• No results found

«Cour pénale internationale : suspension du procès de Jean-Pierre Bemba»,

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "«Cour pénale internationale : suspension du procès de Jean-Pierre Bemba»,"

Copied!
10
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

15/07/11/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum) Les retombées (sans jeu de mot) du crash de Kisangani ne sont pas finies, mais les sujets électoraux reviennent à la Une des journaux kinois. Parmi ceux-ci, la fin des opérations de révision du fichier électoral à Kin où règne une certaine morosité et la candidature J.P. Bemba à l’élection présidentielle de novembre 2011, incertaine compte tenu de l’évolution du procès et de ladite fin des opérations. A quoi s’joutent des sujets divers, mais qui tournent pour une bne part autour du bilan du gouvernement Muzito.

Elections / Bemba

Radio Okapi a annoncé hier que, du 11/07 au 22/08, la CPI sera en vacances. Une nouvelle a aussitôt circulé sur « l’Internet congolais » : Bemba serait autorisé durant ces vacances à se rendre « en douce » à Kinshasa pour s’inscrire. De plus, le MLC, qui persiste à parler de la candidature Bemba, tiendra son congrès national du 22 au 23 juillet à Kinshasa en un site non encore révélé à la presse. Sur ces bases, l’imagination peut s’en donner à cœur joie. Les paris sur la candidature Bemba sont très ouverts et le choix entre le « non » et le « peut-être » semble bien être surtout fonction des désirs des diverses rédactions. Tour d’horizon.

«Cour pénale internationale : suspension du procès de Jean-Pierre Bemba», annoncent Les Dépêches de Brazzaville. «La reprise des audiences est prévue le 22 août, au terme des vacances judiciaires, explicite le quotidien de Brazzaville. Les vacances judiciaires débutées le 11 juillet à la Cour Pénale Internationale (CPI) auront été à la base de la suspension du procès de Jean-Pierre Bemba, apprend-on des sources proches de cette instance judiciaire de la Haye». Pour l’auteur de l’article, «cette information met fin aux folles rumeurs sur la libération provisoire du leader du MLC dès l'entame du mois de juillet». Lors de l'audience du 4 mai, rappellent Les Dépêches de Brazzaville, «le témoin numéro 9, ancien juge d'instruction centrafricain au moment des faits, avait donné les raisons de l'abandon, par la justice centrafricaine, des poursuites contre Jean-Pierre Bemba. C'était en raison de l'absence d'informations par rapport à la responsabilité du président du MLC et son implication sur les opérations de ses hommes en RCA». Cependant, poursuit le journal, «le témoin numéro 9 avait également relevé la probabilité des motivations politiques dans la décision de la justice centrafricaine eu égard aux relations de bon voisinage de son pays avec la RDC où Jean-Pierre Bemba jouissait du statut de vice-président de la République».

Le Potentiel titre : « J.P. Bemba hors course ». Des nouvelles en provenance de La Haye ne jouent pas en faveur du président du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, annonce le journal. Le procès a été suspendu pour raison de vacances des juges et pourrait reprendre le 22 août 2011. Théoriquement, le chairman du MLC serait hors course. Ceci d’autant que c’est ce mercredi 15 août 2011 que prennent définitivement fin les opérations de révision du fichier électoral, la ville de Kinshasa étant la dernière à bénéficier de la prolongation. De ce point de vue, J.P. Bemba n’aura pas rempli son obligation civique par laquelle il aurait été en droit d’être électeur et éligible. Pour Le Potentiel, il y a de quoi craindre l’éclatement du MLC, car les ténors actuels ne sont pas conscients de cette situation, à la lumière de la crise qui continue à secouer cette formation politique. Les fidèles du chairman garderaient encore espoir.

Mais, un espoir étriqué, indique le quotidien.

En attendant, le journal craint l’éclatement

du MLC. «Jean-Pierre Bemba empêché, le parti aura tout l’air d’un navire non

seulement sans gouvernail et mais surtout à la dérive», estime l’auteur de l’article,

avant de souligner que «depuis un temps, tous ceux qui, au sein du MLC, ont prôné

(2)

la restructuration du parti, prenant en compte l’indisponibilité de Bemba, ont été, par divers stratagèmes, obligé de quitter la barque MLC».

La Prospérité titre : « le Procès Bemba suspendu ! » et rapporte qu’avant les vacances

« judiciaires », Louis Moreno a présenté, devant les juges de la Cour, des témoins et les victimes de scènes de pillage entre le 1er juillet et le 11 juillet, le témoin n°168,

considéré comme l’un des témoins clés dans cette affaire a fait sa déposition à huis clos.

Pendant ce temps au pays, le MLC se trouve en déliquescence, constate La Prospérité, dans la même logique que Le Potentiel.

Pour L’Avenir : « JP Bemba, c’est perdu. Les juges en vacances jusqu’au 22 août

2011 ». Il affirme qu’au MLC, on voyait JP Bemba revenir avant les échéances électorales prévues le 28 novembre 2011. Il s’avère que cet espoir est en train de s’envoler pour plus d’une raison. La première est interne en RDC. Conformément à la loi électorale, ne peut être éligible que celui qui a la qualité d’électeur. Cette qualité s’obtient par

l’inscription au fichier électoral. Aujourd’hui, cette opération est en train de se clôturer sur toute l’étendue du territoire. Cela n’est plus possible avec ce procès qui va à pas de tortue. En plus du rythme lent du procès, l’opération de révision du fichier électoral se clôture sur toute l’étendue du territoire national. Le sénateur Bemba ne se sera pas enrôlé. Il ne sera ni électeur ni éligible. Il pourra bénéficier de l’ouverture de la loi qui veut que les candidats puissent s’enrôler au moment de la présentation de la

candidature. Là encore, estime-t-on, ses chances sont minces car il est difficile d’estimer le temps que prendrait l’audition des témoins. L’Avenir note que la CPI n’est pas le seul obstacle à la participation du Mlc aux élections de novembre 2011. D’ici cette date, si le procès que François Muamba a intenté à ce parti politique ne départage pas les parties, ce sera un vrai problème pour les parties au procès d’engager le label Mlc.

nationale. Le leader du Mlc ne se sera pas enrôlé. Par conséquent, les élections sont perdues pour lui.

Pour Le Climat Tempéré « Le MLC persiste et signe : Jean-Pierre Bemba candidat président ! »

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) tiendra son congrès national du 22 au 23 juillet à Kinshasa dans un site non encore révélé à la presse. Se confiant, hier jeudi, au Climat Tempéré, le secrétaire général de cette formation politique, le député national Thomas Luhaka, laisse entendre que trois points seront à l’ordre. Il s’agit de l’élection du président national du parti pour un mandat de cinq ans, la désignation des candidats MLC aux différents scrutins, la problématique des alliances politiques en perspective de prochaines échéances électorales en RD Congo.

Le MLC entend ainsi se réorganiser et redistribuer les cartes en vue de se ranger en ordre utile aux prochaines batailles électorales qui s’annoncent serrées entre la majorité au pouvoir et l’opposition. On sait que les élections qui viennent sont aussi un moment de vérité en ce qui concerne l’ancrage des partis au sein des populations. Le parti du chairman, première force politique au sein de l’opposition dite institutionnelle, entend relever le défi non seulement par rapport à son concurrent actuel, le PPRD, mais également vis-à-vis de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi et l’UNC de Vital Kamerhe. Ces derniers, depuis décembre 2010, ont semblé, au sein de l’opposition, voler la vedette au MLC, mis à mal suite aux déchirements survenus dans le parti à la faveur de l’absence au pays de Jean-Pierre Bemba, retenu dans sa cellule de la CPI.

Thomas Luhaka affiche son espoir en la libération provisoire de Jean Pierre Bemba. En effet, les avocats du sénateur ont enclenché à nouveau le processus de sa mise en liberté provisoire. A entendre des sources visiblement au fait de ce dossier, l’espoir ne semble pas interdit. Car, allèguent-elles, le Procureur de la Cour pénale internationale, Louis Moreno O’Campo, ne s’y oppose pas d’emblée, à condition que le président du MLC, une fois libéré, ne réside dans aucun autre pays que la RDC, pour des raisons sécuritaires. A ce propos, le secrétaire général du MLC indique être en contact avec le gouvernement, se gardant toutefois d’être bavard.

(3)

Alors qu’approchent les échéances électorales, l’ombre de JP Bemba, le leader du MLC embastillé à la Haye, hante plus que jamais les bataillons de militantes et militants du Mouvement de Libération du Congo. Espérant contre et envers tout, ils sont certains que le sort de leur tête de file n’est pas encore scellé, et que «Baïmoto» devrait pouvoir s’aligner au starting block pour les prochaines présidentielles, dans quelques mois. En effet, la loi électorale ouvre une brèche au candidat président de la République qui est de nature à permettre au chairman de rattraper le train du processus électoral. Ce, en dépit de la fin des opérations de révision du fichier électoral ce vendredi 15 juillet, dans toutes les provinces de la RD Congo. En effet, J.P. Bemba demeure éligible suivant la législatn en vugeur.

Après qu’un vent impétueux eut secoué la barque MLC, suite notamment au divorce entre Jean-Pierre Bemba et François Muamba, secrétaire général de cette formation politique, l’heure semble au nettoyage des écuries d’Augias, pour ne pas sceller la mort politique du chairman et, partant, de sa propre famille politique. Dans les milieux proches du MLC, l’on ne dissimule pas que «Baïmoto» sera bien leur candidat à la prochaine présidentielle, quoiqu’absent du pays.

Elections / Fichier et « morosité ».

«Révision du fichier électoral : les Kinois se sont fait enrôler sans grand enthousiasme», a constaté le journal Les Dépêches de Brazzaville. «Le contraste est frappant entre la ferveur de 2006 et la tiédeur actuelle, fait remarquer le journal. Les vaines promesses des élus du peuple en seraient la cause principale». L’auteur de l’article rapporte

«qu’après dix jours de prolongation des opérations d'enrôlement dans la ville de Kinshasa sur décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) afin d'aider les retardataires à se rattraper, tous les centres d'inscription disséminés dans la capitale ferment officiellement leurs portes aujourd'hui». «Nous n'allons pas voter. Cette fois-ci, ils ne nous aurons pas dans leur piège», peut-on entendre un peu partout dans une ville déjà chauffée à blanc par une opposition radicale dénonçant, à tout bout de champ, les irrégularités de la révision du fichier électoral. De nombreux Kinois détenteurs de la carte d'électeur pensent s'en servir juste comme pièce d'identité afin de bénéficier de ses avantages et rien de plus. D'où le taux élevé d'abstentions redouté dans la ville de Kinshasa où l'opposition espère réaliser ses meilleurs scores en s'appuyant sur l'élan contestataire des Kinois.

«Révision et après ?» s’interroge l’éditorialiste du journal Le Potentiel. «Après une prolongation de dix jours, l’opération de révision du fichier électoral se clôture ce vendredi 15 juillet, pour la ville de Kinshasa, rappelle le journal. A l’issue de cette opération débutée le 7 mai à Kinshasa, trois millions d’enrôlés ont été enregistrés dans la capitale sur plus de trente millions de personnes enregistrées sur toute l’étendue du territoire national». Toutefois, renseigne le quotidien kinois, «même si, dans l’ensemble, les chiffres sont conformes aux projections de la CENI, malgré quelques difficultés techniques et logistiques, tel que l’a déclaré Jacques Djoli, certaines familles politiques dont celles de l’Opposition, ne sont toujours pas satisfaites du déroulement de l’opération». En attendant, souligne Le Potentiel, «d’aucuns estiment que l’étape décisive et déterminante reste sans doute celle de l’après révision du fichier électoral».

Citant le vice-président de la CENI, Le Potentiel indique qu’il s’agit du nettoyage des listes pour enlever les irrégularités qu’on peut rencontrer, faire le «maching» pour avoir des listes consolidées à envoyer au Parlement. «Cette étape nous permettra de déterminer les sièges par circonscription et déterminer le quotient électoral», a expliqué le professeur Jacques Ndjoli. «Tous les regards sont maintenant tournés vers le bureau de la CENI, conclut l’éditorialiste. Seule sa maîtrise de la matière pourra rassurer les acteurs politiques ainsi que l’ensemble des partenaires». Il invite, par ailleurs, la CENI à prendre en considération toutes les contestations déjà émises avant même la fin de l’opération.

Sur ce chapitre de la révision du fichier électoral à Kinshasa qui prend fin ce vendredi 15 juillet à Kinshasa, où l’on n’atteindra pas les 3.500.000 électeurs, contrairement aux

(4)

prévisions de la Ceni. Le Climat Tempéré a cherché à savoir pourquoi les Kinois ne veulent pas s’enrôler massivement. Ceci l’amène, sans le dire, à publier ce que des journaux moins modestes auraient appelé un « numéro spécial » ou un « dossier ».

LE BILLET s’intitule « Défaut de système ! ». C’est ce vendredi 15 juillet à 17H qu’intervient la fermeture définitive au public de tous les centres d’inscription de Kinshasa. Cette clôture boucle ainsi l’opération de révision du fichier électoral sur l’ensemble du pays. Commencée en mars par les provinces du Bas-Congo, Katanga et Maniema, la révision du fichier s’est ensuite étendue, début avril, aux provinces de Bandundu, Equateur, Nord et Sud Kivu, Kasaï Occidental et Oriental, Province Orientale, se terminant donc par Kinshasa. Toutes les provinces ont bénéficié de délais de

prolongation pour compenser les retards causés par les difficultés de déploiement ou les accrocs techniques enregistrés dans les centres d’inscription. La CENI a misé sur

l’enregistrement de 31 millions d’électeurs. En attendant les tout derniers chiffres d’inscrits pour Kinshasa, elle peut d’ores et déjà dire : touché ! Objectif atteint ! Pour autant, l’opération de révision du fichier s’est déroulée dans une atmosphère de suspicion très marquée. La CENI a été placée sous les feux de rampe de l’opposition et des Organisations de la société civile. Les uns et les autres se sont montrés vigilants pour être sûrs que les opérations de révision se déroulaient dans la régularité ; que la CENI n’allait pas user de manipulations, pour privilégier le camp au pouvoir, ou de

stratagèmes, pour piéger l’opposition. Dans cette ambiance, les provinces du Katanga et des Kivus, réputées acquises au pouvoir, d’une part, et celles de Kinshasa et du Kasaï Oriental, d’autre part, censées être favorables à l’opposition, ont été placées sous haute surveillance. Voilà qui explique notamment cette fixation sur la question de l’enrôlement de mineurs et de policiers et militaires dans le Katanga. L’on sait qu’il a circulé sur Internet une photo montrant un gamin pris en faute, exhibant honteusement, avec son air de chien battu, sa carte d’électeur (CI 12010, NN : 109852101, délivrée le 28 mai 2011). L’on sait que la CENI a diligenté dans le Nord Katanga une mission mixte CENI- MONUSCO-PNC-UNICEF pour vérifier les allégations d’enrôlement de mineurs. Le rapport d’enquête a infirmé les faits. Et répondant à un mémorandum de l’UDPS sur certaines irrégularités constatées, la CENI s’est estimée fondée à rappeler que les listes des électeurs sont affichées au jour le jour au centre d’inscription pour permettre à tout requérant et à toute autre personne intéressée de formuler des observations. La CENI a déploré que les partis politiques n’aient pas exploité cette opportunité de contrôle. Cela dit, la CENI aurait été mieux inspirée d’indiquer si, oui ou non, la fameuse carte délivrée à ce gamin par le CI 12010 était un faux. D’autant que pour appuyer sa revendication, c’est la même photo tirée d’Internet qu’a brandie l’UDPS à la CENI. La vigilance ne s’exerçait pas seulement pour traquer la fraude en faveur du pouvoir en place. Elle portait aussi sur toute fraude visant à pénaliser l’opposition. Notamment, le fait que Kinshasa ait bénéficié de moins de temps d’enrôlement que les autres provinces.

Comme dans un dessein bien affiché de faire en sorte que la capitale, bastion de l’opposition, s’enrôle le moins possible, pour assécher son escarcelle de suffrages favorables à priori. La réponse de la CENI n’a pas convaincu qui a prétendu que Kinshasa, déjà soumise en 2009 à une révision du fichier électoral, bénéficiait de

facilités et d’un gain de temps lors de la reprise de l’opération en 2011. Si tel est le cas, il eût fallu appliquer la même logique pour le Bas Congo qui, lui aussi avait déjà connu une opération, finalement annulée, de révision du fichier électoral. La vérité est que tout n’était pas explicable. Comme aussi le fait pour la CENI de considérer que

l’absence de l’empreinte digitale ne touche pas la validité de la carte d’électeur, encore moins le droit de voter, l’important, selon elle, étant d’être dans la base des données et de figurer sur la liste électorale affichée au centre. Que non ! Ouvrir une telle brèche c’est nettement donner la voie à la tricherie. Les éléments biométriques du requérant sont une condition sine qua non de validité de sa carte d’électeur. C’est bien pour cela qu’est exigée la présence physique du requérant au centre d’inscription. Autrement, Jean Pierre Bemba, bloqué en prison à la Haye, n’aurait pas à se faire du mauvais sang.

Cela dit, il est des irrégularités dont l’on ne peut pas dire qu’elles aient pu être commises à l’avantage de la majorité au pouvoir et au désavantage de l’opposition. Dans la mesure

(5)

où tous les électeurs potentiels, d’un camp comme de l’autre, ont été pareillement frappés. Ainsi des défauts touchant à l’éloignement de bureaux d’enrôlement, ou aux défectuosités techniques.

Mais, voilà donc la révision du fichier électoral achevée. Au-delà de l’identification des électeurs et d’un certain fétichisme des statistiques, l’enjeu des opérations d’enrôlement, c’était surtout pour la CENI de faire qu’aucun Congolais ne soit privé de son droit de vote par suite de ses insuffisances organisationnelles. Y est-elle arrivée ? Pour sûr, Non ! Mais a-t-elle fait le maximum pour permettre au plus grand nombre de Congolais en âge de voter d’être en mesure de le faire ? Honnêtement, il n’est pas possible, quand on est de bonne foi, de ne pas créditer la CENI de bonne volonté. Et aujourd’hui, nul ne peut dire qu’il y ait eu dans le chef de la CENI des irrégularités si massives et des mauvaises intentions si évidentes au point d’invalider l’opération de révision du fichier électoral. La plupart de déficiences à épingler sont liées au système même dans lequel nous

fonctionnons : l’absence d’un recensement scientifique de la population. A partir de là, tenir des élections n’est pas une sinécure. Mais, l’on ne peut que faire avec. Si c’est le moindre mal !

Toujours dans Le Climat Tempéré, un autre article paraît sus le titre : « Révision du fichier électoral :Kinshasa dernier ! ». A quelques heures de la clôture des opérations de révision du fichier électoral, l’on peut dire que sauf miracle, la ville de Kinshasa

n’atteindra pas les 3.500 000 électeurs que les prévisions que la CENI avait fixées. Alors que plusieurs provinces sont même allées au-delà des estimations de la CENI en nombre d’électeurs. Dans cette ville de quelque 10 millions d’habitants, le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, estimait pourtant que Kinshasa, mobilisée comme il se devait, pouvait même crever le plafond de 5 millions d’électeurs. Mais non, il n’en sera pas ainsi. En termes de pourcentage, Kinshasa se retrouve au bas de peloton.

Dès lors les questions assaillent les esprits. Pourquoi les Kinoises et Kinois ont-ils manifesté si peu d’empressement à se faire enrôler ?

Le Climat Tempéré publie ici les conclusions d’une étude de terrain menée par le RECIC « Réseau d’éducation civique au Congo » pour tenter de donner une explication de l’attitude de Kinshasa. Nous reprenons ce passage intégralement :

Pourquoi les Kinoises et Kinois ne veulent pas s’enrôler ?

« Faisant sienne cette question fondamentale, le RECIC a réuni ses sensibilisateurs pour obtenir les réactions de la population recueillies sur terrain. Il sied de rappeler que le RECIC a déployé depuis trois semaines près de 300 sensibilisateurs bénévoles qui travaillent à l’information et la mobilisation de population à la révision du fichier électoral.

Ceux-ci ont adopté une approche de proximité consistant à animer dans des points chauds et à faire le porte-à-porte.

Il ressort de cette rencontre de suivi avec les sensibilisateurs, des nombreux constats et considérations techniques, psychologiques, sociales et politico-juridiques, dont l’essentiel se résume en ce qui suit :

1. Sur le plan technique ou logistique

- L’éloignement des Bureaux d’inscription dans certaines communes : les habitants de Gombe Lutendele, par exemple, doivent effectuer une distance de 15 kilomètre à pied pour atteindre le centre d’inscription le plus proche situé à Mbudi (il reste un préalable important à prendre en compte : c’est que les Kinois vivent au jour le jour et que le temps leur est une contrainte importante pour le gagne pain) ;

- La lenteur du service offert par les agents électoraux au niveau des bureaux due à des problèmes techniques des machines ; ceci décourage les foules qui attendent nombreuses à longueur des journées et s’en désintéressent définitivement ;

- Désordre dans la distribution des jetons par les agents des Bureaux d’inscription : l’ordre d’arrivée des requérants non-suivi (conduit au découragement) ;

- Certains Bureaux ont été délocalisés à cause du fait que les locaux qu’ils occupaient initialement devaient être utilisés pour la passation des épreuves d’Etat du 20 au 23 Juin

(6)

dernier (ce qui a été difficile pour les requérants surtout les femmes à passer des temps pour les retrouver) ;

- Des nombreuses cartes d’électeurs émises sont porteuses d’erreurs : absence d’empreintes digitales et autres données, différence de signature (Il en existe plus de 200 cas dénombrés dans les centres d’Inscription de ITC MUKALI et PERE DAMIEN, à titre d’exemple),

- Faible suivi contrôle de la part des autorités de la CENI, etc.

2. Sur le plan social : observations inhérentes au comportement des agents électoraux

- Le non payement des émoluments des agents électoraux et de ceux commis à la sécurité des Bureaux d’Inscription. Ceci est à la base des nombreuses conséquences notamment :

- La corruption : la vente des jetons d’entrée moyennant 1000 à 1500 Fracs Congolais par les agents électoraux, les requérants payent 500 à 1000 Fc pour être servis à temps, exigence d’une contribution par les agents électoraux à titre de collation du jour aux requérants avant de se disponibiliser à leur service et ne sont servis au plus vite que ceux qui obtempèrent, vente des attestations de perte de pièce par les policiers de la sécurité à l’entrée, exigence de 1000 FC également aux sans identités, etc. (Cette corruption se fait en connivence entre policiers et agents électoraux dont les recettes constituent une cagnotte qui sert de collation de l’équipe à la fin de la journée),

- Les Agents électoraux débutent l’opération souvent en retard vers 10h et parfois avec des pauses de 12H à 16H ;

- Certains Présidents des Centres d’Inscription ne sont pas très disponibles, parce que partagés entre leurs responsabilités scolaires et tâches du bureau, etc.

3. Sur le plan politico-juridique

- Refus de certaines identités des requérants par les Agents électoraux : carte d’élève, d’étudiant, etc.

- Refus d’accepter les cinq témoins présentés par les requérants sans identités ;

-Certains bureaux font remplir les fiches d’identité des requérants par les policiers à partir de l’entrée, souvent moyennant des frais (voir par exemple, centres ITC Mokali et Père Damien) ;

- Insuffisance d’information sur les procédures dans le chef des agents électoraux ; - On assiste à une déportation temporaire massive par bus des populations vers les provinces où elles vont obtenir des cartes d’électeurs pour le compte de leurs parrains, députés et ministres, au prix de 50$US par personne. Ceci s’observe surtout dans le territoire de Masimanimba dont les bureaux ont reçu des Kinois à s’enrôler massivement pour soutenir un candidat de cette circonscription.

- Dans quelques quartiers des communes de Kimbanseke (Sakombi, Mfumu Nkento, Mokali, Kibunda, etc.) et Ngaba (Bulambemba, Mateba et Luyi), les femmes regroupées au sein de « Conseil Local de la Femme » sous l’égide d’un membre du gouvernement actuel, circulent dans les ménages pour récupérer les numéros des cartes des personnes enrôlées au profit de ce dernier qui envisage de poser sa candidature à la députation. Le même membre du gouvernement a facilité l’enrôlement massif des habitants de Mpasa dans la commune de N’sele dans le centre d’inscription de Ngwanza (commune de Kimbanseke) en leur accordant comme adresse physique « Maison Blue » (située sur le boulevard Lumumba après l’entrée N’djoko en allant vers l’aéroport), afin de constituer un électorat garanti à son profit, etc.

Tous ces abus persuadent les Kinois et Kinoises que le processus électoral est déjà entaché de fraude, tricherie ; bref, pas de transparence ni de crédibilité. Car, pour nombre de personnes, le vote sera encombré de tant de fraudes perpétrées par les politiciens au pouvoir dont les jalons sont déjà posés pendant l’opération de la révision du fichier électoral. Les tracasseries sus évoquées ont des répercussions sur l’enrôlement des femmes dont le taux, il faut se rassurer, pourrait être très faible.

4. Sur le plan Psychologique

(7)

- La population est déçue de la prestation des élus de 2006 qui n’a pas tenu à ses promesses. Cela constitue un motif de démotivation à devoir voter de nouveau des dirigeants qui ne feront nullement attention à sa misère ;

- La population Kinoise conteste les résultats des élections de 2006. Pour elle, ceux qui étaient effectivement votés n’ont pas été proclamés élus. Il y a donc eu tricherie.

- La modification de la constitution en termes de « Election à un seul tour » présage la fraude et un arrangement pour que les mêmes dirigeants reviennent au pouvoir. Il est ainsi inutile de voter parce qu’il n’y aura pas de changement.

- L’identité politique attachée au Bureau de la CENI n’inspire pas confiance à la population quant à la transparence des élections. D’où autant ne pas voter, car le résultat du vote est déjà connu.

- Les populations intellectuelles touchées par la sensibilisation manifestent un profond désintéressement aux élections parce qu’elles sont persuadées qu’il n’y aura pas de transparence, ni crédibilité.

- Les cartes d’électeurs obtenues ne garantissent pas la participation au vote.

- Pour d’autres, les cartes d’électeurs obtenues en 2005 et 2009 sont encore valides.

On le voit, la démobilisation des Kinoises et Kinois ne relèverait donc pas d’une cause unique. Il s’agit d’un état d’esprit qui aurait découlé de la conjonction de plusieurs facteurs notamment ceux évoqués ci-haut.

Crash HBA

Les quotidiens parus ce matin reviennent aussi sur le crash de l’avion de HBA. Le gouvernement a suspendu la licence d’exploitation de cette compagnie

. «Suspension de la licence d’exploitation de HBA: les conséquences», lit-on sur le site de Radio Okapi. La radio onusienne rappelle que «le gouvernement congolais a

suspendu, mercredi 13 juillet, la licence d’exploitation de HBA en attendant l’issue de l’enquête lancée sur le crash d’un Boeing 727 de cette compagnie aérienne survenu, vendredi 8 juillet, à Kisangani (Province Orientale de la RDC)». Selon Florentin Tage, directeur de cabinet du ministre des Transports ad interim, ajoute la même source, «la décision de retirer la licence d’exploitation de HBA a été prise aux accidents récurrents de cette compagnie». Quelles sont les conséquences de cette suspension sur le marché de l’aviation civile commerciale en RDC ? Pour le patron de HBA, Stavros Papaionnou, «le gouvernement doit assumer sa décision et dédommager les clients lésés». Florentin Tage affirme, de son côté, que «lorsqu’on a reçu de l’argent pour un service qu’on ne rend pas, il faut rembourser». Ce serait donc à HBA d’assumer cette charge, selon le directeur de cabinet. Stavros Papaionnou ne veut tirer aucune conclusion hâtive suite à la décision du gouvernement. Mais il affirme se faire du souci pour l’avenir de sa compagnie et pour les 2000 familles qui dépendent de son activité économique.

Au plan des conséquences, Le Climat Tempéré remarque qu’à « CAA : le prix du billet a pris l’ascenseur ».La suspension des vols de HBA est-elle la cause de l’augmentions des billets de la compagnie aérienne CAA, qui jouirait désormais d’un monopole de fait?

Depuis hier jeudi, le prix du billet de la compagnie aérienne CAA à destination de Lubumbashi a pris l’ascenseur. Contacté à ce sujet, un cadre de la CAA a, sous

anonymat, indiqué que le prix du billet du vol Kinshasa-Lubumbashi n’a aucun rapport avec l’arrêt des vols HBA. Le billet de Lubumbashi était à un prix promotionnel pendant un mois. Maintenant que la promotion est finie, le prix du billet revient au tarif normal à 275$, déclare-t-il. Par contre, un chef d’agence qui travaille en collaboration avec CAA, a révélé que ce n’est pas seulement le billet de Lubumbashi qui augmenté mais également celui de Kinshasa-Goma car il est passé de 315$ à 325$. Mais la population se pose des questions sur cette curieuse coïncidence qui fait que la promotion n’a pris fin qu’au moment où la décision est tombée de clouer au sol les avions de la compagnie HBA.

Selon certaines sources, la compagnie aérienne CAA a profité de cette suspension pour augmenter le prix du billet sur les vols qu’elle exploitait en concurrence avec HBA.

(8)

Le Phare qui salue la mesure de suspension, craint que cette sanction ne puisse être levée un beau matin, sans que la lumière ait été suffisamment faite autour des causes de cet accident d’avion ainsi que des responsabilités des personnes physiques et morales qui y sont impliquées.

S’agissant des défaillances, Le Climat Tempéré rapporte que le ministre des Transports a épinglé la forêt qui aurait obstrué la vue de l’agent commis à la tour de contrôle, celle des personnes qui commandent l’avion, ainsi que l’absence de l’agent de la RVA ayant à sa possession la clé du véhicule anti-incendie après le crash. Un autre malheur déploré par Martin Kabwelulu, rapporté par le confrère, est qu’après l’évacuation des survivants vers les cliniques universitaires de Kisangani, il n’y avait pas d’électricité. Ce qui a alourdi le nombre de victimes qui pouvaient être sauvées.

La Percée va plus loin, en affirmant que le Ministre « Martin Kabwelulu à la porte de sortie », et pour cause, les accidents d’avion, de bateau, de baleinière, et de camion qui ne font que s’amplifier alors que l’on attendait que la défénestration de Mme Laure Marie Kawanda du ministère des Transports et Voies de Communication apporte une accalmie définitive. Que non ! Comme si on s’était donné le mot, tous les moyens de déplacement qui fonctionnent en RDC sont devenus très dangereux.

Le Climat Tempéré parle des « sanctions draconiennes promises aux divers responsables Crash du Boeing de HBA à Kisangani » et constate, côté gouvernement, que deux membres de l’Exécutif national viennent de rompre le silence. A savoir le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, assumant l’intérim de son collègue des Transports et communications, ainsi que celui de la Justice, Luzolo Bambi Lessa. Mercredi 13 juillet, ces deux membres du gouvernement Muzito ont exprimé officiellement, pour la première fois, la position de l’Exécutif congolais vis-à-vis de ce crash. La manifestation s’est déroulée à la salle de réunion du ministère de la Justice, dans la commune de la Gombe.

D’entée de jeu, le ministre Kabwelulu attaque : «au regard de ce récent crash qui vient d’endeuiller une fois de plus les familles congolaises, en tant que gouvernement, nous devons établir des responsabilités en vue d’appliquer des sanctions draconiennes à l’endroit des personnes impliquées dans le crash à divers degrés», a-t-il dit.

Et le ministre intérimaire des Transports d’ajouter qu’en ce qui le concerne, il se chargera des mesures administratives et son collègue de la Justice, des mesures judiciaires. A cet effet, une commission d’enquête est déjà à pied d’œuvre. Cela est d’autant évident que des failles ont été constatées tant au niveau de la Régie des voies aériennes (RVA) qu’à celui de HBA où l’on trouve des fictifs parmi les passagers.

Au niveau des pertes encourues on est en tous cas déjà certain de 83 morts. Il y avait à bord de l’appareil, 101 adultes dont les membres d’équipage et 16 enfants, selon le ministre Kabwelulu. A l’heure qu’il est, le bilan fait état de 78 morts parmi les passagers et 5 sur huit membres d’équipage, soit au total 83 morts, a-t-il dit. Dans la nuit de samedi, des cas urgents ont été transférés à Kinshasa à bord de l’avion présidentiel suivi de deux autres vols.

Parlant des défaillances, le numéro 1 des Transports épingle la forêt qui obstrue la vue de l’agent commis à la tour de contrôle, celle des personnes qui commandent l’avion, ainsi que l’absence de l’agent de la RVA ayant à sa possession la clé du véhicule anti- incendie après le crash. Le véhicule c’est seulement après de temps qu’il s’est amené, a déploré Martin Kabwelulu. Un autre malheur, après l’évacuation des survivants vers les Cliniques universitaires de Kisangani, il n’y avait pas d’électricité. Ce qui a alourdi le nombre de victimes qui pouvaient être sauvées. Le président de la République a dépêché une équipe à Kisangani, sous la conduite du vice-Premier ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications, Simon Bulupyi Galati. Etaient de la délégation, le ministre Kabwelulu, son collègue de la Santé publique, ainsi qu’une vingtaine de médecins.

Mais il y aussi des cas graves parmi les survivants. Des kits médicaux ont été remis aux hôpitaux qui avaient reçu des victimes. Aussitôt arrivé à Kisangani, une heure après cette délégation, le Président Joseph Kabila a visité les survivants aux Cliniques universitaires

(9)

dont certains sont brûlés au niveau extrême et d’autres développent des cas de traumatisme allant jusqu’à la perte de conscience. «Les deux boites noires ont été ramenées à Kinshasa. Elles seront soumises à l’expertise des agents de Boeing», a encore laissé entendre Martin Kabwelulu.

Complétant son collègue des Transports, le ministre de la Justice a déclaré qu’il était évident que le gouvernement puisse faire le point sur le crash de HBA dans la mesure où il ne peut rester indifférent ou laisser impuni cette situation.

Pour le prolongement de la ‘’tolérance zéro’’ qui suppose l’assainissement des mœurs, le gouvernement fait sien ce problème qui endeuille les Congolais, a dit Luzolo Bambi Lessa notant qu’une instruction a été donnée au procureur de la République près le parquet de Kisangani pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Il a enfin fait savoir que le chef de l’Etat avait décidé qu’on puisse inhumer à Kisangani, 30 personnes qui n’ont pu être identifiées pour protéger l’environnement. Revenant sur les chiffres, il a expliqué que la contradiction des chiffres démontre qu’il y’a eu de passagers clandestins à bord de l’avion qui a crashé.

Bilan Muzito

Pour La Percée : « le Social des Congolais, Adolphe Muzito a échoué ». La Percée constate que l’échec d’Adolphe Muzito s’articule par la santé, l’accès à la nourriture, les études des enfants, un pouvoir d’achat honorable grâce à des salaires décents alloués aux nationaux. Pour cet hebdomadaire, si tout ce qui est détaillé n’est pas pris en compte, ce peuple en arrivera à saboter les autres initiatives gouvernementales.

Le Phare s’intéresse à l’échange que le gouvernement, à travers le Premier ministre Adolphe Muzito, a eu avec les médecins: « Muzito harmonise avec les médecins ». Il ressort de cette rencontre que l’Exécutif national a beaucoup fait face aux revendications des hommes à la blouse blanche. Les deux parties se sont accordées à reconnaître que contrairement au passé, la situation sociale et professionnelle du médecin congolais s’est considérablement améliorée. De même l’exécutif national s’est totalement investi dans la réhabilitation et la construction des infrastructures médico-sanitaires aux quatre coins du pays, ainsi que dans leur équipement.

Le Phare annonce en manchette que le Premier ministre Adolphe Muzito indique

qu’après les professeurs d’universités et instituts supérieurs du pays, c’est maintenant le tour des gestionnaires de la santé des Congolais, avec qui le Premier ministre a eu des échanges francs. Le débat a porté sur l’évaluation du partenariat gouvernement-Ordre National des médecins, les conditions socioprofessionnelles des membres de cette corporation, le bilan de la législature finissante par rapport au cahier de charges du secteur médico-sanitaire, rapporte le quotidien. Il ressort des échanges entre les deux parties l’Exécutif national a beaucoup fait face aux revendications des médecins.

Si les médecins se sentent plus heureux qu’avant, ce ne semble cependant pas être le cas de la santé des Congolais. «Santé : nette progression de l'épidémie de cholera dans le Bandundu, l'Équateur et à Kinshasa», alertent Les Dépêches de Brazzaville. Selon l’auteur de l’article, «les statistiques établies jusqu'au 12 juillet font état d'un total de 1 927 malades et 126 décès». Le journal rappelle que dans sa note du 13 juillet, le Bureau des Nations unies pour la coordination de l'aide humanitaire (Ocha) a évoqué la

progression du nombre de cas de choléra de l'ordre de 16% par rapport à la situation au 4 juillet 2010. «Bien que la province du Bandundu reste toujours la plus affectée avec 1271 cas et 72 décès, la progression dans la ville de Kinshasa est la plus forte allant de 31 à 51 cas enregistrés pratiquement en une semaine», a noté l'agence. Aucun décès supplémentaire n'a été, note Ocha, rapporté dans la capitale congolaise et l'épidémie reste circonscrite dans le quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, ainsi que dans celle de Maluku, à l'est de la ville. «Au Bandundu, la situation reste particulièrement inquiétante à Bolobo, Yumbi et Kwamouth, souligne le journal. Par contre, en Equateur où 605 cas et 52 décès sont rapportés au 12 juillet, deux nouvelles zones de santé (ZS) viennent de signaler des cas suspects, notamment de celles de Bikoro et de Ndage». A

(10)

en croire Les Dépêches de Brazzaville, citant les milieux d'Ocha, «les situations les plus critiques sont dans les ZS de Mankanza avec 192 cas, Wangata avec 125 cas, Lukolela avec 69 cas et Mbandaka, avec 48 cas».

© CongoForum, avec le Service de Communication du CNONGD, le vendredi 15 juillet 2011

CongoForum est un site web unique qui existe depuis octobre 2005. Nous avons vraiment besoin de votre soutien financier. Merci de verser votre soutien sur le compte nro 738-0181033-53 de l’asbl CongoForum. Vous pouvez le faire sur une base mensuelle ou annuelle, comme vous voulez. Un grand merci d’avance! Encore des questions? Mr. Klaas Vanhalst vous répondra: klaas@congoforum.be .

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Lubanga est une responsabilité pénale en tant que co-auteur des trois crimes qui lui sont incombés pour la période allant de septembre 2002, lorsque les Forces Patriotiques pour

Sur base de la définition ci-haut, il ressort que la majorité des conflits communautaires que nous expérimentons dans la RD-Congo actuellement n’est que

Prévalence globale des infections nosocomiales chez les accouchées et les nouveau- nés dans les maternités de la ville de Mbujimayi.. Les résultats de notre étude ont

Depuis les émeutes de janvier 2015, la population urbaine a montré sa capacité de mobilisation et pourrait avoir un impact décisif dans le processus électoral, non

Les membres des réseaux et associations des droits humains, rédacteurs du présent rapport, engagés dans la lutte contre l’impunité des crimes à l’encontre

A la suite des prises de position incessantes du Ministre de la Communication et Medias (Porte parole du Gouvernement), Monsieur Lambert MENDE OMALANGA contre les ONG des Droits

Notre Association déconseille fortement aux partis politiques congolais opposés à Joseph KABILA de prendre part au dialogue (ou distraction) inter-congolais qui serait organisé

Les organisations de la société civile de la République Démocratique du Congo impliquées dans le processus de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence