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et la crise financière internationale FLASH sur la province du KATANGA Foire agricole de GomaLe secteur minier congolais BELTRADEBELTRADE

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BELTRADE BELTRADE

Le bulletin d’actualité

économique de la RDC N° 19 Mai/Juin 2009 www.beltrade-congo.be

info info

Foire agricole de Goma

Le secteur minier congolais

et la crise financière internationale FLASH sur la province du KATANGA

Une vue du Park Hôtel au centre de Lubumbashi

Quelques produits du terroir des Kivu exposés à la foire agricole de Goma.

(2)

I. Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Conjoncture macroéconomique 5

Reprise timide dans le secteur minier et de la construction 5

Croissance économique 6

Taux d’inflation 7

Taux de change 7

Equation Chine-FMI-RD Congo 8

Climat des affaires 9

Réforme des entreprises publiques 9

II. Coopération bilatérale et multilatérale

Forum sur l’efficacité de l’aide en RDC 12

Aide au développement par bailleurs et par secteurs 13

RDC-Allemagne 13

Fonds de consolidation de la paix - 10 millions US disponibles 14

RDC – Etats-Unis 16

Sécurité 16

Santé 19

Construction 19

RDC – Grande Bretagne 20

Coopération 20

Sécurité 20

Mines 21

RDC – Russie 21

Banque 21

Coopération 22

RDC – Canada 24

Investissements canadiens en RDC 24

RDC – Chine 25

Logements sociaux 25

Transports aérien et ferroviaire 25

Télécommunication 27

RDC - Emirats Arabes-Unis 27

Tourisme - Hôtellerie 27

Investissements 28

RDC – Belgique 28

Sécurité 28

Coopération et affaires consulaires 29

Sommaire

(3)

RDC – Banque Mondiale/UE 31

Agriculture 31

Environnement 32

Eau 33

RDC – BAD 33

Energie 33

Transport ferroviaire 34

III. Actualité des secteurs de production

Mines 36

Le secteur minier et la crise financière internationale 36

Rebond des cours du cuivre 37

L’or tiré à la hausse 38

La révision des contrats miniers 39

Agriculture 40

La Foire Agricole de Goma pour la Paix - FAGOP 40

IV. Echos des provinces

Bas-Congo 44

Agriculture 44

Construction 44

Flash sur la Province du Katanga

Généralités 48

Économie 49

Mines 49

Agriculture 49

Energie 49

Transports 50

Tourisme 50

Dernières nouvelles 50

V. Appels d’offres

1. Locomotives diesels-électriques et voitures de transport passagers de seconde main pour le chemin de fer urbain

de Kinshasa – CTB 52

2. Fourniture d’outillage agricole – Solidarités/USAID 52 3. Travaux de construction de trois ponts en béton armé

sur l’axe routier Vanga – Bilili - Zaba dans la Province du

Bandundu - CTB 52

4. Marché de travaux de réhabilitation de la centrale hydroé- lectrique de la Tshopo à Kisangani – CTB 52

BELTRADE BELTRADE

Le bulletin d’actualité économique de la RDC

N° 19 Mai/

Juin 2009

www.beltrade-congo.be

info info

Foire agricole d e Goma

Le secteur minier congolais rovince du SUD KIVU

e et wallonne beltrade@vodanet.cd

Une vue du Park Hôtel au centre de Lubumbashi Quelques produits du terroir des

Kivu exposés à la foire agricole de Goma.

(4)

flamande et wallonne à Kinshasa (RDC)

Jérôme RouX Conseiller économique

et commercial Tél : +243 81 50 48 271 E-mail : beltrade@vodanet.cd

Ernest PolEPolE Assistant Tél : +243 81 50 48 273 Ghislaine KAHAMBu KAMBESA

Assistante Tél : +243 81 50 48 272

La Représentation économique et commerciale des Régions bruxelloise, flamande et wallonne à Kinshasa (RDC), a pour vocation d’aider les entreprises belges et congolaises à nouer des relations d’affaires.

Située à l’Ambassade de Belgique, ses bureaux mettent à la disposition des entreprises belges et congolaises des oppor- tunités d’affaires ainsi que des contacts à travers les supports d’informations suivants :

un

• site Internet (www.beltrade-congo.be), qui a pour objectif d’informer les entreprises des éléments essentiels à la bonne marche de leurs investissements en RDC : la manière d’abor- der commercialement la RDC, des informations utiles pour comprendre les enjeux économiques de la RDC et des adres- ses Internet indispensables ;

un bulletin d’information bimensuel

• Beltrade Info, qui propose

une synthèse des faits importants de l’actualité économique de la RDC en 5 parties : Conjoncture macroéconomique et climat des affaires, Coopération bilatérale et multilatérale, Actualité des secteurs de production, Echos des Provinces de la RDC ainsi que les appels d’offres ;

des

• cahiers sectoriels qui, en présentant les potentialités d’un secteur cherchent à décrire ce qu’il y a à faire secteur par secteur en RDC;

des

• Beltrade Contacts RDC qui, en présentant les acteurs clés du secteur dans chaque province du Congo cherchent à décrire avec qui travailler dans ce secteur en RDC ;

des

• Beltrade Contacts Belgique qui présentent le savoir-faire belge dans un secteur donné destiné à la République Démo- cratique du Congo.

La Représentation économique et commerciale des Régions bruxelloise, flamande et wallonne organise également des ren- contres directes entre entrepreneurs belges et congolais à travers des tables rondes thématiques et des missions économiques individuelles ou collectives en Belgique et au Congo.

Place du 27 octobre – Kinshasa - RDC C/o Ambassade de Belgique à Kinshasa

www.beltrade-congo.be

(5)

Conjoncture macroéconomique

Reprise timide dans le secteur minier et de la construction

La crise économique continue de marquer la conjoncture actuelle malgré quelques signaux d’encouragement sur le marché mondial. En effet, dans la majorité des pays, pertes d’em- plois et recul du commerce continuent d’alimenter le débat sur l’issue de la récession.

Pour la RDC, d’après les réalisations préliminaires de l’indice trimestriel d’activité, l’éco- nomie congolaise a de nouveau enregistré un recul de 4,6 % aux trois premiers mois de l’année 2009 indique la Note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo d’avril- mai 2009.

Ainsi, la récession économique apparue depuis le deuxième semestre 2008 s’est main- tenue aux trois premiers mois de l’année en cours. Elle est expliquée, selon l’approche de la production, par les contre-performances observées dans les branches d’activité ci- après : mines et hydrocarbures, manufacture et énergie comme indiqué dans le tableau ci-dessous.

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Evolution de l’indice global et des indices sectoriels d’activité en %

Indice global d’activité Indices sectoriels Taux de

croissance trimestriel

En cumul Mines et hydro- carbures

Manufacture Construction Energie Autres

2008

1er trim. 2,5 2,5 18,3 0,1 10,8 3,2 14,5

2ème trim. 6,7 9,4 3,2 5,5 8,4 -9,6 -5,4

3ème trim. -1,8 7,5 0,7 -6,6 -4,7 2,4 18,1

4ème trim. -0,3 6,2 -12,2 -3,0 -1,4 -2,4 0,3

2009

1er trim. -4,6 -4,6 -6,7 -1,2 2,3 -0,3 1,8

Source : Banque Centrale du Congo.

(6)

Toutefois, la reprise timide de la demande in- ternationale observée à travers le comporte- ment des cours des matières premières grâce principalement à la reconstitution des réserves

Prévisions de croissance du FMI (données exprimées en %)

Régions/pays 2008 2009* 2010*

Monde 3,4 0,5 3,0

USA 1,1 -1,6 1,6

Zone Euro 1,0 -2,0 0,2

Allemagne 1,3 -2,5 0,1

France 0,8 -1,9 0,7

Italie -0,6 -2,1 -0,1

Espagne 1,2 -1,7 -0,1

Japon -0,3 -2,6 0,6

Royaume-Uni 0,7 -2,8 0,2

Russie 6,2 -0,7 1,3

Chine 9,0 6,7 8,0

Inde 7,3 5,1 6,5

Pays émergents 6,3 3,3 5,0

Source : FMI cité par Cercle Cyclope Marchés internatio- naux, Synthèse mensuelle février 2009, p. 13

www.beltrade-congo.be

Pour plus d’informations, consultez le site :

stratégiques de certains pays émergents notam- ment, la Chine et l’Inde est de nature à lever certaines hypothèques qui pèsent sur la réali- sation d’une croissance économique de 2,7 % d’ici fin décembre.

Croissance économique

L’objectif de croissance économique pour l’année 2009 est de 2,7 %. Ce taux correspond à une baisse de 0,3% du revenu réel par tête au regard de la croissance démographique estimée à 3 % en moyenne annuelle. Cependant, ce taux de croissance excède la moyenne annuelle de l’Afrique subsaharienne arrêté à 1,5 % pour 2009 (hors Afrique du Sud et Nigeria).

Le ralentissement accentué de la croissance en 2009 procède tant de la diminution des ex- portations minières que des investissements directs étrangers à la suite du fléchissement de la demande internationale.

A moyen terme, les perspectives de croissan- ce devraient nettement s’améliorer à partir de l’année 2010. L’économie devrait enregistrer une croissance de 6,5 % sur la période 2010-11 sous l’impulsion principalement de la reprise de l’activité dans les secteurs miniers et de la construction. Ces secteurs exerceront un effet d’entraînement sur le secteur tertiaire. Du côté de la demande, la croissance serait expliquée par l’afflux des capitaux étrangers pour financer les infrastructures de base.

Les prévisions sur la croissance en 2009 et 2010, telles que revues par le FMI montrent clairement les pays de la zone euro et les Etats-Unis tireront la croissance mondiale vers le bas malgré l’acti- vité soutenue mais faible par rapport à 2008 de la Chine, de l’Inde et des pays émergents.

(7)

L’inflation garde une tendance continue à la baisse, avec le taux annualisé du 01 au 08 Juin qui a enregistré un repli de 7.75% comparative- ment à la dernière semaine du mois de mai (de 74,93% a 69.12%).

Evolution de l’inflation

-40 0 40 80 120 160 200

2005 2006 2007 2008

Inflation globale Inflation sous-jacente

Graphique 1. Evolution en rythme annuel de l'inflation globale et de l'inflation sous-jacente en %

-20 0 20 40 60 80 100 120 140

2005 2006 2007 2008

Inflation globale en glissement annuel Inflation sous-jacente annualisée

Grapique 2. Evolution de l'inflation globale en glissement annuel et de l'inflation sous-jacente annualisée en %

Source : Banque Centrale du Congo

Taux d’inflation –

Objectif révisé à fin décembre 2009 : 31,2 %

www.beltrade-congo.be

Pour plus d’informations, consultez le site :

Au 31 mai, l’inflation en rythme annuel a enre- gistré une décélération, s’établissant à 74,93 % contre 120,62 % et 110,84 % respectivement à fin mars et fin avril 2009.

A la fin du mois de mai, l’inflation cumulée a été ramenée à 26,13%.

Pour rester dans l’objectif révisé de 31,2 %, il faudra réaliser un taux d’inflation mensuelle de 0,23 % pour le reste de l’année.

Le niveau actuel de l’inflation demeure préoc- cupant et contre-productif. Il constitue l’un des éléments affectant l’amélioration de l’activité économique en brouillant l’information et en perturbant l’allocation efficiente des ressour- ces.

Taux de change

Le taux BCC est passé de 764.2009 CDF le 16 juillet 2009 à 769.3376 actuellement, soit une dépréciation de 0.67%, et sur le marché paral- lèle de 776 CDF à 785 CDF, soit 1.159% de perte de valeur. L’adjudication n’ayant satisfait que 26% de la demande totale des banques, la pression demeure donc sur le taux de change qui pourrait bien franchir le seuil de 790 CDF dans les jours qui viennent.

(8)

2008 2009

nov déc. janv févr mars avril Mai (p)

Taux de change (CDF/1USD) 588,1 639,3 710,3 747,1 823,5 816,0 780,5

Taux d’inflation % 1,34 3,5 8,3 5,7 6,05 6,1 -2,1

Source : Banque Centrale du Congo (p) situation provisoire au 20 mai pour le solde du Trésor, au 15 mai pour le solde BCC,

au 26 mai pour le taux dechange et au 31 mai pour le taux d’inflation.

Les séances d’adjudication se poursuivent, la dernière ayant eu lieu le 13 Juillet 2009. Pour une demande totale de USD 31,045 Millions, la BCC n’a vendu que USD 8 Millions, soit environ 26%.

Le FMI a réussi à contraindre la RD Congo de geler une partie des contrats chinois pour obtenir une remise de dix milliards de dollars de dette note Les Afriques du 18 au 24 juin 2009.

Au moins trois milliards de dollars de contrats chinois passés avec le gouvernement de la RDC sont gelés.

« Nous sommes des partenaires du FMI. Nous ne pouvons pas faire la sourde oreille à ce qu’il dit », a admis Moise Ekanga, le secrétaire exé- cutif de l’Office de coordination et du contrôle du programme sino-congolais. « La deuxième phase de livraison ne sera envisagée qu’après l’achèvement de la première », a-t-il ajouté en guise de consolation.

Le directeur général du FMI, Dominique Strauss- Kahn, de passage fin mai à Kinshasa, avait affirmé que la RDC ne pouvait bénéficier des 10 milliards de dollars d’allégement de dette et de 500 millions de dollars d’aide financière qu’à condition de réviser ses accords avec la Chine.

Réagissant à ces propos, l’ambassadeur chinois à Kinshasa, Wu Zexian, a déclaré : «Dès le début, nous avons évité une situation qui pour- rait créer un nouvel endettement. Il n’y a aucune discussion possible. Nous travaillons pour aider le Congo, nous ne sommes pas ceux qui créent des problèmes. » Sa conclusion était que le FMI devrait présenter de nouveaux arguments pour

Equation Chine-FMI-RD Congo

justifier son appel de changer le contrat de 9 milliards « infrastructures-pour-minéraux » entre la Chine et le Congo.

Quelques jours plus tard, le 28 mai, la Chine et la RDC ont signé à Kinshasa un nouveau proto- cole d’accord portant sur 40 millions de yuans chinois, soit près de 6 millions de dollars améri- cains. Cette aide financière de la Chine servira à la réalisation de nouveaux projets de dévelop- pement qui seront déterminés par le gouverne- ment congolais.

Au plan technique, le secrétaire exécutif a bien tenté de démontrer que les contrats chinois ne pouvaient être assimilés à une dette publique puisque les contrats sont couverts par le gise- ment minier. « L’État ne devra reprendre la dette que si le projet d’exploitation minière, qui rem- bourse le prêt, échoue. Partout dans le monde il y a des risques. Est-ce à dire que nous ne reste- rons pas fidèles au contrat ? Non. Le risque est tout à fait réduit. »

Outre ces arguments, la RD Congo a cherché à mettre encore plus de chances de son côté en obtenant, de la partie chinoise, l’allonge- ment de l’échéance du crédit pour en alléger les conditions de remboursement.

Malgré la resistance du côté chinois et congolais les rapports rendus publics font état de la demande du FMI qui plaide

(9)

pour que le coût total du projet soit plafon- né à $ 6 milliards au lieu de $ 9 milliards.

Pour rappel, le contrat conclu entre Pékin et Kinshasa prévoit un prêt chinois de quelque 9 milliards de dollars à la RDC, dont six destinés au développement des infrastructures et trois à la relance du secteur minier. Ce prêt est partiel- lement remboursable en titres miniers.

Annoncé en 2007, l’accord sino-congolais prévoit la réhabilitation ou la construction de

plus de 6.000 km de routes, de plus de 3.000 km de voies de chemin de fer, de deux barrages, d’hôpitaux, de logements et d’écoles à travers le pays, ravagé par des années de guerre.

La conclusion d’un nouveau programme avec le FMI permettra à la RDC d’atteindre le point d’achèvement en décembre 2009 et voir sa dette extérieure réduite de 12 à 2 milliards de dollars américains.

Climat des affaires

Réforme des entreprises publiques

Le Premier ministre Adolphe Muzito a signé le 28 avril 2009 quatre décrets portant transfor- mation des entreprises publiques en sociétés commerciales et établissements publics, inté- gration de certains établissements publics aux ministères et aussi la dissolution de certains éta- blissements et entreprises publics.

Elles sont 20 entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, 20 en établissements publics, 5 en services publics et 4 dissoutes ou liquidées.

La publication de ces décrets d’application s’inscrit dans le contexte de la réforme des en- treprises publiques dont l’acte fondateur a été le vote et l’adoption, par l’Assemblée nationale et le Sénat, des 4 lois sur la réforme du secteur du Portefeuille de l’Etat. Ces lois furent promul- guées par la suite par le chef de l’Etat en date du 07 juillet 2008. Il s’agit des lois suivantes : La loi portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises publiques

La loi portant dispositions générales relatives

• au désengagement de l’Etat des entreprises du portefeuille

La loi portant dispositions générales appli-

• cables aux établissements publics

La loi fixant les règles relatives à l’organisation

• et à la gestion du portefeuille de l’Etat.

Ce nouveau cadre juridique permet de corriger les faiblesses de l’ancienne loi de 1978, qui mettait sous un seul chapeau et de manière en- tremêlée toutes les entreprises publiques quels que soient leur objet et la nature de leurs acti- vités, notamment celles qui avaient une voca- tion commerciale et celles qui poursuivaient une mission de service public.

S’agissant spécifiquement de la motivation de ces décrets, les nouvelles lois sur les entrepri- ses publiques ont prévu dans leur contenu des mesures d’application pour leur mise en œuvre.

C’est dans ce cadre que le Premier ministre vient de publier en date du 24 avril 2009, cinq décrets portant mesures d’application de l’une ou l’autre des 4 lois sur la réforme des entre- prises du portefeuille. Il s’agit des décrets sui- vants :

a. Décret portant mesures transitoires relatives à la transformation des entreprises publiques ; b. Décret portant établissement de la liste des

entreprises publiques transformées en socié- tés commerciales, établissements publics et services publics ;

c. Décret portant dissolution et liquidation de quelques entreprises publiques ;

d. Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « Fonds spécial du portefeuille » ;

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e. Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat, COPIREP en sigle ».

Le porte-parole du Premier ministre a rappelé qu’il ne s’agissait pas de privatisation mais des mesures qui, à terme, conduiront à un proces- sus de désengagement progressif de l’Etat dans les entreprises publiques. L’objectif majeur des lois votées par le Parlement est entre autres d’in- suffler une nouvelle dynamique et la compétiti-

Entreprises publiques transformées en sociétés commerciales

1. Secteur mines Générale des Carrières et des Mines (GECAMINES)

Société de Développement industriel et Minier au Congo (SODIMCO)

Office des Mines d’Or de Kilo-Moto (OKIMO)

Entreprise Minière de Kisenge Manganèse (EMK-Mn)

2. Secteur Energie Régie de Distribution d’Eau (REGIDESO)

Société Nationale d’Electricité (SNEL)

Congolaise des Hydrocarbures (Cohydro)

3. Secteur Industrie Société Sidérurgique de Maluku ( SOSIDER )

Société Africaine d’Explosifs (AFRIDEX)

4. Secteur Transport Société Nationale de Chemins de Fer du Congo (SNCC)

Office National des Transports (ONATRA)

Régie des Voies Aériennes (RVA)

Régie des Voies Maritimes (RVM)

Lignes Aériennes Congolaises (LAC)

Compagnie Maritime du Congo (CMDC)

Chemins de Fer des Uélés (CFU)

5. Secteur des Télé-

communications Office Congolais des Postes et Télécommunications (OCPT)

6. Secteur Financier Caisse d’Epargne du Congo (CADECO)

Société Nationale d’Assurances (SONAS)

7. Secteur Service Hôtel Karavia

Entreprises publiques transformées en établissements publics

1. Secteur Agriculture Office National du Café (ONC)

2. Secteur Transport Régie des Voies Fluviales (RVF)

Office de Gestion du Fret Maritime (OGEFREM)

City-Train 3. Secteur de commu-

nication Agence Congolaise de Presse (ACP)

Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC)

vité aux entreprises du portefeuille de l’Etat, qui s’avèrent dans leur état actuel, des bois morts.

Il n’y aurait pas à craindre pour les emplois du personnel en service ni pour les mandataires qui restent en place. Des dispositions seraient déjà prévues par le législateur pour l’intégra- tion du personnel des entreprises dissoutes dans la fonction publique et un fonds spécial serait constitué pour résoudre les problèmes sociaux qui ne manqueraient pas de surgir de cet im- portant mouvement de transformation du por- tefeuille de l’Etat.

(11)

4. Secteur Financier Fonds de Promotion de l’industrie (FPI)

Institut National de Sécurité Sociale (INSS)

5. Secteur des

Constructions Offices des Routes (OR)

Office des Voiries et drainage (OVD)

6. Secteur des Services Offices National du Tourisme (ONT)

Office de Promotion de Petites et Moyennes Entreprises du Congo (OPEC) 7. Secteur du Com-

merce Foire International de Kinshasa (FIKIN)

Office Congolais de Contrôle (OCC)

8. Secteur de la Re-

cherche Institut National des Statistiques (INS)

Institut National d’Etudes et Recherches Agronomiques (INERA) 9. Secteur de la

Conservation de la Nature

Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ( ICCN) Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo (IJZBC)

Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC)

10. Secteur de la

Formation Institut. National de Préparation Professionnelle ( INPP)

Entreprises publiques transformées en services publics

1. Secteur Agriculture Office National de Développement de l’Elevage (ONDE) 2. Secteur Mines Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des substances

minérales Précieuses et Semi-précieuses (CEEC) 3. Secteur Financier Office de Gestion et de la Dette Publique (OGEDEP)

Office des Douanes et Accises (OFIDA)

4. Secteur des services Régie National d’Approvisionnement et d’imprimerie (RENAPI)

Entreprises publiques dissoutes et à liquider

1. Secteur Mines Cacaoyer du Bulu (Cacao)

Palmeraie de GOSUMA (PALM ECO)

Cotonnière du Congo (COTONCO)

Complexe Sucrier de Lotokila (CSL)

Caisse de stabilisation Cotonnière (CSCO)

Régie de Distribution d’Eau

2. Secteur service Office des Biens Mal Acquis (OBMA)

Source : L’Observateur du 06.05.09

(12)

Les travaux du forum national sur l’efficacité de l’aide au développement de la RDC ont été organisés par le Gouvernement de la Républi- que Démocratique du Congo les 15 et 16 juin, 2009 à Kinshasa.

Le Forum avait pour but d’engager le Gou- vernement, les Partenaires au Développement et les organisations de la société civile sur des mesures concrètes pour améliorer l’efficacité de l’aide. A cette fin, le Forum a examiné les trois sujets suivants:

La répartition et l’adéquation de l’aide,

Les mécanismes et instruments de mise en

• œuvre des programmes pour les secteurs prioritaires, et

L’architecture de l’aide.

Le Forum s’est placé dans la ligne directe des initiatives récentes pour accroitre l’efficacité de l’aide avec une attention particulière aux Etats en situation fragile, la Déclaration de Paris et l’Agenda d’Accra. Les représentants de la Société civile et des Partenaires ont de leur part souligné l’importance de la participation de toutes les forces vives y compris la société civile et le secteur privé qui ont pris part de manière particulièrement active au Forum.

La première Session a examiné la cartographie de l’aide et a mis en évidence sa fragmentation et sa dispersion. Le Forum a reconnu la valeur de la Plateforme de Gestion de l’Aide et des In- vestissements (PGAI) et a recommandé son ren- forcement et son développement de manière à capter les contributions des Partenaires au travers des institutions multilatérales ainsi que celles relatives à la sécurité et au non-service des dettes bilatérales.

Cette Session a conclu sur la nécessité de re- centrer et de concentrer les aides pour arriver à une réelle division du travail, condition né- cessaire pour accroitre les résultats, réduire les coûts de transaction et faciliter l’appropriation par les Ministères sectoriels. Le Forum a souligné le rôle clé du Gouvernement et des Ministères pour établir un cadre stratégique qui permette l’alignement et la coordination des apports des divers Partenaires.

La deuxième Session consacrée à la mise en œuvre, a débuté par un état des lieux dans les secteurs de l’Education, de la Santé, de l’Agri- culture, du Développement rural, de l’Environ- nement et de la Justice. Ces présentations ont fait état de faiblesses et de contraintes commu- nes notamment : (i) l’absence de stratégies sec- torielles qui sont (créent ou constituent) le cadre nécessaire à toutes les interventions, et, (ii) la faible implication des Ministères dans la mise en œuvre des projets. Elles ont également mis en évidence des avancées significatives vers la prise en charge des programmes par les struc- tures nationales et vers la consolidation des apports en particulier au travers de Fonds Fidu- ciaires Multi-Bailleurs.

Au terme de ces assises, une feuille de route, dé- nommée Agenda de Kinshasa, a été mise sur pied par les participants pour améliorer l’effica- cité de l’aide au développement de la Républi- que démocratique du Congo.

L’Agenda de Kinshasa, présenté par le ministre du Plan, comprend des principes directeurs et des mesures concrètes qui seront mis en œuvre avec diligence et réalisme. Et cela, en tenant compte du cadre que constituent les politiques et les règlements respectifs des partenaires au dé- veloppement de la RDC.

et multilatérale

Forum sur l’efficacité de l’aide

au développement en RDC

(13)

Pour le ministre du Plan, le gouvernement congolais réaffirme son rôle central pour la ca- nalisation de l’aide et s’engage à instaurer une gestion des affaires publiques axée sur les ré- sultats.

Selon Olivier Kamitatu, l’exécutif congolais aura, d’ici six mois, mis en place et présenté aux par- tenaires au développement sa structure interne de coordination et de suivi de l’action gouver- nementale et de l’aide. « Le gouvernement et les

partenaires au développement s’engagent à ra- tionaliser le cadre institutionnel de la gestion de l’aide et à renforcer les capacités institutionnel- les du secteur public «, a indiqué le ministre du Plan. Et ce, avant d’ajouter que les deux parties ont aussi pris la résolution de réduire la frag- mentation de l’aide et à en améliorer la pré- visibilité. Olivier Kamitatu a, en outre, déclaré que le gouvernement et les bailleurs de fonds tiennent à renforcer et employer davantage les structures et les procédures nationales.

Si l’on concentre l’analyse sur l’aide au déve- loppement qui doit faire l’objet de planification et de gestion conjointe du gouvernement et des partenaires au développement, les diagram- mes ci-contre indiquent le montants des enga- gements et des versements inscrits dans la PGAI pour les deux années 2007 et 2008.

Sur la période examinée 26 bailleurs ont engagé plus de 4 milliards de dollars dans la reconstruc- tion et le développement. L’analyse montre une très forte concentration de l’aide par bailleur

Aide au développement par bailleurs et par secteurs

0 500 1 000 1 500

El Salvador Turquie Thailande Irlande Fondation ACBF Norvège Fonds Mondial Environnement Suisse Corée du Sud Suède France Italie Espagne Canada Japon Pays-Bas Chine Fonds Mondial Santé Royaume-Uni Etats-Unis Allemagne Banque Africaine Développement ONU hors BM Belgique Commission Européenne Banque Mondiale

Millions USD

Engagements développement 2007-08

2007 2008

Source : Ministère du Plan, PGAI (mai 2009)

Si l’on s’intéresse aux versements effectifs de 26 bailleurs identifiés pour un total de 2,2 milliards de dollars américains sur les années 2007-2008 (graphe ci-dessus), les 7 principaux contributeurs rassemblent 81% des versements totaux (1,8 milliards de dollars). Les 20 autres bailleurs se répartissent 19% des autres contri- butions pour une somme de près de 423.000 dollars.

Volume d’aide par bailleurs

puisque les 10 premiers bailleurs qui ont annoncé des engagements de plus de 100 millions de dollars chacun au cours des deux années contribuent à 93%

des versements totaux, soit 3,85 milliards de dollars.

De leur côté, les 16 plus petits bailleurs contribuent 7% des versements totaux.

(14)

Versements par secteur de développement 2007-08

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

TOURISME POLITIQUE COMMERCIALE BANQUES ET SERVICES FINANCIERS COMMUNICATIONS INDUSTRIES MANUFACTURIERES ENERGIE (production et distribution) ENTREPRISES ET AUTRES SERVICES SYLVICULTURE ENVIRONNEMENT (Protection de l') MULTI-SECTEURS INDUSTRIES EXTRACTIVES POPULATION ET FERTILITE /VIH-SIDA EAU ET ASSAINISSEMENT AGRICULTURE, ELEVAGE SERVICES SOCIAUX DIVERS EDUCATION TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE SANTE GOUVERNANCE ET SOCIETE CIVILE

Millions USD

Versements par secteur de développement 2007-08

Source : Ministère du Plan, PGAI (mai 2009)

Volume d’aide par secteurs

La figure ci-dessous présente les versements par secteur pour chacun des bailleurs inscrits dans PGAI.

L’analyse sectorielle s’est faite sur une base aménagée des secteurs de la SCRP (Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté).

Elle montre que les premiers secteurs en termes de versements sont :

La Gouvernance (446 millions de dollars)

La Santé (399 millions de dollars).

Les Transports (297 millions de dollars).

Ces trois plus grands secteurs concentrent 57 % des versements totaux sur la période de deux ans examinée. Les cinq secteurs suivants (éducation, services sociaux, agriculture, eau et assainisse- ment, population et VIH-SIDA) rassemblent 32%

des versements (645 millions de dollars), alors que les onze secteurs restants se partagent 11%

des versements 2007-2008 (soit 222 millions de dollars).

(15)

En ce qui concerne le volume des engagements annoncés au cours des deux années de référen- ce 2007 et 2008, Il est notable que trois nou- veaux secteurs dont deux d’infrastructure lourde viennent rejoindre les domaines préférés des bailleurs, à savoir ceux de l’eau assainissement, de l’énergie et des services sociaux. Au total ces sept secteurs bénéficient de 79% des engage- ments des bailleurs avec près de 3 milliards de dollars.

Les douze secteurs suivants presque tous du secteur productif (mis à part la lutte contre le VIH/SIDA qui pourrait se rattacher à la santé et aux services sociaux des secteurs de tête) se ré- partissent 21% des engagements (soit 780 mil- lions de dollars).

La variété des actions dans le domaine de la gouvernance et du soutien à la société civile ne peut pas être reflétée dans un seul secteur.

Engagements par secteur de développement 2007-08’

0 100 200 300 400 500 600 700 800

TOURISME POLITIQUE COMMERCIALE ENTREPRISES ET AUTRES SERVICES INDUSTRIES MANUFACTURIERES BANQUES ET SERVICES FINANCIERS MULTI-SECTEURS COMMUNICATIONS ENVIRONNEMENT (Protection de l') INDUSTRIES EXTRACTIVES SYLVICULTURE AGRICULTURE, ELEVAGE POPULATION ET FERTILITE /VIH-SIDA SERVICES SOCIAUX DIVERS TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE EDUCATION ENERGIE (production et distribution) EAU ET ASSAINISSEMENT SANTE GOUVERNANCE ET SOCIETE CIVILE

Millions USD

Engagements par secteur de développement 2007-08

Source : Ministère du Plan, PGAI (mai 2009)

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Depuis le 30 août 2008, la Coopération alle- mande a présenté « le Fonds », une structure en charge de la consolidation de la paix en Répu- blique démocratique du Congo à travers le fi- nancement des projets à impact visible. Concrè- tement, le Fonds finance des projets qui ont un impact positif direct et immédiat sur la vie des congolais. Les secteurs ciblés sont les infrastruc- tures économiques, les infrastructures sociales, l’agriculture et les travaux publics à haute inten- sité de main d’œuvre. Le financement est ca- nalisé dans quatre provinces du pays, à savoir la ville-province de Kinshasa, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Maniema.

Il s’est tenu, le lundi 11 mai dernier, au minis- tère du Plan, la 3ème réunion des membres du Comité de pilotage du Fonds de consolida- tion de la paix en République Démocratique du Congo. Constitué de douze personnes repré- sentant les ministères du Plan, des Infrastructu- res, de l’Agriculture et du Développement rural, de la Société civile, des églises, la Fédération des entreprises du Congo ainsi que de l’Am- bassade de l’Allemagne, ce comité assure le suivi stratégique, accompagne l’avancement du programme et examine l’état des requêtes déjà

évaluées. Au terme de ce travail immense, 9 projets ont été jugés conformes aux objectifs du Fonds, c’est-à-dire, en mesure de générer des revenus et redynamiser l’économie locale.

D’après le comité de pilotage de ce Fonds, ces requêtes sont en mesure de générer des revenus et de redynamiser l’économie locale. Dans l’Est de la RD Congo, au Maniema, au Nord Kivu et au Sud Kivu par exemple, les projets retenus visent notamment l’adduction d’eau potable à Butembo ( 4 sources, 2 réservoirs, 25 km de conduites,…), la relance de la production agri- cole et de l’élevage à Goma (réinsertion, semen- ces, élevage, kits, mise en marche de la produc- tion agricole, adduction d’eau potable, écoles, centre de santé, centrale hydro-électrique), la réhabilitation des centres de santé à Pangi ( centres de santé, deux ponts), la réhabilitation et l’équipement des salles de classe à Mwenga ( 60 salles d’écoles, 65 km de routes, 5 écoles, 2 centres de santé, maternité, 18 sources, 4 puits, 4 moulins,…).

Dans l’ensemble, ces projets pourront donner lieu à la signature de contrats avec leurs pro- moteurs pour un montant global estimé à 10 millions de dollars américains.

RDC – Allemagne

Fonds de consolidation de la paix - 10 millions US disponibles

RDC – Etats-Unis

Securité

Africom sera opérationnel en RDC à partir de 2010

«Africom» ou le Commandement des Etats- Unis en Afrique, l’un des six états-majors de Commandement géographique du Départe- ment américain de la Défense basé à Stuttgart (Allemagne) sera opérationnel en République

démocratique du Congo à partir de 2010 à travers deux programmes de partenariat avec les Forces armées de la République démocra- tique du Congo (FARDC) note Le Potentiel du 24 avril 2009. Le commandant d’Africom, le

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général William E. Ward, en mission dans la capitale congolaise, a tenu d’abord à souligner le 24 avril 2009 les objectifs poursuivis par Africom en Afrique.

Il s’agit notamment d’aider les armées des pays africains à renforcer leurs capacités en vue de la stabilité et de la sécurité de leurs pays respectifs ou de la région sur base d’une politique élabo- rée par le Département d’Etat (ministère amé- ricain des Affaires étrangères) en collaboration avec les ambassades américaines installées dans les pays concernés et d’autres organismes oeuvrant en Afrique.

En d’autres termes, Africom est «le responsable administratif de l’armée américaine en appui de la diplomatie du gouvernement des Etats- Unis en Afrique, y compris les relations intra-mi- litaires avec 53 pays africains», a dite le général Ward.

Quant à la République démocratique du Congo, où l’Africom n’est pas encore présent, le général William E. Ward a déclaré que son organisme prévoit deux programmes à partir de 2010 en rapport avec les discussions qu’il aura avec les autorités congolaises.

C’est dans cette perspective que les Etats-Unis et la République démocratique du Congo, ont procédé, le 19 juin 2009 à Kinshasa, à la signature d’un accord militaire. Le minis- tre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, d’une part, et le chargé d’Affaires des Etats-Unis, Sam Brock, d’autre part, se sont félicités de la relance de la coo- pération militaire entre les deux pays qui, par le passé, se sont manifestés positivement dans ce secteur pour doter la RDC, alors Zaïre, d’une force militaire dissuasive.

Dès le mois de juillet 2009, l’armée américaine pourrait débuter la formation, à Kinshasa, d’un premier bataillon de la force de réaction rapide des FARDC. Le programme prévoit en outre, le renforcement des capacités du Centre supérieur militaire de Kinshasa, qui doit être élevé aux standards de l’OTAN. Il est aussi prévu l’érection en RDC d’une base d’entraînement militaire.

Pour ces projets et tant d’autres, il est rapporté que les crédits nécessaires sont déjà disponi- bles.

Il est surtout question «d’appuyer la sécurité à long terme de la RDC pour que les populations puissent bénéficier de leurs ressources», a-t-il dit. Ainsi, Africom entend renforcer les capaci- tés des Forces Armées de la République démo- cratiques du Congo (FARDC) dans le domaine médical et de la formation des officiers. «Il s’agit d’apporter un complément à ce qui a déjà été fait par d’autres organismes en vue de la pro- fessionnalisation des FARDC » en coordonnant les efforts, a dit le général William E. Ward.

Outre la formation de leaders pour ceux qui aspirent à devenir des officiers, Africom se propose d’assurer aussi aux troupes congolai- ses une formation en communication, afin de les aider à s’améliorer dans ce domaine, ainsi qu’une autre formation en maintenance pour assurer la maintenance des équipements.

A la question de savoir si l’Africom envisage d’installer son Quartier général en RDC selon les rumeurs, le général William E. Ward a déclaré «qu’il n’en est pas question, comme il n’en a jamais été question pour aucun autre pays d’Afrique».

Action- conférence au Cameroun

Du 10 au 13 mars 2009, l’Africom a organisé à Douala, capitale économique du Cameroun, la deuxième conférence baptisée « Africa Endea- vor ». Cette conférence soutenue par les Etats- Unis vise à préparer des armées africaines à tra- vailler ensemble. « Africa Endeavor Planning » est un exercice annuel conçu par l’Africom afin d’asseoir « l’interopérabilité des

dispositifs de commandement, contrôle, com- munications et des systèmes d’information mi- litaires ». Au cours de cette rencontre militaire qui a regroupé 50 participants de 29 pays afri- cains et 8 de l’Union européenne, il a été ques- tion de mettre sur pied une plate-forme d’Etats afin d’explorer les techniques et tactiques ; procédures multinationales et l’échange d’ex- périences entre les armées des Etats africains.

Ce qui rejoint effectivement l’objectif assigné à l’Africom dans le cadre du programme ACOTA (African Contingency Opérations Training and Assistance programme) avec comme finalité de mettre sur pied une « Armée africaine », de

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former des « militaires de paix » pour intervenir dans des zones de conflits et mettre un terme à des guerres de longue durée en Afrique. Africom a donc reçu mission « de coordonner les rela- tions militaires à militaires entre les Etats-Unis et les 53 pays africains membres de l’Union afri- caine ainsi que les organisations de défense et de sécurité africaines ».

A propos de l’AFRICOM

Le 6 février 2007, le Président Bush et le Secré- taire de la Défense Robert Gates ont annoncé la création du Commandement militaire des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique (USA- FRICOM). Cette décision a marqué la fin d’un processus de dix ans de réflexion dans le Dé- partement de la Défense (DoD) des Etats-Unis et représente l’importance stratégique de l’Afri- que, et de la paix et de la stabilité sur le conti- nent pour les Africains aussi bien que pour les États-Unis et la communauté internationale.

Cependant la structure des commandements régionaux du Département de la Défense divisait les rapports militaires avec les pays africains entre trois états-majors différents.

La création du Commandement militaire des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique permet au DoD d’améliorer la gestion de ses ressour- ces pour mieux soutenir les initiatives améri- caines qui aident les pays africains, l’union africaine, et les communautés économiques

régionales. Il donne également aux nations afri- caines et aux organisations régionales un point intégré de coordination avec le DoD pour mieux communiquer leurs besoins sécuritaires.

Ses motivations :

Guerre contre le terrorisme

La géopolitique du pétrole afin de sécuriser

• les approvisionnements américains par le Golfe de Guinée.

La compétition économique pour ne pas

• contrer le prépositionnement des Etats-Unis Formation des soldats de la paix en Afrique,

• mettre en place une Armée africaine.

Fourniture d’aide militaire par l’intermédiaire

• du Programme IMET (International Military Education and training programme)

Aide médicale contre le Sida.

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Le budget 2010 du président américain, Barack Obama, se propose d’investir 36 milliards USD sur une période de six ans, c’est-à-dire de 2009 à 2014. Cela, en vue d’appuyer les program- mes de santé à travers le monde, a fait savoir l’ambassadeur des USA en poste à Kinshasa M.

William John Garvelink.

Depuis les années 80, le gouvernement améri- cain travaille en collaboration avec le ministère de la Santé de la République démocratique du Congo, afin de développer des programmes de lutte contre le Vih/Sida indique Le Potentiel du 22 mai 2009. La stratégie utilisée pour combat- tre ce fléau en RDC insiste sur la prévention, le dépistage volontaire, les soins et les services de traitement.

Dans le souci d’appuyer les pays ayant une forte prévalence du Vih/Sida dans le monde, le

président américain a lancé en 2003, un Plan dénommé « PEPFAR ». A en croire l’ambassadeur William John Garvelink, cette initiative a auto- risé le décaissement de 48 milliards USD pour les cinq prochaines années ; montant destiné aux malades du Sida, de la tuberculose et de la malaria. L’objectif global à atteindre dans dix ans est d’arriver à traiter au moins 3 millions de personnes, prévenir 12 millions d’infections, et fournir une assistance à 12 millions de person- nes, comprenant 5 millions d’orphelins et d’en- fants vulnérables. En RDC, 15 millions USD ont été dépensés dans le cadre du PEPFAR.

A titre de rappel, l’intervention du gouvernement américain en RDC est de l’ordre de 700 millions de dollars américains dont 300 millions pour la MONUC et 400 millions pour la coopération bilatérale entre les deux pays.

Santé

Appui des USA pour la lutte contre le Vih/Sida : 150 millions USD

Construction : « Steel Hank »

projette de construire des cités modernes en RDC

Des investisseurs femmes américaines, qui pro- jettent des cités modernes en République Démo- cratique du Congo (RDC), ont été reçues le 25 mai 2009 en audience par le ministre des Affai- res foncières Kisimba Ngoy Maj assurant l’inté- rim de sa collègue de l’Urbanisme et de l’habi- tat renseigne l’Agence Congolaise de Presse du 26 mai 2009. Ces femmes de l’entreprise de construction « Steel Hank », en séjour à Kinsha- sa, ont présenté au ministre Kisimba Ngoy Maj leurs réalisations dans d’autres pays, notam- ment en Asie, plus particulièrement à Dubai, où leur entreprise a construit des cités modernes. La délégation, conduite par Mme Shervy Herman, a dit à la presse que c’est pour la première fois qu’elle veut investir dans un pays africain. Le domaine du tourisme attire également leur at- tention en RDC où elles proposent de construire également des hôtels.

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Le Centre supérieur militaire des Forces armées de la RDC à Ngaliema a été réhabilité grâce au financement du gouvernement britannique dans le cadre d’appui à l’armée congolaise, indique Le Potentiel du 11 mai 2009. Le coût des travaux est évalué à plus de 1 million de dollars Us. Selon la déclaration faite, le 8 mai

2009 par le général Jean-Paul Michel, chef de mission de la Mission de Conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de reforme du secteur de la sécurité, (Eusec), cette école sera un lieu d’un enseignement de qualité d’où sortira le corps professoral de l’Ecole d’admi- nistration future de Kananga, ex-Efo.

RDC – Grande Bretagne

La Grande Bretagne est le premier bailleur de fonds de la RDC. C’est ce qu’a annoncé le vice ministre de ce pays en charge de la Coopération internationale, M. Ivan Lewis, en séjour à Kins- hasa. Ce dernier a indiqué que l’intervention de son pays au profit de la République Démocrati-

que du Congo va passer de 100 à 130 millions de livres sterling l’année prochaine dont une grande partie sera conscrée à la réforme de la sécurité en RDC, rapporte la radio onusienne Okapi dans son édition du 29 avril 2009.

Coopération

Sécurité

Réhabilitation du Centre supérieur militaire des Forces ar- mées de la RDC

L’intervention de la Grande Bretagne passe de 100 à 130 millions de livres sterling en 2010

Appui au processus de paix en RDC : 80 millions de livres sterling

La Grande Bretagne va débloquer un montant de 80 millions de livres sterling pour consoli- der la paix, appuyer la réforme sécuritaire et le processus électoral en RDC note Le Potentiel du 29 avril 2009. Quarante millions de livres sterling serviront à la réforme de la Police natio- nale congolaise (PNC), 30 millions au contrôle interne et externe et 10 millions aux FARDC.

C’est le résultat de la visite effectuée, du 26 au 29 avril 2009 à Kinshasa, par le vice-ministre britannique en charge de la Coopération inter- nationale, Ivan Lewis. Il l’a fait savoir, le 28 avril, lors d’une conférence de presse animée dans la résidence de l’ambassadeur britannique accré- dité en RDC.

13 millions USD aux FARDC

Londres a également accordé 13 millions de dollars USD destinés à améliorer les infrastructu- res, à loger et équiper 3 brigades des FARDC.

La Grande Bretagne a également apporté sa contribution de 4 millions USD au Programme de restauration de la Justice aux Nord et Sud- Kivu ainsi qu’en Ituri (REJUSCO).

En prévision des élections urbaines, municipales et locales en RDC, la Grande Bretagne a aussi disposé 10 millions de livres sterling, hormis le montant de 24 millions de livres sterling déjà débloqué en faveur de ce processus.

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Le Premier ministre Adolphe Muzito s’est entre- tenu le 21 mai 2009 à l’Hôtel du gouvernement à Kinshasa avec M. Jun Coppens, directeur de projets à la société britannique BHP Billiton, venu lui annoncer le vœu de cette entreprise d’ouvrir une fonderie d’aluminium à Moanda, au Bas- Congo rapporte l’ACP du 22.05.09. Le coût du projet est de trois milliards de dollars américains et les études de faisabilité devront commencer dès la signature du contrat de partenariat entre cette entreprise et le gouvernement congolais.

la reconstruction de ce vaste pays au cœur du continent.

Mining Bank of Congo est une filiale de la grande société financière, Métropol, implantée dans 11 pays dont le Canada, la Grande-Bretagne, le Japon, la Chine, le Vietnam et la Serbie.

« Mining Bank Of Congo » est une banque de droit congolais agréée par la Banque centrale du Congo, où le financement des projets d’in- vestissements est orienté vers les domaines des mines, des infrastructures, de l’énergie, des fi- nances, des banques et de la foresterie.

La Mining Bank/RD Congo, avec un capital de 5 millions de dollars américains, est le premier gros investissement du groupe Métropol en RD Congo. Détenu à 100 % par des capitaux russes, la Mining Bank/Congo aura un person- nel à 80 % congolais et ouvrira ses portes inces- samment.

Mines

BHP Billiton projette d’ouvrir

une fonderie d’aluminium à Moanda

RDC – Russie

Banque

Ouverture d’une banque russe d’investissements à Kinshasa

M. Michael Slipenchuk, président du Groupe russe « Metropol », a procédé le 29 mai 2009 à Kinshasa à l’inauguration de la première banque d’investissements russe en République Démocratique du Congo « Mining Bank Of Congo » en présence du vice-ministre congolais des Affaires étrangères, Ignace Gata Mavita, de l’ambassadeur de la Fédération de Russie en RDC, Anatoly Klimenko et de nombreux hommes d’affaires congolais, membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) indique l’ACP du 01 juin 2009.

Il a déclaré à cette occasion que « Mining Bank Of Congo » est une porte d’entrée des inves- tissements russes en République Démocratique du Congo soulignant que ce pays, qui présente beaucoup d’opportunités d’investissements, in- téresse les hommes d’affaires russes qui aspirent participer, aux côtés des autorités congolaises, à

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Le président du groupe METROPOL a par ailleurs rassuré les autorités congolaises de la volonté des investisseurs russes de renforcer la coopéra- tion économique avec la RDC à travers la tenue, au mois d’octobre prochain à Kinshasa, d’un grand Forum économique sur les opportunités d’investissements en RDC.

La concrétisation de ces projets par le Groupe Metropol, a indiqué M.Michael Slipenchuk, va

faire de la RDC la locomotive du développe- ment de l’Afrique. L’investissement des hommes d’affaires russes, a-t-il renchéri, vient concréti- ser et cimenter la coopération russo-congolaise dont les accords ont été signés au mois de mars à Moscou lors de la visite officielle du minis- tre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba.

Coopération

Visite du Ministre congolais des Affaires étrangères à Moscou

«C’est la première visite d’un haut responsable congolais à Moscou dans l’histoire des rapports entre les deux gouvernements et qui est perçu comme un véritable coup de pouce pour le dé- veloppement des relations russo-congolaises», a déclaré, l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Anatoly Klimenko, lors de la conférence de presse qu’il a tenue le 29 avril 2009 à la re- présentation diplomatique de son pays à Kins- hasa renseigne Le Potentiel du 30 avril 2009.

Impact économique de la visite

Au plan économique, la visite du ministre congo- lais des Affaires étrangères a été dominée par la tenue d’un Forum économique organisé par la Chambre russe de Commerce et d’Industrie que dirige l’ancien Premier ministre russe Primakov avec la participation de plus d’une quarantaine de chefs d’entreprises spécialisées dans divers domaines et qui se bousculaient pour obtenir des informations sur les possibilités d’investir en RDC.

Premier résultat : il a été créé, côté russe, un Conseil d’affaires pour canaliser les demandes d’investissements et d’autres offres à la RDC, tandis que les Congolais sont invités à créer un Conseil similaire pour exprimer leurs desiderata en matière de partenariat.

Mais déjà, à la suite de l’invitation du minis- tre Thambwe Mwamba aux hommes d’affaires russes de venir investir en RDC, le responsable

du Groupe Métropole, déjà présent au Congo à travers la Mining Bank, a été chargé de prépa- rer une rencontre d’hommes d’affaires russes et congolais à Kinshasa.

Succédant à l’ambassadeur Klimenko, le Prési- dent-Administrateur délégué de la Mining Bank du Congo, Valeri REDKIN, a souligné que pour les investisseurs russes comme pour sa banque, dont le rôle est d’aider les investisseurs (russes ou autres) à venir s’installer en RDC, celle-ci est un point très important dans les relations d’af- faires.

M. Redkin, qui avait pris part au Forum, a révélé que plusieurs entreprises russes ont manifesté leur volonté de venir le plus vite possible en RDC et que son organisme a enregistré plus de 67 demandes à ce sujet, insistant notamment sur les conditions de protection d’investissements et les domaines d’activités.

C’est notamment le cas des entreprises du secteur énergétique, des mines, du traitement des eaux, des immondices et de transport. Et pour ce dernier secteur, le géant du transport russe, l’entreprise CAMAS, grand transporteur utilisant les véhicules de transport tout calibre, est également partie prenante.

La Compagnie financière et d’investissement Metropol, qui fonctionne déjà dans 11 pays à travers le monde, a-t-il ajouté, a été même contacté par des entreprises françaises et japo- naises désireuses d’investir en RDC.

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En marge du Forum, le ministre Thambwe Mwamba a eu des entretiens avec le ministre russe des Mines et Géologie tournés autour de l’extraction des minerais, des hydrocarbures, du pétrole, du diamant et de la protection de l’environnement pour lesquels il existe plusieurs possibilités de coopération.

Il a été décidé de relever le niveau de la coo- pération économique qui se situe aujourd’hui à 18 millions de dollars américains à la suite du retard mis dans le développement de ces rela- tions pour des raisons d’idéologie.

Un protocole d’accord a été signé à Moscou pour des consultations annuelles régulières à Moscou et à Kinshasa, pendant que l’Acadé- mie diplomatique de la Russie va se charger de la formation de diplomates congolais, pa- rallèlement à l’échange d’informations entre les équipes de Tækwondo russe et congolaise.

Impact politique de la visite

Au plan politique, Alexis Thambwe Mwamba et son homologue russe Sergei Lavrov ont fait un tour d’horizon de la situation internationale, à commencer par les problèmes des Nations unies, la crise financière dans les pays dévelop- pées et en développement.

Un seul constat s’est dégagé : la Russie et la RDC souffrent un peu plus, mais en conjuguant ensemble les efforts, on peut résoudre les pro- blèmes qui les accablent.

La situation dans la région des Grands Lacs, au Soudan, à l’Union africaine et à l’Est de la RDC a été également scrutée par les deux chefs de la diplomatie russe et congolaise, selon l’ambas- sadeur Klimenko.

Au plan bilatéral, Moscou, qui considère la RDC comme charnière pour la paix non seulement dans la région des Grands Lacs mais aussi en Afrique, a décidé de soutenir la candidature de ce pays comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en 2010.

RDC – Canada

Le Premier ministre, Adolphe Muzito a eu un échange avec l’ambassadeur du Canada en RDC, Mme Sigrid Anna Johnson le 05 juin 2009 sur les activités des sociétés canadiennes en RDC.

Le diplomate a indiqué que le Canada contribue énormément au développement de la RDC où opèrent 22 sociétés canadiennes avec 13.000 emplois dans les secteurs énergétique et minier reprend l’Agence Congolaise de Presse du 08 juin 2009. Actuellement, une de ces firmes s’at- telle à la réhabilitation des turbines du barrage d’Inga pour laquelle le chef du gouvernement a souhaité la fin imminente des travaux afin de permettre une meilleure alimentation de la po- pulation en électricité.

A une question de la presse, Johnson s’est féli- citée du climat de coopération entre le Canada

peccable ». Elle a ajouté que la RDC est un vrai partenaire en faveur de qui le Canada intervient

« gros mais discrètement » comme le veut la po- litique de son pays. A ce sujet, Ottawa inves- tit chaque année de l’ordre de 40 millions de dollars américains dans le cadre de la coopé- ration et 4,5 milliards dans le secteur minier. Par ailleurs, l’ambassadeur du Canada a annoncé que son pays a répondu favorablement au plan de stabilisation de l’Est de la République Démo- cratique du Congo lancé par le gouvernement où il a initié un projet de 15 millions de dollars américains dans la lutte contre les violences sexuelles. Ajouter à cela la fourniture d’aide ali- mentaire aux populations victimes des guerres et la contribution pour la tenue des conférences de Nairobi et de Goma. Elle a saisi l’occasion pour appeler ses compatriotes à venir investir nombreux en RDC.

Investissements canadiens en RDC

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Une délégation chinoise spécialisée dans la construction des logements sociaux a été reçue le 10 juin 2009 par le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Emile Bongeli dans son cabinet de travail rapporte l’ACP du 11 juin 2009.

A l’issue de l’audience, M. Zhang Kauyu, PDG de la société China national machinery et equi- pement import et export corporation (CMIC) a

fait savoir qu’ils ont un projet de construction de 2 450 000 logements sociaux d’ici 2015 sur l’ensemble du territoire congolais. Ce projet va s’étendre sur quatre phases dont la premiè- re comptera trois cent logements dans chaque province au prix qui serait à la portée de tous.

Le vice-Premier ministre s’est dit intéressé par ce projet et souhaité qu’il se réalise dans un futur proche.

RDC – Chine

Transports aérien et ferroviaire

Le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR) Pierre Lumbi Okongo et le directeur général de l’entreprise Sino-Hydro/

RDC, M. Wang, ont signé le 23 mai 2009 à Kinshasa un protocole d’accord pour l’ensem- ble des travaux de construction et de moder- nisation de l’aérogare et une partie de la piste de l’aéroport international de N’Djili ainsi que le contrat des travaux de bitumage de la route Lubumbashi-Kisangani et du tronçon routier zone minière de Lwalaba à la ville de Kolwezi sans oublier les études du tronçon Nguba-Te- ke-Fungurume indique l’ACP du 25 mai 2009.

Les travaux de ces ouvrages seront exécutés par l’entreprise chinoise Sino-Hydro sur finan- cement de l’EXIM Bank, dans le cadre du pro- gramme des cinq chantiers de la RDC. La durée des travaux du tronçon routier zone minière de Lualaba à la ville de Kolwezi est évaluée à 26 mois et concerne le bitumage dans le but de faciliter les échanges économiques interpro- vinciaux, pour une éclosion économique de la RDC et la réduction de la pauvreté. En ce qui

concerne les travaux de l’aéroport, leur durée est tributaire au décaissement de fonds par la banque chinoise.

Aucun conflit entre SOGEA-SATOM et Sino-Hydro

Répondant à la préoccupation de la presse au sujet du déroulement des travaux de l’aé- roport entre les sociétés française SOGEA-SA- TOOM et chinoise Sino-Hydro, le directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) Roger Busima Kataala, a affirmé qu’il n’y aura pas des conflits entre SOGEA-SATOM et Sino-Hydro car travaillant déjà ensemble au Congo-Brazzaville dans les travaux de réhabilitation de l’aéroport.

En RDC, a-t-il précisé, l’entreprise française s’occupe de la réhabilitation de la piste d’atter- rissage sur la partie délabrée tandis que Sino- Hydro s’occupe de la construction de l’aérogare et une partie de la piste de l’aéroport interna- tional de N’djili. S’agissant de la mission assi- gnée à l’ACGT par le gouvernement à travers le

Logements sociaux

L’entreprise chinoise CMIC propose son projet de construction

Signature d’un protocole d’accord entre le Ministère des

ITPR et l’entreprise Sino-Hydro

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Tout d'abord, nous sommes en colère avec les organisations internationales, qui préfèrent soutenir un régime corrompu et autoritaire, au lieu de signaler les escroqueries qui

A la suite des prises de position incessantes du Ministre de la Communication et Medias (Porte parole du Gouvernement), Monsieur Lambert MENDE OMALANGA contre les ONG des Droits

Notre Association déconseille fortement aux partis politiques congolais opposés à Joseph KABILA de prendre part au dialogue (ou distraction) inter-congolais qui serait organisé

Ceci, en raison d’une part, des défaillances techniques de ses kits biométriques d’enrôlement des électeurs et d’autre part, en raison de la dissimulation de ses rapports relatifs

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