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Actualité des secteurs de production Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Sommaire

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Sommaire

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Le budget 2007 de la RDC arrêté

à 2,4 milliardsde dollars US 6

La RDC obtient l’annulation de sa dette

auprès de l’Allemagne 7

Signature d’un protocole d’entente

entre le Conseil canadienpour l’Afrique et la Fec 7 L’Hôtel de ville de Kinshasa et la Dgiharmonisent

leurs vues sur les impôts 8

Les impôts annuels de la PERENCO se chiffrent

à plus de 250.000.000 Usd 8

Le Comesa pour l’organisation d’une conférencesur

l’investissement en faveur de la RDC 9

Les retombées de la mission

des entrepreneurs belges en RDC 24 avril-13 mai 2007 9

Actualité des secteurs de production

Agriculture

Le secteur de l’agriculture dans l’économie nationale 18 Energie

Projet de marché d’électricitéd’Afrique centrale (Sapmp) 21 La Banque Mondiale octroie un don de près

de 300 millions Usd pour la mise à niveau du site d’Inga 21

La BAD débloque 100 millions de dollars 23

La RSA accorde 200 millions Usd

pour alimenter les provinces en énergie électrique 23 Hydrocarbures : la Rdc signe son retour

au sein des pays producteurs de pétrole 24

730.000 euros pour des équipements

du barrage électrique de Nsanga 24

Eau

Gestion rationnelle du Bassin du Congo :

la Cicos reçoit l’appui de la Bad 24

Transport

Travaux de réhabilitation et aménagement du port de Socir 25

(3)

Graphisme et Composition : Rodin Mulumba - 09 98 38 02 49 - pixifcreation@gmail.com Construction

L’Arabie Saoudite envisage de construire 153 villages en RDC 25 Mines

Revisitation des contrats miniers : le pari de Gizenga 26 Santé

L’OMS promet 50 Millions USD au secteur sanitaire de la RDC 27 Culture et Arts

Festival Yambi : La Communauté française de Belgique ac-

cueillera près de 150 artistes de la RDC 27

Bailleurs de fonds

Un protocole d’accord passé entre le FPI, la FEC et l’organisme

belge d’investissement «BIO» 28

Le Programme de relance de la recherche agricole

et forestière en phase d’exécution 29

Echos des provinces

Kinshasa

Construction d’une autoroute à Kinshasa :

les experts s’attellent sur le traçage 30

Bas-Congo

Le manioc remplace le café 30

Jardin botanique de Kisantu : des innovations en cours 31 Réhabilitation des routes :100 millions de Fc en faveur des ter-

ritoires 32

Equateur

Signature d’un protocolepour la relance de l’agriculture 33 Province Orientale

Des semences et arbres fruitiers

pour la population de Bunia 33

Nord-Kivu

Un plan d’extension de Gomapour effacer

les ravages du volcan 34

Sud Kivu

La «route des Chinois»favorise un exode à l’envers 37 Kasai Oriental

La Sengamines reprend bientôt

du service au Kasaï- Oriental 38

Appels d’offres

(4)

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Bref aperçu économique et fi nancier

L’économie congolaise de ces derniers temps est demeurée marquée par une stabilité des prix intérieurs à la deuxième semaine du mois de juillet 2007. Le taux d’infl ation est passé de –0,96%

au 13 juillet 2007 après avoir été nul la semaine précédente. Le taux de change indicatif s’est situé à 496,35 francs congolais le dollar, soit une dépréciation de 0,03% par rapport à fi n juin 2007.

Il est constaté une évolution favorable du taux de change depuis mars grâce à l’assainissement budgétaire ainsi qu’à la mise en place d’une politique monétaire prudente combinée à une poli- tique budgétaire restrictive.

Globalement, le rythme des prix est à la baisse depuis mars jusqu’au 17 juin 2007 avec des taux respectifs de 1,65% en mars, 1,10% en avril, 1,26% en mai et -0,11% au cours des 17 premiers jours du mois de juin 2007.

Pour rappel, le 11 mai 2007, le prix du carburant est passé de 510 à 580 francs congolais le litre, soit une augmentation de 13,7%.

Le litre d’essence est passé de 550 à 535 francs congolais. Celui du mazout revient à 525 francs congolais. Le ministre de l’Economie demande aux gouverneurs de provinces de veiller également à la baisse des prix du transport en commun, rapporte radiookapi.net. Il explique les raisons de cette baisse des prix : « Nous avons commencé avec les produits pétroliers, et nous le ferons sur l’ensemble de tous les produits de consommation. Je viens d’écrire au gouverneur des provinces pour qu’ils convoquent tous les transporteurs afi n de revoir le prix de transport ».

Evolution de l’infl ation et de change au cours du premier semestre 2007 Jan. 07 Fév. 07 Mars 07 Avril 07 Mai 07 Juin 07 Infl ation

mensuelle 1,65 1,89 1,65 1,10 1,26 -0,11

Infl ation annuelle 23,67 25,56 22,81 21,00 19,36 17,32

Taux de change

Fc/usd 540,20 562,62 553,23 545,95 495,47 498,90

Variation par

rapport à Déc. 06 -6,81% -10,52% -9,00% -7,79% 1,61% 0,91%

Banque Centrade du Congo

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Concernant le Fonds monétaire international, il avait conclu à un échec du Programme Relais de Con- solidation suite à une lenteur enregistrée par le Gouvernement congolais dans l’application de certaines mesures. L’objectif mensuel des réserves internationales pour l’année 2007 est arrêté à 172,20 millions de Usd dans le cadre du Programme Relais de Consolidation (PRC). Au regard de cet objectif, les réserves internationales au 31 mai 2007, situées à 190,50 millions de Usd, dégagent une marge positive de 18,30 millions. Donc une augmentation de 26,50 millions de Usd des réserves internationales au 31 mai 2007 par rapport à fin avril 2007. Soulignons qu’au cours des consultations des Assemblées Annuelles de Printemps, une nouvelle programmation monétaire a été arrêtée avec les services du FMI. Il en découle que tous les trois critères quantitatifs ont été respectés à fin mai 2007.

Evolution des Finances Publiques (en millions de FC)

Janvier 07 Février 07 Mars 07 Avril 07 Mai 07 Cumul

Recettes 50.307,1 44.317,7 85.904,1 57.369,8 61.408,8 299.307,5

Dépenses 62.438,3 59.790,2 41.888,5 49.996,9 46.213,3 260.327,3

Solde -12.131,2 -15.472,5 44.015,6 7.372,9 15.195,5 38.980,2

Banque Centrale du Congo

Beltrade Info

Le budget 2007 de la RDC arrêté à

Le budget de la République Démocratique du Congo (RDC) pour l’exercice 2007 a été ar-

rêté en recettes et en dépenses à la somme de 1.370 milliards 309 millions 606.010 de Francs Congolais (FC), soit 2 mil- liards 446 millions 981.439 dollars Us, a appris APA mardi 10.07.07 à Kinshasa.

Les recettes externes représentent 44 % du nouveau budget contre 56% pour les recettes inter- nes qui proviennent pour la plupart de l’Office des douanes et accises (OFIDA, 265 milliards de FC) et de la direction générale des Impôts (223 milliards).

Les recettes domaniales, participatives et judi- ciaires (DGRAD) représentent 61 milliards de FC, les revenus pétroliers (109 milliards) et les partenaires extérieurs (476 milliards de FC).

Le budget 2007, promulgué le week-end der- nier par le président Joseph Kabila, est le

plus important de tous les budgets confec- tionnés en RDC ces 17 dernières années.

Le nouveau budget a été évalué sur la base des indicateurs macroéconomiques du Document stratégique de croissance et de réduction de la pau- vreté (DSCRP), avec un taux de croissance du pro- duit intérieur brut (PIB) de 6,5 % contre 5,1 % en

2006 alors que le taux d’inflation fin période se situe à 12 % contre 18 % en 2006.

2,4 milliards

de dollars US

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Climat des affaires

La RDC obtient l’annulation de sa dette auprès de l’Allemagne

79.482.095,25 Euros, tel est le montant de la dette de la RDC vis-à-vis de la République fédérale d’Al- lemagne et que celle-ci vient d’annuler. C’est ce qui ressort de l’un de deux accords de coopération fi- nancière que les deux parties viennent de signer à Kinshasa. C’était le vendredi 22.07.07 au cabinet du ministre des Finances.

En effet, rappelle-t-on, la reprise de la coopéra- tion structurelle germano-congolaise date d’oc-

tobre 2004. Ceci à la suite de la visite en Répu- blique démocratique du Congo de la ministre allemande de la coopération économique et du dé- veloppement, Mme Heidemarie Wieczoreck-Zeul.

Cette coopération a consisté à la réactivation des Ac- cords des prêts conclus avant la rupture de la coopé- ration qui sont mis actuellement à la disposition de la RDC sous forme de dons.

Beltrade Info/Le Phare

Signature d’un protocole d’entente entre le Conseil canadien pour l’Afrique et la Fec

Le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Fran- çois-Joseph Mobutu Nzanga, a été le parrain de la signature du protocole d’entente entre le Conseil canadien pour l’Afrique (CCAfrique) et la Fédéra- tion des entreprises du Congo (Fec). C’était le mardi 26 juin dans la salle Virunga I de l’Hôtel Memling dans la commune de la Gombe. La partie canadien- ne était représentée par le président du CCAfrique, Lucien Bradet, tandis que la Fec était représenté par son secrétaire général, Stéphane Veringa. La jour- née a connu trois temps forts. II s’agit des interven- tions du ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et du Plan, l’intervention des organismes et firmes canadiens ainsi que des interventions des organis- mes congolais comme le Bureau central de coordi- nation (BCECO), le Bureau central des marches et Infrastructures (BCMI), l’Unité de coordination des programmes (UCOP), Réforme secteur privé et pu- blic (COPIREP) et l’Agence pour la promotion des investissements (ANAPI).

Au cours de son intervention, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Nzanga Mobutu a retracé les grandes lignes de l’évolution de la République démocratique du Congo qui commence à se relever après des années de conflits. II a rappelé le poten- tiel congolais dans trois secteurs pouvant intéresser les opérateurs économiques canadiens. II s’agit du secteur minier, secteur hydroélectrique ainsi que le secteur agricole et ses prolongements.

Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, a fait savoir

que la Rdc est un géant qui se relève. «Là où il y a des dirigeants élus, il y a la volonté de redressement avec la libéralisation de change, la mise en place d’un code douanier. Le tout avec pour objectif d’at- teindre le point d’achèvement en 2008 de l’Initiati- ve Pays pauvres très endettés (PPTE). Le gouverne- ment a tout mis en oeuvre pour une bonne maîtrise de l’inflation et la consolidation de la croissance.

Partenariat gagnant-gagnant

Au cours de leurs interventions, l’ambassadeur du Canada en RDC, Jean-Pierre Bolduc et la chargée d’Affaires de la RDC au Canada, Louise Nzanga Ramazani, ont plaidé pour un partenariat gagnant- gagnant avant de saluer cette nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.

Le secrétaire général de Ia Fec, Stéphane Veringa a fait le point des opportunités d’affaires et d’investis- sements en RDC avant d’encourager le début d’in- vestissement du Canada avec la firme Mag Energy.

II a enfin invité le gouvernement à maintenir un climat de confiance pour garder les investissements nationaux existants en attirant d’autres investisseurs extérieurs.

Le vice président de Mag Energy, Georges Kyriakos, a rappelé que sa firme est une filiale à part entière de Mag Industries, une société canadienne dont les actions communes sont cotées en bourse de Toron- to et sont commercialisées en devise canadienne.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

«En RDC, nous sommes présent dans le secteur de l’énergie et nous travaillons en partenariat avec la Snel. Notre firme est le principal participant dans la fiabilisation (phase I) et la réhabilitation (phase 2) de la centrale hydroélectrique d’Inga 11(1424 Mw) sur le fleuve Congo en RDC sans oublier le barrage Zongo. Ce, dans le cadre du Partenariat Public-pri- vé», a-t- il indiqué.

Georges Kyriakos a relevé quelques actions de sa firme sur le plan social, notamment la réhabilitation de l’hôpital de référence d’Inga, l’approvisionne- ment de la cite d’Inga en eau après 15 ans de rup- ture, la réhabilitation d’une école (travaux en cours)

tout comme l’implication dans la lutte contre les maringouins.

Pour rappel, au niveau du continent, Mag a lance plusieurs projets hydroélectriques et prévoit de met- tre en place un système de production fiable fournis- sant de l’électricité abondante et bon marché. Ceci contribuera aussi bien au développement des activi- tés minières et industrielles qu’ à l’amélioration des conditions de vie en Afrique centrale et australe.

Pour boucler la boucle, Marc Germain du Ureau de facilitation du commerce extérieur a brossé les gran- des lignes des conditions d’exportations au Canada.

Beltrade Info/LP

L’Hôtel de ville de Kinshasa et la Direction géné- rale des impôts (DGI) ont harmonisé leurs vues sur la perception par la DGI au profit de l’administra- tion urbaine des recettes fiscales cédées aux entités décentralisées, conformément à un protocole d’ac- cord signé le 2 mars 2006 entre les deux parties. Le protocole d’accord entre la ville et la DGI stipule notamment, en son article 1er, qu’en application de l’article 4 de l’arrêté interministériel du 20 mai 1999 et en attendant le transfert effectif, le recouvrement

des impôts dont les recettes sont cédées aux entités administratives décentralisées continue à être as- suré par les services de la DGI au profit de la ville de Kinshasa. Ces recettes concernent, entre autres, l’impôt réel sur les véhicules et la taxe spéciale de circulation routière, l’impôt sur la superficie des concessions minières et d’hydrocarbure et l’impôt sur les revenus locatifs pour les immeubles apparte- nant aux personnes physiques non commerçantes.

ACP du 20 juin 2007

L’Hôtel de ville de Kinshasa et la Dgi harmonisent leurs vues sur les impôts

La société pétrolière PERENCO opérant dans la zone côtière de Muanda en Off Shore et en On shore libère plus de 250.000.000 USD chaque année à ti- tre de redevances à l’Etat congolais, selon le direc- teur général de cette entreprise. Dans sa déclaration faite à l’intention du ministre provincial de l’Envi- ronnement, conservation de la nature, tourisme et habitat du Bas-Congo en séjour de travail sur la côte de Muanda, le DG de PERENCO a chiffré cet- te taxe à 286.604.000 USD pour l’année 2005 et à 284.000.000 USD en 2006, soit plus ou moins 28%

du budget national. Selon le DG de PERENCO, M.

Antoine Richard, les redevances exigées par la RDC en matière d’exploitation pétrolière sont supérieures à celles perçues par des pays comme le Cameroun et le Congo/Brazza.

Par ailleurs, PERENCO sera bientôt doté d’ap- pareils appropriés pour ses activités de biore- médiation. La bioremédiation consiste à créer des bactéries qui vont dévorer les particules de carbone des résidus pétroliers afin d’assainir le sol.

ACP du 23 juin 2007

Les impôts annuels de la PERENCO se chiffrent

à plus de 250.000.000 Usd

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

La RDC a pris une part active au dernier sommet de la Conférence des chefs d’Etat et des gouverne- ments du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa). Le chef de l’Etat congolais était représenté à ces assises de Nairobi (Kenya) par le ministre à l’Intégration régionale, Ignance Gata Ma- vita. Le représentant de Joseph Kabila a exhorté les Etats membres du Comesa à travailler ensemble à la tenue d’une conférence sur l’investissement en fa- veur de la RDC. Pour les organisateurs du 12ème sommet du Comesa qui avait retenu comme thème :

« consolidons l’intégration régionale afin d’accroî-

tre la diversification et la valeur ajoutée » servira de contribution à la reconstruction et au dévelop- pement post-conflit de la RDC et à l’ensemble des régions des Grands Lacs. Selon un communiqué de presse publié à l’issue de cette rencontre en rapport avec la paix et la sécurité, le sommet a noté avec sa- tisfaction l’offre faite par la Zambie d’aider la RDC et d’autres Etats membres du Comesa sortant des conflits à établir des systèmes de gouvernance. Cela au vu de son expérience passée à l’endroit de cer- tains pays de la région.

Le Potentiel du 1er juin 2007

Le Comesa pour l’organisation d’une conférence sur l’investissement en faveur de la RDC

I. En quoi cette mission était-t-elle différentes des missions économiques précédentes ?

La mission économique belge qui vient d’avoir lieu du 29 avril au 13 mai 2007 en République Démo- cratique du Congo n’est pas la première mission que Bruxelles export organise dans ce pays. Cette mis- sion se distinguait pourtant des précédentes à trois égards :

- le recrutement des participants à la mission - le choix des secteurs

- et le choix des provinces visitées

1. Le recrutement des participants à la mission

Le recrutement des sociétés belges s’est fait de fa- çon personnalisée à partir du bureau économique de

Kinshasa en fonction des vraies demandes du mar- ché congolais et non à partir d’un mailing général.

La Représentation économique et commerciale de la Région bruxelloise à Montréal, dirigée par mon col- lègue Jean-Pierre Loucas, nous a également beau- coup aidé dans le recrutement des participants. C’est grâce à lui que la Foire internationale de Bruxelles a participé à la mission ainsi que la société SNC-Lava- lin. Mon collègue de l’Agence wallonne à l’Expor- tation (AWEX) en poste à Johannesburg (Afrique du Sud) a également participé au volet katangais de la mission. Je pense que ce type de trilatérale Belgi- que, pays étranger et République Démocratique du Congo est à développer à l’avenir.

Faisaient également partie de la mission une série d’experts belge et congolais : Alain Huart, que l’on peut assimiler à la haute fonction publique congo- laise, puisqu’il est Conseiller technique principal auprès du Ministère congolais de l’agriculture, fi- nancé par le fonds d’experts de la Coopération belge

Les retombées de la mission des entrepreneurs belges en RDC 24 avril-13 mai 2007

La Représentation économique et commerciale des trois Régions du Royaume de Belgique à Kinshasa a organisée une mission du 29 avril au 13 mai 2007 dans les différentes provinces de la RDC.

Secteurs retenus : l’agriculture, le transport, l’énergie, l’eau, la construction et le tourisme.

Ci-dessous le rapport de cette mission.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

au développement et sept Conseillers délégués par le Premier Ministre représentant les Ministres con- golais concernés par la mission (agriculture, Plan, développement rural, énergie, transport et tourisme).

Le Directeur Général de l’ANAPI (Agence Nationa- le pour la Promotion des Investissements) et un Di- recteur du Fonds de Promotion de l’Industrie nous ont également accompagné. Ces experts étaient de précieuses sources d’information pour les membres de la mission et ont constitué un lien entre les Gou- vernements central et Provinciaux de la RDC.

Le Ministre d’Etat de l’Intérieur et de la Dé- centralisation, le Général Denis Kalume, a égale- ment accompagné la mission à Kisangani ainsi qu’à Goma. Sa présence était d’autant plus importante que les Provinces sont désormais dotées de Gouver- nement et d’Assemblée Provinciale élus.

On comptait enfin dans la délégation des hommes d’affaires congolais comme par exemple, les Pré- sidents provinciaux de la FEC Bas-Congo et Nord- Kivu, intéressés de mieux connaître les opportunités d’affaires présentes dans les autres provinces que la leur et qui souhaitaient aussi passer plus de temps avec les hommes d’affaires belges.

2. Le choix des secteurs.

Plusieurs secteurs étaient concernés, tous liés au développement rural: l’agriculture au centre, les transports en tant qu’activité d’infrastructures (rou- tes, chemins de fer, voies fluviales et lacustre, pistes d’aéroports) et de services, l’énergie (surtout hydro- électricité et biocarburants), l’eau, la construction, le tourisme, la formation et la finance (en particulier l’accès aux financements moyen-long terme).

3. Le choix des provinces visitées.

Jusqu’ici, les missions économiques n’avaient été organisées qu’à Kinshasa et à Lubumbashi. Or cette fois-ci, nous avions associé toutes les 11 Provinces de la RDC : Bandundu, l’Equateur et la Ville-Pro- vince de Kinshasa à Kinshasa, la Province orientale à Kisangani, le Nord Kivu à Goma et à Butembo, le Sud Kivu à Bukavu, le Maniema à Kindu, le Katan- ga à Lubumbashi, les deux Kasaï à Kananga ainsi que le Bas-Congo à Kisantu. Le but était de donner aux participants une vision globale du potentiel du Congo en organisant une série de rencontres avec les acteurs clés de ces secteurs à travers tout le pays.

Le fait que le Ministre de l’Intérieur et de la décen-

tralisation nous ait accompagné à Kisangani et à Goma et ait mis à notre disposition pendant toute la mission son directeur de cabinet adjoint et son Con- seiller en matière de sécurité a rehaussé fortement le niveau de la mission et a constitué un lien entre les Gouvernements central et provinciaux. Grâce à lui, tous les Gouverneurs de province se sont mobilisés et ont largement contribué au succès de la mission.

II. Quel était le profil des socié- tés ayant participé à la mission ? Dans quels secteurs étaient- elles actives ?

Quelle couverture médiati- que ?

1. Quel était le profil des sociétés ayant participé à la mission ?

Cette mission économique en RDC était compo- sée essentiellement de PME bruxelloises, flaman- des et wallonnes mais aussi de deux firmes multi- nationales de premier plan, SNC LAVALIN, société canadienne, qui emploie également de nombreuses personnes à Bruxelles et à Liège et CEGELEC.

En dehors des sociétés proprement dite, la déléga- tion regroupait également des ASBL, comme la FOIRE INTERNATIONALE DE BRUXELLES , le PALAIS DES EXPOSITIONS DU HEYSEL et GROUPE ONE, qui est un incubateur d’entrepri- ses et qui aide les entrepreneurs à mieux structurer leur projets, qu’ils pourront ensuite présenter à un bailleur éventuel.

Cette délégation comprenait aussi quelques Con- golais de l’étranger, venus voir dans leur pays d’origine comment concrétiser leur projet d’inves- tissement. M. Jean-Pierre Mwaso, qui a un projet de transport fluvial entre Kinshasa et Kisangani et M. Karera, dont le projet concerne l’aménagement d’une pêcherie industrielle sur le lac Tanganyika ainsi que la réhabilitation d’un hôtel à Lubumbashi, étaient tous les deux venus dans le cadre du pro- gramme MIDA Grands Lacs organisé par l’Orga- nisation internationale pour les Migrations.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

2. Dans quels secteurs ces sociétés belges étaient-elles actives ?

On comptait une vingtaine de sociétés belges actives dans l’agriculture, l’énergie, l’eau, les transports, la construction, le tourisme et la formation.

AGRICULTURE

BEECKMAN est professeur au CERIA (Institution bruxelloise de transformation de produits alimen- taires) et est spécialiste de la transformation des produits dérivés de la viande. Il est aussi expor- tateur de matériel utile à l’industrie de la viande et est intéressé par des programmes de formation de jeunes dans le domaine de la boucherie, charcuterie et traiteur. M. Beeckman représentait aussi d’autres sociétés flamandes du secteur agricole :

- Lombarts Calville, spécialisé dans la transforma- tion de fruits en jus de fruit ;

- Vanafish Visrokerij nv, spécialisé dans la filière poissons ;

- Wim Opdebeeck, consultant spécialisé dans l’emballage des produits agroalimentaires ;

- Beverse Kaasmakerij, société flamande spéciali- sée dans la filière lait et fromage;

- DEBECKER S.A., fabricant de groupes électro- gènes fonctionnant à l’huile de palme.

L’autre société membre de la mission active dans le secteur agricole était la société SOMERS SEED, spécialisée dans les semences horticoles (tomates, chou, gombo, oignon, concombre, autres légumes et fleurs). Somers représentait aussi une autre société flamande, ROSIER SA, un des plus important fa- bricant d’engrais de l’Europe de l’Ouest.

SNC LAVALIN est une firme multinationale, dont la maison mère est au Canada mais qui possède des filiales à Bruxelles et à Liège. Dans le secteur agri- cole et agroalimentaire, ils s’intéressent davantage aux projets agricoles et agro-alimentaires d’une certaine ampleur.

FACE est un bureau d’études wallon spécialisé dans la production, transformation et commercialisa- tion de produits agricoles. Face a malheureusement dû annuler à la dernière minute sa participation à la mission. Ils étaient représentés par Christian Mabika de Cosmo Consult.

ENERGIE ET EAU

CEGELEC est un ensemblier dans le domaine de l’hydroélectricité à la recherche d’un partenaire en RDC pour des projets de micro ou mini-centrales.

Cegelec est une multinationale capable de mobiliser des fonds nécessaires pour des projets crédibles. La société a déjà un bureau de représentation à Kinshasa depuis 2003.

SNC LAVALIN est une des sociétés les plus impor- tantes au monde dans le domaine de l’hydroélectri- cité. Elle recherche un bureau d’étude congolais avec qui elle pourrait remporter des marchés. La société a déjà remis une offre dans le cadre d’études pour Inga 3.

COSMO CONSULT INTERNATIONAL est une so- ciété bruxelloise spécialisée dans les systèmes d’éner- gie solaire.

3 ASBL belges spécialisées dans les énergies renouve- lables étaient représentées par l’asbl bruxelloise Grou- pe One. Il s’agit de la Fédération belge des producteurs d’électricité par l’énergie renouvelable (EDORA), VALBIOM (valorisation de la biomasse) et APERE.

ALTECH, est une société wallonne active dans le développement rural depuis près de 20 ans,elle pré- sente une approche de travail intégrée en proposant des solutions personnalisées en matière d’hydrauli- que rurale, d’assainissement et d’énergies alterna- tives. Altech fabrique des unités de potabilisation d’eau fonctionnant sans énergie (système hydropur fonctionnant par gravité) ; des unités de désinfec- tion ; des panneaux photovoltaïques, des capteurs solaires thermiques, des installations de biométha- nisation, biolatrines.

Altech représentait aussi la société wallonne RUT- TEN, fabricant d’hydraulienne (micro-centrale sur flotteur, reliée à la berge par un câble).

Altech représentait aussi l’ONG wallonne CO- DEART (Coopération au développement de l’artisa- nat), spécialisée dans l’appui des partenaires artisans dans les pays du Sud afin qu’ils soient en mesure de produire localement les machines nécessaires pour assurer les besoins de base des populations locales.

CODEART aide les artisans locaux à construire des machines de transformation des produits agricoles (riz, manioc, sucre de canne, maïs, sorgho, huile de palme, palmiste, arachide, graines de coton, jatro- pha, karité…) ou des turbines hydrauliques pour des micro-centrales. Codeart cherche aussi à favoriser

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

l’emploi de biocarburants tels que l’huile de palme et le jatropha comme combustible dans les moteurs diesel.

XYLOWATT est une société wallonne spécialisée dans la fabrication de centrales électriques par gazéification de bois, dont la puissance électrique varie de 300kW à quelques MW. Xylowatt était re- présentée par Groupe One.

HB DRILLING est une PME wallonne qui fabri- que des équipements de forage pour les carrières, les mines et les puits d’eau. Elle a également une installation de potabilisation de l’eau dont tout le matériel de filtration est regroupé dans un conteneur maritime de 20 pieds (incluant un groupe électro- gène).

CONSTRUCTION

CERATEC est une société wallonne spécialisée dans la conception et la construction de briqueteries en terre cuite d’une capacité de 1 à 60 tonnes brique ou tuiles par heure. Il fabrique aussi des presses à brique manuelles.

TRANSPORTS

TRANSURB TECHNIRAIL est un bureau d’étu- des d’ingénierie et de management bruxellois qui exporte le savoir-faire belge dans les domaines du transport ferroviaire et du transport urbain. Le but de sa mission était d’identifier les opérations de transport où l’assistance de Transurb à la gestion permettrait d’améliorer sensiblement les résultats en termes tant économiques que sociaux.

SNC-LAVALIN est également actif dans le domaine des infrastructures de transport, que ce soit les routes, les chemins de fer, les pistes d’aéroport, les ponts et autres ouvrages de génie civil.

Pour ce qui est des voies d’eau, la société wallonne HB DRILLING citée plus haut a une grande expé- rience dans la technique de déshydratation des boues résiduaires et spécialement dans le traitement des boues de dragage des voies navigables.

TOURISME

GO CONGO est un tour operator flamand, présent à Kinshasa depuis 2004 et qui organise des randon- nées sur le fleuve Congo entre Kinshasa et Kisan- gani. Il travaille en association avec un autre tour operator bruxellois Terre d’Afrique.

NEOCITY est la filiale Benelux de la maison d’édi- tion des guides Petit Futé. Philippe Wyvekens est l’éditeur du guide Petit Futé sur la RDC, dont la première édition est parue en mai 2006. Il est éga- lement administrateur de l’asbl bruxelloise « Tou- risme Autrement », qui organise chaque année en octobre un salon sur le Tourisme Autrement. En- fin, M. Wyvekens vient d’être chargé par le Ministre bruxellois des relation extérieures d’une étude sur le tourisme dans plusieurs provinces du Congo.

FORMATION

GROUPE ONE est une asbl bruxelloise, déjà pré- sente à Bukavu depuis 2004 et à Lubumbashi depuis 2006 et bientôt à Kinshasa. A travers ses « Guichets d’Economie Locale » (GEL), cette institution vise à accompagner les entrepreneurs ou candidats en- trepreneurs dans leurs projets d’expansion avant et après un financement bancaire éventuel. Groupe One est un incubateur d’entreprises qui propose différents modules de formation sur des questions de base telles que : « Comment recruter du person- nel », « Comment gérer sa comptabilité », « Com- ment présenter un plan d’affaires à un banquier ou à un partenaire étranger », etc. Groupe One accorde un intérêt particulier aux projets de développement durable et de commerce équitable.

Enfin, Madame Annie Kabeya représentait la Dé- légation Wallonie Bruxelles à Kinshasa, qui à travers son Centre culturel développe un important programme de formation et d’éducation perma- nente. La Délégation Wallonie Bruxelles accueille aussi les activités de l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et la Formation à l’Etran- ger, qui est l’agence d’exécution de la coopération de Wallonie-Bruxelles. Les programmes de l’APE- FE couvrent des secteurs bien précis tels que par exemple l’éducation et la formation profession- nelle et technique ou l’appui aux PME du sec- teur agro-alimentaire. Enfin, la Région wallonne finance des projets de développement dans le cadre de la Commission mixte entre la Région wallonne et le Gouvernement congolais dans des secteurs tels que l’hydraulique rurale ou l’agro-alimentaire.

Cette mission a-t-elle fait l’objet d’une couver- ture médiatique ?

Studio l’équipe, société bruxelloise de communica- tion, entre autre spécialisée dans le film d’entreprise, a accompagné la mission avec un caméraman dans le but de produire un film qui devrait être prêt dans le courant du mois de juillet. ce film devrait permet- tre de montrer une autre image du congo sans doute un peu différente et plus positive que celle qu’en

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

de l’Intérieur) et du Gouverneur de la ville-Province de Kinshasa, qui avait averti les services de la RVA et le Commandant de l’aéroport. Le transport des passagers et de leurs bagages a été assuré par les bus du Grand Hôtel de Kinshasa. Grâce au Ministre de l’Intérieur, nous avons été escorté par des mo- tards de l’aéroport de N’djili jusqu’au Grand Hôtel.

Une fois à l’hôtel, nous avons été accueilli par le service marketing de l’hôtel, qui nous a offert un ra- fraîchissement sur la terrasse, au bord de la piscine.

Là, nous avons donné à chacun des participants la dernière version de leur programme et leur avons rappelé le déroulement des quinze jours à venir.

Quelles ont été les Provinces visi- tées et les moyens logistiques mis en œuvre ?

Toutes les Provinces du pays étaient concernées par la mission même si physiquement, nous n’avons pu nous rendre dans chacune d’entre elles pour des rai- sons de logistique et de temps. Nous avons com- mencé notre tournée par Kinshasa, où nous avons associé les provinces de l’Equateur et du Bandundu puis nous nous sommes rendus à Kisangani (Pro- montrent habituellement les médias étrangers.

Deux journalistes congolais ont également couvert l’événement. L’un était de la RTNC (Radio télévi- sion nationale congolaise), l’autre de TKM (Télé Kin Malebo). Peu après la mission, j’ai eu l’occa- sion d’en faire la restitution à deux reprises sur les chaînes congolaises : à la RTNC, où j’étais l’invité du journal de 20h du vendredi 18 mai et sur Raga TV, où j’étais l’invité de l’émission « Fiscalité et Développement », animée par Jérôme Sekana.

III. Comment la mission s’est- elle déroulée ?

Quelles en furent les éta- pes ?

Comment a été géré l’accueil des hommes d’affaires à l’aéroport de N’Djili ?

La plupart des participants à la mission sont arrivés dimanche 29 avril soir par le vol Bruxelles-Kinshasa de Brussels airlines.1 L’accueil des hommes d’affai- res à l’aéroport international de N’djili, étape cru-

vince Orientale), à Goma, Butembo et Beni en Pro- vince (Nord Kivu), à Bukavu (Sud Kivu), à Kindu (Province de Maniema), à Lubumbashi (Province du Katanga), à Kananga (Province du Kasaï Occi- dental), où nous avions associé les Gouverneurs et les opérateurs économiques des deux Kasaï, Kins- ciale dans l’organisation d’une telle mission, s’est

parfaitement déroulé, grâce à l’appui du Protocole d’Etat (le service du Protocole du Ministère congo- lais des Affaires étrangères), des services du Minis- tère congolais de l’Intérieur et de la décentralisation (M. François Aberi, conseiller sécurité du Ministre

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

hasa à nouveau et enfin Kisantu, Kwilu-Ngongo et Kimpese dans la Province du Bas Congo.

Le trajet Kinshasa-Kisangani-Goma-Kindu-Lubum- bashi-Kananga-Kinshasa s’est fait par avion affrété auprès de la Compagnie Hewa Bora ; Goma-Butem- bo-Beni-Bukavu a été effectué par petit porteur des Compagnies CAS et TMK ; Bukavu – Goma s’est fait par bateau et le trajet Kinshasa-Kisantu-Kwilu Ngongo-Kimpese-Kinshasa par route.

Comment ont été organisées les dif- férentes tables rondes qui ont eu lieu à travers le pays ?

Une série de tables rondes ont été organisées à tra- vers le pays dans le but de présenter aux hommes d’affaires belges les opportunités d’affaires dans les secteurs concernés par la mission et ceci dans cha- cune des provinces du pays. La méthodologie était la suivante :

Chaque table ronde commençait par une séance plénière réunissant le pouvoir exécutif provincial (le Gouverneur et les ministres provinciaux con- cernés), le pouvoir législatif provincial, certains membres des administrations et entreprises pu- bliques concernées, les membres du secteur privé (FEC, COPEMECO, FENAPEC, etc..) ainsi que la société civile au sens large (ONG et Congrégations religieuses toutes obédiences confondues…).

Après un mot de bienvenu, le Gouverneur de la Pro- vince à l’honneur ce jour-là présentait brièvement la géographie économique de sa Province. Cette pre- mière intervention était généralement suivie par les remerciements de Thierry De Bruyne puis je prenais la parole pour présenter devant tout le monde cha- cun des membres de la délégation.

Ces séances plénières étaient suivies d’ateliers thématiques sur l’agriculture, l’énergie et l’eau, la construction, le transport, le tourisme ainsi que des questions de formation et d’accès aux financements.

Elles ont réuni à Kinshasa 500 personnes et 1400 personnes dans les Provinces en l’espace de 13 jours.

Ce travail débouchait concrètement sur des con- tacts personnalisés entre partenaires belges et con- golais et des visites de terrain quand le temps nous le permettait. Avant de quitter la Province, chaque opérateur belge a pu restituer au Gouverneur ses attentes, les résultats obtenus et les perspectives de partenariat.

Comme il n’a malheureusement pas été possible pour des raisons de logistique et de temps de se ren- dre physiquement dans toutes les provinces du pays, certaines provinces ont été invitées à se rendre dans la province voisine pour participer à la table ronde. Ce fut le cas des Provinces du Bandundu et de l’Equateur dont on a évoqué le potentiel à Kins- hasa et du Kasaï oriental, qui a été invité à se rendre à Kananga, capitale du Kasaï occidental.

Pour la table ronde organisée à Kinshasa étaient également présents les Conseillers à la Présidence et à la Primature concernés par les thématiques abor- dées, les Ministres de l’Agriculture, des Transports, de l’Energie, du Développement rural. Un député national de la majorité et de l’opposition pour cha- cune des 11 provinces du pays avait également été invité. Lors de cette table ronde inaugurale, les ex- posés des Gouverneurs du Bandundu, de l’Equateur et de la Ville-Province de Kinshasa ont été complé- tés par l’intervention du Président national de la Fé- dération des Entreprises du Congo, Monsieur Albert Yuma, et de la Vice-Ministre en charge des Congo- lais à l’étranger, Madame Colette Tshomba Ntundu.

S.E. Monsieur le Premier Ministre Antoine Gizenga était représenté par S.E. Monsieur le Ministre du Plan, Olivier Kamitatu, qui a brillamment conclu la séance plénière et a ouvert les ateliers sectoriels réunissant les opérateurs économiques des trois Pro- vinces à l’honneur ce jour-là

IV. Quels résultats peut-on attendre de cette mission ?

Pour des raisons évidentes de confidentialité, il m’est impossible de détailler ici l’ensemble des contrats signés entre sociétés congolaises et belges durant la mission. Néanmoins, voici quelques exemples de partenariats qui ont été conclus:

1. Dans l’agriculture

La société SOMERS SEED, spécialisée dans les semences, a signé un accord à Butembo pour la production locale de semences. Cette mission lui a permis d’étendre considérablement son réseau d’af- faires dans tout le pays.

La société BEECKMAN S.A. s’est engagée à un transfert de technologies avec l’institut Istacha de Kimpese au Bas-Congo pour la transformation de produits agroalimentaires (filière viande, lait et jus de fruit).

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

2. Dans le secteur de l’eau

L’entreprise ALTECH, qui s’occupe de la purifica- tion d’eau, compte aménager une source en péri- phérie de Kinshasa grâce au financement d’une con- grégation religieuse. A Butembo, la société compte produire du chlore à l’aide d’énergie solaire. Des accords avec des opérateurs privés congolais lui permettront de distribuer des capteurs solaires ther- miques dans tout le pays ainsi que des hydroliennes dans les deux Kasaï.

3. Dans le secteur de l’énergie et des infrastructures de transports

CEGELEC, ensemblier dans le secteur énergétique, s’est engagé à réhabiliter la Société d’Electrification du Nord-Kivu (la SENOKI). Il a passé un accord de partenariat avec le bureau d’ingénieurs Katembo (fa- bricant de turbines à Butembo). Il est aussi intéressé par l’extraction du gaz méthane dans le Lac Kivu. Au Katanga, les contacts pris avec d’importants groupes miniers devraient déboucher sur des contrats de four- niture d’électricité.

La société SNC-LAVALIN, leader mondial dans le do- maine des infrastructures de transport et d’hydroélec- tricité, est impliquée dans la construction d’Inga III.

Elle est également en passe de signer des accords pour la fourniture d’énergie aux groupes miniers du Ka- tanga ainsi que pour l’hydrolyse du nickel. La mis- sion lui a permis de mieux cibler les bureaux d’études belges ou congolais présents sur place dans l’espoir de réaliser des gros chantiers tels que la réhabilitation de la piste de l’aéroport de Goma, la restructuration de la SNCC, la construction de barrages et de routes.

COSMO CONSULT INTERNATIONAL, spécialisé dans les systèmes solaires, a ouvert un bureau de re- présentation à Lubumbashi avec une société locale.

La société compte fournir en panneaux solaires 22 stations de télécommunications au Katanga avec l’aide d’un partenaire rencontré à Kisangani.

4. Dans le secteur de la construction

CERATEC, spécialisé dans la briqueterie et la pres- se à briques, compte implanter 3 briqueteries (à Kinshasa, Matadi et Kisangani) avec une capacité de production de 5 tonnes de briques par heure. Une étude est en cours pour une briqueterie et tuilerie industrielle au Katanga avec une capacité de pro- duction de 20 tonnes/heure. CERATEC a également

passé un accord avec un distributeur de Bukavu pour la vente de presses à briques manuelles.

5. Dans le secteur du tourisme

L’entreprise NEOCITY vient d’être chargée par la Région bruxelloise de réaliser une étude sur le dé- veloppement du tourisme dans quelques provin- ces de la RDC. Cette mission a permis à Monsieur Wyvekens d’étendre ses réseaux d’information sur le potentiel touristique de chaque Province ; infor- mation qu’il compte mettre à profit dans la seconde édition du Petit Futé prévue en 2008. Il a également pu sensibiliser les opérateurs du tourisme congolais pour la tenue d’un stand Congo au Salon « Tou- risme autrement » qu’il organise chaque année à Bruxelles.

V. Quelles sont les perspecti- ves pour les mois à venir ?

Au delà de ces réalisations concrètes, le but de cette mission était de faire en sorte qu’elle ne soit pas juste un passage mais le début d’une dynamique nouvelle dans les relations économiques entre la Belgique et le Congo.

Quelle suite comptons-nous donner à cette mission?

Grâce aux précieuses informations obtenues lors de chacune des tables rondes réalisées à travers le pays, la Représentation économique et commerciale des 3 Régions de Belgique compte éditer prochainement un annuaire sectoriel par province. Ces annuaires seront autant d’outils précieux pour la promotion de partena- riats futurs entre opérateurs belges et congolais.

Par ailleurs, la suite logique de cette mission d’opéra- teurs belges au Congo serait d’organiser une mission d’opérateurs congolais vers la Belgique. Pourquoi pas fin septembre, à l’occasion du lancement de l’événe- ment culturel « Yambi », où le Congo sera à l’honneur dans toute la Belgique francophone ?

Enfin, une autre mission d’opérateurs belges au Congo est prévue à l’automne prochain.

Beltrade Info

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Certes, la paix au Congo demeure fragile. Mais le regain d’intérêts des hommes d’affaires belges pour cet immense pays riche en ressources est indénia- ble. Bon nombre d’entrepreneurs se disent prêts à développer des contacts et à saisir des opportunités, même s’ils souhaitent avant cela dissiper quelques doutes sur la sécurité du pays, le sérieux des acteurs locaux, la fiabilité des services administratifs et la compétence des travailleurs. «La réputation du Con- go souffre des clichés, expliquait la semaine dernière Jérôme Roux, attaché commercial des trois Régions belges, lors d’un business lunch consacré au climat des affaires au Congo. En pensant au Congo, on ima- gine une voiture seconde main ou un cybercafé alors que le pays offre un potentiel énorme», s’exclama- t-il devant quarante entreprises

belges tentées par l’aventure congolaise.

Pour le représentant, le plus gros cliché porte sur la sécurité: «Des sociétés,

Les retombées de la mission Avril-Mai 2007 en Belgique

Les investisseurs belges reprennent la route du Congo

Un business lunch consacré aux opportunités d’investissement au Congo a attiré plus de 40 entreprises belges.

comme le Ducroire, n’y assurent aucun risque alors qu’il n’y a plus de guerre. La perception du risque est vraiment caricaturale.» Pierre Van de Merckt, directeur de

Cegelec qui a ouvert il y a quelques années une fi- liale au Congo, s’accorde

avec cette analyse. «On donne une trop mauvaise idée du Congo, raconte l’homme d’affaires. Je m’y rends toutes les six semaines et cela se passe très bien.

Sur le plan de la sécurité financière, la situation y est même meilleure car on y trouve des opportunités que l’on ne trouve pas ici. Il en va de même pour la productivité et la compétence des travailleurs: nos employés ont vite appris le métier après avoir suivi nos formations. Par contre, c’est sur le plan de la sécurité juridique

que le bât blesse. L’administration congolaise pose encore de gros problèmes.»

Sans surprise, c’est l’agriculture qui se trouve au coeur de l’activité économique congolaise. Le sec- teur emploie près de 70% de la population active même si 90% des terres ne sont pas exploitées. Pour les experts, le pays détient un avantage compara- tif dans plusieurs domaines. Le professeur Tollens (KUL) cite ainsi les filières les plus attrayantes. «Le Congo n’assure pas encore son autosuffisance et im- porte des produits de base comme le sucre ou l’huile de palme, explique le professeur. Cela signifie que les opportunités d’investissement seront grandes. Je pense aussi à la production de caoutchouc naturel, du cacao, du café (en moindre mesure) et des carbu- rants d’origine végétale qui devraient connaître une croissance importante. Evidemment, ces secteurs-là demandent de gros investissements mais bon nombre d’institutions offrent des aides aux investisseurs in- téressés. Oui, l’investissement dans l’agriculture est

une affaire de long terme mais le potentiel existe!»

Outre le secteur agricole et minier, Jérôme Roux met également l’accent sur le transport, l’eau et l’énergie où les partenariats public-privé devraient se multi- plier. Surtout sur le plan de l’hydroélectricité car le barrage d’Inga (2e barrage du monde après les Trois Gorges en Chine), dont seulement 6% est exploité, pourrait fournir de l’électricité à l’ensemble du con- tinent noir.

Enfin, les secteurs de la construction, de la transfor- mation, du tourisme et de la santé devraient aussi connaître un essor rapide.

«Il y a un engouement croissant de la part des in- vestisseurs étrangers, confirme Hugues-Henri Ileka Sansa, qui a développé un bureau pour la promotion de l’investissement au sein même de l’ambassade congolaise à Bruxelles. C’est pourquoi nous organi-

Les secteurs prometteurs

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

L’Onu développe les contours du mécanisme d’accompagnement des autorités congolaises

Alors que les investisseurs étrangers présents au Congo tentent de briser les clichés sur l’insécurité dans le pays, la Communauté internationale fait aus- si des efforts pour assurer une stabilité durable.

Ainsi, en avril, la Belgique a réussi à faire adopter par le Conseil de sécurité une résolution créant un mécanisme d’accompagnement permettant d’assis- ter la jeune démocratie congolaise dans le maintien de la paix et la reconstruction du pays.

Lors de sa visite aux institutions onusiennes à New York, le ministre belge des Affaires étrangères, Ka- rel De Gucht, a fait savoir que le président Kabila n’est pas opposé à un dialogue politique soutenu en-

tre son pays et l’Onu.«Nous voulons un mécanisme qui puisse fonctionner sur place et qui puisse faire preuve de flexibilité, souligne Karel De Gucht. Cette instance devra organiser des consultations avec la présidence mais aussi avec le gouvernement. Même si cela pose un problème «technique» pour Joseph Kabila.»

Pour l’ambassadeur belge auprès de l’Onu, «il ne s’agira pas de faire causette mais de maintenir la pression dans les domaines qui posent encore un problème aujourd’hui».

Beltrade Info/L’Echo 29.06.07 Magali Uytterhaeghe sons de plus en plus de missions économiques.

Ainsi, nous organisons bientôt une mission spécia- le pour des grandes sociétés russes, espagnoles et

mexicaines disposées à investir de gros montants dans différents secteurs.»

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La politique envisagée par le ministère de l’agricul- ture est de mettre en valeur le plus possible d’espace inexploité au service de l’agriculture et stimuler les services financiers à investir dans le domaine, afin de rentabiliser le secteur et gonfler les recettes de l’Etat.

Pour le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, François-Joseph Nzanga Mobutu, les premiers chan-

tiers portent sur les sous secteurs de l’élevage, du coton, du café, du palmier ainsi que de la pêche. Il a souligné cela lors d’un entretien avec une déléga- tion du Fonds monétaires international (FMI), con- duit par le chef de division au département Afrique FMI, Cyrille Briançon en RDC. Ce dernier a affirmé lors des échanges que les projets sont en route, il ne reste plus qu’au gouvernement congolais de les concrétiser.

Agriculture

Le secteur de l’agriculture dans l’économie nationale

Actualité des secteurs de production

Le ministre d’Etat à l’Agriculture, à la pêche et à l’élevage, Joseph François Mobutu Nzanga, a eu, vendredi, des entretiens avec le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimenta- tion et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf, en séjour à Kinshasa, en vue du renforcement de la coopéra- tion existante entre les deux parties dans le domaine de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage.

M. Mobutu Nzanga, qui venait d’annoncer des me- sures incitatives, notamment en ce qui concerne le code agricole, prévoit une défiscalisation du secteur agricole, estimant que la fiscalité actuelle constitue le principal obstacle à la relance de l’agriculture en RDC. Le code agricole doit stimuler le marché inté- rieur congolais et permettre la réhabilitation des in- frastructures de base en dégradation continue, a-t-il indiqué.

La vision du ministère, en concertation avec les autres secteurs de la vie économique nationale, est de rendre l’agriculture congolaise plus productive et

Coopération agricole entre la FAO et le Gouvernement de la RDC

compétitive afin de répondre efficacement à la de- mande intérieure et extérieure, soutient-on. Ce sec- teur doit être accompagné au niveau du financement et des infrastructures, pour donner les résultats es- comptés.

La RDC s’est inscrite dans la résolution de Maputo de doter le secteur agricole d’une part importante du budget national, soit 10 % et de produire suffisam- ment afin de financer d’autres secteurs notamment la santé et l’éducation. L’agriculture est le devenir du peuple congolais, en raison de son importance éco- nomique, assure-t-on.

Cette visite, qui est la troisième du genre, est égale- ment consacrée à l’examen des activités de la FAO en RDC. Pour ses activités en RDC, cet organisme des Nations Unies intervient pour plus de 45 millions de dollars US, repartis en deux volets : 23.923.828 $US pour le Programme agricole d’urgence et 21.614.421

$US au Projet d’appui au développement.

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Projet agroalimentaire de Mbakana

Le ministre de l’Agriculture, Nzanga Mobutu, a as- sisté, le 7 juin dernier dans la salle de conférences de la Régideso, à la conférence de restitution sur la finalisation du projet Mbakana. Ce projet vise à implanter un foyer de production agro-industrielle des aliments de base sur le site de Mbakana, dans la périphérie de Kinshasa. Il comporte trois volets, à savoir : la création des communautés productives rurales modernes dévolues à conduire les activités fermières (culture, élevage, pêche), l’installation en aval des unités de transformation agro-industrielle, le développement de la pêche artisanale sur le fleuve Congo et deux de ses affluents sur le site du projet.

Dans sa première phase, ce projet nécessite un fi- nancement de 450 millions Usd qui pourra être dou- blé dans la deuxième phase et triplé à la troisième.

Le financement vient de l’extérieur mais ce sont les Congolais qui sont des promoteurs de ce projet.

C’est la Coopérative industrielle et agricole du Con- go (CIAC) qui en est le promoteur. Avec l’appui du gouvernement congolais, via le ministère de l’Agri- culture, le Service national (SN) va prendre 15%

des parts sociales dans l’entreprise qui sera chargée d’exécuter le projet et assurera en contrepartie l’en- cadrement technique et l’éducation civique des tra- vailleurs. C’est pour cette raison que la CIAC va se muer en entreprise mixte. Une commission ad hoc chargée de proposer de nouveaux statuts est à pied d’œuvre.

L’objectif du projet consiste à lutter contre la pau- vreté en milieu rural et périurbain, améliorer le cadre

de vie de populations cibles pour un développement humain décent, contribuer à la sécurité alimentaire de la ville de Kinshasa. Ce sont les fermiers et les pêcheurs qui sont les premiers bénéficiaires de ce projet. Concrètement, son exécution prévoit de cons- truire, aménager et équiper un foyer de production fermière pour 7.000 ménages à Mbakana, implanter 5 foyers de pêche artisanale pour 2500 ménages ; requérir du matériel et équipements pour les diver- ses activités agricoles ; ouvrir 70.000 hectares de plantations ainsi que 7.000 unités d’élevage ; cons- tituer un fonds de roulement conséquent en mesure d’assurer le préfinancement des frais de fonction- nement ; couvrir les investissements incorporels et sociaux. L’unité agro-industrielle qui sera mise en place pourra produire 2 millions d’œufs par jour et 1,6 million de poules par mois, de quoi approvision- ner Kinshasa.

Les retombées sociales du projet s’expriment en termes de scolarisation, de santé, de cadre de vie, de micro-finance et de commerce pour les ruraux.

Sur la durée des investissements, 115 infrastructu- res sociales sont programmées pour un montant de 19,125 millions d’euros. Ce qui permet au projet de contribuer aux objectifs du millénaire pour le déve- loppement du fait qu’il permet aux ruraux d’accéder à l’eau potable et à l’électricité, à l’éducation et à l’alphabétisation pour adulte, à la scolarisation et aux soins de santé. Plus de 700.000 personnes qui bénéficieront des retombées sociales du projet.

Beltrade Info

Symposium international

sur la transformation des aliments en RDC

Le vice-ministre en charge de l’Agriculture, Pêches et élè- vages a procédé le dimanche 3 juin 2007, à l’ouverture du symposium international sur la transformation et la sa- lubrité des aliments en RDC. C’était au Grand Hôtel Kinshasa devant une centaine de scientifiques, chercheurs d’universités canadiennes, congolaises et plusieurs autres pays ainsi que ceux des instituts et de entreprises agroalimentaires. L’homme d’Etat congolais a rappelé les grands défis à relever par le gouvernement qui a fait de l’Agriculture une priorité des priorités.

Dans son allocution, le président du symposium, Dr. Maf Akier

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Actualité des secteurs de production

cherche et de développement sur les aliments au ministère de l’Agriculture et de l’Agro-alimentaire du Canada, a fait savoir l’enjeu du symposium au regard de la place qu’occupe les aliments dans la vie de l’homme. « Pas de vie sans aliments ».Avec la mise en place des nouvelles institutions en RDC, il

a invité les pouvoirs publics à mettre en place des mécanismes pour la protection des Congolais contre les risques évitables pour la santé tout en assurant la salubrité de l’approvisionnement alimentaire de la RDC.

Le Potentiel du 05 juin 2007

Le Programme régional de l’Afrique centrale pour l’Environnement (Carpe) et l’Union mondiale pour la nature (UICN) ont organisé, hier vendredi 15 juin au Jardin botanique de Kinshasa, une séance de restitu- tion sur la première mission d’identification des repré- sentants des communautés locales. Celles qui doivent siéger dans la Commission interministérielle chargée d’examiner les anciens titres forestiers avant de les convertir en contrats de concessions forestières.

Cette séance de restitution a été tenue par les anima- teurs des ONG du secteur environnement qui revien- nent de cette première mission d’identification des re- présentants des communautés locales. Ces animateurs des ONG de l’Environnement ont visité, au cours de cette première mission, 24 territoires de six provinces abritant 114 titres forestiers. Selon Flory Botamba Bo- sembo, Point focal de la coalition des ONG du secteur de l’environnement, et porte-parole de la mission, cette première étape s’est globalement « bien déroulée en dépit de quelques surprises de terrain ».

De son point de vue, cette première mission a été faci- litée notamment par les travaux préparatoires effectués préalablement et du fait que tous les animateurs dispo- saient d’un canevas comme guide de travail.

Au nombre de critères qui ont milité à la désignation des représentants figurent le fait d’être originaire d’un territoire et d’y résider effectivement, savoir lire et écrire, être respecté de la communauté et être de bonne moralité.

Dans le cadre du processus d’assainissement du secteur de l’exploitation des forêts congolaises, 156 anciens ti- tres forestiers doivent être examinés avant d’être validés et convertis en contrats de concession forestière. Et ces 156 titres forestiers se retrouvent dans six provinces de la RDC, à savoir la province Orientale, les deux Kasaï, le Bas-Congo, l’Equateur et le Bandundu. Leur valida- tion doit se faire par la Commission interministérielle qui comprendra aussi bien des membres du gouverne- ment que des représentants des communautés locales

habitant dans la proximité des sites forestiers en exploi- tation. C’est dans ce cadre que l’Uicn et Carpe, avec la facilitation de la SNV, se sont basés sur les réseaux des ONG nationales de l’environnement pour sensibi- liser et aider les communautés locales à désigner leurs représentants. Dès que tous les 156 représentants des communautés seront désignés, à l’issue de la seconde mission, ils viendront à Kinshasa pour siéger dans la Commission interministérielle afin de veiller à ce que les intérêts de leurs communautés soient pris en compte par les exploitants forestiers. Et ainsi, les anciens titres forestiers pourront être examinés avant d’être validés pour leur mise en exécution ou rejetés.

Exploitation forestière

Concernant toujours la gestion de la forêt Le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature, Eaux et Forêts, Didace Pembe Bokiaga, a signé la note cir- culaire n°007/CAB/MIN/ECN-EF/O5/PDB/2007, du 4 juillet 2007 aux termes de laquelle il appelle tous les exploitants forestiers artisanaux et industriels opérant à travers le territoire national au respect des normes d’ex- ploitation et d’exportation du bois d’œuvre congolais. « Tous les exploitants forestiers artisanaux et industriels ont l’obligation de marquer visiblement le bois grume qui sortira de leurs chantiers d’exploitation. Ce bois grume devra dorénavant et impérativement porter les informations suivantes : le sigle ou le marteau de l’ex- ploitant pour la coupe industrielle, le numéro de coupe de bois d’œuvre, le numéro d’ordre de l’arbre, la lettre de la grume fournie par l’arbre ».

Aussi, les exploitants forestiers sont conviés à respec- ter scrupuleusement le diamètre minimum de coupe par essence tel que repris en annexe du guide forestier portant classification des essences et diamètre mini- mum d’utilisation. Selon la note circulaire du ministre

La gestion des forêts en RDC

Conversion des titres forestiers

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de l’Environnement, la non observation de ces dispo- sitions sera considérée comme le délit d’Etat et le bois ainsi coupé sera saisi par les services spécialisés de l’Environnement, Conservation de la nature, Eaux et

Forêts ou tout autre service spécialisé de l’Etat. Pour autant que le suivi de ces mesures soit assuré les servi- ces compétents.

Beltrade Info/PL

pour le câble en télévision. Ce qui demande que le gouvernement congolais concrétise son projet de jonction au câble sous-marin SAT3, c’est-à-dire en faisant une jonction entre Inga et le câble sous-marin qui passe par la côte atlantique.

Cependant, dans sa première composante, le projet vise le renforcement et la réhabilitation de la ligne de transport du courant direct entre Inga et Kolwezi.

En deuxième phase, des travaux de réhabilitation suivant sont prévus : le réseau de courant alterna- tif entre Kolwezi et Karavia, le poste d’interface de courant alternatif d’Inga, la ligne de transport d’électricité entre Karavia et Kasumbalesa. Dans la 3ème phase, il y aura la construction des lignes de transport d’électricité de Fungurume à Karavia et de Karavia à Kasumbalesa. Ce projet prévoit également la réalisation des infrastructures communautaires, notamment en matière de santé, d’hydraulique et d’assainissement au bénéfice des populations locales le long du parcours de la ligne de transport d’électri- cité entre Fungurume et Karavia d’une part, et entre Karavia et la frontière du territoire de la Républi- que zambienne, d’autre part. Les pays de l’Afrique australe concernés par ce projet sont : Zambie, Mo- zambique, Zimbawe, RSA, Lesotho, Swaziland et Botwana.

Energie

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 178 millions Usd, ce projet a subi quatre ans de retard suite à la situation politique trouble qui a caractérisé la RDC ces dernières années. Dans un entretien avec la presse, le lundi 30 juillet, à la Représentation de la Banque mondiale à Kinshasa, M. Sam O’Brien, chef du projet a déclaré que ce projet va redémarrer en novembre 2007 et devra prendre fin en 2011. Déjà des contacts sont en train d’être pris avec des entre- prises qui vont exécuter ce projet.

L’objectif principal de ce projet est de promouvoir un marché énergétique régional efficace au sein de la Communauté de développement de l’Afrique aus- trale (Sadc) afin de créer les conditions favorables à l’intensification des investissements dans le secteur énergétique, accroître la concurrence et favoriser l’intégration économique régionale.

Au niveau national, ce projet va permettre de répon- dre au besoin de l’industrie minière au Katanga qui connaît une expansion remarquable et notamment la grande firme «Tenke-Fungurume Mining » puisque ce courant va transiter par là. Selon le chef de pro- jet Sam O’Brien Kumi, le renforcement de la ligne haute tension Inga-Katanga sera couplée au câble à fibre optique pour servir aux besoins des télécom- munications, notamment l’Internet à haut débit ou

Energie : Les avancées du projet Inga

Projet de marché d’électricité d’Afrique centrale (Sapmp)

La Banque Mondiale octroie un don de près de

300 millions Usd pour la mise à niveau du site d’Inga

La République démocratique du Congo a un énorme potentiel hydroélectrique qui, selon les estimations, serait de l’ordre de 100.000 MW, soit 13 % du po- tentiel hydroélectrique mondial. Ce potentiel existe surtout à Inga, sur le fleuve Congo, à 200 km en aval de Kinshasa qui pourrait générer environ 45.000 MW.

Les administrateurs de la Banque mondiale viennent d’approuver à Washington un don de 296,7 millions de dollars EU pour accroître les capacités de pro- duction, de transport et de distribution d’électricité en RDC.

Referenties

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Dans le même cadre, une mission belge a été dépêchée à Kinshasa en décembre 2006 pour, entre autres, faire le point avec la direction de la DGI des réformes engagées depuis

La cérémonie qui a marqué l’adhésion de la RDC à ce projet s’est dé- roulée à l’ambassade de la RDC en Afrique du Sud le 29 novembre 2006, sous la présidence de la

Entre janvier 2017 et octobre 2018, le BCNUDH a documenté 11 atteintes aux droits de l’homme attribuées aux combattants des Maï-Maï Kifuafua dans le Masisi, principalement

Nous espérons que ce rapport servira de ressource à tous ceux qui œuvrent pour une paix durable dans la région des Grands Lacs, qu’il s’agisse d’activistes de la société civile,

L’établissement d’un Comité d’action conjoint régional sur les femmes dans le commerce informel transfrontalier lors des conférences tenues à Gisenyi en 2010 et 2012

Mais l’industrie manufacturière (secteur secondaire créateur de la valeur ajoutée nationale) réduit significativement sa part dans la formation du PIB, ce qui est un

Et le meilleur antidote pour éviter cette situation réside dans le choix d’un Président sur base d’une large base électorale dont l’élection devrait être le reflet

- Tout d’abord, elle a permis de voir comment s’organisait en Belgique la commercialisation des fruits et légumes. or la ques- tion de l’organisation logistique du lien entre lieux