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Hebdomadaire d'informations générales,

d'opinions et d'actualités.E-mail : letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°064, 08 Juillet

Problématique de la paix à l’Est de la RD Congo

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Gouvernement de cohé- sion nationale

Décryptage des secrets de son gel

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PHILOSOPHIE

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Révision de la Constitution

Les Evêques de la RDC prennent position, le gouvernement réagit

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CULTURE / REFLEXION

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Musique : En concert live à Balis Center

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La relocalisation des combattants des FDLR en RDC

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LES EGLISES DE REVEIL EN RDC

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bien plus proche du « diviser pour mieux régner » que de la notion d’ « ecclésia », du

« peuple de Dieu ».Cette approche de la chrétienneté est une entrave à la formation de la nation. Les fidèles de ces églises voient moins ce qui les rapproche que ce qui les différencie et les divise. Cet émiettement organisationnel les empêche d’atteindre la masse critique qui peut en faire un contrepoids politique, si tenté qu’elles en aient l’intention au départ. C’est là aussi que réside leur conservatisme politique fondamental. C’est pourquoi les gouvernements africains non seulement ne s’en méfient pas (contrairement à l’attitude qu’ils ont vis-à-vis de l’Eglise catholique ou des confréries musulmanes). On comprend pourquoi dans beaucoup de pays africains, en RDC notamment, l’Etat reste inactif face à la prolifération des églises de réveil malgré les délits et crimes qui s’y déroulent. Il pourrait difficilement s’y opposer sans en payer le prix politique au prix fort.

LES EGLISES DE REVEIL EN RDC

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Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

bénéfices immédiats de leur croyance. Le capital investi semble dérisoire face aux gains exponentiels attendus.

Cela crée une sorte de « bulle de la croyance », Sen bien des aspects comparable à une bulle immobilière. On investit peu ; on en tire d’immenses bénéfices : amour, succès dans les affaires, en politique, etc.

Une théologie réductrice au service du conservatisme politique

Le rapport des églises de réveil au pouvoir politique semble ambigu au premier abord, même si, comme les protestants de la première heure, les adeptes des églises de réveil tiennent que « tout pouvoir vient de Dieu et de lui seul »

Une fois passé cet écran de fumée, une observation des prêches avant et après les élections (surtout lorsqu’il faut arbitrer le contentieux électoral qui découle d’élections non transparentes) permet de constater les données suivantes :

· les églises de réveil constituent dans le monde, et plus particulièrement dans les pays catholiques, une machine théologique qui se définit essentiellement comme une entrave à l’expansion, voire au monopole du catholicisme sur le fait religieux.

· Elles se développent d’abord dans les pays anciennement protestants avant de partir à la conquête de nouvelles terres de missions, puis vers les régions où le catholicisme est en perte de vitesse.

· En pays protestants, les églises de réveil commencent par phagocyter le protestantisme qui se veut non seulement réfractaire à l’autorité - mais qui est aussi suspecté de pactiser avec les ennemis extérieurs du pays, de par sa vocation universelle (celle qu’elle a en partage avec le catholicisme dont il est issu et qui en fait une religion de tolérance qui ne se connaît pas d’ennemi en soit, excepté Satan).

· Par contraste, les églises de réveil sont nationalistes, voire ultranationalistes et se placent sur l’extrême droite de l’échiquier politique. (C’est le cas notamment aux USA et en RDC où ces églises prospèrent)

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en page Joseph Lounda

0812381281

N

’est-il pas urgent, pour l’autorité politique en Afrique, d’éradiquer les églises de réveil comme le roi Louis XIV en fit du jansénisme ?

En 1656, le roi des Français ordonne de fermer les petites écoles. Le 19 décembre 1657, il fait promulguer la bulle pontificale Ad Sacram dans laquelle le Pape condamne les thèses jansénistes. Il ordonne ensuite la fermeture de l’abbaye de Port royal le 29 octobre 1709 et la dispersion des religieuses dans d’autres couvents. En 1711, il fait raser le couvent pour ne pas en faire un lieu de pèlerinage.

Peut-on envisager pareille situation en RDC ? Il y a fort à parier que l’autorité politique ne le fera jamais, sauf à vouloir scier la branche sur laquelle elle est assise. Les églises de réveil représentent un indéniable « amortisseur » social dont l’Etat se sert par temps de crise. Ce n’est pas peu de l’affirmer. Il faut chercher plus loin, pour comprendre la menace qu’elles représentent pour la consolidation des nations fragiles. Il faut scruter leurs rapports déviants au protestantisme, à la vie, leur conception de Dieu, leur définition de ce qu’est

« l’église », leur rapport au pouvoir politique et à la nation, etc.

Un protestantisme déviant

Le rapport des églises de réveil au protestantisme réside dans leur refus commun de toute organisation hiérarchique dans le domaine religieux. La notion de « grâce », même formulée de manière vague, est implicite au discours de ces églises. Nous sommes renvoyés au mieux à Saint Augustin et, explicitement au christianisme rénové, dans sa version janséniste.

L’homme est naturellement marqué par la déchéance, du fait du péché originel. Le mal l’emplit de part en part, et conduit inéluctablement sa volition vers le mal. Le mal est pour ainsi dire congénital ; c’est un déterminisme que seule la

grâce peut transformer.

Ainsi, le salut de l’homme découle de la seule grâce de Dieu, et d’aucune œuvre humaine. Le salut n’est pas un mérite, mais un libre don de Dieu offert aux hommes qui acceptent son message. Ce don oblige cependant le récipiendaire à conformer sa vie intérieure et extérieure aux exigences de la foi.

Les églises de réveil conçoivent la vie comme une épreuve, un calvaire dont seuls peuvent triompher ceux à qui Dieu offre librement le salut.

Une conception clanique et manichéenne de Dieu

Le Dieu des églises de réveil se définit comme un chef de clan. Il déteste et combat non seulement ceux qui pratiquent d’autres religions, mais aussi tous ceux à qui le message chrétien est adressé et qui le refusent. Les fidèles de chacune des églises forment une communauté minoritaire dans la cité au sein de laquelle ils sont censés vivre une vie de sainteté. Les autres, plus nombreux, vivent selon

« la morale de l’honnête homme », c’est-à-dire sans se préoccuper du sort de leurs âmes. Entre les deux, il existe une sorte de mur invisible qui ne peut être brisé par la tolérance - celle-ci apparaît aux yeux des fidèles des églises de réveil comme une faiblesse, et le canal par lequel le diable s’engouffre. Comme le dit une chanson d’un créateur de musique chrétienne, version église de réveil, il faut être sans concession avec les œuvres du diable.

Une conception mercantile de Dieu

Le Dieu des églises de réveil récompense ceux qui croient en lui. C’est une constante de toutes les religions. D’ailleurs, si ce n’était pas le cas, il serait bien difficile de croire en Dieu. On croit toujours parce qu’il y a un intérêt à croire. La différence avec les églises de réveil, c’est que la récompense n’est pas logée dans le monde après la mort. Le Dieu des églises de réveil récompense ici-bas. Il récompense au centuple. Du moins, c’est ce que prêchent les pasteurs de ces églises.

Beaucoup de fidèles se pressent dans ces églises – c’est un des facteurs de leur succès – assurés de tirer des

· Les églises de réveil n’ont aucune ambition révolutionnaire. Elles ne cherchent nullement à bouleverser l’ordre établi. Elles veulent en être partie prenante.

Elles ne sont pas tournées vers le ciel, mais vers ici-bas. Elles pactisent donc avec toutes les forces conservatrices pour maintenir une sorte de statu quo ante ; un monde primordial, sorti « des mains de Dieu » où le diable a un visage humain, celui du voisin, où l’insuccès, la pauvreté et la maladie sont le visage concret du mal ; où la guerre est une réponse juste et normale au diable qui, comme nous l’avons précisé, a lui-même un visage humain.

Quand George Bush fils déclare que Saddam Hussein est le mal absolu et que la guerre qu’il s’apprête à lancer contre l’Irak est une guerre juste, il se situe dans la droite ligne de la théologique des églises de réveil. Le monde qu’il veut faire éclore à l’issue de cette guerre n’est pas un monde de liberté où toutes les sensibilités, toutes les visions du monde sont admises, mais un monde sous contrôle du clan du plus fort, élu pour gouverner pour l’éternité au nom de Dieu. L’arbitraire et l’historique sont justifiés par cette conception clanique de Dieu évoqué plus haut, qui permet de faire apparaître l’ordre établi par la force comme relevant d’un cycle naturel.

L’émiettement des églises de réveil est une entrave à la construction de la nation

Débats, différences d’interprétation de la Bible, prosélytisme effréné à forte coloration marchande, notamment du fait de l’absence de dogmes, d’une doctrine claire (celle des églises de réveil mêle des éléments disparates de cultures africaines, de théologie protestante, parfois de théologie catholique, sans souci de cohérence etc.), bref, toutes ces caractéristiques fondamentales des églises de réveil posent un problème politique implicite, celui de l’unité politique et

« idéologique » du pays. Ces églises excluent une frange importante de la population plus qu’elles n’incluent. Leur tendance à se poser comme rivale les unes contre les autres, leur conception réductrice de l’ « église », est

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Gouvernement de cohésion nationale

Décryptage des secrets de son gel interminable

Par Kikuni Joseph

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entement mais sûrement, nous entrons dans le neuvième mois après le discours prononcé par le

président Kabila à l’occasion de la clôture des travaux des Concertations Nationales. On se souvient, en effet, que c’est en octobre 2013 que cette cérémonie avait eu lieu au Palais du peuple devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès et en présence des représentants de la Commission africaine et de la Communauté internationale.

En vue de s’inscrire dans la droite ligne des prescrits de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé le 25 février 2013 ainsi que des résolutions et des recommandations des concertations nationales, le Président Kabila avait pris l’engagement solennel de mettre sur pied un gouvernement dit de

« cohésion nationale » censé rétablir durablement et totalement la paix et la sécurité dans l’ensemble du pays. Et depuis cette annonce officielle, le silence radio total s’est installé royalement.

Des rumeurs persistantes ont circulé récemment sur la concrétisation de cet engagement au cours de la session parlementaire de cette année 2014.

A ce sujet d’ailleurs, certains fixaient l’échéance avant le 15 juin 2014.

L’hypothèse avancée n’a pas été matérialisée par preuves irréfutables. Et le lundi 15 juin

exactement, les représentants du peuple ont pris leurs vacances parlementaires sans dire mot sur le projet de formation d’un gouvernement d’unité nationale.

La prochaine session parlementaire s’ouvrira en septembre prochain et sera consacrée uniquement au débat sur le budget proposé par le gouvernement réputé démissionnaire pour l’exercice 2015. Ces travaux ne prendront fin qu’en décembre et sans toujours le nouvel Exécutif national promis au gré de l’euphorie des consultations nationales.

La tactique ici consiste à gagner du temps en maintenant sciemment et infiniment le suspense à l’aide de la distraction distillée par des flous linguistiques.

Mais tout analyste objectif conviendra pourtant d’une évidence qui saute clairement aux yeux : le Président Kabila n’est plus chaud pour la mise en place d’un nouveau

gouvernement conformément aux recommandations de la communauté internationale et des concertateurs nationaux. La raison primordiale de cette rétraction et de ce revirement spectaculaire trouve son explication dans une conjonction de facteurs imprévus qui ont bouleversé son rêve. En effet, dans ses calculs politiques, l’autorité morale de la Majorité présidentielle projetait de modifier subtilement la Constitution pour imprimer un cachet légal à cette institution de transition non prévue par la loi fondamentale actuellement en vigueur.

La durée du mandat de ce gouvernement « d’exception » ainsi que les objectifs lui assignés lui permettraient ainsi de se maintenir paisiblement au sommet de l’Etat au-delà de 2016 en toute nouvelle légalité en attendant des élections, entre-temps renvoyées aux calendes grecques.

Mais les coups de massue lui

assenés successivement par John Kerry, secrétaire d’Etat américain, Russ Feingold, représentant spécial des USA dans la région des Grands Lacs, Martin Kobler, chef de la MONUSCO, Boubarcar Diara, envoyé spécial de l’Union africaine, Mary Robinson, représentante spéciale de l’ONU dans la région des Grands Lacs ont émoussé littéralement ses ambitions et anéanti son plan.

Pour rappel, ces émissaires spéciaux lui ont dit de vive voix qu’il ne doit pas briguer un troisième mandat après l’expiration de celui en cours jusqu’en 2016. Du coup, le Chef de l’Etat s’est retrouvé dans un cas de figure qu’il n’envisageait ni ne souhaitait nullement. Dans son for intérieur, il sait pertinemment bien désormais qu’avec ou sans gouvernement de cohésion nationale, son sort est déjà scellé en 2016. Il sait aussi ce que cela peut coûter si l’on tient tête devant les Occidentaux, et surtout avec les Etats-Unis au premier plan.

Alors, puisque cette nouvelle configuration laisse clairement voir qu’avec le gouvernement de cohésion nationale le Président Kabila ne gagnera aucun dividende pour sa survie politique, l’option a été levée pour son gel indéfini et peut-être même infini en arguant pince sans rire, le jour comme la nuit, que : « le gouvernement de cohésion nationale sera publié incessamment », « le gouvernement de cohésion nationale sera publié dans un bref délai ».

A cette allure, on attendra jusqu’au retour du Christ sur la terre.

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4 SUR LE VIF

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es combattants des FDLR, les rebelles hutus rwandais, ont, depuis le 30 mai dernier, 6 mois pour se rendre

conformément au processus de

désarmement volontaire auquel ils ont souscrit.

Le début de l’opération qui a eu lieu à Bukavu, chef- lieu de la province du Sud- Kivu, a été très timide, presqu’un échec. Car, sur mille combattants attendus ce jour-là, cent quatre- vingts éléments seulement avaient répondu au rendez- vous. Dans ce contexte, un membre des Nations Unies proche du dossier révèle que le désarmement volontaire pour les FDLR présenterait 10% de l’ensemble de rebelles, combattants de ce mouvement, dont le nombre est pour nous difficile à estimer, faute de données

La relocalisation des combattants des FDLR en RDC

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des FDLR.

Pendant ce temps, le grand nombre de rebelles hutus, combattants des FDLR souhaiteraient rentrer au Rwanda, selon le ministre Mende, porte-parole du gouvernement.

Comment peuvent-ils rentrer dans leur pays s’ils ne sont pas désarmés sur place en République démocratique du Congo où ils sont établis et où ils opèrent depuis plus de deux

décennies ? Ce dossier FDLR commence à livrer certains de ses secrets. En témoigne, ce projet du gouvernement de relocalisation des combattants des FDLR dans l’Ouest de la RDC. Il s’agit de ces combattants qui ne peuvent pas rentrer au Rwanda ou qui ne peuvent pas être accueillis dans d’autres pays, en dehors de la RDC. Le projet comporte de graves risques quand on sait que la cohabitation entre les rwandais hutus rebelles et les populations congolaises sera très difficile à gérer.

Jaloux de leurs terres, les Congolais accepteront difficilement les criminels rwandais qui ont massacré, pillé et détruit au Kivu.

Le projet du gouvernement viserait la relocalisation des FDLR dans l’Ouest de la RDC alors que d’autres sources parlent du territoire d’Ilebo, au Kasaï Occidental.

Par B. Kanda Mujangi

fiables émanant d’une source crédible.

Sur le désarmement volontaire des FDLR controversé, le Ministre des Médias et de la Communication, porte- parole du Gouvernement, rejoint, dans une certaine mesure, le membre des Nations Unies proche du dossier lorsqu’il affirme que

« sur 2000 combattants, 220 seulement se sont rendus. »

Ceci démontre, à plus d’un titre, que les rebelles hutus ne sont pas encore prêts à désarmer volontairement. A ce sujet, les dernières nouvelles relayées par RFI, indiquent que certains combattants des FDLR continuent à s’entraîner militairement. Au moment où les négociations en cours visent leur rapatriement, ce genre de comportement remet en cause la bonne foi

L

es pays dans la région des Grands Lacs et de l’Afrique australe ont donc

convenu, jeudi 3 juillet, de donner un délai supplémentaire aux FDLR pour qu’ils désarment

volontairement. Ce moratoire pourrait empêcher toute

intervention militaire, y compris onusienne, contre eux dans les six prochains mois.

Selon le communiqué final des ministres de la CIRGL et de la SADC, la réunion ministérielle conjointe a « pris acte de la décision des FDLR de se rendre et de déposer les armes volontairement… La reddition et le désarmement volontaires doivent être effectués dans les six mois environ à compter du 2 juillet 2014, une évaluation

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Par Jacques Bokwango vérifiable étant menée à mi- parcours », précise ce communiqué. Autre recommandation : « Exiger des FDLR d’effectuer leur reddition complète dans le délai fixé et les avertir des conséquences militaires qui découleront de leur non- respect du délai convenu ».

La réunion ministérielle appelle également à un renforcement du mécanisme créé pour l’évaluation et la mise en œuvre du processus de désarmement et de rapatriement vers le Rwanda. Aucune autre solution n’est envisagée, notamment pas l’option évoquée par la Monusco et le gouvernement congolais d’un autre pays d’accueil pour ceux qui ne souhaiteraient pas rentrer chez eux.

Ce communiqué a été arraché après de longues heures de discussions, mercredi à Luanda. Une véritable bataille rangée,

selon l’un des participants, autour de la question du délai accordé aux FDLR.

Certains pays comme le Rwanda et l’Angola souhaitaient un délai beaucoup plus court. La durée de trois mois a été évoquée. Finalement, c’est un moratoire de six mois avec une évaluation à mi- parcours « vérifiable » qui a été retenu, comme le souhaitaient surtout les délégations congolaises, sud-africaines et tanzaniennes. « Le terme vérifiable est très vague et on parle d’environ six mois », regrette un observateur étranger.

Les FDLR sont divisés en trois groupes armés. Il y a les Foca, la branche armée majoritaire. En 2008 et 2010, elle a connu deux dissidences : les FDLR Rud et Soki.

Ce sont les Foca qui ont annoncé leur intention de déposer les armes. Ce groupe est militairement

structuré. La troupe est constituée de jeunes Rwandais, qui étaient pour l’essentiel enfants lors du génocide ou nés après 1994, mais aussi de jeunes Congolais. Les officiers, eux, sont tous rwandais et pour la très grande majorité des ex-FAR, l’armée rwandaise d’avant 1994.

Selon la Monusco, qui dit disposer d’une liste nominative, une dizaine de FDLR, civils comme militaires, sont recherchés par le Rwanda pour crimes de génocide. Parmi lesquels Sylvestre Mudacumura, l’un de leurs principaux chefs qui, lui, est aussi recherché par la CPI pour des crimes de guerre.

Ceux-là sont exclus de tout processus de désarmement, selon la mission onusienne, et doivent être présentés devant la justice.

Les officiers FDLR vivent ensemble depuis vingt ans dans les forêts du Congo. Ils

y ont développé d’importantes activités commerciales, minières notamment. Leur mission, expliquent-ils, est de protéger les dizaines de milliers de réfugiés rwandais vivant dans l’est du Congo des attaques de Kigali, après notamment les massacres de1996 et 1997.

Ces réfugiés qui vivent sous leur coupe servent, selon plusieurs sources militaires, de boucliers humains et leur donnent un poids politique.

Car ces FDLR-Foca ont aussi une branche politique qui s’est alliée depuis janvier à d’autres partis et notamment celui de l’ancien Premier ministre rwandais Faustin Twagiramungu.

Cette aile politique entend obtenir un dialogue avec le gouvernement rwandais, ce que ce dernier refuse. Pour la première fois, la semaine dernière, une délégation de FDLR avait rencontré les Suite en page 5

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a question qui hante actuellement l’esprit du régime en place à Kigali est fort simple à deviner : comment tenir la présence militaire rwandais en

permanence à l’Est de la RDC, en particulier et dans tout le pays en général ?

Alors, on multiplie des stratégies et des prétextes aussi fallacieux que farfelus pour atteindre cet objectif.

Contrairement à la rhétorique sécuritaire brandie régulièrement par Kagame pour justifier ses incursions meurtrières à l’Est de notre pays, la vérité a fini par prouver que Kagame caressait secrètement deux rêves dans son agenda caché : piller les richesses et annexer une partie des provinces du Nord Kivu. En effet, depuis le déclenchement du génocide rwandais en 1994 suivi de l’exode massif des Hutus vers la RD-Congo, Kagame

Problématique de la paix à l’Est de la RD Congo

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Par Joseph Kikuni

n’a eu de cesse de crier sur tous les toits qu’il redoutait le retour de ces criminels dans son pays et qu’il devrait donc les traquer dans leurs retranchements en ex- Zaïre.

Et pendant tout ce temps, l’expédition militaire rwandaise s’est transformée en une vaste opération de pillage des ressources naturelles, de massacres des populations autochtones, d’occupation illégale de leurs terres et de leurs villages ainsi que confiscation de leur cheptel.

Pendant des décennies, la communauté international a superbement fermé les yeux sur ces atrocités dignes de l’époque de la

barbarie de l’ancienne Europe. Mais suite à l’abondance de rapports des organisations du système des Nations Unies, la communauté internationale vient de décider de couper l’herbe sous les pieds du pouvoir sanguinaire du rachitique Paul Kagame… Le prétexte pour lequel le Rwanda sème la mort et la désolation à l’Est vient de lui être ravi, arraché : la reddition des rebelles hutus des FDLR.

La panique s’est emparée alors de l’administration rwandaise qui voit son rêve s’écrouler avec cette décision rationnelle. Celle-ci mettra

fin à sa maimise et à ses ambitions démesurées et absurdes de balkanisation de la RD Congo. Du coup, le régime de Kigali a laissé éclater en grand jour sa mauvaise foi et sa mauvaise volonté manifestes en discréditant illico presto qu’il s’oppose au retour des refugiés hutus dans leur pays d’origine au motif qu’ils sont tous, indistinctement ; des génocidaires. Sous- entendu, ils sont et ils doivent rester en RD Congo ! Comme si Kagame disposait du droit divin de leur octroyer après une séance atroce de tortures. nationalité congolaise de facto, automatique.

Cette décision lui a valu les récriminations en règle de l’ambassadeur des Etats-Unis en RDCongo et de plusieurs organismes internationaux de défense des droits humains. Et pour procurer davantage à la farce du monde qu’il constitue la clé de la déstabilisation de la région, le Rwanda multiplie les provocations et les incidents le long de sa

frontière avec notre pays. A ce sujet, il vient une fois de plus de s’illustrer de manière triste et sauvage.

Récemment, à en croire le rapport de l’enquête fournis par les experts de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs, cinq soldats des FARDC ont été enlevés par les éléménts de l’armée rwandaise. Ces cinq hommes ont été par la suite abattus froidement après une séance atroce de tortures. L’auto-prise pratiquée sur les corps des infortunés a laissé clairement voir qu’ils ont été victimes d’un crime prémédité.

Naturellement enclin au mensonge et à la ruse, le gouvernement rwandais a vite fait de rejeter ces accusations en bloc en arguant que l’ONU a toujours une position partisane dans la crise de l’Est.

Il ressort clairement, au regard de la persistance de la crise dans la région que la paix durable et définitive à l’Est tient absolument à la fin du régime de Kagame.

Qu’on y médite.

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Sommet des Grands Lacs: ands Lacs: ands Lacs: ands Lacs: les FDLR ont six mois pour désar ands Lacs: les FDLR ont six mois pour désar les FDLR ont six mois pour désar les FDLR ont six mois pour désar les FDLR ont six mois pour désarmer mer mer mer mer

Suite de la page 4

envoyés spéciaux de la communauté internationale pour les Grands Lacs sous l’égide de Sant’Egidio. Cette réunion avait provoqué l’ire de Kigali qui accuse certains responsables d’avoir des velléités de

« blanchir » les génocidaires. Le président Kagame s’est dit

« dégoûté » par le

traitement réservé aux FDLR.

Sur les dix dernières années, selon l’ONU, 11 000 FDLR ont déjà déposé les armes. Les estimations du nombre de combattants encore actifs aujourd’hui varient d’une source à l’autre. Ils sont plus de 3 600 pour Kigali. 1 800 pour les estimations les plus basses. Depuis l’annonce en décembre dernier de

leur intention de déposer les armes, un peu moins de 200 combattants FDLR et quelque 400 membres de famille se sont rendus dans les centres de démobilisation dans l’est de la RDC.

Il existe aujourd’hui deux camps qui accueillent les premiers FDLR démobilisés dans le cadre de ce nouveau processus, l’un au Nord-Kivu à Kanyabayonga

et l’autre au Sud-Kivu à Walungu. Ce sont de simples camps de transit dans lesquels les quelques 180 combattants et leurs familles sont sommairement installés depuis un bon mois déjà.

Ces camps sont quasi- saturés. Or, au Sud-Kivu, une cinquantaine de combattants FDLR attendent leur tour.

Or, ces 600 premiers Rwandais n’ont pas vocation à rester là. S’ils le souhaitent, ils devraient pouvoir rentrer au Rwanda.

Les autres devraient être envoyés à l’ouest, loin des Kivu. D’abord à Kisangani puis en Equateur, à la base navale Irebu, le long du fleuve Congo. Mais là-bas, logistiquement, rien n’est encore prêt. Que va-t-il se passer en cas d’afflux dans les prochaines semaines ou prochains mois ?

Autre point inquiétant, selon plusieurs sources

onusiennes, y compris le groupe d’experts des Nations unies, même s’ils affirment qu’ils ont déposé les armes, les FDLR continuent de recruter et de s’entraîner. Alors comment présumer de leur bonne foi ? Sur quels critères sera faite l’évaluation de mi- parcours prévue par la CIRGL et la SADC qui doit avoir lieu dans les trois mois ? Et comment va réagir la Monusco dont le mandat est de neutraliser ce groupe armé ? Politiquement, comme militairement, ce communiqué pourrait empêcher toute intervention militaire onusienne dans les six prochains mois.

Notamment parce que la brigade d’intervention de l’ONU est composée de militaires issus des pays de la SADC. Or, le patron de la mission, Martin Kobler, avait fait de la « question FDLR » sa priorité pour 2014.

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LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 AAAAU 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014

6 N N N N NA A A ATION A TION TION TION TION

Révision de la Constitution

Les Evêques de la RDC prennent position, le gouvernement réagit

Par B. Kanda Mujangi

A

l’occasion du 54ème

anniversaire de l’accession de la République Démocratique du Congo à

l’indépendance, les Archevêques et

Evêques, membres de la CENCO, réunis en session ordinaire de l’Assemblée plénière du 23 au 27 juin 2014, à Kinshasa, ont adressé un message de « paix et d’espérance au peuple congolais. »

Ce message qui intervient au moment où le processus électoral 2013- 2016 est lancé, c’était l’occasion pour les Evêques de rappeler à tous, le « devoir sacré de protéger la nation et de sauvegarder la paix acquise au prix de mille sacrifices. »

« Protéger la nation, c’est comme l’ont rêvé les pères de l’indépendance, travailler à bâtir un Congo plus beau qu’avant et assurer sa grandeur… »

Immédiatement après, les Evêques de la RDC constatent « une dynamique positive pour stabiliser le pays. » Ils saluent les progrès réalisés sur le terrain grâce « à la vaillance de nos Forces armées et à l’appui de la Brigade d’intervention de la MONUSCO… »

Dans leur message et à travers la CENCO, « les Evêques saluent les efforts de reconstruction de notre pays entrepris par le gouvernement de la République, notamment la maîtrise de l’inflation, l’augmentation du taux de c r o i s s a n c e , l’assainissement du climat des affaires. Il en est de même de l’amélioration des infrastructures, en particulier la construction des écoles, des routes et

l’équipement des hôpitaux… »

Les Evêques de la RDC notent, sur les droits humains, qu’il faut défendre et promouvoir les droits, la dignité et le bien-être de tous les Congolais contre les maux qui détruisent l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. » De là, ils ont exprimé leur compassion à l’égard des compatriotes expulsés du Congo-Brazza et, en même temps, exprimé leur indignation sur la manière dont les expulsions ont eu lieu…

Sur la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), la « CENCO souhaite que celle-ci conserve réellement son indépendance et qu’elle organise les élections dans les conditions libres, démocratiques et transparentes… »

Au gouvernement de la République, « de garantir aux parties prenantes un environnement serein et harmonieux ;… Au Parlement de s’abstenir de voter des m o d i f i c a t i o n s c o n s t i t u t i o n n e l l e s susceptibles de rompre un vouloir-vivre collectif et des valeurs fondamentales acceptées

par l’ensemble du peuple ;…

A la CENI, de s’acquitter avec conscience et honorabilité de la mission qui a été confiée par la République afin de mériter la confiance du peuple ; de poursuivre le dialogue avec toutes les parties prenantes pour garantir l’organisation, en toute indépendance, neutralité et impartialité, des scrutins libres, démocratiques, crédibles et transparentes ».

En conclusion de leur message, les Archevêques et Evêques de la RDC expriment leur

« ferme volonté d’apporter » leur

« contribution » pour

« protéger la Nation et travailler au bien-être intégral de la population congolaise… »

Le message des princes de l’Eglise catholique de la RDC a été perçu comme de la provocation, mieux, comme un soutien voilé à l’opposition par le gouvernement.

En effet, à l’occasion de son point de presse du 3 juillet dernier, le ministre Mende a répondu aux Evêques de la RDC en évoquant le message de la CENCO.

Au cours de sa

rencontre avec la presse, le porte-parole du gouvernement a passé en revue l’ensemble de problèmes brûlants de l’heure prévalant en RDC, tels que le désarmement volontaire des FDLR et les incidents FARDC-RDF à Kanyesheja.

Au nom du gouvernement de la République, Lambert Mende a réagi au message des Evêques de la RDC « par féliciter l’Eglise catholique de son implication active dans le p r o c e s s u s démocratique… et apprécier sa contribution à l’éducation à la Nouvelle Citoyenneté à travers le rappel des valeurs fondamentales de la République ».

Poursuivant, le porte- parole note que « les Evêques Catholiques reconnaissent que le gouvernement travaille à bâtir un Congo plus beau qu’avant et à assurer sa grandeur, notamment par

« la maîtrise de l’inflation, l’augmentation du taux de c r o i s s a n c e , l’assainissement du climat des affaires, l’amélioration des infrastructures, en particulier la construction des écoles, des routes, l’équipement des hôpitaux », autant que par une dynamique positive

pour stabiliser le pays, incluant des progrès

« enregistrés dans la lutte contre les groupes armés ». « Le gouvernement s’en trouve encouragé », souligne-t-il.

Après les félicitations adressées à l’Eglise catholique, au nom du gouvernement, le ministre Mende note, certes avec amertume : « Cependant, en proclamant urbi et orbi sa désapprobation de tout mode de scrutin qui priverait le souverain primaire de son droit de désigner ses gouvernants et de participer directement à la gestion de la cité, la CENCO se lance dans un débat politique où elle donne l’impression de croire, à tort, que les options fondamentales relèvent du dogme. Déformation professionnelle peut- être… »

Il dénie à la CENCO le droit de contester le suffrage indirect proposé par la CENI. Car, selon lui,

« Un scrutin indirect reste universel et d é m o c r a t i q u e … » Lambert Mende affirme que « S’agissant de la non-modification des dispositions verrouillées de la Constitution, nous n’avons aucune objection sur ce principe qui « figure dans la constitution… »

Pour lui, la démarche des Evêques relève « d’un procès d’intention qui découle de l’acharnement à broder sur l’éventualité d’une volonté politique de révision de l’article 220 de notre constitution qui n’existe que dans l’imagination débordée de ceux qui se sont spécialisés dans sa dénonciation faute d’un projet à vendre aux Congolais ».

Etant donné tout ce qui précède, la guerre entre l’Etat et l’église catholique est en gestation. Elle pourra éclater à tout moment.

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LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 AAAAU 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014 Signalons qu’après être informé des prouesses réalisées par ses policiers, le commandant du commissariat du district de la FUNA n’a pas tardé à se rendre personnellement au bureau de la commune de Bandalungwa où il a présidé une causerie morale, au cours de laquelle il a sensibilisé et conscientisé les éléments de la police communale. Il a également instruit les policiers de toujours accomplir leur devoir avec dignité et honnêteté, conformément au rôle primordial qui est le leur, celui de protéger et de sécuriser les personnes et leurs biens.

Commune de Bandalungwa

Assassina Assassina Assassina

Assassina Assassinat cr t cr t cr t cr t cra a a a apuleux au quar puleux au quar puleux au quar puleux au quartier Lub puleux au quar tier Lub tier Lub tier Lub tier Lubudi udi udi udi udi

FAITS DIVERS 7

Par Z. Nt.

A

u quartier Lubudi, dans la commune de

Bandalungwa, dans la ville-province de Kinshasa, la population a vécu une scène rocambolesque de

cambriolage et d’assassinat crapuleux. Des policiers en service ont réussi à mettre la main sur un assassin

récidiviste, membre d’une bande de malfrats, parmi lesquels un s’est permis, en pleine cité, de tirer à bout portant sur un innocent changeur de monnaie à

proximité du bar « Mama Colonel ». Le même tueur a dû abattre de la même façon un élément de la police affecté à la commune de Kintambo.

Les deux infortunés ont rendu l’âme sur place.

La source policière qui a livré cette information à l’Agence Congolaise de Presse (ACP), indique qu’en plus des cas d’assassinats ignominieux, les malfrats seraient impliqués dans plusieurs situations de vols à main armée perpétrées à travers la capitale, dont un homme

d’affaires ouest-africain aurait été la plus grande victime.

Coup de chapeau aux vaillants policiers, auteurs de cet exploit, en l’occurrence aux éléments de l’Inspection provinciale de Kinshasa (IPKIN) pour avoir appréhendé et neutralisé ces hors-la-loi opérant à travers la capitale. Ces derniers ont été présentés, en primeur, au Bourgmestre de la commune de Bandalungwa, Anto Longange, avant qu’ils soient conduits au parquet où ils seront entendus pour leurs actes ignobles.

A

près l’enfer que les Congolais de Brazzaville ont fait subir aux Congolais de Kinshasa, c’est le tour de Luanda de maltraiter nos compatriotes.

Les Congolais sont-ils les mal aimés partout où ils s’établissent?

Après l’enfer que les Congolais de Brazzaville ont fait subir à des compatriotes vivant au Congo- Brazzaville, un rapport de l’ONG Médecins du monde intitulé « La tragédie des Congolais expulsés d’Angola » rend compte du calvaire que vivent les Congolais expulsés d’Angola. L’ampleur et la brutalité des expulsions de Brazzaville ont accaparé toute

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RFI /LP/LTC l’attention de la communauté nationale et internationale au moment où d’autres atrocités sur des compatriotes se commentaient en silence à la frontière Sud-ouest. Leur péché c’est d’être allés à la quête du bonheur vers l’eldorado angolais alors que dans les mêmes conditions, des Angolais se sont établis paisiblement depuis de longues dates sur le territoire congolais.

Un phénomène récurrent qui inquiète l’ONG Médecins du monde qui soutient des centres de santé, notamment dans la province frontalière du Kasai Occidental depuis plus de deux ans et en tire un rapport intitulé

« La tragédie des Congolais expulsés d’Angola ».

« Quand l’eldorado angolais

devient l’enfer », c’est ce que décrit ce rapport des Médecins du monde (MDM). Quelques témoignages de victimes racontent toujours les mêmes scènes où plusieurs militaires angolais prennent à partie une ou plusieurs Congolaises. « Vous, les Congolaises, vous avez les oreilles bouchées », leur disent- ils. Ou encore « Tu ne veux pas rester chez toi au Congo, aujourd’hui tu vas comprendre ».

De mai 2013 février 2014, 740 expulsés sont venus se faire suivre suite des violences sexuelles, dont une grande majorité après des viols collectifs.

Et cela seulement sur deux zones de santé de la province du Kasaï Occidental quand la frontière s’étend sur près de 25 000

kilomètres avec le Bas-Congo, le Bandundu et le Kasaï Oriental. Un phénomène persistant, puisqu’en 2011, la représentante spéciale du secrétaire général sur les violences sexuelles avait fait un rapport au Conseil de sécurité.

En 2012, c’est l’ONG Human Rights watch qui en avait publié un très documenté sur le sujet. Et ce qui inquiète Médecins du monde c’est que malgré les annonces de changement de politique de régulation des migrations entre les deux pays, le nombre de cas de violences sexuelles ne diminuent pas. Bien au contraire. Sur les deux premiers mois de 2014, MDM enregistrait près de 200 nouveaux cas de viols sur des Congolaises expulsées.

K K K

K Kasaï-Oriental: asaï-Oriental: asaï-Oriental: asaï-Oriental: les enf asaï-Oriental: les enf les enf les enf les enfants inter ants inter ants inter ants inter ants interdits d’accès aux sites minier dits d’accès aux sites minier dits d’accès aux sites minier dits d’accès aux sites miniers à Lupa dits d’accès aux sites minier s à Lupa s à Lupa s à Lupata s à Lupa ta ta tapa ta pa pa pata pa ta ta ta ta

RO/LTC

L

es autorités du territoire de Lupatapata, près de Mbuji-Mayi (Kasaï- Oriental), ont interdit aux enfants d’accéder aux carrières d’exploitation de diamant.

L’administrateur

assistant de ce territoire, Junior Muteba

Kakungula, a annoncé cette décision, le week- end dernier, au cours de la réunion du Conseil local de sécurité. Junior Muteba Kakungula a averti que tout enfant qui

sera surpris dans un site minier sera arrêté et mis à la disposition du tribunal de paix, qui fait office de tribunal pour

enfant dans cette contrée:

«On parlait avec les parents, on les sensibilisait.

Je pense que l’étape de la

sensibilisation est révolue.

Maintenant, nous devons passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire commencer à arrêter ces enfants qui pourront être envoyés au tribunal de paix pour leur encadrement».

Junior Muteba a même annoncé des poursuites judiciaires à l’encontre de parents dont les enfants seront trouvés dans les mines.

« Les parents pourront subir le même sort que leurs enfants. Parce que nous devrions privilgier les études des enfants. Aujourd’hui,

envoyer les enfants dans les mines de diamant, c’est pour quel avenir du Kasaï- Oriental, c’est pour quel avenir du territoire de Lupatapata ? C’est pourquoi, cette fois-ci nous avons mis toutes les batteries en marche pour que cela réussisse », a ajouté l’administrateur assistant de ce territoire

Il a indiqué que ces mesures, annoncées en ce début de vacances scolaires, visent à encourager les parents à scolariser leurs enfants à la prochaine rentrée de classes.

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LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 TELEGRAMME DU CONGO N°064 DU 08 AAAAU 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014U 15 JUILLET 2014

8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

C

e n’est pas la première fois que le Front populaire ivoirien (FPI) dénonce la détention de ses sympathisants. Mais jamais le parti de l’ex-président Gbagbo n’avait avancé un tel nombre. Près de 1 000 personnes seraient en prison, dont certains dans des lieux secrets, et seraient torturés. Enquête auprès des familles, travail sur des listes de prisonniers : voilà les deux méthodes que les cadres du FPI affirment avoir utilisées. Au final, le parti estime qu’entre 700 et 1 000 de ses sympathisants sont détenus, et certains dans des conditions déplorables déclare le chef du FPI, Pascal Affi N’guessan : « Certains de ces prisonniers sont détenus dans des lieux tenus secrets, et sont soumis à des tortures, à des traitements inhumains et dégradant. Les conditions sanitaires sont déplorables. Il y a des morts. Et donc il y a des grosses questions de droits de l’Homme dans les prisons ivoiriennes. »

Les autorités parlent de mensonges et appellent le FPI à fournir des éléments de preuve. Bruno Kone, le porte-parole du gouvernement, accuse également ce parti d’attiser la violence : « Premièrement, il n’y a pas de prisonnier politique en Côte d’Ivoire. Encore moins de 700 à 1 000 prisonniers politiques. Ce sont tout simplement des histoires. Tout cela est dit sans aucun nom, sans aucune preuve, sans aucun lieu. Donc quelle crédibilité voulez-vous accorder à ce type de déclaration ? La situation aujourd’hui n’est plus à la belligérance, et il faut arrêter ce type de déclaration. »

Les cadres du FPI estiment que la détention de leurs sympathisants complique, voir bloque tout dialogue politique. Surenchère politique, répond le gouvernement.

1 En Côte d’Iv En Côte d’Iv En Côte d’Iv En Côte d’Iv En Côte d’Ivoir oir oir oir oire e e e,,,,, le FPI év e le FPI év le FPI év le FPI év le FPI évoque jusqu’à oque jusqu’à oque jusqu’à oque jusqu’à oque jusqu’à 1000 prisonniers politiques

1000 prisonniers politiques 1000 prisonniers politiques 1000 prisonniers politiques 1000 prisonniers politiques

2 Cameroun: tension sociale après la Cameroun: tension sociale après la Cameroun: tension sociale après la Cameroun: tension sociale après la Cameroun: tension sociale après la hausse du prix des hydrocarbures hausse du prix des hydrocarbures hausse du prix des hydrocarbures hausse du prix des hydrocarbures hausse du prix des hydrocarbures

A

u Cameroun, le gouvernement et les syndicats des transporteurs se sont lancés dans d’intenses négociations après la mesure d’augmentation des prix des hydrocarbures entrée en vigueur depuis trois jours. Le gouvernement essaye d’obtenir des syndicalistes la levée du mot d’ordre de grève générale prévue pour prendre effet lundi prochain.

Après six heures de discussions avec le gouvernement, les syndicalistes, qui semblent avoir pris acte de la mesure d’augmentation des carburants et du gaz domestique, surenchérissent à leur tour : « Nous avons exigé l’augmentation du prix des transports, que ça soit dans le secteur urbain ou inter-urbain. Nous avons demandé le retrait des pelotons motorisés. Nous avons demandé qu’on essaie de revaloriser le Smic au moins à 150 000 francs CFA », réclame Pierre Nyemeck, président de la Confédération générale des syndicats de transport du Cameroun (CGSTC).

Les consommateurs, qui au final devront délier les cordons de leur bourse, y vont aussi de leurs propositions, comme le détaille Delor Magellan Kamgaing, président national de la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) : « Nous arborons une tenue noire pour refléter le sentiment qui est celui de la frustration des consommateurs. Nous souhaitons et nous allons proposer à ce gouvernement-là des mesures d’accompagnement par exemple sur la structure du prix : il y a 120 francs dédiés à la taxe spéciale. Sur ces 120 francs, il y a le train de vie de l’Etat qui est assez luxueux et l’on doit voir comment le réduire. »

En fin de compte, si le gouvernement ne cède pas à ces exigences avant dimanche, les syndicats des transporteurs sont clairs : la grève sera maintenue.

3 La République du Bénin confrontée au La République du Bénin confrontée au La République du Bénin confrontée au La République du Bénin confrontée au La République du Bénin confrontée au scandale du trafic de bébés

scandale du trafic de bébés scandale du trafic de bébés scandale du trafic de bébés scandale du trafic de bébés Les in

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Les in Les inv v v v vestig estig estig estig estiga a a ations se pour a tions se pour tions se pour tions se pour tions se poursui sui sui suiv sui v v v vent ent ent ent ent

Par Jacques Bokwango

L

’enquête autour d’un trafic présumé de bébés entre le Niger et le Nigeria se poursuit. L’affaire, qui implique les épouses de plusieurs personnalités nigériennes, semble avoir des ramifications jusqu’au Bénin. Des investigations sont en cours à Cotonou pour vérifier les informations apportées par la police nigérienne.

Une équipe d’enquêteurs nigériens, arrivée à Cotonou début, est convaincue que les bébés nigério-nigérians auraient transité par le Bénin où on leur aurait procuré de fausses attestations de naissance.

Une clinique de Cotonou aurait alors été placée sous surveillance, son directeur interpellé et entendu par Interpol. L’audition n’aurait pas apporté de preuves suffisantes pour le présenter à la justice. Mais ce responsable serait toujours surveillé, ainsi que les médecins et le personnel de cet établissement.

4 Nig Nig Nig Nig Niger : er : er : er : er : L L L L L’ur ’ur ’ur ’ur ’uranium n anium n anium n anium n’en f anium n ’en f ’en f ’en finit pas de f ’en f init pas de f init pas de f init pas de f init pas de fair air air aire air e e e e des vagues

des vagues des vagues des vagues des vagues

A

u Niger, alors que la finalisation de l’accord entre l’Etat du Niger et Areva se fait attendre, notamment la nomination de directeurs nigériens à la tête des sociétés d’extraction Somaïr et Cominak, la société civile nigérienne se dit largement déçue et surtout inquiète. L’accord cadre a été signé le 26 mai et publié au Journal officiel du Niger le 12 juin dernier, mais les décisions ne satisfont pas tout le monde, surtout pas la société civile.

Ramatou Solli, la coordinatrice du Groupe de réflexion et d’action sur les industries extractrices du Niger, regrette que la société civile soit considérée comme « un trouble-fête » par les autorités sur le dossier et que ses recommandations n’aient pas été défendues lors des négociations entre les ministres en charge du dossier et la société française.

Selon Ramatou Solli, ces négociations offraient une chance historique de faire entendre les attentes des Nigériens sur le dossier des industries d’extraction de l’uranium, mais « c’est également historique, parce qu’on s’est offert l’occasion d’échouer. Le ministre d’Etat, ministre des Mines et les autorités en charge de cette question ont toujours fait croire aux Nigériens qu’ils négociaient dans le sens des intérêts du Niger, mais vus les résultats obtenus, je pense que c’est un accord sur lequel le Niger a été grugé plus que d’habitude ; on n’a rien gagné du tout, on a fait semblant de conduire des négociations pendant près de dix-huit mois pour aboutir à rien, en fait ».

Le Groupe de réflexion et d’action sur les industries extractrices du Niger entend les arguments de l’entreprise française sur les conditions du marché qui se sont détériorées, mais se dit tout de même lésé par l’accord en termes de perspectives sociales pour les employés : « On nous parle des coûts très bas de la livre d’uranium sur le marché et du coup élevé de la production de l’uranium nigérien et que, pour cela, il fallait réduire les coûts de production, ajoute Ramatou Solli. Pour réduire les coûts de production, il faut réduire les charges et réduire les charges reviendrait à faire des licenciements ou des réductions sur les salaires des travailleurs, ce que les directeurs généraux nigériens vont devoir supporter ».

L’accord cadre prévoit en effet que l’Etat du Niger propose deux directeurs généraux à la tête des deux sociétés d’exploitation de l’uranium nigérien, la Somaïr (la Société des mines de l’Aïr) et la Cominak (la Compagnie minière d’Akouta), ce que l’accord de partenariat stratégique nomme la « nigérisation » des postes, sur la base « d’un commun accord ».

La désignation par les deux parties du DG de Cominak devait, selon l’accord, intervenir avant le 30 juin 2016.

Cette nomination n’est pas encore effective à ce jour, mais pour Ramatou Solli ces nominations risquent de conduire les directeurs nigériens à annoncer eux-mêmes les plus mauvaises nouvelles à leurs concitoyens :

« Nous constatons qu’avec cet accord, la loi de 2006 n’est pas appliquée entièrement et que cela nous laisse sur notre faim pour tout le combat que nous avons mené sur le plan social », explique-t-elle. « La première conséquence directe que j’entrevois sera le problème de la reconstruction de la route de l’uranium, en mauvais état, pour laquelle Areva propose 90 milliards de francs CFA sur quatre ans, or cela ne suffit pas ; il faut quatre fois plus pour reconstruire cette route. Le Niger va devoir s’endetter pour finir les travaux et permettre à Areva de continuer à exploiter et transporter son uranium jusqu’au port de Cotonou. La deuxième conséquence correspond à une fausse promesse, non tenue depuis 2007, sur l’exploitation des mines de la région d’Agadez ». A cela s’ajoutent les menaces de licenciements et de baisse des salaires, selon elle, ainsi que l’absence de prise en charge des questions de l’environnement, de la pollution des sites et de la santé des travailleurs.

Les syndicats dénoncent aussi les conséquences sociales des arrangements imposés par l’accord, notamment les pressions sur les travailleurs qui vont devoir travailler plus, selon Moussa Ibrahim, syndicaliste à la Synamin. Il rapporte les premiers licenciements dans les sociétés travaillant en sous-traitance avec Areva, surtout avec l’arrêt des activités du site d’Imouraren : 552 employés ont déjà été licenciés dans la société Sinohydro : « Une fois les accords définitivement signés, explique-t-il, il ne nous restera que les notes et les dernières dispositions prises dans le cadre de la mise en application de l’accord pour agir ; et nous estimons que si la situation continue à nuire à nos intérêts, il nous faudra sortir les gants et s’il faut aller dans la rue, on ira dans la rue. S’il faut que l’Etat s’implique davantage dans la préservation des intérêts des Nigériens, on sollicitera sa contribution.

Et les syndicats des mines et les centrales syndicales ont intérêt aujourd’hui à réfléchir sur ces sujets ».

Le gouvernement n’a pas encore souhaité réagir à ces inquiétudes Le ministre des Mines, Omar Hamidou Tchiana, doit s’exprimer devant les membres de l’Assemblée nationale la semaine prochaine pour présenter les résultats de cet accord, lors d’une session extraordinaire.

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