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Aan Cornelis Ploos van Amstel, 12 januari

Amsterdam, Rijksprentenkabinet (Rijksmuseum), sign. RP-D-1980-1. Wel Edele Heer en Zeer Geachte Vriend

Ik hebbe UWEs geeerde missive benevens haare onvergelijkelijke prentkunst met het grootste vermaak ontfangen, en zal omtrent de voldoening van den Heere Woertman ter eerster gelegenhijt, het zij door den Heere Feyt oe andersins de nodige ordre stellen.

Zegge UWE duizend werf dank voor het geschenk van het aeje Boertje van Ostade, dog het is mij leed dat ik geperst door eenen waarden maar lastigen vriend deeze zuivre betuiging van dankbaarhijt moet bevlekken met eene vermeetele vraag, namentlijk op welk eene wijze nog een exemplaartje van het zelve te bekoomen zoude zijn?

Wat nu de groote prent van Ostade belangt, ik kan geene reedenen beze ffen waarom ik dezelve | teegens de oorspronkelijke teeckening zoude willen verruilen, en ik meen dat dezelve bij de onpartijdige nakomelingschap een der groote bewijzen zal uitleeveren van de voortreffelijkhijt van het menschelijk vernu in onze eeuw. Deeze lof is waar, of schoon te groot om ze UWE zedighijt zo raauwelijk toe te duuwen, dog de geemelijkhijt van nietwes UWer konstgreepen te kunnen verstaan wringt ze mij ter penne uit.

Ik zal met het grootste verlangen UWEs aanmerkingen op de Brief over de Beeldhouw-kunde te gemoed zien. Twee zien meer dan een, en ik derve UWE verseekeren dat ik oneindig meer beminne eene heldre waarh ijt, dan eene nevelagtige verbeelding van gelijk te hebben.

Heb de eer met volmaakte hoog agting te zijn, Wel Edle Heer en Zeer Geeerde Vriend, UWEs ootmoedige en gehoorsaame dienaer

Hemsterhuis

Brief 12.48 – Aan Hans Willem van Aylva, zonder datum

Arnhem, Gelders Archief, Collectie Waardenburg en Neerijnen, nr. 224/14-15. – Zie tevens verwijzing bij brief 12.2.

Je suis charmé, mon cher, d’apprendre que les almanacks vous soient bien parvenus par la barque de Harlingue, et j’espère encore à temps, ce que vous aurez la bonté de me marquer afin que j’y puisse compter dans d’autres occasions qui pourroient arriver. Je vous suis très obligé de n’avoir pas oublié dans la distribution l’objet de mes amours, ma charmante petite maitresse, et je vous aurai encore plus d’obligation si en parlant d’elle vous me marquez exactement comment elle se porte, comment elle fait, combien elle embellit etc.; je vois bien, mon chèr Guillaume, que vous n’avez jamais été amoureux avec cette fureur sacrée qui en fait l’essence et le goût.

Vous me dites assez de Mlle Kinschot en la comparant à Mlle d’Aumale l’aînée.

Cela justifie | parfaitement votre penchant. Je ne crois pas qu’il y ait un homme de gout dans le monde qui ne trouve Antje d’Aumale adorable. Je n’ai jamais vu cette fille avec des gens de son etâge, mais je la ai vu assez pour voir que ce n’est pas un corps. C’est un esprit, une âme, un coeur femêlle de la plus belle espèçe que la nature en ait jamais produit.

Par rapport à la chose sur laquelle vous me demandez mon conseil, je vous dirai, mon cher, que si vous vojez jour à faire pour un an et demi un vojage en France, en Italie et en Angleterre sans que cela deplaise trop à votre mère, je vous conseille de ne pas embrasser les occasions qu’on vous offre (supposé qu’elles pussent vous empêcher de vojager), puisque d’un côté les occasions de vous produire dans le monde avec honneur ne vous manqueront point, et manquent rârement à qui que ce soit. Mais il s’agit de figurer dans le monde avec honneur, et cela ne depênd jamais | des occasions. Je connois vos talents et votre coeur, mon chèr, et je veux trop respecter votre modestie pour les detailler ici; mais vous sçavez qu’il n’y a pas eu de ma faute qu’on n’ait tiré de vos talents tout

le parti possible. Enfin passons tout cela, car au bout du compte la sagesse humaine ne consiste pas en ce qu’elle rapelle les fautes passées, mais en ce qu’elle les repare. Si vous ne vojez aucune possibilité à faire le voiage dont je parle, alors embrassez les occasions qu’on vous offre avec l’approbation de vos parents, mais dans ce câs la même je vous conseille d’etudier deux ans de suite avec toute l’application possible, car il faut penser, mon très cher, que mon Aylva n’est pas né pour grossir le nombre des zerôs qu’on salue avec mepris en se mocquant d’eux. Je ne ferois pas cette reflexion si je ne vous connoissois un coeur et une tête capables de sentir toute la mortification d’un tel etât.

Je n’ai point de nouvelles à vous mander. Mr. Van der Beke major de Breda est mort, Dopf est à sa place et Pous a le Regiment. |

Parlons à cette heure de mes interêts. Je vous prie, mon chèr, de continuer avec ardeur la liaison avec Van der Bildt, de ne pas le presser, mais d’observer tout, de temps en temps, et de me donner des nouvelles equentes de la conduite de mon homme à l’égard de l’incomparable machine. Je vous dirai entre nous, et ce que Van der Bildt ne doit pas sçavoir, qu’apres qu’il aura achêvé son ouvrage, j’y ferai faire des augmentations considerables par Van Deijl d’Amsterdam et à cette fin même je louerai pour un an une petite maison à Warmont, pour perfectionner la plus etonnante machine d’optique qui a jamais paru dans l’Univers. Vous jugez bien que je ne puis pas louer cette maison à la legère et que je dois sçavoir à peu pres à quoi m’en tenir avec notre Van der Bildt. J’attend tous les jours une

machine de Londres pas moins etonnante dans son gênre. Je ne fais des compliments à personne, puisque cest a vous seul que j’écris, si pourtant vous pourriez donner quelques petits baisers de ma part à ma Bell en cachêtte, cela soulageroit mes têndres ardeurs. Voila ce qui s’appelle de l’amour. Pour ce qui s’appelle amitié vous le sçavez, mon Aylva, par tous les sentiments que je vous porte. Adieu.

[Couvert:] Monsieur, Monsieur H.W. Aylva, ten huize van de wed. Adolphi op

het Noord, Franeker