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L’avenue Kabinda réhabilitée de part en part par le PAR II

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Academic year: 2022

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L’avenue Kabinda réhabilitée de part en part par le PAR II

Depuis une dizaine d’années, l’avenue Kabinda, qui relie les communes de Barumbu, Kinshasa et Lingwala sur une longueur de 3,9 km, était pratiquement fermée au trafic. En effet, une grande partie de cette artère était investie par de profondes mares d’eau, des bourbiers et autres dégradations qui décourageaient ainsi toute circulation.

Après la réhabilitation de l’avenue Kabambare, le Programme d’appui à la réhabilitation PAR II, financé par le Fonds européen de développement (FED) de la Commission européenne, s’est attaqué, dans le cadre de son programme de voirie urbaine de Kinshasa, à la réhabilitation de cette artère.

Conscient que l’évacuation de l’eau de la chaussée constitue la principale garantie de la durabilité de l’ouvrage et fidèle à sa stratégie d’intervention durable, le PAR II a commencé son intervention par les travaux d’assainissement. C’est ainsi que deux nouveaux caniveaux ont été construits de part et d’autre de la route sur les premiers 500 mètres qui séparent l’av. Kabasele (ex Flambeau) et l’av.

Kongolo. Et dans la même optique, un nouveau caniveau a été construit entre les avenues Démocratie (ex Huileries) et Mushie afin d’assurer l’évacuation des eaux provenant du nouveau quartier de la RTNC. Plusieurs passages sous route ont été également posés afin de compléter ce dispositif. En dehors de nouveaux ouvrages et passages sous route, tous les anciens fossés, essentiellement en maçonneries de moellons, ont été entièrement réfectionnés. Au total, plus de 6 km de fossés longitudinaux ont été construits ou réhabilités afin d’assurer la viabilité des travaux.

Sur la chaussée proprement dite, des purges en profondeur ont été effectuées à certains endroits afin d’éliminer des matériaux pollués et qui pourraient causer, à la longue, un affaissement de la route.

Entre les avenues Kabasele et Démocratie, la chaussée a été reconstruite dans sa totalité soit sur 2,7 km tandis que le tronçon compris entre Démocratie et Libération a été renforcée par une couche de roulement en enrobé dense après quelques réparations localisées.

Une attention particulière a été accordée à l’aménagement des accès aux parcelles qui, tous, ont été dotées des dalles d’accès tandis que les sections où les accotements sont réduits, les caniveaux sont recouverts de dalles afin de faciliter la circulation piétonnière.

Une étude récente réalisée dans le périmètre de l’avenue Kabinda montre que la réouverture de cette artère constitue une voie de dégagement pour le trafic provenant de l’Est de la ville par l’avenue des Poids Lourds et qui se dirige vers l’Ouest de la Gombe. Elle constitue également une alternative viable pour les automobilistes partant de Kingabwa et Barumbu et qui veulent joindre la partie ouest de la ville, notamment Kintambo, Bandalungwa et Ngaliema.

Avenu Kabinda, section Kasa-Vubu – Bokassa lors de la pose d’enrobées Avenue Kabinda, section Kasa-Vubu–Huileries. Le trafic a repris.

Au-delà de l’amélioration des conditions de circulation dans la partie basse de la ville, la réhabilitation de l’avenue Kabinda ouvre de nouvelles perspectives pour les habitants des quartiers environnants.

Jadis enclavés, ces quartiers voient leurs activités économiques redémarrer grâce à une meilleure circulation des biens et des personnes.

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A la lumière de ce qui précède, l’on peut affirmer que la réhabilitation de l’avenue Kabinda constitue une réalisation à fort impact socio-économique. Toutefois, l’enthousiasme que suscite cette réalisation ne peut occulter la problématique de son entretien. En effet, le travail de réhabilitation étant terminé, il appartient désormais aux services compétents de l’Etat de prendre, dès maintenant, la charge de l’entretien courant. Contrairement à une idée répandue dans l’opinion publique, une grande partie des travaux de réhabilitation, dont ceux financés par la Commission européenne, sont réalisés selon les règles de l’art. Leur destruction prématurée est malheureusement consécutive au non respect quasi- systématique du cycle d’entretien. Il est en effet impérieux que les premières dégradations soient rapidement réparées. A ce stade, le coût de réparation est faible, tandis qu’en laissant évoluer les dégradations, elles s’aggravent de façon exponentielle et conduisent rapidement à la ruine de la route.

Le manque d’entretien n’est donc autre chose qu’une forme de dilapidation d’un investissement public, ce qui est fortement regrettable.

Outre l’apport des services de l’Etat chargés de l’entretien, les usagers devraient également apporter leur contribution en évitant de laisser couler les produits pétroliers (huiles moteur, carburant, etc.) sur la chaussée. Ces produits dissolvent le bitume et favorisent la destruction des revêtements. Ce phénomène prend une ampleur particulière dans notre pays dans lequel le parc automobile est en grande partie vétuste. Quant à la population, et en particulier les riverains de la route, elle devrait éviter le bouchage des fossés par le déversement des déchets et autres objets lourds et surtout éviter les actes de vandalismes consistant à la démolition ou l’occupation des fossés en vue de récupérer les matériaux ou des espaces à son profit égoïste, car elle doit se rappeler qu’elle est le principal bénéficiaire de la route.

Polydor Ngaziami PAR II

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