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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2758 du Vendredi 11 Janvier 2008 - PAGE 1

N°2758 du Vendredi 11 Janvier 2008 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www.lasemaineafricaine.com

55 55 55 55 55

èmeèmeèmeèmeème

Année Année Année Année Année

Celtel lance son programme

de fidélité

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Editorial

Conférence épiscopale du Congo

Les évêques du Congo se réuniront en session pastorale du mardi 15 au mer- credi 16 janvier 2008 au Cio (Centre interdiocésain des œuvres), à Brazza- ville.

Deuxième congrès ordinaire du C.a.d.d-M.j

Okombi Salissa réélu président

coordonnateur national

Vœux du corps diplomatique au président de la République

«Nous, diplomates, sommes témoins de la renaissance

du Congo»

Elections locales et municipales

L’O.c.d.h demande le report et la mise en place d’une commission électorale

indépendante (P.3)

Pointe-Noire

Une mauvaise qualité de farine en vente inquiète les consommateurs

(P.3)

4ème édition

des oscars de la presse congolaise

Les meilleurs

journalistes de l’année 2007 ont été primés

André Okombi Salissa.

(P.5)

Entouré de ses collègues,Véran Carrhol Yanga brandissant l’oscar du meilleur journal obtenu par La Semaine Africaine.

(P.10)

L

’histoire a pris une tournure dramatique au Kenya, pays, aujourd’hui au bord de la guerre civile, en proie à une violence post-électorale aux accents de guerre ethni- que. A la base de cette explosion de violence, l’alternance au pouvoir.Triste sort pour un continent qui voit l’histoire bégayer, au grand dam des populations innocentes qui payent toujours au prix du sang les tribulations d’un ap- prentissage démocratique piégé par les ambitions d’hom- mes politiques capables de tout sacrifier, même la vie de leurs concitoyens. En Afrique, la politique ne s’embarrasse pas de morale et c’est là tout le problème. Il n’y a pas d’éthi- que en politique, il n’y a que des intérêts et les pays du tiers- monde constituent l’espace où cela se vérifie encore. 600 morts et plus de 255.000 déplacés! Le Kenya, pays consi- déré comme un havre de paix, a basculé dans l’horreur, plon- geant sa population dans une grande crise humanitaire.

La question fondamentale n’est pas celle de savoir qui a raison entre le président Mwai Kibaki, proclamé élu et qui a rapidement prêté serment, pour imposer un fait accompli qui lui garantit, pense-t-il, la survie au pouvoir, et l’oppo- sant Raila Odinga qui réclame une victoire qu’on lui a volée au scrutin du 27 décembre dernier. Mais, plutôt celle de la réalité du fait démocratique, donc de l’alternance au pou- voir, dans le contexte de la culture politique africaine. Si elle ne s’accompagne pas de vertus morales, d’exigence sur le respect de la vie et de la dignité humaines, et de la constitu- tion de solides Etats de droit, la démocratie, dans les pays africains, risque encore d’être, pendant longtemps, une farce aussi meurtrière que le sida. Autant la pandémie du siècle a suscité une mobilisation internationale pour l’éradiquer, autant les crises démocratiques ou post-électorales dans nos Etats africains où l’on peut tout se permettre pour s’ac- crocher au pouvoir, doivent interpeller la communauté in- ternationale. Dans le cas du Kenya, on peut se féliciter de la mobilisation de l’Union africaine dont le président en exer- cice, John Kufuor, s’est rendu sur place, à Nairobi, pour tenter une médiation de dernière chance.

Au lieu d’attendre qu’il ne soit trop tard, la communauté internationale doit, en effet, prendre l’habitude d’agir tôt, pour empêcher, justement, que ce genre de crise ne dégé- nère comme on l’a déjà vu dans le passé, avec des consé- quences que l’on sait. Il faut espérer que les dirigeants po- litiques kenyans sauront s’arrêter pour sauver ce qui peut encore l’être.

Joachim MBANZA

Autant mieux que la communauté internationale s’implique!

L’ambassadeur gabonais, John Daniel Bibigas, doyen du corps diplomatique, a prononcé

une allocution louant l’oeuvre du président Sassou Nguesso.

(P.3)

(2)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Elections locales et municipales

L’O.c.d.h demande le report et la mise en place d’une commission

électorale indépendante

L

’Observatoire congolais des droits de l’Homme (O.c.d.h) exprime sa vive préoccupation face au mu- tisme du gouvernement qui maintient le statu quo tant sur la mise en place d’une com- mission électorale indépen- dante que sur la refonte du fi- chier électoral, pour la tenue des élections locales et muni- cipales programmées pour ce

20 janvier 2008. Le gouverne- ment s’obstine à organiser, uni- latéralement, les élections loca- les et municipales, sans tenir compte des recommandations qui avaient été formulées par les observateurs électoraux na- tionaux et internationaux, suite au chaos constaté lors des élec- tions législatives.

En effet, les élections législati- ves qui se sont déroulées, de Alors que l’on observe un silence officiel du côté des pouvoirs publics dans l’organisation des élec- tions locales prévues le 20 janvier prochain, cer- taines organisations de la société civile commen- cent déjà à faire entendre leur voix. C’est le cas de l’O.c.d.h qui, dans un communiqué de presse daté du 8 janvier 2008, à Brazzaville, demande non seulement le report de ces élections, mais aussi la mise en place d’une commission électorale in- dépendante, reprenant ainsi le débat qui a précédé l’organisation des élections législatives, l’année dernière. Nous publions, ci-après, l’intégralité de ce communique de presse.

juin à décembre 2007, ont dé- montré les limites de la méthode du gouvernement. Elles ont été entachées de graves irrégula- rités reconnues par l’ensemble des acteurs, y compris le gou- vernement lui-même. Ces irré- gularités ont été le fait de l’inorganisation, de l’imprépa- ration et de la tricherie généra- lisée, occasionnées par le tra- fic du fichier électoral, l’ama- teurisme de l’administration en charge de l’organisation des élections, et du rôle superflu de la Commission nationale des élections (Conel).

Ces élections législatives n’ont pas permis une avancée de la démocratie; plutôt une confir- mation du manque de volonté politique de libérer la démocra- tie domestiquée. D’ailleurs, la cour constitutionnelle, dernier rempart sensé redonner du cré- dit à ces élections, a plutôt re- fusé de dire le droit, pour se

mettre au service du politique.

Depuis lors, le gouvernement n’a pas donné un signal fort de sa volonté d’améliorer l’or- ganisation des élections, en répondant aux principales pré- occupations: la refonte du fi- chier électoral par l’organisa- tion d’un recensement admi- nistratif spécial et la mise en place d’une commission élec- torale véritablement indépen- dante avec une composition consensuelle (opposition, so- ciété civile et gouvernement).

Afin de jeter les bases de la te- nue des élections justes, équi- tables, libres et transparentes, l’O.c.d.h demande le report des élections locales et municipa- les pour permettre la mise en place d’une commission élec- torale indépendante et la re- fonte du fichier électoral.

M. Roger Kwama et en- fants; les familles Kwama, Makany, Loubassou et Sama, profondément touchés

REMERCIEMENTS

par les nombreuses mar- ques de sympathie que vous leur avez témoi- gnées, de diverses ma- nières, lors de la dispa- rition de leur épouse, mère, fille, belle-fille, sœur et nièce, Mme KWAMA Sandrine Andrée Désirée, née LOUBASSOU (agent de recouvrement de la so- ciété SDV), vous expri- ment leur profonde gra- titude.

Puisse l’Eternel Dieu vous combler de toutes

ses bénédictions!

Il circule, depuis quelques semaines, dans les marchés, les magasins et boutiques de Pointe-Noire, une farine de mau- vaise qualité, quasiment impropre à la consommation. Impor- tée par un grand commerçant de nationalité étrangère, cette farine marquée «Lion du Nord» et d’origine française a, cer- tainement, dû séjourner trop longtemps dans l’un des entre- pôts du Port autonome de Pointe-Noire. Ou tout au moins, elle aurait été stockée dans de mauvaises conditions. D’où la présence des traces de moisissure, de charançons et autres insectes.

Pointe-Noire

Une mauvaise qualité de farine en vente inquiète

les consommateurs

De nombreuses femmes fa- briquant des beignets ont ex- primé leur indignation devant la qualité douteuse de cette farine. «Avant de fabriquer la pâte, nous sommes obligées de passer beaucoup de temps à tamiser cette farine, pour extraire les charançons qui s’y trouvent», a déclaré une vendeuse de beignets.

Quant aux boulangers, ils n’ont pas le temps et les ins- truments nécessaires pour tamiser de grandes quantités de farine. Ils utilisent cette farine directement, avec les risques d’affecter ainsi la qualité des pains fabriqués à base de cette farine. Certains revendeurs de pains se plai- gnent, d’ailleurs, de ce que nombreux de leurs clients re- viennent dans leurs bouti- ques, pour retourner la mar-

chandise visiblement infectée de charançons.

Les services en charge du contrôle au Ministères de la santé et au Ministère du commerce et de la consommation devraient se préoccuper de cette situation qui se passe au grand jour, et interdire carrément la vente de cette farine infectée et peut être avariée. Ce qui mettrait les consommateurs à l’abri des conséquences d’un tel produit sur leur santé. Il ne devrait pas y avoir de complaisance, car la santé des populations en dépend. Ils devraient se montrer intraitables face aux impor- tateurs dont l’indélicatesse est de notoriété publique et qui sont peu soucieux de la préservation de la santé des popula- tions. C’est aux frontières, notamment au Port autonome de Pointe-Noire que la surveillance devrait être plus accrue. A ce niveau, les services phytosanitaires devraient monter au cré- neau.

En effet, au-delà de l’indélicatesse de certains agents de l’état concernés et qui laissent passer des marchandises de mau- vaise qualité, il y a lieu de relever que le gouvernement de- vrait se doter, au Port de Pointe-noire, des instruments adé- quats de contrôle de la qualité des marchandises destinées à la consommation courante. L’inexistence d’un vrai labora- toire de contrôle de qualité des marchandises admises à l’import et autorisées à la consommation est un grand handi- cap pour le pays. Cela favorise justement les importateurs véreux. Enfin, il y a aussi les associations de défense des droits des consommateurs qui devraient s’impliquer dans cette dynamique.

Paul TCHIOMVO

L

e discours du diploma-te gabonais est un véri-ta ble satisfecit délivré à l’action du président Sassou Nguesso. Morceaux choisis:

«Au plan politique, la tenue des élections législatives li- bres et transparentes, malgré quelques insuffisances d’or- dre technique, se sont dérou- lées dans les délais constitu- tionnels et ont permis à cha- que citoyen, d’exprimer, en toute quiétude, son choix.

Cette attitude traduit non seu- lement la marche rassurante vers la démocratie, mais éga- lement la preuve et le témoi- gnage des efforts que vous ne cessez de déployer, pour as- seoir la stabilité institution- nelle dans le pays…»

«Dans le souci de consolider la paix, la réconciliation et l’unité nationale, qui sont les principes cardinaux pour l’édi- fication d’un véritable Etat de droit, vous avez accordé l’am- nistie à bon nombre de vos compatriotes, ce qui signifie taire à jamais les querelles vai- nes et consolider la paix. Cer- tains ont même été appelés à occuper des hautes fonctions politiques, d’autres ont com- pris qu’il faut, enfin, rentrer au pays. Nous saluons en vous cette volonté farouche de réu- nir tous les fils du Congo, pour que celui-ci soit construit dans un élan de fraternité, de soli-

darité et de paix… Nous, diplo- mates, nous sommes témoins de la renaissance du Congo. Il suffit de jeter un regard autour de nous, pour voir comment ses fils s’activent, pour lui donner une nouvelle physionomie. A travers la municipalisation ac- célérée, objectif principal de ce vaste programme, de nombreux projets d’infrastructures émer- gent, certains sont achevés, d’autres sont en cours de réali- sation, sans oublier ceux con- clus avec des partenaires privi- légiés (Chine, Etats-Unis, Union européenne, etc»…

«Toutefois, il importe de souli- gner qu’en dehors de la pour-

suite du programme de société aux allures herculéennes et du renforcement des capacités dans les secteurs éducatifs, sanitaire, de la réhabilitation des systèmes d’adduction d’eau potable et de l’électrifi- cation des zones enclavées, un accent particulier, sous votre haute autorité, a été mis sur un certain nombre de mesures sociales qui sont, non seule- ment salutaires, mais qui per- mettent également de renfor- cer la confiance que le peuple congolais affiche vis-à-vis de son président, c’est bien ici que l’expression l’année 2007, année de l’espérance sociale trouve son véritable sens».

«.. Les efforts inlassables con- sentis par le gouvernement, sous votre impulsion, pour maintenir la paix, la sécurité et la justice dans le pays et pro- mouvoir des réformes écono- miques audacieuses, ont per- mis au pays de réaffirmer, avec éclat, aux yeux du monde, la confiance des grandes institu-

Présentation des vœux du corps diplomatique au président de la République

«Nous, diplomates, sommes témoins de la renaissance du Congo»

La cérémonie de présentation de vœux au prési- dent de la République, par le corps diplomatique est l’occasion d’un échange de discours sur la politique intérieure et internationale du pays. Cette cérémonie a eu lieu mercredi 9 janvier dernier et, à cette occasion, le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur gabonais, John Daniel Bibigas, a prononcé une allocution dans laquelle il a loué l’ac- tion conduite par le président Denis Sassou Nguesso, aussi bien au plan intérieur qu’interna- tional. «Nous, diplomates, sommes témoins de la re- naissance du Congo», a-t-il lancé, au nom de ses collègues.

tions financières internationa- les et des bailleurs de fonds».

«Au regard de tout ce qui pré- cède, nous dirons tout simple- ment que le Congo, dont l’in- fluence est fortement marquée sur la scène diplomatique, ne peut qu’être fier d’avoir un bi- lan qui l’honore et ce, à travers l’image de marque de son pré- sident à l’étranger».

Le président Denis Sassou Nguesso a été sensible à ce dis- cours. «Votre lecture objective de la situation qui a prévalu en République du Congo, en 2007, est, à nos yeux, un signe d’en- couragement et de solidarité de la part de la communauté inter- nationale. Nous vous en savons infiniment gré», a-t-il dit dans son allocution, en réponse au discours du doyen du corps diplomatique. Le président Sassou Nguesso s’est préoc- cupé «de nouveaux foyers de violence» dans le monde, qui sont autant de défis à relever par la communauté internatio- nale, dans le domaine de la paix.

Des sacs de farine de mau- vaise qualité dans un dépôt à Pointe-Noire.

John Daniel Bibigas.

Le président Denis Sassou Nguesso prononçant son allocution de circonstance.

(3)

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais N N NA N N A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

C

e 10 décembre 2007, l’humanité entière commémore le 59ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, corps de principes et de valeurs, mis à la dispo- sition des individus et de la collectivité, pour la promotion d’un vivre ensemble, dans le respect de la diversité.

La Déclaration universelle des droits de l’homme, cet instru- ment juridique, a été élaboré, essentiellement, pour se pré- munir des atteintes à la digni- té humaine, des souffrances indicibles et des barbaries inouïes; des souffrances que subirent des enfants, des femmes et des hommes de toutes races et de toutes con- ditions, pendant la deuxième guerre mondiale.

L’adoption de cette déclara- tion, à travers son universali- té, l’établit comme l’unique norme éthique commune au

C.n.d.h (Commission nationale des droits de l’homme)

2008, une année pour la dignité et la justice pour tous

A l’occasion de la célébration du 59ème anniver- saire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre 2007, le C.n.d.h (Commis- sion nationale des droits de l’homme) a publié une déclaration au cours d’une cérémonie organisée à l’hôtel Saphir, à Brazzaville. Cette déclaration, une première pour la C.n.d.h depuis sa mise en place, s’inscrit dans le cadre de l’adoption, par les Na- tions unies, d’une résolution faisant de l’année 2008, «une année pour la dignité et la justice pour tous». Après la lecture de cette déclaration faite par Etienne Mokondji Mobé, trésorier de la C.n.d.h, Maurice Massengo Tiassé, deuxième vice-prési- dent de la C.n.d.h, a annoncé la réhabilitation pro- chaine du siège de cette institution, notamment le bâtiment de l’ex U.a.p.t, au cours des travaux de la municipalisation accélérée de Brazzaville. Nous publions, ici, l’intégralité de cette déclaration.

genre humain. Elle n’a cessé, depuis lors, de gagner en im- portance et en pertinence, tant le contexte mondial gé- néral nous enseigne que dans le domaine des droits de l’homme, aucun acquis n’est définitivement assuré.

La souffrance délibérément infligée à des humains par d’autres humains, fait, mal- heureusement, partie de no- tre quotidien, à travers des millions d’individus de par le monde: mépris de la dignité humaine, trafic et exploitation des femmes et des enfants, violemment marchandisés; la pauvreté que le monde a du mal à éradiquer; la pandémie du V.i.h-sida qui, telle une hy- dre, reprend de la vigueur quand la communauté scien- tifique s’ingénue à ériger des défenses thérapeutiques, susceptibles de soulager la douleur humaine. Ce fléau commande une mobilisation

de la communauté internatio- nale qui participe à la création d’un environnement dans le- quel le respect de la dignité de la personne humaine de- vient la norme de la vie des citoyens.

En République du Congo, en 2002, la création de la Com- mission nationale des droits de l’homme répond à cette préoccupation. Le gouverne- ment faisait, ainsi, la preuve de son attachement aux va- leurs prônées par la Déclara- tion universelle des droits de l’homme, en renforçant les garanties du libre exercice des droits humains, sermon d’une culture démocratique qui fonde l’Etat de droit.

Organe de suivi, de promo- tion et de protection des droits de l’homme, la com- mission doit soutenir, aux cô- tés de tous les acteurs de ce secteur, notamment le gou- vernement et la société civi-

le, l’intériorisation progressi- ve des règles et comporte- ments requis, pour un exer- cice responsable des libertés fondamentales. Des progrès importants ont été réalisés au cours de ces dix dernières années, notamment par la ra- tification de nombreux instru- ments juridiques internatio- naux et la prise des mesures sociales tendant à soulager les populations du poids des contraintes économiques exacerbées qui tendent, pa- radoxalement, à renforcer les inégalités dans un contexte national en pleine mutation.

La Commission nationale des droits de l’homme encoura- ge cette dynamique irréver- sible. Cependant, force est de reconnaître que beaucoup reste à faire, tant que quel- ques facteurs concourent, encore, à limiter la jouissan- ce de certains droits fonda- mentaux. Face à cette situa- tion, la C.n.d.h réaffirme son adhésion aux valeurs et prin- cipes de la Déclaration univer- selle des droits de l’homme ainsi qu’aux différents instru- ments juridiques internatio- naux et régionaux de protec- tion des droits humains et sa disponibilité à œuvrer aux cô- tés des acteurs publics et non étatiques, des organis- mes internationaux et de tou- tes les bonnes volontés, pour favoriser le respect des droits de l’homme et conso- lider la paix, notre bien com- mun. Sans la paix, point de ci- toyenneté, pas d’exercice de nos libertés fondamentales et point de développement durable.

Maurice Massengo Tiassé.

P

rès de trois cents invités ont pris part à cette ren- contre parmi lesquels le général Jacques Yvon Ndolou, le général Philippe Longonda,

Première circonscription de Mossaka

Léon Raphaël Mokoko appelle à l’unité des filles et fils des «pays de Mossaka»

Vendredi 28 décembre 2007, au bar «Le Zoo», à Brazzaville, dans une ambiance bon enfant, Léon Raphaël Mokoko, député de la première circons- cription de Mossaka, a offert un apéritif aux ca- dres et sages de la contrée dite «les pays de Mossaka», partageant, ensemble, la joie de l’ami- tié fraternelle, histoire de terminer l’année 2007 en beauté et ouvrir des perspectives de bonne colla- boration pour l’année nouvelle.

les professeurs Paul Nzeté, Al- phonse Ekouya, Armand Moyikoua, le journaliste à la retraite Laurent Botseké, les responsables politiques Jean-

Michel Bokamba Yangouma, Gabriel Bokoumaka, Emile Aurélien Bongouandé et bien d’autres.

Dans son mot de circonstance, l’élu de la première circonscrip- tion de Mossaka a témoigné sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux et toutes celles qui ont œuvré à la consolidation des valeurs de paix et de con- corde indispensables à l’épa- nouissement et au développe- ment des «pays de Mossaka».

Il les a invités à demeurer dans cette dynamique, à joindre leurs pieds pour constituer une force qui compte et capable de se défendre mutuellement, pour leur plus grand bien à tous et celui du pays tout en- tier. Léon Raphaël Mokoko

s’est dit être le porte-parole de tous. «Je recevrai, avec hon- neur et plaisir, ce que vous m’aurez confié et transmettrai, avec fidélité, ce que vous m’avez demandé d’accomplir», a-t-il déclaré.

Aussi, n’a-t-il pas manqué de présenter ses meilleurs vœux de bonheur et de prospérité, au seuil de l’année nouvelle 2008, à toute l’assistance présente à ce rendez-vous, le premier du genre dans l’histoire «des pays de Mossaka», comme pour ci- menter l’unité des fils et filles de cette contrée, pour ne plus tomber dans les pièges politi- ques de la division et de la haine.

M. ABBAS MOUALLEM, habitant au centre-ville à Pointe-Noire, de nationa- lité libanaise, porte à la connaissance du public de la disparition de son passeport

N°P «LBN MOUALLEM

«ABBAS«0599136

«5LBN7807035M0612209389651 Il demande à toute per-20».

sonne de bonne volonté qui retrouverait son pas-

COMMUNIQUE

seport de bien vouloir l’en informer ou l’appeler au n°542 21 00.

De g.à dr.: Jean-Michel Bokamba Yangouma, Léon Raphaël Mokoko et Jacques Yvon Ndolou.

Bienvenu Bardol KONDOU

Quel personnage se cacherait derrière un certain «Nguéli Nguéli»?

Les journalistes, qui ont assisté à la cérémonie de remise des «Oscars de la presse», samedi 5 janvier 2008, au palais du parlement, à Brazzaville, étaient surpris, lorsque, prenant la parole, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Alain Akouala- Atipault, a fait référence à un certain Nguéli Nguéli. «Ce beau pays est géré par Ngueli Ngueli. Est-ce que vous le connaissez?», a-t-il de- mandé à l’assistance. La réponse a fusé: «Oui». Mais d’aucuns con- tinuent à s’interroger sur ce personnage que serait ce Nguéli-Nguéli.

Avis aux connaisseurs!

Un père de famille battu

sévèrement par ses fils, à Poto-Poto!

La scène, cocasse, s’est passée la veille de la Saint-Sylvestre, ven- dredi 30 décembre 2007, dans le troisième arrondissement de Braz- zaville. Le père avait déserté le domicile conjugal, après avoir perçu l’arriéré de salaire, en plus du salaire du mois de décembre payé aux fonctionnaires. Où avait-il élu domicile? Chez son deuxième bureau (deuxième femme), semble-t-il. Sa présence ayant été signalée dans une buvette, en compagnie de la femme supposée être sa concubine, ses fils, en colère, ont débarqué sur les lieux. Ils ont bondi sur leur père et lui ont asséné des coups de poing, sans ménagement. Ce dernier en est sorti le visage tuméfié. C’est de justesse qu’il était arra- ché des griffes de ses agresseurs, par les personnes présentes sur les lieux. Cela poussera-t-il, dorénavant, ce père de famille à demeu- rer fidèle à son épouse? Ce n’est pas du tout sûr!

Un mystérieux cambrioleur passé à tabac, au quartier Diata!

Un homme a été surpris, en tenue d’Adam, dans un domicile, à Diata, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville.

Et, il a été molesté, sans ménagement, par les propriétaires dudit domicile et par les habitants du quartier, alertés, qui ont vite cru qu’il s’agissait d’un voleur. Cette scène s’est passée la semaine dernière, vers 2h00 du matin, au n°16 de la rue Bila. L’infortuné avait, au préalable, balayé la cour du domicile, tranquillement, comme s’il se trouvait chez lui, et rempli deux sceaux d’eau, qu’il a, ensuite, placés dans la douche extérieure. Puis, il a tenté de défoncer la porte de la chambre où dormaient deux jeunes filles. Pris en chasse, le malheu- reux, rattrapé, a rétorqué qu’il n’est pas un voleur. Il a été conduit au commissariat de police de Diata, où son interrogatoire a laissé penser qu’il ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales.

S.n.d.e: un abonné menacé de coupure d’eau, pour un reliquat de 200 francs Cfa!

Un abonné de la S.n.d.e (Société nationale de distribution d’eau) a été sommé de se présenter, muni de l’avis de coupure d’eau qu’on venait de lui tendre, à l’agence du boulevard général Alfred Raoul, au Pla- teau des 15 ans, un quartier de Moungali, le quatrième arrondisse- ment de Brazzaville. Passé ce délai, il se verrait privé d’eau. En lisant le fameux avis de coupure d’eau, le pauvre a marqué son étonne- ment. Cela ne l’a pas empêché de se rendre à ladite agence, pour s’acquitter de son reliquat. Parvenu à la caisse, un agent de la S.n.d.e, gêné, s’est répandu en excuses, le priant, par ailleurs, de ne plus payer. Ce reliquat serait dû à un manque de monnaie lors du paie- ment d’une facture antérieure de 2007. D’autres abonnés seraient logés à la même enseigne, pour des sommes d’argent parfois modi- ques. Malgré tout, et même en payant leurs factures, l’eau ne coulerait pas, régulièrement, dans les robinets, au Plateau des 15 ans. Payer sa facture d’eau est un devoir, mais cette façon de faire des agents de la S.n.d.e, frise le zèle amer.

Une colonie de cafards dans un minibus a fait sursauter une cliente d’émoi!

Installée sur le siège d’un minibus, juste derrière celui du chauffeur, sur l’itinéraire: Bacongo-Hôpital-Mampassi-Talangai, à Brazzaville, une cliente a sursauté d’émoi, il y a quelques mois, en découvrant, tout à côté d’elle, une colonie de jeunes cafards qui jacassaient. Devant ce fait insolite, le chauffeur, dont le véhicule était en arrêt de décharge- ment/chargement au niveau de l’arrêt du marché de Moungali, a regardé gentiment sa cliente apeurée, et lui a dit: «Ne les écrase pas, et ne t’en fais pas. Rien de fâcheux n’adviendra. C’est le totem de mon patron. En effet, plus il y a là de cafards, plus les clients se bousculent dans ce minibus!» La jeune dame, l’air interrogatif et se- couant la tête en signe d’indignation, a gardé le mutisme et a continué, bon gré mal gré, dans le même minibus. Comme quoi, même après plus d’un siècle d’évangélisation chrétienne au Congo, l’animisme et l’obscurantisme entourent toujours les esprits de nombreux compa- triotes. L’Évangile a, encore, du chemin à faire.

A Diata, un taximan frappe sa femme et celle-ci décède

Un taximan habitant le quartier Diata, dans le 1er arrondissement de Brazzaville, a battu à mort sa femme, un soir, la semaine dernière. La femme avait des problèmes de conception et avait perdu quelques enfants en bas âge. Ce serait un sort que la maîtresse de son mari lui aurait jeté, lui avait-on alors révélé. Furieuse, elle est allée trouver sa rivale. Quelle ne fut pas sa surprise d’y retrouver son mari, absent du foyer conjugal depuis quelques jours. Très vite, le taximan a com- mencé à battre sa femme qui portait un bébé au dos. Les coups ont commencé à pleuvoir sur la pauvre femme, qui a fini par laisser tom- ber son bébé. Quelques personnes les ont séparés. La femme est rentrée chez elle avec son bébé, en larmes. Le taximan l’y a suivie, afin d’achever sa besogne. Lorsque la femme, dans une dernière tentative, s’est échappée pour trouver refuge au poste de police de proximité, elle s’est effondrée en cours de route, pour ne plus jamais se relever. Le conjoint et sa maîtresse ont tout de suite pris la clé des champs. La police est à la recherche du présumé assassin.

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N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président:

Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique

de la Likouala Vice-président:

Mgr Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:

Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

Atelier La Semaine Africaine Service Commercial:

Brazzaville:

Tél. 666.39.69/500.77.76 Bd. Lyautey (en face du CHU)

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LA SEMAINE AFRICAINE

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L

e deuxième congrès or- dinaire du C.a.d.d.-M.j n’aura duré, finalement, que deux jours. Ouvert le mercredi 26 décembre, puis immédiatement suspendu après la cérémonie d’ouver- ture, le congrès, qui a connu la participation de 600 délé- gués venus de tous les dé- partements du pays, a été clô- turé vendredi 28 décembre, sans qu’on ait suivi le dérou- lement de ses travaux. Il n’empêche, la cérémonie de clôture s’est faite dans une ambiance de fête, avec la prestation remarquable de l’orchestre «Patrouille des stars», le groupe d’animation du C.a.d.d-M.j, «Les rossi- gnols» et le célèbre griot Gampika Peret. Ils ont élec- trisé la salle par leurs mor- ceaux choisis.

Au sortir de ce congrès, le C.a.d.d-M.j s’est doté de nou- velles instances. C’est sans

Deuxième congrès ordinaire du C.a.d.d-M.j

André Okombi-Salissa réélu président coordonnateur national du conseil central

Après une décision de suspension (voir notre édi- tion du vendredi 28 décembre 2007), le C.a.d.d.- M.j (Comité d’action pour la défense de la démo- cratie-Mouvement de jeunesse), une organisation affiliée au P.c.t (Parti congolais du travail), a, fina- lement, poursuivi et clôturé les travaux de son deuxième congrès ordinaire. La clôture a eu bel et bien lieu, comme prévu, le 28 décembre 2007, au palais du parlement; à Brazzaville, sous le patro- nage du coordonnateur national du conseil cen- tral du C.a.d.d-M.j, André Okombi Salissa, réélu à ce poste, en présence du secrétaire permanent du P.c.t, chargé de l’organisation et de la vie du parti, Michel Ngakala, ainsi que de quelques res- ponsables des partis de la majorité et de nombreux militants de cette organisation juvénile.

surprise qu’André Okombi Salissa a été réélu, à l’unani- mité et par acclamation, com- me président coordonnateur national du conseil central de ce mouvement, qui s’est agrandi avec l’adhésion de nombreux nouveaux mem- bres.

A la cérémonie de clôture, l’as- sistance a eu droit à deux dé- clarations adoptées au cours du congrès. La première était celle des participants. Ceux- ci demandent au P.c.t «de prendre toutes ses responsa- bilités pour revenir à une at- titude responsable vis-à-vis du C.a.d.d-M.j». Ils ont, aussi,

«dénoncé, avec beaucoup de fermeté, la chasse à l’homme orchestrée contre les cadres issus des rangs du C.a.d.d-M.j, nommés à des postes de res- ponsabilité, qui sont relevés arbitrairement de leurs rangs», «le mutisme du parti devant ces actes administra-

tifs très regrettables qui sont menés dans le but de décou- rager les militants du C.a.d.d- M.j très engagés derrière le camarade Denis Sassou Nguesso et le P.c.t».

La seconde est une déclara- tion spéciale relative à l’élec- tion du président Denis Sas- sou Nguesso dès le premier tour. Les participants ont de- mandé au «camarade Denis Sassou Nguesso de se posi- tionner comme candidat à l’élection présidentielle de 2009».

Dans son allocution, Michel Ngakala a, au nom du Parti congolais du travail, pris acte

«des conclusions historiques»

du congrès du C.a.d.d-M.j.

«Elles sont historiques, d’abord, parce qu’elles précè- dent des échéances électora- les décisives pour la stabilité

du pouvoir. Elles sont histori- ques, ensuite, parce qu’elles donnent une précieuse direc- tion pour la prise en compte de la volonté de transforma- tion des modes de pensée et d’action du président Denis Sassou Nguesso. Elles sont historiques, aussi, parce qu’el- les rencontrent les fonde- ments politiques de la créa- tion du Rassemblement de la majorité présidentielle (R.m.p). Elles sont historiques, enfin, parce qu’elles mettent en perspective les nouvelles frontières de la vie publique de demain où les besoins de la jeunesse, les besoins des peuples et les besoins du mon- de, en particulier les besoins en matière de sécurité contre le réchauffement de la planè- te, apparaissent pour des questions majeures qui vont de plus en plus déterminer le destin de nos processus démo- cratiques», a-t-il dit.

André Okombi Salissa a résu- mé les travaux du congrès en disant que celui-ci «s’est dé- roulé dans un très bon climat.

La franche camaraderie a ré- gné. Nous avons adopté plu- sieurs résolutions. Les mo- ments les plus marquants ont été la modification de nos sta- tuts, la restructuration de no- tre comité et la définition de notre ligne politique».

Le président coordonnateur national du conseil central du C.a.d.d-M.j s’est dit aussi dé- terminé à conduire son mou- vement pour faire de lui «la première force des jeunes dans notre pays». «Je vous promets et j’en fais, ici, le ser- ment solennel devant vous tous, de toujours tout faire pour me montrer digne des responsabilités qu’il vous a plu de me confier», a-t-il dit.

Le deuxième congrès ordi- naire du C.a.d.d.-M.j a donc vécu. Mais, il a laissé la trace que rien n’est plus comme avant. Le fait que les jeunes de ce mouvement se plai- gnent d’une certaine chasse à l’homme dont sont victimes les cadres issus de leur rang et nommés à des postes de responsabilités, et cette cu- rieuse décision de suspen- dre les travaux de ce congrès prouvent qu’il y a anguille sous roche. Comme quoi, Okombi Salissa doit beau- coup manœuvrer, pour la sur- vie de son organisation au sein de la majorité. Et il ne s’y est pas trompé, en lançant:

«Aujourd’hui, le C.a.d.d-M.j prend un nouveau départ. di- tes-leur que nous arrivons!

dites-leur que nous venons pour le Congo, pour la liber- té. Dites-leur que nous venons pour la démocratie! Dites-leur qu’ils ne nous arrêteront pas!!!»

Pascal Azad DOKO Okombi Salissa remettant des fanions à ses militants.

(5)

ANNONCES ANNONCES ANNONCES ANNONCES ANNONCES

Suivant Acte Authentique en date à Pointe-Noire du trois décembre deux mil sept, reçu par Maître Séraphin An- toine MACKOSSO-DOUTA, Notaire à Pointe-Noire, conformément à l’Acte Uniforme du Traité de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Af- faires (OHADA), enregistré à Pointe- Noire, le quatre décembre deux mil sept, Folio 164/8, sous le numéro 1585, il a été constitué une Société à Responsa- bilité Limitée ayant pour caractéristi- ques principales:

Objet social principal:

- Le Commerce général, l’Importation &

l’Exportation;

- La Sécurité des personnes et des biens;

- Le gardiennage;

- L’aménagement des espaces verts, jar- dins, l’arboriculture, spécialité de pay- sagiste;

- Les activités agricole, piscicole, ha- lieutique et l’élevage, sous toutes leurs formes;

- La réalisation de toute l’acquisition de tous terrains ou droits immobiliers, la vente en totalité ou par fraction des

Etude de Maîtres

Séraphin Antoine MACKOSSO-DOUTA & Norbert Diétrich M’FOUTOU Notaires

B.P: 5953; Tél.: 523 07 76/559 13 59, Pointe-Noire, République du Congo

SOCIETE LE RUBICON SARL

Société à Responsabilité Limitée Au capital de un million (1.000.000) F. CFA.

Pointe-Noire, Parcelle 879 et 880, Section M, route de l’Aéroport rive gauche, face FLM; B.P: 4742 - RCCM 07b308

immeubles construits;

- Les fournitures de bureau, et, plus gé- néralement, l’informatique;

- L’achat, la vente et la location des véhi- cules automobiles;

- La négociation, l’assistance, l’achat de toutes ferrailles et leur commercialisa- tion.

Et, plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher à l’objet social ou tous objets connexes et susceptibles d’en faciliter le dévelop- pement ou la réalisation.

Dénomination: «LE RUBICON SARL»

Siège social: Pointe-Noire, Parcelles 879 et 880 Section M, route de l’Aéroport rive gauche, face FLM, B.P: 4742

Durée: 99 années

Capital social: Un million (1.000.000) F.CFA.

Cette société est immatriculée au Regis- tre du Commerce et du Crédit Mobilier de Pointe-Noire sous le n°07 B 308 du six décembre deux mil sept et, a pour Gérant statutaire Ferdinand N’ZABA.

Maître Séraphin Antoine MACKOSSO-DOUTA, Notaire

Suivant acte authentique en date à Brazzaville du vingt huit mars deux mil sept, reçu par Maître Chantal Josiane LOCKO- MAFINA, Notaire, portant statuts d’une société à responsabilité li- mité dénommée: CHINA STATE CONSTRUCTION & ENGINEE- RING CORPORATION CONGO, en sigle CSCEC, enregistrée aux re- cettes des impôts, le vingt six dé- cembre deux mil sept, folio 226/

1 N°844

Dénomination sociale: CHINA STATE CONSTRUCTION ENGI- NEERING CORPORATION CONGO, en sigle CSCEC CONGO SARL.

Forme sociale: SARL

Associés: Messieurs LI JIQIN,

Etude de Maître Chantal Josiane LOCKO-MAFINA

Notaire

46, avenue William GUYNET, immeuble Galerie marchande de l’ARC, 1er étage, centre-ville - Brazzaville

E-mail: lockmaf@yahoo.fr/B.P: 1542/Tél.: 556 06 19/ 666 26 82 Brazzaville - République du Congo

SOCIETE CHINA CONSTRUCTION ENGINEERING CORPORATION CONGO SARL

Société à responsabilité limitée

Au capital de quinze millions (15. 000 000) de Francs CFA Siège social: quartier OCH Moungali III, case J 224 V – Brazzaville

(République du CONGO)

ZHANG XIAOFU et la CSCEC Capital social: QUINZE MIL- LIONS (15. 000 000) de Francs CFA Siège social: Quartier OCH Moungali III, case J 224 V - Braz- zaville

Objet social:

- Construction;

- Commerce général;

- Import-export;

- Prestation de services.

Registre de commerce: RCCM BRAZZAVILLE N°RCCM CG/

BZV/07 B 798 Durée: 99 années

Gérant: Monsieur LI JIQIN Pour insertion Maître Ch. Josiane

LOCKO-MAFINA

INSERTION LEGALE

INSERTION LEGALE

DESCRIPTION DU POSTE

1.1-Responsabilités

Sous l’autorité du Coordonnateur et sous le rattache- ment direct au Responsable du Suivi/Evaluation qui assure sa supervision et son contrôle, l’Assistant est chargé d’appuyer le Responsable du Suivi/Evaluation du PRODER dans la mise en œuvre des activités de S/E. Il exerce ses responsabilités et tâches conformé- ment aux dispositions:

• du Rapport de pré-évaluation;

• de l’Accord de Prêt FIDA/Etat CONGO;

• des recommandations validées et approuvées des missions de supervisions de revue technique, d’évaluation et d’audit.

Ses différentes tâches s’articulent, notamment autour des éléments suivants:

- collecte, saisie, traitement et analyse des informa- tions recueillies dans le cadre des activités de suivi &

évaluation;

- préparation des éléments de feedback du dispositif de S&E (rapports, articles, mémorandum, etc.) et ven- tilation à tous les utilisateurs (internes et externes);

- tenue du tableau de bord du système de S&E;

- assurer la gestion de diverses bases de données;

- assurer la gestion de la documentation technique du Projet;

- participer à la formation des acteurs en S&E;

- participer à la coordination des activités de S&E réa- lisées par les partenaires, dans le cadre du PRODER Nord;

- assurer la préparation de la documentation de base nécessaire aux missions d’évaluation et de revues tech- niques;

- participer au processus d’évaluation des cycles et à l’élaboration des documents y afférents;

- participer à l’élaboration du PTBA de la composante;

- participer à l’analyse et à la justification des écarts - tenir des fiches des indicateurs des tableaux de bord;

- élaborer le TDR de missions;

- participer à la rédaction des rapports d’activités tri- mestriels, semestriels et annuels de l’UCP.

1.2- Qualifications requises

- L’Assistant au Responsable S&E devra être titulaire d’au moins d’un diplôme d’Etudes Supérieures (Maî- trise, DEA, DESS, MBA...) en économie, statistique, pla- nification développement, management des program- mes et projets ou toute autre discipline connexe;

- Avoir une expérience d’au moins trois (3) ans dans les domaines de S&E des projets;

- Avoir une solide connaissance en développement ru- ral avec une attention particulière sur les processus participatifs, la gestion participative et les questions de genre;

- Avoir une parfaite maîtrise des outils statistiques et des systèmes de Suivi-Evaluation;

- Une bonne connaissance des logiciels MAP INFO, ARCVIEW, ACCESS, SPSS, STATA est souhaitée;

- Une expérience en Suivi-Evaluation dans les projets financés par les institutions internationales, en géné- ral, et le FIDA, en particulier, serait un atout;

- Etre apte, physiquement, à effectuer des voyages de longue durée dans la zone du projet.

II-LIEU ET DUREE DU MANDAT

L’Assistant au Responsable S&E exercera ses fonctions

OFFRE D’EMPLOI au siège du projet, à Oyo: Enceinte de NG Entreprise (O’Kiessi Edou) et dans les trois (3) Départements:

Plateaux, Cuvette et Cuvette-Ouest, en République du Congo.

La nomination à ce poste est faite sur la base d’un contrat d’une durée de trois (3) ans. Les candidatu- res féminines sont fortement encouragées.

III- DOSSIERS DE CANDIDATURE

Chaque dossier de candidature devra comprendre:

1- Une demande manuscrite adressée à son Excel- lence Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage;

2- Une lettre de motivation;

3- Un curriculum vitae détaillé, faisant ressortir l’ex- périence du candidat;

4- Les copies certifiées conformes des diplômes, permis de conduire, attestations et autres certificats;

5- Une copie certifiée conforme de l’acte de naissance;

6- Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois;

7- Un certificat médical d’aptitude physique.

IV- DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature seront déposés sous pli fermé portant la mention «Recrutement de l’Assis- tant au Responsable Suivi Evaluation du PRODER Nord», à l’adresse suivante: Bureau de Liaison du PRODER, sis au 7ème étage Immeuble de l’ARC, porte 7 B; Tél.(242) 658-59-19, Brazzaville, République du Congo.

La date limite de recevabilité des dossiers est fixée

au 31 janvier 2008, à 16h00 très précises.

(6)

PUBLI-INFO PUBLI-INFO PUBLI-INFO PUBLI-INFO PUBLI-INFO

Monsieur le Sous-Préfet, Mesdames et Messieurs les membres des partis politi- ques et des associations re- présentés,

Messieurs les Chefs des vil- lages et des quartiers, Chères femmes et chers jeu- nes toutes tendances con- fondues,

Chers militants du Pôle des Jeunes Républicains (P.J .R) du Président Christel Denis Sassou,

L’histoire retiendra qu’à l’is- sue du deuxième tour des législateurs d’août 2007, les populations de la circons- cription unique de Divenié avaient jeté leur dévolu sur ma modeste personne, pour les représenter à l’Assem- blée Nationale.

Certes, c’est moi que vous avez élue députée, mais cette victoire, ce n’est pas la mienne; c’est la vôtre. Oui, à

ces élections où j’étais oppo- sée à des candidats valeureux qui ont su perdre avec bravoure et honnêteté, la grande ga- gnante, c’est Divenié. C’est, en effet, grâce à la sagesse de tou- tes les filles et de tous les fils de Divenié que nous avons pu éviter les pièges des querelles politiciennes, des contentieux électoraux et de la division.

C’est pourquoi, je viens, aujourd’hui, vous féliciter, pour votre brillante victoire et aussi pour vous remercier d’avoir donné à cette victoire mon vi- sage. Je viens aussi vous ras- surer que, dès l’instant où j’ai été élue, j’ai cessé d’être seule- ment la candidate du P. J. R.

pour devenir votre députée, mieux, votre maman à tous, quelles que soient vos appar- tenances politiques.

Il est vrai que beaucoup se de- mandaient déjà pourquoi, de- puis mon élection, je tardais à venir vous voir. D’ailleurs, moi-

même aussi j’étais partagée entre deux tendances.

En effet, chaque matin, mon cœur me pressait de venir vite vous remercier. Mais, d’autre part, ma raison me rappelait qu’un député qui respecte ses électeurs n’a pas le droit de

confondre la rapidité avec la précipitation. C’est pourquoi, j’ai d’abord pris le temps de ré- fléchir sur la grandeur de la res- ponsabilité que vous m’avez confiée. Et c’est après une lon- gue méditation que j’ai eu la vision, l’image fortement sym-

Circonscription unique de Divenié (Département du Niari)

Mme Kouka, née Marianne Mahanga Yogo remercie ses électeurs

Lors de sa première visite à ses électeurs à Divenié (département du Niari), Mme Kouka, née Marianne Mahanga Yogo, élue députée P.j.r (Pô- les des jeunes républicains) de cette circonscrip- tion, au deuxième tour des législatives, en août 2007, a remercié les populations de ce district, en prononçant le discours ci-après, le 31 décem- bre 2007, à Divenié.

bolique que voici.

En fait, que signifie mon élec- tion? Elle signifie que vous, les femmes, les hommes, les en- fants, les jeunes et les vieux de Divenié, vous vous êtes ras- semblés et m’avez désignée pour rester debout et éveillée, nuit et jour, pendant tout mon mandat.

Ma mission sera de scruter, in- fatigablement, l’horizon, dans tous les sens, afin d’avertir mon peuple à l’approche des dan- gers ou, au contraire, de le pré- parer à mieux profiter des op- portunités de développement qui s’offriront. C’est aussi du haut de vos épaules que je pourrai crier, haut et fort, pour amener notre gouvernement et la communauté internationale à s’intéresser aux problèmes de Divenié.

Chers parents, l’image que je viens d’évoquer est un grand symbole. C’est un pacte qui nous oblige à choisir de per- dre, ensemble, ou de réussir ensemble. C’est un vrai pacte, car si, au lieu de rester éveillée sur vos épaules, je me laisse gagner par le sommeil, per- sonne ne vous avertira ni à l’ap- proche du danger, ni à celle de vos chances de développe- ment. De même, si au lieu de rester en rangs serrés, vous

vous dispersez à cause de vos querelles, alors je tom- berai du haut de vos épau- les. Or, si votre député tombe, c’est votre circonscription qui manque son décollage socio-économique.

C’est pourquoi, de tout mon coeur, je vous invite à dé- passer vos mésententes. Si nous sommes unis, la trans- formation de Divenié ces- sera d’être un discours, pour devenir une réalité. A ce pro- pos, je lance l’idée de créer un organe appelé Groupe de Réflexion et d’Action pour Divenié, GRAD en Si- gle. Ce sera un espace où, dans la tolérance, quelles que soient leurs appartenan- ces politiques, les fils de Divenié viendront confron- ter leurs idées, pour en faire des projets de développe- ment. Pour ma part, je reste- rai à l’écoute de ce laboratoire, de cette ban- que de projets dont je m’en- gage à faire le marketing à l’intérieur et, au besoin, à l’extérieur du pays.

En un mot, je vous lance l’ap- pel suivant: «aidez-moi à vous aider»!

En réaffirmant que pendant toute ma législature, je sau- rai, valablement, être l’œil, la bouche et l’oreille des po- pulations de Divenié partout où besoin sera, je vous sou- haite, à tous et à toutes, les meilleurs vœux de bonheur et de prospérité pour l’an- née 2008.

Mme Kouka, née Marianne Mahanga Yogo.

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