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«Le Congo est en pleine renaissance. Je l’affirme sans hésiter»

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2740 du Mardi 30 Octobre 2007- PAGE 1

N° 2740 du Mardi 30 Octobre 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

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Denis Sassou Nguesso

«Le Congo est

en pleine renaissance.

Je l’affirme sans hésiter»

(PP.6-7)

Contentieux électoraux liés aux élections législatives

Message sur l’état de la nation du président Denis Sassou Nguesso

Beaucoup de déceptions, après les décisions de la

cour constitutionnelle

Circonscription unique de Mossendjo Lamyr Nguele est bel et bien le vainqueur du

scrutin du 5 août 2007

Lamyr Nguele

(P.4)

= 20 0000 FCFA

Avis aux lecteurs

En raison de la fête de Toussaint, notre prochaine édition paraîtra le

mardi 6 novembre 2007.

A.r.d (Alliance

pour la République et la démocratie) Une nouvelle

plateforme pour faire consolider la démocratie au Congo

(P.3)

C.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) Brazzaville abrite la 13

ème

conférence des chefs d’Etat et de gouvernement

(P.4)

33

ème

édition de la conférence du centre international Pio Manzu en Italie

Antoinette Sassou Nguesso primée,

pour son rôle en faveur des

enfants

(P.5)

Celtel réhabilite le centre médico- psycho-pédagogique

Medipsyp

Michel Elamé, Directeur Général de Celtel Congo (à g.) aidant Mme Céline Tchissambou Bayonne à couper le ruban symbolique. (P.12)

La première dame du Congo heureuse d’avoir reçu son prix

Emmanuel Boungouanza et Jacques Mouanda Mpassi (respectivement 2

ème

et 3

ème

de g. à d.) ont été déboutés.

(P.3)

(2)

Afin de palier le déficit criard des aéronefs causé par la sus- pension des avions de type Antonov, suite à la décision du ministre des transports et de l’aviation civile, M. Emile Ouosso, l’Agence nationale de l’aviation civile vient d’acquérir un nouvel avion de marque Embraer. Pour permettre à l’A.n.a.c et à la compagnie Air Congo d’assurer, régulièrement, les vols sur le territoire national, l’administrateur, directeur com- mercial de la compagnie aérienne Air Congo, M. Rodrigue Nombo, s’est ainsi expliqué: «Dans le cadre de la recherche que ne cesse d’entreprendre le ministre des transports et de l’aviation civile, M. Emile Ouosso, pour assurer le déplace- ment de nos compatriotes en toute sécurité, nous venons de mettre en exploitation à Air Congo, un nouvel aéronef de type Embraer 120, pour desservir, tous les jours, les escales de Dolisie et Nkayi. A la fin de cette semaine, nous recevrons un deuxième avion de même type qui, lui, desservira toutes les villes du Nord de notre pays, y compris Pokola pour les forestiers. Nous attendons dans les tous prochains jours un

NATIONAL

L

a décision de la cour constitutionnelle de fai- re reprendre le scrutin dans quatre circonscriptions législatives est une aubaine pour Pierre Ngaka, candidat indépendant à Kayes, Clé- ment Mouanda, candidat indé- pendant également, à Yamba, Damien Boussoukou Boumba (U.d.d), dans la circonscrip- tion unique de Kibangou, et Léon-Alfred Opimbat (candi- dat des F.d.n), dans la circons- cription unique de Mbomo.

Leur s recour s ont, donc abouti, mais, il leur faudra re- partir à la bataille électorale et démontrer leurs capacités à gagner. Ces quatre candi- dats semblent avoir été ré- compensés, pour n’avoir pas fait du bruit dans les médias, sur leur cas.

De manière générale, le ver- dict de la cour constitutionnel- le sur les contentieux électo- raux n’a pas répondu aux at- tentes des Congolais. Dans l’opinion nationale, on atten- dait de la cour un véritable sursaut de nature à rétablir la crédibilité du système élec- toral congolais, terni par les dysfonctionnements, les irré- gularités et les fraudes qui ont émaillé l’organisation des élections législatives de juin et août 2007. Nombreux sont

les Congolais qui se deman- dent à quoi ont, donc, servi ces audiences publiques où l’on croyait rétablir dans leur droit «les victimes de la Co- nel», «qui ont vu voler leurs victoires».

Ces audiences publiques auraient pu gagner en crédi- bilité, si les noms comme ceux de Jacques Mouanda- Mpassi, Emmanuel Boun- gouanz a, Dambert René Ndouane et Nicéphore Fylla Saint-Eudes avaient vu leurs recours aboutir. Tout indique que ces quatre anciens dépu- tés ont été «politiquement punis», pour avoir alerté l’opi- nion publique, à travers les médias, sur les inj ustices dont ils estiment avoir été vic- times.

Ces quatre candidats malheu- reux sont considérés, par le public, comme des victimes de la Conel (Commission na- tionale d’organisation des élections). Tout au moins, les gens le perçoivent ainsi. Pour nombre d’entre eux, que ce soit la Conel ou la cour cons- titutionnelle, «c’est blanc bon- net et bonnet blanc». La ma- jorité des recours introduits par les candidats n’indexaient pas directement leurs adver- saires, mais l’Etat à travers l’administration locale. Dans

sa plaidoirie, Me Brudey a, par exemple, fustigé l’attitude de l’ a dmini st r at ion p ubliq ue.

«On ne peut pas frauder après les résultats. La Conel a frau- dé, parce qu’elle n’a pas re- mis à chaque candidat le for- mulaire des résultats», a-t-il dit. «Ce que nous déplorons, aujourd’hui, c’est la faute de l’Etat congolais qui n’avait pas voulu mettre en place la commission électorale indé- pendante», a-t-il précisé.

Me Brudey a estimé, égale- ment, qu’il y a, dans la loi élec- torale, des dispositions pour punir les fonctionnaires qui favorisent un candidat au dé- triment d’un autre. «Ces gens qui ont foutu la pagaille doi- vent répondre de leurs actes, dans la loi électorale il y a des dispositions qui sont prévues, il faut qu’elles soient appli- quées», a lancé l’avocat. Mais, ce qui est sûr et certain, c’est que, sur ce terrain, il ne sera pas entendu. L’impunité poli- tique au Congo est devenue une règle d’or pour les gou- vernants.

Un autre avocat d’ajouter: «Le préfet de la Sangha, chassé

Contentieux électoraux liés aux élections législatives

Beaucoup de déceptions, après les décisions de la cour constitutionnelle

La cour constitutionnelle a publié les résultats de la sé- rie d’audiences publiques qu’elle a entamée, lundi 22 octobre dernier. C’était vendredi 26 octobre 2007, au siège de cette cour, à Brazzaville. Mais, les décisions prononcées ont suscité beaucoup de déceptions, au sein de l’opinion nationale. En effet, la cour a tranché pour l’annulation des élections dans quatre circonscriptions (Kayes, Yamba, dans le département de la Bouenza;

Kibangou, dans le département du Niari et Mbomo, dans le département de la Cuvette-Ouest). Mouanda Mpassi, Emmanuel Boungouanza, Dambert René Ndouane et Nicéphore Fylla Saint-Eudes ont, par contre, été dé- boutés.

par les populations, ne réside plus à Ouesso, mais il entre- tient des confidences avec quelques sous-préfets». Maî- tre Moukengue a estimé que, lorsque les électeur s ont sanctionné, il faut accepter leur volonté.

S’il y a un cas qui a fait vibrer la salle d’audience, c’est le cas de Mboungou-Nzoumba.

Au premier tour des législa- tives dans la circonscription unique de Yamba, ce dernier avait battu campagne sous le label du M.s.d. Au deuxième tour, il devient le candidat du P.c.t. Incroyable mais vrai, comme qui dirait.

Par ailleurs, il est de notorié- té publique que le ministre de l’administre du territoire avait pr oclamé, dans quelques cas, des résultats qui ne sont pas conformes à ceux sortis des urnes.

La preuve en est, d’ailleurs, que ce soit au premier tour ou au deuxième, il est lui- même revenu sur des résul- tats déjà proclamés.

U

ne nouvelle plate-for- me politique au Congo.

Elle regroupe des par- tis et associations politiques qui se sont distingués par leur engagement, sans faille, à réclamer l’institution d’une commission électorale indé- pendante, lors des dernières élections législat ives et à boycotter ces élections, pour n’avoir pas obtenu satisfac- tion. Ces partis et associa- tions se sont donc regrou- pés, pour mieux agir sur le terrain politique. La cérémo- nie de signature de leur pla- te-forme s’est déroulée en présence de quelques lea- ders politiques comme Pas- cal Tsaty Mabiala, Joseph Ki- gnoumbi kia Mboungou, Jac- ques Mouanda-Mpassi, tous de l’opposition.

Les responsables de l’A.r.d

vrier au 10 juin 1991, avait sonné le glas du système mo- nopartiste et jeté les bases d’une démocratie pluraliste et d’une dynamique de renouvel- lement en profondeur du pay- sage polit ique congolais.

L’instauration du multipartis- me au lendemain de la Confé- rence nationale souveraine et l’organisation des élections générales globalement trans- parentes en 1992, constitue, à n’en point douter, une avan- cée sur le plan de la démocra- tie. Malheureusement, depuis lors, les différents régimes qui

A.r.d (Alliance pour la République et la démocratie)

Une nouvelle plate-forme pour faire consolider la démocratie au Congo

Soucieux de consolider la démocratie dans notre pays, douze partis, parmi lesquels, le M.g.c.c de Jean-Michel Bokamba-Yangouma, le R.d.r de Raymond Damase Ngolo, l’U.p.r.n de Mathias Dzon, actuellement dirigé par André Ganfina, l’Association Convergence pour le Congo, de Bonaventure Mbaya, le P.s.d.c de Clément Mierassa, ont créé un regroupement politique dénommé l’A.r.d (Alliance pour la République et la démocratie).

Celui-ci est dirigé par Clément Mierassa. L’accord por- tant création de ce regroupement a été signé, jeudi 25 octobre 2007, dans la salle de mariage de l’hôtel de ville de Brazzaville, par les présidents des partis com- posant cette alliance.

(Suite en page 4)

(Alliance pour la république et la démocratie) étaient tous là.

On a aussi remarqué la pré- sence des militants qui vou- laient vivre eux-mêmes cet événement historique. Selon les signataires, l’accord poli- tique entre les douze partis et associations est un cadre permettant de vulgariser les acquis de la Conférence na- tionale souveraine. L’A.r.d milite pour une alternance politique au Congo «change- ment en profondeur pour la bonne gestion de la maison Congo», indique la plate-for- me.

Présentant cette nouvelle al- liance, Bonaventure Mbaya, rapporteur de ce regroupe- ment politique, a fait un bref rappel historique. «La Confé- rence nationale souveraine,

tenue à Brazzaville du 25 fé- (Suite en page 4)

André Ganfina Clément Mierassa

Bonaventure Mbaya

Emmanuel Boungouanza et Jacques Mouanda Mpassi (respecti- vement 2ème et 3ème de g. à d.) ont été déboutés.

CONTACTS: BRAZZAVILLE 812514 / POINTE-NOIRE 945589 / NKAYI / DOLISIE / OUESSO / IMPFONDO / POKOLA

Site Web: http://gxinternational.blogspot.com E.mail:gxinterbzv@hotmail.com

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Bœing 737/200 pour l’intérieur. Ensuite, nous avons une bonne surprise pour nos compatriotes, à savoir que nous mettrons en place dans le cadre de l’international, un Bœing 757/200 de 195 sièges qui partira de Paris, mercredi 31 octo- bre 2007, au soir, pour assurer la liaison Paris-Brazzaville- Paris et retour. Le montant du billet est de 543.100 FCfa TTC, 50kgs de franchise dans les deux sens. Le Bœing 757/200 est un appareil très fiable qui subit, régulièrement, des contrô- les. C’est là, toute la raison de notre choix, pour répondre aux préoccupations de sécurité, chères à notre ministre de tutelle. Mais pour commencer, l’exploitation se limitera à deux fréquences hebdomadaires qui sont des vols directs Paris-Brazzaville-Paris et retour. S’agissant de nos relations avec Air France qui assure la même liaison, je confirme qu’el- les sont excellentes et qu’il existe des accords de réciprocité d’exploitation des lignes Paris-Brazzaville et vice versa, en- tre le Congo et la France».

Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président:

Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique

de la Likouala Vice-président:

Mgr Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:

Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

Atelier La Semaine Africaine Service Commercial:

Brazzaville:

Tél. 666.39.69/500.77.76 Bd. Lyautey (en face du CHU)

B.P. 2080 - BRAZZAVILLE

Direction - Tel: (242) 668.24.72 / 678.76.94

LA SEMAINE AFRICAINE

Rodrigue Nombo

(3)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2740 du Mardi 30 Octobre 2007- PAGE 3

Une nouvelle plate-forme...

NATIONAL Coup d’oeil en biais

Un cadavre repêché sur le fleuve Congo, à hauteur de la mairie centrale de Brazzaville

Le cadavre d’une femme flottait sur le fleuve Congo et s’est échoué parmi les touffes de jacinthes d’eau, derrière la mairie centrale de Brazzaville, au bord de la Corniche. La découverte macabre a été faite jeudi 25 octobre 2007. le corps a été repêché et placé, bien évidem- ment, à la morgue municipale de Brazzaville. Assassinat? Noyade?

Quand et où? Comment s’appelait-elle? On se perd en conjectures. En tout cas, on ne saurait le dire avec certitude, avant l’aboutissement de l’enquête en cours menée par la police à cet effet. Toutefois, l’attention des riverains du fleuve Congo est attirée sur les risques de noyade attachée à la fréquentation imprudente des eaux de ce puissant fleuve.

Il faut aussi rappeler qu’il y a quelques jours, un corps flottant sur les eaux boueuses de la rivière Tsiémé a été repêché pas des passants.

Cela donne à réfléchir.

Un marabout est tombé dans les mailles du filet de la police

Sa basse besogne était de rendre séduisants les jeunes adolescents des deux sexes, par des pratiques occultes. Moyennant de l’argent, des jeunes partaient consulter le sieur Rémy Okongo Bobo, à son cabinet mystique, situé dans les parages du quartier «Keba na vi- rage», à Talangai, le sixième arrondissement de Brazzaville. Il les passait, les uns après les autres, dans son laboratoire de parapsycho- logie expérimentale. A l’issue donc de l’initiation, ses clients étaient lâchés, comme des chiennes en chaleur, dans les rues de la ville, à la recherche d’une clientèle sexy. Devenus très attrayants, ils ont fait de nombreuses victimes -hommes et femmes- dans la cité, surtout parmi les adultes «bons payeurs». Ces jeunes ainsi travaillés, devenaient des agents patentés, à sa solde, en matière de finance. Malheureuse- ment, une basse besogne ne peut pas vous rendre heureux. Au début, vous avez l’impression de réussir puis arrive toujours le revers de la médaille: des gens tournés en ridicule! C’est ce qui est arrivé, mercredi 24 octobre 2007, en fin de matinée. En effet, Rémy Okongo Bobo a été trahi par certains de ses clients désabusés. Au bout du compte, il est tombé dans les mailles du filet de la police. Son domicile a été perquisitionné. Une jeune cliente, Débora Okandza, 15 ans, y a été retrouvée, en pleine séance initiatique. Gardé à vue, le malheu- reux prestidigitateur doit, aujourd’hui, regretter ses pratiques illusion- nistes, avant d’être candidat potentiel de la maison d’arrêt. Comme quoi, «à malin, malin et demi», dit un dicton.

Des employés de la Sotelco ne sont toujours pas contents

Décidemment, la Sotelco (Société des télécommunications du Congo) n’en finit pas avec ses convulsions cycliques. On en a eu encore la preuve, samedi 20 octobre dernier. Des employés de cette société, dont quatre délégués syndicaux, menacés de licenciement, après la suspension de leurs salaires par l’administrateur général de la Sotelco, ont manifesté, encore, leur mécontentement ce jour-là. Face à la situa- tion qui prévaut au sein de leur société, ils ne comprennent pas le silence du gouvernement. Or, selon eux, il y a mauvaise gestion, un flou entourerait le budget de la Sotelco. Ils donnent, aussi, des chiffres, pour confondre leur administration: les encaissements mensuels se chiffreraient à plus de 300 millions de francs Cfa, pour une masse salariale de 130 millions seulement. Par ailleurs, leurs revendications, contenues dans un cahier des charges, déposé depuis le mois d’août dernier, ne sont toujours pas examinées. Aussi ont-ils demandé au gouvernement de prendre des mesures conservatoires pour trouver des solutions aux graves difficultés qui minent la Sotelco. En tout cas, il y a toujours du feu dans l’air à la Sotelco.

La route qui mène au quartier Kinsoundi rendue impraticable, par ravinement

La pluie qui s’est abattue sur la ville capitale, dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 octobre 2007, a été, pour beaucoup de Brazzavillois, d’un souvenir très amer. Pour preuve: la route qui mène à Kinsoundi, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, a été ravinée à l’excès, au point d’être rendue impraticable, entre l’arrêt de bus dit «Jadot» et le marché «Sachet», soit sur environ 150 mètres. Automobilistes et motocyclistes n’ont eu d’autre choix que de se frayer une bifurcation sinueuse, dans certaines rues du quartier avoi- sinant. L’embouteillage ainsi produit pouvait se chiffrer entre 30 et 45 minutes. Ce qui, du reste, a rendu difficile le parcours des élèves, des travailleurs et autres usagers de la route, obligés de joindre à pied des quartiers Barrage, PK-Mfilou et autres recoins desservis par ce tron- çon. L’image présentée par Kinsoundi, après cette pluie, a rappelé les jours de ville morte à Brazzaville. Mais, sur les lieux, on a noté la présence rassurante du député de cette circonscription électorale, l’ho- norable Anicet Mpandou, alias «Willy Mantsanga». Certainement, c’était pour qu’une solution urgente et durable soit trouvée, pour soulager ses compatriotes enclavés.

Triste spectacle à «La Base», un quartier de Brazzaville!

Un fait insolite a mis en relief, mardi 9 octobre 2007, le quartier «La Base», à Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville. Un sexa- génaire, marabout de son état, a été sauvagement tabassé, à son domicile, par son client, un homme fortuné, semble-t-il. Ce dernier y était venu à bord d’une voiture noire décapotable, à deux portières, ressemblant à une grenouille. Il s’était confié à ce marabout pour que ce dernier l’aide à faire disparaître, mystiquement, un encombrant rival qui serait son collègue de service, dans une entreprise locale des travaux publics. Pour ce faire, il aurait remis beaucoup d’argent, un million de francs Cfa, environ, au marabout. Mais, ça n’aurait pas marché, puisque le rival visé est toujours en vie et bien portant. Bien plus, le monsieur en question ressentirait, lui-même, des ennuis de santé, notamment des bouffées de chaleur. D’où son courroux. Il s’est, donc, transporté chez son marabout et l’a roué de coups de poings, en lui demandant, bien sûr, de rembourser son argent. Ce dernier n’a dû son salut qu’à l’intervention des passants qui l’ont extrait des mains de son bourreau en colère. Comme quoi, n’est trompé que celui qui voit, jamais un aveugle.

le, l’A.r.d se détermine com- me une force politique oppo- sée résolument à la politique et à l’action économique et sociale du pouvoir en place.

Les instances de l’A.r.d sont la coordination nationale, la conférence des présidents, le secrétariat permanent, la commission d’ arbitr age et règlements, litiges et diffé- rends. Les pr ésidents des partis signataires sont d’offi- ce membres de la conféren- ce des présidents. Le bureau de l’A.r.d est composé du pré- sident, Clément Mierassa, du premier vice-président, An- dré Ganfina et du rapporteur.

Bonaventure Mbaya.

Signalons, tout de même, que c’est la deuxième plate-forme politique créée à l’opposition, apr ès celle r éunissant l’U.pa.d.s, l’U.d.r-mwinda et le R.d.d et qui donne l’impres- sion d’être un mort-né. Sans financement public, les par- tis de l’opposition battent, en effet, de l’aile, dans leur fonc- tionnement. Cette nouvelle plate-forme politique va-t-elle résister à l’ ère du temps?

L’avenir ne manquera pas de le dire. Pour le moment, on peut lui souhaiter bon vent.

P. -A. DOKO

se sont succédé à la tête de l’Etat n’ont pas traduit, en ac- tes concrets, les autres recom- mandations mult if or mes adoptées au cours de la Con- férence nationale, en vue de promouvoir, dans les condi- tions politiques d’une gouver- nance démocratique, ration- nelle, transparente et juste», a-t-il rappelé.

Bonaventure Mbaya a, par ailleurs, souligné que 16 ans après, la situation politique, économique et sociale du Congo est, principalement, marquée par la persistance des logiques monopartistes.

L’existence, au sein de la clas- se politique, d’une multiple ethno-partis ou ethno asso- ciations, l’instrumentalisation de la conscience et le déclin de la conscience nationale sont les signes de cette si- tuation. Il en a cité d’autres:

«la montée en flèche de la pré- férence ethno-régionale, du népotisme et du clientélisme dans les recrutements, nomi- nations, les promotions et les attributions des marchés pu- blics; la navigation à vue au niveau de l’action gouverne- Le cas le plus manifeste est

celui de Chr istophe Moukouéké. Dans un premier temps, il a été donné perdant, puis gagnant, dans une deuxième proclamation ex- ceptionnelle des résultats.

Moukouéké a ét é repêché, parce qu’un membre de la Conel menaçait de démis- sionner publiquement, si son cas n’était pas rattrapé, car les résultats sortis des urnes le donnaient indubitablement vainqueur.

Au sortir de ces audiences, la cour constitutionnelle don- ne l’image d’une institution qui ne jouit pas encore d’une grande autorité. Si l’on consi- dère que le nombre de re- cours introduits (78) témoi- gne de la pagaille qui a régné dans l’organisation des élec- tions, on peut considérer qu’en ne prononçant que qua- tre reprises d’élection, le bi- lan de la cour est bien mai- gre. Mais, au-delà de ces jou- tes judiciaires, c’est tout le système électoral congolais qui est mis en cause. Le gou- vernement a perdu la confian- ce de la majorité des citoyens dans l’organisation des élec- tions, avec une Conel qui lui est soumise. Les fonction- naires, à tous les niveaux, qui ont brillé par un comporte- ment partial, n’ont pas été in- quiétés. En somme, honnête- ment, il faut avouer que les préfets, sous-préfets et se- crétaires généraux des sous- préfectures n’ont pas, tous, été impartiaux. Il faille abso- lument corriger le tir. Pour l’avenir, le débat sur l’institu- tion d’une commission élec- torale indépendante va assu- rément rebondir.

Après les décisions rendues par la cour constitutionnelle, nous avons recueilli quelques réactions à chaud:

Léon-Alfred Opimbat: «Con-

fiant ou pas vous avez vu mon attitude dans la salle. Je crois que ce n’est que justice qui a été rendue. Et je ne peux que m’en féliciter. Je crois que tous les recours introduits ont été examinés, le droit a été dit.

J’avoue que c’est le renforce- ment de la démocratie dans notre pays».

Fernand Sabaye: «Je crois que le droit est rendu, la justice est là. J’ aimerais, quand même dire une chose: c’est un regret que la haine et la ja- lousie constituent le fonde-

ment d’une action politique de cert ains candidat s. Autr e- ment, on ne serait pas arrivé à ceci. Pour ceux qui connais- sent, exactement, le dossier de Bétou, on peut même s’éton- ner que nous soyons arrivés à la cour const it ut ionnelle.

C’est la réalité, hélas!»

Maître Brudey: «Je suis même très fâché d’avoir perdu, dans des dossiers où je pensais que j’avais des éléments suffisants pour obtenir gain de cause. Je ne suis pas content parce que je n’ai pas trouvé de réponse dans les décisions qui ont été rendues à tous les problèmes

qui ont été posés. Mais, la dé- cision est rendue, nous devons la respecter».

Pascal Tsaty-Mabiala: «Il faut prendre le temps nécessaire pour apprécier tout cela. Ce sont des événements impor- tants, nous verrons dans les prochains jours, nous aurons à nous prononcer sur tout ce qui vient de se faire. Mais déjà, je vous dis que nous n’ avons pas l’habit ude de commenter les décisions de justice. Et puis, ce sont des décisions qui sont suscepti- bles de grands recours».

Pascal-Azad DOKO (Suite de la page 3)

mentale; le règne du laisser- aller, du laisser-faire et de l’impunité à tous les niveaux;

l’extension vertigineuse de la fraude, de la corruption, de l’enrichissement illicite dans les milieux des gestionnaires des affaires publiques; l’ag- gravation de la paupérisation des populations; la crise des valeurs, celle de l’amour de la patrie… la non reconnaissan- ce des droits de l’opposition;

le refus de la différence et de l’alternance».

Pour répondre aux attentes des populations et tourner le dos aux pratiques d’hier, les forces républicaines et dé- mocratiques, après avoir tiré les leçons des alliances du passé sans projets, sans pro- grammes réels, ont décidé de s’unir et de s’organiser sur des bases radicalement nouvelles, pour aller non seu- lement à la conquête démo- cratique et la gestion commu- ne du pouvoir d’Etat, mais aussi et surtout de restaurer la démocratie. Cette alliance politique garantit l’identité et l’autonomie organisationnel- le de chaque parti signataire.

Face à la situation politique économique et sociale actuel-

(Suite de la page 3)

Dans sa livraison n°2723 du vendredi 31 août 2007, La Semaine Africaine a publié un article intitulé: Emma- nuel Boungouanza réclame sa «victoire». En effet, M.

Boungouanza a contesté les résultats du scrutin du 2ème tour dans la circons- cription unique de Mossendjo, dans le dépar- tement de la Lékoumou.

Résultats qui faisaient de Lamyr Nguele le député de Mossendjo. Non content, il avait saisi la Cour consti- tutionnelle, afin de deman- der la reformulation des ré- sultats en sa faveur.

Circonscription unique de Mossendjo

Lamyr Nguele est bel et bien le vainqueur du scrutin du 5 août 2007

Chargée d’examiner le contentieux électoral, la Cour constitu- tionnelle vient de rendre son verdict, le vendredi 26 octobre 2007, à 16 heures: le recours introduit par M. Emmanuel Boungouanza est rejeté, pour insuffisance des preuves. En d’autres termes: M. Lamyr Nguelle est bel et bien le vainqueur du scrutin du 5 août 2007, dans la circonscription unique de Mossendjo.

D’une manière générale, les observateurs tirent deux leçons de ces élections: primo: il n’y a pas, dans notre pays, des circonscriptions qui pourraient être assimilées à des citadel- les imprenables; secondo: une élection, fut-elle législative ou locale, n’est jamais gagnée à l’avance.

Les décisions de la Cour constitutionnelle n’étant suscepti- bles d’aucun recours, M. Emmanuel Boungouanza doit s’incli- ner. Au risque d’apparaître comme un mauvais perdant.

En outre, il appartient, désormais, au député Lamyr Nguele, d’une part, de rassembler toutes les populations de sa cir- conscription, et, d’autre part, de se mettre au travail.

Laroche DIABOUA Lamyr Nguele

A

u menu de cette 13ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la C.e.e.a.c: des questions vi- tales liées à l’intégration phy- sique de la région, à l’avenir économique et à l’architectu- re de paix et de sécurité de l’Afr ique centr ale. A cela s’ajoute la transformation du secrétariat général en com- mission.

A moyen terme, c’est-à-dire d’ici à 2015, les experts et les ministr es ont r et enu tr ois axes prioritaires, pour con- duire le processus d’intégra- tion régionale. Il s’agit de: la paix, la sécurité et la stabilité (Copax); les grandes infras- t ruct ur es, notamment des transports (Pdct-Ac); l’éner- gie, l’eau et l’environnement (Peac-Gire). En effet, ces trois piliers sont, pour une grande part, la condition de l’émer- gence d’un marché commun.

Rappelons que la C.e.e.a.c, qui est le point focal du Ne- pad en Afrique centrale, com- prend dix Etats membres de l’Afrique centrale. Son objec- tif fondamental est de pro-

mouvoir et de renforcer la coopération harmonieuse, le développement dynamique, équilibré et autoentretenu, dans tous les domaines de l’activité économique et socia- le. La C.e.e.a.c a son siège à Libreville, au Gabon.

Philippe BANZ

C.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale)

Brazzaville abrite

la 13

ème

conférence des chefs d’Etat et de gouvernement

Denis Sassou Nguesso, prési- dent en exercice de la C.e.e.ac

Contentieux électoraux...

Du 30 au 31 octobre 2007, a lieu, à Brazzaville, la 13ème conférence des chefs d’Etat et de gouverne- ment de la C.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale). Une rencontre qui suc- cède aux réunions de la commission consultative et du conseil des ministres tenues respectivement du 23 au 24 octobre et du 26 au 27 octobre 2007, au palais du parlement.

(4)

EVENEMENT

C

’est aux côtés d’autres lauréats et pas des moin- dres, comme le président bolivien, Evo Moralès, ou la vice-premier ministre espa- gnole, Maria Teresa Fernandez de la Vega, que la présidente de la Fondation Congo Assis- tance, Mme Antoinette Sassou Nguesso, a eu son Prix, une médaille en or. Parmi les vingt lauréats de cette année, seule l’actrice de cinéma, Eva Joly, s’est fait représenter.

Il faut dire que le thème de cette conférence, «le future des en- fants dans le monde», était soutenu par un conte africain intitulé: «Le vol du colibri». Ce conte est l’histoire d’un oiseau, le colibri qui, devant l’incen- die qui ravage la forêt, et alors que tous les animaux, même le lion, se mettent à s’enfuir, dans la panique, s’est mis à chercher de l’eau dans sa bouche, pour aller éteindre l’incendie. Lors- que le lion, roi de la forêt, lui dit que c’était impossible, avec une goutte d’eau dans son bec, d’éteindre un tel incendie, l’oiseau lui répondit: «Je fais ma part». Autant dire que si tous les animaux apportaient leur part d’eau, ensemble, ils réussiraient à éteindre le feu qui ravage la forêt, leur milieu de vie.

Les contes étant chargés d’en- seignement moral en Afrique, on peut comprendre que si tous les hommes de la terre ap- portent leur part dans le bien- être des enfants, on mettrait fin aux maux et fléaux dont ils sont les victimes.

Le centre international de re- cherches Pio Manzu, qui orga- nise cette conférence, chaque année, est une O.n.g créée en 1969, en Italie. Il fonctionne comme un centre de recherches sur divers thèmes, pour cons- tituer une expertise scientifique pouvant aider les décideurs politiques, à mieux aborder les questions de l’humanité. A Ri- mini, Mme Sassou Nguesso, tout comme les personnalités qui ont pris part à la confé- rence, a été accueillie par le secrétaire général de ce centre, Gerardo Filiberto Dasi. Ce cen- tre est doté d’un comité scien- tifique international, dirigé par l’ancien président soviétique, Mikhail Gorbatchev. C’est ce comité scientifique qui sélec- tionne les lauréats. Le gouver- nement italien appuie les

33

ème

édition de la conférence du centre international Pio Manzu en Italie

Antoinette Sassou Nguesso primée, pour son rôle en faveur des enfants

La 33ème édition de la conférence du centre inter- national de recherches Pio Manzu s’est déroulée dans la ville de Rimini, dans le Nord-Est de l’Italie, du samedi 27 au lundi 30 octobre 2007, sur le thème: «Le futur des enfants dans le monde». Plu- sieurs personnalités, particulièrement des experts, des acteurs de la société civile et des décideurs politiques, venus du monde entier, y ont pris part.

Au cours de cette conférence, Mme Antoinette Sassou Nguesso, épouse du chef de l’Etat, en sa qualité de présidente de la Fondation Congo As- sistance, a fait partie des vingt lauréats ayant reçu, cette année, le Prix d’or du gouvernement italien, pour son engagement en faveur des enfants au Congo. Du haut de la tribune de cette conférence, Mme Sassou Nguesso a délivré un discours so- lennel dans lequel elle a évoqué son action pour le bien-être des enfants, et lancé un appel aux Etats africains sur l’idée de la constitution d’un compte spécial bloqué devant servir aux générations fu- tures, dans la gestion des revenus liés à l’exploi- tation des ressources naturelles.

quel elle a évoqué les raisons qui l’ont conduit à créer l’O.n.g qu’elle dirige, ses objectifs et les actions déjà menées. «La nécessité d’œuvrer pour le bien-être des enfants est une tâche sublime et naturelle pour la femme, parce qu’elle est inti- mement liée à son état de mère.

Dans les situations les plus extrêmes, et tout au cours de notre longue histoire, la mère s’est toujours battue pour la dignité et l’amélioration des conditions de vie de ces êtres vulnérables.

C’est pourquoi, de retour d’une réunion des femmes responsa- bles tenue à Mexico en 1979, j’ai décidé de faire ma part.

Après une longue maturation, je me suis résolue de porter sur les fonts baptismaux, le 7 mai 1984, la Fondation Congo As- sistance, organisation ayant, aujourd’hui, le statut consul- tatif auprès de l’Onu», a-t-elle dit.

faim, la soif, les pandémies. Ils font l’objet de toutes sortes d’abus: les travaux dangereux et mal rémunérés, la prostitu- tion, l’exploitation sexuelle, les harassements de la police, les tracasseries de la justice, la pri- son, les drogues et j’en passe.

Bien plus, beaucoup d’entre eux, fréquentent peu ou ne fré- quentent plus l’école. Leur ni- acticités de ce centre, entre

autres par l’attribution des mé- dailles de l’Etat italien aux lau- réats.

Si la conférence s’est déroulée du samedi 27 octobre au lundi

veau d’instruction n’atteint presque pas le cours moyen.

Devenus adultes, ils seront, inéluctablement, analphabè- tes».

Antoinette Sassou Nguesso a saisi l’opportunité solennelle de cette tribune, pour lancer un appel aux Etats africains sur la nécessité de faire bénéficier aux générations futures, donc aux enfants, les richesses na- turelles exploitées aujourd’hui.

«Si nous avons placé l’enfant au cœur de nos préoccupa- tions, nous devons, en même temps que nous lui garantis- sons une vie saine, gérer au mieux les ressources que nous avons en commun, d’autant plus que pour la plupart, elles ne sont pas renouvelables.

C’est pourquoi, nous suggé- rons que dans la gestion de ces ressources, les Etats puissent prévoir un pourcentage budgé- taire légalement défini, à affec- ter dans un compte spécial blo- qué et devant servir aux géné- rations futures. En ma qualité de Présidente en exercice de la mission de paix des Premières Dames d’Afrique, je saisis l’oc- casion qui m’est ainsi offerte, pour inviter les Etats africains à réfléchir sur cette proposi- tion», a-t-elle dit. Par cette pro- position qui est tombée comme un pavé dans la mare, la prési- Résumant la situation de l’en-

fant, elle a déclaré: «Les en- fants sont notre raison d’être.

Laisser l’enfance en péril, c’est compromettre l’avenir de l’hu- manité. Or, au Congo comme dans beaucoup de pays à tra- vers le monde, plusieurs en- fants se retrouvent dans la pré- carité, exposé aux lendemains incertains. Ils connaissent la

dente de la Fondation Congo Assistance a rejoint d’autres voix qui se sont déjà élevées dans ce sens, notamment celle des hommes d’Eglise. Les gou- vernements africains ne pour- ront pas continuer à y faire la sourde oreille, car l’enjeu, c’est l’avenir des Africains eux-mê- mes.A cette conférence de Rimini, une forte délégation congo- laise a accompagné l’épouse du chef de l’Etat: les membres de la Fondation Congo Assis- tance, notamment la secrétaire générale, Mme Valérie Antoinette Ossié, la chargée des finances, Mme Charlotte Makanda, le directeur de cabi- net, Anatole Collinet Makosso, le conseiller à la communica- tion, Jacob Massengo, etc, deux membres du gouverne- ment, les ministres Emilienne Raoul et Jeanne Lékomba Loumeto Pombo, le secrétaire général de la présidence de la République, Raymond Zéphirin Mboulou, l’ambassadeur du Congo en Italie, Mamadou Camara Dékamo, et son épouse, le directeur général de Eni Congo, Raphaël Koko.

Au cours de son séjour à Ri-

29 octobre, dans la salle du

«Teatro Novelli», non loin du Grand Hôtel de Rimini où étaient logés les hôtes de mar- que, c’est durant la journée du dimanche 28 octobre que les lauréats ont pris la parole et reçu leurs Prix.

A cet effet, la présidente de la Fondation Congo Assistance a prononcé un discours dans le-

mini, Mme Antoinette Sassou Nguesso a été beaucoup solli- citée par les médias italiens, comme les chaînes de télévi- sion Rai Uno et Sky Italia, Ra- dio Vatican, etc. Elle a placé son Prix sous le signe de l’honneur fait à la femme et particulière- ment à la femme africaine. «Je le dis avec mon cœur de mère.

Les mères ont une compréhen- sion du monde que la douleur de la maternité leur confère.

Elles savent qu’il est possible de changer le monde, de l’ouvrir à de nouvelles voies, à condition que leur voix soit entendue et qu’elles partici- pent aux processus de déci- sions», a-t-elle, d’ailleurs, dit, à la tribune de la conférence.

Signalons enfin qu’elle a an- noncé la tenue à Brazzaville, du 2 au 6 décembre 2007, d’un double événement, à savoir:

l’assemblée générale de la

«Mission de paix des premiè- res dames d’Afrique», qui sera précédée d’un colloque des ex- perts, sur la dynamique genre dans la prévention et le règle- ment des conflits en Afrique.

Joachim MBANZA A Rimini (Italie) Site du Centre international Pio Manzu:

www.piomanzu.org Reportage photos : Jean-Aimé MADOUNOUH Mme Sassou Nguesso reçoit la Médaille d’or

La délégation congolaise pendant la cérémonie.

La première dame du Congo a été décorée pour son engage- ment en faveur des enfants au Congo.

Evo Moralès ( à l’extrême gauche) et Antoinette Sassou Nguesso (à l’extrême droite).

(5)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2740 du Mardi 30 Octobre 2007- PAGE 5

Message sur l’état de la nation du président Denis Sassou Nguesso

PAGE 16- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2740 du Mardi 30 Octobre 2007

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur le Premier Vice-président du Sénat, Mesdames et Messieurs les Députés,

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Mesdames et Messieurs les Membres du Gou- vernement,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambas- sadeurs et Chefs de missions diplomatiques, Mesdames et Messieurs,

Chers Compatriotes,

A

u-delà des insuffisances d’ordre tech- nique reconnues et heureusement maî- trisées, le dernier scrutin législatif a eu lieu dans la paix, le civisme et la respon- sabilité. La légitimité populaire, source et levain de la démocratie, s’est exprimée. L’Assemblée Nationale a été renouvelée.

Quel qu’ait été le verdict des urnes, le mérite noble et louable des participants à cette compé- tition électorale, est d’avoir contribué au triom- phe de la démocratie. Je voudrais ici, Monsieur le Président, Madame et Messieurs les Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs les Députés, vous saluer et vous féliciter de tout cœur. Je forme le vœu que le sens du devoir, le souci de l’intérêt supérieur de la nation, vous guident dans l’accomplissement de votre mandat.

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Excellences, Mesdames et Messieurs,

Ce n’est pas un propos à effet, ce n’est pas une clause de style de dire que «La Nouvelle Espé- rance», le serment que j’ai personnellement noué avec le Congo, est en marche résolue. La paix est là, chaque jour plus consistante, offrant à tous et à chacun de solides garanties de liberté et de sécurité. Les dernières élections qui ont eu lieu, sans entraves, sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans le Départe- ment du Pool, l’attestent. Grâce à ce contexte de paix, de liberté et de sécurité, plusieurs compa- triotes, naguère exilés, ont résolu de regagner le pays, afin qu’ensemble, nous construisons une république démocratique, fraternelle et so- lidaire, une nation unie et réconciliée avec elle- même. Certains sont, ici parmi vous. Je salue ce sursaut patriotique, car tel a toujours été mon vœu, plusieurs fois exprimé.

Mesdames et Messieurs, les Parlementaires,

«La Nouvelle Espérance» est en marche. Parce que sous nos yeux, le Congo se métamorphose, le Congo se transforme, le Congo change.

Certes, notre tâche ne manque pas de difficul- tés, mais le Congo avance à un rythme sûr et régulier qui permet à la communauté nationale d’asseoir ses ambitions sur des assises solides, à travers des mutations transversales et multidimensionnelles.

En effet, chaque jour qui passe nous offre, dans tous les compartiments de l’activité nationale, de bonnes raisons et de sérieux atouts qui, mal- gré tout, fondent notre confiance dans le re- nouveau et la renaissance de notre pays.

Le Congo est en pleine renaissance. Je l’affirme sans hésiter. Parce que la renaissance d’une nation se mesure à l’ampleur et à la qualité des actes qui traduisent la volonté commune d’aller de l’avant. Car les actes parlent toujours mieux que le verbe.

La renaissance du Congo c’est une ambition, une ambition visible, concrète et tangible. Ce sont des réalisations que nos populations voient et touchent au quotidien: des infrastructures et équipements de base, de grands travaux qui sortent de terre et transforment en profondeur le visage et l’état physique de la nation, don- nant ainsi à notre pays une réelle perspective de

«Le Congo est en pleine renaissance.

Je l’affirme sans hésiter»

progrès et de modernité.

Notre conviction est que la réalisation des in- frastructures de base aidera à accélérer le pro- grès économique et social de notre pays. C’est pourquoi nous en avons fait le choix. Et c’est pour cela que nous y mettons toute notre vo- lonté. C’est ce choix de raison qui m’oblige, avant d’aborder les aspects économiques et sociaux de l’état de la nation, à faire l’inventaire des réa- lisations et projets du gouvernement en infras- tructures et équipements de base. Je citerai en premier les ouvrages entièrement achevés et mis à l’usage des populations:

- l’aérogare de Pointe-Noire;

- le stade municipal de Pointe-Noire;

- la route de Mpaka à Pointe-Noire;

- la route Bouansa-Mouyondzi dans le Départe- ment de la Bouenza;

- le barrage de Moukoukoulou qui vient d’être entièrement réhabilité;

- le pont sur la Vouma dans le Département de la Cuvette;

- la route Obouya-Owando;

- les chaussées aéronautiques de l’aéroport d’Ollombo dans le Département des Plateaux;

- les voiries urbaines d’Impfondo;

- l’aéroport d’Impfondo et ses installations ter- minales;

- les chaussées aéronautiques de l’aéroport Ngot Nzoungou de Dolisie;

- l’aéroport d’Owando.

Je citerai aussi les projets récemment achevés et qui vont être livrés aux usagers dans les tout prochains jours:

- la centrale thermique de Brazzaville;

- le stade Pont de Dolisie;

- les voiries urbaines de Mossendjo;

- la maison de la radio et de la télévision à Braz- zaville;

- le siège du Ministère des Affaires étrangères à Brazzaville;

-l es installations terminales de l’aéroport Ngot Nzoungou de Dolisie.

Je citerai, en outre, les projets d’envergure qui sont en cours d’exécution:

- la reconstruction de la route Brazzaville-Kinkala- Matoumbou dans le Département du Pool;

- la construction de la deuxième sortie Nord de Brazzaville;

- le traitement des érosions déclarées à Brazza- ville;

- la construction de l’aérogare de Ouesso;

- le dragage du port de Mossaka;

- l’aménagement et le bitumage des voiries ur- baines de Nkayi dans la Bouenza;

- la reconstruction de la route Ngo-Djambala- Lékana dans le Département des Plateaux;

- la construction d’une deuxième piste de 3.300 mètres de long à l’aéroport international de Maya-Maya;

- la construction du barrage hydroélectrique d’Imboulou.

Je citerai, enfin, les neuf projets, retenus dans

le cadre du partenariat stratégique conclu avec la République Populaire de Chine, dont certains se trouvent, actuellement, dans la phase d’exé- cution physique.

- la route nationale n°1, Pointe-Noire/Brazzaville dont je viens de lancer les travaux. La construc- tion de cette route vitale, qui, demain, sera à côté du CFCO l’épine dorsale de l’économie con- golaise, est exemplaire et emblématique de no- tre volonté de doter le Congo d’infrastructures de base pour son développement;

Les huit autres projets du partenariat avec la Chine sont:

- la modernisation des infrastructures aéropor- tuaires de Brazzaville et la construction des ins- tallations terminales de l’aéroport international d’Ollombo;

- la construction des lignes de transport d’éner- gie associées au barrage d’Imboulou, sur plus de 1.215 kilomètres;

- la construction de la route Owando-Makoua- Ouesso;

- la construction de la route Obouya-Boundji- Okoyo-Lékéty-frontière Gabon;

- la construction de l’hôpital général d’Oyo;

- la réhabilitation de l’usine d’eau potable de Djiri et la construction d’une seconde usine sur le même site;

- la construction des logements sociaux;

- la couverture nationale en télécommunications.

Notre volonté de progrès est aussi et fortement incarnée par la municipalisation accélérée. Cette grande ambition nationale, en modernisant, tant soit peu, nos villes intérieures, participe consi- dérablement à la renaissance du Congo, en re- modelant la vie, en rompant l’isolement de l’ar- rière-pays et en suscitant de nouvelles habitu- des. Les premières expériences, dans les Dépar- tements du Kouilou, de la Likouala et du Niari ont permis aux populations d’en tirer le meilleur profit.

Aujourd’hui, d’importants investissements sont mobilisés pour équiper et moderniser le Dépar- tement de la Cuvette. Des projets novateurs et intégrateurs, pluriels et variés sont en cours de réalisation.

- l’aménagement et le bitumage des voiries ur- baines d’Owando, Makoua et Oyo;

- la construction à Owando:

- d’un aéroport de classe internationale, projet déjà cité plus haut ;

- d’un stade municipal;

- d’une gare routière;

- d’un palais présidentiel et des villas des hôtes de marque;

- des sièges du Conseil départemental et de la Préfecture;

- la réhabilitation de l’hôtel le Kouyou et de l’Ecole Normale des Instituteurs;

- la construction des hôtels de ville d’Oyo, d’Owando, de Makoua et de Boundji;

- la construction de la gare routière et du grand hôtel d’Oyo;

- la construction des sièges des chefs-lieux de districts, suivie de l’adduction d’eau potable et de densification du réseau d’électricité;

- la réhabilitation du lycée de Makoua et des établissements scolaires et sanitaires des autres localités du Département de la Cuvette.

S’agissant de notre système de transport, la re- mise à niveau du réseau ferré, un des volets du Plan National des Transports, est en voie de réa- lisation, à travers:

- les travaux de suppression des points singu- liers entre Mont-Belo et Brazzaville;

- la livraison, le mois dernier, de deux locomoti- ves acquises en Chine en vue d’augmenter la capacité de traction du CFCO.

De même, grâce à l’appui du Gouvernement de la Corée du Sud, il est envisagé la construction de la voie ferrée du Nord (Brazzaville-Djambala- Ouesso) et celle du Sud-Ouest (Pointe-Noire- Djambala). Les études y relatives sont en cours.

Messieurs les Présidents,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Chers Compatriotes,

La renaissance physique du Congo, pour qu’elle soit durable, doit être secondée par celle néces- saire de l’économie nationale. En décembre 2004, notre pays a conclu avec la Communauté finan- cière internationale, un programme économique et financier, appuyé par la Facilité pour la Ré- duction de la Pauvreté et pour la Croissance. Ce programme vise à desserrer l’étau de la dette, afin qu’il nous soit possible d’assurer l’autofi- nancement du développement.

En mars de l’année dernière, le Congo a accédé au point de décision de l’Initiative des Pays Pau- vres Très Endettés. Notre Pays a, par conséquent, bénéficié d’allègements d’une partie substan- tielle de ses dettes.

Mais, notre objectif final est et demeure: le Point d’achèvement de l’Initiative PPTE.

A cet effet, les efforts sont consolidés; les sacri- fices davantage consentis. Ainsi, d’avril à sep- tembre 2007, le Gouvernement, avec l’appui des partenaires multilatéraux, s’est attelé à exécuter les contraintes du programme probatoire, pro- gramme de référence, afin de réajuster le pro- cessus conduisant à l’initiative PPTE.

La revue effectuée au terme de ce programme probatoire a conclu à la nécessité de consolider davantage nos efforts pour nous permettre de retrouver la trajectoire. Par ailleurs, les indica- teurs de performance de notre pays nous révè- lent ce qui suit:

- le taux de croissance du PIB de 6,1% dépasse la moyenne africaine établie à 5,7%;

- le rythme d’augmentation du secteur hors pé- trole est maintenu à 5,5%;

- de 10,4% et 5,7% respectivement à Brazzaville et à Pointe-Noire, l’inflation est maîtrisée à 4,7%.

Cependant, au-delà de ces données stratégi- ques, il s’impose à nous une autre réalité, celle des nombreuses déficiences que nous accusons sur le plan structurel. Le cas symptomatique est celui de la forte demande des biens importés pour satisfaire la consommation nationale et l’in- vestissement public.

En raison de ce constat, les réformes hardies demeurent une exigence de premier ordre. Parce que, grâce à elles, nous gagnerons la bataille de l’assainissement et de la relance de notre éco- nomie.

Conformément à la tradition républicaine établie par la Constitution du 20 janvier 2002, le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a pro- noncé, devant le parlement réuni en congrès, son message sur l’état de la nation. C’était le samedi 27 octobre 2007, au palais du parlement, à Brazza- ville. La session parlementaire des deux chambres était présidée par Justin Koumba, président de l’assemblée nationale, en présence des bureaux des deux chambres. Le bureau du sénat était conduit par son premier vice-prési- dent, Benjamin Bounkoulou. Comme à l’accoutumée, le président Sassou Nguesso a prononcé un discours volontairement optimiste sur la construc- tion du pays. «Le Congo est en pleine renaissance. Je l’affirme sans hésiter.

Parce que la renaissance d’une nation se mesure à l’ampleur et à la qualité des actes qui traduisent la volonté commune d’aller de l’avant», a-t-il dit dans ce message de (deux heures) que nous reproduisons en intégralité.

(Suite en page 7) Denis Sassou Nguesso

Le président de la République et les membres du bureau des deux chambres du parlement.

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