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Réviser la constitution, c’est aliéner le droit Réviser la constitution, c’est aliéner le droit Réviser la constitution, c’est aliéner le droit Réviser la constitution, c’est aliéner le droit Réviser la constitution, c’est aliéner le droit

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°049, 25 Mars

SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

Kingakati de tous Kingakati de tous Kingakati de tous Kingakati de tous Kingakati de tous

les dangers ! les dangers ! les dangers ! les dangers ! les dangers !

P.10

Le silence Le silence Le silence Le silence Le silence assourdissant du assourdissant du assourdissant du assourdissant du assourdissant du

Chef de l’Etat Chef de l’Etat Chef de l’Etat Chef de l’Etat Chef de l’Etat inspir

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P.3

○ ○ ○ ○

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Kabila inaugure l’hôpital du Cinquantenaire

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Kabila coupe l’herbe sous les pieds de ses courtisans

P.4

P.15 P.2

A l’occasion de la rentrée parlementaire

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P.5

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P.6

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Sélassié Sélassié Sélassié Sélassié Sélassié

P.11

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Sport

Kaizer Chiefs d’Afrique du Sud

pulvérisé par

V.Club : 0 – 3 P.15

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LE TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS A A AU 1er A U 1er U 1er U 1er A A AVRIL 2014 A VRIL 2014 VRIL 2014 VRIL 2014

Par Antoine Nguidjol

2 LE BILLET DE LA SEMAINE

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1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

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REDACTION : AARON MAYELE

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

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en page Joseph Lounda

0812381281

L

a Constitution, qui est la loi la plus haute sur le plan interne, définit les liens qui unissent les hommes et régulent leurs rapports. Elle a pour mission de créer l’harmonie et la vie en communauté. C’est elle qui crée la nation. En conséquence, le texte constitutionnel doit être inspiré par l’idée de cohésion sociale. Pourtant, en RDC et en Afrique, certains ne l’entendent pas de cette oreille.

Autrefois, les rapports de force étaient au cœur de la

loi civile et des règles internationales.

Le vingtième siècle a coulé la force et la puissance dans le droit. Et c’est cette conception du droit que le vingt-unième siècle devait liquider – le droit comme pendant intellectuel du champ de bataille, le droit comme le produit des victoires sur l’ennemi, comme l’ultime consécration « symbolique » de la domination d’une partie du monde sur une autre avant le retour des revanches et des nationalismes qui l’accompagnent (comme le fut le traité de Versailles pour les Nazis et, sans doute, l’invasion de l’Irak pour les Sunnites).

Revenons sur l’invasion de l’Irak – qui est à nos yeux le début de l’accélération de constructions aussi fumeuses que dangereuses en Europe et Outre-Atlantique pour toute l’humanité, après la chute du mur de Berlin et l’auto liquéfaction de l’URSS.

Quand les Américains décident d’envahir l’Irak en 2003 sous prétexte de se prémunir contre les armes de destruction massive de Saddam Hussein, lorsque l’OTAN décide de bombarder Belgrade et le Kosovo afin de contraindre la Serbie de s’aliéner une province chère à ses yeux, et encore, récemment, lorsque la Libye est attaquée par la France, la Grande-Bretagne et l’OTAN, quel pays s’y oppose réellement (mise à part la bravade dont Dominique De Villepin s’est fait le porte- parole pour la France) ? Personne !

L’explication ? L’URSS n’existe plus. L’Amérique a gravi d’un cran l’échelle de la puissance. Les experts ne parlent plus d’elle comme d’une Grande puissance, mais d’une « hyper puissance » qui se voit régner sur le monde pour l’éternité et dont la stratégie – selon les termes de Zbigniew Brzezinski dans Le grand échiquier - consiste à s’opposer à l’émergence d’une puissance rivale. Il ne s’agit pas uniquement d’empêcher le retour de la Russie, héritière de l’URSS,

REVISER LA CONSTITUTION, C’EST ALIENER LE DROIT A LA FORCE ET CEDER A LA REVISER LA CONSTITUTION, C’EST ALIENER LE DROIT A LA FORCE ET CEDER A LA REVISER LA CONSTITUTION, C’EST ALIENER LE DROIT A LA FORCE ET CEDER A LA REVISER LA CONSTITUTION, C’EST ALIENER LE DROIT A LA FORCE ET CEDER A LA REVISER LA CONSTITUTION, C’EST ALIENER LE DROIT A LA FORCE ET CEDER A LA

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sur la scène internationale, mais de briser les reins à l’émergence d’une Europe politiquement et culturellement unifiée, capable d’assurer sa propre défense, de se projeter au-delà de ses frontières et de faire contrepoids à l’unilatéralisme américain dans le monde.

Si les développements politiques en Syrie, en Iran, et en Crimée ont prouvé que la stratégie américaine de se hisser au rang du « dernier empire universel » fut une lubie, il n’en reste pas moins vrai qu’après la

« glaciation » du droit international – consécutive à la guerre froide - qui a pu donner l’illusion que celui-ci était le produit de l’intelligence collective des nations, les récentes guerres dans les pays du tiers- monde (Irak, Libye en l’occurrence) remettent la force et la puissance en perspective dans l’interprétation et dans la formulation même des traités internationaux. Les crises récentes nous permettent en effet de mieux nous rendre compte que les règles internationales ne s’appliquent que lorsqu’elles vont dans le sens des intérêts ou des compromis entre Grandes puissances. Elles restent lettres mortes lorsqu’elles vont dans le sens contraire. Evidemment, pour les Etats faibles, elles constituent le moyen

« intellectuel » le plus économique et le plus efficace d’obtenir une contrainte auto- dissuasive. Ces derniers sont en fait les seuls à s’appliquer les règles qui vont dans le sens contraire de leurs intérêts tout en estimant qu’il n’en peut être autrement ; ce qui leur vaut les satisfecits des puissants, dédouanés à bon compte de la pénible tâche de faire le gendarme puisque le faible se gendarme lui-même. A titre d’exemple, la lutte contre l’immigration clandestine est beaucoup plus sévère et inhumaine à la dernière frontière des pays pourvoyeurs de clandestins (Le Maroc, la Libye avant la révolution…) que dans les pays de destination. Ce sont les règles internationales qui l’imposent.

Voir les enjeux fondamentaux de la société (et non du microcosme politique) au-delà de technique juridique La justice et la paix sociale doivent guider la loi

S’il y a une leçon à tirer de l’histoire politique, c’est le Vème siècle av. J.C. qui nous la donne ; et c’est Platon qui nous enseigne, dans La République, qu’il ne faut pas se fier à la loi, mais à la justice, une notion que ce dernier – bien au fait de la vie publique à Athènes au Vème siècle av. J.C. (à laquelle d’ailleurs il dut renoncer pour se consacrer à une activité bien plus noble à ses yeux – la philosophie) – oppose à la légalité. Si Jean-Jacques Rousseau estime pour sa part que la loi est en soi bonne,

qu’elle ne saurait jamais mal faire, de nombreux penseurs politiques, dont Karl Marx, emboîtant le pas au vieux Platon, jugent que les lois ne consacrent jamais qu’un état des rapports de force dans une société donnée, et à un moment donné de l’histoire. En clair, aucune loi n’est en soi l’expression manifeste de la raison ; ceux qui sont au pouvoir étant toujours enclins à verrouiller leurs rapports de domination sur la classe dominée. C’est ce que nous enseigne l’histoire politique du siècle finissant qui a vu l’Afrique conquise au nom du droit à civiliser les sauvages dont le traité de Berlin de 1885 fut la formalisation. Et les indépendances – dont certains Etats viennent de fêter le cinquantenaire non sans gêne – n’ont jamais été que le prolongement de la domination coloniale, à ceci près que le colon a été négrifié, le régime colonial remplacé par la dictature du parti unique, et la domination coloniale de race par la Constitution qui donne

« le droit de vie et de mort » au prince sur ses sujets africains, au besoin par une succession de tripatouillages – rebaptisés et sanctifiés par une expression empruntée au vocabulaire du modernisme : la révision constitutionnelle. Les Blancs ont appris leur langue aux Nègres sans se douter que les mots n’ont pas de sens essentialiste. Quand ces derniers parlent de « révision constitutionnelle », il ne sert à rien de se référer au Larousse ni au Robert. Encore moins au dictionnaire de l’Académie française !

Toute loi est nocive lorsqu’elle fracture la société La révision constitutionnelle est une pure forfaiture lorsqu’elle vise à fracturer la société, à rompre les équilibres de la nation africaine, toujours fragiles, puisqu’ils ne datent pas de si longtemps. Nos législateurs feraient mieux de se faire une idée claire de leur mission.

Si l’on se réfère à l’idée qu’en donne Platon dans La République, le législateur n’est pas un simple technicien de la loi, mais un artiste au sens noble du terme. Platon le compare à un tisserand – et la politique à un métier à tisser.

Derrière la métaphore artistique et le doigté de l’artisan apparaît l’idée que la politique est intrinsèquement liée à la capacité à produire un maillage avec des fils de couleurs différentes – qui, soit dit en passant, représentent les différentes personnalités des hommes et des femmes qui composent la société. Dans certains autres passages, Platon compare le politique à un pilote chargé de guider le navire à travers les récifs tout en lui épargnant les dégâts que peuvent causer les tempêtes et les vagues déferlantes en

pleine mer. Pour notre gouverne, le bon pilote est, pour Platon, celui qui sait ne pas prendre la mer par mauvais temps.

Aucune révision constitutionnelle n’a jamais

modernisé la vie politique d’aucun pays africain La preuve.

-Le Cameroun (a vécu avec deux constitutions partiellement appliquées selon les contextes et les stratégies du parti au pouvoir. La dernière révision qui permet au président de se présenter un nombre incalculable de fois n’a pas sorti le pays de l’œil du cyclone)

-La Guinée équatoriale : l’abrogation de la Constitution de Macias Nguema n’a pas éloigné le règne de la terreur de Teodoro Obiang.

-Le Mali (que l’on croyait bien parti après la chute de Moussa Traore au point de servir de modèle pour sa nouvelle constitution, est revenu sur le devant de la scène africaine de la plus mauvaise manière, avec un coup d’Etat militaire)

-La Côte-d’Ivoire (la révision constitutionnelle n’y a pas empêché la guerre civile et la façon dont elle a été résolue est loin d’avoir ramené la concorde et ce malgré les gestes de bonne volonté du Président Ouattara. )

-L’Algérie : selon l’ancien président Lamine Zeroual, la nouvelle Constitution de 2008 n’a pas réglé les problèmes du pays (cf. sa récente lettre à la nation) -Le Burkina-Faso : remaniée plusieurs fois sous la présidence de Compaoré, la Constitution de l’ancienne Haute-Volta est loin d’avoir créé un climat de paix durable malgré le long règne de l’actuel président. (cf. les dissensions et les démissions au sein du parti au pouvoir)

-Le Zimbabwe : d’abord premier ministre, puis président, après avoir créé le poste de premier ministre, puis président après avoir supprimé le poste de premier ministre, Robert Mugabe n’a pas donné de son pays l’image d’une nation rassemblée, sûre de son avenir, mais plutôt d’un pays qui attend de se retrouver et de panser ses plaies grâce à une nouvelle Constitution (évidemment après le départ ad patrem de Robert Mugabe)

Le poison insidieux de la révision constitutionnelle en Afrique

Les discussions récurrentes sur la révision constitutionnelle en Afrique empoisonnent la vie politique, c’est certain. Ces derniers jours, c’est la RDC qui est en fait son dada. On entend dire que la Constitution exigerait une mise à jour nécessaire pour permettre le bon déroulement des élections futures (si c’était le cas d’ailleurs, il faudrait songer à élaborer une Constitution propre au pays, en conformité avec son histoire, sa

culture et ses aspirations sociales ; au lieu de se contenter de refaire un texte légué par l’ancienne puissance coloniale).

Il est certain que la révision constitutionnelle envisagée par d’aucuns n’est pas réfléchie pour atteindre un horizon d’inculturation juridique et de détente du climat politique. Elle se borne à n’être qu’une technique de conservation du pouvoir par le parti au pouvoir.

Evidemment, chacun applaudirait si l’objectif visé par tous ceux qui réclament de refaire le texte était de parvenir à une plus grande osmose entre les citoyens et les institutions, de manière à les rendre plus crédibles et, donc, moins sujettes à caution.

Au vu de ce que certains Etats africains nous donnent à voir depuis vingt ans, la révision constitutionnelle n’a jamais réglé l’anomie sociale, les comportements sectaires, tribalistes, la patrimonialisation de l’Etat, ni la défiance des citoyens vis-à-vis des institutions. La révision constitutionnelle n’est jamais venue à bout de l’idée que certains milieux politiques se font de l’Etat, à savoir qu’elle est la « chose » d’un clan. Elle n’a jamais eu pour but de faire émerger les citoyens méritants qui ont quelque chose à proposer à leur pays. Elle leur ferme la porte à double tour. Elle laisse malheureusement penser que, pour entrer dans le saint des saints, ils devront employer d’autres moyens…

évidemment illégaux. Mais, au vu des conséquences, l’homme sensé ne s’y risque pas sans y avoir pensé deux fois.

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besoin d’alourdir les institutions, pour en compliquer le fonctionnement. Si le président et le vice-président viennent de deux familles politiques opposées, la cohabitation sera, dès le départ impossible, en dépit des mécanismes constitutionnels qui seraient mis en place pour régler et harmoniser cette cohabitation. Pour les observateurs avertis, il serait sage, pour la RDC, de s’en tenir à la Constitution. Car, le poste de vice-président créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.

Il sera source de conflits politiques aux conséquences imprévisibles. Il coûtera cher au trésor public quand on sait que le vice-président et ses divers services seront copieusement payés. Le vice-président et sa famille devront être confortablement logés et équipés et leur sécurité assurée aux frais de l’Etat.

A la lumière de ce qui précède, les observateurs avertis estiment que le projet de créer un poste de vice- président en RDC serait sans objet.

POLITIQUE 3

Le gouvernement de cohésion nationale tardant à venir et la proposition de la création d’une vice-présidence de la république étant en gestation

King King King

King Kingaka aka aka akati de tous les dang aka ti de tous les dang ti de tous les dang ti de tous les danger ti de tous les dang er er ers ! er s ! s ! s ! s !

Par Zenga Ntu

A

utrefois querellé (2011), l’article 220 de la Constitution, relatif à la durée du mandat du président élu de la

République Démocratique du Congo serait, ces temps derniers en discussion. De malentendus en

rebondissements,

d’allusions en insinuations, de déclarations officielles en dénégations, elles aussi officielles, et de rumeurs en bribes de vérité subtilement distillées par les états- majors des partis

politiques, la question est sur toutes les lèvres. Entre ceux qui savent ou

devinent les intentions les plus secrètes de Joseph Kabila et ceux qui s’offusquent de toute velléité de remise en cause de l’ordre constitutionnel – quelles qu’en soient les raisons – la guerre des nerfs a bel et bien commencé, sans plus attendre 2016, date à laquelle le mandat de l’actuel président doit expirer.

Joseph Kabila termine son

dernier mandat à la présidence de la République, conformément à la Constitution. Son silence tranche sur l’excitation et la nervosité qui a pris place dans l’esprit des politiciens congolais, dont il est à craindre, selon les avis des observateurs avertis, qu’elle ne concourt à électriser un peu plus le climat politique, lui- même largement très tendu par la crise sociale, la misère et le manque de confiance de la population à l’égard du processus électoral et des institutions.

« J’ai pris bonne note », avait dit le Chef de l’Etat

L’on se souviendra des accents gaulliens du discours de clôture des Concertations Nationales organisées à Kinshasa en octobre-novembre 2013, dans lequel se trouvaient résumées toutes les recommandations de cette grand-messe lancée à grand renfort de publicité. Parmi ces recommandations, il y en a une qui avait mérité d’être soulignée plus que d’autres, à savoir la pertinence et l’urgence de restaurer une véritable réconciliation par la mise sur pied immédiate d’un

gouvernement de cohésion nationale. Ce vœu, combien salutaire et voulu par les représentants de toutes les couches sociales, a rencontré l’assentiment du président Kabila qui en a « pris bonne note » - félicitant au passage la célérité, l’esprit de concorde et du patriotisme ayant animé les « concertateurs ». Il concluait ses propos en promettant la mise en place rapide d’un gouvernement de cohésion nationale. Depuis lors, hélas, les Congolaises et Congolais, à force d’attendre une promesse qui tarde à se concrétiser, ont repris les chemins sinueux d’une information biaisée – l’information du pauvre qui s’abreuve aux sources des rumeurs, des procès d’intention, et des interprétations malsaines alimentées par les différents états-majors des partis politiques.

Se dirige-t-on vers la création d’un poste de Vice-

présidence de la République ?

« Le Télégramme du Congo » a, dans son édition n°

045 du 25 février au 4 mars, sous le titre : « Gouvernement

de cohésion nationale : La RDC à nouveau sur la troisième voie », évoqué le problème du gouvernement de cohésion nationale issu des tractations des concertations nationales.

Sur ce point, l’opinion qui court la ville actuellement, voudrait que des partenaires extérieurs aient proposé l’actuel président du Sénat comme formateur et animateur principal (1er Ministre) de ce gouvernement.

L’idée de la fameuse 3ème voie serait donc en marche… de la même façon qu’elle s’était déjà imposée à l’époque de Mobutu.

Le vieux Lion (Léon Kengo Wa Dondo) est toujours là. Qu’on l’aime ou qu’on le haïsse, sa politique de la troisième voie – en somme celle du compromis politique – n’a pas pris une ride.

Kingakati de tous les dangers

Depuis quelques jours, dit- on, la Majorité présidentielle, sous la présidence de son chef moral, multiplierait des réunions à Kingakati - le fief de la plate-forme d’où sont toujours sorties des stratégies surprenantes. Selon certaines indiscrétions, l’idée de la création d’un poste de vice- président de la République à élire au suffrage indirect, aurait

été proposée. Entre-temps, le mandat du président devrait passer à sept ans. Ces deux changements majeurs conduiraient automatiquement à la révision de la constitution.

Le vice-président, comme on peut l’imaginer, serait au-dessus de l’exécutif national. Ce qui, à coup sûr, non seulement restreindrait le pouvoir du Premier ministre, mais aussi l’éloignerait, dans le cadre des rapports horizontaux, de la présidence de la République.

Toutefois, il ressortirait de ce

« conclave » de Kingakati que les violons seraient loin de s’accorder dans la famille politique du président Kabila. Si quelques-uns appuient cette idée, d’autres la trouveraient plutôt « suicidaire » pour le peuple. De quoi mettre le président de la République devant le dilemme. Va-t-il adhérer ou pas à cette stratégie à haut risque pour lui-même ? L’homme qui se définit comme légaliste, accepterait-il, cette fois, de se dédire et de sacrifier le peuple congolais et la paix sociale si durement retrouvée et pour laquelle il a dépensé des trésors d’ingéniosité ? Oh!

Kingakati de tous les enjeux … Que Dieu soit avec le peuple congolais !

Un vérita Un vérita Un vérita

Un vérita Un véritab b b ble gâc b le gâc le gâc le gâchis en vue en RDC le gâc his en vue en RDC his en vue en RDC his en vue en RDC his en vue en RDC

Par B. Kanda Mujangi

L

e professeur Joseph Ki-Zerbo, l’un des meilleurs historiens africains et, de surcroît journaliste, affirmait, lors d’une importante rencontre internationale : « En Afrique, la rumeur précède l’information. »

Cette affirmation,

certainement discutable, tient au fait que, dans la plupart des cas en Afrique, les sources officielles crédibles sont le plus souvent inaccessibles aux médias.

De cette absence d’informations crédibles naissent des rumeurs qui finissent, parfois, par déboucher sur la réalité, malgré les démentis officiellement formulés pour éviter de heurter brutalement les consciences.

En Afrique, la maladie des chefs d’Etat, et au pire des cas, leur décès, ont toujours été véhiculés par les rumeurs, lesquelles, démenties au

départ, se sont finalement confirmées. C’est pourquoi, les rumeurs en cours ces derniers temps, rumeurs selon lesquelles il serait envisagé de créer un poste de vice- président en République démocratique du Congo, nous inspire à écrire cet article pour dénoncer le projet.

A ce stade, les rumeurs ne définissent pas le mode de désignation de ce vice- président tout comme elles ne déterminent pas ses attributions. Jusqu’ici, tout porte à croire que le projet viendrait de certains stratèges de la majorité présidentielle en proie aux incertitudes

qu’engendrerait le retrait définitif du Président Kabila du pouvoir à la fin de son mandat actuel, constitutionnellement le dernier. Le poste de vice- président préparerait une issue de survie pour ces courtisans incertains du lendemain.

Le poste de vice-président implique la révision de la constitution qui affecterait l’élection du Président de la République et élaguerait ses p r é r o g a t i v e s constitutionnelles. S’il est issu de la même famille politique que le Président de la République élu au suffrage universel direct, le vice- président sera tenté, en cours de son mandat, de brûler les étapes. A cause des divergences internes, qui peuvent être attisées par d’autres facteurs des origines diverses : ethniques, provinciales, religieuses…, les deux personnalités au sommet de l’Etat pourront rompre l’équilibre national et basculer le pays dans l’horreur.

A ce stade où notre démocratie est encore balbutiante, nous n’avons

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LE TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS A A AU 1er A U 1er U 1er U 1er A A AVRIL 2014 A VRIL 2014 VRIL 2014 VRIL 2014

Malgré la mise en garde de l’Union européenne

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congolais continue congolais continue congolais continue congolais continue

4 POLITIQUE

A l’occasion de la rentrée parlementaire

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Léon Keng eng eng eng engo o o o W o W W Wa Dondo critique ouv W a Dondo critique ouv a Dondo critique ouv a Dondo critique ouv a Dondo critique ouver er er ertement le er tement le tement le tement le tement le bilan de l’actuel Pr

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C ’est le samedi 15 mars qu’a eu lieu la rentrée parlementaire du mois de mars comme prévu par la Constitution. A cette occasion, le Président de la

chambre haute, Léon Kengo wa Dondo, a prononcé le discours d’ouverture de cette session ordinaire. Le moins que l’on puisse dire est que le numéro 1 du Sénat n’a pas été tendre envers l’actuel locataire de la

primature, Augustin Matata Ponyo.

Dans son propos, l’ancien Premier ministre de Mobutu n’y est pas allé par le dos de la cuillère, démontrant le paradoxe qui existe entre la croissance économique tant vantée par l’actuel Exécutif et le niveau de vie Par Joseph Kikuni

Les membres du bureau du Sénat (Photo Rolix Milandu / Le Télégramme du Congo)

misérable des Congolais.

Le passage ci-dessous de son message donne la mesure de sa hargne :

« Le secteur minier demeure le principal moteur de la croissance économique. Suivant les

statistiques de la Banque centrale du Congo, notre pays a exporté 919.538 tonnes de cuivre en 2013 et 76.517 tonnes de cobalt la même année. Le seuil d’un million de tonnes de cuivre exportables sera,

semble-t-il, franchi en 2014 ».

Alors, il laisse exploser son sarcasme et sa nausée en ces termes :

« Entre-temps, la pauvreté est omniprésente. La misère

sociale continue à s’aggraver à l’ombre de ces exportations ». C’est plus qu’un aveu sur l’incompétence, la mauvaise foi, le manque de volonté politique et la mauvaise gouvernance de l’équipe gouvernementale en place. Il préconise que le gouvernement accroisse les recettes budgétaires du secteur minier et des hydrocarbures et les affecte aux dépenses relatives à la santé, à l’éducation et à la réhabilitation des infrastructures de développement de base.

Cet homme pressenti successeur potentiel de Matata Ponyo a fait cette sortie fracassante dans le cadre de son marketing politique. Plusieurs fois Premier ministre sous Mobutu, on sait que sa

« politique de rigueur » avait eu le triste mérite de paupériser à l’extrême 98% de la population.

D

ans « LeTélégramme du Congo » n° 046 daté du 4 au 11 Mars 2014, sous le titre

« Malumalu, dégage ! », nous avons évoqué la campagne initiée par la plate-forme politique dénommée « Sauvons la RDC » en vue d’obtenir, à l’aide d’une pétition, le déboulonnement du prêtre catholique,

Apollinaire Malumalu, de la présidence de la Commission électorale nationale indépendante, CENI.

A la tête de ce regroupement, l’avons-nous souligné, se trouvait l’opposant Martin Fayulu.

Bien avant cette édition, relativement au harcèlement dont Vital Kamerhe faisait l’objet de la part du pouvoir,

brutalement par les policiers sur ordre du commandant du District de la Police/Tshangu.

Leur pétition, qui avait déjà recueilli quelque 2.400 signatures en mi-journée dans ce coin de la capitale, leur a été arrachée. Les infortunés ont passé plusieurs heures au commissariat pour interrogatoire. Ces hommes qui exigent, par les moyens légaux, le départ de Malumalu de la tête de la CENI ont déjà subi le même traitement respectivement à Kintambo, au Marché Bayaka et au Rond-point Ngaba. Si l’on fait obstruction aux pratiques reconnues par la loi fondamentale, il y a lieu de craindre légitimement sur le devenir de la démocratie dans notre pays

Il est temps qu’on se penche sérieusement sur la question pour ne pas prêter le flanc à ceux qui soutiennent que notre démocratie fait la risée du monde entier !

nous avions publié un communiqué de l’Union européenne faisant état de ses inquiétudes sur les restrictions des mouvementcs des opposants quelques jours seulement après la mise à jour de la feuille de route de la CENI par son président.

Cette prise de position de l’institution européenne avait poussé le pouvoir à autoriser Kamerhe d’organiser sa fameuse caravane de la paix qui l’a conduit successivement à Béni, Butembo, Goma et Bukavu.

Alors que l’on croyait que le climat était désormais apaisé, voilà que l’opposant Martin Fayulu et ses compagnons qui procédaient à la récolte de signatures de leur pétition au croisement du Boulevard Lumumba avec la bretelle Kimbuta dans la commune de Ndjili ont été interpellés Par Kikuni Joseph

A près la dernière rencontre des membres de la majorité présidentielle à Kingakati, les

sources proches de l’autorité morale de cette plate-forme auraient laissé

entendre que le nom de Kengo wa Dondo aurait été cité comme

Kabila coupe l’herbe sous les pieds de ses courtisans

K K K

K Keng eng eng eng engo toujour o toujour o toujour o toujour o toujours pr s pr s pr s pressenti s pr essenti essenti essenti essenti Premier ministre

Premier ministre Premier ministre Premier ministre Premier ministre

celui du prochain premier ministre du gouvernement de cohésion nationale.

Si cette thèse serait adoptée, Joseph Kabila aurait mis fin à l’agitation des prétendants de sa famille politique qui se bousculaient déjà devant lui.

Par B. Kanda Mujangi

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L’INTERVIEW DE LA SEMAINE 5

O

livier Kamitatu, l’ancien bras droit de Jean-Pierre Bemba et ex-président de l’Assemblée nationale de transition de la République Démocratique du Congo (RDC), s’est rendu récemment au Burkina-Faso. Au cours de son séjour, loin de Kinshasa, il s’en est ouvert à nos confrères de

« l’observateur du Burkina » sur les évènements politiques au Congo et au Burkina-Faso.

Quand on sait que la majorité présidentielle en RDC s’inspire du cas Burkinabè pour contourner l’article 220,

« Le Télégramme du Congo » a jugé utile, pour ses lectrices et ses lecteurs, de prêter une oreille attentive aux déclarations d’un grand leader politique congolais dont les allusions et les petites phrases - qui frisent la dissonance - sont d’autant plus surprenantes qu’il appartient à la majorité présidentielle. De quoi nous édifier sur les combats feutrés que se livrent les divers prétendants au palais du bord du fleuve. Nous reprenons ci-après l’interview intégrale d’Olivier Kamitatu telle que parue dans le journal

« L’observateur » du Burkina-Faso.

L’obs : On ne peut pas dire que nos lecteurs vous connaissent très bien.

Peuvent-ils faire plus ample connaissance avec vous ?

O. K : Je m’appelle Olivier Kamitatu Etsu. Je suis le président du Réseau libéral africain. Je suis également le président d’un parti, l’Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC), qui est dans la majorité avec 15 députés, 5 sénateurs et 1 membre du gouvernement. A titre personnel, j’ai présidé l’Assemblée nationale de transition qui a abouti aux élections de 2006, les premières élections démocratiques et transparentes en République Démocratique du Congo.

Après ce scrutin, j’ai été

Par LTC

nommé ministre du Plan, et j’ai occupé cette fonction pendant 5 ans dans les gouvernements qui se sont succédé de 2006 à 2012.

Avant et pendant la transition, j’étais le n°2 du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean Pierre Bemba. J’étais chargé de la branche politique du MLC et j’ai participé activement à ce titre à tous les accords de paix.

L’obs : Dans quel cadre séjournez-vous au Burkina?

O.K : Je suis venu ici en tant que président du Réseau libéral africain, qui regroupe aujourd’hui 34 partis politiques dans 25 pays. Le secrétariat de ce réseau est basé à Cap Town, en Afrique du Sud.

Nous disposons d’un comité exécutif que je préside, assisté de 5 vice-présidents.

L’un d’eux est Me Gilbert Noël Ouédraogo de l’ADF/

RDA pour l’Afrique de l’Ouest.Notre réseau a pour vocation d’assister tous les partis libéraux africains qui veulent, bien entendu, accéder au pouvoir. Les deux patrons de notre mouvement sont : le président Alassane Ouattara, qui est le premier des libéraux africains sur le continent, et Hélène Zile, qui est la chef de l’exécutif de la province de Western Cap et ancienne maire de Cap Town.

L’obs : Votre organisation est également un cadre pour homme politique pour se faire un réseau et un carnet d’adresses surtout que l’objectif d’un parti politique, c’est la conquête du pouvoir.

O.K : C’est avant tout une organisation. Un réseau c’est en même temps un network à la britannique ; ça

veut dire que nous avons un carnet d’adresses, et tous les membres doivent en bénéficier.

C’est un lieu de rencontres, d’échanges d’expériences, un lieu de solidarité, et c’est à ce titre d’ailleurs que je suis ici au Burkina Faso pour exprimer la solidarité, l’appui et le soutien au président de l’ADF/RDA, Me Gilbert Noël Ouédraogo.

Nous avons vocation à constituer non seulement un réseau, un carnet d’adresses mais également à appuyer la formation des cadres de nos partis politiques. Dans cette mission de formation, nous sommes assistés par deux grandes organisations : la Fondation Friedrich Neumann pour la liberté et la Fondation Westminster. Il faut savoir que ces deux fondations sont d’obédience libérale et que nous voulons promouvoir cette idéologie par l’action politique à travers tout le continent.

L’obs : Vous vous êtes séparé de votre ancien mentor, Jean-Pierre Bemba.

Est-ce parce qu’il est devenu gênant du fait de ses déboires judiciaires?

O.K : Jean-Pierre Bemba est un ami d’enfance. Nous avons cheminé ensemble parce que nous avions une même vision de la lutte et de l’engagement contre la dictature et l’oppression exercée par Laurent Désiré Kabila, qui avait pris le pouvoir par les armes. Nous avons travaillé étroitement à faire valoir notre vision pour un nouvel ordre politique en République Démocratique du Congo, pour l’organisation d’élections libres et transparentes. Pour ce qui est de cette mission, nous avons largement réussi dans notre combat; quant à la mise en œuvre d’une vision d’avenir en 2006, nous ne partagions pas les mêmes objectifs ni la même manière de diriger un parti politique.J’ai jugé utile de

prendre ma route, de créer mon propre parti, qui est entré dans l’International libéral, et de suivre la voie qui me semble la meilleure. Je me refuse à toute forme de partis patrimoniaux.

Je considère que les partis sont les lieux d’accès au pouvoir, c’est également des lieux d’échanges et que la personnalité d’un chef à la tête d’un parti doit être à la fois empreinte d’autorité et de capacités d’écoute et de démocratie. Quant aux démêlés judiciaires de Jean-Pierre Bemba du fait de son arrestation par la CPI en 2006, personne ne pouvait imaginer qu’un jour ce destin tragique pourrait lui arriver.

L’obs : Estimez-vous que votre ami est coupable des faits qui lui sont reprochés?

O.K : Le dossier est pendant devant la Cour pénale internationale ; ça veut dire que je n’ai pas à estimer si Jean-Pierre Bemba est coupable ou non. Ce sont les juges de la CPI qui devront statuer sur cette question. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il y a énormément de mes compatriotes qui sont arrêtés au niveau de la Cour pénale internationale, et la R é p u b l i q u e Démocratique du Congo paye un lourd tribut à cette juridiction internationale. Tout ce que j’espère est que le droit soit dit en toute indépendance et qu’il ne soit pas l’otage de c o n s i d é r a t i o n s politiques. Nous nous soumettrons ainsi à ce que les juges et le procureur décideront.

L’obs : Le ministre de la Communication, porte-parole du g o u v e r n e m e n t , Lambert Mende Omalanga, a annoncé récemment que Jospeh Kabila allait respecter la Constitution et ne se présenterait donc pas à la présidentielle de 2016. Croyez-vous vraiment à cette déclaration?

O.K : Dans mon

parcours politique, j’ai été le président de l’Assemblée nationale de transition. J’ai eu à participer activement à l’élaboration de la Constitution de mon pays, j’en suis donc l’un des pères.

Dans cette loi fondamentale, l’article 220 dispose qu’on ne peut remettre en question la durée et le nombre de mandats du président de la République. C’est donc une des dispositions intangibles de notre Constitution, adoptée par le peuple congolais par référendum en janvier 2006 à plus de 85%.Aujourd’hui, le chef de l’Etat sait très bien que le peuple congolais s’est exprimé, que cette question ne peut même plus être posée. Ça veut dire qu’il n’est pas question d’un référendum sur l’article 220.

Il n’est pas question non plus pour Joseph Kabila de tenter de toucher à quoi que se soit. Je pense que le porte- parole du gouvernement s’est exprimé pour rassurer l’opinion publique et calmer le climat politique. Sinon, ça coule de source, mais ça peut rassurer parce qu’on voit dans d’autres pays qu’on peut parfois tordre le cou à certaines dispositions constitutionnelles quand bien même elles ont été adoptées par les populations.

L’obs : On parle d’un gouvernement d’union nationale en RDC. Qu’est- ce qui explique cette volonté d’ouverture de la part d’un Kabila dont l’élection a été qualifiée de hold-up?

O.K : Cette ouverture n’est pas un fait totalement improvisé. Le président de la République en avait déjà évoqué l’idée. Il prônait la concertation parce qu’il était critiqué par l’opposition, qui le tenait pour responsable de tous les maux de la RDC.

Vous savez également que des mouvements d’insurrection sont apparus dans l’est du pays, notamment le M-23 qui contrôlait la ville de Goma et qui a commis énormément d’exactions. La lutte armée qui s’est engagée par la suite a été très violente. Le M-23 était soutenu et parrainé par des voisins qui ont d’ailleurs été dénoncés par un rapport assez explicite

Suite en page 10

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LE TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS TELEGRAMME DU CONGO N°049 DU 25 MARS A A AU 1er A U 1er U 1er U 1er A A AVRIL 2014 A VRIL 2014 VRIL 2014 VRIL 2014 être portée à 500 MW, ce qui en

fait l’un des plus grands projets au monde. L’appel d’offres pour la réalisation de la seconde phase

«Noor 2» et «Noor 3» a été lancé début 2013 et le lauréat doit être désigné dans le courant de l’année. En décembre, le ministre de l’Energie, Abdelkader Amara, avait indiqué à l’AFP que sept sociétés avaient été pré- qualifiées. Plusieurs groupes français en font partie.

Ayant maîtrisé cette innovation, le royaume veut

6 DOSSIER DE LA SEMAINE

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Ener Energie solair gie solair gie solair gie solaire : gie solair e : e : e : le Mar e : le Mar le Mar le Maroc en pointe sur le continent, le Mar oc en pointe sur le continent, oc en pointe sur le continent, oc en pointe sur le continent, oc en pointe sur le continent, a

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a av v v vec un pr v ec un pr ec un pr ec un premier par ec un pr emier par emier par emier par emier parc en 2015 c en 2015 c en 2015 c en 2015 c en 2015

LTC

L e reste de l’Afrique est- il au courant de ce qui se passe au royaume du Maroc ? Il est un fait que nos pays souffrent d’une carence accrue en fourniture d’électricité. Au lieu d’investir uniquement, à coup de

centaines de millions de dollars dans les centrales hydroélectriques, vétustes pour la plupart, il serait temps d’emboîter le pas au Maroc en diversifiant les sources d’énergies avec à la clé une indépendance énergétique, et un service distribution de qualité.

Le parc d’Ouarzazate, première étape d’un mégaprojet de développement de l’énergie solaire au Maroc, entrera en service à compter d’août 2015, selon un haut responsable marocain, cité mercredi par le quotidien L’Economiste.

Les travaux de la première station thermo-solaire «Noor 1», officiellement lancés en mai 2013,

«se déroulent conformément au planning prévu», a affirmé le patron de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury, lors d’une réunion présidée lundi par le roi Mohammed VI. Les premiers kilowatt-heures seront injectés dans le réseau électrique national à partir d’août 2015, a-t-il relevé, selon L’Economiste.

D’un coût de plus de 600 millions d’euros, cette première phase doit permettre de générer 160 mégawatts (MW) et sa construction a été confiée à un consortium majoritairement saoudien. A terme, la capacité du parc solaire d’Ouarzazate doit

partager son savoir faire avec le reste du continent

A l’horizon 2020, le Maroc a pour ambition de disposer d’un total de cinq parcs solaires, lui permettant de produire jusqu’à 2.000 MW. Lors de la réunion de lundi dernier, les sites de Tata (sud), et de Midelt, dans le massif de l’Atlas (centre), ont été retenus pour abriter deux de ces parcs.

Dépourvu à ce jour de réserves en hydrocarbures, le royaume souhaite, d’ici 2020, couvrir 42%

de ses besoins énergétiques

grâce aux énergies renouvelables. S’approvisionner chez les pays du sud en hydrocarbure peut aussi s’inscrire dans un partenariat gagnant-gagnant : Le Maroc pourrait mettre son savoir-faire à disposition de nos pays, en échanges des hydrocarbures par exemple. Cela n’est pas impossible, puisqu’en matière d’infrastructure, nos états ont dû passer des « trocs » semblables avec les chinois. Au-delà, il envisage d’exporter une part de cette production, vers l’Europe notamment Mais pas seulement : avec la dernière visite de Sa majesté en Afrique subsaharienne, le Maroc fait le pari du développement énergétique du continent. Outre le solaire, le plus grand parc éolien d’Afrique (300 MW, plus de 130 éoliennes) est en cours de construction à Tarfaya (sud- ouest).

Parallèlement, le Maroc a renforcé la prospection pétrolière, en particulier au large de ses côtes, et prévoit un doublement des forages —à hauteur d’une vingtaine de puits— en 2014 par rapport à 2013. Récemment, la compagnie anglo-turque Genel a fait état d’une découverte au large de Tarfaya, mais l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) a dans la foulée précisé qu’il s’agissait d’une «colonne d’huile lourde, (...) plus complexe à exploiter que le pétrole léger».

En attendant donc d’y arriver, nos pays producteurs d’or noir devraient se tourner vers le Maroc, coopérer en matière de transfert de technologie et anticiper l’avenir en produisant des énergies renouvelables. Il n’est jamais trop tarde pour apprendre le bien chez le voisin…

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renouveler tout le réseau concerné par ce programme:

«La SNCC compte 3 641 kilomètres des voies. Vous avez 1500 à 1600 kilomètres affectés. Pour renouveler toute la voie, il faut avoir plus au moins 1,5 millions des dollars américains. C’est un choix stratégique qui a été fait. En fonction du financement disponible.»

La SNCC est confrontée à plusieurs difficultés, la vétusté de l’outil de production et le non-paiement des salaires de ses agents.

Il y a tout de même une petite lueur d’espoir depuis que le Premier ministreMatata Ponyo a inauguré le 4 juin 2013 neuf nouvelles locomotives de la SNCC, sur les 47 prévues par le gouvernement à l’horizon 2015. Et dans beaucoup de coins de la province, les marchandises qui traînaient en gare ont été évacuées.

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Lubumbashi : la Banque mondiale finance Lubumbashi : la Banque mondiale finance Lubumbashi : la Banque mondiale finance Lubumbashi : la Banque mondiale finance Lubumbashi : la Banque mondiale finance l’achat de 200 tonnes de rails pour la SNCC l’achat de 200 tonnes de rails pour la SNCC l’achat de 200 tonnes de rails pour la SNCC l’achat de 200 tonnes de rails pour la SNCC l’achat de 200 tonnes de rails pour la SNCC

ECHOS DES PROVINCES

LTC/RO

LTC/RO

L

a Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) a reçu ce week-end à Lubumbashi (Katanga) un premier lot de 200 tonnes des rails, en provenance de Dar-es- Salam en Tanzanie sur un total des 4 000 attendues.

Cette acquisition s’est effectuée dans le cadre du projet de transport multi modal (PTM) financé par la banque mondiale. Le programme vise le renouvellement et la sécurisation de la voie ferrée sur une distance totale d’environ 700 kilomètres.

Le directeur des régions de la SNCC à Lubumbashi, Marc Manyanga, indique que la dernière livraison de tonnes des rails est prévue pour le mois de mai 2014.

Buka Buka Buka

Buka Bukavu : vu : vu : vu : la Mon vu : la Mon la Mon la Monusco et l’ar la Mon usco et l’ar usco et l’ar usco et l’ar usco et l’armée mée mée mée mée prêtes à lancer une plus grande prêtes à lancer une plus grande prêtes à lancer une plus grande prêtes à lancer une plus grande prêtes à lancer une plus grande

opération contre les APCLS opération contre les APCLS opération contre les APCLS opération contre les APCLS opération contre les APCLS

«Avec les rails qui viennent d’arriver, les travaux de renouvellement vont porter sur 648 kilomètres des voies. On va commencer d’abord sur la partie où il y a le trafic lourd des minerais. Les travaux vont commencer déjà sur l’axe Tenke- Dilolo, sur le tronçon le plus affecté, qui est Kisanfu. Il y a les travaux de renouvellement qui sont prévus entre Likasi et Baya. Après, on va passer par la ligne la plus chargée entre Sakania – Mwene-Ditu – Kananga.», a-t-il expliqué

Les travaux préparatoires vont bientôt commencer a indiqué Marc Manyanga, sans préciser de date.

«On a déjà un nombre assez important des traverses en béton. Ce qu’on a déjà là permet de faire une pose de 15 kilomètres. Donc, la moitié du tronçon prévu», assure-t-il.

Marc Manyanga évalue à 1,5 millions des dollars américains le financement nécessaire pour

L

es habitants de Kongolo

s’inquiètent du retour de la taxe vélo, suspendue trois ans plus tôt dans ce territoire du nord du Katanga par le gouverneur de province.

A nouveau autorisée depuis le 17 mars dans les chefferies et

secteurs, cette taxe pourrait influer sur le prix des denrées alimentaires. Deux autres taxes, portant essentiellement sur la production agricole, ont aussi refait leur

apparition.

Désormais, tout propriétaire de vélo est tenu de payer 3 000 francs congolais (3,3 dollars américains) par an.

L’administrateur de territoire assistant chargé des Finances, Bernard Mbayo, explique que ces taxes avaient été

K K K

K Ka a a a atang tang tang tang tanga : a : a : a : a : la popula la popula la popula la popula la population de K tion de K tion de K tion de Kong tion de K ong ong ong ongolo olo olo olo olo s’inquiète du retour de la taxe vélo s’inquiète du retour de la taxe vélo s’inquiète du retour de la taxe vélo s’inquiète du retour de la taxe vélo s’inquiète du retour de la taxe vélo

LTC / RO suspendues parce qu’à l’époque il n’y avait pas de budget défini.

«On ne peut pas percevoir une taxe sans budget. Il n’y avait pas de budget. Alors, c’est pourquoi, maintenant à mon niveau, nous avons eu seulement l’ordre venant de la hiérarchie, et qui a validé les carnets quittanciers pour les chefferies et les secteurs. Ils m’ont envoyé les carnets et le budget pour chaque secteur», a-t-il expliqué.

Outre la taxe-vélo, la taxe sur la production de l’huile de palme et celle sur les produits agricoles sont revenus à l’ordre du jour.

Les producteurs de l’huile de palme sont tenus de payer 200 francs congolais (0,21 dollar américain) par bidon de 20 litres et ceux des produits agricoles, 500 francs (0,54 dollar) congolais par sac de 100 kilos de maïs, d’arachides ou de cossettes de manioc.

P

lus de deux cents maisons

inondées, quelques-unes

effondrées et plusieurs poteaux électriques de la Société nationale de l’électricité (Snel) écroulés. Des dégâts enregistrés après la pluie diluvienne qui s’est abattue dimanche 23 mars sur la ville de Kindu pendant 4 heures. Pour le

moment, aucune perte

Kindu : Kindu : Kindu : Kindu :

Kindu : plus de 200 maisons détr plus de 200 maisons détr plus de 200 maisons détr plus de 200 maisons détr plus de 200 maisons détruites uites uites uites uites par une f

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en vies humaines n’a été enregistrée.

La commune la plus touchée est celle d’Alunguli où plus de cent quatre-vingts maisons ont été détruites, selon l’ONG YMC. Beaucoup de familles ont passé la nuit dehors.

Les maisons effondrées étaient construites en matériaux semi-durables. Et les débris des murs écroulés ont rendu les avenues et les ruelles inaccessibles.

Les victimes lancent un SOS aux humanitaires ainsi

LTC / RO qu’aux autorités tant

provinciales que nationales pour une aide d’urgence.

Le maire de la ville et le ministre provincial des Infrastructures ont appelé plusieurs familles habitant le long des cours d’eau et des rivières de déménager le plus tôt possible. Appel réitéré par les bourgmestres des communes qui ont aussi demandé d’assainir le milieu en creusant des canalisations d’eau.

L

a Monusco et les Forces armées de la RDC (FARDC)

préparent une opération de plus grande envergure contre les miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) dans le Nord et le Sud-Kivu. Le chef de la Monusco, Martin Kobler l’a annoncé dimanche 22 mars à Bukavu lors de la

cérémonie de remise des médailles de mérite aux commandants des différents bataillons des contingents pakistanais ayant travaillé dans cette province pendant un an. Ces contingents sont arrivés fin mandat.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC a remercié ces militaires de la brigade de la Monusco de leur engagement dans le rétablissement de la paix et pour la protection des

civils.

Il a cependant noté que la situation sécuritaire dans la région reste quelque peu fragile : « Pour l’instant, les FARDC et la Monusco combattent les ADF au Nord-Kivu. On mène des actions contre les APCLS qui sont liés aux FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Les plans pour une opération assez grande sont prêts au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Ces opérations doivent commencer après le feu vert du gouvernement », a indiqué Martin Kobler.

Le chef de la Monusco a rapellé qu’il s’est rendu à Tongo la semaine dernière, et a effectué des patrouilles avec les militaires congolais.

Il est question aujourd’hui de stabiliser cette région afin d’encourager les politiciens à promouvoir le développement politique, estime Martin Kobler.

Assister le gouvernement à encourager et à restaurer l’autorité de l’Etat est l’une des mission de la Monuco.

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Comme c‟est le cas pour Le Triomphe de Madame Des-Houlieres, L‟Héritier crée deux occasions pour associer sa fonction-auteur avec d‟autres femmes auteur, faisant preuve

Pour ce faire, ils utilisèrent aussi bien des méthodes internes (des intrigues, la diplomatie, le bluff, la corruption, la mise en place d'engagements, des pro- messes

Dans ce cadre, nous parlerons d'abord des systèmes résidentiels ayant comme objectif le maintien de la solidarité familiale ; ensuite, nous aborderons les différents modes

la défense de l’environnement. C’est au stade de la vente qu’Artisans du monde va plus loin. Pour ses membres, le commerce n’est pas une fin en soi et

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