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Problématique de la relocalisation des FDLR

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°068, 05 Août

Problématique de la relocalisation des FDLR

Pourquoi ne pas attaquer le mal par

la racine ?

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HISTOIRE VRAIE

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LIBYE : QUI DONC ARRÊTERA CETTE

DESCENTE AUX ENFERS ?

Voir page 2

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Voir page 4

Sommet USA -Afrique à Washington

Pourquoi cette spéculation sur la participation hypothétique du président Kabila ?

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La communauté Internationale réclame au pouvoir congolais à

la fois le soleil et la lune

Fête du trône à Kinshasa

L’Ambassade du Maroc célèbre le XVème anni- versaire de l’accession au trône de Sa Majesté

le Roi Mohamed VI Voir page 5

Voir page 8

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Tour d'horizon de l'actualité

Africaine

Voir page 9

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Tour d'horizon de l'actualité Internationale

L’avenir de la Nation en danger

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Voir page 3

Voir page 10

PROCÈS KARIM WADE :

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SON DÉTENU

SON DÉTENU

SON DÉTENU

SON DÉTENU

SON DÉTENU

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plupart des cas qu’un écrivain mal transformé ou, ce qui est la même chose, un militant fasciné par l’écriture et qui croit pouvoir y trouver une forme raccourcie de militantisme plus économique. Son écriture se réduisant à n’être plus qu’une littérature institutionnelle qui a la même allure que le pagne à l’effigie du président, qui signale sa présence et attire l’attention.

Bref, une autre forme de

« motion de soutien » comme on en fait si couramment en Afrique. Par les temps de croissance économique heureusement à nos portes - que l’on loue ici ou là parfois à l’excès d’après nous - n’est-il pas temps que les intellectuels africains reprennent l’initiative, qu’ils se posent comme la lanterne qui éclaire la nation, bref qu’ils pensent à leur tour à s’ennoblir, au sens moral du terme ?

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Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

esthétiques compensaient merveilleusement leur misère. Des textes sont nombreux qui prouvent leur incompressible volonté de creuser tous les jours leur différence, d’incarner le

« royaume de l’esprit » sur la terre des hommes.

Si le débat autour des rapports entre le pouvoir et l’intelligence, voire le bon sens et la justice fut présent de manière récurrente dans l’histoire de l’Hellade- la question qui se posa alors ne fut jamais celle de la transformation progressive de l’aristocratie de l’esprit en aristocratie raciale, ni même celle de la conversion de l’aristocratie raciale en de fervents chercheurs de vérité (malgré la tentative de Platon auprès de Denys de Syracuse). Mais bien celle du rôle que devait jouer une grande intelligence au sein de sa nation. Comment un savant, par ailleurs citoyen de sa nation devait-il la servir?

Le fait que les intellectuels se fassent acheter ou qu’ils fassent commerce de leurs talents est une préoccupation qui parcourt l’œuvre de Platon de part et d’autre : dans le Sophiste, le Gorgias, le Protagoras, l’Hippias mineur ou majeur. La figure du sophiste est celle d’un intellectuel qui par définition se fait payer ; qui considère son savoir comme le meilleur moyen d’assurer sa rapide évolution sociale, notamment vers les carrières politiques. Il n’est donc pas étonnant de voir les propres fils de Périclès, Xanthippe et Paralos, fréquenter les leçons Protagoras.

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo- Editeur directeur général Antoine Nguidjol

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JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

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Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

A

ceux qui se demandent pourquoi les intellectuels africains se laissent enrôler aussi facilement par le

pouvoir politique, la réponse de Platon est de dire qu’il ne s’agit pas simplement d’une question d’hommes, ni même d’une question de civilisation. Car, partout, le pouvoir intellectuel est tenté d’avoir partie liée avec le pouvoir politique.

Les Grecs eux aussi s’interrogèrent sur la question et furent parfois scandalisés par certains projets d’union illégitime entre la philosophie et le pouvoir, comme ceux menés par Alcibiade, Critias et Charmide.

Anachréon de Téos vécut à la cour du tyran Polycrate jusqu’à son renversement par un des satrapes de Cambyse en - 522 ; il trouva alors refuge auprès d’Hippias et d’Hipparque, les fils du tyran athénien Pisistrate. Son contemporain Simonide de Céos, né en Ionie en -560 n’hésita par à prendre ses quartiers à la cour des Pisistratides avant de trouver définitivement refuge auprès des tyrans d’Agrigente et de Syracuse.

Le poète Pindare lui emboîta le pas en séjournant à la cour des Théron d’Agrigente et Hiéron de Syracuse, ainsi que chez Arcésilas, roi de Cyrène et chez Amyntas, roi de Macédoine. Le dramaturge Euripide y séjourna aussi.

Toutefois, en dehors de Simonide de Céos qui, d’après un commentaire de Platon faisait commerce de son talent, les penseurs grecs dans leur ensemble n’abdiquèrent jamais leur dignité d’hommes ni ne renoncèrent à l’indépendance de leurs jugements, tout en fréquentant les princes. Ils savaient que ce n’était pas l’amour de l’art ni de l’intelligence qui poussaient les monarques à les inviter,

mais le désir de redorer des blasons qui avaient perdu de leur magnificence ou qui n’en avaient jamais eu.

Le fait constant de l’histoire de l’Hellade, c’est qu’il y eut toujours un conflit plus ou moins aigu entre l’aristocratie politique et tous ceux qui, par leurs arts (poésie, peinture, musique, philosophie), ne se satisfaisaient pas de la réalité, de la gouvernance ou des lois ; qui pensaient que les choses pouvaient aller mieux si d’aventure le logos était sollicité.

Quelques princes raisonnables les écoutèrent parfois, d’autres pas du tout.

Mais, dans un cas comme dans l’autre, aucune des aristocraties raciales ne crut devoir les ennoblir. Les intellectuels étaient décidément une espèce à part. Et c’était bien ainsi.

Dédaignant le mépris dont ils étaient l’objet et travaillant avec acharnement à l’avènement du « royaume de l’esprit », les savants grecs se persuadèrent de représenter une aristocratie alternative par leur

« droiture d’esprit » et leur dévouement intégral à la cause du logos. Certains allèrent même jusqu’à se convaincre d’incarner la seule véritable aristocratie, à l’opposé de celle décadente qui flambait – dans une fierté teintée d’amertume – sa dernière énergie dans les orgies et le culte de la personnalité.

La hauteur d’esprit des savants grecs, leur dignité, leur désintéressement et leur dévouement à la poursuite des valeurs morales, intellectuelles et

La conséquence que souligne Platon, c’est qu’en procédant de la sorte, les intellectuels contribuent fortement à rendre l’intelligence suspecte de trahison ; parce déterminée par une logique infra- discursive qu’elle-même ne saurait ni dévoiler ni contrôler. La prise ou l’exercice du pouvoir serait alors l’impensé de la raison.

Au-delà des conduites personnelles, ce qui est particulier à l’Afrique noire, c’est le mélange des genres qui s’est peu à peu instauré entre le militantisme politique et l’intelligentsia. Cet acoquinement étrange a généré ces derniers temps une forme de « littérature » d’un genre nouveau qui bénéficie de la double légitimité d’être à la fois un discours qui se pare des atours de la science et un discours de conviction ; une écriture que l’on peut situer à mi-chemin entre l’écrivain et le militant, pour reprendre la formule de Barthes ; qui tire du militant « l’image idéale de l’homme engagé », et de l’écrivain l’idée qu’écrire est un acte en soi.

L’Afrique des dernières décennies a donc vu naître un scribe d’un nouveau genre qui milite en écrivant, voire en enseignant – l’acte d’écriture se réduisant ainsi au symbole professionnel de l’adhésion, et le livre ou l’enseignement la métaphore de l’ovation.

En sublimant une autre formule de Barthes, nous dirions que l’intellectuel africain de ces derniers temps n’est encore, dans la

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POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

Problématique de la relocalisation des FDLR

Pourquoi ne pas attaquer le mal par la racine ?

Par Kikuni Joseph

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E n juillet 1994, l’avion qui ramenait au Rwanda le président Juvénal Habyarimana de retour des négociations d’Arusha en Tanzanie est abattu alors qu’il amorçait un atterrissage à l’aéroport de Kanombe. Cet événement tragique fut l’élément

déclencheur de l’un des pires génocides jamais connus dans l’histoire du continent noir. Le massacre en série visant une ethnie précise coûta la vie à 800.000 Tutsis rwandais ainsi qu’à des milliers des Hutus modérés.

Jusqu’à ce jour, l’identité des commanditaires et des auteurs de cet attentat a toujours fait l’objet des commentaires divers et divergents. Le flou persiste et persistera sans doute plus longtemps encore.

Toujours est-il que suite à cet assassinat odieux suivi de la victoire du Front Patriotique Rwandais (FPR) de Kagame sur les Forces Armées Rwandaises (FAR) de feu Habyarimana, des millions des Hutus rwandais, civils et ex- militaires confondus, trouvèrent refuge à l’Est de la RD Congo et plus précisément dans les territoires des provinces du

Sud-Kivu et du Nord-Kivu.

L’installation de ces nouveaux venus dans ces juridictions administratives a été à la base du déclenchement des rébellions successives qui ont coûté la vie, selon les rapports des systèmes des Nations Unies, à plus de 5 millions de Congolais!

Le nombre de groupes armés locaux et étrangers répertoriés dans cette partie du territoire national dépasse la barre de 25. Ainsi donc, deux décennies de calvaires vécus régulièrement par les populations de l’Est de la RD Congo ont interpellé les consciences de la communauté internationale qui a décidé enfin de mettre définitivement fin à cette longue et ignoble tragédie.

Il a été convenu de procéder au

désarmement de tous les groupes armés, dont notamment les FDLR, d’assurer leur insertion dans la société pour les uns et de planifier leur relocalisation pour les autres.

C’est ce dernier cas de figure qui soulève plusieurs interrogations et plusieurs inquiétudes dans les esprits de nos compatriotes.

S’agissant plus particulièrement des éléments des FDLR, pour le chef de la Monusco, Martin Kobler, il n’est pas question que ceux-ci continuent à vivre dans les provinces situées à proximité du Rwanda, leur pays d’origine, donc dans le Sud-Kivu et dans le Nord-Kivu. On envisage pour ce faire de les installer dans la Province Orientale et à l’Equateur. Ce faisant, on

déplace inconsciemment les foyers de tension, de l’insécurité et de l’instabilité de l’Est vers le Nord-est et l’Ouest.

Car, pendant tout le temps qu’ils écumaient l’Est de la RD Congo, les éléments des FDLR se sont illustrés de manière tristement célèbre par les viols, l’esclavage sexuel, le rançonnement de la population, le braconnage, le pillage des ressources naturelles, la destruction des infrastructures ( écoles, centres de santé, églises, usines…) et de l’écosystème par la déforestation sauvage, l’imposition de la corvée, le vol des bétails, des produits agricoles, les attaques des véhicules de commerce et des sociétés minières. Au nom de notre souveraineté internationale acquise au prix d’énormes sacrifices, nos dirigeants doivent rejeter catégoriquement cette proposition viciée de la communauté internationale. Car, à cette allure, les éléments des FDLR se prévaudront plutard de la nationalité congolaise et réclameront une portion de terre à force de vivre longtemps ici et de se multiplier sans interruption.

Ce qui créera la frustration auprès des autochtones, source des tensions et des affrontements meurtriers à long terme. Les problèmes rwandais doivent rester et demeurer avant tout les problèmes rwandais.

Fort de cette évidence, l’esprit

cartésien commande que la

communauté internationale

exerce une pression sur le

président Kagame, afin qu’il

accepte l’organisation, sous

l’égide de l’ONU, d’un dialogue

inter-rwandais avec tous les

opposants de l’intérieur et de la

diaspora. Cette rencontre aura

la double mission de sceller la

réconciliation nationale et de

faciliter le retour des réfugiés

dans leur pays. Tant qu’il

n’acceptera pas cette

proposition, la paix des cœurs

au Rwanda restera une utopie

et la RD Congo continuera

innocemment à payer le lourd

tribut de sa mauvaise foi

manifeste. A ce que l’on sache,

notre pays n’est pas un dépotoir

des criminels de tout acabit!

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4 POLITIQUE

La communauté Internationale réclame au pouvoir congolais à la fois le soleil et la lune

Par Kikuni Joseph

L

e 25 février 2013 restera une date symbolique dans l’histoire des relations entre Etats dans la région des Grands Lacs. Ce jour-là, en effet, sous les feux des projecteurs du monde entier, devant le secrétaire général de l’ONU, les représentants de la

communauté internationale et des institutions régionales, il fut signé le document juridique fondamental censé rétablir la paix, la sécurité et la stabilité dans cette partie du continent en proie à des violences récurrentes depuis deux décennies.

Onze chefs d’Etat africains des pays concernés directement ou indirectement par cette crise à répétition avaient apposé leurs signatures au bas de cet outil juridique baptisé Accord-cadre d’Addis-Abeba en hommage à la capitale éthiopienne qui avait eu l’insigne honneur d’abriter cette cérémonie grandiose. La conclusion de ce contrat politique entre anciens belligérants en

présence des partenaires régionaux et internationaux ouvrit la voie simultanément à l’organisation des concertations nationales à Kinshasa et aux négociations de Kampala en Ouganda sous l’égide de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, CIRGL, et de la communauté internationale.

Il sortit des résolutions et des recommandations de ces pourparlers la décision de la mise sur pied d’un gouvernement de

cohésion nationale appelé à réconcilier tous les fils et filles du pays en vue de consolider l’unité, la paix, la sécurité et la stabilité pour le développement de la RD Congo.

Cependant, le projet de formation de ce nouvel exécutif atypique à plus d’un titre s’était buté à un obstacle de taille : il n’est pas prévu dans la constitution s’agissant notamment de la composition de ses membres, de sa taille, de ses objectifs et de la durée de son mandat. Devant cet écueil insurmontable, la seule

alternative valable pour lui imprimer un cachet de légalité consiste impérativement à retoucher quelques articles de la loi fondamentale afin de l’adapter à cette nouvelle donne.

Le hic ici c’est que la communauté internationale, avec les USA en tête, estime que la modification de la constitution constitue le rubicond qu’il ne faut absolument pas franchir. Nous nous retrouvons ainsi devant un cas de figure digne d’un dilemme cornélien. Si le pouvoir change la constitution pour intégrer les membres de l’opposition, et plus spécialement le Premier ministre, ainsi que les éléments du M23 dans la nouvelle équipe gouvernementale, il s’attirera les foudres des puissances de ce monde.

S’il ne publie pas le gouvernement en question faute d’un arsenal juridique adéquat, il sera accusé de non respect de ses engagements consignés solennellement dans l’Accord- cadre d’Addis-Abeba. Auquel cas, il s’exposera toujours à la furie des maitres du monde. Devant les deux cas évoqués, comment jongler au prestidigitateur pour sortir de ce guet-apens ?

D écidemment nos confrères rivalisent d’ardeur et

d’imagination en matière de spéculation et d’extrapolation dans la recherche et le

traitement de l’information.

C’est dans cet ordre d’idées que, sous des titres

différents, un seul et même thème est largement exploité et commenté dans les

colonnes de la presse depuis le début de la semaine.

Il s’agit, vous vous en doutez bien, de la prétendue décision prise par les proches du chef de l’Etat le persuadant de ne pas se rendre au sommet de Washington de ce mois d’août 2014. Les raisons avancées pour justifier cette option tiennent, dans leur majorité, de bout en bout à de l’affabulation. Ce que la plupart de ces marchands du vent oublient

Sommet USA -Afrique à Washington

Pourquoi cette spéculation sur la participation hypothétique du président Kabila ?

superbement c’est le fait que le président américain Barack Obama a pris tardivement conscience qu’au cours de son premier mandat, la politique extérieure de son pays avait privilégié deux grands pôles d’attractions, à savoir l’Europe et l’Asie. Pour son second et dernier mandat, il compte montrer et prouver aux Africains qu’il est, certes, d’abord américain et président des Etats-Unis mais aussi que le sang noir coule quelque part dans ses veines.

La France était devenue trop visible, et quelques fois nuisible sur le continent. C’est à dessein que le locataire de la Maison Blanche a invité certains pays jugés fréquentables, dont la RD Congo, et évité d’autres, à ses yeux, indésirables tels que la Somalie, le Zimbabwe et le Soudan. Vu sous cet angle, la rencontre de Washington

consacrera une large part de ses échanges sur le volet économique. Les Etats-Unis veulent insuffler une nouvelle dynamique à leur partenariat commercial avec les pays africains. Ils sont conscients que les compatriotes de Mao Zedong leur ont véritablement damé le pion sur ce terrain. D’Est à l’Ouest, du Nord au Sud du continent noir, les chantiers chinois poussent comme des champignons.

Il est temps de renverser la vapeur par tous les moyens légaux mondialement reconnus.

L’occasion sera offerte aux dirigeants politiques et aux opérateurs économiques de notre pays de conclure des accords et de signer des contrats pour l’obtention des investissements dans les domaines fondamentaux comme l’éducation, la santé,

l’environnement, la sécurité, l’agriculture, les communications aériennes, maritimes, fluviales, lacustres, routières, la construction des infrastructures de base de développement.

S’agissant du volet politique, le président de la première puissance du monde reviendra inévitablement sur son credo habituel déclamé à Accra au Ghana lors de sa première visite en Afrique.

Il avait dit alors que l’Afrique a besoin, pour son épanouissement, des institutions fortes et non des hommes forts.

Malheur à ceux qui confondent les hommes avec les institutions. La part des choses est facile pourtant à établir entre les deux.

Cela dit, la participation du

président Kabila à ces assises

est plus qu’une nécessité

absolue. Pour le bien-être de nos

populations et l’avenir de notre

pays.

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EVENEMENT DE LA SEMAINE 5

EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE

Fête du trône à Kinshasa

L’Ambassade du Maroc célèbre le XVème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohamed VI

Par Joseph Lounda

L

e mercredi 30 Juillet dernier, dans la soirée, l’Ambassade du Royaume du Maroc à Kinshasa, a célébré la fête du trône qui coïncide avec le XVème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohamed VI.

Cette fête marque un moment de communion qui illustre la parfaite symbiose existant entre Sa Majesté le Roi Mohamed VI et son peuple.

Elle permet aussi de faire le bilan des réalisations accomplies par Sa Majesté le Roi Mohamed VI depuis son accession au trône. Signalons que dans sa politique du bien-être de sa population, le Royaume du Maroc consacre plus de 50% du budget de l’Etat dans le social, un bon exemple à suivre pour d’autres pays d’Afrique.

En effet, le Roi Mohamed VI vise la coopération économique et politique avec toute l’Afrique, et fait de la coopération avec le continent un choix stratégique de la politique étrangère. Et ce choix met l’accent sur la coopération Sud-Sud. En février dernier, lors du forum économique Maroco-Ivoirien, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Sa Majesté Mohamed VI avait souligné que,

« l’Afrique doit compter d’abord sur ses multiples atouts, son riche potentiel et ses propres ressources » en précisant que

« l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ». Et c’est dans cet esprit de coopération Sud-Sud que les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo se basent.

Il y a lieu de féliciter la signature à Marrakech, au Maroc, en mai dernier, d’un Mémorandum d’entente de Coopération dans le domaine de la réforme administrative et de la modernisation de l’Administration publique entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo.

Notons également que le groupe marocain CIMAF, vient de lancer la construction d’une cimenterie de 3ème génération à Kasangulu au Bas- Congo, une cimenterie qui produira 1 millions de tonnes de ciment par an, avec un investissement de 50 millions d’euro, cette société créera plus de 1000 emplois direct et indirect. La Cimenterie d’Afrique (CIMAF), permettra à la RD Congo d’être autosuffisant en ciment et de ne plus l’importer. De même, le groupe Marocain Addoha construira dans les prochains jours plus de 15000 logements sociaux à Kinshasa. La construction de ces logements contribuera à abaisser le déficit en offre de logements dans la capitale.

Prenant la parole devant ses

différents invités de marque, l’ambassadeur Mohamed Benkaddour, a fait savoir à ses interlocuteurs les différents points importants qui relient le Royaume du Maroc avec l’Afrique en général et la République Démocratique du Congo en particulier, dont nous vous proposons de lire en intégralité son allocution.

Allocution de S.E.M. Mohamed Benkaddour, Ambassadeur du

Royaume du Maroc à l’occasion de la célébration du

XVème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI

Honorables Députés et Sénateurs,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, chefs de Missions Diplomatiques, et Représentants des Organisations Internationales, Messieurs les officiers généraux,

Messieurs les Représentants des Confessions religieuses, Distingués invités,

Chers compatriotes.

Nous vous remercions, Nassira et moi-même, d’avoir répondu à notre invitation.

Aujourd’hui, le peuple marocain tout entier, de Tanger à Lagouira, célèbre la Fête du Trône, qui coïncide cette année avec le XVème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohamed VI au Trône de Ses Glorieux ancêtres.

Cette fête marque un moment de communion qui illustre la parfaite symbiose existant entre Sa Majesté le Roi et son peuple. Elle offre l’opportunité à toutes les couches de notre nation multiséculaire de réaffirmer leur attachement indéfectible au Trône Alaouite, garant de l’unité du Maroc, de sa stabilité et de son identité plurielle.

Cette fête est aussi une date

importante de notre histoire qui offre l’occasion de faire le bilan des réalisations accomplies sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi.

Depuis son accession au Trône, Sa Majesté le Roi Mohamed VI a mené de profondes réformes alliant ouverture politique, développement économique et social selon une approche participative associant toutes les composantes de la société marocaine. La nouvelle Constitution, adoptée massivement en 2011 par référendum, est devenue le catalyseur de la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance.

Il en est de même du domaine économique où le Maroc poursuit la réalisation de grands chantiers structurants sur la base de l’expertise marocaine tout autant que la mise en œuvre d’ambitieux programmes de développement sectoriels portant, notamment, sur l’agriculture, l’industrie, les services, les nouvelles technologies et les énergies renouvelables.

Dans le domaine social, le Maroc poursuit inlassablement ses efforts pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale à travers l’Initiative Nationale de Développement Humain, lancée par Sa Majesté le Roi en 2005, et ayant pour cible les couches les plus défavorisées de la population. Cette initiative vient en appui aux programmes mis en œuvre par le gouvernement, qui consacre plus de 50% du budget de l’Etat aux secteurs sociaux. La couverture médicale n’est pas du reste, puisque l’Etat a mis en place un régime de couverture médicale de base sous forme d’Assurance Maladie Obligatoire, couplée avec un Régime d’Assistance Médicale bénéficiant à plus de 8 millions de personnes parmi les couches les plus démunies.

Excellences Mesdames et Messieurs

Assumant pleinement sa

vocation africaine, le Royaume du Maroc a fait de la coopération avec les pays de notre continent un choix stratégique de politique étrangère.

Ce choix s’inscrit dans le cadre de la Vision Royale qui met l’accent sur la coopération Sud-Sud et l’impératif de développement humain. L’intérêt particulier du Royaume pour l’Afrique trouve son illustration dans la fréquence et la densité des tournées africaines du Souverain, dont la dernière en date remonte à quelques mois seulement.

Lors de sa dernière tournée, le Souverain a souligné, notamment, que « l’Afrique doit compter d’abord sur ses multiples atouts, son riche potentiel et ses propres ressources » en précisant que

« l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ».

Dans le cadre de son ouverture et de son attachement aux vertus des droits de l’homme, le Royaume du Maroc a procédé récemment, sur Hautes Instructions Royales, à la mise en place d’une nouvelle politique migratoire humaniste, responsable et pionnière.

Cette Initiative Royale, qui s’inscrit dans le cadre de la tradition profonde d’accueil du Maroc, illustre l’implication constate de Sa Majesté le Roi en faveur de la protection des droits de l’Homme, conformément aux dispositions constitutionnelles, aux exigences de l’Etat de droit, et en accord avec les engagements internationaux du Maroc.

Depuis la mise en place de cette politique, le Maroc a procédé à la régularisation de la situation de plusieurs centaines d’étrangers vivant en situation irrégulière, dont la majorité provient de pays africains subsahariens.

Excellences, Mesdames et Messieurs ;

Les relations historiques et exemplaires entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo évoluent dans l’esprit de coopération Sud- Sud.

Dans le Message de félicitations adressé à Son frère, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, à l’occasion du 54ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, Sa Majesté le Roi a salué les efforts inlassables que Monsieur le Président de la République n’a cessés de déployer pour la réalisation des aspirations du peuple congolais frère à davantage de paix et de stabilité. Le Souverain a également réaffirmé l’entière disposition du Royaume du Maroc à accompagner la République Démocratique du Congo dans la voie qu’elle aura su se choisir.

Sa Majesté le Roi a, d’autre part, souligné que « les excellentes

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6 EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE EVENEMENT DE LA SEMAINE

Suite de la page 5

Fête du trône à Kinshasa

L’Ambassade du Maroc célèbre le XVème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohamed VI

relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays ont connu de nouveaux développements ces dernières années, dans un esprit de partenariat et d’intérêts partagés ».

Dans ce même esprit, le Maroc ne ménage aucun effort pour donner un contenu concret à la coopération solidaire et agissante avec la République Démocratique du Congo. Ces efforts portent en particulier sur le partage d’expériences en matière de renforcement des capacités et de valorisation des compétences humaines ainsi que sur l’appui apporté par le Maroc dans le domaine de la formation universitaire, professionnelle et technique.

Concrètement, cela se traduit par l’octroi chaque année de plusieurs dizaines de bourses d’études de l’enseignement supérieur dans différentes filières auxquelles s’ajoutent des formations de courte et moyenne durée dans différents domaines administratifs, techniques et professionnels.

A cet égard, il y a lieu de nous féliciter de la signature à Marrakech, en mai dernier, d’un Mémorandum d’entente de Coopération dans le domaine de la réforme administrative et de la modernisation de l’Administration publique entre les deux pays. Cet instrument, qui couvre un large éventail de domaines de collaboration, ouvre de nouvelles perspectives pour l’exécution de programmes d’échanges en matière de modernisation et de l’administration publique et de renforcement des capacités des ressources humaines.

Par la même occasion, je voudrais réitérer ici l’entière disposition du Maroc à partager son

expérience avec la République Démocratique du Congo dans différents domaines comme la gestion des établissements publics, la privatisation, les télécommunications, l’économie numérique et les stratégies de renforcement des chantiers structurants.

Les relations bilatérales se distinguent aussi par la présence du secteur bancaire marocain en République Démocratique du Congo et l’implication croissante de notre secteur privé dans la dynamique de renforcement des liens économiques entre nos deux pays.

A cet égard, je voudrais saluer l’investissement important devant être réalisé par le groupe marocain, Ciments de l’Afrique (CIMAF), pour la construction d’une cimenterie au Bas-Congo. La pose de la première pierre de cette cimenterie s’est déroulée en juin dernier et sa mise en service est prévue pour le mois de janvier 2016 pour une capacité de production annuelle d’un million de tonnes. Cet investissement sera suivi par un projet ambitieux de construction de logements sociaux dans la capitale congolaise.

Ces projets prometteurs sont avant tout un signal fort de la confiance du groupe marocain dans l’économie congolaise. En outre, ces projets auront un impact positif sur la revalorisation des ressources locales, la modernisation de l’économie et la création d’emplois stables.

Par ailleurs, je saisis cette occasion pour saluer la récente visite de travail au Maroc de l’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Kengo wa Dondo.

Cette visite a permis aux deux parties de saluer les relations

distinguées liant le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo et de rappeler la visite historique de Sa Majesté le Roi Mohamed VI à Kinshasa en 2006 et son rôle dans le renforcement des liens entre les deux pays.

Elle a, également, permis de réaffirmer notre volonté commune de hisser à un plus haut niveau les relations économiques et consolider davantage les liens privilégiés entre les deux pays dans les domaines politique et parlementaire.

Lors de sa visite, l’Honorable Président du Sénat n’a pas manqué de saluer le rôle du Maroc dans le rétablissement de la stabilité et de la sécurité en République Démocratique du Congo ainsi que l’efficacité et la discipline des éléments du Contingent militaire marocain opérant dans le cadre de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo.

Je saisis cette occasion, pour ma part, pour saluer le professionnalisme et l’abnégation des éléments des Forces Armées Royales opérant dans le cadre de la MONUSCO dans l’exercice de leur noble mission en République Démocratique du Congo.

Nous avons la chance d’avoir un cadre juridique étoffé qui régit nos relations bilatérales. Des missions multisectorielles d’hommes d’affaires marocains se sont déplacées en République Démocratique du Congo au cours des dernières années pour donner une nouvelle impulsion à notre partenariat économique. Dès lors, il est essentiel de saisir toutes les opportunités offertes de part et d’autre pour bâtir ensemble un modèle de coopération Sud-Sud

répondant à la volonté de Sa Majesté le Roi et de Son frère, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

La République Démocratique du Congo s’est affranchie avec courage des pesanteurs de l’instabilité qui a sévi depuis plusieurs années à l’Est de son territoire national et se tourne résolument vers la construction d’un avenir meilleur pour son peuple.

Pour cela, elle dispose de multiples atouts, de son riche potentiel et de ses propres ressources.

Elle a besoin, néanmoins, d’un appui de tous partenaires pour consolider davantage la paix et la stabilité sur l’ensemble de son territoire et se consacrer pleinement à l’œuvre de reconstruction et de développement.

Dans cette quête, la République Démocratique du Congo peut toujours compter sur l’appui du Royaume du Maroc, partenaire solide et fiable, pour l’accompagner dans ses efforts visant à relever les défis économiques et sociaux.

Avant de terminer, je voudrais m’adresser à mes compatriotes ici présents pour les féliciter pour le choix d’un de leurs pour participer aux festivités de la Fête du Trône présidées ce jour même par Sa Majesté le Roi. Il s’agit, en l’occurrence, de M. Younès El Masloumi, Directeur Général de la Congolaise des Banques à Brazzaville, partenaire de la banque marocaine BMCE Bank.

Sur ce, je vous invite à lever vos verres à la santé de Sa Majesté le Roi Mohamed VI et de Son Excellence Joseph Kabila Kabange et à la prospérité de nos deux peuples.

Vive l’amitié et la fraternité Maroco-congolaise,

Je vous remercie.

L

e Roi du Maroc, Mohammed VI, s’est dit «profondément convaincu» que l’Afrique est apte à réaliser son essor.

«Cependant, cet objectif ne pourra être atteint que si le continent compte sur ses enfants et sur ses ressources propres. Ici, Je tiens à réaffirmer ce que J’ai dit à Abidjan: l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique», a affirmé le souverain chérifien, dans un discours prononcé, mercredi, à l’occasion du 15ème anniversaire de son accession au Trône du Royaume.

«Partant de là, nous réitérons Notre engagement à adopter à l’égard de nos frères africains, une politique harmonieuse et cohérente, fondée sur

Etrait du discours de S.M. Mohamed VI, prononcé le mercredi 30 juillet 2014 à Rabbat consacré à l’Afrique

Le Roi du Maroc : l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique

Par Khalid BARKA, Agence marocaine de presse (MAP), Kinshasa.

l’exploitation commune des richesses, la promotion du développement humain et le renforcement de la coopération économique», a-t-il relevé.

Cette orientation s’illustre à travers les visites que nous effectuons dans un certain nombre de pays africains frères, et la portée et la qualité des conventions qui ont été signées à cette occasion,

et qui constituent le fondement d’un modèle privilégié de partenariat Sud- Sud, que Nous voulons solidaire et efficient, a-t-il ajouté, tout en renouvelant son engagement en faveur de la coopération tripartite et multilatérale et pour des partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques avec les pays du Nord.

«Face à la multiplication des menaces sécuritaires, notamment dans la région du Sahel et du Sahara, nous appelons de nouveau à une riposte collective aux organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs.

Elles constituent assurément la plus grande menace pour la sécurité régionale et internationale», a-t-il, outre, souligné.

«Toutefois, si nous nous tournons naturellement vers l’Afrique, cette orientation ne se fera pas au détriment des relations de partenariat qui unissent le Maroc à ses partenaires internationaux. Elle ouvre, plutôt, des perspectives plus larges au partenariat entre les Etats du Nord et les pays du Sud», a-t-il estimé.

D’autre part, Mohammed VI a rappelé sa rencontre, en novembre dernier, avec le président américain, Barack Obama, au cours de laquelle les deux parties se sont engagées à imprimer à leur partenariat une dynamique forte, qui a commencé à porter ses fruits, que ce soit au niveau bilatéral ou sur le plan de la concordance des points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, avec, au premier chef, les questions de développement et de sécurité en Afrique.

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Insolite

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FAITS DIVERS 7

Par Zenga Ntu

Par Alphonse Mbunga

L ’histoire paraît rocambolesque.

Car, apprendre que deux prostituées noires furent

parvenues à rosser un prêtre européen dans un pays d’Afrique, ne peut que vous

intriguer, vous

stupéfier, vous laisser ébahi.

Il y a onze ans passés, un prêtre X de la congrégation Y, était célèbre et bien connu dans un quartier populaire de la Cité de Lisala, dans la province de l’Equateur, où se trouvait la paroisse

de son affectation.

Célèbre et bien connu pour ses habitudes de faire entrer les prostituées dans l’évêché, des prostituées déguisées avec qui il passait des nuits blanches.

Il arriva qu’un jour, après avoir passé une nuit mouvementée avec ce prêtre, deux prostituées s’opposent au prélat au sujet du tarif à payer. Elles discutent longuement avec lui. Les prostituées

exigeaient du père X une facture de 70 dollars américains, alors que le missionnaire ne leur avait remis, en tout et pour tout, que 40 $ US. Au terme d’échange de paroles, le prêtre ajoute 10 $ US et refusa catégoriquement d’aller au-delà de 50 $ US.

Croyant que les deux prostituées n’avaient plus d’autres arguments et s’étaient apaisées après avoir reçu cet ajout de 10

$ US, le prêtre prend le courage de réclamer une dernière pour la route. Il jeta de l’huile sur le feu !

Eboma, l’une des prostituées, se baissa pour porter le sexe du

père X dans sa bouche.

L’homme en soutane, en extase, se laisse volontiers. Eboma en profite pour mordre la

« pipe »… avec ses dents. Entre-temps, Bula, son amie, se charge d’étrangler le Blanc pour étouffer les cris de douleur du prélat catholique. Au bout de quelques minutes, les deux prostituées quittent en catastrophe la chambre du prêtre X et prennent la poudre d ’ e s c a m p e t t e , abandonnant leur partenaire commun effondré, essoufflé et méditant sur sa boulimie sexuelle…

A

Kinshasa et partout dans les grandes villes à l’intérieur de la

République Démocratique du Congo, on est sans ignorer

qu’entreprendre une affaire commerciale est buté à beaucoup de difficultés compte tenu des réalités, dans l’environnement où l’on est appelé à évoluer, qui n’offrent pas à l’homme les possibilités d’exercer à l’aise son commerce.

Car, le monde des affaires congolais est parsemé de

nombreuses taxes (les vraies et les illégales), une multitude de services de contrôle qui perçoivent des taxes, des tracasseries douanières et

policières, la corruption, la fluctuation

intempestive de la monnaie locale, les difficultés de transport et tant d’autres maux

Réfleter Christ dans la pratique des Affaires

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Le c Le chrétien cong hrétien cong hrétien cong hrétien cong hrétien congolais f olais f olais f olais f olais face aux contr ace aux contr ace aux contr ace aux contr ace aux contraintes aintes aintes aintes aintes du commer

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du commer du commerce ce ce ce ce

qui rongent ce secteur et empêchent de bien avancer dans les affaires si l’on n’utilise pas les moyens

prohibés, détournés…

En effet, les hommes et femmes d’affaires en RDC se plaignent chaque jour parce que leurs affaires, généralement, ne tournent pas normalement. Dans cet ordre d’idées, une question se pose : « quelle serait la position de l’homme d’affaires chrétien congolais face à ces contraintes, notamment la corruption, la perversion, etc. Alors que la Bible recommande aux chrétiens de vivre dans l’intégrité en respectant les

commandements de Dieu.

Beaucoup de chrétiens, comme tous les autres commerçants, qui tiennent à tout prix aux bénéfices à réaliser dans leurs affaires, abandonnent carrément la voie de la droiture pour s’engager dans le sentier de ténèbres. Ils font comme tous les autres qui s’égaient en la perversité du mal dont le chemin est tortueux.

Mais les justes – ils sont très peu – acceptent des sacrifices, quoiqu’avec risques de perturber leurs bénéfices, pour rester dans le droit chemin. Toutefois, ces derniers persistent pendant combien de temps ?

Des séminaires d’affermissement

Sur ce point, en vue d’aider les entrepreneurs chrétiens congolais à aller de l’avant, il s’organise, par-ci, par-là, des séminaires ou autres formations auxquelles prennent part des hommes d’affaires aguerris ainsi que des apprentis et débutants dans ce domaine. Les thèmes de ces séminaires sont aussi riches que captivants, à savoir :

« Comment réussir les affaires en RDC ? », « Le leadership chrétien et l ’ e n t r e p r e n a r i a t » ,

« L’entreprenariat en RDC, un défi pour le leader chrétien », etc. Les formateurs enseignent que l’entrepreneur chrétien congolais ou africain est en tout premier lieu tenu à modifier sa mentalité gréco-latine qui exige la séparation entre le sacré et le profane, le matériel et l’immatériel car, la Bible recommande à marcher selon les lois et les principes de Dieu. « Tout est lié, toute activité est un

ministère. »

Poursuivant, après avoir vanté quelques chrétiens qui ont réussi dans ce domaine, un Abbé formateur explicita, sur ce point, que le développement d’une nation dépend de la mentalité et de l’intégration des principes bibliques dans la société.

C’est pourquoi, il faut encourager les entrepreneurs chrétiens à mettre leurs affaires sur une voie juste. Car, les hommes d’affaires chrétiens doivent poursuivre l’excellence en cherchant continuellement à raffiner et à améliorer leurs affaires, en r e s p e c t a n t scrupuleusement les principes bibliques : refléter Christ dans la pratique des affaires, honorer les créanciers, traiter équitablement les employés et les clients…

(Luc 16 : 13 ; Mat 11 : 23 ; Ps 127 : 2 et Prov 10 : 9). « celui qui marche dans l’intégrité marche en sûreté, mais celui qui pervertit ses voies sera connu. »

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E n Algérie, c’est une minute de silence qui a été respectée dans les entreprises publiques en mémoire des victimes de Gaza, ce jeudi 31 juillet à midi, heure locale. Reportage à Alger.

Lorsque les forces de l’ordre arrêtent la circulation à midi pile, ils ne sont que quelques dizaines réunis en silence devant la wilaya, la préfecture d’Alger.

Pour cet employé, l’initiative de la Présidence de la République est pourtant une bonne chose. « C’est important, c’est symbolique. On ne

peut pas fermer l’œil sur un tel massacre, dit-il. Ce qu’on peut faire au moins, c’est dire qu’on est là, qu’on est solidaire avec nos frères palestiniens. On doit combattre ce genre d’apartheid. En fait, tout le monde est contre. Israël est soutenu par des puissances, les peuples doivent faire quelque chose. Il faut justement que les puissances entendent ce message. »

Au port, dans les postes, dans les bureaux des syndicats officiels, ce sont principalement les employés de l’Etat qui se sont recueillis. Devant le palais du gouvernement, les ministres étaient également réunis. Le message officiel veut être clair. L’Algérie soutient la Palestine et prévoit de défendre les Palestiniens devant les Nations unies.

8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

U

n sommet spécial se tient aujourd’hui, vendredi 1er août, à Conakry, en Guinée. Il réunit les quatre pays membres de l’Union de la rivière Mano. Trois d’entre eux sont touchés par l’épidémie d’Ebola depuis le début de l’année : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Des quatre pays concernés, seule la Côte d’Ivoire est encore épargnée.

Epargnée par le virus Ebola depuis son apparition pour la première fois en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire s’est mise en alerte dès que la survenue de l’épidémie a été rendue officielle en mars dernier. L’objectif était d’éviter la contagion qui viendrait de la Guinée ou du Liberia, les deux pays voisins de l’Ouest touchés par l’épidémie, mais aussi de se tenir prête à réagir en cas d’apparition de la maladie, pour l’enrayer rapidement.

Ce que visiblement la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone ne parviennent pas à réussir, malgré la réunion des ministres de la Santé de toute l’Afrique de l’Ouest début juillet à Accra au Ghana, à l’initiative de l’OMS.

Les autorités ivoiriennes, qui craignent toujours des risques de propagation du virus Ebola, au point de bloquer, il y a quelques jours, à la frontière, un convoi de 400 rapatriés du Liberia, ont refusé de fermer les frontières de l’ouest, en expliquant que c’est aux pays touchés de le faire. Le Liberia, qui a fermé la plupart des siennes il y a deux jours, a aussi décrété la fermeture de tous ses marchés et écoles situés près des frontières.

Avec son voisin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire s’est engagée hier, jeudi, à la faveur de la quatrième conférence au sommet du traité d’amitié et de coopération Burkina-Côte d’Ivoire, à renforcer la surveillance épidémiologique et le contrôle sanitaire aux frontières des deux pays, où le flux migratoire est immense. Les voyageurs des pays déjà touchés par le virus seront, par exemple, systématiquement recensés.

Sur le plan intérieur, le gouvernement ivoirien dit avoir installé des postes avancés de surveillance dans les départements de l’Ouest du pays. Mais l’interdiction de consommer du gibier ou « viande de brousse », globalement respectée au début de l’épidémie dans les pays voisins, connaît aujourd’hui des entorses dans certaines parties de la Côte d’Ivoire.

1 Ebola: Ebola: Ebola: Ebola: Ebola: la Côte d’Iv la Côte d’Iv la Côte d’Iv la Côte d’Iv la Côte d’Ivoir oir oir oir oire épar e épar e épar e épar e épargnée gnée gnée gnée gnée,,,,, mais mais mais mais mais jusqu’à quand?

jusqu’à quand? jusqu’à quand?

jusqu’à quand?

jusqu’à quand?

2 RCA: l’insécurité empêche les RCA: l’insécurité empêche les RCA: l’insécurité empêche les RCA: l’insécurité empêche les RCA: l’insécurité empêche les déplacés de Sibut de rentrer chez-eux déplacés de Sibut de rentrer chez-eux déplacés de Sibut de rentrer chez-eux déplacés de Sibut de rentrer chez-eux déplacés de Sibut de rentrer chez-eux

A

Sibut, ville située à 300 kilomètres au nord de Bangui, des milliers de personnes sont toujours déplacées. L’ONU espère les faire rentrer. Cependant, malgré la signature d’un accord de sortie de crise, à Brazzaville, l’insécurité, liée aux affrontements sporadiques qui se poursuivent entre anti-balaka et Seleka dans les villages alentours, empêche toujours le retour des déplacés.

Au pied d’une baraque en terre cuite, une fillette croque dans une racine de manioc. Faute de mieux, c’est l’aliment principal de sa famille réfugiée à Sibut depuis qu’elle a fui les violences de son village de Dekua, en mai denier. Une situation inquiétante pour Prosper Niandagazi, de l’ONU, venu évaluer les besoins de ces déplacés.

« J’ai l’impression qu’ils mangent les feuilles de manioc et le manioc ensemble, sans qu’il y ait un apport protéinique en addition. Les conséquences, c’est que d’ici un à deux mois maximum, ils seront mal nourris. Ce risque de malnutrition est lié au fait que cette enfant est déplacée. Ses parents n’ont pas de ressources comme ils en avaient, ils ne peuvent pas subvenir à ses besoins et ne peuvent pas trouver des moyens de subsistance ici. Par ailleurs, l’assistance alimentaire qui devait leur être accordée ne les a pas encore touchés », constate Prosper Niandagazi, au micro de RFI.

L’ONU espère convaincre les 1 400 déplacés de Dékoua de retourner chez eux, à 70 kilomètres plus au nord. Cependant, pour leur représentant, la sécurité ne le permet pas encore malgré la signature d’un cessez le feu à Brazzaville entre la Seleka et les anti-balaka.

« Les gens en ont marre des exactions de la Seleka et c’est pourquoi ils ont choisi Sibut. En ce qui concerne les accords de paix, jusqu’à présent on attend les réalisations sur le terrain », dit le représentant des déplacés de Dékoua.

Dans ce village, à 350 kilomètres au nord de Bangui, 5 000 habitants sont toujours réfugiés dans une église par peur des affrontements et exactions des Seleka et des anti-balaka.

Par Jacques Bokwango

5 Algérie: une minute de silence en Algérie: une minute de silence en Algérie: une minute de silence en Algérie: une minute de silence en Algérie: une minute de silence en mémoire des victimes de Gaza mémoire des victimes de Gaza mémoire des victimes de Gaza mémoire des victimes de Gaza mémoire des victimes de Gaza

3 MALI: MALI: MALI: MALI: MALI: l’opér l’opér l’opér l’opér l’opéra a a a ation Bar tion Bar tion Bar tion Bar tion Barkhane déb khane déb khane déb khane déb khane débute ute ute ute ute

C

’est ce vendredi 1er août que l’opération militaire Barkhane démarre. Barkhane est le nom donné aux dunes en forme de croissant sculptées par le vent. L’opération est dirigée depuis le Tchad, à Ndjamena, et l’arsenal français qui se trouve en Afrique sub- saharienne a été redéployé ces derniers mois.

À l’opposé de Serval - mission cantonnée au territoire malien - l’idée de l’armée française est d’être en mesure de passer d’un pays à l’autre de manière plus fluide et plus rapide, ce qui pourrait d’ailleurs poser des problèmes de souveraineté.

Force antiterroriste de 3 000 hommes, avec un contingent de 1 000 hommes à Gao et 1 200 au Tchad, Barkhane reprend les méthodes actuelles de l’armée américaine. Finies les opérations d’envergure avec des colonnes de blindés. Désormais, ce sont des équipes réduites composées d’éléments des forces spéciales - le COS - capables d’intervenir très rapidement qui sont mises en place.

Les commandos sont appuyés par des avions de chasse avec des moyens de renseignements, écoutes et drones plus importants. C’est pour cette raison que des bases avancées sont à nouveau en service comme celles de Tessalit, au nord Mali à 50 kilomètres de la frontière avec l’Algérie, Madama à l’extrême nord du Niger et Faya-Largeau, au Tchad.

Les autorités françaises devront ainsi collaborer avec les Etats.

Rappelons qu’à plusieurs reprises, le gouvernement malien a reproché à l’armée française de ne pas l’informer de ses opérations. Le dispositif Barkhane est dirigé depuis le nouveau quartier-général de Ndjamena par le général Palasset. Celui de Serval, à Bamako, est fermé.

4 Libye : l’ONU pressée d’en faire plus Libye : l’ONU pressée d’en faire plus Libye : l’ONU pressée d’en faire plus Libye : l’ONU pressée d’en faire plus Libye : l’ONU pressée d’en faire plus

L

’Europe et les Etats-Unis veulent un rôle de l’ONU plus important en Libye pour tenter une médiation politique alors que les combats entre milices menacent de plonger le pays dans la guerre civile et font craindre un effondrement de l’Etat.

Après la chute de Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes ont catégoriquement refusé la présence de casques bleus, symbole à leurs yeux d’ingérence étrangère. L’ONU a donc mis en place une mission à l’empreinte légère : un simple bureau politique de conseil et d’expertise pour aider les Libyens à mettre en place eux-mêmes leur transition.

Aujourd’hui, l’ONU est pressée de faire plus. D’abord pour négocier un cessez-le-feu autour de l’aéroport de Tripoli, ensuite pour s’impliquer plus directement dans le règlement du conflit et le dialogue entre le pouvoir et les milices.

Certains dirigeants libyens évoquent même la possibilité d’une force internationale, mais cela reste très improbable. Les moyens d’action de l’ONU en Libye sont en outre limités par le fait qu’une grande partie de son personnel a été évacuée.

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OPINION & DEBAT 9

PROCÈS KARIM WADE :

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MA MACKY SALL PRISONNIER DE SON DÉTENU CKY SALL PRISONNIER DE SON DÉTENU CKY SALL PRISONNIER DE SON DÉTENU CKY SALL PRISONNIER DE SON DÉTENU CKY SALL PRISONNIER DE SON DÉTENU

J

eudi 31 juillet 2014 s’est ouvert à Dakar le procès de Karim Wade, le fils de l’ancien Chef de l’Etat

Abdoulaye Wade, dans un Palais de Justice pris d’assaut par les

partisans du PDS, le parti de l’accusé. A ce premier jour d’audience, il faut dire que les

familles politique et biologique du prévenu ont joué serré. Dans l’assistance, qui scandait «Libérez

Karim», il y avait Viviane, la mère, et surtout

Abdoulaye Wade, le père, qui a dirigé le Sénégal pendant 12 ans.

En l’absence d’un des sept autres coaccusés poursuivis pour

complicité

d’enrichissement illicite, la séance d’hier a été suspendue.

Karim Wade, ex- ministre de l’Energie, des Infrastructures et des Transports aériens, est poursuivi pour enrichissement illicite. La

Par DE BANZY

justice sénégalaise demande à celui qui fut

« ministre du ciel et de la terre », comme on raillait au Sénégal, de justifier comment il a pu acquérir deux maisons, des véhicules de luxe, de nombreuses sociétés aéroportuaires et la somme de 178 millions d’euros qui seraient planqués dans des comptes à Monaco et à Singapour.

Le moins qu’on puisse dire est que le montant de

«l’ardoise» ne cesse de

fondre : d’un milliard d’euros au départ, l’Etat sénégalais porte aujourd’hui son accusation à 178 millions d’euros. Il n’empêche, pour la partie civile, «même si l’on ne trouve qu’un seul milliard de francs CFA qui serait de l’argent gagné de manière illicite, cela suffit ; l’important étant que les gens ne pensent pas être au-dessus des lois».

Mais il faut dire que la partie accusatrice a subi un sérieux revers depuis que la justice française a classé sans suite le dossier Wade

fils. Cela ne doit signifier nullement qu’il est innocent.

Karim Wade n’est sans doute pas blanc comme neige à l’image du boubou immaculé qu’il a porté le jour de l’ouverture du procès. Quand on a concentré entre ses mains les portefeuilles de l’Energie, des Infrastructures et des Transports aériens sous la présidence de son père, on a beau être l’incarnation de Diogène le Cynique, difficile de ne pas mettre le doigt dans le pot de confiture.

Les sociétés écran ou prête-noms existent presque sous tous les cieux et il n’est pas exclu que Karim, qui est, ne l’oublions pas, un spécialiste de la finance, pût s’enrichir de façon subtile. Reste maintenant à faire la démonstration qu’il est effectivement coupable des faits d’enrichissement illicite qui lui sont reprochés

; ce qui n’est pas chose aisée.

Cela dit, il est difficile dans cette affaire de séparer le prévenu Karim Wade du fils du président

Wade. Et l’intéressé lui- même joue sur ce registre de la confusion : déclinant son identité au juge qui lui demande sa profession, n’a-t-il pas ajouté : «Je suis banquier. Et actuellement je suis détenu politique» ? Embouchant la même trompette que ceux qui voient dans ce procès une manœuvre pour casser un rival politique sérieux ou une façon de faire payer au fils les «péchés» du père.

Mais au vu de l’évolution de l’affaire, on se demande si le président Macky Sall n’est pas finalement devenu prisonnier de son détenu. Son incarcération a fini par susciter une certaine sympathie à son égard de la part même de certains qui n’étaient pas acquis à Karim et qui voient dans ces poursuites une chasse aux sorcières.

Finalement le passage de Wade fils à la prison de Rebeuss à Dakar aura quelque part étoffé son CV politique. Mais de là à penser qu’il suivra les pas de son père qui a fait des allers-retours entre la cellule et le gouvernement, il n’y a qu’un pas que certains ont vite fait de franchir.

Karim Wade

ENTREPRISE Enfin après une courte période de campagne électorale Les tr

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a Directrice Générale de l’institut National de Sécurité Sociale (INSS) Agnèd Mwad Nawej Katang, vient de conduire à l’organisation, le jeudi 31juillet 2014, des élections syndicales transparentes qui ont permis au personnel de cet

établissement public d’élire en toute transparence leurs nouveaux délégués

syndicaux.

En effet, après la campagne électorale organisée démocratiquement dans toutes les représentations de l’INSS à travers le pays et dont la clôture est intervenue le mardi 29 juillet dernier, tous les travailleurs de cet Institut se sont donné rendez-vous le jeudi 31juillet sur leurs lieux de travail pour élire la nouvelle délégation syndicale de l’INSS.

C’est cette ambiance électorale qui a aussi régné le même jour derrière l’immeuble abritant la Direction Générale

de cet établissement public.

Selon les explications fournies par un des agents de l’Inss contacté entrain de participer au vote, six syndicats étaient en lice, notamment UNTC, CSC, STL,CDT, Solidarité et ATC. Chaque syndicat avait délégué ses témoins, en vue de voir si le scrutin se déroulait en toute transparence. Et, à l’issue de ce vote que le syndicat majoritaire élira celui ou celle qui représentera les travailleurs au Conseil d’Administration de

l’INSS.

D’après les premières estimations, il semble que l’Union Nationale des Travailleurs du Congo (UNTC) serait en tête de liste à Kisangani et au Kasai.

Mais ce qui est important à retenir en attendant la publication des résultats de ce vote, c’est le fait que la campagne électorale et le scrutin proprement dits se soient bien déroulés dans toutes les directions urbaines de l’INSS disséminées à traves

le pays.

Ce succès est à mettre à l’actif de l’esprit managérial de Mme Agnès Mwad Katang, DG ai de l’Inss. Cette mandataire dont les agents réclament aujourd’hui la confirmation dans ses fonctions a le mérite d’avoir réussi là où plusieurs de ses prédécesseurs avaient échoué en stabilisant financièrement et administrativement l’Institut National de Sécurité Sociale.

Ces efforts ont permis à l’INSS d’apurer tous les arriérés de prestations sociales sur l’ensemble du territoire national en un temps record, permettant ainsi à cet établissement public de payer désormais les pensionnés à terme échu

A cette bonne santé financière de l’INSS est veau s’ajouter le capital confiance que cet établissement public a retrouvé vis-vis des retraités assujettis qui ne jurent que par la confirmation d’ Agnès Mwad.

Car, cette femme de caractère a bel et bien réussi le redressement de l’institut et

mis fin à son statut de canard boiteux.

L’INSS est une entreprise étatique créée depuis 1961 par le décret-loi du 29juin 1961 sur l’organique de la sécurité sociale. Son activité s’étend sur l’ensemble du territoire national en RDC.

Cette institution s’occupe de la perception des cotisations sociales des travailleurs pour les affecter au paiement des prestations sociales aux retraités reconnus par l’INSS.

Les cotisations des membres affiliés sont calculées sur la rémunération des travailleurs et versées trimestriellement à l’INSS.

L’INSS est la première institution de la RDC à avoir affecté la plus grande partie de ses ressources dans le capital immobilier (principalement dans les immeubles).

Ce patrimoine immobilier mis en location génère des revenus locatifs considérables qui font partie aussi des ressources de l’INSS.

Mme Agnès Mwad, Adg de l’INSS

Referenties

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