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Puits de mines à la tranchée du chemin de fer à Spiennes

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Academic year: 2021

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PUITS DE MINES A LA TRANCHEE DU

CHEMIN DE FER A SPIENNES

Cent-huit ans après que les travaux du chemin de fer Mons-Chimay mirent au jour, sur une coupe de 220 m, les premiers puits à silex de Spiennes, la Société Distrigaz, chargée d'installer de nouvelles conduites, devait rouvrir la fameuse tranchée pour l'enjamher d'un pont. Les culées demandaient des travaux sur 18 m de largeur et 4 m de profondeur, sur la parcelle 35 du plan de remembrement (fig. 3). Quand à - 4 m, les machines éventrèrent Ie toit de plusieurs galeries de mine, la Distrigaz appela Ie Service national des F ouilles qui 1' éclaira sur la découverte et ses dangers; ainsi L' Archéologie aidait le Génie civil et vice versa. Nous disposions d'une coupe de 18 m et

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Fig. 4. - Coupe parallèle à la voie ferrée et vue de la contre-coupe à 17,50lm.

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---PUITS DE MINES À LA TRANCHÉE DU CHEMIN DE FER À SPIENNES 11 du temps nécessaire à 1' examiner (fig. 4). Le front décrit se situe à 26 m au nord de l'axe de la voie ferrée et lui est parallèle; il complète les relevés de Briart, Cornet et Houzeau de Lehaye dont le rapport fait taujours autorité (1

).

De 0 à 5 m, le sol étant resté intact, on peut y vair l'humus de plus ou rnains 30 cm reposé sur un liman argileux brun enrobant un cailloutis de silex mé-langé d' objets moustériens. Puis une forte assise de sable graveleux à gélifrac-tes repose sur trois couches de sable plus fin déposées par sédimentation sur un niveau important de sable landénien remanié au Quaternaire. A la base, ce sable vert s'alourdit de tourbe et coiffe un lit de petits rognons de silex

émergeant de la craie fendillée jaunàtre. A environ 5 m de profondeur, la craie blanche apparaît, qui renferme de volumineux rognons de silex brun-noir. Le même terrain est visible eneare de 8 à 10 m, sans la couche

supé-rieure de silex. En A, il a été entamé par une recherche de silex qui n' a mis au jour qu'un remplissage de bouveau. Le trou est resté ouvert un certain temps permettant aux couches supérieures du Quaternaire de couler sur le fond. Ensuite les Néolithiques ont nivelé le tout par du liman mélangé de déchets de taille. B est un bouveau dans lequel on a exploité le banc supérieur

de silex en partie à ciel ouvert, en partie en sappe. Il est bouché de bloes de craie, de silex et de pies usés. La même exploitation se voit en

C.

Il se peut que B et C aient communiqué en passant sous le sable vert. Taujours est-il qu'en D, les carriers n'ont pas comblé leur sappe jusqu'au toit, et tout le ter-rain quaternaire s' est effondré, créant le trou E qui fut bouché camroe A. En 4, nous voyons la même technique d'exploitation sous-jacente au sable vert par une galerie haute comblée de craie. Galerie fragile au toit de sable! D' au tres mineurs sant venus ensuite tirer le silex de la craie blanche à- 5 met au-delà. Ils ont laissé les galeriesjumelles 5, leurvoisine 6et lepuits 8quicommande la galerie 7. Le remblai de 5 et 7 ne monte pas jusqu'au toit; ce sant des galeries horizonta-les exploitant le silex au sol ou à flanc de murs. Par contre la galerie 6 est bourrée de craie à la base, et dans le haut une coulée de liman chargé de silex

provient d'une descente par puits ou par bouveau creusé au-delà du profil. La fig. 4b est la vue de la cantre-coupe est. Dans le coin inférieur gauche, on distingue le toit de la galerie 7. De gauche à droite: la cantre-coupe de 8; en 9 un puits antérieur à 8; en 10 un grand bouveau à remplissage hétérogène; en

11 un puits effieuré et détruit en partie par la tranchée du chemin de fer. Coupe et cantre-coupe permettent de constater deux méthodes d' extrac-tion: l'une par bouveau et sappage du banc supérieur à partir du plafond; 1' autre par puits et galeries pour exploiter les bancs profonds en les tirant du plancher et des murs. Les puits sant postérieurs aux bouveaux dont ils re-coupent les travaux, et le 8 est plus récent que le 9; il fut creusé quand le 9 n' était plus visible en surface. Sur rnains de vingt mètres, deux méthodes et

trois périodes se bousculent; aucun atelier véritable n' est installé dans les poehes et le matériel lithique ne permet aucune différenciation.

F. HuBERT

1 A. BRIART, F. CoRNET et A. HouzEAU DE LEHAYE, Rapport sur les découvertes géologiques et

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

L'enseignement du droit civil à l'université d'Orléans du début de la guerre de Cent ans (1337) au siège de la ville (1428)..

Mais ce fut Eduard Maurits Meijers, professeur ™ l'universit de Leyde de 1910 ™ 1950, qui, dans ses tudes sur l'enseignement du droit ™ Orlans au XIII e si cle, publies

± Pour les citations des auteurs orlanais du XIV e si cle, notamment dans les ouvrages de Jean Nicot, de Bertrand Chabrol, de Graud Bagoilh, de Jean Chreau et de Jean Noaill,

Bernardin de Caulason, lui aussi, est cit par Jean Nicot dans sa lectura sur le Code comme son maÑtre : «. Quid dicendum? Dominus meus ber[nardus] de colozo[nis] distinguit sic.

12r (dans l'introduction de la lectura ; cf. infra, l'Annexe IV, sous le numro 1) : «Sic dicit dominus meus in istis predictis», fol. Rursus si quis accepit [du c. Si

Parce que, dans le catalogue de la biblioth que, cette lectura a t range sous la rubrique des libri legales, Johanna Hanenburg a propos qu'il ne s'agissait pas de la lectura sur

Nous ignorons quand il est devenu docteur rgent. On le trouve pour la premi re fois parmi les professeurs d'Orlans sur la liste d'officiarii de 1419 92. D s cette date il figure

En ce qui concerne les professeurs du treizi me si cle, ce sont notamment Jacques de Rvigny et Pierre de Belleperche ; leurs opinions, cependant, sont souvent empruntes ± surtout