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Academic year: 2021

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RESUME

Dans le présent article, l’auteur examine les raisons qui ont amené le professeur Campagne, dans son étude, publiée dans le numéro précédent, de cette Revue, à préférer la méthode de ,,la capitalisation” à la méthode dite de la marge.

En sa basant sur les principes qui ont prévalu pour l’établissement du bilan, l’intérêt, la mortalité et les frais, la première méthode détermine la valeur actuelle de la société par la capitalisation des bénéfices provenant des assurances en cours et des investissements; le capital net ainsi calculé est alors considéré comme critère du pouvoir de résistance. La méthode de la marge part du principe que le calcul de la valeur d’une société en tant que going concern devra se faire en plaçant face au [lux des charges futu­ res qui se renouvellent constamment, le [lux des recettes qui seront perçues sous formes de primes et d’intérêts.

La marge, qui est l’écart entre ces deux flux, fournit le critère du pou­ voir de résistance; elle varie avec les fluctuations dans les flux, lesquelles sont déterminées par les variations des taux d’intérêt, de mortalité et les niveaux des frais et des tarifs. Ces variations font ressentir leur influence à travers les désinvestissements et les investissements d’une part, et les souscriptions de nouveaux contrats et l’expiration de certains autres d’autre part.

La méthode de la marge s'efforce de substituer comme critère le capital net calculé, par la méthode de la capitalisation, sur une base essentielle­ ment subjective, par une marge déterminée d’une manière aussi objective que possible.

Cette méthode est surtout fondée sur l’hypothèse de la continuité de l’entreprise. Elle permet de mettre en évidence l’influence du danger des tendances défavorables (baisse des taux d’intérêt et des primes, augmen­ tation du niveau des frais et aggravement du taux de la mortalité).

Aux partisans de la méthode de la capitalisation, qui prétendent être en état de calculer dans quelle mesure une société peut financer, par le portefeuille dont elle dispose, une calamité qui s’est éventuellement pro­ duite (effectivement ou une grande perte) il est aisé de répondre qu’on doit quand même travailler avec un capital net fictif lorsque le taux d’in­ térêt courant s’écarte beaucoup du taux retenu pour la capitalisation et lorsque la „valeur” calculée de l’actif se différencie fortement de sa valeur courante. En second lieu, l’appréciation plus sévère que la méthode de la capitalisation prétend appliquer en ne prenant pas en considération la production et en se limitant aux assurances et aux investissements en cours, se retourne contre elle-même dans l’hypothèse où les nouveaux contrats d’assurances sont souscrits à des primes moins élevées. On a dans ce cas laissé de côté un élément très important pour le calcul du pouvoir de résistance de la société en tant que going concern et l’on a donné une image par trop favorable de la situation.

Il est vrai que la méthode de la capitalisation semble pouvoir pallier ces inconvénients en appliquant dans ses calculs une bonne marge de sécurité, mais alors elle perd de sa valeur en tant qu’information interne précise. Une société peut du reste obtenir la même sécurité dans ses publications en employant d’autres systèmes.

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