après le début des travaux, aucune lueur d’espoir n’est per- mise. Le doute sur la matériali- sation de ce projet s’installe déjà dans l’esprit des populations qui comptaient beaucoup sur cette centrale pour le développement de leur contrée.

Différents ministres qui se succédé à la tête du département de l’Energie et Ressources hy- drauliques ont annoncé la fin des travaux de cette centrale chaque

fois qu’ils ont fait la descente sur le chantier. Mais rien de concret n’a jamais eu lieu. Les travaux ne font que piétiner. Aucune avancée perceptible n’est enregistrée. Le comble, c’est le silence qui en- toure actuellement cet important investissement pour lequel le gou- vernement a promis son appui.

Pourtant le Premier ministre Matata Ponyo, lors de son pas- sage sur le site, en 2016, avait affirmé que tout était fin prêt pour l’opérationnalité de la centrale était donné que les essais de machines ont été concluants.

Ces propos de l’ancien chef du gouvernement avaient suscité une jubilation de la population riveraine et celle de Kikwit et ses environs.

Dès ce moment, on s’attendait au démarrage des travaux de cons- truction de la ligne de transport

de l’énergie électrique devant ali- menter les différents coins du barrage. Malheureusement c’est le black out total depuis plus d’une année. Me Matadi Nenga, originaire du coin, Anatole Matusila, et actuellement Ingele Ifoto, qui se sont succédé aux fonctions de ministre de l’Ener- gie et Ressources hydrauliques ont opté pour la langue de bois, pour éviter de susciter la colère des populations en déclarant n’im- porte quoi.

Des indiscrétions qui filtrent ci et là font état de quelques retou- ches à opérer dans les travaux sur la centrale même. Cependant rien n’est dit à propos des po- teaux pour le transport du cou- rant électrique. D’aucuns dans le coin s’étonnent que le gouverne- ment et la société indienne An-

gélique International qui a gagné cet important marché demeurent aphones sur ce qui se passe réel- lement sur le chantier. On parle de 50 millions de dollars améri- cains que le gouvernement et son partenaire indien auraient déblo- qués pour ce barrage. Est-ce des fonds jetés par la fenêtre ? Pour- quoi six ans après, une entre- prise dont on a dit qu’elle dispo- sait d’une expertise nécessaire, est-elle incapable d’achever les travaux de génie civil?

Face à ce qui ressemble à une impasse, des experts en la ma- tière se posent la question de savoir si ce projet a été bien mûri et tous les contours bien appré- hendés avant le lancement des travaux ? Quoiqu’il en soit, le gou- vernement et Angélique Interna- tional sont condamnés d’aller jus-

qu’au bout de cet investissement, parce que dépenser 50 millions de dollars américains pour un pro- jet mort-né serait vraiment de l’ir- responsabilité inqualifiable pour des dirigeants d’un pays tel que la RDC qui connait pas mal de difficultés.

Le moment est venu de fixer les futurs bénéficiaires de cet in- vestissement sur les tenants et les aboutissants des travaux et sur les contraintes à la base de l’arrêt des travaux. Pendant la campagne électorale, la question de ce barrage risque de consti- tuer une épine dans les pieds des candidats étiquetés MP, qui auront difficile à expliquer à leurs bases les motifs de l’échec de la mise en marche de Kakobola.

Muke wa Muke

L’Assemblée générale de l’ONU a entériné le week end der- nier une baisse de 7% du prochain budget des Casques bleus, sous la pression des Etats-Unis qui veulent réduire leur financement des Nations unies.

Les Nations unies dépense- ront 7,3 milliards de dollars pour leurs opérations de maintien de la paix l’an prochain (période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018), au lieu de 7,87 milliards actuelle- ment, soit une baisse de 7,2%.

Les Etats membres ont validé 6,8 milliards de dollars pour 14 missions, auxquels s’ajouteront 500 millions supplémentaires en décembre pour le maintien de la paix en Haïti et dans la région soudanaise du Darfour.

Les Etats-Unis, premier contributeur à ce budget, vou- laient une baisse encore plus si- gnificative en réduisant la facture d’un milliard de dollars, soit un recul de près de 13%. L’Union européenne soutenait la baisse validée vendredi.

Cet accord est loin des de- mandes du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui vou- lait augmenter à 7,97 milliards de dollars les financements des opé- rations de maintien de la paix.

Le porte-parole de l’ONU Stephane Dujarric a expliqué qu’il s’agissait d’un financement

«significativement plus faible que ce que nous avions l’an dernier»

mais que l’ONU ferait «tout son

possible pour s’assurer que les mandats des missions soient remplis».

«Nous ne pouvons pas exa- gérer la valeur des opérations de maintien de la paix», a déclaré M. Dujarric. «Ça reste le moyen le plus efficace en terme de coûts à la disposition de la commu- nauté internationale pour prévenir les conflits et promouvoir les con- ditions d’une paix durable».

Les responsables de l’ONU font régulièrement valoir que le coût de ces missions représente une toute petite fraction des dé- penses militaires dans le monde.

Les missions de l’ONU les plus touchées seront celle en Haïti, ainsi que celles de la ré- gion du Darfour, au Soudan et de la République démocratique du Congo (RDC), qui sont les plus coûteuses (plus d’un milliard de dollars chacune).

L’ambassadrice américaine Nikki Haley s’est félicité de ces coupes budgétaires «juste cinq mois après notre arrivée» à l’ONU.

«Et nous ne faisons que com- mencer», a-t-elle ajouté.

Washington finance 28,5% du budget des opérations de main- tien de la paix (7,87 milliards) et 22% du budget de fonctionnement de l’ONU (5,4 milliards). Les autres principaux contributeurs sont la Chine, le Japon, l’Allema- gne et la France.

JFK

C’est le Président ghanéen qui, en présence de son collè- gue zambien, s’est chargé per- sonnellement de remettre à Jean- Lucien Bussa Tongba, Ministre d’Etat chargé du Commerce Ex- térieur, le prix de la catégorie in- ternationale attribuée à la RD.

Congo, lors de son exposition à la Zambia International Trade Fair.

L’événement était, certes, de taille à Ndola. Mais, la dimension

‘’transnationale’’ aussi. A l’heure où l’image du pays semble, peu à peu, ternie par les effets per- vers d’une campagne de sape à l’échelle internationale notam- ment, à l’Union Européenne ou au pays de l’Oncle Sam où tout va au gré des sanctions, des pres- sions et procès actionnés, rem- porter un tel prix revient à signer dans le livre d’or constitué d’un florilège d’actes qu’il faut multi- plier, pour replacer la RD. Congo sur orbite.

Dès son arrivée au Commerce Extérieur, dans l’escarcelle du Gouvernement Bruno Tshibala Nzenzhe, investi le 16 mai au Parlement, Jean-Lucien Bussa avait dit toute sa détermination à se battre pour ramener les cho- ses à la normale.

Il y va de même de tous les combats auxquels il s’était en- gagé pour enrayer, avec la der- nière énergie, la maffia, la fraude, les importations et expor- tations illégales de certains pro- duits de première nécessité.

L’homme avait affirmé, dans une des récentes publications, qu’il ne lésinerait point sur les

moyens à mettre en mouvement, pour combattre la maffia et la fraude, ces véritables fléaux qui rongent l’économie congolaise à la racine.

Il le disait si bien, tout en in- sistant par ailleurs sur la revalori- sation de l’Office Congolais de Contrôle, en termes de suivi de la qualité des biens à consom- mer et, surtout, dans son rôle de gendarme aux postes d’entrée et de sortie des biens.

Dans la même fourchette, Bussa confiait que la relance de l’économie, tout en transitant par la requalification de la politique actuelle en matière de production de certains produits, était aussi tributaire des recettes induites des exportations ainsi que des importations réalisées. Et qu’il

suffisait à l’Etat congolais d’ouvrir l’œil et le bon, pour que des devi- ses qui, généralement, suintent jusqu’au point d’échapper au tré- sor public, soient de nouveau

maîtrisées et recanalisées vers des besoins visant le bien-être des populations. Et, dans une cer- taine mesure, le financement des échéances électorales à venir.

Il faisait ainsi allusion aux pro- duits tels que le bois, le ciment, la farine. Puis, à la relance de la culture du haricot, de l’arachide, du maïs, du manioc, etc.

A l’OMC, il insistait particuliè- rement sur la nécessité, pour la RD. Congo, de se mettre en rè- gle avec les cotisations, pour tout faire afin d’accéder aux fonds d’appui aux projets bancables.

Ya MAKIESE Le ministre Jean-Lucien Bussa Tongba

Centrale hydroélectrique de Kakobola

Kikwit et ses environs ont perdu espoir

ONU : Baisse de 7% du budget des Casques bleus

Foire internationale du Commerce de la Zambie: Jean-Lucien Bussa

ramène le meilleur prix de la

catégorie internationale

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TRIBUNE LA CITE AFRICAINE

Les propos repris sur cette page n’engagent que leurs auteurs et n’impliquent nullement une adhésion automatique du journal

1. INTRODUCTION Les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’IRDH ont analysé le sens de l’indépen- dance de la RDC en rapport avec la dégradation de la situation des droits de l’Homme. Des voix se lèvent pour dire « le pays va très mal ». L’occasion du 57e anniversaire de l’indépen- dance, était une opportunité pour le Président Kabila de s’acquit- ter de son devoir de rendre compte au congolais, sur : (i) la paix, la sécurité et la justice ; (ii) l’éducation et le bien-être de la population ; (iii) ainsi que l’orga- nisation des élections. Kabila

pouvait-il décider

autrement ? Que NON.

2. LE PAYS VA TRES MAL La RDC est devenue « le pays des fosses communes », des vidéos des FARDC massacrant la population civile circulent sur des medias sociaux, le Mi- nistre de la Justice est fier de revendiquer impunément un acte terroriste contre un avion civil, des milliers des pri- sonniers « s’évadent » des geô- les, des balles retentissent sans arrêt et des jeunes sont ré- gulièrement arrêtés et bastonnés.

Au regard d’une telle situation, au jour de l’indépendance le Chef de l’Etat devrait s’adresser à la nation. Car, il est essentiel que les droits fondamentaux soient protégés par un régime de droit pour que le peuple ne soit con- traint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’op- pression, comme c’est fut contre le colon belge ou le régime d’apartheid en Afrique du Sud.

Alors que l’on attendait vive- ment un tel message de clarifi- cation, l’on a été surpris par un message laconique en ces ter- mes. Citation : « Mes chers compatriotes, le 30 juin de cha- que année, notre pays, la Ré- publique démocratique du Congo, commémore son ac- cession à la souveraineté natio- nale et internationale. J’invite, à cet effet, la population con- golaise dans son ensemble, à célébrer, ce vendredi 30 juin 2017, l’anniversaire de l’indé- pendance nationale dans le calme et la méditation. Je re- grette que, pour des raisons de santé, je ne puis, cette année, vous adresser mon message de manière traditionnelle. Bonne et heureuse fête de l’indépen- dance ». Fin de citation.

Le communiqué relatif à la santé du Président ne convainc guère. Car, le 25 juin, il a repré- senté la RDC à la 10e session ordinaire de la grande commis- sion mixte de Pretoria ; le 26 juin, il a reçu des notables katangais à Lubumbashi, avant de s’envo- ler pour Kinshasa, le 27 juin. L’in- disponibilité du Président fait croire que les soucis des diri- geants sont autres que ceux de la population.

3. INDEPENDANCE = OBLIGATION DE RENDRE COMPTE

Sous le joug colonial, le Roi des Belges était l’unique souverain. Le congolais ne pou- vait exprimer ni penser avoir une opinion politique. Sa dignité hu- maine avec son corolaire des droits fondamentaux de l’Homme lui étaient nié. Il n’avait ni droits

civils ni droits politiques. La po- lice et l’armée arrêtaient, sans suivre aucune procédure légale.

Le peuple était astreint aux prati- ques barbares, traitements cruels, humains et dégradants.

Depuis le 30 juin 1960, le peuple aspire au monde civi- lisé où la barbarie et des pra- tiques inhumaines n’ont plus droit de citer. Des lors, l’indé- pendance implique que « la sou- veraineté nationale appartienne au peuple et tout pouvoir émane de lui […] Aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice » (art.5 Cons- titution), comme c’est fut avec Léopold II.

4. INDEPENDANCE = LI- BERTE.

Le 30 juin 2017, jour sacré, témoin de l’immortel serment de liberté du peuple congolais, le Collectif d’Actions de la So- ciété Civile (CASC), a été ré- primé, brutalisé, empêché de se réunir à Kinshasa, pour écouter les opinions du Dr M ukw ege Denis, Prof. Mbata Mangu et M. Bisambu Gérard sur la situa- tion du pays, sous le thème : « La mobilisation citoyenne pour le retour à l’ordre consti- tutionnel ».

En ce jour symbolisant l’in- dépendance et la liberté, des agents de Police Nationale Con- golaise (PNC), de l’Agence Na- tionale de Renseignement (ANR) et la DEMIAP (Service secret de l’armée) ont bastonnés des mem- bres de CASC, arbitrairement ar- rêté certains d’entre eux et leur nier le droit de s’exprimer libre- ment. Ceci est un message autant symbolique que le jour lui- même.

Cette négation des droits et libertés d’expression, d’associa- tion, de conscience, d’opinion et de mouvement, avait déjà été dé- noncé, par 49 évêques dans leur message intitulé : « Le Pays va très mal. Debout congolais ! Décembre 2017 approche », publié le 23 juin, à l’issue de la 54e Assemblée Plénière Ordi- naire de la Conférence Episcopale de la RDC (CENCO).

5. INDEPENDANCE = JUSTICE 

L’IRDH défend le principe constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire et de la li- berté d’expression d’opinion poli- tique, même si celle-ci ne corres- pond pas à sa vision. Il est diffi- cile de comprendre qu’un pays in- dépendant s’acharne contre ses citoyens, opposants politiques soient-ils, au point de contraindre ses juges et greffiers à fuir le pays.

Tenez ! L’Accord politique du Centre Interdiocésain de Kins- hasa, du 31 décembre 2016, avait confié à l’Église Catholique le soin d’élaborer un rapport sur des cas emblématiques des prisonniers et exilés politiques. Ledit rapport avait conclu à un acharnement visant à éliminer monsieur Moïse Katumbi Chapwe de la course à la présidence de la République et une détention injustifiée du bâton- nier Muyambo Kyassa.

Six mois plus tard, le Gouver- nement trouve une nouvelle accu- sation contre l’ancien Gouverneur élu du Katanga : Détention de la double nationalité. L’opinion se souvient encore des poursuites sans lendemain contre lui pour re- crutement de mercenaires et spo-

liation de maison. Le Rapport de la CENCO avait conclu que ces poursuites sont politiquement motivées.

L’indépendance signifie l’édi- fication d’un état de droit avec un pouvoir judiciaire autonome et la fin des pratiques oppressives. La manipulation de l’appareil judi- ciaire n’est plus acceptable.

6. CONCLUSION Au 30 juin 2017, jour commé- moratif de l’indépendance, se re- fuser de rendre compte à son peu- ple sur des questions relatives à son bien-être, sa survie, sa sé- curité et sa paix, équivaudrait à lui nier cette même indépendance.

En somme, l’indépendance signi- fie dignité d’un peuple. Elle ren- ferme l’idée de justice et d’un état de droit au quotidien.

Les massacres du Kasaï et Beni, le harcèlement judiciaire soutenu contre Katumbi, la déten- tion injustifiée des prisonniers po- litiques et d’opinion, la répression policière contre le groupe de Dr Mukwege, Prof. Mbata et M.

Bisambu, le jour dit « sacré, té- moin de l’immortel serment de liberté légué à la postérité, pour toujours », sont des indicateurs qui confirment que le pays va très mal.

Par ailleurs, quatre artistes plasticiens avaient été appréhen- dés alors qu’ils manifestaient con- tre les violences à Beni et dans le Kasaï.

Après cinq jours de détention à la prison de Munzenze, dans la province du Nord-Kivu, une cau- tion de 200 dollars pour le groupe aura suffi pour obtenir la liberté provisoire de Benoît Mugabo, Benito Mupenzi, Precy Numbi et Cruzz Taylor, les quatre artistes plasticiens. Ils avaient été cueillis en plein spectacle, au Rond-point Signers de Goma, sur ordre des autorités locales qui leur repro- chaient de troubler l’ordre public et d’inciter à la désobéissance civile et à la rébellion.

L’ordonnance actant leur li- berté provisoire a été signée mer- credi 28 juin après-midi au par- quet près le tribunal de grande instance de Goma. Selon l’un des avocats des artistes, la prochaine bataille sera de solliciter l’aban- don des poursuites judiciaires, qui ne sont cependant pour l’instant pas officiellement formulées : « Nous voulions d’abord obtenir leur liberté provisoire et solliciter que le dossier soit complètement classé. »

En somme, quand une voix se lève pour dire le PAYS VA TRES MAL, le Président de la Républi- que Démocratique et Indépen- dante du Congo devrait rendre compte à la nation, afin de mon- trer la différence d’avec Léopold II, le monarque oppresseur.

IRDH

De l’obligation du Président de la République de rendre compte au peuple 

Au 30 juin, le président Kabila devait répondre à la voix qui s’est élevée pour dire : «  Le pays va très mal  »

Ce samedi 1er Juillet 2017, s’est tenue à la Cité de l’Union Africaine la 2ème Réunion Extraordinaire du Conseil des Ministres sous la pré- sidence du 1er Ministre, Chef du Gouvernement S.E. Bruno Tshibala Nzenzhe.

A l’ordre du jour était inscrits les points ci-après :

- Point d’information du Ministère de la Justice et

- Examen et adoption des textes - L’adoption des relevés des déci- sions de la 1ère Réunion Ordinaire du Conseil des Ministres du Ven- dredi 26 mai 2017 et du Vendredi 9 Juin 2017.

I. POINT D’INFORMA- TION DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Au premier point, consacré au point d’information relatif aux Pro- jets d’Ordonnances portant orga-

nisation et fonctionnement du Gou- vernement, modalités de collabo- ration entre le Président de la Ré- publique et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouver- nement et l’Ordonnance fixant les attributions des Ministères, ces deux textes ont été adoptés par le Conseil. Ils seront soumis à la sanction de Son Excellence Mon- sieur le Président de la Républi- que.

II. EXAMEN ET ADOPTION DES TEXTES

Il s’agit de 3 Projets d’Ordon- nances portant respectivement mise à la retraite et admission à l’éméritat des Secrétaires généraux de l’Administration Publique ; no- mination et mise à la retraite des Secrétaires Généraux de l’Admi- nistration Publique et promotion et mise à la retraite des Hauts Fonc-

tionnaires de l’Administration Pu- blique ; ainsi que de 3 Projets de Décrets portant promotion et mise à la retraite respectivement des Cadres Supérieurs, des Agents de Collaboration et des Agents d’exé- cution de l’Administration Publique.

Ces six textes qui concernent des membres du personnel des Ministères du Plan, du Budget, de la Fonction Publique, des Finances et du Portefeuille ont été adoptés par le Conseil des Ministres. Ils seront soumis respectivement à la sanction de leurs Excellences Mr.

Le Président de la République et Mr. Le Premier Ministre.

III. RELEVE DES DE- CISIONS DES CONSEILS DES MINISTRES DU 26 MAI ET DU 9 JUIN 2017

Monsieur le Premier Ministre a présenté au Conseil le Relevé des

décisions prises par le Conseil lors de ses réunions ordinaires du 26 mai 2017 et 9 Juin 2017.

Il en ressort que lors de sa réu- nion du 26 mai 2017, le Conseil des Ministres a adopté le Projet de loi des Finances pour l’exercice 2017 qui a d’ores et déjà été trans- mis au Parlement pour examen et adoption et qu’à sa réunion du 9 juin 2017, le Conseil des Ministres a procédé à l’évaluation du proces- sus électoral en République Dé- mocratique du Congo. Le Conseil des Ministres a adopté ce relevé.

Commencée à 10H45’, la 2ème Réunion Extraordinaire du Conseil des Ministres s’est terminée vers 11H50’

Je vous remercie Lambert MENDE OMALANGA Ministre de la Communication et

Médias

Porte-parole du Gouvernement

COMMUNICATION

Compte-rendu de la 2 ème réunion extraordinaire

du conseil des ministres du 1 er juillet 2017

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

C’est l’image, ou plutôt l’arôme, de la France, une certaine idée du raffinement et de la sensualité: la «maison Guerlain». S’il s’éloigne maintenant de sa maison

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