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Découvertes préhistoriques sur le tracé de l'autoroute A27 dans la région de Verviers

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ARCHAEOLOGIA

BELGICA

231

L. PIRNAY & H.-C. STRAET

DECOUVERTES PREHISTORIQUES

SUR LE TRACE DE L' AUTOROUTE A 27

DANS LA REGION DE VERVIERS

BRUXELLES 1980

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DECOUVERTES PREHISTORIQUES SUR LETRACE DE L'AUTOROUTE A 27 DANS LA REGION DE VERVIERS

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ARCHAEOLOGIA BELGICA Dir. Dr. H. Roosens

Etudes et rapports édités par Ie Service national des Fouilles

Pare du Cinquantenaire 1 1040 Bruxelles

Studies en verslagen uitgegeven door de Nationale Dienst voor Opgravingen

Jubelpark 1 1040 Brussel

©

Service national des Fouilles D/1980/0405/10

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I

ARCHAEOLOGIA

BELGICA

231

L. PIRNA Y & H.-C. STRAET

DECOUVERTES PREHISTORIQUES

SUR LE TRACE DE L' AUTOROUTE A 27

DANS LA REGION DE VERVIERS

BRUXELLES

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INTRODUCTION

Dans la région verviétoise, la section de !'autoroute A 27 suit un axe Nord-Sud qui s'étend de Chaîneux à Sart en passant par Verviers (fig. 1).

Dans la première partie, Chaîneux-Verviers, le tracé de 1' autoroute longe la rive droite du ruisseau de Dison, tantöt à fond de vallée, tantöt à flanc de coteau. Le paysage qu'on y rencontre est eneare composé d'herbages et de vergers. 11 marque la fin du Pays de Herve. La physionomie de la seconde partie, entre Verviers et Sart, est fort différente. Le caractère ardennais s'annonce, notamment par un relief un peu plus accentué. Ayant franchi les versants de la Vesdre, !'autoroute emprunte la pente assez prononcée de la rivegauche de la rivière. Après quelques kilomètres sur un rep lat, s' amorce la descente vers Polleur. L' autoroute traverse alors Ie creux formé par la vallée de la Hoëgne et monte ensuite vers Sart.

Les travaux autoroutiers ont tout d'abord profondément entaillé les calcaires du Carbonifère puis tous les étages du Dévonien, avec la succession des psammi-tes, des schispsammi-tes, des calcaireset des grès. Ces travaux ont permis l'observation, sur une distance d'environ 11 kilomètres, d'une coupe géologique exemplaire du substrat de la région verviétoise. Ce sous-sol rocheux est recouvert d'une mince couchede terre végétale. Celie-ei renferme les vestiges des divers sites préhistori-ques dont la présente étude fait 1' ob jet.

Les recherches, conduitespar L. PIRNAY et H.-C. STRAET, ont consisté dans la prospection de I' ensemble des chantiers du réseau autoroutier. Ces recherches se sont déroulées en deux phases. La première, effectuée de 1967 à 1970, a intéressé Ie tronçon Chaîneux-Verviers (CORNET-STRAET, 1967. PIRNAY-STRAET, 1972). La deuxième, achevée en 1978, s'est attachée à !'examen du secteur Verviers-Sart. Cette seconde partie des recherches a été particulièrement I'reuvre de Jet P. LAUS-BERG-MINY. Ces différents travaux ont été réalisés avec Ie mandat du Service national des Fouilles.

De nombreuses difficultés ont entravé la prospection du réseau autoroutier de la région verviétoise. 11 faut tenir compte, non seulement de l'ampleur des nom-breux chantiers, mais aussi de la rapidité des travaux qui, en quelques jours, modifiait profondément !'aspect du terrain, En fait, les recherches n'ont pu se pratiquer que dans des sites fortement perturbés. Le relief du terrain était souvent, soit complètement bouleversé, soit très altéré. Dans les meilleures conditions, Ie décapage n'avait affecté que la couche superficielle du sol ce qui entraînait malgré tout la destruction de niveaux archéologiques éventuellement en place.

Devant eet ensemble de circonstances, il est évident qu'aucune fouille n'a pu être pratiquée. Les recherches, limitées à des prospections de surface, ont cepen-dant permis la découverte d'éléments archéologiques récoltés dans des conditions très difficiles. Malgré cela, un maximum d'observations a pu être réalisé.

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6 DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27

Fig. 1. Carte de situation (extrait carte I.G.N. 42/8 au 1/10.000°).

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DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27 7

Les découvertes sont d'importance inégale, soit par la nature même des trouvailles, soit par la quantité desartfacts recueillis. En fonction de ces éléments, les points de découvertes peuvent se répartir en deux catégories: en premier lieu, des sitesou Ie nombre d'artéfacts est Ie critère déterminant ]'indice eertaio de la présence d'un gisement préhistorique même partiellement détruit (pl. I et II), en second lieu, une série de trouvailles isolées ou Ie nombre d'artéfacts est beaucoup plus restreint. Si ces demières découvertes ne constituent pas la preuve de l'exis-tence d 'un site proprement dit, elles attestent au moins une présence préhistorique à

un endroit déterminé (pl. III). Les tableaux d'inventaires ont été établis en fonction de cette subdivision. Certains points de découvertes correspondent à des trouvailles antérieures, notaroment les sites n° 17 et 18, Thier de Hodimont (SIMON-DELVAUX, 1962), Ie site n° 28, Maison-Bois (LEQUEUX-SLADDEN, 1924) et Ie site n° 25, Tiège

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ETUDE DU MATERIEL

Généralités

Le caractère général dominant de !'ensemble du matériellithique, tant pour !'outillage que pour les artéfacts bruts de débitage, s'inscrit dans la tradition des industries mésolithiques de la région verviétoise.

Une faible présence néolithique, peut-être même des Ages des métaux, s'observe dans quelques sites. Il est toutefois difficile, au vu des éléments recueil-lis, de condure à une véritable occupation.

Le passage des populations paléolithiques est tout au plus suggéré par quel-ques rares indices.

En raison de la prédominance mésolithique, Ia méthode utilisée pour )'étude du matériel est celle élaborée par J.G. Rozoy et Ie Groupe d'Etude de l'Epipaléo-lithique-Mésolithique (RozoY, 1967, 1968a, 1968b, 1978. G.E.E.M., 1969, 1972, 1975.). Les tableaux d'inventaires ont été réalisés sur base de la liste-type et des définitions typoiogigues reprises dans ces différentes publications.

Les critères de sélection adoptés lors du tri du matériel, pour les artéfacts jugés utilisés, ont été très rigoureux, compte tenu de la probabilité de retouches acciden-telles. Celles-ei auraient pu, en effet, être effectuées par Ie charroi et les engins mécaniques du chantier. L'extrême rareté des pièces portées à l'inventaire est ainsi justifiée.

Les mêmes critères ont été aussi appliqués pour les outils simplement retou-chés. Les cas douteux, pour lesquels il n'a pas été possible de trancher, figureront en fin d'inventaire.

Matières utilisées

Tous les artéfacts recueillis sont en silex. Les Mésolithiques ont utilisé des silex de teintes très différentes. Cependant, Ie silex gris-bleu, en général affecté d'une légère patine blanchàtre, domine très largement La provenanee de cette matière première est inconnue, maïs on la retrouve constamment dans tous les sites de la région.

Une partie du matériel néolithique est en silex apparenté à celui du pays d' Au bel. Par contre, d'autres artéfacts se rattachant à cette période, ontété élaborés dans un silex totalement étranger aux environs de Verviers.

Un seul galet de rivière figure à 1 'inventaire. Pourtant, ces galets, ainsi que les plaquettes en psammite, apparaissent en grand nombre dans la plupart des sites mésolithiques fouillés. Les conditions très particulières des recherches n'ont pas permis de découvrir ces éléments si caractéristiques des industries des bassins de l'Ourthe et de la Vesdre (Gos, 1979, 1980).

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DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27 9

Paléolithique

Seulle site n° 1 a livré des outils dont l'appartenance au Paléolithique paraît certaine. Il s' a git d' abord de deux outiJs réalisés sur des larnes cocticales épaisses; d'une part, un burin d'angle sur troncature (fig. 4: 23), d'autre part, une lame dont un bord est entièrement aménagé par des retouches écailleuses, directes à la partie proximale et inverses à la partie distale. Ce site a également fourni un burin caréné et une pièce esquillée très caractéristique (fig. 4: 24, 29). U ne profonde patine blanchätre recouvre les deux burins et la lame retouchée.

Les stations paléolithiques de plein air, répertoriées à ce jour, sont rares dans la région. 11 y a quelques années à peine, on ignorait leur existence. Toutefois, des découvertes récentes, comme celle de Broux à Limbourg (ÜTIE, 1976. LAUS-BERG-DE LAET, 1977), montrent, qu'au Paléolithique, la région de Verviers n'était pas nécessairement un désert archéologique et que bien des choses restent à faire dans cette direction de recherches. Les quelques trouvailles de 1' autoroute sern-bJent bien s'inscrire dans ce vaste contexte que des études ultérieures viendront probablement confirmer.

Mésolithique

A. DEBITAGE

La technique utilisée au débitage des éléments lamellaires est du style de Coincy, type de 1' Ardenne (Gos, 1976. Rozoy, 1978), un peu épais, grossier et irrégulier. Le rapport entre les larnes et les lamelles entières attestées (entières, raccourcies, extrémités proximales) est de 1 lame pour 1,6 lamelle, ce qui paraît inhabituel pour du Mésolithique. A titre de comparaison, la station des Mazures (PIRNA Y -STRAET, 1978) donnait 1 lame pour 10 lamelles, donc, un débitage essentiellement lamellaire. Quelques grandes larnes en silex étranger ont été trouvées dans certains sites de l'autoroute, en association avec un outillage néo-lithique. 11 semble donc que I' intrusion de larnes néolithiques est probable. Cela expliquerait la disproportion entre larnes et lamelles. De plus, il ne faut pas sous-estimer les conditions de recherches qui ont naturellement défavorisé la découverte de petites lamelles.

Le nombre des éclats est d'environ quatre fois plus important que celui des éléments larninaires. lis ont en majorité plus de 2 centimètres de longueur et portent souvent des traces de cortex. Par comparaison avec d'autres sites de surface prospectés dans les labours, les éclats découverts dans les chantiers de !'autoroute se présentent dans des proportions sensiblement identiques.

Les nucléus de tous types sont bien représentés. Il convient de noter tout spécialement I' abondance particulière des nucléus prismatiques angulaires au site no 1.

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10 DÉCOUYERTES AUTOROUTE A 27

Les éclats d'avivage complètent normalement Ie tableau d'ensemble du ma-tériel de débitage. Les microburins sont rares (fig. 6: 74 à 76). Ils sont particuliè-rement défavorisés par les conditions de prospection. Leur présence permet tout juste de constater l'utilisation de cette technique.

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Fig. 2. I, 4, 6: grattoirs simples sur éclat. 2, 5, 7: grattoirs sur éclat retouché. 3: grattoir sur bout de Jame Jong. 8, 9, 10: éclats minces denticulés. Ech. 1/1.

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B. OUTlLS COMMUNS

Les outils communs constituent le majorité de I' ensemble del' outillage. Leur nombre est de 307 sur un total de 358 outils, soit 85%. Ils montrent une panoplie assez complète des différents types repris dans cette catégorie de matériel. On peut donc considérer leur inventaire comme représentatif.

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Fig. 3. 11 àl7: éclats minces retouchés. 18, 19: éclats minces tronqués. 20 à 22: racloirs.

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12 DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27

Grattoirs (fig. 2: 1 à 7)

Quoique peu nombreux, ces outiJs sont assez typiques. A l'exception d'un grattoir réalisé sur bout de lame, I' ensemble de ce groupe est constitué de grattoirs exécutés sur éclats minces. Des traces de cortex sont présentes sur plusieurs exemplaires. L'intrusion de grattoirs néolithiques n'est pas exclue compte tenu de leurs dimensions.

Eclats retouchés

Cette classe est particulièrement fournie a vee un total de 148 pièces soit 4 7 %. Ce nombre paraît anormalement élévé. Une pollution néolithique, ajoutée à une sévérité peut-être encore insuffisante dans les critères de sélection pourraient intervenir. Les engins de chantier et Ie eh arro i ont aussi pu favoriser la formation de retouches accidentelles difficilement identifiables, notaroment sur les artéfacts non patinés.

A titre de rappel, suivant la conception de J.G. Rozoy (RozoY, 1978, p. 61), Ie critère commun, justifiant la constitution de ce groupe de pièces est 1 'irrégularité du support et la disposition absolument non systématisée des retouches. Le carac-tère intentionnel ou non (retouches à portériori) de la retouche n'entee pas en ligne de compte, puisqu 'elle est indiscernable et sans intérêt dans la perspeelive classifi-catoire qui est la sienne.

Les éclats minces, à coches ou denticulés (fig. 2: 8 à 10), sont en même proportion que les éclats épais retouchés. Quant aux éclats minces retouchés (fig. 3: 11 à 17), ils dominent largement, comme c'est souvent Ie cas, avec plus de la moitié des pièces du groupe. Les retouches sont généralement peu étendues. La conservation du cortex sur certains éclats est fréquente.

Ce groupe d'outils comprend également 7 racloirs (fig. 3: 20 à 22). La particularité de deux d'entre eux est d'être réalisés par retouches inverses.

Perçoirs

Il n'y a qu'un seul perçoirpour I' ensemble des sites de I' autoroute. D'ailleurs, ce genre d'outil est constamment très rare dans les industries de la région. Le perçoir découvert est réalisé sur un éclat mince cortical. Des retouches bilatérales directes aménagent une petite pointe peu aiguë.

Burins (fig.4: 25, 27, 28, 30)

Outre deux burins pouvant être attribués au Paléolithique et décrits antérieu-rement, 15 autres burins figurent à l'inventaire. Ils sont dièdres, généralement simples, d'axe ou sur cassure, effectués indifféremment sur lame ou sur éclat. Deux burins ont cependant été élaborés au départ d'une troncature transversale.

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Fig. 4. 23, 27, 28, 30: burins dièdres. 24: pièce esquillée. 25: burin sur troncature. 26: éclat à encoche. 29: burin caréné. Ech. 1/1.

Pièces esquillées

Les esquillements caractérisant ce type de pièces affectent uniquement la partie distale ou un bord de I' éclat.

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Fig. 5. 31, 32, 36, 37,43: lamelles à retouches partielles régulières. 33: lame à troncature

oblique. 34, 35: larnes à troncature transversale. 38, 44: lamelles à coche unique.

39, 40: lamelles cassées au-dessus d 'une coche. 41 , 42: lamelles cassées dans une

coche. 45, 46: lamelles à troncature concave. 47, 48: lamelles à troncature

trans-versale. 49: lamelle à retouches distales. 50: lamelle cassée à troncature oblique. Ech. 1/ I.

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OÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27 15 Lames

Ce groupe, qui compte 43 pièces, représente 12% du total de !'outillage. Parmi les grandes lames, il est difficile de diseeroer les éléments qui pourraient éventuellement se rattacher au Néolithique.

Des courtes larnes ont été utilisées à raison d'environ 25% de !'ensemble du groupe. De nombreux outiJs sant effectués sur des larnes corticales. Les larnes à retouches régulières sant en majorité retouchées partiellement. Il n'est pas exclu que certaines retouches soient plutöt des traces d'utilisation. Les larnes tronquées présentent les différents types courants: troncatures ob ligues (fig. 5 : 33) ou tron-catures transversales (fig. 5 : 34, 35).

Couteaux à dos

Les dos sant tous aménagés par des retouches abruptes. Le tranchant d'un couteau, exécuté sur une grosse lame très épaisse, est affecté à sa partie mésiale d'une retouche inverse oblique. Les traces d'utilisation de cette pièce se présentent sous la forme de petites retouches directes. Deux autres couteaux, effectués au départ de lamelles, sant brisés.

Lamelles

Quantitativement, a vee 66 pièces, soit 18%, cette classe est nettement peu représentée. Les faibles dimensions de ces outiJs et les conditions difficiles de la prospection n'ont naturellement pas favorisé leur découverte.

En général, il s' agit de pièces brisées et quelques fractures peuvent même être récentes. Certaines retouches pourraient simplement être des traces d'utilisation. L'aspect de quelques éléments, notamment dans la classe des lamelles à bord

abattu, semble militer en faveur d'une appartenance au Paléolithique.

Il y a une prédominance de lamelles à retouches partielles régulières (fig. 5 : 31, 32, 36, 37, 43, 49) à laquelle succède Ie groupe des différents types de lamelles à coche (fig. 5: 38 à 42, 44). En fait, à l'heure actuelle, il apparaît que ce groupe devrait être ex cl u de 1' outillage, et être plutöt versé au matériel de débitage. Cette série de pièces semble se rattacher à la technique de fracture oblique sur enclume. Dans une même optique, les lamelles cassées dans une coche seraient d'ailleurs tout simplement des microburins ratés. Les différents types de troncatu-res sant représentés (fig. 5: 45 à 48, 50).

Qualitativement, l'éventail est assez complet et donne une idée relativement juste de ce groupe tellement caractéristique des industries mésolithiques.

C. OUTILS MONTBANI

Les larnes et lamelles Montbani (fig. 6: 72 et 73), au nombre de 8, ont été réalisées sur des éléments de débitage de style de Coincy. El les ne sant guère représentatives de cette classe d'outils. Celle-ci, d'ailleurs, ne pénètre pas vrai-ment en Ardenne.

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Fig. 6. 51 à 53, 55: pointes à troncature très oblique. 54: pointe courte à base non retouchée. 56: pointe à retouche unilatérale. 57: segment. 58: fragment de lamelle étroite à bord abattu. 59, 60: fragments de lamelle à bord abattu. 61 , 63 : triangles scalènes réguliers. 64: triangle scalène allongé. 65: pointe triangulaire longue. 66, 67: pointes du Tardenais à base convexe. 68: pointe du Tardenais atypique. 69: pointe triangulaire longue à base concave. 70: trapèze symétrique à troncatures concaves. 71: débris de microlithe. 72: lame à coches décalées. 73: lame à

retouches partielles unilatérales. 74: microburin proximal droit. 75: microburin proximal gauche. 76: microburin distal gauche. Ech. 1/1.

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DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27 17 D. ARMATURES

Il va de soi, que compte tenu des conditions de recherches, les microlithes sont peu nombreux. En effet, Je totaJ des armatures identifiables s'élève à 22 unités et 3 débris, soit 7% de !'ensemble de !'outillage. Toutefois, hormis les microlithes à retouches couvrantes et les trapèzes typiques, les classes représentées sant relati-vement diversifiées. On trouve le segment (fig. 6: 57), la pointe à base non retouchée (fig. 6: 52 à 56), Ie triangle (fig. 6: 61 à 64), la lamelle à bord abattu (fig. 6: 58 à 60) et la pointe à base retouchée (fig. 6: 65 à 69), comme il est de règle dans les industries mésolithiques de la région verviétoise. Il est évident que Ja série est incomplète. Ainsi, il n'est possible d'émettre que des considérations d'ordre général.

Parmi les triangles, on constate !'absence du triangle isocèle et du triangle scalène à petit cöté concave. Par contre, on note la présence du triangle scalène allongé (fig. 6: 64), pièce généralement rare.

Le style des pointes duTardenais (fig. 6: 68) est rnains classique et lafacture en est rnains belle que dans la région éponyme. Notons en outre la latéralisation gauche, ainsi que Ie caractère proximal dominant du groupe des pointes, ce qui est tout à fait normaL

Le seul trapèze (fig. 6 : 70) découvert est totalement atypique dans du matériel mésoJithique. Réalisé sur une lamelle épaisse, il présente une troncature à retou-chesdirecteset l'autre à retouches inverses. Son aspect pourrait faire penser à une armature danubienne.

Néolithique

L'inventaire des découvertes comporte 21 outiJs pouvant se rattacher avec certitude à cette période. Il s'agit essentieHement de fragments d'objets polis, de larnes retouchées et de pointes de flèche. Remarquons toutefois que I' appartenance de certaines de ces pièces à une époque plus récente pourrait être admise. En raison des circonstances des prospections, et en I' absence de céramique, il est malaisé de condure à l'attribution de !'outillage découvert dans Ie cadre d'une culture bien déterminée. Certains artéfacts peuvent, sous réserve, témoigner d'une présence du groupe de Miehelsberg (fig. 7 : 77) et du groupe Seine-Oise-Marne (fig. 7 : 86) dans la région verviétoise.

D'une façon généraJe, la présence d'artéfacts néolithiques oudesAges des Métaux est constante. Ils se retrouvent souvent méJangés a vee le matériel des sites mésolithiques. Les découvertes fragmentaires réalisées dans les chantiers de I' au-toroute rentrent bien dans la physionomie habituelle des sites préhistoriques du bassin de la Vesdre ou,jusqu'à ce jour, aucun ensemble néolithique important n'est connu.

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Fig. 7. 77, 79: fragments de lame à retouches abruptes. 78: grattoir sur bout de lame long (extraite d'un objet poli). 80: pointe foliacée à retouches semi-couvrantes bifacia-les. 81: armature à tranchant transversal. 82: lame appointée. 83: pointe triangu-laire à retouches couvrantes bifaciales. 84, 85: pointes pédonculées à retouches couvrantes bifaciales. 86: pointe losangique à retouches couvrantes bifaciales. Ech. l/ 1.

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DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27 19

Divers

Quelques tessons de terre sigillée ont été trouvés au x sites n° 1 et 2. I! s 'agit de très petits fragments de cérarnique sans caractéristiques particulières. Leur identi-fication exacte reste malaisée.

D'une époque plus proche, il convient de noter Ja découverte de nombreux tessons de grès de Raeren ainsi que de quelques pièces de monnaies. L'äge récent de ce matériel l'exclut du cadre de cette étude.

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CONCLUSION

Si, sur Ie plan de l'attribution culturelle des industries découvertes et de leur position chronologique, les résultats de pareilles prospections peuvent se révéler décevants, il n'en reste pas moins que ces diverses trouvailles permettent de mettre en lumière une densité tout à fait remarquable d'occupations préhistoriques.

Seulle site n° 1 représente un ensemble important a vee un total de 261 outils et pourrait servir de référence à l'établissement d'une analyse comparative, d'un diagramme cumulatif ou à des études diverses. Le matériel des autres sites reste malheureusement très fragmentaire. Il serait donc assez hasardeux de vouloir en tirer trop de conséquences. C' est pourquoi 1' élément qui s' avère Ie plus positif dans ce type de recherche réside dans les critères géographiques et topographiques des différents sites préhistoriques découverts. En effet, certaines constantes se déga-gent de !'ensemble des données observables.

Pour Ie tronçon Nord, Ie long de la vallée du misseau de Dison, les gisements se situent en bordure de plateau, à la limitede la ropture de pente ou légèrement en retrait. Par contre, pour Ie tronçon Sud, les implantations sont moins bien caractéri-sées. Hormis les sites de sommet, proches de la ligne de crête, les terrains occupés par les Préhistoriques ne sont jamais affectés de fortes dénivellations. Ils sont plus ou moins plats ou en pente très légère.

Le choix d'une orientation préférentielle vers Ie Sud se constate dans 48% des cas, soit 15 sites sur 31. Les secteurs orientés à l'Ouest ou à l'Est sont moins fréquents et apparaissent respectivement dans 6 et 8 cas. L'orientation Nord est nettement délaissée, on ne la rencontre que dans 2 sites.

La répartition des gisements en attitude n'est pas absolument uniforme. Si la majorité des sites se répartit entre 200 et 350 mètres d'altitude, on note toutefois une nette prédorninance entre 200 et 250 mètres. En dessous de 200 mètres (fond de vallée), et au-dessus de 350 mètres (sommet), ils peuvent être considérés comme rares. Il n'existe qu'un seul site dans chacune de ces situations.

Tous les gisements sont relativement proches d'un point d'eau: rivière, misseau ou souree et ils en sont éloignés au maximum de 200 mètres.

L'implantation des sites est absolument indépendante du substrat géologique et cela, contrairement à I' idée ancienne de la << loi des schistes >>, pendant régional

de la << loi des sables >> dans le Tardenais pour les chasseurs mésolithiques. Les

gisements se rencantrent tant sur schiste que sur calcaire, grès, quartzite ou même poudingue.

Toutes ces observations confirment I' analyse d' André Gob pour les sites mésolithiques du bassin de l'Ourthe (Gos, 1979).

Les sites, ou l'appréciation de la superficie de répartition des artéfacts a été possible, montrent deux types de concentration, ce qui ne fait que renforcer les observations antérieures sur l'implantation des Mésolithiques dans la région. D'une part, on observe des sites restreints, de 10 à 20 mètres de diamètre, qui sont

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DÉCOUVERTES AUTOROUTE A 27 21

de loin les plus nombreux. D'autre part, on trouve de grandes stations fort étendues, mais beaucoup plus rares, comme Ie site n° I qui s'étale sur plus ou rnains 100 mètres et les sites n° 15 et 18 qui s'étirent sur environ 200 mètres. Ces gisements équivalent aux gisements connus de Wegnez (LEQUEUX, 1923), de la

Hez de Fer (TIHON, 1900), de la Roche aux Faucons (SERVAlS, 1906), etc ... Il

convient cependant de noter que dans les conditions précaires des prospections, sur

des terrains dont certains étaient déjà urbanisés au préalable, il n'a pas taujours été possible de discerners' il s' agissait de grandes concentrations ou éventuellement de plusieurs petites, juxtaposées, contemporaines ou non.

Un autre constat concerne l'épaisseur des couches archéologiques rencon-trées. Pratiquement partout, le décapage mécanique des terres arables laissait apparaître la roche sous-jacente. La présence de couches archéologiques en place n'a donc pas pu être observée. Ce fait est assez général dans Ie région verviétoise.

Malgré Ie grand nombre de gisements, la chance de rencontrerune coucheen place

reste très rninime. Depuis plusieurs années d'ailleurs, de nombreux sondages effectués dans divers sites préhistoriques n' ont fait que confirmer eet état de chose. A eet égard, on peut considérer que les possibilités de fouilles restentrares. De sites comme l'Ourlaine (LAUSBERG, MINY, PIRNAY, 1979), Wegnez, les Mazures ou des poehes de terrain ont été conservées, sont de véritables aubaines.

Les découvertes réalisées dans les chantiers de !'autoroute augmentent Ie nombre déjà important de points d'occupation préhistorique dans les environs de Verviers. Compte tenu du matériel récolté, les présences paléolithique et néolithi-que se confirment. La majorité des trouvailles appartient cependant au Mésolithi-que, notamment aux stades ancien et moyen. Aucun indice concernant Je stade récent n'a été recueilli. Cette prédominance de découvertes se rattachant au fonds mésolithique reste bien dans la ligne générale de la caractéristique archéologique du bassin de la Vesdre.

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BIBLIOGRAPHIE

CoRNET, G.-X. et STRAET, H.-C., 1967. La Préhistoire au Pays de Verviers (supplément).

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(23)

TABLE DES MATIERES Introduetion . . . 5 Etude du matériel ... ~ . . . 8 Généralités . . . 8 Matières utilisées . . . 8 Paléolithique . . . 9 Mésolithique . . . 9 A. Débitage . . . 9 B. Outils communs . . . 11 C. Outils Montbani . . . 15 D. Armatures . . . 17 Néolithique . . . 17 Divers . . . 19 Condusion 20 Bibliographie . . . 22

(24)

Imprimé en Belgique par la

(25)

Pl. I

lnventaire des Sites

Indice du plan 1 2 ) 15 17 18 20 21 22 23 26 Indice d' inventaire Al A2 A3 A15 A17 A18 VPl VP2 VP3 VP4 VP7 OUTILLAGE

1. Grattoir sur bout de lame, long 1

4. Grattoir simple sur éclat 5 2 1 5. Grattoir sur éclat re touché 1 1

11. Eclat épais denticulé 2

12. Eclat mi nee denticulé 17 3 4 2 14. Eclat épais retouché 14 1 1 1 1 15. Eclat mi nee tronqué 5 1 1

16. Eclat mi nee retouché 80 5 4 1 1 1 1 17. Racloir 2 2 2

19. Perçoir (et bec) 1

21. Burin dièdre 10 2 1 1 22. Burin sur troncature 1 1

24. Pièce esquillée 4 2 1 1

25. Divers (outillage commun) 1 1

27. La me à troncature transversale 3 1

28. Lame à troncature oblique 3 1

29. Lame à retouches di stales 5 1

30. La me à retouches régulières 18 3 3 1

31. Couteau à dos 3

37. Lamelle à retouches part. régulières 22 5 1 1 1 39- Lamelle bordée 1 1

40. Lamelle à coche unique 8 41. Lamelle cassée au-dessus d'une coche 4 42. Lamelle cassée dans une coche 2 1 4 3. Lamelle à troncature concave 2

44. Lamelle à troncature transversale 6 45. Lamelle à retouches di stales 8 47. Lamelle cassée à troncature oblique 2 48. Pointe à troncature très oblique 4 50. Pointe cour te à base non retouchée 1 51. Pointe à retouches unilatérales 1 58. Segment de cercle 1 62. Fragment de lamelle étroite à bord abattu 1 65. Fragment de lamelle à bord abattu 2 66. Lamelle à bord abattu tronquée 1

68. Triangle scalène régulier 1 1 71. Triangle scalène allongé 1

85. Pointe triangulaire longue 1 86. Pointe de Tardencis

" base convexe 2

87. Pointe du Tardencis 1 90. Pointe triangulaire longue à base concave 2 101. Trapèze symétrique à troncatures concaves 1

109. Lame à retouches partielles unilatérales 3 1 111. Lame à coches jumelles 3

116. Lamelle à coches décalées 1

119. Ou til néoli thique 5 3 1 3 4 2 1

- Débris de microlithe 3

(26)

Pl. I1 Inventaire des Sites (suite)

Indice du plan 1 2 3 15 17 18 20 21 22 23 26

Indice d 'inventaire Al A2 A3 A15 A17 A18 VPl VP2 VP3 VP4 VP7

PRODUITS DE DEBITAGE

Nucleus unipolaire 27 5 2 1 1 2

Nucleus pyramidal 4 1 2 1

Nucleus prisma tique 6 2 1

Nucleus prismatique angulaire 41 1 1 1 1 Nucleus à enlèvements croisés 4

Nucleus discoide 1 Nucleus globuleux 6 1 Nucleus informe 17 3 1 4 3 1 2 2 1 Flanc 109 8 11 2 4 4 5 6 3 4 1 Lame à crête 14 1 2 Tablette 49 7 3 2 Chute de burin 12 1 Percuteur 6 4 1 1 1 2 2 Re touchoir 1 3 2 2 2 2 Lame entière 18 1 1 1 2 Lame raccourcie 47 2 1 3 1 1 Corps de lame 12 1 2 4 1 1 1

Lame ä bulbe enlevé 23 1 2 1 2

Lamelle épaisse 47 5 1 1

Lamelle entière 43 8 1 1 2 2 1

Lamelle raccourcie 105 3 3 2 1 2 1

Corps de lamelle 98 3 3 1 1 4 1

Lamelle à bulbe enlevé 70 5 1 3 1

Extrémité proximale de lame 27 1 2 1 1

Extrémité distale de lame 15 1 1 1

Débris de lame 3

Extrémi té proximale de lamelle 85 3 1 2 2

Extrémité distale de lamelle 28 3 1 ,, 3

Débris de lamelle 13

Eclat utilisé 1 1

Eclat non utilisé 1220 117 39 26 18 30 31 14 39 17 11

Débris 349

Hicroburin proximal gauche 1

Microburin distal gauche 2

t-1icroburin proximal droi t 4 1

Microburin distal droit 2

Ecaille de microburin 1

Total du débitage 2511 187 70 55 34 59 48 27 56 27 20

Matériel douteux (retouches)

La me 22

Lamelle 10

Eclat 63 2 2 1

Tot al 95 2 2 1

(27)

Indice du plan 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 16 19 24 25 27 28 29 30 31

Indice d'inventaire A4 A5 A6 A7 A8 A9 AlO All Al2 Al3 Al4 Al6 Al9 VP5 VP6 VP8 VP9 VPlO VPll VP12 OUTILLAGE

4. Grattoir simple sur éclat 1 12. Eclat mince denticulé 1

16. Eclat mince retouché 1 1

17. Racloir 1

21. Burin di€dre 1 30. Lame à retouches réeulières 2

37. Lamelle à retouches part.régulières 1 68. Triangle scalène régulier 1 119. Outil néolithique 1 1 1

Total des outils 1 1 1 1 3 1 2 3 PRODUITS DE DEBITAGE Nucleus unipolaire 1 Nucleus prismatique 1 Nucleus informe 1 1 1 Flanc 1 Tablette 2 1 1 Lame entière 1 Corps de lame 1 1 1

Lame à bulbe enlevé 1

Lamelle raccourcie 1

Corps de lamelle 1

Lamelle à bulbe enlevé 1

Extrémité proximale de lamelle 1 1

Eclat non utilisé 2 4 5 3 6 2 6 1 2 5 1 2 3

Débris 1 1

Tot al du débitage 3 4 6 4 1 8 1 1 1 3 10 1 2 8 2 3 2 3 1

Referenties

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