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Lutte contre l’impunité : des sanctions en cascade dans la province de l’Equateur

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N° 95 - Semaine du 20 au 26 août 2007

Sommaire

Nord-Kivu : des ex-rebelles initiés aux petits métiers... P. 4

Sécurité des personnes et de leurs biens : le rôle de la Police nationale congolaise et des sociétés de gardiennage... P. 2

Général Oleko : «La police utilise les moyens à sa disposition pour lutter contre la criminalité à Kinshasa»... P. 3

Equateur : la CEI en quête de 500.000 $ pour réorganiser les élections à Befale... P. 4

Lutte contre l’impunité : des sanctions en cascade dans la province de l’Equateur

Dans la province de l’Équateur, les autorités issues des dernières élections sont décidées à mettre un terme au règne de l’impunité.

Les fonctionnaires habitués à dé- tourner les fonds publics sont sanctionnés sans ménagement, à la grande satisfaction de la popu- lation.

D

ébut juillet, le maire de la ville de Gbadolite a été suspendu par le gouverneur de province, José Makila, pour «violation des mesures d’inter- diction du commerce des mitrailles (ferraille, débris de métaux, NDLR)».

Le mois précédent, deux admi- nistrateurs de territoire et le médecin inspecteur provincial de la santé ont aussi été sanctionnés pour «mauvai- se gestion», de même que des comp- tables publics et le chef de division provinciale de l’Agriculture, accusés, eux, d’avoir «détourné les salaires des fonctionnaires».

Non à l’impunité

Ces suspensions en cascade

«donnent le ton de la rupture avec les anciennes pratiques», affirment les autorités issues des élections organi- sées en République démocratique du

Congo. Une fois investi au mois de mars 2007, le nouveau gouverneur de l’Équateur n’a pas tardé à mettre en route son programme d’action. Fin avril déjà, José Makila a mis en place une commission de paie des fonction- naires de l’État.

Celle-ci sillonne les différentes di- visions de la Fonction publique, afin d’exercer un contrôle rigoureux lors

Kinshasa : des mineurs non accompagnés interdits de circuler au-delà de 20 heures

L

es dirigeants de l’Exécutif provin- cial de Kinshasa sont déterminés à veiller à la circulation des mineurs aux heures tardives. Lors du conseil des ministres tenu le 9 août dernier sous la direction du gouverneur An- dré Kimbuta Yango, ils ont pris un train de mesures d’intérêt commu- nautaire, notamment celle qui ré- glemente la circulation de jeunes de moins de 18 ans.

Jugée salutaire, l’interdiction des mineurs non accompagnés de cir- culer au-delà de 20 heures s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la dé- linquance juvénile. Il en est de même de la mesure qui leur interdit d’accé-

der aux bistrots et autres boites de nuit. Cette décision du gouverne- ment provincial permet notamment de mettre un frein à la dépravation des mœurs qui menace bon nombre de jeunes de la capitale.

Pour assurer l’application de cet- te disposition, l’Exécutif provincial a astreint les bourgmestres, la police, les parents ainsi que les tenanciers des établissements concernés de prendre chacun, en ce qui le concer- ne, toutes les dispositions utiles pour que ces mesures soient respectées.

Si ces décisions sont saluées par de nombreux Kinois, elles ne font toutefois pas l’unanimité. Certains

redoutent des dérapages de la part des forces de l’ordre. Dans la com- mune de Kinshasa, on enregistre déjà des plaintes. On reproche no- tamment aux hommes en uniforme de se livrer à des arrestations abu- sives.

Une dame qui se déplaçait avec sa fille au-delà de 20 heures a été surprise de voir son enfant interpel- lée par les agents de l’ordre. Malgré les supplications de la mère, ils n’ont pas voulu lâcher leur proie d’une semelle. Il a fallu à la dame de dé- bourser quelques billets de banque avant de voir sa fille libérée.

Jeanne MBANGA des opérations de paie. Érigée en

garde-fou, la commission décourage et sanctionne toute tentative de cor- ruption de la part des comptables et autres agents de l’État.

Contrôle rigoureux

Lors des retraits de fonds en ban- ques destinés à la paie des fonction- naires, il arrive que des comptables tripatouillent en cours de chemin et que d’importantes sommes d’argent se volatilisent. Certains comptables d’État ont, en effet, tissé des réseaux de détournement des salaires qui opè- rent souvent en toute impunité.

«Ils ont longtemps été des va- ches à lait pour les dirigeants provin- ciaux qui les couvraient… A présent, ces comptables ont été démystifiés et déboulonnés», se réjouit un fonc- tionnaire qui salue la démarche du gouverneur. «Ils sont complètement coincés», ajoute, tout aussi satisfait, Kinda Mosele, fonctionnaire à la Divi- sion provinciale des mines.

Des complices dans la hiérarchie de la province

Lors d’un interrogatoire devant le Parlement provincial, un comptable du service provincial de la santé, a avoué que de nombreux responsables des services de l’État tiraient profit de ce réseau : autorités politico-adminis- tratives, comptables d’État, services de sécurité, etc. Les pertes étaient énormes pour la province : près de 40

millions de francs congolais (± 80.000 dollars) se volatilisaient ainsi à la fin de chaque mois.

Mais, depuis la mise en place de la commission de paie, cet argent est récupéré et reversé dans le compte du trésor public. Il est désormais af- fecté en toute transparence aux tra- vaux de réhabilitation des routes et autres infrastructures publiques du chef-lieu de l’Équateur.

Plusieurs centaines de fonction- naires privés de leurs salaires se ré- jouissent de rentrer enfin dans leurs droits. «Il était plus que temps que cela change. Ces gens s’enrichis- saient sur notre dos…», se félicite Félicien Ikoma, un fonctionnaire qui peut, à présent, percevoir son salaire, après plus de trois ans d’intermina- bles et vaines réclamations. «Le sa- laire est un droit indéniable, personne ne peut s’en approprier», rappelle Jean-Claude Baende, vice-gouver- neur de province.

Retour de l’État de droit Dans les rues de Mbandaka, chef- lieu de la province, la population ap- précie la détermination des autorités à rompre avec ces anciennes prati- ques. Mais ce n’est qu’un début. «Le véritable contrôle se fera certainement pendant la rentrée parlementaire pro- chaine… (septembre 2007, NDLR)», promet un député provincial.

«Le montant à récupérer pourrait être encore plus important…», dit-il, faisant allusion aux entreprises publi- ques qui doivent, elles aussi, passer au crible de la bonne gouvernance.

Des biens, meubles et immeubles de l’État, détournés par des tiers feront aussi l’objet de contrôle. Une com- mission chargée de leur récupération est déjà à pied d’œuvre…

Pressées de voir ce changement positif s’étendre à l’ensemble des secteurs de la société, les popula- tions riveraines du fleuve Congo et de nombreuses rivières de l’Équateur demandent, elles aussi, à l’autorité d’agir vite. «Qu’on vienne nous libé- rer comme les fonctionnaires», im- plore une pêcheuse, qui dénonce les tracasseries dont la population est régulièrement victime de la part des éléments de la force navale.

Mathieu MOKOLO InterCongo media/Syfia

Bandundu : des manifestants protestent contre l’avortement N

on à l’avortement ! Non à la rati-

fication du Protocole de Maputo ! Luttons contre la culture de la mort ! Oui à la culture de la vie sous toutes ses formes ! Non à l’art de l’avorte- ment criminel». Tels sont les slogans qu’on pouvait lire sur des pancartes, calicots et bouts de papiers que bran- dissaient des manifestants, le 1er août, lors d’une marche pacifique à Kikwit, dans la province de Bandundu.

Organisée par la Commission dio- césaine «Justice et Paix» de l’Eglise catholique, cette marche de plus de deux heures, qui a coïncidé avec la fête des parents, a drainé sur trois artères de la ville des hommes, des femmes et quelques jeunes aux têtes couronnées de rameaux. La popula- tion de Kikwit entendait ainsi s’insur- ger contre les articles 4 et 14 du Pro- tocole de Maputo (Mozambique), qui prônent l’avortement.

L’Assemblée nationale interpellée

«Est-ce vraiment possible de rédi- ger des tels articles ? Si les parents de ceux qui ont conçu ce protocole avaient fait des avortements, les auteurs de ces textes ne seraient pas vivants et ne prendraient pas leurs stylos pour rédiger», clame Munkuna Ombitsha, une des manifestantes.

La population invite l’Assemblée nationale à ne pas ratifier le Proto- cole de Maputo, signé en 2003 par les chefs d’Etat lors d’une rencontre de l’Union africaine. «Les députés na- tionaux que nous avons élus doivent faire attention ! Qu’ils ne ratifient pas ce protocole», déclare Patrice Mun- guba, également dans la marche.

Dans un mémorandum remis au maire de Kikwit au terme de la mar- che, la Dynamique de Femmes a invi- té l’Etat congolais à «protéger la vie et

à ne pas favoriser la mort». Le maire de la ville, Floribert Mboma, a remer- cié la population pour cette marche pacifique. «Nous avons accepté tout ce que vous avez dit. Mais, nous som- mes ce qu’on appelle ‘boite postale’.

Nous allons envoyer votre mémo à la hiérarchie», a-t-il promis. Le maire a fait savoir qu’il ne veut plus entendre parler d’avortement dans sa juridic- tion.

Intervenant sur la Radio Tomisa, l’évêque du diocèse de Kikwit, Mgr Marie-Edouard Mununu Kasiala a eu ces quelques mots de satisfaction :

«La vie est sacrée… Je remercie de tout coeur la population de Kikwit, le maire de la ville, la police, les chré- tiens et croyants de toutes les confes- sions religieuses qui ont contribué à la réussite de cette marche !»

Badylon KAWANDA BAKIMAN InterCongo media/Syfia

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JOURNAL DU CITOYEN N° 95 - Semaine du 20 au 26 août 2007

parfois à une corvée. Ceux-là, «il nous faut parfois les suivre chez eux pour les ramener à la raison avec le concours de leurs parents», dit-il.

.Intégration par la formation Certains ex-rebelles qui ont réussi leur passage dans ces centres d’al- phabétisation sont maintenant fiers de cette réintégration sociale. «De- puis que je suis à l’école, les amis ont compris que je suis un homme comme eux et ils ne me fuient plus», raconte l’un d’eux qui suit une forma- tion de trois ans en menuiserie dans le centre de Vutungwe.

«Il a fallu que je fasse un passage ici pour recouvrer mon humanité», confesse, pour sa part, son collègue Katembo Dieudonné.

Reste pour ces ex-NALU l’autre paire de manche : l’après-formation.

Trouver un emploi ne sera pas facile.

Mais, les religieux qui les encadrent affirment qu’un premier pas impor- tant a été franchi. Il permet à ceux qui étaient hier indésirables d’être aujourd’hui acceptés en société.

«Nous ne pouvons pas faire plus que cela, car nous n’avons pas de travail à leur donner», prévient le di- recteur du centre d’alphabétisation de Vusaghala.

La paroisse de Bunyuka se limite donc à les orienter soit vers les mé- tiers manuels, soit vers les écoles secondaires. Ceux qui le désirent cultivent des produits vivriers sur la concession des centres de formation, en attendant de trouver des finance- ments pour la mise en marche des projets de coupe et couture et de la menuiserie.

Kennedy WEMA InterCongo Média/Syfia 2

A chaud

Nord-Kivu : des ex-rebelles initiés aux petits métiers

Considérés comme des indési- rables il y a un an, les jeunes Con- golais de l’Est de la RDC, qui sont sortis de rangs des rebelles ougan- dais NALU (National Army for libe- ration of Uganda), sont aujourd’hui acceptés par la société et leurs fa- milles. Formés à de petits métiers par les religieux ou retournés à l’école, il leur reste aujourd’hui à trouver des emplois.

Personne ne voulait de ces ex- enfants soldats, depuis qu’ils se sont échappés de griffes des rebelles ougandais du NALU en 2006. Ces dizaines de jeunes Congolais, enrô- lés de force dans les rangs du NALU, ont, l’an dernier, réussi à fuir le ma- quis pour regagner leurs villages, lors de l’opération «Keba One» lancée par les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) dans la région de Graben, au Nord- Kivu, à la frontière avec l’Ouganda.

Mais, une fois retournés chez eux, ils n’ont pas été accueillis en héros.

«J’ai presque été renié par ma fa- mille», témoigne Kasereka Kasolu, à peine 18 ans. «J’étais devenu comme un pestiféré. Mes amis m’évitaient et ne voulaient pas me parler. Même ma fiancée ne voulait plus de moi», avoue Mbale Musuvulya...

Source d’insécurité permanente Leur présence dans les villages était, en effet, devenue source d’in- sécurité pour leurs familles. Celles-ci redoutaient, à tout moment, des re- présailles des FARDC qui ratissaient la contrée de Bashu, leur région d’ori- gine, située près de la ville de Butem- bo, à 350 km au nord de Goma.

«On se sentait en insécurité per- manente à cause de ces enfants que la Conader (Commission nationale de démobilisation, désarmement et réinsertion, NDLR) ne voulait pas re- connaître. Par deux fois, les soldats sont arrivés chez moi à la recherche de mes deux fils», déclare un parent sous couvert de l’anonymat. Pour se débarrasser d’eux et rester vivre tranquilles, certains les ont envoyés en ville.

Rebelles malgré eux

Mais, le gros de la troupe est resté dans les villages, marginalisé. «Nous avons remarqué la détresse de ces enfants et avons décidé de leur ve- nir en aide, car ce n’est pas de leur faute s’ils avaient été enrôlés, expli- que l’abbé Jérôme Saytabu, curé de

la paroisse catholique de Bunyuka.

Ils avaient été kidnappés dans des champs et ne pouvaient pas su- bir ces humiliations gratuites…»

La paroisse, qui avait déjà fait une première expérience d’encadrement d’une centaine d’ex-combattants Maï-Maï (des résistants locaux), a approché ces anciens rebelles pour leur donner des cours d’alphabétisa- tion. Une cinquantaine d’entre eux a ainsi été répartie dans des centres où ils apprennent à lire et à écrire, ce qui leur permet d’embrasser l’école se- condaire pour les plus petits, ou d’ap- prendre un métier pour les plus âgés.

«Nombre de ces ex-combattants sont si disciplinés qu’on ne peut penser qu’ils étaient rebelles», té- moigne, aujourd’hui, Justin Katsu- rana, directeur du centre Alpha. Mais il avoue qu’il y en a d’«intraitables»

qui fuient les cours qu’ils assimilent

Les mesures prises par les autorités congolaises dans le sec- teur des Transports ont boulever- sé l’environnement dans lequel vivent les Congolais. Les forces de l’ordre, dont la Police, ont vu leurs tâches prendre des propor- tions beaucoup plus grandes. Les sociétés de gardiennage assurent aussi, jusqu’à une certaine limite, la protection des personnes et de leurs biens. Quid du fonctionne- ment de tous ces services ?

L

a sécurité des personnes et des biens est principalement assu- rée, en RDC, par la Police Nationale Congolaise (PNC). L’article 182 de la Constitution de février 2006 le dit clairement : «La Police nationale est chargée de la sécurité publique, de la sécurité des personnes et des biens, du maintien et du rétablissement de

Sécurité des personnes et de leurs biens : le rôle de la Police nationale congolaise et des sociétés de gardiennage

l’ordre public ainsi que de la garde rapprochée de hautes autorités».

Plus explicite, le décret loi 002/2002 du 26 janvier 2002 qui porte institution, organisation et fonctionnement de la PNC définit ses missions. Ces dernières ont, se- lon l’article 6 dudit texte de loi, un ca- ractère à la fois préventif et répressif et se divisent en missions ordinaires et extraordinaires.

Les missions ordinaires s’opèrent quotidiennement ou à des époques déterminées, sans qu’il soit besoin d’aucune réquisition de la part de l’autorité. Quant aux missions ex- traordinaires, elles sont celles dont l’exécution n’a lieu qu’en vertu des réquisitions ou des demandes de concours.

Certaines missions de la PNC sont qualifiées de spéciales. Cel- les- là s’exécutent au titre de sup-

pléance, d’appui ou de concours à des services spécialement institués à cet effet.

Plus de cent mille policiers déployés à travers le pays Prévention, répression, sur- veillance continue sur l’ensemble du territoire national, protection des personnes et des biens, celle de hautes autorités et des institu- tions constituent donc l’essence du service de la PNC. Environ 114.000 hommes effectuent ce travail en RDC, sous le commandement de l’

Inspecteur général (IG) de la PNC.

L’IG a, sous ses ordres di- rects, différents services : direc- tions nationales, services spé- ciaux centraux, grandes unités, écoles ainsi que centres d’instruc- tion et inspections provinciales.

Les policiers, ressources humai- nes de tous ces services, sont régis par la loi 081/003 du 17 juillet 1981 portant statut du personnel de car- rière des services publics de l’Etat.

La PNC, dans sa formule actuel- le, est née des cendres de quatre forces de police, à savoir la Force publique, les polices urbaines, la Gendarmerie nationale et la Garde civile. A ces forces, il faut ajouter les polices des ex-factions belligéran- tes du dernier conflit armé en RDC.

La PNC compte en son sein, par conséquent, des retraités, des gen- darmes, des éléments de la Garde civile, des militaires, d’ex-combat- tants des factions belligérantes, d’ex-miliciens, des veuves et orphe- lins des policiers, des intellectuels...

Un projet de reforme et de réorganisation de la PNC est en cours actuellement. La lettre n°

25/CAB/MININTERDESC datant du 14 novembre 2005 du minis- tre de l’Intérieur avait convoqué ,à cet effet, un groupe de réflexion.

Une trentaine de sociétés de gardiennage en RDC En plus de la Police nationale, les sociétés de gardiennage, esti- mées au nombre de 34 en RDC, as- surent la protection des personnes et de leurs biens. «Les sociétés de gardiennage sont des entreprises commerciales de droit congolais qui louent leurs services aux personnes tant physiques que morales en vue d’assurer la protection des person- nes et des biens, sans pour autant se substituer aux forces de l’ordre», stipule, en son article premier, l’ar- rêté ministériel n° 98/008 relatif aux conditions d’exploitation des socié- tés de gardiennage.

La législation congolaise sou- met les sociétés de gardiennage à certaines conditions avant l’exploi- tation : détenir un numéro du nou- veau registre de commerce, avoir un numéro d’identification nationale et du compte bancaire connu de l’auto- rité, obtenir un avis favorable de la commission ad hoc instituée par le ministère de l’Intérieur et justifier du versement des frais administratifs.

Les employés de ces sociétés ne doivent pas, en outre, avoir appar- tenu aux forces armées, à la PNC ou aux services de sécurité.

Benjamin YOGOLELO

A savoir

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JOURNAL DU CITOYEN N° 95 - Semaine du 20 au 26 août 2007

Maguy Makengo, ménagère, Ngaliema Je souhaite voir, après la restructuration, une ar- mée qui ne tracasse plus la population. Une armée bien payée, commise à la défen- se du territoire national. Le pouvoir doit, pour cela, bien payer les militaires pour les mettre à l’abri de besoins élémentaires.

Propos recueillis à Kinshasa par Athanase MASSIKINI Antoine Lokombe, retraité

de l’Administration publi- que, Kalamu

Nous devons d’abord comprendre la restructura- tion de l’armée comme un moyen de la mettre à niveau pour qu’elle soit capable de

défendre le pays. Cette res- tructuration doit partir de la mise à la retraite des élé- ments qui ne sont plus aptes.

Car, on ne peut pas restruc- turer l’armée avec des inap- tes. Nous attendons de ce mouvement la mise en place d’une armée capable de pro- téger les frontières du pays et la population.

3

A coeur ouvert

Micro baladeur

Archi Kasongo Ifunga, artiste-musicien, Masina

La restructuration de l’ar- mée est une bonne chose. Ce que nous souhaitons, c’est de voir la nouvelle armée défendre réellement le pays.

Nous souhaitons qu’après cette restructuration, les mi- litaires rentrent dans leurs casernes et qu’ils soient plus disciplinés qu’avant.

Charlène Leza – Nzamba, étudiante, Gombe

Je souhaite que l’armée restructurée puisse bien jouer son rôle de sécuriser le pays et la population. Elle doit être différente de l’actuelle et ne doit pas être composée de mauvais éléments qui pillent et volent la population.

Que pensez-vous de la restructuration de l’armée ?

Gaston Efoloko Ea Yongo, agent commercial, Matete

Pour une bonne restruc- turation de l’armée, on doit s’inspirer de la bible pour voir comment l’armée d’Israël a été formée. Le recrutement a été fait dans toutes les pro- vinces. Nous attendons de cette restructuration la mise en place d’une armée puis- sante, républicaine, qui dé- fend l’intégrité du territoire.

Nous voulons une armée uti- le au pays même en temps de paix.

riat une fois aussi par mois. Donc, ces brigands sont visités à quatre re- prises par mois. Pendant ce temps, les criminels sont inquiets. Ils ne sont pas aussi libres qu’auparavant. Alors, cela a fait que tout le monde est dans le qui-vive, tout cela aide à diminuer le taux de criminalité. La quatrième tac- tique est celle de dialoguer avec nos troupes. Lorsque nous dialoguons avec nos policiers, nous les rendons plus responsables, en les motivant à poser des actes avec beaucoup plus de conscience, et c’est mieux pour nous.

La police a-t-elle les moyens né- cessaires pour jouer pleinement son rôle ?

Lorsqu’on parle de moyens, on ne voit souvent que les moyens matériels, on oublie les moyens humains. Nous agissons avec des moyens qui sont à notre disposition. Nous n’attendons pas commencer avec des moyens

«de l’idéal». Nous nous contentons

d’abord de ce que nous avons entre nos mains. C’est comme l’histoire de la canne de Moïse lorsqu’il fut envoyé par Dieu chez Pharaon. Il s’est servi seulement de cette canne de berger pour libérer Israël d’Egypte.

Y a-t-il collaboration entre la police et les services de gardiennage ?

Oui. Il y a une certaine collabora- tion, car nous avons tous la même tutelle : le ministère de l’Intérieur qui agrée toute société de gardiennage.

Mais, nous devons aller plus loin en voyant comment on peut encore mieux collaborer. Avant, on exploitait aussi leurs matériels (roulants et de communication,…) et nous mettions les moyens humains. Il est question maintenant que nous puissions re- dynamiser et redéfinir notre cadre de collaboration, car c’est un cadre non négligeable.

La loi permet-elle que les policiers gardent les magasins des expa- triés?

Non ! La preuve, c’est que nous sommes en train de chasser nos agents de là. La loi permet que les magasins soient gardés et elle nous oblige à les protéger, car nous som- mes là pour la protection des person- nes et de leurs biens. Un magasin est un bien ! Mais, avoir un policier devant chaque magasin, cela est une autre paire de manche. La police assure la sécurité publique, elle est donc là pour tout le monde. Quand quelqu’un a besoin d’un supplément de sécurité, il va voir une société de gardiennage, ou il fait la demande à la police avec ce qu’on appelle «la Brigade des gar- des», afin obtenir un supplément de sécurité. Néanmoins, la manière dont cela s’est fait il y a quelque temps n’était pas bonne.

Propos recueillis par Désiré BAERE et Blaise NDONGALA a une déviation, on le rappelle à l’or-

dre. Deuxièmement, nous avons mis fin aux attroupements dans les ronds- points ou carrefours. Les choses se passent maintenant dans la visibilité la plus totale. A ce moment, tout celui qui avait une mauvaise intention sera découvert facilement. Ensuite, dans la ville, nous n’avions que quatre points, d’où les services d’intervention par- taient (PIR, Echangeur de Limeté, IP- Kin et Groupe mobile d’intervention).

Avec ces quatre points, nous n’avions pas suffisamment de possibilités d’in- tervenir au même moment à plusieurs endroits. Nous sommes passés de 4 à 18 points avec possibilité de reve- nir dans l’ancienne configuration de la ville avec 4 districts (Lukunga, Mont- Amba, Funa et Tshangu). Et dans chacun de districts, nous avons 4 ou 5 points d’intervention qui ne s’occu- pent que d’une portion du territoire ou du ressort, c’est-à-dire, on a rappro- ché la police de ceux qui ont besoin d’elle...

Quelles sont les autres tactiques que vous utilisez ?

La police s’intéresse aussi aux

«Goldberg» et autres «Pomba» (chefs de bandes, NDLR). Nous avons un programme qui nous permet de frap- per une fois par mois chaque district au niveau de l’Inspection provinciale.

Les commandants des districts sont obligés de frapper au moins une fois par mois dans le ressort de leurs com- missariats. Celui qui a cinq communes dans son ressort, intervient au moins cinq fois par mois. Ajouter à l’action de l’inspection provinciale, cela fait deux fois que le territoire aura été visi- té par mois. Et maintenant, au niveau du commandant du commissariat, il a aussi une fois par mois et au niveau du commandant du sous-commissa-

Général Oleko : «La police utilise les moyens à sa disposition pour lutter contre la criminalité à Kinshasa»

Inspecteur provincial de la Po- lice pour la ville de Kinshasa, le général Jean Dieudonné Oleko est l’une des personnes-clés de la restauration de la sécurité dans la capitale. Très sollicité, dormant «à téléphone ouvert», cet ancien offi- cier des Forces armées zaïroises, converti en policier depuis une di- zaine d’années, entend donner une nouvelle image à la police devant accompagner les institutions is- sues des urnes.

Général Oleko, quelles ont été les actions menées par la Police pour lutter contre la criminalité et l’insé- curité à Kinshasa ?

Nos actions reposent sur une mé- thode de travail qui privilégie une bon- ne organisation. Et cette organisation part de l’observation. Nous nous or- ganisons de manière à ce que nous soyons présents à tout moment, là où il faut et au moment où il le faut. Nous utilisons, à cet effet, quatre tactiques.

Premièrement, s’agissant des infrac- tions qui se commettent pendant la journée, nous avons misé sur le po- licier qui attire le plus l’attention du public: le policier de la circulation rou- tière. Son comportement influe beau- coup sur le jugement que l’on porte sur la police en général. C’est ainsi que nous avons remis de l’ordre dans ce secteur, notamment en le rendant plus actif. Ils ne sont plus à quatre ou à cinq en train de tailler bavette. Ils sont appelés à intervenir pour aider les conducteurs à ne pas marquer des arrêts inutiles. C’est pourquoi, vous remarquez que la circulation de- vient de plus en plus fluide. Au mo- ment du travail, il oublie ce qu’il avait en tête, il suit ce que nous voulons qu’il fasse. Et nous mettons un con- trôle derrière lui. A chaque fois qu’il y

Selon le général Oleko, il faut rendre le policier responsable de la sécurité

de tous. (Photo JDC)

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JOURNAL DU CITOYEN N° 95 - Semaine du 20 au 26 août 2007

Supplément indépendant d’éducation civique e-mail : journalducitoyen@yahoo.fr

Tél. (00243) (0) 810123090 http://www.jdconline.net

Projet de la Haute Autorité des Médias, financé par DFID, la DGCD, l’APEFE et l’ACDI; en partenariat avec l’Institut

PANOS Paris et l’APEFE

Le «JDC» est envoyé en provinces avec l’appui logistique de la MONUC

Consultant Philippe DE BOECK

Directeur de rédaction Yves KALIKAT Rédacteur en chef Désiré BAERE Gestion et Comptabilité

Sylvie KOKOKANI Pigistes (Kinshasa) Athanase MASSIKINI (APA) Blaise NDONGALA (The Post) Richard NGAPI (Le Potentiel) Jacques KIMPOZO (Le Phare) Jeanne MBANGA (L’Observateur) Benjamin YOGOLELO (La Référence Plus) Marcel TSHISHIKU (La Tempête des Tropiques)

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Pigistes (provinces)

Correspondants de Syfia/InterCongo média et de Panos Paris

Dessin Patou BOMENGA Lay-out et mise en page

ASIMBA BATHY Diffusion Jean KIALA Fabrice RUGAMIKA

1er niveau, Immeuble SOMIP Avenue du Commerce n° 34

Kinshasa/Gombe

L

a Commission électorale indé- pendante (CEI) est en quête de 500.000 dollars Us pour reprendre les élections législatives à Befale, l’un des cinq territoires du district de la Tshuapa, dans la province de l’Equateur.

Selon Dieudonné Mirimo, rappor- teur de cette institution citoyenne, la CEI est prête à reprendre l’organisa- tion de ce scrutin pour permettre à la population de cette contrée de se choisir son représentant à la Cham- bre basse du Parlement.

Toutefois, souligne-t-il, la Com- mission électorale est encore butée aux difficultés d’ordre financier pour réaliser cette opération.

Ce financement doit provenir du gouvernement congolais, a-t-il dé- claré au «Journal du Citoyen», avant de préciser : «C’est depuis trois mois que nous avons déposé, auprès de l’Exécutif national, le budget relatif à la reprise des élections à Befale.

500.000 $ pour réorganiser les élections à Befale

Equateur

Aussitôt que nous aurons les fonds, nous allons fixer la date…».

Il ya lieu de rappeler que deux requêtes en annulation des résultats des élections législatives avaient été introduites à la Cour Suprême de Justice à propos des circonscriptions électorales de Mweka (Kasaï Occi- dental) et de Befale. Après examen, seule la requête se rapportant à la circonscription de Befale avait été retenue. La CEI attendait alors que la CSJ puisse vider la substance de tous les recours en invalidation des mandats de différents députés avant d’entrevoir une quelconque reprise d’opérations électorales.

L’Assemblée nationale comprend, jusque-là, 499 députés au lieu des 500 prévus par la Constitution. Un siège reste encore vacant suite à l’annulation, le 9 novembre 2006, par la Haute Cour, des résultats des élections législatives à Befale.

Jeanne MBANGA Plus de route, plus de véhicules

dans les villages… Les paysans de Bandundu, se débrouillent comme ils peuvent pour vendre leurs pro- duits agricoles en milieu urbain. A pied ou à vélo réinventé : un vrai parcours de combattant !

A

200 kms de la ville de Kikwit, le territoire de Gungu est un véri- table grenier agricole. Les paysans de cette contrée cultivent manioc, arachide, haricot, pommes de terre, riz, soja, millet… Mais, ils vivent un vrai cauchemar : comment évacuer ces produits vers les centres urbains où ils peuvent être vendus, sans ris- que de les voir moisir ? De nombreux villageois le font désormais à pied, d’autres à vélo, mais un vélo adapté, grâce à la débrouillardise des pay- sans.

Gungu est une zone «perdue» au cœur du Congo, presque sans rou- tes de desserte des localités. Celles qui existaient, il y a dix ou vingt ans, se sont transformées en bourbiers, faute d’entretien.

Les ponts sur les rivières se sont effondrés et les bacs ne sont plus que de vieux souvenirs… Les véhi- cules des commerçants, qui allaient jadis jusque dans les villages les plus reculés pour acheter les produits agricoles, n’y accèdent que très dif- ficilement.

Villages inaccessibles Dans ces villages devenus désor- mais inaccessibles, des colonnes de

Les paysans recourent à un vélo original pour écouler leurs produits

paysans marchent le long des routes, les produits de leurs champs sur la tête. Pour ne pas les laisser pourrir, ils parcourent de longues distances à pied pour aller vendre leurs récoltes en milieux urbains.

Quand les routes étaient bonnes, ce sont les commerçants qui venaient vers eux acheter ces produits pour les revendre en ville. Ils inondaient en même temps les villages en produits divers : savon, sel, poissons salés...

Aujourd’hui, les paysans se dé- brouillent comme ils peuvent. Mar- che à pied, voyage sur les rares vé- hicules qui osent encore affronter les routes accidentées…

Un vélo hors du commun D’autres ont imaginé un moyen de transport qui s’est répandu dans tout le territoire de Gungu. Ils ont «réin- venté» un vélo de transport de mar- chandises sur une longue distance.

Débarrassé de pédales, de la roue dentée, de la chaîne et de la selle, le vélo porte des bâtons solide- ment attachés au travers, capables de supporter des charges de 100 à 200 kgs.

Deux à trois personnes doivent tracter, grâce à leur force musculaire, ce drôle d’engin baptisé «Système Kikweta». «Ils mettent un à deux mois pour atteindre des centres ur- bains comme Tshikapa, Loange, Lac Matsh...», raconte Serge Amba, un opérateur de phonie local.

Associations volontaires

De nombreux villages sont ainsi coupés des centres urbains. A une trentaine de kilomètres de Kikwit, le village de Mulopo, dans le secteur de Kandale, n’a plus vu venir de vé- hicules depuis l’effondrement, en 2002, du pont qui enjambait la rivière Mvundi. Sur le même axe routier, le bac est tombé en panne lui aussi de- puis des lustres.

Plus loin, à 225 kms de Kikwit, dans le secteur de Kilembe pourtant réputé pour sa production agricole, les routes sont totalement à l’aban- don…

«Les commerçants grincent les dents pour y accéder avec leurs véhi- cules», témoigne Kasuka Mvumbi de la Coopérative agricole de Kilembe (CAKI).

«Toutes ces routes ne sont plus entretenues depuis la faillite de la Compagnie du Kasaï et de l’Equa- teur (CKE)», explique Aimé Kalaki, membre de l’ONG «Actions pour le soutien aux initiatives de développe- ment de Gungu (ASING)».

Très active, notamment dans le secteur de la production industrielle d’huile de palme, CKE (entreprise privée) assurait jadis l’entretien régu- lier des routes qu’elle parcourait…

Aujourd’hui, ce sont des associa- tions locales qui se regroupent pour essayer d’entretenir ces routes, jeter des ponts afin de sortir leur territoire de l’enclavement. Mais, elles n’ont que des maigres moyens.

Armées de houes et de bêches acquises grâce aux cotisations de leurs membres, elles bouchent les trous, ouvrent les voies d’évacuation d’eau, débroussaillent, s’attaquent aux érosions...

Chaque association s’occupe d’un tronçon de 8 à 15 kms. «Nous avons besoin de soutien et de financement pour faire plus», réclament les fem- mes de FEDEP (Femmes pour le développement et la paix), qui tra- vaillent sur un axe routier de 10 kms reliant les villages Kifuza et Kalunda, dans le secteur de Lozo.

Une autre association, l’Equipe d’animation rurale pour le dévelop- pement intégral (EARDI), veut jeter un pont sur la rivière Kwilu, dans la cité de Gungu. Elle a amassé depuis, quelques mois, de la caillasse et des barres de fer au bord de la rivière.

Mais, la seule volonté de ses ani- mateurs ne suffit pas. «Nous cher- chons des partenaires pour concré- tiser cette action…», lance, en guise d’appel, Faustin Sumey, l’animateur pastoral de l’association.

Badylon KAWANDA InterCongo Média/Syfia

Bandundu

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