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Le Canada interLe Canada interLe Canada interLe Canada interLe Canada interpellepellepellepellepelle Le Climat Tempéré

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Le billet Le billet Le billet Le billet Le billet

2ème année • n°114 du mardi 20 au jeudi 22 avril 2010 • Nouvelles Galeries Présidentielles - Local 1 • Kinshasa/Gombe • RDCongo • Prix: 1000 FC (suite en page 2)

RECEPISSE DE DECL. DE PUB.

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Journal Indépendant d’Informations Générales

Le Climat Tempéré

L’homme clairvoyant n’est pas celui qui voit la montagne, mais celui qui distingue ce qu’il y a derrière elle (Proverbe russe)

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(Lire en page 3)

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Pour faire face aux défis de la promotion et de la protection des droits humains en RD Congo, le gouvernement vient de procéder au lancement d’une structure dénommée « Entité de liaison des droits de l’homme ». Celle-ci se définit comme un cadre de concertation. Elle associe les délégués des institutions du pays, des ONG locales de défense des droits de

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l’homme et des structures internationales impliquées dans ce combat. Ses missions sont circonscrites dans un décret du Premier ministre daté 12 août 2009:

évaluer les activités nationales dans le domaine des droits de l’homme ; suggérer les orientations nécessaires à une protection de ces droits ; veiller au respect,

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n visite officielle à Kinshasa, la gouverneur générale du Canada, Michaëlle Jean, a jugé

« inacceptables, indignes et déshumanisantes » les violences sexuelles commises contre les femmes congolaises dont l’ampleur « a atteint des proportions endémiques ». Elle a

tenu des propos musclés au cours d’une séance académique organisée hier lundi devant les députés et sénateurs réunis en congrès, au Palais du peuple, en présence du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila.

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(2)

Le Climat

Tempéré

Journal Indépendant d’Informations Générales

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DIRECTION DIRECTIONDIRECTION DIRECTIONDIRECTION Délégué Général &

Directeur de Publication Laurent Masini Ntambu M.

(243) (0) 998 130 914 Secrétaire Chantal Botelua

RED REDRED

REDREDAAAAACTIONCTIONCTIONCTIONCTION Rédacteur en Chef Adjoint & Secrétaire de

Rédaction Jean Mel Bolam Chef de rubrique

Politique Damien B. Bwaundambo

Chef de rubrique Economique

Tito Malela Chef de rubrique Environnement & santé

Tawelo H.

Chef de rubrique Etranger Jay F. Kumwaf Chef de rubrique Société & Provinces

José Bowanza Rubrique Sports &

Musique De Bonsambo

Patrick Nzazi Reporters: - Vicky

Bolingola - Micha Kisala Correspondants en

régions:

- Lubumbashi : Jeef La Tour (081 024 1942) - Matadi : Henri Félix Makombo (0998 097 338) - Kikwit : Gabriel Mputu (0991 170 216)

- Kisangani : Rex Kombozi (099 473 1057)

Chef de service Layout

& Infographie Fu kia Buala Isielumuka

Encodeur Nkaku Séba ADMINISTRA ADMINISTRA ADMINISTRA ADMINISTRA ADMINISTRATIONTIONTIONTIONTION Directeur Commercial

Patrick Bofunda Chargé des Finances

Janvier Kubanza Chargé de Marketing

Yannick Wangata Chargé de Distribution &

Abonnements Jean-Claude Bimwala Assistants: - Papy Mpote

-Gaston Mafuta IMPRESSION IMPRESSION IMPRESSION IMPRESSION IMPRESSION Imprimerie Le ClimatLe ClimatLe ClimatLe ClimatLe Climat Sprl

Croisement des av.

Kasa-Vubu et Dibaya Kinshasa/Kasa-Vubu

2 2 2

2 2 Actualité

(suite de la page 1)

Le Climat Tempéré

(Lire suite en page 3)

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par toutes les parties, des obligations en matière de promotion des droits de l’homme en RDC ; assurer le suivi et l’exécution technique et financière du Plan national de promotion et de protection des droits humains ; veiller à l’élaboration des rapports initiaux et périodiques des droits de l’homme ; examiner les problèmes à la base des violations des droits de l’homme et en proposer des solutions.

Dans le fond, l’idée qui sous- tend cette initiative n’est pas nouvelle. A l’époque de la Deuxième République, une tentative d’humanisation du régime dictatorial du maréchal Mobutu avait conduit à la création au sein du gouvernement d’un ministère chargé des Droits du citoyen. Ce ministère eut même à créer des représentations à la base ayant mission de recueillir les plaintes des citoyens lésés dans leurs droits, notamment par des détenteurs de l’autorité publique. Agissant tantôt comme un avocat de la cause des sans voix auprès des institutions,

tantôt comme un procurateur vis- à-vis des détenteurs du pouvoir, cette institution fonctionnait dans une logique d’autocritique, d’auto contrôle voire d’auto sanction des pouvoirs publics, à l’effet de décourager les violations massives des droits du citoyen dont le régime était accusé. Dans ses compétences, ce ministère avait même qualité pour initier une action allant jusqu’à réformer une décision de justice réputée inique.

Mais le travail de ce ministère fut buté à des contradictions mettant en cause l’adéquation de ses prérogatives supra ministérielles voire extra juridictionnelles par rapport aux autres structures et textes existants.

Alors, aujourd’hui, cette Entité de liaison des Droits de l’homme ! Je constate qu’elle intervient dans un contexte de méfiance entre les pouvoirs publics et les associations de défense de droits humains, ceux-là accusant ceux- ci de vivre des rapports négatifs sur la RD Congo. La mise en route aujourd’hui de l’Entité de liaison des droits humains apparaît comme une réponse de bonne foi de la part du gouvernement. Voilà

la Société civile associée au contrôle des pouvoirs publics dans leur gestion de la question des Droits de l’homme. C’est là un rapprochement net entre le gouvernement et la Société civile pour cheminer ensemble dans la promotion et la protection des droits humains. Et donc attention ! D’abord, la création d’une nouvelle structure n’est pas une solution en elle-même. Elle serait même une mauvaise affaire, puisqu’aussi bien elle rend compte du mauvais rendement structures déjà existantes. Dans un pays où fonctionnent des cours et tribunaux dignes, un inspectorat général de ces services judiciaires, un Parlement, des services d’ordre et de sécurité républicains, l’on devrait pouvoir bénéficier d’une bonne prise en charge de la promotion et de la protection des droits humains. Hélas non ! Et donc, l’installation de l’Entité de liaison ne règlera rien en soi.

En réalité, ce qui compte en fait ici c’est la volonté de bien faire et la détermination à mieux faire.

C’est l’une et l’autre, croyons- nous, qui poussent le gouvernement à se doter d’un

baromètre et d’une boussole devant permettre en permanence de prendre la mesure de l’état des droits de l’homme dans ce pays, mais aussi de donner les orientations à suivre pour en assurer et en améliorer la qualité.

Ce n’est pas d’un piège à cons qu’il est question. Il ne s’agit pas pour le gouvernement d’embrasser la Société civile pour mieux l’étouffer dans ses dénonciations sur les violations des droits humains. Il ne s’agit pas de donner la main d’association aux défenseurs des droits de l’homme pour mieux les endormir et en faire des observateurs muets, dociles, corrompus.

L’originalité ici c’est de pouvoir, grâce à l’Entité de liaison, établir des passerelles qui garantissent l’écoute de la part des pouvoirs publics, leur attention et leur engagement nécessaires pour que les droits de l’homme se portent toujours mieux dans ce pays. Chaque partie faisant pour le reste ce qu’elle doit faire, en pleines autonomie et indépendance de manœuvres.

L. Mantha

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(suite de la page 1)

Le commandant en chef du Canada a tenu à interpeller le gouvernement de la République sur le fait que les violences sexuelles sont utilisées comme

« des armes de guerre pour humilier les femmes, voire les détruire sans scrupules, terroriser toute une population » sur le territoire national.

« Toute violence sexuelle faite sur toute personne, dans l’intention de déstabiliser, de disloquer une famille et de faire disparaitre tout un peuple, représente un crime contre l’humanité et est passible de condamnation », a indiqué la gouverneur générale dont le pays condamne ces crimes sexuels perpétrés contre les femmes congolaises.

Les violences sexuelles n’ont aucunement laissé indifférents les dirigeants canadiens qui sont prêts à apporter un ferme appui pour soutenir le combat mené par les femmes de la RD Congo dans l’espoir d’éradiquer toutes ces formes d’abus contre la dignité humaine.

Mme Michaëlle Jean a saisi l’opportunité de cette séance académique dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Me Evariste Boshab, pour appeler le gouvernement congolais, la société civile et la

communauté internationale à renforcer des stratégies efficaces pour anéantir « les forces de la destruction » destinées à anéantir, dans le dénuement

total, la majorité silencieuse des femmes congolaises victimisées par les crimes sexuels en série.

Elle a notamment salué les efforts déployés par l’appareil de l’Etat en place « pour promouvoir les droits de la femme congolaise » dans des programmes et plans nationaux y afférents.

Hommage appuyé à Marie- Ange Lukiana

« Je suis une Afro-optimiste », a assuré le commandant en chef du Canada qui a plaidé pour

l’harmonie sociale en RD Congo.

Mme Michaëlle Jean a également rendu un hommage appuyé au combat mené par l’actuelle ministre du Genre, de la Famille,

et de l’Enfant, Marie-Ange Lukiana.

« Je salue cette campagne vigoureuse que vous menez sur le thème Je dénonce. Je dis non.

Je salue tout le travail que vous faites pour la parité », a-t-elle précisé devant les députés, sénateurs, ministres et membres du corps diplomatique accrédités à Kinshasa.

Forte de son message axé sur la solidarité et la coopération pour accompagner tous les acteurs congolais, la gouverneur générale

s’est engagée, dans la logique d’une diplomatie de proximité, à miser sur « les forces collectives » des femmes et des hommes qui croient en leur égalité pour stopper le triomphe des forces de la destruction en RD Congo.

« Tous les combats que nous menons pour le respect des droits des femmes sont, à mon sens, purement et simplement une affirmation de la dignité humaine », a soutenu l’hôte de marque du Parlement congolais, qui a demandé au gouvernement de donner des moyens nécessaires aux femmes congolaises. (Lire en page 3 le texte intégral du discours de Mme Michaëlle Jean). Les propos de Mme Michaëlle ont été ponctués d’ovations.

A son arrivée dimanche à l’aéroport de N’Djili, elle a été accueillie par le Premier ministre Adolphe Muzito qui conduisait un comité composé du ministre des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba et de sa collègue du Genre, Famille et de l’Enfant, Marie-Ange Lukiana Mufwankolo.

JF Kumwaf

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Politique 3

Le Climat Tempéré

K

inshasa abrite depuis 1985 le siège de la zone IV de la FIBA- Afrique laquelle comprend le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, le Tchad et Sao Tomé. On le sait, un accord de siège a été signé en son temps entre la RD Congo et l’Association des Fédérations africaines de basketball pour une durée indéterminée. Et, ceci expliquant peut-être un peu cela, c’est un Congolais, en la personne de Dieudonné Mabusa Eseka, qui est le président inamovible de la Zone IV de FIBA-Afrique depuis donc 35 ans.

Or, il nous revient que le mandat de l’actuelle présidence de FIBA-Afrique qui est de quatre ans (2006-2010) arrive à échéance cette année. L’on devra

donc pourvoir à son remplacement pour les quatre ans à venir, 2010-2014. Et selon une convention bien établie, nous apprend-on, c’est au tour de la Zone IV d’occuper la présidence tournante de FIBA-Afrique. Du coup, l’on parle d’une virtuelle promotion du président de la Zone IV, Dieudonné Mabusa, à la présidence de FIBA-Afrique.

Pour autant, nous apprenons que des combines sont d’ores et déjà envisagées pour que la RD Congo en accédant à la présidence de FIBA-Afrique perde de ce fait le siège de la Zone IV.

Selon les experts consultés par Le Climat Tempéré, les statuts généraux de FIBA-Afrique n’établissent pas du tout qu’il y ait une incompatibilité pour un pays à occuper la présidence de FIBA-Afrique et à héberger à la fois le siège d’une Zone en y détenant aussi la présidence. Ces

experts considèrent que la RD Congo n’a aucun intérêt, pour son rayonnement, de perdre le siège à durée indéterminée de la Zone IV pour un mandat continental de seulement 4 ans à la tête de FIBA-Afrique.

Il faut donc tout faire pour éventer ces machinations afin de sauver les deux, à savoir : l’accession à la présidence continentale de FIBA-Afrique et le maintien à Kinshasa du siège de la Zone IV de FIBA-Afrique. Il faut donc que le ministre des Sports ainsi que les dirigeants du basketball congolais se concertent et s’organisent pour agir dans ce sens qui honore le prestige de la RD Congo. Agir autrement serait trahir purement et simplement les intérêts de notre Nation. Nous y reviendrons avec de plus amples détails.

J. Man Mas

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(suite de la page 2)

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Excellence Monsieur le président de la République démocratique du Congo,

Honorables députés et sénateurs,

Messieurs les membres du gouvernement ;

Messieurs les membres du corps diplomatique,

Distingués invités et chers amis, D’abord, je voudrais vous dire à quel point je suis ravie, émue, profondément touchée de cette occasion qui m’est donnée de prendre la parole devant cette auguste assemblée.

Et je tiens infiniment à vous remercier de la chaleur de l’accueil qui nous a été réservé. Je salue particulièrement toutes les écolières et tous les écoliers qui sont dans la salle. Je tiens à saluer par la même occasion toutes les Congolaises et tous les Congolais qui, sous la pluie battante d’hier, se sont massés sur tout le parcours de l’aéroport jusqu’en ville pour nous souhaiter la bienvenue avec cœur et joie.

Je suis très heureuse de cette occasion de nous rencontrer (Applaudissements). Ce qui me touche aussi profondément, c’est de voir certains d’entre vous porter les couleurs croisées de nos drapeaux.

Cette première visite d’État du Canada en République démocratique du Congo nous tient particulièrement à cœur.

Pourquoi?

Parce que nous estimons que l’Afrique a grand besoin que la paix

(suite en page 4)

Discours de la gouverneur générale du Canada, Michaëlle Jean, devant les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat de la RD Congo

et la sécurité prévalent en République démocratique du Congo, et dans l’ensemble de la région des Grands Lacs. Nous croyons que le sort de tout le continent en dépend.

Toute notre coopération vise à appuyer ce grand rêve au côté des hommes et des femmes qui chérissent cette cause et y travaillent de tous leurs vœux.

Je suis ici pour vous dire que les Canadiennes et les Canadiens sont solidaires des efforts déployés par le Congolaises et les Congolais en ce sens.

Faut-il rappeler que le Canada a été le premier pays à rouvrir son ambassade à Kinshasa en 1997, après les années de conflit.

Nous savons combien ces années ont été éprouvantes,

difficiles ; nous savons ce qu’il vous en coûte pour en émerger.

C’est la troisième fois que je viens en Afrique, et je constate qu’un vent de changement souffle sur ce continent. Je suis optimiste.

Je suis une Afro-optimiste.

En 2006, lors de mes premières visites d’État à titre de gouverneur général du Canada, qui m’ont conduite en Algérie, au Mali, au Ghana, en Afrique du Sud et au Maroc, j’ai voulu faire une chose, j’ai voulu identifier les forces qui représentaient l’Afrique de tous les espoirs. J’ai vu de mes yeux, vu, qu’au cœur même de ces espoirs, il y a la femme africaine (Applaudissements).

L’an dernier, au Libéria, à l’invitation de la première femme du continent africain à être élue à

la tête d’un État, Son Excellence Ellen Johnson-Sirleaf, j’ai participé au Colloque international sur le renforcement des capacités des femmes, le développement du leadership et de la sécurité.

J’arrive du Sénégal, qui célèbre aussi cette année le cinquantenaire de son indépendance, et j’ai été saisie par le dynamisme d’une société civile engagée dans tous les secteurs et où les femmes ont leur mot à dire. Tout ça pour dire que partout, sur mon passage, du nord au sud, et cette fois-ci, de l’ouest au cœur ; tout ça pour dire que je vois de mes yeux les Africaines porter le continent sur leurs épaules, et je suis convaincue que c’est par elles que passera la renaissance de l’Afrique. C’est une bonne chose. Maintenant, je suis sûre que vous êtes de mon avis, donnez des moyens aux femmes de vivre en sécurité et dans la

d i g n i t é .

(Applaudissements).Donnez des moyens aux femmes d’agir. Et, comme j’aime à le répéter, vous verrez reculer la violence, vous verrez reculer la corruption, la pauvreté, la maladie, l’injustice, l ’ a n a l p h a b é t i s m e . (Applaudissements)

C’est en donnant des moyens aux femmes que l’on donne aux familles, aux communautés, aux pays auxquels elles appartiennent et à la nation tout entière, des chances d’une vie meilleure et plus juste, des chances d’avancer, de prospérer.

Je sais que dans la région des Grands Lacs, la voix des femmes a transcendé les frontières, la voix des femmes a transcendé les divisions, la cupidité, pour rétablir le dialogue et contrer la haine.

Il m’importe de leur rendre hommage ici aujourd’hui.

Je le fais avec d’autant plus de conviction que la femme qui se tient devant vous a consacré plusieurs années de sa vie à combattre l’exclusion et la violence faite aux femmes et aux filles(Applaudissements). Car, pour être éminemment condamnable, nous le savons, ce fléau sociétal n’est pas, exclusif à une seule région du monde.

Je suis aussi une femme noire des Amériques, née dans l’un de ces pays les plus pauvres, Haïti, et dont les racines plongent dans ce continent africain d’où mes ancêtres ont été arrachés pour être réduits à l’esclavage.

(Applaudissements)

Je suis aussi la mère d’une petite fille de dix ans.

Et je suis gouverneure générale et commandant en chef d’un pays de tous les possibles, le Canada- je suis là pour vous le dire- qui croit en vos espoirs de stabilité, en vos espoirs de paix et de justice et qui n’a de cesse de les accompagner.

C’est donc à tous ces titres que je m’adresse à vous aujourd’hui.

Distingués membres de l’Assemblée nationale et du Sénat de la République démocratique du Congo, Chers amis,

Sachez que l’une des valeurs chères aux Canadiennes et aux Canadiens est l’égalité de la femme et de l’homme, et nous nous réjouissons que la liberté de la femme, son droit à l’éducation et sa participation au pouvoir politique soient reconnus formellement dans la Constitution de votre pays.

(Applaudissements)

Nous applaudissons également aux efforts déployés pour promouvoir les droits de la femme congolaise dans vos programmes et plans nationaux.

Parce que, comme vous, nous estimons qu’il n’y a pas de démocratisation ni d’avancement possible sans la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement des sociétés et sans l’assurance que leur intégrité physique et psychologique est protégée.

Or, vous le savez mieux que nous, il se vit dans plusieurs régions du pays une crise dont le degré d’horreur est inouï.

Une crise qui ne nous laisse pas indifférents.

Le grand drame serait l’indifférence. Nous ne sommes pas indifférents.

Une crise qui piège les femmes et les enfants, et qui suscite partout de vives inquiétudes.

Et je suis convaincue de votre volonté d’en finir avec une histoire tourmentée et des années de guerre, qui ont laissé des séquelles profondes dans la population. Mais les tueries et les crimes se poursuivent en certains points chauds du territoire congolais et continuent de vous affliger. Et par le fait même, nous aussi sommes affligés.

Cette recrudescence de la violence constitue un terreau fertile pour la violation des droits les plus fondamentaux, notamment ceux des plus vulnérables, c’est-à-dire les femmes, les jeunes et les enfants à la merci des groupes armés.

Comme en fait foi le constat du Rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, que vous avez accueilli chez vous en octobre dernier : « Le fait, affirme-t-il, est que le nombre et la gravité des attaques ne s’estompent pas et semblent même s’aggraver. La violence sexuelle à grande échelle continue de sévir... ».

Il faut nommer cela, comment y agir ensemble. Notamment dans l’Est du pays, on parle, dans certains cas, de graves violations du droit

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Politique

4 4 4 4

4 Le Climat Tempéré J

ournaliste en Danger, JED, vient, une fois de plus, de lever le ton à

la suite des menaces, qui pèsent sur les hommes des médias en République Démocratique du Congo. Ces dernières semaines, des journalistes ont subi un harcèlement systématique de la part des instances judiciaires et des services de renseignements. A Beni, dans le Nord-Kivu, un journaliste-cameraman a été froidement abattu. Cette remontée des actes de violence contre les journalistes contraste avec le discours des officiels congolais, qui affirment garantir le libre exercice de la liberté de presse en RD-Congo. En dépit de l’existence des organes de régulation et d’autorégulation de la presse congolaise, les pouvoirs publics continuent d’exceller dans les actes d’intimidation et de répression des professionnels des médias, soutient-on.

D.B.

Inquiétant har Inquiétant har Inquiétant har Inquiétant har

Inquiétant harcèlement des jour cèlement des jour cèlement des jour cèlement des journalistes en RD-Cong cèlement des jour nalistes en RD-Cong nalistes en RD-Cong nalistes en RD-Congooooo nalistes en RD-Cong

L’organisation « Journaliste en danger (JED) » est très préoccupée par la cascade d’interpellations des journalistes et le harcèlement dont font l’objet certains médias à Kinshasa et dans certaines provinces du pays. JED demande aux services de sécurité et aux autorités judiciaires de faire preuve de modération, et de ne pas en rajouter à un climat déjà tendu suite à l’assassinat, il y a quelques jours, d’un reporter cameraman à Beni, dans la province du Nord-Kivu.

JED note qu’en l’espace d’une semaine deux journalistes au moins ont été arrêtés et mis au cachot à Kinshasa et à Boma (Province du Bas-Congo) ; quatre autres ont été interpellés et

Communiqué de JED Communiqué de JED Communiqué de JED Communiqué de JED Communiqué de JED

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La dénonciation de tion de tion de tion de tion de JJJJJour our our our ournaliste en Dang naliste en Dang naliste en Dang naliste en Dang naliste en Danger er er er er

longuement interrogés par l’ANR (Agence Nationale de Renseignements) à Kinshasa ; et une chaine de Radio-Télévision a été encerclée par des policiers et son signal d’émission interrompu.

Il s’agit de :

1. Jullson Eninga, Directeur de publication du quotidien « Le Journal ». Il a été arrêté, mardi 13 avril 2010, et mis au cachot du Parquet de Grande instance de Kinshasa Gombe. Eninga s’était rendu au parquet, mardi 13 avril 2010, pour répondre à l’invitation de l’avocat général relative à un communiqué des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) publié par Le Journal en septembre 2009. Il a confirmé la

publication, sans commentaire, par son journal dudit communiqué tiré sur le net. C’est après une longue audition de près de quatre heures, sur procès-verbal, qu’il a été jeté au cachot du parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe.

Le Journal se voit accusé d’avoir fait la « propagande » des rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) opérant à l’Est de la République Démocratique du Congo.

2. Popol Ntula Vita, éditeur de l’hebdomadaire « Le Tonnerre » paraissant à Boma. Il a été arrêté au Parquet de Grande instance de Boma et conduit à la prison centrale de la ville depuis mardi 13 avril, sur une plainte du Maire de cette ville, Mme Marie Josée Niongo Nsuami.

Il est reproché à Popol Ntula d’avoir publié dans son édition n°15 du 13 mars 2010, un article intitulé:

« Boma, Le maire Marie José Niongo Nsuami sur les traces de son prédécesseur : l’opinion s’interroge », dans lequel il a appelé l’Assemblée provinciale à diligenter une enquête parlementaire à travers les entités politico administratives et autres services publics de Boma, notamment à la mairie de Boma.

Alors qu’il s’était rendu au Parquet de Grande instance de Boma pour répondre à la convocation, mardi 13 avril 2010, Ntula a été immédiatement placé en garde à vue durant deux heures

sans être entendu, puis mis sous mandat d’arrêt provisoire à la prison centrale de Boma en début d’après- midi.

3. La Radio Télé Kintuadi (RTK), une chaîne confessionnelle appartenant à l’Eglise Kimbanguiste, a été envahie par une dizaine de policiers, mercredi 14 avril 2010, à 4 heures du matin, et son signal coupé. Trois techniciens, Pitchou Wanketama, Papy Dinganga et Christophe Nseka ont été arrêtés et conduits vers une destination inconnue.

Toutes les entrées et sorties ont été interdites aux journalistes par les policiers qui ont encerclé le siège de la RTK à Binza/Pigeon.

Aucun motif officiel de cette attaque n’a été communiqué mais un journaliste de cette chaîne a dit à JED que cette situation serait due à un conflit opposant les deux ailes de l’Eglise Kimbanguiste.

4. Alain Kiuka, Jean Louis Miasuekama, Jean Dénis Bakonga et Dieumerci Nzob, journalistes à Antenne A, une station privée émettant à Kinshasa ont été interpellés à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) où ils ont été longuement entendus entre samedi 10 et mardi 13 avril 2010.

L’ANR reproche à Antenne A d’avoir diffusé dans son journal télévisé du samedi soir un commentaire faisant état de la mise sur pied d’une commission ad hoc chargée de discuter et faire la paix avec des

insurgés Enyele qui ont attaqué la ville de Mbandaka (Chef-lieu de la province de l’Equateur), le 04 avril 2010.

JED constate que cette dégradation brusque de la situation de la liberté de la presse intervient quelques jours seulement après la déclaration du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité affirmant l’engagement du président de la République en faveur de la liberté de la presse et pour la protection des journalistes, après le meurtre de Patient Chebeya, Reporter-Cameraman de Beni.

Aux confères qui sont dans le tourment du musellement étatisé de se souvenir:

«Il n’y a donc point de liberté sans Lois: dans l’état même de nature, l’homme n’est libre qu’à la faveur de la Loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas; il a des chefs et non pas des maîtres; il obéit aux Lois, mais il n’obéit qu’aux Lois et c’est par la force des Lois qu’il n’obéit pas aux hommes…Un Peuple est libre, quelque forme qu’ait son Gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point l’homme, mais l’organe de la Loi. En un mot, la liberté suit toujours le sort des Lois, elle règne ou périt avec elles; je ne sache rien de plus certain.» Jean-Jacques Rousseau, Lettres écrites de la montagne, 1764.

.

Discours de la gouverneur générale du Canada, Michaëlle Jean, devant les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat de la RD Congo

(suite de la page 3)

international humanitaire, voire de

« crimes contre l’humanité », rapportait le mois dernier l’Organisation des Nations-Unies.

(La République démocratique du Congo demeure, hélas, l’un des pays les plus dangereux où naître est encore plus dangereux si l’on est une fillette).

Nous toutes et tous ici présents savons que l’ampleur des violences sexuelles atteint des proportions endémiques.

Qu’elles sont utilisées comme armes de guerre pour humilier les femmes, voire les détruire sans scrupules. Elles sont utilisées pour terroriser, annihiler toute une population.

Qu’elles sont en partie responsables de la propagation de maladies comme le VIH/SIDA, dont le coût social est incommensurable. Que les enfants et les jeunes en sont aussi victimes, eux qui représentent plus de la moitié de la population, eux sur qui se fonde surtout l’espoir d’une République démocratique du Congo enfin pacifiée.

Et dans votre Constitution- cela est honorable- vous avez tenu à reconnaître, et je vous en félicite, que toute violence sexuelle faite sur toute personne, dans l’intention de déstabiliser, de disloquer une famille et de faire disparaître tout un peuple, représente un crime

contre l’humanité et est passible de condamnation.

Comme vous, chers amis, le Canada condamne ces violences qu’il juge inacceptables. Comme vous, nous les jugeons indignes, deshumanisantes.

Madame la Ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, nous en avons parlé tout à l’heure, vous et moi. Je salue cette campagne vigoureuse que vous menez sur le thème « Je dénonce » et « Je dis non » (Applaudissements). Je salue tout le travail que vous faites pour la parité.

Et j’ai dit une chose : aux souffrances et au courage de toutes les victimes, nous n’avons d’autre choix que de répondre par une plus grande solidarité et une meilleure coopération.

Solidarité et coopération avec vous, qui avez engagé votre pays sur la voie lumineuse de la démocratie, et qui avez la responsabilité de le faire progresser.

Solidarité et coopération avec la communauté internationale qui ne peut ignorer cette tragédie qui se déroule au cœur même de l’Afrique, son cœur battant, trop souvent en toute impunité.

Solidarité et coopération avec les organismes qui œuvrent sur le terrain auprès des victimes de violences sexuelles et auxquels le

Canada apporte son appui.

Solidarité et coopération avec les bâtisseurs et les bâtisseuses de la société civile congolaise, tous ces artisans de la paix qui se construit.

Pas à pas, un geste à la fois, nous bâtissons, un mot à la fois.

Solidarité et coopération avec les forces de vie qui se donnent corps et âme ici dans ce pays pour l’éducation, la santé, l’équité, la justice, le développement économique, l’harmonie sociale.

L’harmonie sociale dans ce pays qui le mérite, ce pays si riche en ressources naturelles et si riche surtout de tant de femmes, d’hommes et de jeunes de qualité.

Solidarité et coopération, j’insiste, avec les femmes congolaises, dont nous saluons le courage, il faut le dire encore et encore, la dignité, la force et qui aspirent à plus de sécurité, de justice, d’égalité et de possibilités. Nous sommes là pour elles, pour les enfants, pour le plus grand nombre, pour la nation, j’ose dire- car il en est ainsi- pour l’humanité que nous voulons plus humaine.

C’est ce qu’affirmait sans détour la militante reconnue de la lutte contre les violences sexuelles, Bernadette Ntumba, lors de son passage au Canada, l’an dernier :

« Les choses vont changer, a-t-elle dit, si tout le monde s’implique : la société civile, le gouvernement et la communauté internationale,

main dans la main ».

A cet égard, je me réjouis que, dans le programme d’action régional sur les questions humanitaires et sociales de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, vous vous soyez engagés à « prévenir, éradiquer et punir toutes les formes de violence, toutes les formes d’exploitation et d’abus contre les femmes, les filles et les jeunes garçons et, ce faisant, à fournir l’assistance aux survivants, qu’ils soient vivants ».

Certes, il s’agit là d’un gage d’espoir sur lequel nous devons miser. Et c’est dans cet esprit que le Canada a contribué et continue à contribuer à plusieurs programmes en vue d’aider les femmes congolaises victimes de violence sexuelle à se rétablir, à se reconstruire, à renaître en elles- mêmes, à participer à des activités génératrices de revenus et, surtout, à témoigner, à dénoncer, à porter plainte.

Depuis 2006, plus de 36 000 Congolaises ont bénéficié de ces programmes, et nous espérons en rejoindre beaucoup d’autres en collaboration avec vous, les partenaires congolais de la société civile, de concert avec les stratégies mises en place aussi par l’Etat congolais.

Tous les combats que nous menons pour le respect des droits

des femmes sont, à mon sens, purement et simplement, une affirmation de la dignité humaine.

C’est donc en misant ensemble sur les forces collectives des femmes, et des hommes qui croient en leur égalité, que nous triompherons des forces de la destruction.

C’est ce vœu que je formule devant vous, en toute fraternité, en cette année importante du cinquantième anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo.

Laissez-moi vous dire que je suis impatiente d’aller à la rencontre des populations et de la société civile congolaise, dans cette diplomatie de proximité nécessaire, d’aller notamment dans la région de Goma, pour entendre et voir quelles sont les solutions mises en avant pour en finir une fois pour toutes avec cette violence inacceptable, parce que dévastatrice. Il y va de la paix que nous souhaitons ardemment pour le Congo.

Et je vous remercie chaleureusement de votre écoute et souhaite de tout cœur, bonheur, sécurité, prospérité à toutes les Congolaises et à tous les Congolais. A ce pays qui le mérite.

Encore une fois, si nous sommes ici à vos côtés, c’est que nous y croyons. Matondi.

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Economie 5

Le Climat Tempéré

L

a ville de Tunis a abrité du 15 au 16 avril, une rencontre de partenariat Afrique-Tunisie dans le domaine des services.

Organisées sous le haut patronage du Chef de l’Etat tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, par le Centre tunisien de promotion des exportations (CEPEX), l’Union tunisienne du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat (UTICA), avec le cours financier de la Banque africaine de développement (BAD), ces assises ont été ouvertes, en la salle des conférences de l’UTICA, par le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi.

Dans son mot d’ouverture, le chef du gouvernement tunisien a rassuré que son pays demeure résolument engagée à entretenir un partenariat fécond avec l’Afrique dans le domaine des services. Pour lui, les services constituent un important levier dans l’amélioration de la compétitivité globale des économies africaines et un enjeu important auquel ces économies font toute face.

M. Ghannouchi a mis en relief le rôle que jouent les services dans l’impulsion des économies.

A l’en croire, ce secteur se développe actuellement à un rythme accéléré, à un taux qui représente au moins le double de

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(De notre envoyé spécial à Tunis, José Bowanza)

la croissance des secteurs primaire et secondaire dans la plupart des pays du continent noir, un secteur qui occupe désormais une place de plus en plus importante dans les économies africaines. «C’est une évolution inéluctable, c’est un facteur de développement économique et de progrès social tel qu’en témoigne l’exemple des pays avancés où les services dépassent désormais 60% du PIB», a-t-il dit, ajoutant que cette branche d’activité présente l’avantage d’offrir d’importantes opportunités d’investissement, de création de richesses et d’emplois pour les diplômés qui sont de plus en plus nombreux dans les pays africains, conséquence logique de la priorité que ces pays accordent à l’enseignement et à la formation.

Aux dires de M. Ghannouchi, la Tunisie est déterminée à aller de l’avant sur la voie de la réalisation de ce partenariat fécond et durable, mutuellement avantageux, avec tous les pays Africains, et ce, dans le cadre tant bilatéral que de la coopération triangulaire.

Aussi, a-t-il annoncé que la Tunisie se prépare à signer dans un proche avenir un accord commercial, d’investissement et de coopération technique avec l’Union économique et monétaire ouest africaine, qui a été paraphé

il y a quelques mois. Dans ce contexte, la Tunisie compte accélérer les négociations qui visent son adhésion au marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA) et la conclusion d’un accord préférentiel avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale. Pour ce faire, le Premier ministre tunisien a fait savoir que son pays n’a cessé, au cours de dernières années, sous l’impulsion du Président Ben Ali, de booster le secteur des services dont la composante marchande représente pour le moment 43% du PIB et contribue à 26% aux exportations, avant de soutenir que cela a permis à la Tunisie de disposer des entreprises performantes dont le flux d’exportations est de plus de 50 millions de dollars et de disposer des entreprises compétitives en expansion dans les technologies de l’information et de la communication, secteur phare bénéficiant d’une priorité de premier rang depuis l’organisation à Tunis du premier sommet mondial sur la société de l’information.

L’objectif, dans le cadre du programme présidentiel 2009- 2014, dit-il, consiste à porter la part des services marchands à plus de 50% du PIB et à plus de

30% des exportations, les priorités étant les technologies de l’information et de la communication, la santé, la logistique et les services financiers.

S’agissant du partenariat avec l’Afrique, le chef du gouvernement tunisien convaincu que la Tunisie, forte d’une bonne expertise dans de nombreux domaines, est capable d’apporter aux pays africains des solutions appropriées à des coûts compétitifs.

A ce titre, a-t-il, la Tunisie s’emploie à renforcer cette expertise dans le cadre des programmes de mise à niveau, de certification de compétences et d’élargissement des capacités de formation dans les disciplines répondant aux besoins du marché du travail de manière à faire de la Tunisie une plateforme technologique et de services.

M. Ghannouchi a fait remarquer que la volonté de la Tunisie à impulser le partenariat avec l’Afrique est matérialisée par les missions économiques organisées ces dernières années dans de nombreux pays africains et par l’encouragement des entreprises tunisiennes qui opèrent dans les différentes activités des services à investir en Afrique, à répondre aux appels

d’offres lancés par les pays africains, à créer des joint- ventures avec les entreprises africaines dans le cadre d’une démarche gagnant-gagnant.

Peu avant l’ouverture des travaux, M. Ghannouchi avait inauguré le Salon des services, au siège de l’UTICA. Ce salon est destiné à présenter le savoir-faire, l’expertise et les compétences des entreprises tunisiennes ainsi que l’établissement de relations de partenariat et de coopération avec les pays africains.

M. Ghannouchi a visité les différents stands du salon qui compte 46 entreprises tunisiennes actives dans le domaine des services ainsi que des banques, bureaux d’études et de gestion des ressources humaines, des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Vingt-huit pays africains auxquels s’ajoutent des décideurs politiques et acteurs économiques ont répondu à l’appel des organisateurs des rencontres de partenariat Tunisie- Afrique dont les objectifs visent à offrir de nouvelles perspectives de développement des relations Sud-Sud, à impulser le partenariat gagnant-gagnant avec les pays africains et la recherche ciblée des opportunités et des échanges économiques et commerciaux.

E

conomiste en chef de la région Afrique à la Banque mondiale (BM), M. Shantayanan Devarayan, a déclaré, lors d’un point de presse animé lundi à Washington (USA), que cette institution évoque des besoins de base qui sont estimés à 17 millions USD mobilisés pour améliorer le secteur privé.

Il a ajouté que la BM suggère de renforcer les institutions gouvernementales et de financer surtout des réseaux régionaux et le secteur de communication en Afrique.

« Pour résoudre les problèmes liés au redressement du continent africain et réduire l’impact de la crise économique sur les pays faibles, la BM prévoit quelques pistes de solutions aux problèmes qui frappent les pays africains dans tous les secteurs

de la vie », a-t-il déclaré.

Selon Shantayanan, avant la crise, le taux de croissance de pauvreté était à un niveau d’1%

et a provoqué une inflation et un déficit budgétaire de 14% dans certains pays. « Bien que la croissance économique ne puisse pas amener la solution complète aux problèmes liés à la pauvreté, elle devra, cependant, amener un remarquable progrès dans tous les secteurs de la vie nationale », a-t-il dit.

A cet effet, l’Afrique doit elle- même unir ses ressources, redoubler d’efforts pour une meilleure participation à son redressement et son progrès, car les ressources internes sont bénéfiques pour accélérer son progrès, a conclu Shantayanan.

Guy Ndjali Stagiaire/IFASIC

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le secteur privé en Afrique le secteur privé en Afrique L

es ministres provinciaux en charge des Finances et Budget se sont concertés le lundi 19 avril 2010, à Kinshasa, avec le ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon, ainsi que son collègue du Budget. La réunion de concertation de lundi a porté sur la mobilisation des recettes au niveau de ces ministères. A cet effet, plusieurs ateliers en rapport avec ce sujet sont mis à jour.

Des sources proches des organisateurs, cette rencontre consiste à permettre passer en revue des aspects relatifs à la problématique de mobilisation des recettes, l’exécution et l’élaboration budget, l’harmonisation des actions entre les ministères provinciaux et nationaux des Finances et du Budget et à la problématique des services médicaux. Des

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questions qui méritent bien d’être examinées au niveau tant provincial que national.

Les régies financières avaient pris, le 17 mars dernier, sous l’impulsion du ministre Matata, l’engagement de produire le double des assignations qui sont les leurs dans le budget de l’Etat pour l’exercice 2010. Le premier ministre, qui avait présidé la signature de ce pacte, avait déclaré que les opérateurs économiques qui feraient preuve d’un grand civisme fiscal seraient épargnés des tracasseries administratives. Un soutien politique leur était également promis. Engagement ferme était aussi pris d’identifier et de cataloguer les fraudeurs «attitrés»

et leurs complices de l’administration fiscale.

Adolphe Muzito avait fixé la première évaluation de ce pacte pour le mois d’avril 2010, en particulier pour la Direction

générale des impôts. A cette date, l’évaluation portera sur les déclarations fiscales liées aux revenus de l’exercice fiscal 2009.

Vendredi 26 mars dernier, s’adressant aux sénateurs concernant le projet de loi instituant la taxe de valeur ajoutée (TVA), le ministre des finances avait déclaré que la reforme et la modernisation des administrations fiscales et douanières remonte en 2003. Dans son intervention, le ministre des Finances avaiat, de son côté, dit qu’il est évident que la gestion de la TVA, mais aussi de certains autres impôts comme celui sur les bénéfices et profits ainsi que les droits d’accises, notamment sur certains produits nouveaux comme la communication cellulaire requiert une administration fiscale et douanière moderne, outillée, compétente, informatisée et interconnectée.

Vicky Bolingola & Guy Ndjali (Stagiaire/IFASIC)

Referenties

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