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En clair, le nombre de délégués de la MP et l’opposition passe de 68 à 93 délégués

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06-09-16/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum) Si vous avez parié que le principal sujet sur lesquels les journaux de Kinshasa concentreraient leur attention en ce mardi 6 septembre 2016 con cernerait les travaux du

« dialogue »toujours aussi peu inclusif, vous avez gagné. Ils planchent sur l’esprit qui a caractérisé le premier jour des travaux, principalement sur l’attitude du complicateur Edem Kodjo. La rentrée des classes ainsi que la victoire des Léopards sur les Fauves du la Rca dans le cadre des éliminatoires de la phase finale de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations sont les autres sujets abordés par la presse congolaise de ce jour.

« Dialogue » / Etat des travaux

Lors de la reprise des travaux du dialogue lundi 5 septembre, d’après Radio Okapi, la plénière qui s’est réunie pour la première fois a revu à la hausse le quota des participants à ce forum. Une source proche de la facilitation renseigne à Radio Okapi que les composantes : majorité présidentielle, opposition et société civile, bénéficient de vingt- cinq délégués de plus. En clair, le nombre de délégués de la MP et l’opposition passe de 68 à 93 délégués. La société civile qui avait 39 délégués, en aura désormais 64.

Les personnalités invitées par le facilitateur passent de 25 délégués à 30. L’opposition républicaine quant à elle obtient sept délégués au dialogue. D’après la même source, ce quota a été revu à la hausse à la demande de toutes les parties prenantes.

Sous la co-modération du ministre de la Justice et des Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, de la MP, la première plénière des travaux du dialogue politique national inclusif a également adopté à l’unanimité la feuille de route avec quelques amendements. D’après le communiqué de la facilitation publié lundi dans la soirée, les listes définitives seront communiquées à la plénière dès mardi 6 septembre.

A en croire la même source, les travaux de mardi se dérouleront sous la co-modération de Vital Kamerhe, représentant de l’opposition au dialogue.

Dans cette situation qui tourne un peu au potopoto, la seule liste exhaustive qui se puisse clairement distinguer pour l’instant est celle des 66 membres déjà désignés de la MP, qui vont donc être rejoints sous peu par 25 petits camarades de jeu supplémentaires. La voici : 1 Thambwe Mwamba

2 Norbert Nkulu Kilombo 3 Néhémie Mwilanya Wilondja 4 Raymond Tshibanda

5 Bahitshura 6 Djamano 7 Lambert Mende 8 Félix Kabange 9 Tunda ya Kasende 10 Ramazani Shadari 11 Henry Mova Sakanyi 12 Adolphe Lumanu 13 Léonard She Okitundu 14 François Bokona Wipa 15 Modeste Bahati Lukwebo 16 Pius Muabilu

17 Crispin Kankonde 18 Emile Bongeli 19 Médard Austai 20 Léonard Mashako 21 David Nkuy Imbie 22 Théophile Mbayo 23 François Rubota 24 Bruno Kapandji 25 Noel Botakile

26 Adèle Kayinda

27 Tryphon Kin-kiey Mulumba

28 Christophe Mboso Nkodia Mpuanga 29 Charles Nawej Mundele

30 Venant Tshipasa 31 Bienvenu Liyota

32 Athanase Matenda Kyelu 33 Jean-Claude Baende Etafe 34 Edouard Mokolo wa Mpombo 35 André Alain Atundu Liongo 36 Placide Tshisumpa

37 Jean-Claude Masangu Mulongo 38 Martin Kabuelulu Labilo

39 Jaynet Kabila 40 Elysée Munembwe 41 Santé Nzinga 42 Ange Matembo

43 Mamie Wangoyi Mukala 44 Pardonne Kaliba

45 Alphonse Ngoyi Kasanji 46 Thérèse Olenga Kalonda 47 Jean-Claude Mokeni 48 Béatrice Lomeya 49 Robert Mbwinga Bila

50 Auguste Mampuya Kanunkatshiabo

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51 Geneviève Inagosi 52 Bijou Goya

53 Thomas Luhaka Losendjola 54 Jean-Luc Mutokambali 55 Boniface Balamage 56 Guy Mikulu

57 Claudine Ndusi

58 Jean-Thierry Monsenepwo

59 Patrick Nkaanga

60 Jean-Marie Bulambo Kilosho 61 Joseph Kokonyangi

62 Michael Sakombi 63 Mulahila Tekis 64 Marie-Ange Lukiana 65 Eugène Serufuli 66 Lucie Mirenge Nyota

Au cours de la plénière de mardi, le président de la CENI fera un exposé sur l’évaluation du processus électoral en République démocratique du Congo. « La plénière de ce lundi a également adopté les 11 points à l’ordre du jour du dialogue national », ajoute le communiqué de la facilitation.

Les onze points retenus au dialogue sont : Évaluation du processus électoral ; Fichier électoral ;

Séquence des élections ; Mesures de confiance ;

Calendrier électoral en tenant compte des points précédents ;

Mesures d’équité et de transparence du processus électoral/fonctionnement de la CENI ; Sécurisation du processus électoral ;

Sécurité des personnes sur toute l’étendue du territoire national ; Budget et financement des élections ;

Code de bonne conduite lors des élections ;

Accord politique et mécanismes de sa mise en œuvre et de son suivi.

En rapport avec ce premier jour des travaux, le Bulletin de l’ACP rapporte que délégués ont adopté à l’unanimité, la feuille de route de ces assises retenue lors des travaux du comité préparatoire, moyennant un amendement en rapport avec le nombre des participants. Le nombre des participants a été revu à la hausse avec une augmentation de 80 personnes soit, 25 pour chaque composante et 5 pour l’opposition républicaine, précise l’Agence. L’ACP indique que les participants ont examiné le premier point inscrit à l’ordre du jour à savoir : l’évaluation du processus électoral.

« Dialogue » / Commentaires de la presse Le Phare titre « Edem Kodjo : la fuite en avant »

Il fait remarquer qu’Edem Kodjo qui avait décrété le 1er septembre, la suspension des travaux afin de donner le temps au «co-modérateur» Vital Kamerhe de convaincre le « Rassemblement » d’adhérer à ce forum, n’a pas fait état de la suite de la démarche.

Pour ce journal, le facilitateur a relancé son «train» le 5 septembre 2016 sans avoir obtenu

«l’inclusivité» tant souhaitée par lui-même, la Majorité Présidentielle ainsi que l’opposition et la société civile.

Le quotidien voit en cette attitude une fuite en avant parce qu’Edem Kodjo s’évertue à contourner la difficulté en mettant une croix sur des « absents » dont il n’ignore pourtant pas qu’ils vont peser lourd au moment de la mise en œuvre des résolutions du dialogue.

La Prospérité révèle que le processus électoral sera à l’ordre du jour des travaux du dialogue, ce mardi 6 septembre 2016. Le président de la CENI Corneille Nangaa et ses experts devront exposer les contours dudit processus aux délégués de la Majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile. Ce qui fait dire au tabloïd que les choses sérieuses vont débuter.

L’Avenir constate que le G7 veut participer au dialogue avec un objectif différent du concepteur et titre : «Le G7 change de stratégie: rejoindre le dialogue, puis le détruire de l’intérieur».

D’après l’Avenir, le Groupe de 7 partis dissidents vient de prendre place au tour de la table du Dialogue pour une raison strictement tactique, vielle comme le monde. «Mettre le

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pied à l’étrier pour bloquer la machine afin que rien n’avance, et qu’aucune résolution ne soit prise », explique ce journal. Ainsi, poursuit-il, la Rdc tomberait dans l’anarchie au départ de quoi ils se présenteraient de nouveau comme recours. Selon ce journal, le G7 se prépare à entrer au dialogue politique, sans Moïse Katumbi. Le quotidien affirme que c’est l’ancien gouverneur du Katanga qui aurait, lui-même, ordonné à ses collègues, dissidents de la mouvance présidentielle, de changer de stratégie. Leurs tentatives de sabotage du démarrage effectif du dialogue s’étant révélées vaines, il ne serait plus utile, pensent les stratèges du G7, de s’absenter ; il faudrait plutôt, désormais, tout faire pour bloquer le dialogue de l’intérieur jusqu’à l’échéance du 20 décembre 2016, conclut l’Avenir.

Même constat pour L’Observateur qui titre : « Entrer au Dialogue pour détruire». Ce journal cite :« Des sources de plus en plus nombreuses, concordantes et crédibles nous apprennent que le G 7 se préparerait à rejoindre les travaux du Dialogue nationale inclusif ». Ce groupe des dissidents de la mouvance kabiliste viendrait sans Moïse Katumbi.

Et pourtant, accuse L’Observateur, c’est bien lui (Moïse Katumbi ) qui aurait ordonné à son équipe de changer de stratégies. Il n’est plus question de s’absenter. Mais de tout faire de pour bloquer de l’intérieur jusqu’à l’échéance du 20 décembre 2016.

La Prospérité donne une autre version des faits et parle plutôt de «rumeurs, dans son article intitulé , « Dialogue politique en RDC : le G7 insiste sur les préalables du Rassemblement ». Ce journal indique : « Entre le G7 et ses partenaires du Rassemblement issu du Conclave de Genval, il n’y a aucune divergence sur le soutien à apporter aux termes de référence transmis par Etienne Tshisekedi à l’Union Africaine pour la tenue d’un Dialogue politique véritable, crédible et inclusif en vue du déblocage du processus électoral en RDC.Les principaux dirigeants du G7 ont tenu à mettre fin à une folle rumeur entretenue hier, lundi 5 septembre, à la Cité de l’UA, par certains ténors de la Majorité Présidentielle sur une éventuelle participation du G7 au Dialogue dès que leurs revendications spécifiques seraient rencontrées. Il n’en est rien, dit-on. Le G7, confie son Président en exercice, ne milite pas en solo. A l’instar d’autres forces politiques et sociales acquises au changement, membres du Rassemblement, le G7 exige des mesures de décrispation comme signe de bonne foi et de volonté politique.» Ceci vise notamment la libération sans condition des détenus politiques et d’opinion, des activistes des droits de l’homme et des journalistes, le retour en toute sécurité et sans ennuis des exilés politiques congolais, l’abandon des procédures judiciaires arbitraires contre les opposants, l’ouverture des médias proches de l’opposition fermés comme signe de bonne foi et de volonté politique.

En rapport avec la participation au dialogue, tout le monde ne suit pas les consignes des partis politiques. Ainsi, «le MLC radie six députés ayant pris part au dialogue», titre L’Avenir. Il cite les députés Akpanza Mobuli Nicolas, Bokolo Vicky de Zongo, Aundangba Freddy, Indole, Kumu Pathy et Lomanga. Il leur est reproché d’avoir enfreint les statuts du Mouvement de la Libération du Congo (MLC) et de n’avoir pas répondu à l’invitation à comparaître, lancée par le parti.

Le Potentiel conseille : « Tshisekedi doit conduire le Rassemblement au dialogue. C’est le seul moyen d’empêcher l’adoption d’un compromis bidon et anti constitutionnel». Dans l’article ainsi intitulé, ce journal propose : En lieu et place du boycott, il a tout intérêt à créer l’événement en allant, flanqué de son « Rassemblement » s’approprier ces négociations.

(Tout cela est moins un « dialogue » qu’un bras de fer entre deux conceptions du « dialogue ».Le « Dialogue » sombrera dans l’insignifiance si Kodjo ne parvient pas à y obtenir la présence au moins de l’UDPS, même si celui-ci ne représente pas toute l’Opposition « dure ». L’UDPS persiste dans son attitude habituelle : répondre « Oui, Mais…

» et développer le « mais » en une suite successive de revendications, jusqu’au blocage sur une -ou des- revendication(s) qui ne « passe(nt) » pas. Tshisekedi se mure alors dans un refus obstiné, mais pourra proclamer que la rupture ne vient pas de l’UDPS, mais de ceux qui ont refusé ses « préalables ». Celui qui est particulièrement en cause, ici, c’est la récusation d’Edem Kodjo. Il est permis de ne pas être ébloui par la prestation du

« complicateur », et de se demander pourquoi l’UA n’a pas désigné comme « facilitateur »

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un ex-président africain ayant « rendu son tablier » sans problème, comme Thabo Mbeki, Jakaya Kikwete ou Goodluck Jonathan. Mais faire rentrer en scène Sassou Nguesso ! Sur le plan intérieur, c’est un spécialiste de la prolongation des mandats, des élections truquées, visiblement décidé à rester président à vie. Du point de vue rdcongolais, c’est l’organisateur de « ratonnades » et d’expulsions brutales au détriment des originaires de RDC, et le « facilitateur » - de loin et a posteriori – des « Concertations nationales » de sinistre mémoire.

Son entrée en scène va faire faire au « Dialogue un pas de plus vers le capharnaüm. La « Communauté internationale » exige que les dirigeants congolais organisent l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. C’est-à-dire avant la fin de l’année en cours.

Soit, au plus tard le 20 novembre prochain. Dans leur argumentaire, ces « grands » du monde évoquent les risques d’une instabilité généralisée en RD Congo, si jamais ce scrutin tant attendu n’était pas organisé dans les échéances prévues. Mais l’instabilité brandie en cas de non-tenue de la présidentielle dans les délais pourrait tout aussi bien surgir à l’issue des scrutins mal organisés dans le timing.

Faites le total : les Congolais, qui doivent impérativement se méfier les uns des autres, sont invités à se rendre à l’invitation d’un « facilitateur » qui ne convainc personne et est donc davantage un « complicateur » et de la « communauté internationale » dont on sait qu’elle ne veut pas que du bien à la RDC et que ses membres se tirent dans les pattes, pour organiser des élections qui ne seront pas crédibles si on les organise dans les délais et qui ne seront pas acceptées si cela ne se fait pas, au cours d’un « dialogue » que chacun définit de façon différente. Etonnez-vous, après ça, que la mayonnaise ne prenne pas ! Tout ce qui se dit du « dialogue » renvoie à la partie de bras de fer engagée entre deux conceptions du « dialogue». JKK a fait étalage de sa volonté de suivre le processus programmé par la CENI, et l’opposition « conclaviste » de son soutien à Tshisekedi. Le « Dialogue » sombrera dans l’insignifiance si Kodjo ne parvient pas à y obtenir la présence au moins de l’UDPS, désormais renforcée d’une bonne partie de l’Opposition.

Ce que la MP veut par dessus tout c'est un Dialogue National similaire aux Concertations Nationales, un forum sévèrement surveillé, formaté à l’avance et dont les résolutions seront transmises au « Chef de l'Etat » qui a son tour les transmettra aux institutions nationales pour analyse, observation et exécution éventuelle. Dans ce cas, l'UDPS ne voit pas pourquoi elle participerait à un tel forum inutile.

L'UDPS veut obtenir la garantie que les Résolutions du Dialogue National seront impératives et opposables à tous et désire avoir, quant à la liberté des débats et la sécurité des participants, des garanties internationales. Dans un premier temps, il s’agissait d’en confier toute l’organisation à la MONUSCO et peut-être même de se réunir à l’étranger.

Plus récemment, il s’est agi d’un « encadrement » par une brochette d’organisations qui devrait comprendre l’ONU, l’UE, l’UA, l’OIF et les USA.

En caricaturant à peine les choses, on pourrait dire que la MP a pour idéal une sorte de « Congrès du PPRD et alliés + quelques invités », axé sur la perpétuation du régime actuel, et que l’UDPS verrait volontiers une sorte de Tribunal de la Communauté Internationale se charger enfin de « régler le contentieux électoral de 2011 », c’est-à-dire, dans l’imaginaire udepsien , de proclamer Tshisekedi président.

Cette position-là a, elle aussi, ses incohérences. Que les élections aient été nulles, comme elles l’ont été, ou qu’elles aient été gagnées par Tshisekedi, comme on se complaît à le rêver à l’UDPS, le fait est que Kabila, depuis 2011, a fait proclamer des résultats qui le déclaraient vainqueur et s’est maintenu en place depuis bientôt 5 ans par la force et l’intimidation. Pourquoi aller discuter de la fin d’un mandat constitutionnel à propos de quelqu’un qui ne détient aucun mandat de cette sorte ? Pourquoi même lui supposer la moindre velléité de se soucier d’une Constitution qu’il viole quotidiennement de. puis cinq ans. La réalité dite crûment, c’est qu’il est en place par la force et ne la quittera que par la force.

La discussion sur la date buttoir pour bouger, est-ce le 30 septembre, si à cette date l'élection présidentielle n'est pas convoquée ou trois mois plus tard, à la fin effective du mandat, n’a donc aucun sens. Un mandat inexistant n’a bien sûr ni commencement, ni fin ! Tout aussi irréaliste est la discussion sur le fameux arrêt de la Cour Constitutionnelle. Elle n'a rien décidé du tout et encore moins autorisé. Cette cour ne pouvait se prononcer que

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sur ce que la constitution a prévu à savoir : l'empêchement d'un président durant son mandat, non encore expiré, à exercer ses fonctions. Avec Kabila actuellement nous sommes dans le cas de ce qui serait une fin de mandat constitutionnelle … si seulement il vait été élu en 2011. Eventualité sur laquelle la Constitution est muette.

Si un Tribunal Tribunal de la Communauté Internationale chargé de « régler le contentieux électoral de 2011 », tel que l’UDPS l’imagine, existait, il commencerait par mettre équitablement aux fers tant Kabila que Tshisekedi, pour avoir l’un et l’autre tenté de prendre le pouvoir après des élections NULLES en 20111. NdlR)

Rentrée des classes

L’Avenir considère que « Opération lundi sans école : Echec et mat ».

Contrairement au mot d’ordre du Rassemblement de l’Opposition lancé pour le boycott total de la rentrée scolaire à travers les tracts jetés dans les coins et recoins de la ville province de Kinshasa, les parents ont accompagné leurs enfants pour lesquels ils comptent pour l’avenir de la Rdc. Contre le vouloir de l’Opposition inconsciente, les premières leçons ont été donnés aux élèves par des enseignants qui ont répondu présent chacun à son poste pour servir la République à travers la formation de la jeuneuse, relève ce journal.

Mais, pour La Tempête des Tropique « La rentrée des classes n’a pas été au rendez- vous ce mardi».

Ce journal écrit : « Contrairement au programme scolaire établi, la rentrée des classes n’a pas eu lieu mardi sur l’ensemble de la capitale ! Et il commente : « La journée villes morte et campagne école mortes a vécu, mais, ajoute-t-il, les enseignements socio politiques demeureront dans la conscience collective, qui l’a diversement apprécié, mais en retenant qu’elle a été un franc succès ».

Kabila, le frère de l’autre

Jeune Afrique a réussi l’exploit de s’entretenir avec le « frérot », Zoé Kabila, ce qui nous vaut un long article qui n’est pas des plus tendres pour la descendance du « Mzee » LDK.

Le voici :

1Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. C’est d’autant plus certain que la CENI a fait incinérer tous les documents relatifs aux élections de 2006 et 2013 en octobre 2014, soit, en ce qui concerne les plus récents, après un délai de trois ans seulement, anormalement court pour ce genre d’affaires. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. En d’autres termes, il y a en RDC un Président, des ministres, des autorités DE FAIT. Il n’y en a plus aucune qui puisse légitimement se dire « autorité de droit ».

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RDC /USA

Vendredi, un groupe de membres des deux partis du Congrès Américain, a envoyé une lettre au Secrétaire du Trésor, Mr. Jacob Lew.

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Dans la lettre, les représentants Pittenger (R-NC), McGovern (D-MA), Cicilline (D-RI), Donovan (R-NY), Moore (D-WI), et Rooney (R-FL) le poussent à étendre les sanctions et imposer des sanctions supplémentaires, y compris des initiatives de lutte contre le blanchiment d'argent, contre les principaux responsables du régime du président congolais Joseph Kabila, responsables de porter atteinte à la paix et à la démocratie.

Selon la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC), le Président Kabila est censé organiser les élections nationales le 19 Novembre, 2016, puis démissionner et remettre le pouvoir à son successeur le 19 Décembre. Le [peuple] Congolais et les militants de la société civile demandent à voir ce processus se produire pour que le Congo puisse éprouver sa toute première transition démocratique du pouvoir dans son histoire.

Malgré les événements récents qui sont apparus d'abord comme des étapes vers la démocratisation, il n'y a malheureusement pas une véritable indication que le gouvernement congolais se décale vers l’organisation des élections de sitôt, ce qui compromet la démocratie. Au lieu d'organiser les élections, Kabila a tenté de modifier un article verrouillé dans la Constitution, sous-financé grossièrement la commission électorale, émis un mandat d'arrêt contre son principal adversaire politique [Katumbi], perturbé violemment les manifestants pacifiques, et ne donne aucune indication que les élections auront lieu prochainement.

De plus, son régime a continué à réprimer la société civile indépendante. Après l'emprisonnement de plusieurs militants de la société civile, le régime de Kabila a expulsé Human Rights Watch, Global Witness et le Groupe de Recherche Congo. Et tandis que certains groupes de la société civile congolaise ont été libérés cette semaine, les accusations portées contre plusieurs d'entre eux ne sont pas abandonnées, ce qui signifie que les militants pourraient être arrêtés de nouveau à tout moment sur les mêmes fausses accusations. Cela comprend les militants principaux de LUCHA et FILIMBI, Fred Bauma et Yves Makwambala. En outre, la grande majorité de la société civile et de l'opposition et ne participera pas au Dialogue organisé par Kabila, et le secrétaire général UNC Jean- Bertrand Ewanga qui était le chef de la délégation de son parti au dialogue a annoncé [vendredi dernier] sa démission à la fois de son parti et du dialogue. Il a dénoncé que le dialogue serait un forum pour valider l'extension du mandat de Kabila.

Dans la lettre, les représentants affirment que les Etats-Unis doivent "utiliser leur levier financier pour peser en faveur des droits de l'homme et contraindre les gouvernements étrangers à corriger leurs abus."

Ils font ainsi référence aux pouvoirs, qui existent déjà dans la législation des États-Unis via le décret 13413 sur le Congo, d’utiliser des sanctions ciblées comme un moyen de pression sur ceux qui commettent des violations des droits de l'homme ou enfreignent à la démocratie. La semaine dernière, ENOUGH a rejoint les autres ONG pour envoyer une note similaire aux fonctionnaires du gouvernement des Etats-Unis.

Le Congrès des Etats-Unis a été un fervent partisan des élections dans le délai, libres, et équitables au Congo depuis plusieurs mois. Les deux chambres ont présenté des résolutions, exhortant au respect de la constitution, qui ont passé leurs comités respectifs avant les vacances parlementaires d’Août.

(Il est certain que ces Sénateurs n’ont pas choisi par hasard de prendre cette initiative qui rassemble des membres des deux partis rivaux, au moment où les Etats-Unis sont en pleine campagne électorale. NdlR)

Sport

Le Potentiel titre « Match Rdc-Rca ; sept supporters blessés ». Cinq personnes ont été blessés dans un bousculade survenue après le match. Elles ont été tous acheminées à l’Hôpital du Camp Kokolo et à l’Hôpital général de Kinshasa.

La Tempête des Tropiques annonce « Florent Ibenge retrouve V. Club à Butare ».

Ce journal rapporte que « Moins de 24 heures après la victoire de la RDC sur la RCA et la qualification des Léopards à la phase finale de la coupe d’Afrique des Nations, Jean Florent Ibenge s’est envolé pour le sud ouest du Rwanda retrouver l’association sportive V. Club.

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© CongoForum, le mardi 6 septembre 2016

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