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GUERRE FROIDE AUSOMMET DE L’ETAT

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Voir page 4 Hebdomadaire d'informations générales,

d'opinions et d'actualités.E-mail : letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2014, n°077, Mardi 07 Octobre

SORTIR L’HISTOIRE POLITIQUE

AFRICAINE DE L’ORNIERE DU REVISIONNISME

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Voir page 13

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Inauguration de projets OCP à Jorf Lasfar:

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Voir page 8 & 12

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Tour d'horizon de l'actualité Africaine et Internationale

UN COIN DE VOILE SE LEVE SUR LE CONFLIT AUBIN MINAKU et MATATA PONYO

GUERRE FROIDE AU

SOMMET DE L’ETAT

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Voir page 2

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Voir page 3

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Journée Mondiale de l’enseignant : l’éducation sur le plus petit billet de

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famille qui poussait jadis les premiers chefs d’Etat africains à appeler de Gaulle « papa » et certains à se proclamer officiellement les « meilleurs élèves » du président François Mitterrand.

Le discours du président Sarkozy – si provocateur et si plein d’inexactitudes historiques – a choqué une partie de l’élite africaine francophone parce que celle-ci a toujours baigné dans l’atmosphère lénifiante de la douce France créée par la Troisième République française, confirmée par la Quatrième République, conduite à son apogée par la Cinquième République, notamment par de Gaulle et ses successeurs de gauche et de droite.

Cette élite africaine ne s’est jamais préparée à la rupture du cordon ombilical avec la mère patrie française. Aussi se sent-elle orpheline à l’idée de voir s’éloigner la référence à l’idéal français - qui irrigue encore son psychisme par l’intermédiaire de son système éducatif.

SORTIR L’HISTOIRE POLITIQUE AFRICAINE DE L’ORNIERE DU REVISIONNISME

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

L

es efforts notables de grands historiens comme Joseph Ki- Zerbo n’ont

manifestement pas suffi à sortir l’enseignement de l’histoire africaine de l’ornière du folklore ; c’est le cas notamment de l’histoire politique.

Comparativement à elle, l’histoire politique européenne est bien mieux connue en Afrique noire. le siècle de Louis XIV (symbole de la

monarchie absolue - sans aucune évocation du code noir rédigé sous le règne du roi soleil en 1685) ; la Révolution française et les lumières (évidée de la terreur révolutionnaire et sans aucune mention du peu d’empressement des révolutionnaires français à soutenir la révolution haïtienne) ; les guerres de religion, la

colonisation de

l’Amérique, la révolution américaine, la

déclaration universelle des droits de l’homme (inventée par les

Français évidemment) ; la première et la seconde guerre mondiales

(relatées de point de vue français), etc.

Ici également, l’histoire africaine apparaît comme une historiette emmaillotée dans son vêtement chétif, à côté de la grande histoire, s o u s - e n t e n d u e

« occidentale ». Elle apparaît comme une histoire balbutiante, sans héros véritables ; une histoire qui souffre par ailleurs d’un découpage temporel fantaisiste. En effet, l’histoire politique enseignée commence au mieux pour certains en 1946 avec la naissance de l’Union française qui mit fin à l’Empire français en transformant les anciennes colonies françaises en départements et territoires d’outre-mer. Pour d’autres, l’histoire politique africaine ne commence véritablement qu’en 1956 avec les fameuses Lois-cadres de Gaston Deferre qui, en accordant le suffrage universel aux anciennes colonies françaises, ouvrirent intellectuellement la voie à l’autonomie.

Dans les deux cas cependant, l’histoire politique officielle est un raccourci fondé sur le

révisionnisme historique.

Dans le cas du Cameroun par exemple, cette histoire politique officielle se double du racisme anti-allemand qui tend à asseoir dans l’imaginaire des Camerounais (ex-colonie allemande) l’idée que l’Allemagne fut un pays de bourreaux foncièrement anti-nègres. Et, par contraste, que les Français furent des libérateurs qui n’hésitèrent pas à leur octroyer généreusement l’indépendance.

Au demeurant, les choix de Martin Samba, de Charles Atangana ou du Sultan Ndjoya comme héros de l’histoire politique camerounaise sont loin d’être innocents - non parce que d’autres figures politiques manquent à l’appel pour des raisons inexpliquées - mais parce que l’importance des figures citées tient essentiellement au fait qu’elles sont le produit du révisionnisme historique français - qui s’en sert pour accréditer la thèse de la barbarie allemande en même temps qu’il sert à la confection d’une généalogie politique au bénéfice des gestionnaires de l’Etat postcolonial.

En somme, le révisionnisme historique sert de fondement à une histoire de la sainte famille dont les héritiers auraient vocation à gérer l’Etat camerounais pour l’éternité.

Mais le révisionnisme ne prend pas simplement la figure du raccourci historique ou de l’amnésie volontaire. Il prend aussi le visage d’une graphie policée qui déleste les mots de leur poids ou de leur épaisseur éthique, juridique ou morale, voire de leurs parfums naturels et généralement nauséeux - pour les remplacer par de doux euphémismes tirés du vocabulaire ordinaire, qui permettent de parler d’entreprises criminelles comme on parlerait de jardinage. Aussi la domination est-elle transformée en

« présence », la guerre en

« événement », et la destruction en « œuvre ».

Le curieux mariage de l’histoire et de la

géographie

Le mariage de l’histoire et de la géographie en France est un cas unique dans le monde. Cette alliance apparaît pour la première fois à la fin du dix- neuvième siècle ; elle vise

deux buts essentiels : pallier les carences de l’armée française constatée à Sedan en 1870 devant les troupes prussiennes. Car la victoire allemande a fait apparaître la nécessité d’une bonne connaissance de la géographie et la conviction que toute bonne conduite de la guerre doit s’accompagner d’une bonne utilisation des cartes d’état major. Là gît la principale faiblesse de la France en 1870, dit-on. Apprendre la géographie, ce serait apprendre la conduite de la guerre de manière indirecte.

Son enseignement viserait donc à donner aux futures troupes l’aptitude à lire le chemin qui mène au cœur du dispositif de défense de l’ennemi.

Le second aspect visé par cette alliance obéit à un raisonnement qui considère que l’histoire se dérobe à la perception directe, qu’elle est sujette à l’oubli, à l’altération par le temps qui passe. La seule façon d’inscrire durablement l’histoire dans la conscience populaire passe donc nécessairement par la géographie. Aussi celle-ci reçoit-elle la mission d’être la servante de l’histoire, se chargeant ainsi de susciter la poésie nécessaire à l’histoire.

En effet, c’est la géographie qui illustre le mieux la « douce France », ce pays de l’enfance joyeuse dont l’histoire des héros permet l’adhésion immédiate au roman historique national – qui va de Hugues Capet à de Gaulle en passant par Jeanne d’Arc et tous les autres. La géographie permet non seulement de donner un tour concret à l’histoire, elle permet surtout d’apporter un supplément d’âme à la Nation, c’est-à- dire d’instiller du sentiment dans l’histoire pour satisfaire ce besoin de poésie que Lavisse appelait de tous ses vœux pour la France.

Mais un tel sentimentalisme historique est désarmant ; il est fait pour annihiler l’esprit critique, notamment celui de l’élite africaine formée à l’école publique française ; il donne à penser que la France des livres de géographie correspond exactement à la France politique ; que la France qui domine d’autres êtres humains, qui exploite leurs richesses, qui aspire - comme le dit Jules Ferry - à

devenir la première puissance du monde sur le dos des territoires colonisés - n’est qu’une métaphore. La géographie tend à instiller l’idée que, dans le fond et malgré tout, la France demeure éternellement généreuse même quand elle domine et colonise ; qu’elle ne ferait jamais de mal à d’autres hommes. Parce que la France est aussi jolie que l’est sa géographie.

Ainsi, le sentimentalisme du roman national permet de passer de l’amour de l’une à l’amour de l’autre sans se rendre compte des différences ; il permet de passer de la description des belles plages françaises aux héros français dont personne n’oserait questionner les actes. Un tel prisme conduit nécessairement à une réduction inconsidérée de l’histoire de France ; voire - comme le souligne Ernest Lavisse lui-même - de considérer la Révolution française et la Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’alpha et l’oméga de l’histoire de la France ; vision réductrice qui oublie allègrement les éléments de continuité et de permanence : « Donner la Révolution pour point de départ et non pour une conclusion […], exposer à l’admiration des enfants l’unique spectacle des révoltes, même légitimes et […] les induire à croire qu’un bon Français doit prendre les Tuileries une fois au moins dans sa vie, deux si possible, si bien que les Tuileries détruites, il ait envie quelque jour de prendre d’assaut pour ne pas démériter, l’Elysée ou le Palais Bourbon ! » (E.

Lavisse, op. cit. p. 40) Sans aucun doute, l’idée de faire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l’homme l’an zéro de l’histoire de France ne tient compte ni de la Terreur révolutionnaire, ni des massacres à grande échelle commis par Thiers et Mac- Mahon sur les communards parisiens en 1871, ni des crimes et des spoliations commis par les coloniaux financés et encouragés par les républicains français, à la tête desquels Jules Ferry.

Une grande partie de l’élite intellectuelle africaine s’est déclaré choquée par le discours du président Sarkozy à Dakar, parce qu’il contrarie ce rêve d’appartenance à la même

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LE

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souhaitent son retrait de la scène politique, proposition qui ne rencontre pas l’assentiment de l’Autorité morale de la M.P.

Mais il y a un détail capital qu’on se garde d’évoquer dans ce tourbillon : le Premier ministre Matata Ponyo prend toujours le soin de préciser que c’est sous l’impulsion du Chef de l’Etat Joseph Kabila que telle ou telle entreprise a été réalisée dans n’importe quelle partie de notre territoire national. Rendons à César ce qui est à César.

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

UN COIN DE VOILE SE LEVE SUR LE CONFLIT Aubin MINAKU et MATATA PONYO

GUERRE FROIDE AU SOMMET DE L’ETAT

Par KIKUNI Joseph

C

e qui se murmurait il ya peu de temps dans certains cercles politiques aseptisés de notre pays commence à faire l’objet des débats houleux sur les places publiques.

En effet, c’est devenu un secret de polichinelle que d’affirmer que le climat des relations entre Aubin Minaku, le Secrétaire général de la Majorité présidentielle, également Président de l’Assemblée nationale et Matata Ponyo, le Premier ministre, n’est pas au beau fixe. La récente réunion tenue au Palais du Peuple au courant de la semaine écoulée était consacrée largement, selon les sources autorisées, aux différends qui opposent ces deux grandes personnalités de la RD Congo.

Les mêmes sources ajoutent même que la plupart de cadres de la Majorité présidentielle, dont notamment ceux du bureau politique, soutiennent leur Secrétaire général dans sa croisade contre le Premier ministre.

A la base de ce tiraillement se trouve le conflit de leadership. Ce point fondamental mérite quelques explications appropriées pour éclairer l’opinion nationale en toute objectivité.

Qu’on le veuille ou non, dans la majorité des couches de notre population, le Premier ministre Matata Ponyo présente une image positive au regard des différentes réformes qu’il a initiées et des projets qu’il a exécutés au courant de son mandat pour booster l’économie de notre pays en vue de l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais.

La bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, la maîtrise de l’inflation, la canalisation des recettes de l’Etat, l’amélioration du climat des affaires, la suppression des taxes illégales, la construction des écoles, des infrastructures de base (routes, ponts, ports, aéroports, centres de santé, logements sociaux, les bâtiments publics, stades…), la résurrection des transports en commun… sont autant de réalisations à mettre à son actif.

Contrairement à son prédécesseur, le Premier ministre actuel est tout le temps au four et au moulin. On le voit dans les chantiers, sur les sites pour la supervision ou l’inauguration de tel ou tel ouvrage d’intérêt national.

Pour toutes ces raisons, la côte de popularité du Chef de l’Exécutif

national ne cesse de prendre l’ascenseur auprès des masses laborieuses silencieuses et des institutions de Bretton Woods (Banque modiale, Fonds monétaire international,…).

Le revers de la médaille dans cet univers politique caractérisé par la concurrence et la suspicion c’est que certains membres influents du camp présidentiel estiment que la popularité croissante du Premier ministre Matata Ponyo commence à porter ombrage à la personnalité du chef de l’Etat. A coup d’arguments massue, ceux-ci

soutiennent que le locataire de la primature prépare en catimini sa candidature aux échéances électorales prochaines pour briguer la magistrature suprême.

Voilà pourquoi, expliquent-ils, on le voit tous les jours « défiler » et

« s’exhiber » sur toutes les chaînes de télévision de la RDC. L’ambition cachée serait d’imposer subtilement son image dans le subconscient collectif en vue de gagner de plus en plus la sympathie populaire. Ces détracteurs du Premier ministre

Q

uatre ans après la publication du Mapping Report de l’ONU - la cartographie qui dévoilait l’étendue des crimes commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003, les chambres spécialisées que le gouvernement avait promis de mettre en place n’ont toujours pas vu le jour. Quels sont les obstacles à la création de ces chambres spécialisées ?

Il y a « des progrès », a dit le chef de la division des droits de l’homme de la Monusco et représentant du Haut commissariat aux droits de l’homme, Scott Campbell. Et ce, même si le projet de loi avait été retoqué pour la deuxième fois par le Parlement, il y a quelques mois. Le Haut commissariat aux droits de l’homme était à l’origine du rapport qui avait épinglé armée et groupes armés, congolais comme étrangers, pour 617 incidents violents qui méritaient des poursuites judiciaires.

Lors de son discours du

RDC: les crimes commis de 1993 à RDC: les crimes commis de 1993 à RDC: les crimes commis de 1993 à RDC: les crimes commis de 1993 à RDC: les crimes commis de 1993 à

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23 octobre 2013 devant le Parlement, le président Joseph Kabila avait insisté sur l’importance de la création de ces chambres spécialisées pour que « justice soit rendue au peuple congolais ».

Et pourtant, à la toute fin de la dernière session parlementaire, en juin dernier, le projet de loi a été retoqué par l’Assemblée nationale.

En 2011, c’est le Sénat qui l’avait refusé. Pourquoi cette fois ? Pour des détails techniques, des virgules et une question de forme. « Tout cela aurait pu être réglé au sein même de l’Assemblée en commission et c’est ce que nous allons demander », assure Vital Kamerhe. L’opposant estime qu’au sein du gouvernement, comme du parlement aujourd’hui, se trouvent certains - rebelles ou officiels de l’époque - directement responsables des crimes évoqués par le Mapping Report.

« J’étais favorable aussi à retravailler le projet en commission », rétorque le président de l’Assemblée nationale issu de la

majorité présidentielle. Aubin Minaku précise que c’était la plénière qui avait demandé à la ministre de la Justice de revoir sa copie.

Ce projet, jugé conforme aux principes internationaux par les observateurs étrangers, prévoyait l’établissement de trois chambres spécialisées qui devaient être logées dans les cours d’appel de Mbandaka, Kisangani, Lubumbashi et d’une chambre spécialisée d’appel basée à Kinshasa.

Des chambres mixtes avec une présence, minoritaire certes, mais tout de même, de magistrats et de procureurs étrangers. Sur le fond du projet, aucune critique n’avait été formulée par l’Assemblée nationale.

Une ONG, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), avait estimé qu’il était essentiel de voir les autorités congolaises créer ces chambres mixtes pour mettre un terme à l’impunité dans la région des Grands Lacs. Et que les responsables congolais, mais aussi étrangers, qu’ils soient des groupes armés ou des armées régulières, devaient être jugés.

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L

a mise en œuvre du

Guichet unique intégral de commerce a été lancée officiellement par le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, le vendredi 3 octobre 2014, au Grand Hôtel Kinshasa. Ce Guichet intégral est désormais dans sa phase opérationnelle pour donner une plus grande fluidité dans les opérations. Une vision du Chef de l’État, Joseph Kabila Kabange, qui vise à réduire sensiblement les coûts et le délai des opérations à l’import et à l’export.

Ainsi, tous les services impliqués dans les opérations du commerce extérieur sont appelés à s’approprier de cette initiative. Pour autant que « cette plate-forme informatique va éradiquer la fraude douanière et améliorer le climat des affaires, en instaurant un instrument qui simplifie et harmonise les démarches liées à l’import et à l’export des marchandises en RDC, de manière à faciliter les échanges commerciaux »,

Pour éviter des frustrations avec les autres services opérant aux frontières, Matata Ponyo Mapon a expliqué que la mise en œuvre du Guichet unique intégral de commerce extérieur en République Démocratique du Congo, ne devrait pas faire ombrage à leur prestation.

C’est pourquoi, « tous les services publics dûment mandatés à prester à ces postes conservent toujours leurs prérogatives. Ce Guichet unique va ainsi assurer la traçabilité dans l’encadrement des recettes douanières ».

Rappelons que c’est en octobre 2013 que le Gouvernement avait contracté avec la firme française BIVAC pour la mise en place d’un Guichet unique intégral en vue de simplifier les opérations de dédouanement et de faciliter les

transactions commerciales des opérateurs économiques en RD Congo.

Le Guichet unique du commerce extérieur offre des avantages aux acteurs du commerce extérieur congolais puisqu’il permet de réduire les frais de transaction liés aux temps morts générés par le traitement physique des opérations d’exportation ou d’importation. L’ancien guichet utilisé ne prenait en compte que le dédouanement. La faiblesse de cet

outil résidait dans le fait qu’il y avait un certain nombre d’informations liées aux importations que le Gouvernement ne savait pas capter.

Pourtant, le nouveau Guichet unique mis en place est un système électronique intégral qui tient compte de ces trois paquets de pré- dédouanement, dédouanement et post-dédouanement. Il est prévu l’installation de plusieurs antennes à différents points d’entrée et de sortie des marchandises au niveau national.

L

e célèbre colonel des FARDC, héros de la libération de Goma, a été tué le 2 janvier par un tir de roquette près de Béni, dans le Nord-Kivu. Un meurtre dont on ne connait toujours pas les

commanditaires. Une vingtaine de prévenus ont commencé à être entendus à la barre. Les auditions se sont poursuivies hier lundi 6 octobre 2014

En guise de Rappel, l’audience avait débuté le mercredi 01octobre celle-ci s’est limitée à l’identification des prévenus et à la prestation de serment.

De nouveaux témoins et prévenus doivent être entendus cette semaine. Des civils, fonctionnaires et militaires, comme ce major soupçonné d’avoir espionné les déplacements du colonel Ndala. Ou encore des officiers accusés d’avoir facilité la fuite des assaillants.

Après cette étape préliminaire, rendez vous a été fixé pour le jeudi 02 octobre 2014 en vue du démarrage effectif du jugement. Contre

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Par KIKUNI Joseph toute attente, le jeudi convenu, au petit matin, le chauffeur du général Mamadou Ndala a été retrouvé mort dans un hôpital de la place. La triste nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre.

La société civile du Nord- Kivu, va continuer à demander l’audition de trois témoins qu’elle avait présenté aux enquêteurs, notamment un chauffeur de taxi ayant assisté à l’attaque, trois personnes pourtant non citées à comparaître. L’ONG estime toujours que le sergent-major Ndongala a été éliminé et réclame son autopsie.

La MONUSCO s’est dit préoccupée par cette situation inattendue, car elle a toujours réclamé que toute la lumière soit faite sur la disparition brutale du 42ème bataillon commando et tombeur du mouvement rebelle M23.

L’auditeur de Garnison de Beni a laissé entendre qu’il a diligenté une autopsie pour que les causes suspectes soient élucidées.

Pour Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, il n’y a aucun flou autour de la mort du Colonel Ndala. « On élimine un témoin, on n’élimine pas quelqu’un qui est prévenu.

Il était prévenu, il n’était pas témoin assisté.

Deuxièmement, monsieur Ndongala était malade, il était même très malade. C’est une mort qui était prévisible d’après les médecins et d’après le parquet. L’autopsie, c’est la décision d’un juge quand celui- ci a un doute. Ici, il n’y a aucun doute. »

Pendant la première semaine, le ministère public a dévoilé des éléments à charge, notamment contre les gardes du corps du colonel, suggérant une complicité avec le chauffeur soupçonné, lui, d’avoir fouillé le corps et mis le feu au véhicule.

Néanmoins, il reste encore beaucoup de flou. Des contradictions sont apparues

dans les témoignages. Le parquet pencherait pour la thèse d’un meurtre perpétré par les ADF-Nalu, avec la complicité de militaires. Mais pour d’autres il s’agirait exclusivement d’un règlement de compte au sein des FARDC.

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ECONOMIE 5

S

a Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé, jeudi au complexe industriel de Jorf Lasfar, à

l’inauguration de la station terminale du slurry pipeline reliant Khouribga à Jorf Lasfar, de la première usine d’acide phosphorique alimentée par la pulpe de phosphate et d’un Centre de compétences

industrielles, réalisés pour un investissement global de plus de 5,450 milliards de dirhams (MMDH).

Initiés par le groupe Office chérifien des phosphates (OCP), ces projets phares constituent une nouvelle illustration de la volonté du Souverain de soutenir les initiatives d’innovation et de développement industriel du groupe, de son écosystème et ses partenaires africains, d’accompagner sa stratégie industrielle et, ainsi, de conforter le leadership du Royaume du Maroc sur le marché mondial des phosphates.

Véritable révolution technologique, le système Slurry pipeline Khouribga-Jorf Lasfar (4,5 Milliards de dirhams) révolutionne le transport des phosphates et transforme en profondeur la chaine de valeur industrielle du Groupe, en faisant évoluer le transport du phosphate à un mode totalement intégré entre le site minier de Khouribga et le site industriel de Jorf Lasfar.

Ce sont 38 millions de

Inauguration de projets OCP à Jorf Lasfar:

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03 octobre 2014 — Jorf Lasfar (MAP)

tonnes de phosphate qui seront ainsi acheminées vers les unités de valorisation à Jorf Lasfar. Cette intégration de l’amont à l’aval de la chaine de valeur permet d’accompagner le doublement des capacités de la mine et assurera une grande amélioration de la flexibilité de la chaine de production et logistique, tout en réduisant le coût du phosphate rendu à Jorf Lasfar de 45 pc.

Ce procédé générera une économie de près de 3 millions m3 d’eau annuellement suite à la conservation de l’humidité naturelle de la roche. Le Slurry Pipeline aura également un impact positif sur l’empreinte carbone en réduisant les émissions CO2 de 930 Kt/an et permettra une économie de fuel de 160.000 tonnes par an.

La station terminale du pipeline est destinée principalement à recevoir et à stocker la pulpe de phosphate transportée pour ensuite assurer sa distribution et l’alimentation de l’ensemble des unités de valorisation du

Hub Jorf Lasfar et l’unité de filtration/séchage des phosphates destinés à l’export.

Elle se compose d’une station dite de choc pour réduire la pression de la pulpe à l’arrivée, de huit bacs de réception et de stockage de pulpe de 5.500 m3 chacun et d’un réseau de distribution de pulpe alimentant la plateforme industrielle de Jorf Lasfar.

S’étendant sur superficie globale de 6 hectares, la station terminale a nécessité près de 800 millions de dirhams d’investissements et a généré 530.000 jours/

hommes en emplois pendant la phase projet.

Parallèlement à la réalisation de ce minéroduc, le Groupe OCP a réalisé une nouvelle usine de production d’acide phosphorique alimentée par la pulpe provenant de la station terminale.

D’une capacité annuelle de 450.000 tonnes d’acide phosphorique, cette usine

permet, d’une part, une augmentation de la capacité de production d’acide et assure, d’autre part, une plus grande flexibilité de production et une nette amélioration des rendements.

La nouvelle usine, qui a nécessité un investissement de 700 millions DH, est composée d’un réservoir de stockage de la pulpe, de plusieurs unités d’épaississement de pulpe, d’un réacteur et de quatre digesteurs, ainsi que d’unités de refroidissement et de lavage de gaz.

Le Centre de compétences industrielles OCP à Jorf Lasfar s’inscrit dans la lignée de la vision de SM le Roi, que Dieu L’assiste, axée sur la valorisation du Capital immatériel de la nation. Ce Centre offrira une formation au profit des collaborateurs et nouvelles recrues OCP, mais également aux sous-traitants et aux industriels du complexe de Jorf Lasfar, dans les domaines notamment de la mécanique, de l’électrotechnique et des procédés phosphoriques.

Avec une capacité d’accueil de 1.200 apprenants par an, le Centre de compétences, doté de moyens à la pointe de la technologie (simulateurs, e- learning, ateliers équipés, bancs d’essai, etc.), répond aux meilleurs standards internationaux en termes de formation industrielle.

Ce centre est l’un des cinq établissements du Groupe OCP dédiées à la formation continue, composante essentielle au développement du niveau d’expertise et de la culture de performance, indispensable à l’accompagnement de la transformation du Groupe et le développement de son écosystème industriel.

Cette politique de valorisation des compétences se déploie également sur le continent africain dans un souci permanent de partage des connaissances et de transfert du savoir-faire, conformément au grand projet de partenariat Sud-Sud prôné par SM le Roi.

Ces infrastructures de classe mondiale confirment la vision intelligente et sereine du Maroc et inscrivent l’économie nationale dans les flux mondiaux des économies émergentes et ce, malgré un contexte international marqué par l’incertitude. Elles

permettent au Maroc d’assoir un leadership intelligent sur le marché mondial des phosphates et produits dérivés, basé certes sur des paramètres de productivité et de rentabilité, mais surtout sur la valorisation du Capital immatériel et la création de la valeur ajoutée.

En inaugurant des projets d’infrastructures pareils (autoroute El Jadida-Safi, centres de stockage, parc industriel chimique de Jorf Lasfar, logistique portuaire et développement de la marine marchande…), le Maroc rejoint les rangs des économies émergeantes à l’instar du Brésil, de l’Inde, du Pakistan et de la Chine… ;

La politique suivie par le Royaume en matière d’exploitation des phosphates lui confère un statut de leadership au niveau des marchés internationaux, basé sur l’affinement des compétences et la création de la valeur ajoutée. Ce statut permettra ainsi au Maroc d’assumer le rôle de régulateur en dernier ressort en la matière ;

Jorf Lasfar serait ainsi un site où d’autres industries secondaires pourront se développer, au-delà de l’usage agricole des engrais (la mine, la chimie, la téléphonie…), ce qui fournira des milliers d’emplois au marché de travail ;

Les importants investissements consentis par l’OCP ont contribué considérablement à augmenter la création de la valeur ajoutée industrielle. Dans ce cadre, la mise en place du centre de compétence industrielle de l’OCP lui donnera accès à de nouveaux marchés gourmands en technicité (capital immatériel) ;

Ces projets prennent, en outre, en considération la dimension environnementale, en adoptant des procédés écologiques qui s’inscrivent dans la droite ligne du développement durable et permettront la réduction des coûts et du niveau d’utilisation des sources énergétiques ;

Enfin les dons marocains d’engrais phosphatés octroyés aux pays sub-sahariens et la promotion de partenariats industriels ambitieux avec le Gabon (sécurité alimentaire) illustrent la mise en œuvre de la diplomatie sud-sud initiée par Sa Majesté Le Roi à ce niveau.

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6 EDUCATION

Journée Mondiale de l’enseignant : l’éducation sur le plus petit billet de banque de la BEAC

Historique d’une journée Instituée en 1994 par l’UNESCO, la journée internationale de l’enseignant est célèbrée chaque année, depuis l’adoption le 05 octobre 1966 à Paris, de la Recommandation OIT/UNESCO relative à la condition des enseignants. Cette recommandation a été proposée à l’issue des travaux de la Conférence intergouvernementale spéciale sur la condition du personnel enseignant.

Noble métier, beau métier, autant de qualificatifs jadis utilisés pour désigner l’enseignement et qui reviennent parfois avec parcimonie.

C’est que les temps ont changé ! Les droits de l’homme en s’invitant à l’école ont enlevé à l’éducateur ce bâton qu’il arborait comme insigne de son pouvoir pour redresser les délinquants. De fait, certaines mains trop lestes, avaient du mal à l’utiliser à bon escient. Triste retournement de la situation ! Aujourd’hui, ce sont les élèves qui brutalisent leurs enseignants. Ainsi pour la simple année écoulée, on a enregistré dans la ville de Yaoundé : un surveillant général poignardé, des élèves surpris en flagrant délit de détention et de consommation de drogue.

Cette rentrée, des policiers ont été placés à l’entrée de certains lycées de Yaoundé, avec pour mission d’intervenir en cas de violence.

Dans ces conditions, que reste-t-il de ce métier ? Au moment où le monde entier célèbre la journée de l’enseignant, il convient de s’interroger sur leur condition au Cameroun.

Les enseignants, qu’ils soient affectés à l’éducation de base, au secondaire ou dans les universités, accompagnent l’enfant à toutes les étapes de la formation de sa personnalité. A travers leurs enseignements, ils posent les jalons pour la spécialisation aux autres corps de métier. C’est sans doute pour mettre en exergue ce rôle pilier de l’éducation dans la société et l’économie que la BEAC l’a illustré sur le billet de 500 FCFA. Un billet de banque d’une valeur marchande faible, mais dont la multiplication permet d’obtenir tous les autres billets. Pourtant, en dépit de cette reconnaissance implicite, être enseignant ne rime pas avec aisance matérielle.

-Le métier d’enseignant s’assimile à un sacerdoce Le thème retenu pour commémorer la 20è journée de l’enseignant est : ‘‘investir dans l’avenir, investir dans les enseignant(e)s’’. Il rappelle que la

disponibilité en nombre d’enseignants bien formés et l’amélioration de leur condition restent un impératif, dans un contexte international marqué par la proximité de l’échéance des OMD et l’élaboration d’un nouvel agenda de développement. Au Cameroun où la nouvelle donne pédagogique impose une approche par compétences dans une optique de professionnalisation, investir dans les enseignant(e)s implique un renforcement des capacités par la formation continue.

Les enseignants camerounais estiment que la baisse des salaires en 1993, les a réduits à l’indigence.

Pour joindre les deux bouts, ils sont tenus d’exercer des activités parallèles. Dans les zones rurales, ils cultivent la terre ou tiennent un commerce. En ville, les fonctionnaires enseignants du primaire offrent des cours de soutien à domicile, alors que ceux du secondaire et des universités d’Etat offrent leurs services aux institutions privées pour arrondir les fins du mois. Monsieur Yèdè Bernard, professeur de Physique-Chimie et gestionnaire du CES de Nyamvoudou dans la Région Est du Pays, pense qu’il faut aimer le métier aujourd’hui pour l’exercer avec dévotion, car le métier d’enseignant s’assimile à un sacerdoce.

Un sacerdoce certes, mais qui a l’avantage de conférer une situation financière stable quand on est fonctionnaire, rétorque Madame Ngo Hiol Bénédicte, professeur vacataire de français dans un collège privé de Mendong Yaoundé. Elle explique : ‘‘

dans mon collège, la direction publie à la veille de chaque rentrée scolaire, une liste de professeurs vacataires à qui la confiance a été renouvelée’’. Ce qui maintient les enseignants du privé dans l’expectative et l’insécurité. Il en va de même dans les établissements privés primaires et maternelles.

Pourtant, ces établissements pratiquent des frais de scolarités allant de 45 000 à 150 000 par élève, et bénéficient parfois d’une subvention de l’Etat.

Enseignement privé : l’éclairage du Sous-Directeur de l’enseignement privé du

MINEDUB

Interrogé sur l’importance de l’enseignement privé, M. Zoua Aminou Sanda, affirme que ce secteur détient une place de choix sur la carte scolaire du pays. D’après le Sous-Directeur, l’enseignement privé qui comprend quatre organisations : Catholique, protestant, islamique et laïque, totalisait au cours de l’année scolaire écoulée, 4 682 établissements

scolaires, employait 36 732 enseignants, pour 1 053 334 élèves. Pour aider ce secteur privé qui, au regard des résultats enregistrés aux examens officiels, revendique la première place en matière d’offre éducative de qualité, l’Etat lui accorde des subventions chaque année. Pour le compte de l’année 2014, l’enseignement privé bénéficie d’une subvention chiffrée à 1 857 772 000.

Pourtant, en dépit des frais de scolarité élevés pratiqués par la majorité des établissements scolaires privés et de cette aide substantielle, le Président du Syndicat des Travailleurs de l’enseignement Privé du Cameroun (SYNTESPRIC), M. Longo Massango n’a cessé de dénoncer l’exploitation dont les enseignants de ce secteur sont l’objet. Le titre X de la recommandation OIT/UNESCO sur la condition du personnel enseignant, reconnait pourtant que :

‘‘Parmi les différents facteurs qui entrent en jeu dans l’évaluation de la condition des enseignants, une importance particulière devrait être donnée à la rémunération qui leur est accordée car, (…) la situation reconnue aux enseignants dans la société ou le degré de considération qui s’attache à leur fonction, dépendent dans une large mesure, (…) de la situation économique qui leur est faite’’. Il y’a quelques années encore justement Monsieur Longo Massango tablait la moyenne des salaires perçu par les enseignants du privé dans une fourchette allant de 44 000 à 87 000FCFA. Ce salaire est versé pendant la période de classes uniquement, ce qui confine les enseignants vacataires au chômage pendant les vacances qui commencent au mois de Mai dans les écoles et collèges privés.

Une petite enquête menée dans une dizaine d’établissement des Douala, Yaoundé et Bafoussam, révèle que ces enseignants sont payés à l’heure. Le salaire varie entre 500 -3500 par heure de cours.

Il faut donc totaliser près de 25h pour gagner le minimum pour vivre.

Les meilleurs traitements étant réservés aux enseignants de Mathématiques, physique-chimie, philosophie et matières de l’enseignement techniques qui connaissent une pénurie d’enseignants qualifiés. Par contre en ce qui concerne le français, l’histoire, la géographie, les responsables des collèges approchés disent enregistrer en moyenne une cinquantaine de demandes d’emploi pour un seul poste disponible. L’offre étant supérieur à la demande, les

gestionnaires proposent des salaires allant de 800F/heure pour les jeunes licenciés sans expérience, 1000F/heure pour les enseignants expérimentés mais sans formation et 1200 à 1500 pour les professeurs de lycée et ceux justifiant d’une expérience d’enseignement de 10 ans. M. Ndjomo, enseignant à Bouda, dans la Région ouest du pays, nous révèle qu’après 27 ans d’ancienneté au sein du même collège, il ne peut prétendre à la retraite, car n’ayant jamais été enregistré à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS).

Des espoirs d’améliorations Des investigations faites auprès des responsables du Ministère de l’Education de Base et de M. Longo Massango, il ressort que l’avant- projet de la convention collective des enseignants du secteur privé de l’éducation est disponible. Il a été élaboré par une commission mise sur pied par le gouvernement et présidée par le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. Cette commission a comme membres, outre les représentants de la présidence de la République, du Premier Ministère, des Ministères du Travail, de l’Education de Base et des Enseignements Secondaires, les secrétaires nationaux des quatre organisations en charge de l’éducation privée, les syndicats et la société civile. Une information confirmée par Monsieur Longo Massango, Président du syndicat des travailleurs de l’enseignement privé du Cameroun (SYNTESPRIC), qui assure à cet effet : «l’avant- projet de convention» a été validé, sa signature est attendue avec impatience’’. A son avis l’application de ladite convention doterait enfin le personnel de l’enseignement privé d’un profil de carrière, des salaires stables et appropriés… des conditions qui rappellent celles énoncés à l’issue de la consultation thématique mondiale sur l’éducation dans le nouvel agenda de développement post 2015

Revenant sur les activités qui ont ponctué la journée du 05 octobre, les responsables du ministère de l’éducation de base suscités révèlent que depuis 2011, le défilé n’est plus au programme de la célébration à Yaoundé. Par contre, chaque année de manière alternée, les Ministères de l’Education de Base et celui des Enseignements Secondaires organisent les manifestations qui ont pour cadre le Palais de sport de Yaoundé. Cette année, les festivités ont débuté à 14 h avec les discours suivis des activités culturelles et récréatives puis un cocktail a été offert au personnel des services centraux. Le temps d’une journée, on a pu oublier les récriminations pour arborer le pagne et se réjouir parce qu’on est enseignant.

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

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FAITS DIVERS 7

Par Alphonse Mbunga

A

visage découvert, beaucoup des jeunes kinois, principalement des quartiers Ndjili, Matete, Mbudi, Malueka, etc.

fument du chanvre (et bien d’autres produits stupéfiants) à longueur de journée.

Si jadis, des têtes brûlées, communément appelées « Masta gang » ou

« Yankées », se retiraient dans la brousse ou loin des habitations pour consommer de la drogue, les jeunes d’aujourd’hui ne prennent même plus cette précaution. Ils fument au vu et au su de tout le monde et narguent la police. On peut les voir, tôt le matin, regroupés dans un coin du quartier, en train de s’adonner au plaisir de la fumette, indifférents au regard sévère des passants, parmi lesquels des parents, des responsables…

Le pire, c’est que le lot de ces fumeurs endiablés compte aussi des filles de joie qui rivalisent d’ardeur avec les garçons avant de lever la jambe, le soir venu, dans les boîtes de nuit. Une pitoyable mise en jambe…

La tradition foulée aux pieds

On nous reprochera de nous attaquer au phénomène par la lorgnette étroite de la petite morale bourgeoise. Ce qui est évident, c’est que la nouvelle consommation des drogues bafoue toutes les normes sociales. Les drogués d’hier se cachaient. Une façon de reconnaître leur conduite anomique. Partant, ils respectaient la morale sociale en vigueur. Ceux d’aujourd’hui ne respectent rien. Si la liberté est constitutive de l’homme, la démocratie exige qu’elle s’arrête où commence celle des autres. Ainsi donc, ceux qui choisissent la fumette doivent éviter de s’ériger en modèle pour les plus jeunes

(par conséquent fragiles).

Qu’ils fassent comme les têtes brûlées d’hier : qu’ils se cachent !

Les avis des uns et des autres sur la question

- Un boulanger, installé au quartier Mbudi, abordé lors de notre mini- enquête, fait savoir que « Le changement de comportement affiché aujourd’hui par les jeunes garçons et filles vient de la multiplicité des débits de boissons ouverts partout sans tenir compte de certaines normes sociales.

Ces débits de boissons sont fréquentés, en majorité, par les jeunes ».

La consommation du tabac, comme nous l ’ o b s e r v o n s q u o t i d i e n n e m e n t , commence, pour la plupart, à l’âge de 12 à 14 ans.

-Odette Mpangi, propriétaire d’un salon de coiffure dame au quartier Mboloko dans la commune de Matete : « Certains, parmi ces fumeurs de stupéfiants ou cigarettes

LA CONSOMMATION ABUSIVE DE PRODUITS STUPÉFIANTS À KINSHASA

UN MAL DE SOCIÉTÉ À ENDIGUER ET PUNIR SÉVÈREMENT UN MAL DE SOCIÉTÉ À ENDIGUER ET PUNIR SÉVÈREMENT UN MAL DE SOCIÉTÉ À ENDIGUER ET PUNIR SÉVÈREMENT UN MAL DE SOCIÉTÉ À ENDIGUER ET PUNIR SÉVÈREMENT UN MAL DE SOCIÉTÉ À ENDIGUER ET PUNIR SÉVÈREMENT

fortes comme l’on dit, prennent le soin de se soustraire de la vigilance des parents ou autres personnes âgées ».

- Mama X, qui a voulu garder l’anonymat, s’en prend, quant à elle, aux étudiants : « il y a des Universitaires et autres étudiants de nos instituts supérieurs, pour la plupart débutant leur premier cycle, qui fument la cigarette rien que pour se donner l’apparence d’un jeune branché au diapason de ce qui fait dans le reste du monde. Tandis que s’agissant des jeunes de moins de 16 ans, ceux qui se livrent à la consommation des stupéfiants ignorent superbement non seulement pourquoi ils le font et, surtout les conséquences néfastes qui découlent de la consommation du tabac ».

- Confession d’un jeune consommateur de stupéfiants : « Je me trouvais un jour, avec mon

ami et son cousin, dans un grand bus de transport en commun desservant la ligne Kinshasa – Matadi. Il ne passait pas une heure entière sans que ce cousin de mon ami ait « avalé » quatre à cinq bâtons de cigarettes. J’ai réalisé que

« fumer » était un super look.

Je l’enviais. Depuis cet instant, j’ai commencé, moi aussi, à fumer et je ne sais pas quand je vais arrêter ».

- Une ancienne étudiante de l’ISTA (Institut Supérieur des Techniques Appliquées) de Ndolo, à Kinshasa, qui gère actuellement une boîte de nuit à Gombe a avoué avoir commencé à fumer à 17 ans. Elle détournait la somme d’argent pour le paiement des frais académiques que lui remettait sa tante pour s’acheter les stupéfiants et se livrer à la consommation de la bière avec ses camarades. Aujourd’hui, 19 ans plutard, elle ne peut dormir à son aise si elle n’a pas pris son stupéfiant.

COMMUNIQUE

Kinshasa, le vendredi 3 octobre 2014

L’Union des Amis du Royaume du Maroc UARM-RDC, association à but non lucratif et non confessionnelle, a procédé à la signature de trois conventions-cadre de partenariat inter-associatif avec trois acteurs de la société civile rd-congolaises.

Il s’agit pour les quatre signataires en présence, M. Kadima Nzambuka, président de « l’UARM-RDC », M. Docteur Oyongo W’olongo Lambert, président de l’ong « Congo-Paix-Actions pour le Développement », M. Docteur Jacques Forturet, président de l’asbl « Œuvre Médicale de Lutte contre le Sida et les MST » et M. Dieudonné Kanda, représentant de l’ongd « l’Action pour la Promotion du Secteur Informel », de jeter les bases d’une coopération durable pour promouvoir les actions communes aux bénéfices de la population rd- congolaise.

Cette cérémonie était marquée par les interventions respectives des signataires lors desquelles ils ont salué chaleureusement l’engagement du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud, qui est exprimé au sommet de l’Etat, et qui est traduit par les actions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis son intronisation, pour plaider une solidarité agissante en faveur de toute l’Afrique. D’ailleurs, confient les signataires « Sa Majesté le Roi a multiplié les déplacements vers plusieurs pays africains, en introduisant au principe d’appui, un nouvel aspect, celui de la coopération en matière de développement humain, en plus de la coopération sectorielle visant plusieurs domaines ».

Les signataires n’ont pas manqué de rappeler le rôle incontournable que joue

« l’Agence Marocaine de Coopération Internationale » qui représente, selon eux,

un outil souple et efficace dans l’exécution de la politique de coopération tracée par le gouvernement marocain dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Concernant les objectifs attendus de ces conventions de partenariat, les signataires affirment leur volonté à aller de l’avant pour donner corps à leurs projets futurs en matière de sensibilisation, de formation, de valorisation des principes de paix et de tolérance ainsi que la réalisation de certains projets communs à portée éducative, médicale et sociale.

ENQUETE DE LA SEMAINE

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8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

L

es pourparlers de paix pour le Soudan du Sud sont toujours dans l’impasse. Ils ont été ajournés, selon l’Igad, l’organisation sous- régionale est-africaine qui assure la médiation. Ils pourraient reprendre à la mi-octobre. Ces négociations entre le camp du président Salva Kiir et celui de son ex-vice-président Riek Machar ont pour but de ramener la paix dans ce pays déchiré par la guerre civile depuis décembre 2013. Elles ont débuté en Ethiopie en janvier et n’ont rien donné de concret jusqu’à présent.

L’organisation est-africaine médiatrice au Soudan du Sud a annoncé, dimanche 5 octobre, une nouvelle suspension des négociations. Les pourparlers avaient repris le 23 septembre 2014. L’Igad espérait alors une entente entre les ennemis sud-soudanais sur un accord de gouvernement d’union nationale.

L’organe de médiation a estimé dans son communiqué que les parties réunies dans ce dialogue se sont retirées pour « mener des consultations ».

Les rencontres devraient reprendre le 16 octobre. Toujours selon l’Igad, les progrès ont en tout cas été substantiels lors de cette session de pourparlers, plus que lors d’aucune autre, sans que ne soient révélés plus de détails.

Pourtant, les deux parties rivales n’ont rien concédé sur un éventuel accord de partage du pouvoir, malgré un ultimatum initial expiré le 9 août 2014. Les promesses de cessez-le-feu n’ont par ailleurs jamais été respectées plus de quelques jours.

Selon le Sudan Tribune, les désaccords concerneraient la répartition des pouvoirs dans le prochain gouvernement, notamment sur le poste de Premier ministre. Le camp du président Kiir et ses adversaires rebelles se seraient néanmoins mis d’accord sur le principe de l’adoption d’un système fédéral.

Depuis mi-décembre 2013, la guerre civile au Soudan du Sud a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts et 1,5 million de déplacés.

1 Soudan du Sud: Soudan du Sud: Soudan du Sud: Soudan du Sud: Soudan du Sud: les pour les pour les pour les pourpar les pour par par par parler ler ler ler lers s s s s de paix à nouv

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2 RDC : RDC : RDC : RDC : RDC : Où est passé l’e Où est passé l’e Où est passé l’e Où est passé l’ex-c Où est passé l’e x-c x-c x-chef x-c hef hef hef hef de de de de de guer

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guer guerrrrrre Gédéon ? e Gédéon ? e Gédéon ? e Gédéon ? e Gédéon ?

G

édéon court toujours. Les hommes de cet ex-chef de guerre maï- maï, qui a semé la mort et la désolation entre 2003 et 2006 dans le nord du Katanga, ont été délogés de leur QG. L’armée a récupéré des armes, des munitions, du matériel de communication, mais leur chef Gédéon a réussi, lui, à s’échapper. Beaucoup s’interrogent sur les complicités dont il aurait pu bénéficier. Une fois arrêté et condamné, Gédéon s’était évadé en septembre 2011 de la prison de Kasapa de Lubumbashi pour reprendre du service dans le parc national de l’Upemba.

Des questions se posent sur l’entreprise criminelle de Kyungu Mutanga, alias Gédéon. Son évasion spectaculaire, il y a trois ans, de la prison de Lubumbashi, le retour sans difficulté dans le parc national de l’Upemba, son fief, alors que sa progression, selon des sources, avait été suivie au jour le jour sans possibilité de le rattraper... Tous ces actes ne pouvaient se faire sans complicité, surtout en ce qui concerne la logistique qui lui a permis de reprendre rapidement du service : armement, salopettes servant d’uniformes pour les miliciens, pick-up pour les déplacements.

Et en investissant le quartier général de Gédéon au mont Kibawa, l’armée a aussi découvert que Gédéon disposait de radios positionnées sur la fréquence des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ce qui signifie que l’homme était bien renseigné sur les opérations des militaires congolais dans la contrée.

On comprend alors comment il a réussi à quitter précipitamment son quartier général. Il avait également à sa disposition un matériel sophistiqué pour suivre les informations du monde entier.

L’analyse des documents et autre matériel trouvés sur place devrait permettre de découvrir des complicités dont le chef de guerre jouissait dans le « triangle de la mort », un secteur que l’on dit riche en or, en coltan et autres minerais.

Par Jacques Bokwango

4 Afrique du Sud: dix braconniers de Afrique du Sud: dix braconniers de Afrique du Sud: dix braconniers de Afrique du Sud: dix braconniers de Afrique du Sud: dix braconniers de rhinocér

rhinocér rhinocér rhinocér rhinocér

4 Prises d’otages et tractations en Prises d’otages et tractations en Prises d’otages et tractations en Prises d’otages et tractations en Prises d’otages et tractations en Libye, entre jihadisme et banditisme Libye, entre jihadisme et banditisme Libye, entre jihadisme et banditisme Libye, entre jihadisme et banditisme Libye, entre jihadisme et banditisme

3 Mali: Mali: Mali: Mali: Mali: un pr un pr un pr un pr un proc oc oc oche du Mujao r oc he du Mujao r he du Mujao r he du Mujao re he du Mujao r e e ev e v v v vendique endique endique endique endique l’attaque contre la Minusma

l’attaque contre la Minusma l’attaque contre la Minusma l’attaque contre la Minusma l’attaque contre la Minusma

L’attaque perpétrée, vendredi 3 octobre, dans le nord du Mali contre les troupes nigériennes de la Minusma, la force onusienne, vient d’être revendiquée par un islamiste malien.

Sultan Ould Bady, islamiste malien connu pour être proche du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, le Mujao, revendique « au nom de tous les moudjahidines » la dernière attaque survenue dans le nord du Mali. Au cours de cette embuscade, neuf soldats nigériens de la mission de l’ONU ont été tués.

Pour l’islamiste malien, il fallait attaquer les troupes nigériennes parce

que le gouvernement de Niamey « travaille avec les ennemis de l’islam ».

Dans le jargon jihadiste, c’est une référence à la France. Avant de raccrocher son téléphone, Sultan Ould Bady a par ailleurs clairement laissé entendre que d’autres attaques contre les troupes onusiennes étaient prévues.

Selon plusieurs sources sécuritaires dans le nord du Mali, on voit de plus en plus venir du sud et des pays limitrophes du Mali des engins à deux roues. Une crainte largement partagée que les jihadistes utilisent de plus en plus souvent ce moyen de locomotion pour commettre leurs forfaits.

C’est à moto, par exemple, que les tueurs des neuf soldats nigériens de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali, la Minusma, ont opéré.

L

e soulagement domine au Royaume-Uni après la libération du ressortissant britannique David Bolam, samedi 4 octobre, en Libye.

Dans ce pays livré au chaos, les enlèvements, pour quelques heures ou plusieurs mois, sont devenus monnaie courante, au sens propre.

« David Bolam est en sécurité, en bonne santé et avec sa famille », a déclaré samedi soir, la diplomatie britannique. Cet homme de 53 ans a été libéré après plusieurs mois de captivité en Libye. Le Britannique avait été enlevé, le 19 mai dernier, à Benghazi, la grande ville de l’est du pays où il enseignait à l’Ecole européenne.

Peu de détails ont filtré sur cette affaire. Londres et ses proches avaient décidé de ne pas communiquer pour ne pas mettre en danger sa sécurité.

Le mois dernier, une vidéo avait néanmoins été découverte sur internet dans laquelle il évoquait un échange de prisonniers. Une séquence publiée par un groupe appelé l’Armée de l’islam.

En Libye, les enlèvements sont aujourd’hui pléthoriques. Le pays ne compte plus le nombre de rapts de civils ou diplomates étrangers, et même d’hommes politiques libyens. Il y a encore quelques jours, un couple ukrainien a été pris à Benghazi. Au printemps, l’ambassadeur de Jordanie à Tripoli a été retenu un mois. Des employés des ambassades américaine et tunisienne, ou encore un représentant sud-coréen ont subi le même sort. Il y a un an, le 10 octobre 2013, des ravisseurs étaient allés jusqu’à enlever le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, pendant quelques heures. Le mois suivant, le numéro 2 des services de renseignements, Moustafa Nouh, avait subi le même sort, en novembre

Le pays compte désormais une myriade de groupes armés aux motivations diverses. Les rapts peuvent servir à exercer une pression politique, comme avec le chef du gouvernement. Des mouvements s’adonnent aussi au banditisme et sont surtout intéressés par des rançons.

D’autres par ailleurs, principalement jihadistes, réclament un échange avec des prisonniers. L’ambassadeur de Jordanie avait été échangé avec le Libyen Mohamed Dersi. Emprisonné à Amman, il avait été condamné à perpétuité pour un projet d’attentat contre l’aéroport de la capitale jordanienne

Dans le cas du Britannique David Bolam, le chercheur Olivier Guitta soupçonne, là aussi, un marché, comprenant la libération de Moazzam Begg Dans tous les cas, Saïd Haddad, spécialiste de la Libye, voit un point commun à tous ces enlèvements : « la faiblesse et la déliquescence de l’état libyen ».

L

a semaine s’annonce chargée pour le président Uhuru Kenyatta, convoqué le 8 octobre prochain à la Cour pénale internationale (CPI), basée aux Pays-Bas. Il est accusé de crimes contre l’humanité. En attendant, ce lundi, il doit s’adresser aux députés et sénateurs sur cette question.

Une résolution de l’Union africaine adoptée l’année dernière stipule qu’aucun chef d’Etat en exercice ne peut faire l’objet de poursuites par la CPI. Pourtant, Uhuru Kenyatta pourrait bien aller à l’encontre d’une décision que son propre gouvernement a obtenu de haute lutte.

Si le président kenyan n’a pas encore fait d’annonce officielle sur son déplacement à La Haye (Pays-Bas) mercredi, des dizaines de députés se sont précipités ces derniers jours pour obtenir des visas afin de l’y accompagner.

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