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Pour reprendre une expression du rapport de Human Rights Watch (HRW) sur les atrocités de la dernière-née des forces négatives

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/SOMMAIRE

LE POINT LE POINT

- Nouvelle citoyenneté parlementaire- politique

politique

- Joseph Kabila en quête du rétablissement d’une paix durable au Nord-Kivu - La RDC veut vivre en paix avec ses voisins et promouvoir son développement, selon le président du Sénat

- La ministre du Genre informée de la modicité du budget alloué aux projets du secteur genre et famille au Bas-Congo

Société – Culture & Santé Société – Culture & Santé

- M. Tshibuabua Madimba décoré de la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elisabeth II

- Projet d’électrification des voies publiques par des panneaux solaires à Dimbelenge au Kasaï Occidental

Provinces Provinces

- Un hippopotame tue 2 personnes et blesse plusieurs autres à Yuki, dans le Bandundu - Engouement à Kananga des jeunes à la campagne de recrutement volontaire au sein des FARDC

Economie Economie

- Le Sénat met en garde sur les guerres de l’eau à venir - Visite du secrétaire général du CREDAF à la DGI INTERNATIONAL

INTERNATIONAL

- Hailemariam Desalegn élu à la tête de la coalition au pouvoir en Ethiopie Sports

Sports

- Mazembe trébuche (0-1) devant Berekum Chelsea en Ligue des champions CAF

Nouvelle citoyenneté parlementaire

(Par Jean-Marie Vianney LONGONYA OKUNGU DEMBE D’OTE* )

L’ouverture, samedi dernier, de la session ordinaire de septembre dans nos deux chambres du parlement a remis sur notre table la question de la capacité de certains de nos élus dans la gestion de crises politiques et sociales.

Appelés à être des glaciers d’aspirations du peuple, la nouvelle génération de députés nationaux ne semble pas exempte de moutons noirs. Nous pensons à ces mandataires dont les fréquentations politiciennes et les directions bellicistes posent problème.

Et pour cause : il s’en trouve qui, a contrario de la condamnation unanime de tout le peuple congolais contre la énième agression dont est victime notre pays de la part du Rwanda, s’évertuent à développer une dialectique arbitraire, à faire dévier vers des affluents de complaisance le lit de l’«horrible série de nouvelles atrocités» commises par les rebelles du M23. Pour reprendre une expression du rapport de Human Rights Watch (HRW) sur les atrocités de la dernière-née des forces négatives. Sinon, comment comprendre que tel « honorable député » (comme ils aiment qu’on les appelle), qui a recouru à toutes ses capacités de séducteur pour arracher un mandat de délégué des populations auprès du pouvoir central, ait osé, loin de sa « base » en pleine période de vacances parlementaires, se comporter en Robin des Bois lunatique et solitaire ? Par principe, un député n’est jamais un être d’un autre milieu, d’une autre caste que ses électeurs, mais «l’un d’eux» comme dirait Jean Malignon.

La RDC va-t-elle inaugurer une nouvelle race des traîtres mandatés ? Sinon, comment déchiffrer les mésaventures burundaises de l’honorable Roger Lumbala, loin de son terroir du Kasaï Oriental dont est issu son mandat, pour aller réclamer «la vérité des urnes » entre les collines du Rwanda et du Burundi.

Quand ses collègues du Sud et Nord-Kivu, en vacances parlementaires dans leurs fiefs électoraux en proie à des combats dans les zones de conflit-entre militaires des FARDC et rebelles du M23-, exhortent le gouvernement Matata à déposer plainte contre Kigali auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Dans

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le but de voir le Rwanda cesser de servir de terrain de conception, de financement, de recrutement et de base arrière du M23 et de tout autre mouvement de déstabilisation de la RDC.

Fallait-il pour cela aller si loin à l’Est, pour y terminer son étrange aventure dans la clandestinité fragile d’une chancellerie sud-africaine ? Qu’elle embarrasse, finalement, plus qu’elle n’inquiète.

Dans tous les cas, qu’un député national, de l’opposition fut-il, mais aussi « franc-tireur » de ses pairs de la majorité quand il le pouvait, ait aussi maladroitement dévoilé sa nature en tentant de franchir la rue n’est pas démocratiquement correcte.

Comme diraient les pères du patriotisme, cet acte atteste d’un « déficit de l’énergie de l’âme ». Parce que ces rebelles du M23 ont la particularité de mettre tout le monde d’accord- sauf, bien sûr, les officiels rwandais- sur leur malfaisance en territoire congolais. Faut-il rappeler qu’à ce jour, même une ONG comme HRW - qui n’a jamais mis de l’eau dans son vin pour dénoncer la gestion de la Res publica par les hommes au pouvoir à Kinshasa-, décrit sans langue de bois l’atmosphère de règne du M23 comme étant la déclinaison d’une horrible série de nouvelles atrocités commises sur nos populations à Rumangabo, Kiwandja, Rugari, Bunangana, Rutshuru et environs ?.

Dans son blog, Colette Braeckman du journal belge Le Soir témoigne que face aux exactions de cette force négative, les exodes de nos populations violentées montrent d’où vient la pire terreur.

Et que c’est vers les zones sous contrôle gouvernementale que des civils fuient en masse. Parmi eux, des chefs coutumiers, des défenseurs de droits humains et des journalistes, tous craignant pour leur vie après avoir authentifié des atrocités dont ils avaient été témoins. Alors même que tous ces témoignages confirment l’implication active du Rwanda voisin dans les exactions chapeautées par le M23 à l’Est.

Comment, dès lors justifier cet opportunisme aussi sommaire d’un élu qui se veut être le miroir des aspirations de son peuple? Nous y décelons une carence aigüe de citoyenneté. Un manque criant de maturité citoyenne. Que seule peut procurer l’intégration d’une nouvelle citoyenneté parlementaire ancrée sur l’amour de la patrie et non pas sur l’angélisme patriotique.

L’examen du projet de la loi des finances de l’Etat 2013 et la loi organisant la Commission électorale nationale indépendante ont été certes annoncés par nos parlementaires comme des points prioritaires de leurs calendriers. Mais, nous croyons, pour notre part, en l’urgence du renouvellement de l’initiation à une nouvelle citoyenneté dans la pratique quotidienne de leurs mandats par certains envoyés du peuple.

* Directeur Général a.i.de l’ACP

Joseph Kabila en quête du rétablissement d’une paix durable au Nord-Kivu (Par Daniel Toluwele Boyombi Wenda)

Kinshasa, 17/09 (ACP) - Au lendemain de l’enclenchement des hostilités dans la province du Nord-Kivu, le Président Joseph Kabila Kabange a mis en branle sa machine diplomatique en quête du rétablissement d’une paix durable dans la province du Nord-Kivu où les rebelles du M23, responsables, selon Human Rights Watch (HRW), de « crimes de guerre à grande échelle » et appuyés par l’armée rwandaise, affrontent les Forces armées de la République démocratique du Congo.

Joseph Kabila Kabange ne s’est accordé aucun répit depuis que le pays est victime d’une agression. Il est au four et au moulin, à la recherche de solutions durables successibles de ramener la paix dans cette partie orientale de la RDC. Pour y arriver, il s’est engagé à se rendre partout où l’on traite du retour de la paix dans la province du Nord-Kivu. Il a pris son bâton de pèlerin pour parcourir quelques capitales africaines où sont convoquées des rencontres ayant dans leur agenda entre autres « la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ». C’est ainsi qu’il s’est rendu successivement à Addis-Abeba, en Ethiopie, à Maputo, au Mozambique, à Dar Es-Salaam, en Tanzanie, à Kampala, en Ouganda et enfin à Oyo, en République du Congo.

Grâce à une argumentation solide et claire, Joseph Kabila Kabange a pu obtenir gain de cause, étant donné que toutes ces rencontres ont sommé le Rwanda de cesser immédiatement son soutien aux rebelles du M23, qui « sont en train de commettre une horrible série de nouvelles atrocités dans l’Est de la RDC », selon Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior à la division Afrique de HRW.

En dépit des tergiversations et des atermoiements du Rwanda pour la mise en place de la Force internationale neutre devant être déployée le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda, la diplomatie congolaise pilotée des mains de maître par Joseph Kabila Kabange a donné, à Kampala III, une lueur d’espoir au peuple congolais en général et à la population du Nord-Kivu en particulier, dès lors que le 3ème sommet de Kampala a opté pour « des solutions diplomatiques et politiques en vue de parvenir à la cessation totale des hostilités dans l’Est de la RDC », l’option militaire ayant été mis en sursis, pour l’heure. C’est là une victoire diplomatique incontestable à l’actif du Président Joseph Kabila Kabange.

Point n’est besoin de rappeler que, fidèle à son engagement, Joseph Kabila Kabange, obsédé par la recherche des solutions pacifiques destinées à restaurer la paix dans le pays, a été de tous les rendez-vous où il a été question de la recherche de la paix et de la stabilité dans le Nord-Kivu. Son dévouement et son engagement, à n’en point douter, aboutiront sous peu à la fin de cette énième guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda, au travers les rebelles du « soi-disant M23 ».

La RDC veut vivre en paix avec ses voisins et promouvoir son développement, selon le président du Sénat

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Kinshasa, 17/09 (ACP).- Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a souligné, samedi, à Kinshasa, que la RDC veut vivre en paix avec ses voisins et promouvoir son développement qui aura nécessairement des effets induits pour l’ensemble de la région.

Dans son allocution d’ouverture de la session ordinaire de septembre 2012, de la chambre Haute , qui s’est déroulée en la salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères, en dehors du siège du Parlement, et en raison de la réquisition du palais du Peuple pour la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie, M. Léon Kengo wa Dondo, a qualifié ces dernières assises de moment important pour la Francophonie et la RDC. Il a relevé le contexte d’inquiétude dans laquelle cette session s’est ouverte par la guerre persistante dans l’Est et des révélations d’ingérence «d’un pays étranger».

A propos du Sommet de la Francophonie, le président du Sénat a fait valoir que c’est une occasion qui requiert l’unité et la cohésion nationales, avant de formuler le vœu de voir le pays en tirer tous les bénéfices nécessaires.

Les matières inscrites au calendrier de cette session

La présente session ordinaire quoiqu’essentiellement budgétaire examinera notamment les autres matières : le projet de loi organique modifiant et complétant la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le projet de la loi sur l’enseignement national, la proposition de loi portant régime général des hydrocarbures, la proposition de loi relative à la gestion des ressources en eau, la proposition de loi portant régime pénitentiaire, sur la commission nationale des droits de l’homme ainsi que les rapports d’enquêtes sur la SNEL et la Régie des voies aériennes (RVA).

Prendre en compte les préoccupations sociales

Parlant du projet de loi des finances pour l’année 2013 dont il a souhaité le dépôt au Parlement dans les délais constitutionnels, le président des «Sages de la Républiques» a formulé l’espoir que ledit budget puisse prendre en compte les préoccupations sociales. Il a saisi cette occasion pour féliciter le gouvernement d’avoir organisé, le mois dernier, les premières assises nationales sur l’amélioration du climat des affaires dont il a dégagé plusieurs goulots d’étranglement à savoir notamment la persistance des tracasseries administratives qui découragent les investisseurs et les opérateurs économiques, la longueur de la durée de création d’une entreprise due à la multiplicité des services et des formalités, la multiplicité des taxes, la non application ou la mauvaise application de la loi sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Pour lui, l’insécurité juridique et judiciaire demeure en définitive.

Du porte-parole de l’opposition

S’agissant de la question de la désignation du porte-parole de l’opposition, le Sénat attend la finalisation du processus d’adoption du règlement intérieur pour convoquer de concert avec l’Assemblée nationale la réunion de facilitation prévue par la loi.

Assemblée nationale : 16 projets et propositions de lois à l’ordre du jour de la session ordinaire de septembre

Kinshasa, 17/09 (ACP).-Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a procédé, samedi, au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, à l’ouverture de la session ordinaire de septembre de la chambre basse du Parlement, au cours de laquelle il a relevé que 16 projets de loi seront nécessairement soumis à la plénière pour leur inscription à l’ordre du jour de l’actuelle session, avec en priorité l’examen du projet de loi des finances 2013.

Le président Minaku, a fixé, dans son allocution d’ouverture, le cadre de cette rentrée parlementaire, essentiellement budgétaire, en exhortant le gouvernement à créer les conditions optimales pour le boustage économique du pays, tout en privilégiant les exigences urgentes surtout la cessation des hostilités dans le nord-est de la RDC, car «il apparaît de toute évidence qu’il est impossible de construire un développement durable dan un contexte de belligérance».

Le président de l’Assemblée nationale a mis en exergue, parmi les 16 projets et propositions de lois, deux textes à savoir : le projet de loi modifiant et complétant la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la proposition instituant la Commission nationale des droits de l’Homme. Dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, M.

Aubin Minaku, a signalé que la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a exprimé le souhait de l’examen deux textes importants à savoir le projet de loi fixant les règles relatives aux conditions et modalités de sauvetage de l’industrie nationale ainsi que la proposition rectificative de la loi portant disposition générale relative à la réforme de certaines entreprises publiques.

Le premier projet de loi, en souffrance depuis plusieurs années, a-t-il indiqué, après adoption et promulgation devrait permettre, non seulement, de rassurer les investisseurs œuvrant déjà au pays, mais aussi d’impulser et de promouvoir les investissements dans les secteurs productifs pour une croissance économique durable.

Au chapitre de la diplomatie parlementaire, le président Aubin Minaku a fait savoir que la chambre législative de la RDC ne cesse de consolider ses relations inter parlementaires aux rencontres internationales notamment par la participation des délégations parlementaires aux rencontres internationales. L’Assemblée nationale entend contribuer à une politique extérieure orientée vers la fin de la guerre d’agression, à court terme, et au développement économique et social du pays. C’est dans ce cadre qu’elle va prochainement participer aux réunions des présidents des Assemblées nationales de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL).

S’agissant du processus de désignation du porte-parole de l’opposition, le président de l’Assemblée nationale a réitéré sa disponibilité de concert avec son collègue du Sénat, à aider les députés nationaux et les sénateurs, membres de l’opposition politique de s’accorder sur un règlement intérieur, conformément à l’article 17 de la loi portant statut de l’opposition. M. Aubin Minaku reste convaincu qu’avec le concours des

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peuples épris de paix, le vaillant peuple Congolais, unie comme un seul homme, vancra la guerre lui imposée pour reconquérir sa souveraineté. C’est dans ce cadre qu’il a invité les députés nationaux à l’unité et au respect des principes républicaines car, l’Assemblée nationale doit encourager toutes les solutions diplomatique, politique et militaire pour pouvoir mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC.

Une équipe militaire pour l’évaluation de la capacité opérationnelle des groupes armés actifs dans l’Est de la RDC

Goma, 17/09 (ACP).- Les ministres de la Défense des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs ont opté, au terme d’une réunion tenue les 15 et 16 septembre à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour la mise sur pied d’une équipe militaire en charge de l’évaluation de la capacité des forces négatives à la base de l’instabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo, dont le Mouvement du 23 mars (M23). Pour le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, président du sous-comité des ministres de la Défense des Etats membres de la CIRGL, la mise sur pied de cette structure constitue une avancée de plus vers la matérialisation du processus de paix au vu de sa mission. Il a prévenu qu’en cas d’entêtement du M23 ou de tout autre groupe armé, les pays membres de la CIRGL seront dans l’obligation de frapper, afin de rétablir l’ordre. « Nous avons exigé au M23 de cesser avec les hostilités et au cas où il continuerait à s’entêter, tous les pays membres de la CIRGL vont utiliser la force pour le neutraliser », a prévenu le ministre ougandais de la Défense qui a appelé la population de l’Est de la RDC à garder son apaisement, car ses préoccupations sécuritaires sont prises en compte.

L'équipe militaire d'évaluation, dont la direction est confiée à un Tanzanien, aura en son sein deux délégués de chaque pays membres de la CIRGL, soit vingt-deux membres, et va essentiellement focaliser son attention sur l’organisation technique, matérielle et humaine des groupes armés en prélude du déploiement de la force internationale neutre. Selon le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, qui a pris part aux travaux, cette équipe bénéficiera de l’appui des Forces Armées de la République démocratique du Congo et de la Monusco dans la perspective « de préparer la venue de la Force internationale neutre » en se basant sur les données techniques et opérationnelles des experts de l’équipe militaire d’évaluation.

« La réunion ministérielle de Goma a pu tracer de manière technique les éléments du concept opérationnel de la force, tout en réfléchissant sur la mise sur pied de l’équipe militaire d’évaluation pour qu’elle commence déjà à travailler dès le 22 septembre 2012», a ajouté l’autorité provinciale, rappelant que le mécanisme conjoint de vérification n’aura, quant elle pour mission, que de se rassurer de l’étanchéité de la frontière entre la RDC et ses voisins, notamment le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, mais aussi disposer de la situation sur le terrain.

L’équipe militaire d’évaluation, qui a pour mission de mesurer la capacité opérationnelle de tout groupe armé actif dans l’Est de la RD Congo en général et au Nord-Kivu singulièrement, vient s’ajouter au mécanisme conjoint de vérification. Elle va bénéficier d’une prise en charge de l’Union Africaine et sera de grande utilité pour l’orientation opérationnelle de la Force internationale neutre, annonce-t-on. La mise sur pied de cette équipe intervient vingt quatre heures seulement après le lancement du mécanisme conjoint de vérification, élargi au onze pays membres de la Cirgl et ayant pour mission de recouper régulièrement toutes les allégations relatives au mouvement et à l’activisme des groupes armés qui écument l’Est de la RD Congo.

Toutes ces structures constituent des retombées des sommets des Chefs d’Etat, tenus à Addis-Abeba et Kampala, et à l’issue desquels les dirigeants des pays membres de la CIRGL ont convenu de la mise sur pied d’une force internationale neutre en vue de traquer tous les groupes armés et d’assurer la paix, la stabilité et le développement au sein de ce sous-ensemble régional. Depuis le mois d’avril dernier, la province du Nord- Kivu est en proie à une instabilité alimentée par l’insurrection des militaires ex-CNDP, sous prétexte de revendiquer l’application des accords signés le 23 mars 2009 entre le gouvernement de la RDC et cet ancien mouvement militaire, mué en parti politique. Cette situation a contraint plus de deux cent-cinquante mille Congolais à l’errance et d’autres à l’exil, la plupart hébergés dans des camps de réfugiés dans les pays voisins, rappelle-t-on.

La RDC élue à la vice-présidence de la 14ème session de la CMAE

Kinshasa, 17/09 (ACP).- Les participants à la 14ème Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE), qui se tient à Arusha, en Tanzanie, ont élu mercredi, le ministre de l'environnement de la République Démocratique du Congo pour assurer la fonction du vice Président de la 14ème session de la CMAE pour un mandat de deux ans, indique une correspondance de l’ONG «Jeunes Volontaires pour l’Environnement» (JVE- RDC), à l’ACP.

C’est conformément au règlement de la CMAE, que le nouveau bureau de la CMAE sera présidé par la ministre du pays hôte, en la personne de Mme Therezia, note la source qui précise que les experts ont convenu de créer trois groupes de travail, à savoir : le groupe chargé' des implications de la conférence des Nations-Unies sur le développement durable pour l'Afrique, le deuxième groupe chargé des changements climatiques et le troisième chargé des activités de la CMAE.

Les participants ont réaffirmé leur engagement au principe de responsabilités communes différenciées consacrée dans la Déclaration de Rio de 1992 et la mise en place d'un forum politique intergouvernemental et universel de haut niveau pour le développement durable qui doit remplacer la commission de développement durable. C’est dans la nécessité de promouvoir les 3 piliers du développement durable, le renforcement et le relèvement du niveau du Programme des Nations Unies sur l’environnement (PNUE), l'économie verte dans le contexte de l'éradication de la pauvreté' et les questions de financements. La CMAE entend surtout examiner l'approche commune pour faire face aux questions de changements climatiques,

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ainsi que d'autres questions plus importantes telles que l'éradication de la pauvreté, l'emploi des jeunes, la préservation de la biodiversité. Elle doit aussi donner une définition du plan d'action et devenir une commission au sein de l'Union africaine. La réunion des ministres africains de l'environnement dans le cadre de la 14ème Conférence ministérielle africaine sur l'environnement a officiellement commencé le 12 septembre 2012.

Trois phases du succès diplomatique enregistré par la RDC concernant la situation sécuritaire à l’Est

Goma, 17/09 (ACP). - La constatation des faits d’agression de la RDC, l’appropriation de la question par les Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), ainsi que la phase d’action constituent les trois phases du succès diplomatique enregistré par la République Démocratique du Congo, au sujet de la situation qui prévaut dans l’Est de la RDC, indique le compte-rendu du conseil extraordinaire du gouvernement provincial du Nord-Kivu, présidé, à Goma, par le gouverneur, Julien Paluku, en sa résidence officielle, à peine retourné de Kampala, la capitale ougandaise, où il a pris part comme expert, aux côtés du Président Joseph Kabila, au Sommet des chefs d’Etat membres de la CIRGL.

Selon le compte-rendu lu par Mme Adèle Bazizane Maheshe, porte-parole intérimaire du gouvernement provincial du Nord-Kivu, au Sommet tenu en date du 15 juillet dernier, dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, « la RDC a prouvé à la face du monde qu’elle était victime d’une agression du Rwanda sous le label du M23 », considéré comme force négative au même titre que les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), les Adf-Nalu et les Maï Maï ; et qu’à l’issue de ces assises, il a été décidé « l’établissement immédiat d’une force internationale neutre pour éradiquer » toutes les forces négatives actives à l'Est de la RDC.

Cette source ajoute qu’au cours du Sommet de Kampala, du 07 au 08 août dernier, les Etats membres de la CIRGL « ont reconnu la gravité de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, suite à l’action armée du M23 et qui constitue une menace sérieuse à la paix, la sécurité, la stabilité et au développement de la région ». La mise en place de la force internationale neutre d’un effectif des quatre mille hommes à déployer dans trois mois à venir, sous le mandat de l’Union africaine et de l’ONU ; le lancement du mécanisme conjoint de vérification et d’identification par le secrétaire général de la CIRGL d’une agence humanitaire compétente pouvant gérer les fonds d’assistance constitue la troisième phase celle de l’action.

Deux rendez-vous annoncés font partie au succès diplomatique enregistré par la RDC, entre autre le prochain Sommet extraordinaire en date du 08 octobre à Kampala qui sera précédé de la réunion, projetée au 27 septembre courant, à New York, des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies à laquelle seront conviés les pays membres de la CIRGL.

Martin Fayulu, nouveau coordonnateur de la plate-forme «Forces acquises au changement » Kinshasa, 16/09 (ACP). - Le député national, président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), Martin Fayulu Madidi, a été désigné, samedi, coordonnateur des Forces acquises au changement (FAC), à l’occasion de la cérémonie d’installation du nouveau bureau de cette plate-forme politique, à la paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe. Après la cérémonie de remise reprise avec le bureau sortant, dirigé par le modérateur Lisanga Bonganga, M. Fayulu a invité les membres des FAC d’œuvrer dans le sens de la cohésion du groupe. Il a souligné, dans son mot de circonstance, que cette plate-forme politique privilégie les négociations politiques afin de résoudre la crise politique interne aggravée par la guerre dans l’Est du pays et sauver la RDC du projet de sa balkanisation. Au sujet de l’existence de «l’aile Lisanga Bonganga» ancien modérateur, le coordonnateur des FAC a indique que les intérêts égoïstes ne peuvent pas séparer les hommes politiques de leur objectif essentiel qui est le développement de la RDC et le mieux être de la population avant de promettre de tout faire pour remettre les dissidents au «bercail».

783 réfugiés rwandais rapatriés à partir du Nord-Kivu

Goma, 17/09 (ACP). - Sept cent quatre-vingt-trois (783) réfugiés rwandais ayant trouvé asile en provinces du Nord et Sud-Kivu ont été rapatriés vers leur pays sur base du volontariat, à partir de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, indique un communiqué de l’antenne provinciale de la Commission nationale des réfugiés (CNR), dont une copie est parvenue, vendredi, à l’ACP. Selon cette source, ce rapatriement rendu possible grâce au partenariat entre la CNR et la sous délégation du Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) » ces réfugiés parmi eux 83 hommes, 234 femmes et 466 enfants, regroupés en 308 familles proviennent des localités de Ntoto en territoire de Walikale, Mweso, Karuba, Kibabi et Masisi-centre en territoire de Masisi ; Nyanzale, Kalengera, Kiwanja, Nyamilima en territoire de Rutshuru et enfin Kalungu en territoire de Kalehe dans la province du Sud-Kivu. Cette vague porte à six mille trois cent vingt-trois (6.323) réfugiés rwandais rapatriés vers le pays natal, soit un total des 2.586 ménages du 1er au 07 septembre 2012 précise la source. Soit un effectif des 109.628 réfugiés ramenés en toute dignité vers le pays d’origine depuis 1999.

L’Expo ESURS 2012 focalisée sur la formation de l’enseignement professionnel et technique Kinshasa, 17/09 (ACP). - Le ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique, Bonaventure Chelo Lotsima, a annoncé, samedi, lors d’une conférence de presse, à son cabinet de travail, dans la commune de la Gombe, la tenue de la 3ème édition de l’Exposition des œuvres de l’esprit (Expo

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2012), du 08 au 11 octobre prochains, à Kinshasa, sur le thème : «Prélude à une réforme axée sur l’enseignement professionnel et une formation pratique».

Le ministre Chelo a lancé, à cette occasion, un appel aux universités, instituts supérieurs et centres de recherche congolais tant publics que privés à une participation massive à cette 3ème édition internationale après celles de 2010 et 2011. Il a fait savoir que celle-ci entend apporter les spécificités liées à la réforme de l’enseignement professionnel et technique en se posant la question sur quel type d’hommes à former devant répondre à la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et du développement du pays, à l’épistémologie étant donné que les centres de recherche prendront part pour la première fois en exposant leurs œuvres. Il a également souligné l’implication remarquable des étudiants à l’organisation de cette Expo 2012.

Par ailleurs, M. Chelo a relevé la nécessité d’encourager la création des filières techniques à l’ESURS, de renforcer les équipements techniques, de tenir les Etats généraux portant sur l’enseignement technique.

Dans les universités et les instituts supérieurs, a-t-il dit, les réflexions seront également orientées sur les possibilités de renforcer la recherche scientifique, la qualité de stage et des travaux de mémoire et de fin de cycle, la production des curricula de formation.

L’Expo ESURS 2012 qui sera organisée sous le patronage du Premier ministre, Matata Ponyo, vise à échanger sur les grandes questions liées à la réforme de l’ESU, de jeter les bases susceptibles d’une réforme, de susciter de l’émulation de matière à renforcer la production et la recherche scientifique et de sensibiliser les bailleurs des fonds à appuyer le secteur de l’ESURS, a précisé le ministre. La structure Expo et Conférence des établissements de l’ESU, rappelle-t-on, est reprise dans les textes réglementaires de l’ESU. Elle a été opérationnalisée depuis 2012, renseigne-t-on.

Appel à la création d’un réseau international des étudiants de l’espace francophone Kinshasa, 17/09 (ACP). - L’appel à la création d’un réseau des étudiants de l’espace francophone est l’une des résolutions adoptées, à l’issue des travaux du symposium international sur « Environnement et développement durable », tenu du 12 au 13 septembre courants, à l’Hôtel Invest, dans la commune de Lingwala.

L’Agence universitaire francophone (AUF) et les universités francophones qui ont participé à ces assises, ont adopté cinq grandes résolutions qui seront proposées, au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements, lors du XIVème Sommet de la Francophonie Il s’agit notamment du renforcement dans les services de formation de la prise de conscience et de la culture du développement durable, de la création au sein de l’AUF d’un réseau thématique dédié au développement.

M. Isidore Ndaywel, commissaire général du Comité national d’organisation du XIVème Sommet de la Francophonie, a xclôturé, au nom du ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda, les travaux de ce symposium.Pour le recteur de l’AUF, Bernard Cirglini, ce symposium est un succès parce qu’il a permis de réfléchir sur la manière dont les universités doivent se saisir du concept «développement durable», qui est un défi.

Un appel est lancé aux chefs d’Etat et de gouvernements de doter les universités des moyens adéquats, de renforcer les réseaux interuniversitaires francophones et qu’enfin, au sein de l’AUF, ces universités jouent pleinement leur rôle dans cette finalité.

La société japonaise Mitshubishi promet une coopération avec l’INPP

Kinshasa, 17/09 (ACP). - Deux experts de la société japonaise Mitshubishi, conduits par M. Fukushima, ont promis la coopération avec l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), à l’issue de la visite, vendredi, des ateliers de cet établissement public, dans la commune de Limete.

M. Fukushima a apprécié la qualité du travail réalisé par les experts de l’INPP dans la formation professionnelle des jeunes qui bénéficient de l’expérience des experts japonais auprès de l’Institut. Il a encouragé également ‘intérêt des jeunes à la formation avant de rappeler la présence de Mitshubishi à l’INPP en 1999. Selon lui, la visite du jour, inaugure le processus de coopération avec l’INPP qui bénéficie déjà de la confiance du gouvernement japonais et de l’Agence de coopération internationale japonaise (JICA) : « le contact va se poursuivre », a affirmé M. Fukushima, permettant de faire un rapport positif sur l’INPP au Japon.

Le directeur général adjoint de l’INPP, Robert Makina Malongi, a sollicité auprès de Mitshubishi les équipements pour le développement des compétences de formation dans le domaine de renforcement des capacités à l’aide des équipements didactiques attendus de Mitshubishi, a-t-il remarquer. Il a salué les efforts opérés par la JICA pour des investissements des entreprises publiques et privées japonaises en RDC. M.

Makina a expliqué, auparavant, à ses hôtes japonais la mission de l’INPP qui est celle de la qualification de la main d’œuvre congolaise pour son développement.

Ensuite, les deux experts de la société Mitshubishi se sont fait expliquer le fonctionnement de l’INPP et son apport socio-économique par MM. Paul Nkongolo et Joseph Bondjeki, respectivement directeurs technique et provincial de l’INPP/Kinshasa.Ils ont également visité le site prévu pour la construction du nouveau complexe technico administratif par la JICA.

La ministre du Genre informée de la modicité du budget alloué aux projets du secteur genre et famille au Bas-Congo

Matadi, 17/09 (ACP).- La ministre du Genre, de la famille et de l’enfant, Géneviève Inagosi, en mission de travail au Bas- Congo, a été informée jeudi de la modicité du budget alloué aux projets du secteur de genre, famille et enfant dans cette province, au cours d’une séance de travail au siège de l’assemblée provinciale avec le personnel féminin de cette institution.

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La vice-présidente de l’assemblée provinciale, Marie-Josée Mfulu Massaka, a expliqué à son hôte le combat que les sept députés femmes ont mené pendant l’examen du budget 2011, pour faire accepter le projet de la Maison de la femme inaugurée le 31 mars dernier à Matadi. L’impact budgétaire était de l’ordre de 336.308.853 FC, soit 0,17 % du budget global évalué à 194.242.539.302,09 FC, pour cet exercice. S’agissant du crédit réservé au secteur genre et famille dans les prévisions budgétaires de l’exercice 2012, a précisé Mfulu Massaka, il est de l’ordre de 588.190.688,053 FC, soit un accroissement de 74 % par rapport à l’année précédente. Sur ce, la vice-présidente de l’assemblée a indiqué que son exécution pour le premier semestre de cette année est de 74 %, comparativement à l’exercice 2011.

Elle s’est félicitée du déroulement des toutes les activités prévues pendant le mois de mars dédié à la femme, placé sous le thème « Investissons dans les femmes rurales et les filles pour un avenir meilleur en RDC».

L’activité principale de la femme rurale dans cette province étant l’agriculture, l’oratrice a apprécié l’engagement de l’autorité locale qui y porte une attention particulière.

Malheureusement, a-t-elle dit, le taux d’exécution du programme de lutte contre la faim en vue de créer l’autosuffisance alimentaire est faible. Elle a spécifié que le fonds spécial de crise alimentaire n’était exécuté qu’à 39,91 % pour les six premiers mois de l’exercice 2011. Cependant, le crédit prévu à l’agriculture, pêche, élevage et le développement rural pour l’année 2012 a été prévu à 5,11 % soit 11.669.637.148 FC sur l’ensemble du budget global de la province pour cet exercice, estimé à 228.139.440.272,26 FC , a précisé la vice-présidente de l’assemblée. Mme Mfulu Massaka a également informé la ministre du Genre des activités exécutées dans le cadre des contrôles parlementaires dans le district du Bas-Fleuve, sur les violences sexuelles et la traite des femmes, précisément dans le territoire de Tshela, les viols des jeunes ayant causé mort d’hommes à Kimvula et les violences contre les

femmes dans les milieux du travail et carcéraux.

Une Commission mixte justice – MONUSCO pour désengorger la prison centrale de Bunia

Bunia, 17/09 (ACP).- Une commission mixte composée des autorités judiciaires et des partenaires de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) a été créée vendredi à Bunia, chef-lieu du district de l’Ituri, dans la province Orientale, en vue de désengorger la prison centrale de cette ville.

La décision a été prise au cours d’une réunion entre les autorités civiles et militaires et les membres des organisations qui appuient la justice. Ce centre de détention créé depuis 64 ans, avec une capacité d’accueil de deux cents (200) détenus héberge actuellement plus de mille (1.000) pensionnaires.

La commission va s’atteler à l’identification des prévenus, susceptibles d’être libérés pour des faits mineurs.

Au mois d’août dernier, rappelle une source de la MONUSCO, neuf détenus sont morts à cause de mauvaises conditions de détention dues au surpeuplement de la prison.

Selon le médecin de cette prison, le Dr Aboubakar Hassan, «la plupart des détenus dorment en plein air et à même le sol faute de cellules».

Les fosses septiques sont totalement bouchées. Parfois, des asticots envahissent la cour de la prison ».

Expliquant les raisons de ce surpeuplement, le procureur de la République au parquet de Bunia, Ndes Anzim, estime qu’il est difficile d’expédier rapidement un volume important des dossiers qui sont fixés devant le tribunal, à cause de l’insuffisance des magistrats.

La vice-ministre de la Justice et des droits humains, Sakina Binti Selemani, a effectué le 15 juillet dernier une visite dans la prison centrale de Bunia où elle a déploré les conditions de détention des prisonniers et a promis la résolution de ce problème par le gouvernement.

M. Tshibuabua Madimba décoré de la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elisabeth II Kinshasa, 17/09(ACP). - Le président de l’ONG ‘’Congo Solidario’’ basée à Toronto au Canada, M. José Tshibuabua Madimba a été décoré de la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elisabeth II, au cours d’une cérémonie organisée dernièrement au club ‘’Garçon et filles de Scarborough’’ à Toronto, a-t-on appris, le week-end, des sources proches de cette ONG. Selon la source, la médaille est décernée exceptionnellement aux citoyens qui réalisent des actions pour le développement du Canada, ancienne colonie britannique.

M. José Tshibuabua Madimba qui est le premier congolais à bénéficier de cette distinction honorifique devient une référence pour la diaspora congolaise au Canada, indique-t-on.

L’ONG ‘’Congo Solidario’’ fait un don des lits au Centre pédiatrique ‘’ mère et enfant’’ de Bumbu

Par ailleurs, l’ONG dénommée ‘’Congo Solidario’’ basée à Toronto au Canada a fait dernièrement un don de plusieurs lits au Centre pédiatrique ’’mère-enfant’’ de la commune de Bumbu, a-t-on appris le week-end des sources proches de cette ONG. La cérémonie de remise du don s’est déroulée dans l’enceinte du centre, en présence du chef de la Coopération internationale canadienne, M. Michel Tache, des responsables de cette

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institution sanitaire, de l’ONG et de plusieurs invités. Le Chef de la Coopération canadienne a encouragé l’ONG pour son apport à la protection de la santé maternelle et infantile avant d’inviter d’autres donateurs à lui emboiter le pas. De son côté, le président de l’ONG’’ Congo Solidario’’, M. José Tshibuabua Madimba qui a séjourné à Kinshasa, a fait savoir que ce don s’inscrit dans les objectifs que poursuit son ONG ,celui notamment de contribuer à la lutte contre la pauvreté en assistant entre autres les enfants pauvres particulièrement en milieu rural de la RDC. Il a exhorté les bénéficiaires à utiliser à bon escient ce matériel pour servir de pont à la réalisation des objectifs de son ONG.

Pour sa part, le médecin directeur du centre, Dr. Alain Kabasele Tshibuabua qui s’est réjoui de ce geste humanitaire, a remercié son partenaire de son’ attention dans l’’encadrement de la santé de l’enfant et de la mère soutenant que ce nouvel équipement est un appui considérable au bon fonctionnement du centre.

Poursuite des travaux de réhabilitation du bâtiment administratif des ECK/Kasaï Occidental Kananga, 17/09 (ACP).- Les travaux de réhabilitation du bâtiment administratif de la coordination des Ecoles conventionnées kimbanguistes ’’ECK’’ du Kasaï Occidental 1, situé au quartier urbain de Plateau à Kananga, se poursuivent normalement, a rapporté samedi un correspondant à l’ACP. Ces travaux dont le coût n’a pas été révélé consistent notamment au renouvellement de la peinture et à l’entretien général du bâtiment en vue de sa remise en bon état. Pour le nouveau coordinateur de ces écoles, M. Jean Marc Mukenyi, l’assainissement du milieu de travail constitue l’une de ses priorités pour la bonne marche du secteur de l’éducation nationale dans son réseau d’enseignement. Abordé par la presse, les fidèles de la communauté Kimbanguiste se disent encouragés par les initiatives louables du nouveau coordinateur pour la formation de l’élite congolaise.

Le personnel administratif du « Cours Sénèque » menacé de licenciement

Kinshasa, 17/09 (ACP). -L’Ecole Internationale ‘’Cours Sénèque’’ menace de licencier son personnel administratif et autres enseignants à cause des faibles résultats réalisés par la section Math-physique aux examens d’Etat de l’édition 2012, ont rapporté vendredi à l’ACP des sources proches de cet établissement scolaire. Selon la source, les responsables imputent cette baisse à l’administration qui n’a pas pu assurer un bon encadrement aux enseignants de cette section.

Certains observateurs attribuent l’échec à la négligence des élèves qui n’ont pas pris aux sérieux les préparatifs de ces épreuves. Toutefois, les résultats d’autres sections à savoir littéraire, Biochimie, commerciale et informatique ont été satisfaisants pour l’école et les parents d’élèves, indique la même source. L’école Internationale ‘’Cours Sénèque’’ a été créée en 1988.

Projet d’électrification des voies publiques par des panneaux solaires à Dimbelenge au Kasaï Occidental

Kananga, 17/09(ACP). - La cité de Dimbelenge, les localités de Munkamba et de Bena Bantumba dans le territoire de Dimbelenge au Kasaï Occidental seront bientôt dotées de l’éclairage public par le système des panneaux solaires, a rapporté vendredi un correspondant à l’ACP. Selon la source, des Kits des matériels composés des batteries, des panneaux et des ampoules sont stockés à Kananga, pour être acheminés dans ce territoire. Les poteaux devant servir à l’installation de l’éclairage public ont été fixés sur les artères principales des localités précitées, depuis le mois de novembre 2011, en attendant l’arrivée sur le lieu de l’équipe des techniciens pour finaliser les travaux. Les populations de ces localités saluent l’implication du député honoraire Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba, pour ses démarches ayant abouti à l’acquisition de cet équipement.

Engagement de l’ONGD CPNTIJ à l’encadrement de la jeunesse congolaise

Kinshasa, 17/09(ACP). - L’ONGD ‘’Centre pédagogique de l’information de la jeunesse (CPNTIJ), s’est engagée à l’encadrement de la jeunesse congolaise afin de l’imprégner des notions des nouvelles technologies de l’information et de la communication ‘’ NTIC’’, a déclaré le président de cette ONGD, M.

François Fortune Ngoie Kazadi, samedi à l’ACP. M. Ngoie, également initiateur de cette ONGD, a invité le pouvoir public à promouvoir la politique scolaire visant à intégrer l’usage de l’ordinateur dès le début de la formation à l’école primaire. Le programme de cette ONGD, a-t- il renchéri, assure une formation permanente et professionnelle de qualité sur les nouvelles technologies en faveur de toutes les couches de la population du pays.

Il a mis l’accent sur la démarche poursuivie par son centre qui offre les services, tels que la conception et la publication du programme de l’enseignement sur l’information, des manuels scolaires,, ainsi que le guide de l’enseignant et des modules des formateurs. Parmi les activités réalisées, figurent l’élaboration des manuels scolaires d’informatique agrée par le ministère de l‘Enseignement primaire, secondaire et professionnel ‘’EPSP’’, la création d’une librairie des manuels scolaires, d’une bibliothèque, d’une bureautique et d’un cyber centre, a-t-il dit, en substance. Crée le 30 juin 1988, le centre qui exerce ses activités à travers toutes les provinces de la RDC, projette d’ouvrir des antennes à l’étranger sur décision de l’assemblée générale, a-t-il conclu.

Quatre temples en chaume détruits par un incendie à la cité de Luebo au Kasaï Occidental Kananga, 17/09 (ACP).-Quatre temples et autres maisons d’habitation construits en chaume ont été détruits dernièrement par un incendie déclaré dans la cité de Luebo, chef-lieu du territoire du même nom au

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Kasaï Occidental, a-t-on appris le week-end de bonne source. Selon cette source, des pyromanes qui seraient des chasseurs, ont mis dans la brousse, le feu qui s’est étendu sur les champs embrasant les temples et les habitations. La population vit actuellement dans l’incertitude du lendemain surtout qu’elle doit tout reprendre pour reconstruire un abri et en même temps assurer la survie. Aucune perte en vies humaines n’a été déplorée et l’autorité a initié une enquête judiciaire pour établir les responsabilités, indique-t-on.

Ouverture de l’année pastorale au diocèse de Boma

Boma, 17/09 (ACP). - L’évêque de Boma, Mgr Mbuka di Nkuanga, du diocèse de Boma dans la province du Bas-Congo a procédé dimanche à l’ouverture de l’année pastorale à l’issue d’une célébration eucharistique en la paroisse ‘’Bienheureux Isidore Bakanza’’ de la commune de Kabondo à Boma. Il a exhorté les fidèles de l’Eglise catholique dans cette partie de la province à mettre tout en œuvre dans la prise en charge de l’Eglise, la promotion de la paix, de la solidarité et de l’amour pour le développement de la République démocratique du Congo.

L’évêque a également invité les fideles à rester sensibles aux difficultés des compatriotes vivant les atrocités de la guerre injuste imposée au pays, avant d’implorer Dieu à accorder plus de sagesse et d’intelligence aux autorités nationales pour une issue rapide à cette crise.

Les curés de toutes les paroisses, les administrateurs, les représentants des aumôneries et congrégations des religieux et religieuses, les représentants des mouvements d’action catholique, des délégués laïcs du diocèse de Boma ont assisté à cette messe.

Satisfecit des parents d’élèves à Kananga sur la gratuité de l’enseignement au niveau du primaire

Kananga, 17/09 (ACP). - Les parents d’élèves de Kananga se disent satisfaits de la décision sur la gratuité de l’enseignement appliquée au niveau des 1ère jusqu’en 5ème années d’études primaires par le gouvernement de la République, qui a allégé leur charge dans la formation scolaire de leurs enfants, a appris samedi l’ACP des sources dignes de foi. Cette mesure permettra, selon eux, aux nombreuses familles surtout aux plus démunies à envoyer leurs enfants à l’école et améliorer le taux de scolarisation dans la ville de Kananga. La rentrée scolaire 2012-2013 a été effective, le 03 septembre dernier, indique-t-on.

La RDC participe du 17 au 19 septembre à Johannesburg à l’atelier sur les aires transfrontalières de la conservation

Kinshasa, 17/09 (ACP). - La RDC participe à l’atelier sur les aires transfrontalières de la conservation qui se tient du 17 au 19 septembre à Johannesburg en Afrique du Sud, a annoncé à l’ACP Léonard Muamba Kanda, directeur de la conservation de la nature, organe de gestion CITES-RDC et coordinateur national du Projet viande de brousse, peu avant de quitter Kinshasa pour aller représenter le pays à ces assises.

M. Léonard Muamba a précisé que l’atelier de Johannesburg se penchera sur l’intégration des aires transfrontalières de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) en vue d’une gestion concertée de tous les pays membres.

La RDC, selon lui, amènera dans son sac deux aires transfrontalières de conservation. Il s’agit de l’aire transfrontalière du grand Mayombe qui couvre trois pays que sont la RDC, l’Angola et le Congo Brazzaville suite aux accords gouvernementaux signés en juillet 2009 par les ministres de l’Environnement de ces trois pays ainsi que de l’aire transfrontalière du grand Virunga à l’Est du pays qui couvre la RDC, L’Ouganda et le Rwanda. Dans l’aire transfrontalière du Mayombe, la réserve de Luki est une aire de référence pour la RDC alors que la province de Cabinda est la réserve de référence pour l’Angola et la réserve du Monika pour la République du Congo, a précisé le directeur. Dans le grand Virunga, le Parc national des Virunga constitue la réserve de référence pour la RDC, le Parc de Volcan pour le Rwanda et le Parc de Ruhengeri pour l’Ouganda. Le Gabon vient de solliciter son adhésion, a-t-il fait savoir.

Le représentant des peuples autochtones de la RDC déplore l’absence d’actions concrètes en leur faveur

Kinshasa, 17/09 (ACP). - Le représentant des peuples autochtones de la RDC, M. Kapupu Diwa, a déploré l’absence d’actions concrètes par rapport à l’engagement du pays vis-à-vis des populations autochtones, notamment en matière de soins de santé, d’éducation et d’intervention des humanitaires. Il l’a dit au cours d’un point de presse jeudi au siège du Réseau des populations autochtones et locales pour la protection des écosystèmes forestiers (REPALEF), à l’occasion de la célébration des droits de ces peuples.

La date du 13 septembre, marquée par l’adoption de la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones lors de son Assemblée générale de 2007, à New York, est un « jour mémorable » pour les populations autochtones de la RDC, qui la considèrent comme « la journée de leur libération », a-t-il déclaré. Il a rappelé que plus de 126 pays ont adhéré à cet instrument juridique d’engagement et non contraignant et que quatre pays seulement (Etats-Unis d’Amérique, Canada, Nouvelle Zélande et Australie) se sont abstenus.

M. Kapupu qui a fait le bilan de 5 ans après cette déclaration, a estimé que la situation des populations autochtones est toujours sombre en termes de défense de leurs droits et de leurs intérêts, bien que l’article 3 de cette déclaration les leur garantit vis- à- vis des engagements des Etats. «Cet article stipule que les populations autochtones ont droit à l’auto-détermination : ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social, et culturel », a-t-il souligné. Il a toutefois reconnu que quelques partenaires au développement dont le Fonds mondial pour la nature (WWF) apportent

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un appui substantiel aux populations autochtones, tout en appelant les agences des Nations Unies et les autorités du pays à appliquer dans leurs programmes des projets spécifiques en faveur de ces populations, conformément à l’article 43 de la déclaration des Nations Unies.

L’ELASTM largue 729 brevetés d’aptitude professionnelle sur le marché de l’emploi

Kinshasa, 17/09 (ACP). - L’Organisation non gouvernementale de développement, dénommée « Ecole des langues, arts, sciences, techniques et métiers (ELASTM), a largué sept cent vingt-neuf (729) brevetés d’aptitude professionnelle sur le marché de l’emploi, à l’issue de la cérémonie de remise des diplômes à ces finalistes, présidée, samedi, en la salle des fêtes le prestige de Mbudi, dans la commune Urbano-rurale de Mont-Ngafula à Kinshasa, par son coordonnateur national, Adam Ndongala.

Ces 729 finalistes ont été formés dans deux extensions de l’ELASTM basées respectivement au quartier Mushie, dans la commune urbano-rurale de Mont-Ngafula, et dans la municipalité de Kintambo, dont 379 lauréats en informatique, 178 en auto-école, 69 en esthétique et coiffure, 39 en coupe et couture, 37 en anglais et 7 en maintenance des ordinateurs. M. Ndongala a, à cette occasion, précisé que son ONGD est essentiellement intéressée par le secteur des affaires sociales, plus singulièrement au niveau du segment de l’intégration professionnelle avec pour souci majeur de mieux offrir à la nation un expertise et un service de qualité, grâce à son personnel aguerri, tant enseignant, administratif, qu’ouvrier, chacun dans son domaine d’activités.

A ce sujet, il a précisé que l’ELASTM qui a pour cible toutes les couches sociales, attache une attention tout à fait particulière aux personnes démunies qui, faute de possibilités pour plusieurs raisons, n’ont pas accès à l’enseignement formel. Par ailleurs, le coordonnateur de l’ELASTM a laissé entendre que sur les 102 finalistes formés en auto-école dans son extension du quartier CPA/Mushie figurent 13 lauréats recommandés par l’ONG internationale «Vision mondiale». ELASTM, a-t-il indiqué, a signé un contrat de collaboration avec cette organisation internationale pour promouvoir, à sa juste valeur, le bien-être de la population congolaise, de manière à faire de la RDC un pays plus émergeant dans tous ses aspects de la vie nationale.

En outre, le coordonnateur national de l’ELASTM a saisi cette opportunité pour lancer un appel urgent au gouvernement de la RDC, aux organismes tant nationaux qu’internationaux, aux hommes de bonne volonté ainsi qu’aux uns et aux autres à soutenir sans faille cette œuvre, qui selon lui, n’est pas la sienne, mais plutôt de toute la communauté congolaise, eu égard aux buts et objectifs poursuivis par cette ONGD.

La société civile africaine exige un accord sur les financements pour la protection de l’environnement

Kinshasa, 17/09 (ACP). - La société civile africaine exige des ministres de l’Environnement un accord sincère sur les financements sur la protection de l’environnement, indique un communiqué de presse de Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE-RDC), daté d’Arusha en Tanzanie, parvenu jeudi à l’ACP.

Réunis à Arusha cette semaine dans le cadre de la session spéciale sur le changement climatique de la Conférence des Ministres Africains de l’Environnement (CMAE), des membres de la société civile africaine ont demandé aux décideurs du continent de se prononcer sur l’avenir des financements pour le climat, note la source.

Ils ont stigmatisé, à cet effet, la fragilité du Fonds Vert créé lors du sommet de Cancun fin 2010 et menacé de rester une coquille vide, faute d’engagements financiers en 2013.

A la fin de l’année 2012, les « financements précoces » prendront fin et aucune suite n’est annoncée pour 2013. «Cela créera un fossé diplomatique et financier dangereux en particulier pour les Pays moins avancés (PMA), les Etats-îles et leurs populations souffrant des impacts du changement climatique » s’inquiète Kobla Djelou d’AFHON Togo. L’enjeu est de mobiliser des ressources nouvelles et additionnelles, précise-t-on.

L’accord de Copenhague qui a engagé les pays développés à mobiliser 100 milliards de dollars américains par an d’ici 2020 fait face aux besoins financiers croissants dont la société civile décrie de nombreux engagements manqués en matière d’aide au développement et de financement climatique.

«Ces promesses brisées interrogent très sérieusement la capacité des pays développés à débourser concrètement les 100 milliards de dollars promis par an d’ici 2020.

Nos gouvernements se méfient», a martelé à Arusha Severin Apedjagbo de JVE Togo. A plus d’un titre, les décisions à la COP18 à Doha sur les sources de financements et le calendrier jusqu’en 2020 vont très largement déterminer l’engagement de l’Afrique dans la suite des négociations climatiques.

Selon la source, la solution est dans les financements «innovants». C’est dans ce contexte de crise des financements que la société civile africaine soutient la mobilisation de nouvelles ressources publiques additionnelles, prévisibles et pérennes. JVE-RDC souligne que de nombreux rapports internationaux ont identifié des mécanismes financiers innovants, qui bénéficient de plus en plus de soutien politique au nord.

Par exemple, une taxe sur les transactions financières qui pourrait générer en Europe jusqu’à 30 milliards d’euros chaque année et une taxe globale sur le transport maritime qui rapporterait 26 milliards de dollars par an d’ici 2020.

«Le Mali a déjà montré l’exemple en adoptant une taxe sur les billets d’avion. C’est ce type de financements que nous souhaitons mobiliser à l’échelle internationale. Par leur nature innovante, ils peuvent habilement compléter les contributions budgétaires classiques en générant des ressources véritablement additionnelles et publiques. Seule manque une impulsion forte de nos ministres et Chefs d’Etat pour que les recettes aillent abonder le Fonds vert. », rappelle Maiga Mahmadou Farka d’Amade Pelcode Mali.

Un hippopotame tue deux personnes et blesse plusieurs autres à Yuki, dans le Bandundu

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Inongo, 17/09 (ACP). - La population de Yuki, dans le territoire d’Oshwe, province de Bandundu demande à l’autorité provinciale l’éloignement d’un hippopotame qui a déjà tué deux personnes et blessé plusieurs autres pendant qu’il continue de semer, depuis bientôt 2 mois, la terreur et la panique sur la rivière Kasaï en s’attaquant aux paisibles personnes.

Contacté, le commissaire de district de Mai-Ndombe, M. Augustin Mavinga, a dit avoir informé la hiérarchie pour obtenir l’autorisation d’éloigner cette mastodonte, qui se serait détachée de son troupeau, constituant ainsi un danger public pour la population. Cette population composée principalement des pêcheurs attend impatiemment de l’autorité une solution urgente afin qu’elle puisse circuler en toute quiétude.

La vigilance recommandée aux chefs des villages du territoire de Kamiji au Kasai Occidental Kamiji, 17/09 (ACP). - L’administrateur du territoire de Kamiji, district de Kabinda,au KasaÏ occidental, Mme Béatrice Kashimate, a appelé lors d’une séance de travail, les chefs de groupements, villages et localités de son ressort, à doubler de vigilance pour dénoncer les fauteurs en eau trouble qui tentent de perturber l’ordre public et participer à la balkanisation du pays à partir du centre. L’AT de Kamiji a insisté sur la collaboration que les autorités à tous les niveaux doivent apporter aux éléments des Forces de la République démocratique du Congo (FARDC), dans la lutte qu’ils mènent pour préserver l’intégrité territoriale en mettant hors d’état de nuire tous les infiltrés. Il a été aussi recommandé aux responsables à tous les niveaux, de sensibiliser la population afin de dénoncer tous les éléments suspects dans les différents quartiers.

Le directeur de la prison centrale de Mbandaka mis aux arrêts

Mbandaka, 17/09 (ACP). - Le directeur de la prison centrale de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, M. Asanga est aux arrêts sur ordre de la vice-ministre en charge des Droits humains, pour détournement de la subvention destinée à la prise en charge des détenus, a-t-on appris dimanche de sources proches de cet établissement pénitentiaire à Mbandaka. Selon la source, la vice -ministre en charge des Droits humains, Maguy Sakina en séjour de travail dernièrement à l’Equateur, a ordonné l’arrestation et la détention immédiate du directeur de la prison centrale de Mbandaka pour détournement systématique de la subvention destinée à la prise en charge des détenus. A cette subvention détournée dont le montant n’a pas été révélé, précise la source, s’ajoute celle du gouvernement provincial de l’ordre de 1.000.000Fc débloquée mensuellement. En dépit de ces subventions, indique-t-on, les conditions carcérales des détenus de cette prison, restent caractérisées par le manque d’eau potable et d’installations hygiéniques adéquates ainsi que de la nourriture.

Quatre mille dollars, don du président de l’Assemblée nationale pour l’assainissement de la ville de Kikwit

Kikwit, 17/09 (ACP). - M. Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, a remis Jeudi à la jeunesse de Kikwit une somme de 4.000 dollars US, un groupe électrogène de 400 KVA et 3 motocyclores, dans le cadre de l’assainissement de la ville de Kikwit. Mr Minaku qui a remis ce don au cours de sa brève visite dans cette ville en provenance d’Idiofa, son fief électoral, a profité de l’occasion pour appeler la population de Kikwit à la solidarité avec celle de l’EST du pays, victime d’une guerre d’agression de la part des Rwandais. Il a estimé, à ce propos, au cours du meeting tenu devant l’hôtel du Kwilu, à Kikwit, que quand une partie du corps est touchée, c’est tout le corps qui en compatit avant d’ajouter qu’aucun km2 du pays ne sera cédé à qui que ce soit. Par ailleurs, il a informé la population de Kikwit que le projet du barrage de Kakobola sera une réalité, car il pesera de son poids pour que Kikwit, Idiofa et Gungu notamment, puissent être éclairés. Il a enfin appelé la population de Bandundu en général et de Kikwit en particulier à s’unir pour le développement de la province. Concernant l’équipe de Vutuka, qui représente la province de Bandundu à la LINAFOOT, il a promis de s’investir et de tout mettre en œuvre pour faciliter le déplacement de cette équipe ou d’une autre formation qui représente la province avant d’inviter le Gouverneur de la province à faire autant.

Engouement à Kananga des jeunes à la campagne de recrutement volontaire au sein des FARDC Kananga, 17/09 (ACP). - Plusieurs jeunes gens de deux sexes de la commune de Nganza, à Kananga, au Kasaï Occidental, sensibilisés dernièrement au recrutement volontaire au sein des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo), ont manifesté un engouement à cet appel patriotique, a indiqué dimanche à l’ACP, un membre de la délégation de l’Etat-major général de FARDC à Kananga.

Pour le colonel Kashala Muadianvita, qui a conduit la délégation de l’état-major général des FARDC à Kananga, l’engouement des personnes dont l’âge varie entre 18 et 25 ans, à servir le pays sous le drapeau, a été un signe manifeste du patriotisme.

Il a écarté les préjugés démobilisateurs tenant à attribuer cette campagne volontaire de recrutement à la situation de guerre prévalant dans la partie Est du pays. Selon lui, des examens médicaux, des tests d’aptitude physique et autres seront soumis aux personnes retenues avant leur enrôlement effectif.

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Bon déroulement de la campagne nationale de recrutement

Selon la délégation de l’Etat-major général déployée sur le terrain en ce qui concerne le recrutement des jeunes au sein des FARDC, la campagne se déroule activement bien au Kasaï Occidental. L’implication positive des autorités administratives de base et la sensibilisation des parents ont donné un véritable coup d’accélérateur à cette opération menée dans les dix (10) territoires de la province du Kasaï Occidental.

Au stade actuel de cette campagne, a-t-on affirmé, la ville de Kananga rivalise d’ardeur avec celle de Tshikapa et du territoire du même nom, à l’instar des autres entités administratives telles que Demba, Ilebo et Dibaya.

Un vendeur ambulant tente de se suicider à Kinshasa

Kinshasa, 17/09 (ACP). - Un vendeur ambulant âgé de 28 ans a tenté de se faire hara-kiri jeudi dans l’après- midi aux environs de l’Hôtel Memling dans la commune de Gombe à Kinshasa, a constaté l’ACP. Le vendeur a voulu se donner la mort suite aux tracasseries dont il a été victime de la part des policiers. Ces derniers chassaient tous les petits commerçants installés sur les trottoirs, à travers la capitale, en vue de dégager les avenues dans le cadre de l’opération « salubrité de la ville », précise-t-on.

Le jeune homme qui a déjà vu par le passé, à plusieurs reprises, ses marchandises saisies par les policiers, en a eu raz le bol, si bien qu’il a pris la ferme résolution de mettre fin à sa vie, en se taillant l’abdomen à l’aide de tessons de bouteille, précise-t-on. Auparavant, il avait tenté de récupérer ses marchandises saisies en implorant le pardon des policiers, mais en vain. C’est alors qu’il s’est étalé sur la chaussée afin d’être écrasé par des véhicules, mais sans succès. Enfin, il a décidé de se faire hara-kiri.

Mortellement blessé, l’infortuné a été conduit à l’Hôpital général de Kinshasa où il a été admis dans la salle de réanimation, étant donné qu’il a perdu beaucoup de sang. Interrogé par l’ACP à l’Hôpital sur le mobile de cet acte, l’un des membres de sa famille a révélé que leur frère dont la femme avait accouché, devait absolument chercher de l’argent pour s’acquitter des frais de maternité. Ayant vu ses marchandises confisquées, il a versé dans le désespoir au point de tenter de se suicider.

L’autorité urbaine de Kinshasa a pris en charge les soins médicaux du jeune vendeur. Aux dernières nouvelles, il se porte mieux et devrait regagner son domicile dans les heures qui suivent.

Des motocyclistes rançonnés par des militaires sur la voie ferrée à Matete

Kinshasa, 17/09 (ACP). - Des hommes en armes en tenue militaire exigent une somme de deux cents à trois cents Franc congolais aux motocyclistes au quartier Lokele II dans la commune de Matete, ont déclaré les victimes samedi à l’ACP. Selon les motocyclistes, ces militaires ont érigé trois barrières dans ce quartier et font payer cette somme à chaque conducteur et à chaque course, à l’aller comme au retour, avant de traverser le rail. Les récalcitrants subissent des menaces.

La population locale se plaint de cet acte de rançon. « Le pays leur doit de la reconnaissance pour la défense de l’intégrité territoriale mais cela n’est pas un motif pour qu’ils se transforment en rançonneurs de la population civile », ont déclaré les habitants de ce quartier.

Tournée d’inspection du nouveau bourgmestre de la commune de Bandalungwa

Kinshasa, 17/09(ACP)- Le nouveau bourgmestre de la commune de Bandalungwa, Anto Longange, effectue depuis une semaine une tournée de prise de contact avec les différents services de sa juridiction, a appris l’ACP vendredi d’une source proche du bureau de l’autorité municipale. Le but de cette tournée est de s’enquérir de la situation de vie de ses administrés, en mettant un accent particulier sur leur sécurité. Ce qui l’a conduit à commencer sa tournée par le commissariat de la police de Bandalungwa, ajoute la même source.

Accompagné du major, commandant du commissariat de police de Bandalungwa, Emilie Malonga Kavira, Anto Longange a demandé à la population de vaguer librement à leurs occupations, mais de respecter les instructions de la hiérarchie sur la salubrité. Il leur a également rappelé de ne pas franchir les limites des voies publiques et de maintenir son environnement propre et sain.

Perturbation du travail à la société MARSAVCO à Kinshasa

Kinshasa, 17/09 (ACP). - Le travail a été perturbé pendant quelques heures jeudi, à la firme des Margarines, savonneries et cosmétiques (MARSAVCO),à Kinshasa, à la suite d’une descente dans ses installations, d’une commission mixte composée des agents de la Direction générale des migrations (DGM), de l’Agence nationale des Renseignements (ANR), de l’inspection du travail et de la Police nationale congolaise (PNC).

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