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Academic year: 2022

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14/01/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum) Les titres parus à la Une des journaux de Kinshasa gravitent toujours autour des affaires de l’Est, notamment les pourparlers de Kampala entre la délégation gouvernementale et les rebelles du M23 et le retour annoncé du Dr Mukwege. Un des thèmes développés en paragraphes reste la place et le rôle réservés à l’Opposition parlementaire congolaise dans ces négociations. Le contentieux électoral, notament la réforme (bloquée) de la CENI et les invalidations ou poursuites de Parlementaires, demeurent aussi parmi les sujets d’actualité.

Kampala

L’Avenir titre « Pourparlers de Kampala : les travaux reprennent aujourd’hui ».

Il annonce qu’après une semaine de tractations, consultations et conciliabules entre les deux délégations (celles de la RD Congo et du M23), la facilitation vient d’annoncer la tenue d’une plénière pour aujourd’hui à Munyonyo (Kampala). Cette plénière se justifie par le retour des principaux acteurs du dialogue, à savoir, le chef de la délégation congolaise, Raymond Tshibanda, rentré dimanche 13 janvier à Kampala en provenance de Libreville au Gabon, où il a pris part aux négociations entre le gouvernement centrafricain et les rebelles du Séléka. L’Avenir rappelle que selon un communiqué de presse publié le 11 janvier dernier par la médiation ougandaise, l’ordre du jour de ces travaux est constitué de quatre points. Il s’agit de la revue de l’accord de paix du 23 mars 2009, les questions sécuritaires, les questions sociales, politiques et économiques et les mécanismes de mise en œuvre du suivi et de l’évaluation de l’accord de Kampala.

Ce journal fait savoir qu’au cours de ces pourparlers, il s’agira avant tout, pour la délégation congolaise, d’écouter le M23 et de répondre à leurs revendications légitimes, c’est-à-dire, seulement celles qui obéissent aux dispositions constitutionnelles de la RDC et ne devant pas porter atteinte à la souveraineté nationale, à l’intégrité du territoire et au caractère apolitique de l’armée et de la police nationale.

(Il n’est pas interdit de voir dans ce dernier paragraphe une « réponse du berger à la bergère » par rapport à la « Une » très alarmiste du Potentiel de samedi dernier. NdlR)

L’Observateur titre « Pourparlers de Kampala: L’ordre du jour adopté, une plénière convoquée ce lundi 14 janvier »,

« Pour le gouvernement congolais, il s’agira avant tout d’être à l’écoute du M23 et de répondre à ses revendications légitimes, c’est-à-dire seulement celles qui sont conformes aux dispositions constitutionnelles de la RDC et ne devant pas porter atteinte à la souveraineté nationale, à l’intégrité du territoire national et au caractère apolitique de l’armée et de la Police nationale, avait précisé le chef de la délégation congolaise, Raymond Tshibanda, se référant à la déclaration des chefs d’Etat de la CIRGL du 20 novembre 2012. »

Forum des As titre sur le même sujet et révèle que des sources proches du chef de la délégation du Gouvernement ont fait savoir que les travaux convoqués lundi 14 octobre prévoient un ordre du jour bien chargé. Les deux parties en face vont d’abord s’attaquer au premier point relatif à la revisitation de l’accord de paix du 23 mars 2009. Viendront ensuite les questions sécuritaires, sociales, politiques et économiques ainsi que les mécanismes de mise en œuvre, suivi et évaluation de l’accord de Kampala. Maintenant que les choses sérieuses vont devoir commencer en abordant la matière inscrite, la délégation congolaise à Kampala jure sur le fait qu’il ne sera jamais cautionné, peu importe la forme sous laquelle cela pourrait se présenter, une quelconque remise en cause de la Constitution du 18 février 2006, rapporte Forum des As. Il rappelle aussi que la population congolaise qui a des yeux rivés sur Kampala souhaite que les pourparlers se terminent le plus tôt possible afin que la RDC recouvre la paix.

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CongoNews constate que le compromis centrafricain conclu à Libreville a fait des émules à Kinshasa. L’opposition s’en est inspiré, lors d’une conférence de presse tenue le 11 janvier dans la salle des banquets du Palais du peuple. Quelques ténors de l’opposition en l’occurrence Jean-Lucien Bussa et Justin Bitakwira ont exigé la participation de l’opposition politique congolaise aux pourparlers de Kampala en tant que composante à l’instar de la solution à la crise centrafricaine, sans oublier la société civile et la diaspora.

Pour La République, au contraire, les cadres de l’opposition parlementaire, en quête des postes à Kampala, tentent de légitimer la poursuite des concertations à Kampala avec les criminels de M23. L’Opposition parlementaire réclame que l’ordre du jour soit élargi au- delà de l’évaluation des accords du 23 mars 2009 signés entre le gouvernement congolais et les rebelles du CNDP dont le M23 est l’émanation.

(Le M23 a repris à l’opposition les principales revendications qu’elle a émises depuis les

« élections » de 2011. On ne peut que constater que cela fait merveilleusement le jeu du pouvoir. Les tragiques événements de l’Est servent à sonner l’appel au grand rassemblement patriotique autour du drapeau. Le pouvoir compte visiblement obtenir ainsi, à la faveur d’un sentiment d’urgence, un soutien qu’il ne peut tirer d’une légitimité démocratique qui lui manque. C’est peu après les élections, alors que les commentaires négatifs tombaient de partout, que JKK a brusquement décidé un retournement des alliances. De fin 2008 à fin 2011, la thèse officielle était que le Rwanda était un allié, que tous les ennuis venaient du FDLR et que Ntaganda était indispensable à la paix.

Subitement, le Rwanda devenait un ennemi et il fallait arrêter Bosco Ntaganda. Cela prenait dans le sens du poil l’opinion congolaise et la communauté internationale. Mais il ne pouvait échapper à personne que cela allait rallumer la guerre, d’autant plus qu’au lieu d’arrêter Ntaganda par surprise, on annonça à grand bruit l’intention de le faire. Le bandit n’a bien sûr pas attendu les gendarmes ! Comment ne pas en retirer l’impression que le pétard qui a éclaté à Goma a été allumé volontairement et en connaissance de cause par le pouvoir, en vue, précisément, de créer la psychose d’urgence nationale dont il s’efforce, maintenant de profiter. Il lui sera maintenant facile de prétendre que

« l’opposition tient le même langage que le M23 ». NdlR)

Quelques cirations, encore, au sujet de cette pprésence de l’opposition :

La Tempête des Tropiques : «Négociations de Kampala : L’Opposition prête à participer comme composante »,

« Ils insistent, par ailleurs, sur la participation de l’Opposition politique à ces pourparlers en tant que composante politique congolaise, à l’instar de la solution centrafricaine, sans oublier la société civile et la diaspora et, surtout, sur la désignation, par les Nations Unies et l’Union africaine, d’un médiateur international neutre. »

Le Phare : « Pourparlers de Kampala : L’Opposition réclame son quota »,

« Ils estiment que la majorité au pouvoir et le M23, accusés tous deux d’être à la base des événements de l’Est, sont mal placés pour apporter une solution durable à la crise. »

La Référence + : « L’Opposition réclame sa participation en tant que composante »,

« Pour l’Opposition parlementaire, l’ordre du jour devrait être élargi au deal de l’évaluation des accords du 23 mars 2009, signés entre le gouvernement congolais et les rebelles du CNDP dont le M23 est issu : (….) »

Autres sujets relatifs à l’Est

Le Phare constate « Après le Rwanda, l’Ouganda ôte le masque ».

Ce journal écrit qu’alors qu’il pilote la facilitation aux négociations de Kampala, le ministre ougandais de la défense ne s’est pas empêché de critiquer sévèrement les

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mesures onusiennes contre les deux ténors de la rébellion congolaise, en attendant une liste exhaustive des criminels à sanctionner.

La dernière communication du gouvernement en la personne de son Porte-parole est quelque peu reprise en «Une» et largement commentée en premières pages. Les points saillants que la presse en dégage sont les suivants : « requalification du mandat de la MONUSCO », et « levée d’immunités des députés Diomi et Lumbala ». Voici quelques citations :

L’Avenir : « La requalification du mandat de la MONUSCO avant tout »

« La requalification du mandat de la MONUSCO est la condition sine qua non avant le déploiement de la Force internationale neutre de l’Union Africaine. Cette position de gouvernement a été exprimée de vive voix le vendredi dernier par son Porte-parole, Lambert Mende Omalanga, lors d’un point de presse.»

La Tempêtes des Tropiques : « Kinshasa appelle le M23 à « s’auto-dissoudre ».

« Mardi 8 janvier, le Secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré au Conseil de sécurité que la MONUSCO prévoyait de déployer trois drones pour surveiller la partie Est de la RDC. Le gouvernement congolais a salué cette initiative qui tend à améliorer les capacités des forces internationales impliquées dans la sécurisation de l’Est de la RDC. »

L’Observateur : «Selon son porte-parole, le gouvernement se félicite de l’invalidation et la levée d’immunités des députés Lumbala et Diomi ».

« Selon son porte-parole, le gouvernement de la République se félicite de cette décision de l’Assemblée nationale qui constitue un signal fort à l’intention de ceux qui avaient fini par prendre la RDC pour une sorte de République bananière où tout est permis à qui fait preuve d’un peu d’audace. »

(Formue maladroite. On voit d’ici la réponse « Si la RDC était une république bananière, nous aurions au moins des bananes à manger ! » NdlR)

La Référence + : « Roger Lumbala : Le salaire du péché ».

« Lors de sa première conférence de presse, vendredi 11 janvier 2013, Lambert Mende n’a pas eu de mots tendres envers Roger Lumbala, qui a rejoint la délégation de la rébellion du M23 et siège dans ses rangs dans les pourparlers qui se déroulent à Kampala. »

Est / Dr. Mukwege

Le retour du Docteur Mukwege est annoncé en RDC pour aujourd’hui 14 décembre par plusieurs journaux de la place

L’Observateur : « Après plus de 2 mois d’exil forcé en Belgique, le Dr Denis Mukwege retourne aujourd'hui à Bukavu »,

« L’hôpital de Panzi et la mission pentecôtiste suédoise pour le développement (PMU), qui finance l’action du médecin, demandent la participation «active et concrète» des autorités congolaises et de la Mission de l’Onu pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) pour «garantir la sécurité de l’Hôpital, de ses équipes, de ses patients et du Docteur Denis Mukwege», souligne le communiqué. »

La Référence : « Le gynécologue Denis Mukwege rentre a Bukavu ce lundi »,

« Nous avons vu le gouverneur (du Sud-Kivu) et il nous a promis de mettre une garde rapprochée à la disposition du docteur Mukwege. Nous sommes dans un pays de droit.

(….) », a expliqué le docteur Nfundiko (médecin directeur par intérim de l’Hôpital Panzi). »

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La Tempêtes des Tropiques : « Le Dr Denis Mukwege revient au pays aujourd’hui lundi », « La police est arrivée à la résidence du médecin, située a proximité du QG de la MONUSCO. »

L’Avenir titre: « Le Docteur Mukwege de retour à Bukavu ».

Ce journal fait savoir que depuis novembre dernier, les femmes de Bukavu se mobilisent et sont prêtes à payer elles-mêmes pour le retour de « leur » docteur. Le journal rappelle que l’attentat qui avait failli coûter la vie au médecin-chef de l’hôpital de Panzi, le Docteur Denis Mukwege, avait secoué la capitale du Sud Kivu et, plus largement, les ondes de choc de cette tentative d’assassinat avaient secoué le Congo tout entier et provoqué d’innombrables protestations à travers le monde.

Evacué en Belgique, le Dr Mukwege mit plusieurs semaines pour se remettre du choc émotionnel ressenti lorsque cinq tueurs, introduits dans sa propriété, avaient tenu ses filles en joue, abattu à bout portant sa sentinelle et s’étaient finalement enfuis, laissant le médecin au sol et le considérant mort.

Après avoir voyagé pour la France, les Etats Unis, la Suède, le médecin-chef de l’hôpital de Panzi a décidé de rejoindre ses patientes, ces femmes victimes de violences sexuelles auxquelles il apporte autant un réconfort moral que la réhabilitation physique. En compagnie du Docteur Guy-Bernard Cadière, spécialiste de la laparoscopie à l’hôpital Saint Pierre, le Dr Mukwege s’envolera pour Bujumbura puis Bukavu et il regagnera son hôpital, annonce L’Avenir. Plusieurs ministres européens des Affaires étrangères ont déjà demandé aux autorités congolaises d’assurer la sécurité d’un homme dont le nom a déjà été plusieurs fois cité pour l’obtention du Prix Nobel. Alors que la tentative d’assassinat s’était déroulée dans le quartier Muhumba, l’un des plus sécurisés de Kinshasa, aucune enquête n’a encore déterminé l’identité des tueurs, leurs motivations ni leurs commanditaires, note ce quotidien.

Est / MONUSCO

Quelques citations, également, permettent de constater que les propos de M. Mende sur la requalification de la Monusco sont largement applaudis par la presse :

L’Avenir : « La requalification du mandat de la MONUSCO avant tout ».

« La requalification du mandat de la MONUSCO est la condition sine qua non avant le déploiement de la force internationale neutre de l’Union Africaine. »

L’Observateur dans son article « Après plus de 2 mois d’exil forcé en Belgique, le Dr Denis Mukwege retourne aujourd'hui à Bukavu », écrit que « L’hôpital de Panzi et la mission pentecôtiste suédoise pour le développement (PMU), qui finance l’action du médecin, demandent la participation «active et concrète» des autorités congolaises et de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco) pour «garantir la sécurité de l’Hôpital, de ses équipes, de ses patients et du Docteur Denis Mukwege», souligne le communiqué.(…) Une délégation mixte gouvernement-Monusco, qui séjourne à Minova depuis le jeudi 10 janvier, a recueilli les témoignages de quarante-six viols commis essentiellement sur des femmes déplacées parmi lesquelles trois mineures. Le chef du poste de Minova, qui dit avoir été informé de vingt-six cas de viols, indique que d’autres victimes n’ont pas rapporté les viols dont elles ont été victimes. » Egalement de L’Observateur , dans son article « Le gouvernement se félicite de l’invalidation et la levée d’immunités des Députés Lumbala et Dioni », ces mots :

« Parmi ses sujets , il y a de graves décisions prises par l’Assemblée nationale à l’encontre de deux de ses membres accusés respectivement de haute trahison et de viols sur mineures, une décision la première du genre, portant suspension d’un parti politique ainsi que des sujets du processus de recherche de pistes de sortie de crise crée par la guerre d’agression dans l’est de la RDC, notamment les rencontres entre le gouvernement de la république et le M23 à Kampala, la force internationale neutre en gestation et la requalification du mandat de la MONUSCO. »

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Le Phare : « Tolérance-zéro face aux atteintes à la sécurité nationale »,

« Comme d'habitude, nous allons faire un tour d'horizon des grands sujets d'actualité brûlante. Celle-ci tourne essentiellement autour des graves décisions prises par l'Assemblée Nationale à l'encontre de deux de ses membres accusés respectivement de haute trahison et de viol sur mineures, d’une décision, la première du genre, portant suspension d’un parti politique ainsi que des suites du processus de recherche de pistes de sortie de la crise créée par la guerre d’agression à l'Est de la RDC, notamment les rencontres entre le Gouvernement de la République et le M23 à Kampala, la force internationale neutre en gestation et la requalification du mandat et des moyens d’action de la MONUSCO. » (Extrait de la conférence de presse du 11 janvier par le gouvernement) »

Le Potentiel : « Sud-kivu : les Rahiya Mutomboki accroissent leur présence a kalehe et Walungu »,

« Entre temps, la Brigade du Sud-Kivu de la Force de la MONUSCO continue de

« déployer des postes opérationnels a travers la province, dans le but de combler le vide sécuritaires provoqué par le redéploiement des troupes FARDC dans le Nord-Kivu » ».

La Prospérité titre : « Requalification du mandat de la Monusco: le Gouvernement loue

l’initiative ».

Le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a évoqué lors de son point presse tenu le vendredi 11 janvier 2013, les questions liées à la requalification du mandat de la Monusco et le déploiement de la Force internationale neutre dans l’Est de la RDC, affirme le quotidien. Le soubassement est la recherche de pistes de sortie de la crise créée par la guerre d’agression à l’Est de la RDC. Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo salue cette initiative, car selon Mende, elle tend visiblement à améliorer les capacités des forces internationales impliquées dans la sécurisation de l’Est de la RDC.

La Prospérité rappelle que le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré le mardi 8 janvier dernier que la Monusco prévoit de déployer trois drones pour la surveillance de l’Est de la RDC. A ce sujet, le porte-parole du Gouvernement dont les propos ont été relayés par La Prospérité a déclaré que le déploiement de trois drones non armés pour surveiller l’Est de la RDC paraît d’autant plus utile au renforcement de la paix dans la région et qu’il permettra d’affiner la maîtrise par les forces internationales des mouvements le long de la frontière à problème entre la RD Congo et la République du Rwanda.

Parlement

AfricaNews titre à la Une « Dossiers Diomi, Lumbala, RCDN…M23, Le gouvernement adopte la fermeté et met en scène son rôle régalien ».

Ce journal rapporte que le gouvernement est cette fois-ci décidé de débarrasser les institutions de la République de la vermine qui la gangrène.

Quatre illustration renforcent le constat fait par AfricaNews : la levée de l’immunité parlementaire de Diomi Ndongala afin de le mettre à la disposition de la justice, l’invalidation du mandat de Roger Lumbala pour trahison, la suspension des activités du RCD/N, le parti de Roger Lumbala, quatrième illustration, le M23 a fléchi face à la rigueur de Tshibanda. Ils sont revenus à la table du dialogue.

La Prospérité rapporte la réaction de José Makila menacé d’invalidation, son nom ayant été repris sur la liste de la délégation du M23 transmise par JM Runiga à la délégation du gouvernement aux pourparlers de Kampala.

L’élu de Gemena qualifie cet acte de « complot mesquin, ourdi par les agents et collabos du pouvoir dans la direction du M23 dont les objectifs concordent avec les recommandations des commanditaires de guerres à répétition à l’Est du pays… qu’il n’a

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cessé de fustiger dès le début de cette mandature à l’Assemblée nationale et dans différentes déclarations et conférences de presse ».

Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP, dans un communiqué publié à Genève, fait savoir que « Cet organe de protection des droits de l’homme s’interrogera aussi sur les mesures à prendre au sujet de deux parlementaires de l’opposition en République démocratique du Congo, MM. Eugène Diomi Ndongala et Pierre Jacques Chalupa. Il s’était dit vivement préoccupé par leur situation dans une résolution adoptée à l’Assemblée tenue par l’UIP à Québec, en octobre dernier.

Le Comité est actuellement saisi de 83 cas concernant 233 parlementaires de 39 pays, répartis sur l’ensemble des continents, qui portent sur des disparitions, des atteintes à la liberté d’expression, des cas de harcèlement, des accusations pénales à mobile politique, des arrestations illégales et des détentions arbitraires, parmi d’autres violations des droits de l’homme ».

Le Potentiel fait état des « Divergences entre le Sénat et l’Assemblée nationale » au sujet de la restructuration de la CENI. En effet, des pesanteurs politiques ont empêché les deux Chambres du Parlement de tirer parti de l’expérience malheureuse de 2011.

Toutes les tentatives de rapprochement menées au sein de la Commission mixte paritaire se sont avérées infructueuses. Le Sénat et l’Assemblée nationale ont maintenu leurs divergences relatives à la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils se sont cabrés chacun sur ses positions. Face à ce blocage, le dernier mot revient au président de la République, affirme Le Potentiel. (La loi prévoit que, dans ce cas, l’avis de la Chambre l’emporte. C’est d’ailleurs ainsi que l’on a imposé la loi instaurant la détestable CENI politisée ! Celle-ci était indispendable aux fraudes qui ont entaché les dernières élections ? Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. NdlR)

Dans son numéro d’hier, Dialogue, qui ne se croyait sans doute pas si bon prophète, évoquait précisément ce genre de situation, écrivant « L’on pourrait imaginer, demain, qu’un conflit quelconque oppose entre elles deux institutions électives, par exemple la Chambre et le Sénat, ou la Présidence de la République et le Gouverneur d’une province.

Les verra-t-on se traiter de tricheurs, faussaires et usurpateurs, sous prétexte que l’un aura été élu par fraude et l’autre « prolongé » en dépit du bon sens ? Y aura-t-il bientôt un nouveau jeu de société congolais, intitulé « Plus illégitime que moi, tu meurs ? » Monitoring des Secteurs

Goma

Radio Télévision Mishapi Voice TV

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1. Les habitants de Butembo étaient pris de panique hier; C’est suite à l’attaque des may may qui ont délogé les prisonniers de la prison de Gakwangura et causant une évasion massive des détenus. Il ya plus de 20 détenus évadés et seul 15 sont restés.

Ce lundi les habitants se sont réveillé dans le calme.

2. Négociations de Kampala, après adoption de l’ordre du jour vendredi les choses sérieuses commencent ce lundi. Seront discutés : Les accords du 23 mars ainsi que la situation politique et sociale du pays.

3. Des cas de tracasserie deviennent monnaie courante dans le territoire de Nyiragongo occupé par le M23. C’est surtout dans la partie nord du territoire, dénonce l’Administrateur du Territoire Bokele Joy qui a présenté l’état de la situation humanitaire avec la quasi totalité des populations qui ont fuit la partie occupée.

L’administrateur ajoute que la population dans ce territoire a passé les fêtes de fin d’année dans la méditation.

4. Les 6 mille ménages déplacés de Mugunga 3 sont en rupture de stocks de nourriture.

La dernière distribution d’il ya près de trois mois avait été pillée. Ils demandent aux humanitaires de les venir en aide.

Radio Kivu 1

1. La population de Goma se dit satisfaite du travail de la police. La population estime que le banditisme est en baisse avec la présence des policiers dans avenues.

2. A Butembo plus de trois cents prisonniers se sont évadés de la prison de Gakwangura ; C’est suite à la débandade provoquée par des may may qui voulaient intégrer les fardc et qui devaient être logés à la prison. Craignant qu’ils étaient arrêtés, ces may may ont tiré des coups de feu en l’air causant une psychose et occasionnant la débandade dans cette prison de Butembo.

Radio télévision communautaire tayna, RTCT

Eugénie Mubake et Bernadette Muongo ne pourront plus siéger au comité directeur des femmes du Nord-Kivu. Elles ont été exclues samedi dernier par leurs paires femmes membres de ce comité. Ces deux femmes siègent aux négociations de Kampala pour le compte du M23 sans mandat de leur comité.

Radio Télévision Nationale Congolaise, Rtnc Goma

Desserte en courant alternatif pour desservir Goma Butembo et Beni, une centrale haute tension sera construite à Mugunga. C’est ce qu’a partagé le ministre en énergie au cours du conseil des ministres provinciaux vendredi.

Radio okapi antenne de Goma

1. Au Nord Kivu, les routes du territoire de Masisi sont dans un état de délabrement très avancé. Cette situation conduit les propriétaires des véhicules qui travaillent dans le secteur du transport des vivres de ne plus arriver dans certains marchés à l’intérieur de ce territoire où ils se rendaient pour charger les produits vivriers.

Conséquence : les cultivateurs sont obligés de transporter sur la tête leurs produits jusqu’à l’endroit où les véhicules stationnent. Le député provincial Jean Bosco Sebishimbo qui revient de Masisi demande aux autorités concernées de prendre en charge cette question afin de soulager cette population.Nous

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apprenons que le gouvernement provincial a entrepris des travaux de chargement des moellons sur certains axes de ce territoire.

2. A Goma, le collectif des associations féminines du Nord Kivu a désavoué deux de ses anciens membres au motif qu’elles ont adhéré au M23. Il s’agit de madame Bernadette Muongo et de maitre Eugénie Mubake. A l’issu de la réunion extraordinaire tenue samedi, le collectif des associations féminines du Nord Kivu a déclaré que les deux femmes précitées n’engagent pas les associations féminines de la province. Elles ont adhéré dans ce mouvement rebelle à titre personnel a précisé madame Gogo Kavira, présidente de ce collectif.

3. Au Nord Kivu, la coordination de la société civile demande l’évaluation des opérations Rwenzori menées dans le territoire de Beni. Ces opérations ont été lancées il y a 3 ans dans ce territoire pour combattre les forces négatives actives dans cette zone, notamment les Adf nalu. Pour la société civile, après 3 ans d’opérations, il est inconcevable que la population ne puisse pas accéder à ses champs, que des cas des viols des femmes continuent à être enregistrés. Cela c’est sans compter les pillages dans les villages et l’enlèvement des personnes par des hommes armés.

Bukavu

RADIO MAENDELEO

1- Le docteur Denis Mukwege, médecin directeur de l’hôpital de Panzi arrive ce lundi a Bukavu. Une forte mobilisation est signalée et pour les femmes, et pour la société civile. Ce sera a partir de 13h a l’aéroport de Kavumu. Le docteur Antoine Nfundiko directeur ad intérim de l’hôpital général de référence de Panzi l’a annoncé au cours d’une conférence de presse samedi 12 janvier. Il a indiqué que le gouverneur de province a promis de mettre une garde rapprochée à la disposition du docteur Mukwege. Selon lui la RDC est un pays de droit et tout congolais ou toute personne qui vit sur son sol, a le droit d’une protection collective ou individuel de la police.

2- Les discussions de Kampala entre les M23 et le gouvernement reprennent ce lundi. La constitution de la force internationale neutre va être le centre de discussion du jour.

RTNC

1- Le docteur Denis Mukwege médecin directeur de l’hôpital de Panzi arrive ce lundi a Bukavu. Il arrive par l’aéroport de Kavumu. Toute la population se mobilise pour l’accueillir.

2- A Kampala les deux délégations se sont entendues finalement sur l’ordre du jour des pourparlers de paix. Les pourparlers vont porter sur l’accord de 2009 qui prévoyait l’intégration des 4000 soldats ex-CDNP dans les FARDC. Les deux délégations vont aussi parler sur la situation sociale ainsi que la situation politique de la RDC.

3- Un jeune homme a été tué par balle la nuit du samedi 12 vers 20h a Nguba en commune d’Ibanda. Selon le chef du comite des jeunes de Ngumba, la victime aurait été tuée par un élément des forces de l’ordre. Ce dernier aurait tiré des coups de balles par imprudence en direction du jeune a la frontière Ruzizi II alors

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que la victime était en état d’ivresse a ajouté notre source. Le militaire a été directement arrêté et transféré à l’auditorat militaire de Bukavu.

RADIO NENO LA UZIMA

1- Le docteur Denis Mukwege arrive a Bukavu après deux mois d’exil en Europe suite a une tentative d’assassinat. Il est attendu ce lundi 14 janvier dans la ville de Bukavu. Confirmation du directeur ad intérim de l’hôpital de Panzi Dr Nfundiko lors d’un entretien avec la presse locale.

2- Troublantes révélations de la presse ougandaise, Kinshasa cède une partie de la RDC au M23. Une nouvelle révélation vient d’être faite par la presse ougandaise reportée par le journal le Potentiel dans la capitale congolaise, comme quoi les M23 auraient obtenu des pourparlers de Kampala une partie du territoire de la RDC en plus des postes ministériels. Cela étant en échange pour le retour de la paix dans l’est du pays.

3- Un jeune garçon de 16 ans a été tuee par balle la nuit de samedi 12 janvier à Ngumba. Il s’agit d’une balle tirée par un militaire en état d’ivresse sur une maison. La balle a touché la victime qui était à l’étage.

RADIO OKAPI BUKAVU

1- La section DD3R de la MONUSCO/Bukavu au Sud-Kivu dit avoir rapatrié hier 6 personnes vers le Rwanda voisin. Parmi elles, 2 ex- combattants des FDLR et 4 de leurs dépendants. La même source indique qu’en même temps 12 civils rwandais ont été remis au bureau du HCR/Bukavu pour leur rapatriement.

2- La section DD3R de la MONUSCO/Bukavu annonce avoir rapatrié au Rwanda, au cours de la période du 05 au 11 janvier, un total de 22 ex combattants des FDLR et une soixantaine de leurs dépendants. En même temps, 16 civils ont été remis au HCR pour leur rapatriement.

3- Deux villages du groupement de Mulamba dans le territoire de Walungu sont sous occupation des Raia Mutomboki depuis hier. Il s’agit de Busoro et Lukidi. Selon des sources contactées sur place, ces Raia Mutomboki sont commandés par un certain Maheshe et sont venus de Kibandamangobo sur la route de Kigulube dans Shabunda. Leur intention serait de prendre les localités de Kabogoza et Luntukulu.

L’autorité territoriale dit ne pas être au courant de cette information. Du côté de la 10è RM, on promet de s’informer davantage.

4- Les activistes des droits de l’homme de Nyabibwe dénoncent les tracasseries militaires dont sont victimes certains civils. Les militaires positionnés dans cette région arrêtent des civils et les gardent dans leurs cachots pendant plusieurs jours. Le dernier cas en date selon nos sources remonte à hier. Une personne est restée 4 jours dans un cachot militaire pour une dette d’argent envers son voisin.

Contacté à ce sujet, le commandement des FARDC sur place rejette ces allégations qu’il juge mensongères.

5- La société civile de Kitutu dans le territoire de Mwenga a décrété ce samedi une journée ville morte. Et c’est pour dire non aux nombreux cas d’insécurité enregistres dans cette cité. Des cas de vols armés et l’incendie des maisons y sont légion. Toutes les activités sont paralysées. Pas de commerce, pas d’écoles

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ouvertes non plus. L’autorité locale confirme cette information et dit avoir souvent fait des rapports à sa hiérarchie sur l’insécurité dans son entité.

6- Le retour à Bukavu du Dr Denis Mukwege et de sa famille est confirmé pour lundi 14 janvier en début d’après midi par l’aéroport de Kavumu. Le message a été communiqué aux journalistes de Bukavu ce samedi dans la matinée. Et c’est lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au sein même de l’hôpital de référence de Panzi. Au sujet de sa sécurité, le médecin directeur ad intérim de cet hôpital se veut rassurant. Pour rappel, le docteur Denis Mukwege, directeur de l’hôpital de Panzi et gynécologue de renommé internationale a échappé a une tentative d’assassinat le 25 octobre dernier à son domicile de Muhumba dans Bukavu. Il s’est exilé en Belgique où il vit actuellement.

7- Le docteur Denis Mukwege est attendu cet après midi à Bukavu. Et c’est après près de 3 mois d’absence. Il avait été obligé de quitter le pays après avoir échappé à un assassinat lors de l’attaque de sa résidence de Muhumba à Bukavu le 25 octobre dernier.

Il s’est alors exilé successivement en Suède et en Belgique. Dieudonné Bagalwa nous parle ici des préparatifs de ce retour. La nouvelle de son retour a été confirmée ce weekend par le Dr Antoine Nfundiko directeur ad intérim de l’hôpital lors d’une conférence de presse. Sur les artères principales de la ville ont voit des banderoles avec en tête » Hôpital de Panzi » et sur lesquelles on peut lire » nous réclamons la paix et la justice dans l’unité ». Dans de nombreuses voitures on aperçoit la photo agrandie du Dr Denis Mukwege sur laquelle on peut lire « Bon retour à Bukavu ». Toute la ville semble mobilisée pour faire réussir cet événement. La FEC Sud-Kivu a mis la main dans la poche. En plus d’une somme d’argent, elle a offert, les calicots et 1.000 t-shirt sur lequel on peut lire » Ne touchez pas à mon docteur ! » Dans le quartier Panzi à près de 4 km au sud de la ville, là où est construit l’hôpital que dirige le Dr Denis Mukwege, le gouvernement provincial a mis des moyens pour la réhabilitation du tronçon routier qui mène à l’hôpital même. Au sein de l’hôpital l’ambiance est festive. Dans les couloirs comme dans les salles et chambres des malades, une seule nouvelle : le retour du Dr Denis Mukwege. Sachez enfin que le départ des différentes délégations qui vont l’accueillir en début d’après midi à l’aéroport de Kavumu quittent l’hôpital de Panzi tout à l’heure à 11h.

© CongoForum, le lundi 14 janvier 2013

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