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EmmanuelBoungouanzaréclame sa«victoire»

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(1)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2723 du Vendredi 31 Août 2007- PAGE 1

N° 2723 du Vendredi 31 Août 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P. 2080 CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 678.76.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

55

èm e

Année

ww w.la sem ain eaf rica ine .co m

Congo

Le collectif demande l’annulation des élections et la concertation

de la classe politique

(P.3)

Circonscription unique de Mossendjo

Emmanuel Boungouanza

réclame sa

«victoire»

(P.3)

Brasco

GUINNESS lance sa nouvelle campagne

de communication

«Greatness»

Kinkala désormais connecté au

Réseau MTN

Partager.

Ses unités

Voir en dernière page

CpourToi

Direction départementale de la C.n.s.s, à Pointe-Noire

Les voleurs emportent trois cent millions de

francs Cfa!

(P.3)

Département du Pool

Edgar Diafouka Bambela, secrétaire général du dépar- tement du Pool, coupant le ruban symbolique. (P.2)

Visuel de la campagne Greatness.

(P.10)

Décret présidentiel portant remise des peines

Loamba-Moke plaide pour les citoyens placés abusivement en détention provisoire, sans jugement

(P.11)

Libres propos

Le sourire de la crémière ou la razzia électorale

du clan

(Par Mambou Aimée Gnali, P.4)

Archidiocèse de Brazzaville

L’Abbé Marcel Miayoukou a été conduit à sa dernière

demeure (P.8)

Coup d’oeil en biais Un autre casse-tête bien congolais: obtenir le passeport

ordinaire! (P.4)

(2)

MTN

L eader incontesté de la téléphonie mobile en Afrique, MTN a, aujourd’hui, étendu son ré- seau à Kinkala, chef-lieu du Département du Pool, à 72 km au Sud-Ouest de Braz- zaville. Après Owando, chef- lieu du Département de la Cuvette, le 13 août dernier, à l’occasion des festivités

Edgar Diafouka Bambela, re- présentant le préfet empêché.

En présence du représentant du sous-préfet de Kinkala, du Directeur commercial et marke- ting de MTN, M. Roger Kwama, du Secrétaire général de MTN Congo, M. Paul Edzel Nsiemi, de M. Denis Mavoungou, chargé de la communication de MTN, de nombreuses person-

Kinkala, chef-lieu du Pool,

désormais connecté au Réseau MTN

Kinkala, chef-lieu du département du Pool, a été l’un des districts qui a subi, de plein fouet, les affres des guerres récurrentes que le pays a connues, de 1998 à 2003. Pour redonner vie à ce département, les investisseurs économiques ne cessent de multiplier leurs efforts, par des actions concrètes, en vue de soulager un tant soit peu les besoins vitaux des populations.

Grâce à la paix retrouvée, le Département du Pool se remet à l’heure de la reconstruction na- tionale. C’est dans cet élan que la société de téléphonie mobile, MTN, qui vous accompagne partout où vous allez, a étendu son réseau à Kinkala. Désormais, prenez votre abonnement MTN et appelez votre correspondant à Kinkala, sans problème.

marquant le 47ème anniver- saire de l’indépendance na- tionale, le tour est revenu au district de Kinkala d’être connecté au réseau MTN.

Selon un proverbe africain,

«Petit à petit l’oiseau fait son nid», MTN Congo tisse, progressivement, mais sûre- ment, son réseau à travers le territoire national. Un ré- seau qui, grâce à sa fiabi- lité, fait la joie de ses abon- nés. Kinkala est une localité qui a, profondément, souffert des conflits armés. Le télé- phone filaire a été totale- ment endommagé et n’est pas encore rétabli. On peut comprendre toute l’impor- tance de l’arrivée de la télé- phonie mobile dans cette localité. La connection au réseau MTN de Kinkala est un signe de la reconstruc- tion post-conflit de cette localité.

La cérémonie de lancement officiel du réseau MTN à Kinkala a eu lieu, le jeudi 23 août 2007, à la place Matsoua. Elle a été présidée par le Secrétaire général du Département du Pool, M.

nalités et des sages de Kinkala.

La fête a commencé tôt le ma- tin. Des supports publicitaires aux couleurs de MTN, annon- çaient l’événement. De nom- breuses banderoles et affiches ornaient déjà les principales artères de Kinkala, pour con- vier les populations à la fête.

La cérémonie a démarré à 14h35, par un rituel de libation de vin de palme, par les sages de Kinkala, comme pour de- mander la bénédiction des an- cêtres, conformément au rite

traditionnel, dans ce genre d’événement. Elle s’est dérou- lée à quelque 12 kilomètres de la place Matsoua, où est ins- tallé le pylône de MTN. Après la coupure du ruban symbolique par le Secrétaire général du Dé- partement du Pool, les partici- pant ont eu droit à la visite des installations. Puis, la déléga- tion s’est rendue à la place Matsoua, pour la deuxième phase de cette cérémonie qui consistait aux allocutions. Au nombre des intervenants, il y

avait le Secrétaire général du Département, qui a souhaité la bienvenue à la délégation de la société MTN venue de Brazza- ville. M. Edgar Diafouka Bambela s’est félicité du climat de paix retrouvée à Kinkala où il fait, désormais, bon vivre,

«grâce à la dynamique du Pré- sident de la République, Denis Sassou Nguesso, homme de paix et de concorde nationale», a dit l’orateur. «Après les dou- loureux événements, nés une fois de plus de la bêtise hu-

maine qui a endeuillé nos po- pulations, les autorités politico- administratives ont consenti d’énormes sacrifices et des ef- forts inlassables pour le réta- blissement de la paix dans le Département du Pool. A l’heure des grands enjeux, l’implanta- tion du réseau MTN à Kinkala, apporte une contribution im- portante dans le développe- ment économique de cette lo- calité, aujourd’hui, branchée aussi bien au reste du pays, que sur le monde. L’ouverture du réseau MTN à Kinkala, cons- titue un véritable ouf de soula- gement pour les populations, d’autant plus que son encla- vement était très prononcé.

Nous remercions pour cela, MTN, à travers son directeur commercial et marketing, pour cette initiative louable, de sor- tir les populations de cette contrée, de l’enclavement communicationnel».

Pour sa part, le Directeur com- mercial et marketing de MTN, M.

Roger Kwama, dans une brève allocution, s’est félicité du sou- tien remarquable des autorités politico-administratives du Dé- partement du Pool, pour avoir permis le lancement du réseau

MTN à Kinkala. «Le lance- ment de ce réseau répond aux besoins exprimés par les populations de Kinkala.

C’est un réseau de qualité performant, fluide et opéra- tionnel. Avant d’ajouter que seul le travail et la persévé- rance sont au bout de l’ef- fort. Le travail qui vient ap- porter de bons fruits, par la mise sur pied des services de MTN à Kinkala. Voilà ce qui peut donner à rêver. Mais, avec MTN, le rêve devient une réalité et toujours déter- miner à étendre son réseau à travers le Congo profond, même dans les coins les plus reculés», a déclaré Ro- ger Kwama.

La satisfaction des populations

Dans l’après-midi, les popu- lations ont savouré les mé- lodies de l’orchestre Espace Music, ponctué d’un jeu- concours, suivi de la remise de nombreux lots aux parti- cipants. Ces lots étaient composés, essentiellement, des tee-shirts, des casquet- tes, des appareils télépho- nes portables et des cartes Sim. Comme chacun peut l’imaginer, la joie était à son

comble. L’arrivée de MTN dans cette localité est un ouf de soulagement pour les populations et surtout pour les opérateurs économi- ques, tant nationaux qu’in- ternationaux d’investir da- vantage. On peut, donc, af- firmer sans risque de se trom- per, que MTN a ouvert Kinkala sur le monde et de- meure, incontestablement, le n°1 de la téléphonie mo- bile en Afrique. A la place du marché, principal lieu d’at- traction, ont été placé plu- sieurs points de vente agréés. De là, on trouve des appareils téléphones porta- bles haut de gamme, à des prix exceptionnels et de grande marque, proposés au public. Il faut signaler qu’à compter du 23 août, jus- qu’au 6 septembre 2007, un client de MTN peut joindre un autre abonné avec 100 F Cfa seulement. Décidément, MTN ne cesse de surpren- dre agréablement ses abon- nés. Il suffit de demander le monde, MTN vous le passe dans l’immédiat.

MTN, everywhere you go!

Edgar Diafouka Bambela, secrétaire général du département du Pool coupant le ruban symbolique

Une vue des responsables pendant la cérémonie.

L’orchestre Espace Music agrémentant la cérémonie.

Une vue d’une pylone placée à Kinkala

(De à g.) Roger Kwama, Edgar Diafouka Bambela et le représentant du sous-préfet de Kinkala.

(3)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2723 du Vendredi 31 Août 2007- PAGE 3

Suivant acte reçu par Me Yvon GNALI-GOMES, Notaire à Pointe-Noire, le 30 juillet 2007, soumis à la formalité de l’enregistrement, le 14 août de la même année, f°142/16, n° 4152, II a été constitué une société civile immobilière présentant les traits sui- vants:

Dénomination sociale: MCD Capital social: trois millions (3.000.000) de francs Cfa, di- visé en trois cent (300) parts sociales de dix mille (10.000) francs Cfa chacune, libérées en totalité, et réparties entre les associés dans la propor- tion de leur apports respec- tifs.

Siège social: Quartier Cen- tre-ville (derrière la voirie), Pointe-Noire, B.P: 03.

Objet social: L’acquisition, la propriété, l’administration et l’exploitation par bail, loca- tion ou, autrement, de tous immeubles bâtis ou non bâ-

Chambre départementale des Notaires de Pointe-Noire - Etude GNALI-GOMES

Société civile professionnelle de Notaires B.P: 1754 - Tel: 94.72.72/Fax: 94.18.76 – 2ème étage Tour

Mayombe. Bd. Général De Gaulle - Pointe-Noire Rép. du Congo

INSERTION LEGALE

tis, à usage de bureau, com- mercial ou d’habitation, le menu ouvrage dans les tra- vaux de construction, la pro- motion et la gestion immobi- lières, l’obtention de toute ouverture de crédit avec ou sans garantie hypothécaire, en vue de réaliser l’objet so- cial ou de permettre à la so- ciété d’acquitter toute somme dont elle pourrait être débi- trice, à quelque titre et pour quelque cause que ce soit.

Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de l’im- matriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mo- bilier.

Gérance: La société a pour gérant statutaire M. Christian MBIA Immatriculation au R.C.C.M:

Le 21 août 2007, sous le n°07 D 009.

Pour avis Yvon GNALI-GOMES

Notaire

EVENEMENT

A

pr ès les doulour eux événements que notre pays a connus, la gym- nastique organisée en 2002 pour transformer la victoire militaire en victoire politique, 2007 constituait, pour notre pays, une année test au cours de laquelle des élec- tions législatives devaient avoir lieu. Au regard de l’ex- périence de notre pays, en matière d’élections, l’occa- sion était belle pour que no- tre population aille, librement, choisir ses meilleur s fils, pour la représenter à l’as- semblée. Cette responsabi- lit é incombait, au pr emier chef, au gouvernement qui, dès 2002, devait tout mettre en œuvre pour prendre tou- tes les dispositions, pour la bonne tenue des élections.

Et pourtant, dans la pratique, ce sont les partis de l’oppo- sition qui, dès 2005, devant le mutisme observé du gouver- nement, prendront l’initiative de se préoccuper de cette importante question, dans le souci de faire que les dépu- tés ne soient pas nommés comme en 2002, mais élus démocratiquement. Ceci s’il- lustrera par la rédaction d’un mémorandum qui rappelait quelques souvenirs. Face à cela, le gouvernement fera la sourde oreille. Il donnera l’im- pression de ne s’occuper de la question électorale qu’à partir de janvier 2007, pério- de au cours de laquelle le col- lectif des partis et de la so- ciété civile va naître avec, comme pour revendication

essent ielle, l’organisat ion des élections libres, démo- cratiques, transparentes et régulières, par un organe in- dépendant.

Dans ce cadre et restant dans le strict cadre de la loi, le col- lectif regroupant les partis politiques ne cessera, par des meetings, des conférences et des points de presse, des déclarations et autres, de lan- cer plusieurs appels au gou- vernement, pour une organi- sation consensuelle des élec- tions. II a, pour cela, notam- ment:

- exigé la mise en place d’une commission électorale véri- tablement indépendante;

- récusé le processus élec- toral actuel tel qu’entrepris par le gouvernement;

- demandé au peuple congo- lais de ne pas répondre à l’ap- pel du gouvernement sur la prétendue révision extraordi- naire des listes électorales…

Face à cela, le gouvernement a choisi le mépris, l’arrogan- ce, le manque de respect et surtout le fait de ne pas ac- corder la moindre attention à tout ce qui se disait, pour la bonne tenue des élections, ce qui est grave dans un Etat de droit, pour la sauvegarde de la démocratie. Sûr de lui, il a toujours donné toutes les assurances que tout était et serait prêt pour la bonne te- nue de ce scrutin, aux dates qu’il avait retenues, à savoir le 24 juin, pour le premier tour et le 22 juillet pour le deuxiè- me tour.

Aujourd’hui, nous pouvons

dire que le gouvernement a voulu faire, comme à l’Eglise, le Saint-Thomas. Les mots nous manquent pour qualifier ce que nous appellerons un échec cuisant. Depuis le 24 juin, il y a eu beaucoup d’ex- pressions pour qualifier ces élections: mascarade ou pa- nachée électorale, désordre, pagaille, élection de la honte, élections chaotiques, scan- daleuses, etc. Jamais une élection n’a été organisée de manière aussi hasardeuse. Il est bon, aujourd’hui, de scru- ter à chaud les raisons qui peuvent expliquer cela. On peut, sans risque de se trom- per, dire qu’il y a:

- la peur de la transparence et de la sanction populaire;

- la volonté de profiter des positions acquises pour se livrer aux manipulations, à la fraude et à la tricherie, en uti- lisant les sous-préfets, pré- fets, maires et autres, car comme certains le disent, on ne perd pas une élect ion qu’on organise.

- l’obsession à ne pas mettre en place une loi électorale normale;

- l’utilisation de la tromperie, car on a voulu faire croire que la Conel était, selon le texte proposé, indépendante, alors qu’il ne s’agissait, en réalité, que d’un organe de supervi- sion…

Tout ceci est illustré par le nombre impressionnant de requêtes introduites à la cour constitutionnelle. Parmi les éléments les plus régulière- ment évoqués, il y a: la fraude massive; le tr anspor t des électeurs; l’achat des cons- ciences; la cor rupt ion; le bourrage des urnes; l’exis- tence des bureaux de vote clandestins; la distribution désor donnée des car tes d’électeurs; les listes électo- rales falsifiées; la manipula- tion des résultats entraînant parfois la mise en place d’un dispositif particulier de la for- ce publique, avant de donner les résultats; vol des urnes pendant le dépouillement.

Tout le monde crie au voleur, y compris les ministres can- didats qui ont, pourtant, par- ticipé, approuvé, adopté et mis au point le système d’or- ganisation. Parmi les témoi- gnages de reconnaissance de l’échec, on note les décla- rations de Son Excellence Monsieur le président de la République, du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, du président de la Conel, le com- muniqué final des observa- teurs de l’Union africaine et de la C.e.e.a.c, le rapport de la Cape qui recommande, de fa- çon claire, l’annulation de l’élection et la traduction de- vant la justice du ministre char gé des élect ions et autres.

Le problème fondamental et essentiel est celui de la res- ponsabilité sinon des respon- sabilités à établir. Tous les Congolais ont été surpris de constater que devant une si- tuation aussi catastrophique, l’on ait choisi, comme bouc émissaire, deux fonctionnai- res qui seraient, dit-on, à la base du fiasco. Ceux-ci peu- vent êt re disculpés, puis- qu’en dépit de leur sortie du système, tous les dysfonc- tionnements graves consta- tés ont été, encore, vécus au deuxième tour. Comment ex- pliquer tout cela?

… Bref, tout ceci nous conduit à demander, avec force: 1- l’annulation de ce scrutin; 2- la concertation de tous les acteurs politiques et la socié- té civile, en vue de définir les modalités d’organisation des élections propres, 3- au peu- ple congolais de tout mettre en œuvre pour sauver la dé- mocratie et, 4-, d’inviter la communauté internationale, à suivre le processus électoral dans notre pays et à soutenir la tenue des élections trans- parentes. En résumé, cette élection n’est pas crédible et ne permet pas la mise en pla- ce d’une assemblée.

Congo

Le collectif demande l’annulation des élections et la concertation

de la classe politique

Dans une conférence de presse donnée par son président, Clément Miérassa, le jeudi 9 août 2007, à l’hôtel Le Méridien de Brazzaville, le collectif des partis et de la société civile favorable à la commis- sion électorale indépendante a fait un sévère ré- quisitoire contre les élections législatives organi- sées au Congo, par le gouvernement. Pour ces partis, l’assemblée nationale ne peut découler de telles élections dont ils réclament l’annulation, en demandant une concertation de la classe politique.

Nous publions, ci-après, un extrait de cette décla- ration.

S

elon Emmanuel Bou- ngouanz a, les r ésul- tats, après le dépouille- ment des ur nes, dans les bureaux de vote, lui donnaient vainqueur, avec un pourcen- tage de 51,14%, soit 2.146 voix, contre 48,85% soit 2.050 voix pour Lamyr Nguelé. Il a été, donc, surpris des résultats publiés le 9 août 2007, par le ministre Ibovi, déclarant La- myr Nguelé élu comme dépu- té de Mossendjo, avec 51,91%

des suffrages exprimés.

Ce 5 août, donc, les opéra- tions électorales du deuxiè- me tour ont commencé dans la commune de Mossendjo, avec un peu de retard (9h30), sous la supervision de la commission locale. Elles se sont déroulées, sans incident majeur, jusqu’au dépouille- ment des bulletins dans les bureaux de vote.

Dans sa requête, M. Boun- gouanza explique: «Par le té- léphone cellulaire, les résul- tats étaient communiqués au

quartier général de campa- gne par nos délégués, dans les vingt-cinq bureaux de vote que compte la circonscript ion électorale de Mossendjo, à tel point que notre Etat-major de campagne avait annoncé no- tre victoire aux militants, aux alentours de 19h40. En vérité, la victoire du candidat Boun- gouandza Emmanuel annon- cée par son propre Etat-ma- jor de campagne au vu des résultats issues des urnes a été confirmé par:

-l’annonce, le 5 août 2007, à minuit, par le chef du contin- gent militaire, le lieutenant Yiendziangoyi Thomas, venu de Dolisie, pour sécur iser l’élection, de la victoire du candidat Boungouanza Em- manuel, lui aussi, en posses- sion des résultats;

-l’annonce, par phonie, de la victoire du candidat Boun- gouanza Emmanuel, par le chef de service des transmis- sions et de l’informatique à la direction départementale de la police, l’adjudant Pierre

Francis.

Nous attendions, sereinement, la proclamation des résultats provisoires de l’élection par la commission locale. Ce ré- sultat tardait à arriver. En ef- fet, le président de la commis- sion locale, les administra- teurs-maires et les secrétaires généraux des deux arrondis- sements de la commune de Mossendjo ont déserté le siè- ge de la commission locale où avaient lieu les opérations de centralisation des résultats issus des bureaux de vote, avant d’avoir terminé cette centralisation».

Emmanuel Boungouanza ar- gumente sa requête par le rapport de M. Prosper Tété, deuxième vice-président de la Conel locale, le 9 août 2007, au secr ét aire génér al de l’U.pa.d.s. Dans ce rapport, il déclare que quelque membre de la Conel locale s’étaient rendus à Brazzaville. Les ré- sultats publiés ne sont pas, à ses yeux, conformes à ceux sortis des urnes. Raison pour laquelle il a introduit une de- mande de reformulation de ces résult at s. Comme on peut le constat er, la Cour constitutionnelle a vraiment du pain sur la planche.

Pascal-AZAD DOKO

Circonscription unique de Mossendjo

Emmanuel Boungouanza réclame sa «victoire»

Candidat de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), aux élections législatives 2007, dans la circonscription unique de Mossendjo (dé- partement du Niari), Emmanuel Boungouanza n’est pas du tout content de la proclamation des résul- tats du deuxième tour, qui le donne battu devant le ministre Lamyr Nguélé. Il conteste les résultats publiés le 9 août 2007 et avance que les résultats sortis des urnes pendant le dépouillement, le donne vainqueur. C’est pourquoi, il a introduit, à la cour constitutionnelle, une demande de reformulation des résultats du deuxième tour à Mossendjo.

Dans la nuit du 3 au 4 août 2007, les locaux de la direction départementale de la C.n.s.s (Caisse nationale de sécurité sociale) de Pointe- Noire ont été visités par des voleurs qui ont réussi à emporter la somme de trois cent millions de francs Cfa destinée à la paie des prestations sociales, au titre du premier trimestre 2007. Saisie, la tutelle a délégué une mission à Pointe-Noire, pour s’enquérir des faits et, éventuellement, établir les responsabilités.

Selon nos informations, le vendredi 3 août 2007, le trésorier de la direction départementale s’est rendu en banque, pour effectuer un retrait d’argent liquide, en vue de la paie des prestations sociales. Plutôt que de garder l’argent dans le coffre-fort, comme de coutume, c’est dans un bureau quel- conque qu’il le dépose, alors que s’acheve la semaine de tra- vail. Et c’est au cours de la nuit du même jour que des jeunes filles sont arrivées, pour distraire les gardiens (qui avoueront avoir été drogués), pendant que les voleurs étaient passés à l’opération.

Depuis longtemps et toujours, la garde des lieux était assurée par la police nationale qui y avait détaché ses éléments. Seu- lement, depuis août 2006, le directeur départemental avait, unilatéralement, résilié ce contrat, préférant s’en remettre à une société privée de gardiennage.

Le modus operandi de ces voleurs est, aujourd’hui, connu.

Car, plusieurs cas similaires de vols ont été déjà enregistrés ailleurs. Des jeunes filles tissent des relations avec des gar- diens, jusqu’au jour où ils sortent, la nuit, pour aller boire. Les gardiens sont drogués. Les voleurs investissent les lieux et opèrent tranquillement. Mais, pour que le vol soit un succès, ces voleurs bénéficient non seulement de l’assistance des jeunes filles, mais aussi de précieux renseignements. Dans un article publié par le journal «Police Nouvelle», dans son édi- tion spéciale du mois d’août 2007, le colonel Etienne Makamona parle de ce phénomène de vol de coffre-forts, avec la compli- cité des jeunes filles.

Pour ce qui s’est passé à la direction départementale de la C.n.s.s à Pointe-Noire, seul le trésorier a été renvoyé. Le direc- teur départemental, lui, n’a reçu qu’un blâme. Mais, plusieurs questions se posent. Comment les voleurs ont-ils pu subtili- ser une somme de trois cents millions de francs Cfa cachés dans les tiroirs de la C.n.s.s de Pointe-Noire? Pourquoi, sa- chant que la paie est prévue pour le lundi suivant, le directeur départemental, garant des fonds, a-t-il autorisé le retrait d’ar- gent en fin de semaine? Pourquoi a-t-il, en outre, permis qu’une somme aussi importante soit gardée en dehors du coffre-fort?

Au moment où le ministre de tutelle, Gilbert Ondongo, s’attelle à redresser cette structure publique de sécurité sociale, afin de permettre un paiement régulier des pensions des retraités, ces cas de vols, enregistrés à Brazzaville et à Pointe-Noire, sont des coups durs. Des enquêtes de police devraient per- mettre d’y voir clair. A Brazzaville, les voleurs avaient été pris en flagrant délit.

MM.

Direction départementale de la C.n.s.s, à Pointe-Noire

Les voleurs emportent trois

cent millions de francs Cfa!

(4)

Coup d’oeil en biais NATIONAL

L

e clan s’était, déjà, oc- troyé le beurre et l’ar- gent du beurre, en ac- caparant le pétrole et l’argent du pétrole (voir «Le beurre et l’argent du beurre», dans «La Semaine Africaine» du ven- dredi 13 janvier 2006). Ne lui manquait plus que le sourire de la crémière, c’est-à-dire la bienveillance des citoy ens congolais grugés. C’est , aujourd’hui, chose faite, avec la razzia électorale censée consacrer la reconnaissance des Congolais, pour les bien- faits de la mainmise du clan sur la principale ressource du pays.

Les cit oyens congolais ne sourient pas, ils rient jaune.

Ne gratifient-ils pas le clan du plus éclatant des succès, en lui attribuant les 4/5èmes des 137 sièges que compte l’as- semblée nationale? 47 sièges pour le P.c.t de papa, refondé ou non; 2 pour le Club-2002 P.u.r, le parti sans tache du neveu Willy; 5 pour le parti Agir pour le Congo du neveu, dernier venu aux affaires, Ed- gar, le reste étant assuré par les différents partis alliés et autres indépendants, las de croupir dans la misère et plus que jamais déterminés à al- ler à l’assaut des prébendes.

Après un tel triomphe, qui osera, encore, défendre les intérêts de la grande majori- té des Congolais, dont plus de la moitié vit en dessous

du seuil de pauvreté, malgré des recettes pétrolières tou- jours accrues, depuis cinq ans, et un budget annuel de 1.921 milliards pour 2007?

La précédent e assemblée nationale, qui comptait 13 par- lementaires de l’opposition (au lieu de 12 aujourd’hui) n’a jamais, en cinq ans, initié une seule loi. Elle se contentait d’entériner les projets pré- sentés par l’exécutif et de voter le budget confectionné par lui. L’opposition, forte- ment minoritaire, était im- puissante. Les dés étaient-ils pipés?

Alors, qu’attendre de la nou- velle assemblée, ent ière- ment acquise au clan qui a fi- nancé et organisé son élec- tion envers et contre toutes les lois électorales et même la loi fondamentale la Consti- tution, tant brandie par le mi- nistre de l’administration du territoire? Sur qui compter pour lutter contre la pauvre- té, quand la quasi-totalité de la classe politique court à l’as- siette au beurre? Sur les ac- teurs de la société civile? De quelle crédibilité jouissent- ils? Et de quel poids pèsent- ils auprès de pouvoirs pu- blics, eux aussi, soumis aux diktats de la mafia qui les a fait rois? Certains ministres de la République ne s’abais- sent-ils pas jusqu’à s’afficher, ouver tement , comme les créatures des neveux par- rains?

Cependant, un certain comi- té national de lutte contre la pauvreté, dominé par la même mafia, s’échine à ac- coucher, au forceps, d’un do- cument de stratégie de ré- duction de la pauvr et é (D.s.r.p), selon le stratagème de la souris, bien connu de l’auteur de «Le manguier le fleuve et la souris». Mais, après le raz-de-marée élec- toral qui vient de ravager le pays, quelle autorité, réelle- ment, soucieuse de l’intérêt général aura à cœur de met- tre en œuvre cette stratégie?

Et avec quel contre-pouvoir pour veiller au grain?

Si nous n’y prenons garde, les mêmes par rains risquent , une fois de plus, de s’adju- ger le droit de léser nos inté- rêts et profitant de notre fai- blesse, d’agir pour le Congo, en nos lieu et place. Faut-il, une fois encore, leur laisser le champ libre? Le Congo est- il, à ce point, dépourvu de for- ces vives?

Il est , gr andement , temps qu’au sein des organisations compétentes de la société civile, comme dans les partis qui ont osé dire non à des élections pr oblématiques, les pat riotes congolais se penchent sur la situation nou- vellement créée par ce hold- up électoral et s’organisent pour:

1- en tirer toutes les leçons;

2- expliquer aux citoyens con- golais comment et pourquoi ils ont été floués;

3- entreprendre, enfin, l’édu- cation de ces citoyens;

4- préparer l’avenir par une action unitaire dûment con- certée.

Mambou Aimée GNALI Présidente du cercle de réflexion TELEMA sursaut citoyen, Membre de la Coordination d’Appui au Processus Electoral (CAPE)

Libres propos

Le sourire de la crémière

ou la razzia électorale du clan

N

ous ne le dirons jamais assez. La hausse des prix du pétrole offre, à notre pays, une opportunité de développement, mais elle lui pose, également, d’impor- tants défis de politique éco- nomique. En fait, les consé- quences pour not re pay s d’une augmentation des prix du pétrole dépendent, large- ment, de la façon dont la ven- te pétrolière est gérée. Des études montrent que si les ressources supplémentaires tirées du pétrole finissent dans les caisses de l’Etat, ce- lui-ci peut les utiliser pour:

-augment er les dépenses publiques ou baisser les im- pôts;

-se constituer des avoirs fi- nanciers ou réduire la dette publique;

-et/ou redistribuer, directe- ment, à la population les divi- dendes du pétrole.

Il nous semble évident que chaque pays producteur de pétrole doit décider de l’utili- sation la plus adéquate des ressources pétrolières, au vu de ses besoins économiques

et sociaux et de ses réalités environnementales. En ce qui concerne le Congo, priorité à été donnée, parait-il, à la poli- tique de municipalisation ac- célérée, dont l’objectif est de changer le visage de notre pays, en le dotant d’infras- tr uctures de t ous genr es.

Aussi, peut-on, aisément, re- marquer que ce sont les mê- mes objectifs qui étaient as- signés au premier plan quin- quennal (1982-1986), entre- pris au moment du deuxième choc pét rolier. L’ échec du premier plan quinquennal et les difficultés économiques qui s’en sont suivies sont autant d’éléments qui justi- fient notre réflexion.

Nous pensons qu’il faille s’at- taquer à la maladie, depuis sa racine. Il est clair que la dé- pendance vis-à-vis du pétro- le constitue une véritable bombe à retardement pour notre pays. C’est pourquoi, priorité devrait être donnée, nous semble-t-il, à la mise en place des bases de la stabili- té économique. Quelle que soit la qualité des infrastruc-

t ur es qui ser ont réalisées dans le cadre de la municipa- lisation accélérée, notre éco- nomie ne va pas changer. Car, une baisse des pr ix du pétrole,sur le marché inter- national, priverait l’Etat des moyens d’entretenir les in- frastructures créées. Et l’on reviendra à la situation qui a prévalu tout le long de la dé- cennie écoulée où il a fallu reconstruire plutôt que cons- truire;

Nous pensons qu’il nous faut d’abord changer la structure de notre économie, en rédui- sant sa dépendance vis-à-vis du pétrole, pour nous appro- prier not re propr e avenir.

Pour cela, il est utile d’établir un ordre de priorité en ma- tière de dépenses publiques, en pr enant en compt e les besoins collectifs de la nation et l’efficacité de la dépense publique. Rappelons que le Congo a engrangé, au cours des quatre années de muni- cipalisation accélérée, plus de 5.000 milliards de francs Cfa de recettes budgétaires dont une partie a été injectée à la municipalisation accélé- rée. Malgré tout, ni l’impact économique, ni l’impact so- cial ne sont à la mesure des dépenses eff ectuées. Le problème, c’est que la valeur réelle des réalisations ne re- présente, au maximum, que 20% des dépenses eff ec- tuées. Il semble que, dans ces conditions, l’Etat devrait revoir son système de prio- rités dans le sens de:

-financer des réformes ayant pour but d’accroître la capaci- té productive du pays et de réduire la dépendance vis-à- vis des ressources naturel- les, en vue d’une croissance

durable et soutenue;

-stimuler l’action du secteur privé par la mise en place des infrastructures de base (rou- tes, ponts, fourniture d’eau, d’électricité…) et une réduc- tion progressive des impôts dans les secteurs prioritaires que sont l’agriculture, l’in- dustrie agro-alimentaire et les petites et moyennes en- treprises (P.m.e);

-l’accroissement significatif des dépenses d’éducation et de santé qui devrait avoir, également, des conséquen- ces sociales très positives.

Nous ne sommes pas d’avis qu’il faille créer un fonds pour les générations futures. La meilleure chose qu’on peut faire, pour les générations futures, consiste à augmen- ter les capacités productives de la nation, en vue d’assurer des emplois à notre progéni- ture. C’est pourquoi, à l’éta- pe actuelle de notre dévelop- pement économique et so- cial, toutes les dépenses qui ne s’inscrivent pas dans cet- te logique nous paraissent superflues.

En définitive, la politique de municipalisation accélérée, menée par le gouvernement, n’est pas une panacée. Il exis- te d’autres pistes qu’il faille explor er, pour assur er au pays un développement es- sentiellement basé sur des facteurs endogènes.

James Pavel NGALEBAYE Docteur en sciences économi- ques Spécialiste des problèmes de croissance et de développe- ment Contact:

ngalebaye@yahoo.fr

Développement national

N’y a-t-il pas d’alternative à la politi- que de municipalisation accélérée?

Avec l’augmentation des prix du pétrole, le Congo a vu, depuis quatre ans, ses ressources budgétai- res augmenter de façon considérable. Si cette manne financière offre, à notre pays, une opportu- nité unique de développement, elle lui pose, éga- lement, d’importants défis de politique économi- que. Il semble qu’un certain nombre de leçons devraient être tirées des précédents chaos pétro- liers. Loin de porter un jugement sur la politique de municipalisation accélérée, menée par le gou- vernement, nous nous sommes limité à nous de- mander si l’on ne pouvait pas faire autrement pour optimiser notre gain. Autrement dit, n’y a-t-il pas d’alternative à la politique de municipalisation ac- célérée?

Mambou Aimée Gnali

MTN Congo: des disfonctionnements qui font le bonheur des clients 

Les sociétés de téléphonie mobile connaissent, parfois, des disfonctionnements. Ce sont les clients, souvent, qui en su- bissent les désagréments. Mais, il arrive que le contraire se produise, au grand bonheur des abonnés. C’est ce qui est arrivé, la nuit de lundi 26 août 2007, à MTN Congo. Une panne de la plate-forme de recharge a donné des sueurs froides à la direction de cette société. Cette panne a fait le bonheur de plusieurs clients. Avec une carte prépayée de 500 francs Cfa, ils pouvaient recharger leurs téléphones portables pour 50.000 francs Cfa de crédit. Nombreux en ont profité, en achetant autant de cartes de 500 francs Cfa, pour s’offrir du crédit de communication à gogo, pour emprunter l’expression de nos amis de MTN. Ainsi, certains malins ont pu recharger leurs télé- phones jusqu’à 100.000, 200.000 ou 300.000 francs Cfa de cré- dit. Des bénéficiaires ont vite fait de partager leurs crédits à des proches. Jusqu’au moment où le service technique de MTN a réussi à déceler la panne et à y remédier.

Henri Djombo pour l’érection des barrières dans les villages en butte aux éléphants!

Les ravages causés par les troupeaux d’éléphants, qui dévas- tent des champs de manioc, dans certains départements du Nord Congo, donnent à réfléchir. Les autorités nationales se triturent les méninges, parce que cette situation saigne les finances publiques. En début d’année, dix millions de francs Cfa auraient été versés pour indemniser les populations d’une localité en butte aux éléphants, selon le ministre de l’économie forestière et de l’environnement, Henri Djombo. Mais, ce der- nier a une petite idée, pour faire face à cette situation. Il pro- pose l’érection des barrières pour protéger les plantations et les villages, contre les pachydermes. Mais, pour la première fois, le ministre Henri Djombo a évoqué l’éventualité des bat- tues administratives dans le cas d’agression des populations par les éléphants et autres animaux. La loi la prévoit, semble-t- il.

Les maraîchers de Talangaï seront-ils rétablis dans leurs droits?

Les maraîchers de Talangaï, à Brazzaville, sont montés au cré- neau, pour réclamer que l’Etat applique, rapidement, les textes réglementant leur zone, pourtant reconnue d’utilité publique.

Lesdits textes devraient permettre de débarrasser la ceinture maraîchère de Talangaï, située dans le sixième arrondissement de Brazzaville, des occupants qui y ont acquis des parcelles de terrain, auprès des propriétaires fonciers véreux. Ils ont orga- nisé, mercredi 29 août 2007, un sit-in dans l’enceinte du Minis- tère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Trois cents quatre-vingt maraîchers ont envahi ces lieux, assis dans la cour, pour se faire entendre. Malgré les appels de la mairie, demandant à tous ceux qui ont acheté des parcelles de terrain dans la zone maraîchère de Talangaï de ne pas y construire, les maisons d’habitation poussent comme des champignons. Les propriétaires fonciers, cupides, ne désarment pas non plus. Ils ne respectent pas la zone maraîchère de Talangaï. C’est pour- quoi, les maraîchers se sont tournés vers le Ministère de l’agri- culture, pour essayer de faire bouger les choses et faire partir les occupants de leur ceinture. Seront-ils rétablis dans leurs droits après avoir manifesté? Il semble que les propriétaires fonciers attendent d’être indemnisés, après avoir été expro- priés. On attend de voir.

A une agence de la S.n.d.e: comportement incompréhensible d’un agent de caisse!

On enregistre des comportements incompréhensibles, parfois, dans les administrations de notre pays. Mercredi 29 août 2007, un abonné de la S.n.d.e (Société nationale de distribution d’eau) voulait payer sa facture de consommation d’eau à l’agence du boulevard des armées, au Plateau des 15 ans, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville. Mais, le caissier a refusé d’encaisser la somme d’argent. Et pour cause: il y avait, dans le lot, un billet de 2.000 francs Cfa légèrement déchiré.

Légèrement déchiré, s’il vous plait! Le pauvre client a ouvert, grand, ses yeux, comme pour marquer son étonnement et sa peine. Le caissier est allé plus loin dans son zèle, en lui disant:

«Partez acheter une marchandise au marché, et on verra si votre billet serait accepté!». En tout cas, à cet instant, les yeux de l’abonné semblaient sortir des orbites. Et, il est reparti chez lui sans avoir eu à payer sa facture. Les billets de banque fatigués ou légèrement déchirés perdent-ils leur valeur tran- sactionnelle? La banque centrale devrait nous le dire, car il y a exagération dans le refus de ces billets.

Un autre casse-tête bien congolais:

obtenir le passeport ordinaire!

Depuis le mois d’avril dernier, le passeport ordinaire n’est plus délivré aux Congolais qui en font la demande au niveau des services d’émigration. Le sujet alimente les débats. Mais, il est difficile d’avoir l’information expliquant cette difficulté. La rai- son évoquée par les agents de ces services serait le retard causé par le changement de la nouvelle série. Cela commence, malheureusement, à trop durer. On ne délivre plus que le pas- seport de service. On renouvelle aussi les anciens passeports.

Mais, que faire pour ceux qui n’en ont pas? N’est délivré que le

passeport de service, mais n’y ont droit que les agents de la

fonction publique. Pire, il n’a qu’une courte validité et, quel

casse-tête pour l’obtenir!

(5)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2723 du Vendredi 31 Août 2007- PAGE 5 PAGE 16- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2723 du Vendredi 31 Août 2007

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Suivant acte reçu par Me Yvon GNALI-GOMES, Notai- re à Pointe-Noire, le vingt- sept août deux mille six, il a été constitué une so- ciété anonyme avec conseil d’administration présen- tant les caractéristiques suivantes:

Dénomination sociale:

«AX.OM SA-CA»

Capital social: Treize mil- lions cent mille (13.100.000) de f rancs Cf a, divisé en cent (100) actions de cent trente et un mille (131.000) francs Cfa chacune, libé- rées en totalité.

Siège social: 1, avenue Jac- ques OPANGAULT, B.P: 609, Pointe-Noire.

Objet social: Diverses pres- tations de services dans le secteur des activités pé- trolières, à savoir: l’étude, le conseil, la réalisation des réservoirs, l’optimisation des puits pét roliers, ga- ziers, aquifères, l’exploita- tion et la maintenance glo- bale des installations pé-

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trolières, le pompage, la fil- tration, le nettoyage indus- triel, la tuyauterie indus- trielle, le ravitaillement des navires et des installations off/on shore en matériel de sécur it é et pièces déta- chées, l’expertise, l’assis- tance et le conseil dans les études de projet..

Durée: Quatr e- vingt- dix- neuf (99) années, à comp- ter de l’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.

Administration: La société est dirigée par un conseil d’administration présidée par M. August o BOTTO SCHENONE, lequel est as- sisté de M. Francesco PIT- TONI, Directeur Général, et M. Pasquale RICUCCI, Direc- teur Général Adjoint.

Immatriculation au R.C.C.M:

Le 27 août 2007, sous le n°07 B 220.

Pour avis Yvon GNALI-GOMES

Notaire

NATIONAL

C

et aménagement s’ef fectuera en trois pha ses étalées sur cinq ans. La première phase sera consacrée à la construction des infr astructures néces- saires aux activités que comp- te mener la société Pioneer sur le site. Il s’agit, notam- ment, d’ériger un pavillon central abritant une salle à manger de cent places, une buanderie, des salles de con- férence et une salle de se- cours d’urgence. Naturelle- ment, cela sera précédé par l’aménagement des routes et pistes.

A côté de ce pavillon, seront construits des bureaux ad- ministratifs, les logements du personnel et des bungalows de petite et grande capacité.

La deuxième phase, très im-

portante, verra, sur les lieux, la constr uction d’un hôtel avec casino aux normes inter- nationales, d’une capacité de 150 à 200 chambres, d’un am- phithéâtre et d’autres bunga- lows.

Enfin, la troisième phase sera celle de l’installation des sup- port s pour l’aventure éco- touristique. Avec le dévelop- pement de l’habitat pour la faune, l’ aménagement des camps de destination, des quais de bateaux pour l’ac- cost age depuis l’océan et l’aménagement du sport nau- tique.

Naturellement, t outes ces installations seront sous-ten- dues par quelques réalisa- tions de base que sont le cou- rant électrique et les réser- ves et traitement d’eau. Et

plus tard, l’identification d’un site pour la const ruct ion d’une piste d’att er rissage pour petits avions de touris- me. Car, le site de Conkouati- Douli est situé à environ 150 km au nord de Pointe-Noire, pratiquement à la frontière du Gabon.

L’accès à ce site est, actuel- lement, confronté à un grand handicap, d’autant plus que la route qui y mène, dans le dis- trict de NZambi, est difficile-

Ministère de l’économie forestière chargé de l’environnement

Aménagement du Parc national de Conkouati pour l’écotourisme

La République du Congo et la société américaine Pioneer ont signé, samedi 25 août 2007, à Pointe- Noire, une convention de bail emphytéotique por- tant sur l’aménagement et le développement du Parc national Conkouati-Douli. C’est le ministre Henri Djombo de l’économie forestière en charge de l’environnement et Rigobert Boutandou, délé- gué général de la société Pioneer qui ont engagé les deux parties dans la mise en œuvre de ce pro- jet, dont le coût total d’investissement est estimé à 09, 97 milliards de F Cfa.

ment praticable, surtout en saison de pluie. L’Etat congo- lais devrait intervenir, très rapidement, dans ce secteur, pour donner un coup de pou- ce à ce projet d’écotourisme.

Notons que la réalisation de ce projet va générer de nom- breux emplois directs et in- directs, contribuant ainsi au développement du départe- ment.

Paul TCHIOMVO

L

es F.d.n sont structu- rées de la manière sui- vante: un bureau exécu- tif national co-présidé par Jean-Marie Tassoua et Léon- Alfred Opimbat, un secrétariat permanent de 41 membres dont 4 femmes, sous la direc- tion d’Emile-Aurélien Bon- gouandé, qui en est le secré- taire général, chargé de l’ac- tion du secrétariat permanent des F.d.n. Il a été aussi mis en place la commission nationa- le de suivi et d’évaluation de sept membres, dirigée par Geoffroy Marius Iyangoua, se- condé par Lucien Bock, com- me vice- pr ésident. Et une commission nationale d’in- vestiture dirigée par Ange- Aimé Binda, dont notre con- frère, Valentin Oko, est mem- bre. Signalons que le poste de chargé de la communica- tion et des relations publi- ques des F.d.n est tenu par notre confrère, Gaston Elbi Enkari.

Faisant le bilan de 77 jours d’existence des F.d.n, le se- crétariat général, Emile-Auré- lien Bongouandé, a rappelé que le 21 avril 2007, naissaient

«les Forces démocratiques nouvelles, dans un contexte marqué par l’accélération de la mondialisation des écono- mies et l’aggravation des ef- fets collatéraux sur les écono- mies des pays pauvres très endettés en général et puis

particulièrement sur le Con- go, à la suite des conflits ar- més dévastateurs». «Au terme des 77 jours de vie de notre parti, le bureau exécutif na- tional a dépensé une somme de temps et d’énergie consi- dér able, pour l’ affirmat ion des F.d.n. Des actions multi- formes ont été menées, parmi lesquelles des descentes dans tous les départements, en vue de la mise en place des struc- tures fédérales, hormis celle de Brazzaville, la préparation ordonnée de quatorze candi- datures pour les législatives de 2007, la signature de l’ac- cord électoral P.c.t-F.d.n, du

…mai 2007», a-t-il rappelé.

Le secrétair e général des F.d.n a, aussi, fait savoir que dans le cadre de l’accord P.c.t- F.d.n, ils ont déjà eu huit ren- contres avec le P.c.t, soit en moyenne une rencontre tous les neuf jours. Ces rencon- tres ont notamment porté sur l’organisation des candidatu- res, la mise en place d’un co- mité de suivi de l’accord et la concertation en vue du ren- forcement des capacités de la majorité présidentielle, l’ap- plication de la loi électorale et la loi sur les partis politiques et le point du processus élec- toral.

M. Bongouandé a, par ailleurs, souligné que le bureau exé- cutif national des F.d.n a tenu 21 réunions portant sur son

organisation, son fonctionne- ment et son financement. Il a procédé à la mise en place des structures pour le suivi de la dernière campagne élec- torale. Le bureau exécutif na- tional des F.d.n a, également, pris des contacts avec certai- nes institutions de la Répu- blique et ardemment travaillé

F.d.n (Forces démocratiques nouvelles)

Les membres des instances dirigeantes ont été installés

Après deux mois et demi d’existence des F.d.n (For- ces démocratiques Nouvelles), les membres des instances dirigeantes de cette formation politique, proche de la majorité, ont été installés dans leurs fonctions. La cérémonie s’est déroulée, samedi 25 août dernier, au siège du P.c.t, à Mpila, Brazzaville, sous le patronage des deux co-présidents des F.d.n, Léon Alfred Opimbat et Jean-Marie Tassoua, en présence de plusieurs militants de ce parti.

à l’obtention de la déclaration de la création de son parti, dans les délais, les plus brefs. Il a annoncé qu’à l’is- sue des élections législatives du 24 juin et du 5 août 2007, son parti a obtenu, deux élus à l’assemblée nat ionale et une suppléante. Il estime que ces résultats quoi que mo- destes, méritent des amélio- rations aux législatives futu- res.

Clôt ur ant la cér émonie, Léon-Alfred Opimbat a de- mandé aux militants de conti- nuer le combat pour des vic- toires plus grandes: « Il nous faut continuer, en t enant compte des prochaines échéances électorales, à pour- suivre l’édification rapide et hardie de notre organisation politique à former les mili- tants capables d’animer d’en- cadrer et de préparer mieux qu’hier l’investiture des can- didats des Forces démocrati- ques nouvelles, pour janvier 2007», a-t-il indiqué.

Pascal-AZAD DOKO Léon Alfred Opimbat Jean-Marie Tassoua

Emile-Aurélien Bongouandé

Rigobert Boutandou

Henri Djombo

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Mais vous avez raison, ce que je pense très profondément, c’est qu’évidemment il y a peut-être une volonté inconsciente chez tous ces descendants des victimes de continuer

En dehors du cadre de la Région 2, nous avons aussi porté une attention particulière à la zone de Puerto Princesa City au Palawan comme source de données dans la mesure où des

Par ailleurs, cette sous-direction est animée par moins d’une demi- douzaine de fonctionnaires pour la plupart non initiés dans le domaine des PFNL (entre autres parce qu’ayant

Ainsi par exemple, pour une UT de Djoum ou de Mundemba, avoir un catalogue, des pointes de différentes tailles, du contreplaqué ou autres intrants n’est pas toujours facile et quand

Quand on s’intéresse à la rémunération de chacune des activités, on se rend compte que les PFNL en général et le rotin en particulier ne peuvent pas faire des merveilles

• s’appuyer nécessairement sur les résultats des travaux scientifiques pour orienter les actions comme par exemple cela a été le cas de Ap- propriate Technology International ou

Si par exemple, on énonçait des suppositions du genre «...les PFNL peuvent consti- tuer une alternative aux activités de déforestation ou réduire de façon dras- tique le rythme

Annexe 1 – Principaux PFNL commercialisés au Sud-Cameroun 365 Appellation (s) usuelles(s)/populaire(s) piquet pour construction* poisson/silures*+ poissons/tilapias*+ autres