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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2014, n°077, Mardi 21 Octobre

RETOMBEES DES TRACTATIONS INFORMELLES DE

L’HOTEL VENUS LE PROJET DE LE PROJET DE LE PROJET DE LE PROJET DE LE PROJET DE

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Voir page 8 & 12

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Tour d'horizon de l'actualité Africaine et Internationale

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Voir page 3

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Voir page 15

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Voir page 4

GUERRE DES NERFS ENTRE LA MONUSCO ET LE GOUVER-

NEMENT CONGOLAIS

Voir page 5

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APOCALYPSE DANS LE NORD – KIVU

ADF-NALU SUR LES

TRACES DE BOKO HARAM ET DES SHEBBABS

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Voir page 16

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parfois en s’inscrivant comme concurrents directs des hommes d’affaires locaux, avec la bénédiction de certains Etats. Le « péril jaune » est d’autant plus imperceptible qu’il arrive par vaguelette et selon la méthode bien connue du prix cassé.

Le cas de la RDC est patent de ces clérouquies chinoises qui se forment dans le pays à prix cassés. Les Chinois qui y viennent ne sont ni des ingénieurs, des médecins, des chercheurs, ni des hommes d’affaires de grand calibre ; mais d’anciens petits ouvriers principalement issus de la province chinoise du Fujian, qui ont pour seul projet de s’enrichir dans un pays qu’ils croient vide d’âmes, et y former une clérouquie puissante financièrement au service du leadership chinois dans le monde. Selon les experts, les

« colonies » chinoises en Afrique, dont un demi-million installé en Afrique du sud, croissent à un rythme exponentiel.

(Lire en complément, dans cette édition : DENG XIAOPING, L’architecte du miracle Chinois. Lire aussi la « mare aux potins » : la Chine casse les prix de la sexualité)

La Chine exporte ses ouvriers à prix cassés

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

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AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

A

lain Peyrefitte ne croyait pas si bien le dire, lorsqu’il titrait son livre emblématique :

« Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ».

Personne ne doute aujourd’hui de la véracité de sa prophétie sur la Chine – après que les intellectuels de son temps en eussent fait des gorges chaudes. C’est le principe même de la prophétie que d’être en décalage avec son temps et d’être moquée, jusqu’au jour où l’évidence crève les yeux.

S’il en est des loufoques, comme celles imputées à tort ou à raison à Nostradamus ou aux Incas, il en est aussi des vraies, parce qu’elles correspondent à une anticipation de l’avenir.

Heureuse Chine donc qui, quoique spoliée, victime de traités inégaux, colonisée, balkanisée, a toujours eu avec elle une culture millénaire, un vaste empire, une administration rigoureuse, une cour aux mœurs raffinées, une armée efficace au service de l’unité nationale, des stratèges de bon cru et un marché intérieur. Bref, on pouvait aisément prédire qu’un jour prochain, la Chine deviendrait grande.

Elle l’est aujourd’hui.

Personne n’en doute. Mais par quel chemin est-elle devenue grande, d’un coup, tout d’un coup ?

J’ai grandi avec les images d’une Chine misérable qui me rapprochaient de celles que je connaissais, moi petit africain, dans mon village africain. Les routes y étaient boueuses, comme en Chine. Les brigands guettaient à chaque bosquet, comme en Chine. Et la ville me

paraissait plein de risques, comme au petit Bruce Lee.

Pour ceux qui s’en souviennent encore, du fond de ce privilège que donne le grand âge, Kinshasa n’était pas cette

« merveille » africaine que l’on voit aujourd’hui. C’était un autre pays ; une autre planète. Le maître y était blanc comme l’empereur chinois. Il avait le fouet collé à la main.

La China town à l’assaut du monde

Peyrefitte a eu beau prophétiser la grandeur de la Chine, il était loin de se douter que la concurrence chinoise irait bien au-delà de l’économie et de la politique. Car, après être devenue « l’usine du monde », et contraint bien des entreprises du Nord à délocaliser leur production chez eux, s’ouvrant par voie de conséquence d’immenses marchés à l’exportation, voici que la Chine se met à exporter son excédent démographique.

Les pays d’Amérique du nord (USA et Canada) et d’Europe s’en mordent probablement les doigts aujourd’hui pour avoir accueilli des Chinois anti- communistes, plus Chinois que nord-américains ou européens, qui n’ont pas coupé les ponts avec le pays natal - bien au contraire.

Les gérontocrates du communiste chinois ont saisi à la fois le danger et l’opportunité que leur offraient ces millions de Chinois vivant hors des frontières naturelles de l’empire. Ils ont liquidé savamment l’héritage de Mao en conservant ses oripeaux.

Mais qui donc, devrions- nous nous demander, a

financé la transition capitaliste en Chine ?

Le fonds monétaire international et la Banque mondiale ? Non. Des prêts bilatéraux venant de l’URSS, de

l’Inde, des USA ? Non ! Alors, comment d’un coup, tout d’un coup, un immense empire connu pour ses famines récurrentes a pu se hisser à la tête de l’économie mondiale ? La science chinoise n’est pas une nouveauté. L’Afrique noire y envoyait déjà ses étudiants.

Son agriculture non plus. Les présidents Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Julius Nyerere de Tanzanie s’en sont inspirés pour leur « révolution verte ». Ni les performances de ses stratèges et de son armement.

La RDC y a formé une partie de ses officiers supérieurs.

Le facteur qui a propulsé la Chine sur le faîte de l’économie mondiale, c’est

incontestablement sa démographie

Et pas seulement son milliard d’habitants qui forme un immense marché intérieur ; ce sont ses millions de Chinois installés hors du pays et qui, profitant de l’ouverture politique opérée par le parti communiste chinois sous Deng-Zao-Ping, se sont précipités au pays, y apportant, richesses, connaissances, projets, carnets d’adresses, etc.

Sans que l’on puisse établir avec certitude si la donne démographique à l’export est au cœur de la stratégie de conquête élaborée par les dirigeants chinois, on peut, a minima, conclure de l’observation deux choses :

- Que les excédents de la démographie Chinoise à l’extérieur (les Chinois installés depuis de longues années dans les pays occidentaux, du fait des guerres en Asie, de la guerre froide, estimés à 50 millions) ont alimenté la puissance économique de la Chine de manière significative ; et que le parti communiste chinois a été assez fin pour réaliser une réforme

économique libérale qui a rendu inutile une future révolution libérale (à la fois politique et économique) en Chine portée par une diaspora foncièrement anticommuniste issu des restes du Quo-Ming-Tang, volontiers revancharde. L’auto dissolution de l’économie planifiée chinoise a rapproché intellectuellement la Chine et les pays occidentaux. Pour preuve, en cédant Hong-Kong à la Chine « populaire », les Anglais avaient toutes les garanties que l’option libérale de l’économie de cette Chine

« occidentale » ne serait jamais remise en cause.

La seconde remarque que l’on peut faire, c’est que la Chine se sert volontiers de ses excédents démographiques pour inonder le monde peu à peu et à prix cassés, peut-on dire. Après avoir mis tout en œuvre pour maîtriser sa démographie (politique de l’enfant unique) et empêcher sa population à émigrer, la Chine encourage désormais les vacances à l’étranger en guise de soupape de détente pour désamorcer la tension sociale qui accompagne la nouvelle organisation de l’économie et, ce qui est nouveau, elle encourage l’installation de la population chinoise dans les nouveaux pays émergents, par définition peu regardant sur les évolutions démographiques futures dans leur pays, émerveillés aussi par le côté bling-bling de la coopération

« gagant-gagnant » proposée par la Chine. Les pays africains en général n’y voient que du feu.

Pourtant, de petites vagues de Chinois profitent des

« chantiers d’Etat » pour contourner les règles de l’immigration, en Afrique notamment, et s’installer dans les secteurs encore vierges des économies africaines,

CARNET DE VOYAGE

Suite en page 11

A

u sortir des

« Thermes d’Antonin », un convoi japonais me suit et bientôt me dépasse au dernier rond point avant l’entrée de « La Marsa ».

Pendant que des policiers s’affairent à faciliter le passage à l’officiel

japonais, surgit bientôt une berline. Le choc,

heureusement sans gravité, est inévitable. Mon

chauffeur reconnaît le véhicule libyen qui nous a emboutis à sa plaque minéralogique. A son bord, un jeune homme un peu

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La révolution tunisienne n olution tunisienne n olution tunisienne n olution tunisienne n olution tunisienne n’a pas c ’a pas c ’a pas c ’a pas c ’a pas changé les mœur hangé les mœur hangé les mœur hangé les mœur hangé les mœurs s s s s

hébété, qui ne sait parler qu’en arabe, et une jeune femme qui s’exprime parfaitement dans la langue de Molière. Alors que je m’apprête à sortir de la voiture pour avoir une

« franche discussion » avec le chauffard, mon chauffeur pointe discrètement le doigt vers la jeune femme et me murmure à l’oreille :

-voyez-vous, monsieur, la jeune femme à bord est une pute ! Les libyens arrivent à Tunis pour s’encanailler avec nos filles, c’est triste !

La discussion avec le jeune Libyen vire au quiproquo. Le

chauffeur me conseille de laisser tomber. En rejoignant notre voiture, je lui fais :

- Vous m’avez dit tout à l’heure que la jeune femme à bord est une prostituée…

- C’est exact !

- une prostituée en pays musulman ?

- Vous n’avez rien vu, monsieur ! s’écrie le chauffeur.

Allez voir le nombre d’hectolitres d’alcool que les Tunisiens descendent par jour

!

Je joue les innocents, bien que surpris quand même. Je lui demande :

- pour qui chante le

muezzin ?

Le chauffeur me regarde avec de grands yeux d’étonnement. Il finit par avouer que le chant du muezzin est une de ces nouveautés introduites par la « révolution ».

On l’entend dans toutes les mosquées de la ville, toutes les deux heures ou presque. Ça change l’atmosphère, mais pas les mœurs.

L’ayant dit, il hausse les épaules et soupire : «inch allah!».

Soudain, comme s’il avait senti le besoin de me parler plus intimement, il me confie :

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POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

GUERRE DES NERFS ENTRE LA MONUSCO ET LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS

Kikuni Joseph

RETOMBEES DES TRACTATIONS INFORMELLES DE L’HOTEL VENUS

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L

e jeudi, 16 octobre 2014 au matin, une découverte macabre a été faite près de la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RD Congo. En effet, les corps de vingt-sept personnes ont été retrouvés sur un terrain vague. Parmi eux, plusieurs jeunes hommes ainsi que quelques femmes.

La force Onusienne qui débarque sur les lieux constate que ces hommes et femmes ont été tous exécutés avec le même outil contondant, à savoir : une baïonnette. Compte tenu de la présence massive des éléments des FARDC

dans la zone et le fait qu’aucune détonation n’a été entendue dans la nuit, les soupçons de la MONUSCO se portent automatiquement sur

nos soldats ; ce qui a entraîné immédiatement le courroux, l’indignation et l’exaspération de Kinshasa qui croit dur comme fer que ce massacre

doit être imputé aux rebelles Ougandais de l’ADF/NALU.

La tension était encore tendue entre ces deux institutions quand, dans la foulée, le Bureau de l’ONU chargé des Droits de l’homme en RDC a publié un rapport explosif sur les violations massives des droits de l’homme à Kinshasa lors de l’opération « Likofi » au cours de laquelle on avait décrété la chasse et la traque impitoyables des bandits de grand chemin qui mettaient la capitale à feu et à sang. Pour prouver sa désapprobation, le gouvernement congolais vient d’expulser de son territoire national Monsieur Scott CAMPBELL, Directeur du bureau des droits de l’homme

C

omme annoncé dans notre édition

précédente, une réunion discrète entre le Premier ministre MATATA PONYO et les ténors de la Majorité présidentielle s’est tenue, le dimanche 12 octobre 2014, à l’hôtel Venus, dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Rien n’avait filtré officiellement de ces concertations à caractère informel. Mais l’on peut avouer, sans peur de se tromper, que le Chef de l’Exécutif national avait convoqué cette rencontre dans le but de requérir les avis de ses interlocuteurs en faveur de son projet de budget 2015

Les dégâts collatéraux du virus Ebola :

L’ambassade de la Rd Congo indésirable pour l’acquisition d’un local en France

L

’ambassade du Congo à Paris, qui cherchait un local, s’est vu refuser une location par une société de la banlieue

parisienne en raison de «l’épidémie d’Ebola».

«Après un premier contact téléphonique, un rendez-vous a été fixé, avant d’être annulé plus tard par la direction des Docks de Paris ‘en raison de l’épidémie d’Ebola’», indique l’ambassade dans un communiqué. La société Docks de Paris a décliné tout commentaire auprès de l’Agence France-Presse.

«L’ambassade de la République du Congo s’étonne de la raison invoquée, choquante et irresponsable qui stigmatise toute la communauté

africaine en France», poursuit le texte.

À ce jour, le Congo ne figure pas parmi les pays ayant recensé des morts de l’épidémie, qui touche surtout l’Afrique de l’Ouest.

L’ambassade voulait louer un local pour une opération de renouvellement de passeports de ses ressortissants en France.

Face au risque de multiplication des cas d’Ebola en France, plusieurs mesures de prévention et de contrôle dans les aéroports sont mises en place pour contrer la propagation du virus.

Lutte contre le virus Ebola : réouverture de la frontière Cameroun-Nigéria

La circulation des personnes et des

de l’ONU en RD Congo. Une décision condamnée par la France qui la considère comme

« un revers sérieux contre l’impunité et la protection des droits de l’homme ».

Le porte-parole de Ban Ki Moon, pour sa part, espère que Kinshasa reviendra sur sa décision. Au moment où nous couchons ces lignes, Monsieur CAMPBELL a déjà quitté notre pays… pour les vacances, dit- on.

En attendant, la guerre des nerfs bat son plein et risque de compromettre les relations entre notre pays la RD Congo et plusieurs autres organismes internationaux. Dans ce cas d’espèce, la prudence et la modération sont vivement récommandées.

qui, à sa présentation le 29 septembre 2014, avait soulevé des vagues de protestation y compris dans son propre camp politique.

Il est sûr également que pour obtenir des garanties suffisantes et définitives, il a dû concéder certaines rallonges budgétaires à ses alliés. Après le test du lundi 13 octobre 2014 devant les deux chambres qui a duré toute la journée jusque tard le soir, le locataire de la Primature s’est présenté de nouveau devant ces deux institutions pour répondre aux questions des représentants du peuple après quarante-huit heures comme le stipule le règlement d’ordre intérieur.

Après sa prestation, ponctuée par des applaudissements nourris, son projet de budget pour l’exercice 2015 a été adopté par l’écrasante majorité des participants.

MATATA PONYO a ainsi poussé un ouf ! de soulagement avec un grand sourire aux lèvres, accompagné de congratulations de la part de ses collaborateurs.

La réunion de Venus, comme nous l’avons souligné dans notre précédente édition, aura eu le mérite d’éviter toute surprise désagréable au Premier ministre désormais en pôle-position pour se succéder à lui-même.

biens entre le Cameroun et son voisin, a été suspendu en Août 2014, à la suite du diagnostic des cas de virus Ebola sur le territoire nigérian. Cette décision préjudiciable à un flux d’échange économique que le Ministère du commerce camerounais évalue à plus de 380 milliards Franc CFA par an, a été révisée vendredi 10 octobre. En effet, le Ministre camerounais de la santé et celui des transports ont autorisé une compagnie à relancer le transport de leurs marchandises. Cette décision est basé sur le la nature des colis qui de l’avis des Ministres ne constituent aucun risques car conditionnés dans des palettes, hors de Lagos. Les membres de l’équipage des avions cargos transportant lesdites

marchandises ne sont cependant pas autorisés à descendre lors du transfert des marchandises. Par ailleurs les avions doivent disposer des solutions hydro-alcooliques pour l’hygiène des mains à utiliser par le personnel manutentionnaire avant et après la manipulation des colis.

En dehors de cette réouverture, le retour de 6 camerounais employés de la société Hévécam dans leurs camps de la Nyeté, après un séjour dans la province de l’équateur en RDC, inquiète les Camerounais. Les employés de cette société reprochent à la direction d’avoir réintégré leurs collègues dans la Nyété au Sud Cameroun, sans vérification préalable de leur état de santé.

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4 ECONOMIE

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LTC

L

e directeur général sortant tire la sonnette d’alarme sur le risque de faillite de la Société de transport au Congo (Transco). Dans une note

technique, Dominique Maussion décrie notamment des

décaissements de fonds en violation de la sécurité bancaire, des octrois de marchés sans appels d’offres publics, ainsi que des écarts entre la consommation réelle de carburant et la somme versée à la station Cobil. Pour lui, cette mauvaise gestion risque de nuire à la pérennité de Transco, en service depuis seulement le 30 juin 2013.

Sur les 500 bus dont dispose Transco, 350 sont exploités sur 13 lignes. Mais, déjà 16 sont immobilisés par manque de pièces de rechange.

Michel Kirumba, directeur intérimaire de Transco, avoue que l’entreprise ne dispose pas de stock de sécurité de pièces de rechange.

Dans sa note technique, Dominique Maussion craint que des lignes soient vite fermées, seulement par manque de

pneus.

La subvention mensuelle du gouvernement en faveur de l’entreprise couvre uniquement les frais de carburant, pas le fonctionnement, ni l’investissement et encore moins l’amortissement qui, selon le directeur sortant, s’élève à 22 100 USD par jour pour l’ensemble des véhicules, alors que le prix du ticket de bus est fixé à 500 FC (0,5 USD) par course.

Ce tarif ne peut pas supporter les charges ni permettre à Transco d’investir, d’où le besoin d’une meilleure subvention de l’État, a-t-il affirmé.

De son côté, le ministère des Transports et voies de communication explique qu’il attendait de la RATP, firme française qui aide actuellement dans la gestion de Transco, un «business plan»

qui aurait permis de corriger les failles ; un «Business plan» qui n’aurait été transmis que ce lundi 13 octobre.

Violation de la sécurité bancaire Dans sa note technique, Dominique Maussion dénonce aussi des décaissements de fonds en violation de la sécurité bancaire.

De son temps, affirme-t-il, en guise de sécurité bancaire, les sorties de

fonds de Transco, via la Rawbank, n’étaient valables qu’avec au moins trois signatures. Mais le directeur intérimaire de Transco, Michel Kirumba, aurait ordonné à la Rawbank de ne tenir désormais compte que de sa seule signature .

M. Kirumba aurait aussi payé 15 000 USD cash à une personne physique pour une facture, alors qu’à Transco le plafond pour un payement cash est de 300 USD et qu’au delà de ce montant, il faut soit faire un chèque, soit ordonner un virement bancaire.

Le directeur intérimaire aurait aussi octroyé le marché de nettoyage des véhicules de Transco à l’ONG Initiative Plus, sans passer par un appel d’offres.

De son côté, Michel Kurumba reconnaît les faits et justifie ces actions pour des raisons d’urgence et de souplesse administratives.

Dominique Maussion dénonce aussi des écarts entre la subvention allouée et la consommation réelle de l’entreprise.

Pour 2013 par exemple, le montant alloué mensuellement par le gouvernement à Cobil était de 900 000 USD alors que la consommation de Transco n’était que de 300 000 USD.

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Primature /LTC

L

a paie du mois d’octobre 2014 a connu un retard de quelques jours, suite à certaines clarifications sur le partenariat entre le Gouvernement et les banques commerciales intervenantes. Ces

questions étant résolues, la paie sera lancée dès ce lundi 20 octobre 2014.

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 42/10/14

I.PREAMBULE Son Excellence Monsieur le Premier ministre a présidé, ce lundi 20 octobre 2014, de 07 heures 00’ à 08 heures 16’

à l’Hôtel du Gouvernement, la quarante-deuxième réunion de l’exercice 2014 consacrée au suivi de la situation économique et financière du pays.

Outre le Premier ministre, y ont pris part :

-Le Ministre de l’Economie et du commerce ;

-Le Vice-ministre des finances ;

-Le Vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo ;

-Le Directeur de cabinet du Premier ministre, rapporteur.

II.POINTS A L’ORDRE DU JOUR

Les trois points ci-après ont été traités au cours de la réunion :

a)L’évaluation des recommandations de la réunion

du lundi 13 octobre 2014 ; b) La synthèse de la situation économique et financière récente arrêtée au 17 octobre 2014 ;

c) Les dossiers spécifiques.

1.Evaluation des recommandations de la

réunion du lundi 20 octobre 2014

L’unique recommandation formulée au cours de la réunion de la Troïka stratégique du lundi 13 octobre a été réalisée.

2.Synthèse de la situation économique et financière

au 17 octobre 2014 Deux faits majeurs ont marqué l’actualité internationale la semaine dernière :

i) La célébration de la journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre 2014, à Marrakech au Maroc.

A cette occasion, la FAO a relevé que des progrès considérables ont été accomplis dans la lutte contre la faim ces dernières années.

Cependant, plus de 800 millions de personnes continuent de souffrir de la sous-alimentation chronique. A cet effet, elle propose un plaidoyer en faveur des exploitations agricoles familiales qui devraient améliorer leur rentabilité. A cet effet, les Etats et les institutions spécialisées devraient jouer un rôle central.

ii) La BAD a tenu sa neuvième édition du Forum pour le développement de l’Afrique.

A cette occasion, elle lancé un appel aux Etats membres pour s’approprier de sa nouvelle initiative dénommée « Fonds Africa50 », destiné à aider le secteur privé à consentir des investissements à rendements adaptés aux risques pour soutenir le développement de l’Afrique.

Au 16 octobre 2014, les prix des matières premières composant l’essentiel des exportations de la RDC sont tous en baisse, excepté l’or, dont l’once s’est négociée à 1.238,85 USD, contre 1.224,75 USD la semaine précédente ; soit une augmentation de 1,15%. Quant au cours du cuivre, il est passé de 6.766,50 USD la tonne métrique au 09 octobre à 6.629,00 USD au 16 octobre, perdant ainsi 2,03% de sa valeur. S’agissant du cobalt, la tonne métrique s’est négociée à 33.075,00 USD contre 33.736,50 USD une semaine avant, soit une baisse de 1,96%.

Les prix de baril du pétrole, au 17 octobre 2014, étaient en hausse sur les deux marchés.

A Londres, il était à 86,12 (- 3,03%) ; et sur le marché new- yorkais, il s’est établi à 82,85 USD (-3,46%).

Quant aux prix de principaux produits céréaliers, au 16 octobre 2014, ils se sont présentés comme suit : 517,00 USD pour le blé ; 12,51 USD pour le riz ; 127,02 USD pour le maïs.

Au niveau national, sur base des estimations réalisées par rapport aux données du premier trimestre, le taux de croissance 2014 est projeté à 8,7%, contre 8,5% réalisées en 2013.

A fin de la semaine sous dernière, les principaux indicateurs du cadre macroéconomique se sont présentés de la manière ci- après :

- Le taux d’inflation hebdomadaire est à 0,014%

(+0,002). En cumul annuel, il a atteint 0,906 % au niveau national. Le taux d’inflation à fin d’année serait de 1,123 %, contre un objectif de 3,7%.

- Le marché de change, au 17 octobre 2014, est demeuré stable. Sur le segment interbancaire, le taux de change s’est déprécié de 0,11%, passant de 923,35 CDF/USD à 924,39 CDF/USD.

Tandis qu’il s’est apprécié au parallèle, passant de 931,25 CDF/USD à 930,25 CDF/USD, soit 0,11%.

- Les réserves internationales sont à 1.707,22 millions USD, équivalent à 8,2 semaines d’importations.

- Le taux directeur de la Banque Centrale du Congo est à 2,0%, avec une marge de positivité de 0,81 point au 17 octobre 2014.

Le solde du compte général du Trésor, au 17 octobre 2014, indique un déficit de 77,8 milliards CDF, provenant des recettes de 123,5 milliards

CDF, et des dépenses de 201,3 milliards CDF.

En cumul annuel, le compte général du Trésor présente une marge positive de 80,6 milliards CDF.

3.Dossiers spécifiques a)Suivi de la paie La paie du mois d’octobre a connu un retard de quelques jours, suite à certaines clarifications sur le partenariat entre le Gouvernement et les banques commerciales intervenantes. Ces questions étant résolues, la paie sera lancée dès ce lundi 20 octobre 2014.

b)Note stratégique sur les réserves internationales

Face à la baisse continue du niveau des réserves internationales, la BCC a soumis a l’examen de la Troïka stratégique une note circonscrivant le problème, et formulant des options à lever en vue de permettre leur reconstitution à hauteur du niveau visé pour l’exercice budgétaire 2014. Des mécanismes touchant à des modalités d’achat des devises étrangères ont été approuvés par la Troïka stratégique, devant permettre à la BCC d’atteindre l’objectif assigné en termes de réserves internationales.

III.RECOMMANDATIONS Au cours de la réunion de la Troïka stratégique de ce lundi 17 octobre 2014, trois recommandations ont été formulées.

SERVICE DE PRESSE DE LA PRIMATURE

(5)

POLITIQUE ETRANGERE 5

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Suite en page 6

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

C

ette information d’abord imputée à tort au Journal Forbes et démentie le 09 octobre par un communiqué de presse de son Directeur Afrique, M.

Michel Lobe Ewane, émane du site Richestlifestyle. Ce dernier évalue à 200 millions de dollars la fortune du Président camerounais, en se fondant sur les informations livrées par foreignpolicy.com.

De quoi relancer le scandale soulevé en 2009 par le journal français en ligne Rue89 qui estimait à 30.000 • la somme déboursée quotidiennement par le président pour la location d’une

villa au cours de ses vacances.

Réagissant à cette information, le porte- parole du gouvernement camerounais, M. Issa Tchiroma Bakary a tenu le 10 octobre un point de presse au cours

duquel il a qualifié de calomnieuses ce prétendu classement. Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour relever la récurrence dans l’actualité internationale et nationale des sujets visant à ternir l’image du Cameroun.

A son avis, ces choix éditoriaux participent d’une manœuvre visant à

‘‘préparer de façon insidieuse le terrain à une crise socio politique’’. Dans ce développement, le Ministre choisit d’ignorer que la prise d’otages par Boko Haram peut justifier à elle seule, l’intérêt des médias internationaux pour le Cameroun. Que la fortune du Président soit si grande pourrait expliquer l’origine des sommes faramineuses qu’on soupçonne Boko Haram de percevoir pour la libération des otages. Le Ministre

relève fort à propos que les camerounais ne ‘‘sont ni naïfs ni dupes et encore moins amnésiques’’.

Ils savent en effet, que leur Président ne s’est jamais soumis aux dispositions de l’article 66 de la Constitution du 18 Janvier 1996, qui impose à tout détenteur d’un mandat électif, l’obligation de déclarer ses biens et avoirs, au début et au terme de son mandat. Depuis la promulgation de cette constitution, le président a brigué plusieurs mandats, sans pour autant s’astreindre à dévoiler l’étendue de sa fortune. Un oubli qui tend à accréditer le classement actuel. Cette fois le Ministre de la communication, malgré la verve qu’on lui reconnait, aura du mal à jouer les extincteurs !

L

’incertitude demeure sur la libération de plus de 200 lycéennes dont l’enlèvement mi-avril avait suscité un émoi international, au lendemain de l’annonce par le Nigeria d’un accord de cessez-le-feu avec le groupe islamiste armé Boko Haram.

La présidence du Nigéria a-t-elle crié victoire trop rapidement, alors que les détails et les sous-titres de l’accord avec Boko Haram sont loin d’être tous définis ? Le chef de l’Etat, Goodluck Jonathan, est pourtant très bien informé car c’est son directeur de cabinet qui a mené en direct les négociations, début et fin septembre, avec les deux émissaires du groupe islamiste.

Et visiblement l’accord contient plusieurs étapes. La première est effective : il y a huit jours Boko Haram a libéré 27 otages camerounais et chinois enlevés fin mai.

La prochaine étape, annoncée à la fois par le Nigeria et le négociateur tchadien c’est un possible cessez-le- feu. Ce ne serait pas la première fois mais jamais les arrêts des hostilités déjà annoncés entre l’armée et les combattants islamistes n’ont jamais été respectés.

Enfin, et c’est le cœur de cette négociation car leur histoire a fait le tour du monde : c’est le sort des 200 lycéennes de Chibok kidnapées en pleine nuit il y a 6 mois. Vendredi matin, la présidence du Nigeria a annoncé une libération d’ici quelques jours, mais hier soir, revirement des autorités dont un responsable affirme : « Nous ne sommes pas encore tombés d’accord avec Boko Haram ».

En coulisses se jouerait l’échange des jeunes femmes contre des membres de Boko haram détenus dans des prisons. Les négociations sur ce point précis pourrait avoir lieu ce week- end d’après la médiation tchadienne.

Le Tchad confirme le cessez-le-feu entre le Nigeria et Boko Haram

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Opération communication réussie pour la secte Opération communication réussie pour la secte Opération communication réussie pour la secte Opération communication réussie pour la secte Opération communication réussie pour la secte

Au Tchad, plusieurs sources des services de sécurité confirment l’implication du Tchad dans la conclusion d’un accord de cessez-le- feu entre le gouvernement nigérian et Boko Haram. Cet accord aurait favorisé les dernières libérations d’otages camerounais et chinois par la secte islamiste.

Les deux parties ont accepté le principe d’un règlement de leur différend par le dialogue et convenu de poser des actes de bonne volonté.

Selon Ndjamena, « la récente libération des otages chinois et camerounais et l’annonce d’un cessez- le-feu constituent la concrétisation de ces engagements ». Les pourparlers, d’après les Tchadiens, ont « prévu également la libération par Boko Haram des jeunes filles enlevées à Chibok et celles de certains partisans de ce groupe détenus dans les prisons nigérianes ». Mais les modalités de ces libérations doivent encore être décidées.

Moussa Faki Mahamat, le ministre tchadien des Affaires étrangères, était personnellement présent lors des négociations et revient précisément pour RFI sur les derniers événements.

RFI : Moussa Faki Mahamat bonjour… Pouvez-vous nous confirmer l’accord de cessez-le-feu entre le gouvernement nigérian et Boko Haram ?

Moussa Faki Mahamat : Tout à fait. A la demande du gouvernement du Nigeria et du groupe Boko Haram, des pourparlers ont commencé à Ndjamena, notamment le 14 et le 30 septembre derniers, les partis ont convenu de s’acheminer vers cessez-le-feu annoncé par Boko Haram… et le gouvernement du Nigeria… cessez-le feu sur lequel ils s’étaient entendus déjà le 30 septembre à Ndjamena.

Et la personne qui a représenté Boko Haram représente-t-elle réellement l’ensemble du groupe des insurgés ? Comme vous le savez, Boko Haram n’est pas un bloc

monolithique.

Ça je ne saurais vous le confirmer.

De toutes les façons le gouvernement du Nigeria qui est représenté par le directeur de cabinet du président Goodluck a eu des entretiens pendant plusieurs jours avec les délégués de Boko Haram. Donc je suppose que ces représentants sont bien de Boko Haram.

Il y avait deux personnes du côté du groupe Boko Haram.

Dont Danladi Ahmadu ?

Non. Il s’agissait de Cheikh Goni Hassane et de Cheikh Boukar Umarou.

Est-ce que les termes et les conditions de l’accord ont été abordés ?

Dans un premier temps Boko Haram s’est engagé à libérer les otages chinois et camerounais. Ensuite il s’est engagé à annoncer un cessez-le-feu qui devrait être suivi immédiatement par également une déclaration de cessez- le-feu du gouvernement du Nigeria, s’est engagé également à libérer les filles prises en otage à Chibok. En contrepartie le gouvernement du Nigeria également, devrait libérer un certain nombre de partisans de Boko Haram se trouvant dans les prisons nigérianes.

Sur ce deuxième volet, les parties ont convenu de se retrouver par la suite pour pouvoir voir les modalités pratiques de cette libération, de concert avec la médiation du Tchad. Et le gouvernement du Nigeria a demandé à ce que Boko Haram lui adresse une liste de ceux qui devraient être libérés.

Est-ce que les insurgés réclament d’autres choses, au-delà de la libération de leurs membres détenus ?

Ils ont présenté ceci comme des actes de bonne volonté, avant d’aborder le fond du problème. Et ils se sont entendus pour régler le problème par le dialogue de façon pacifique.

Les lycéennes de Chibok ont été enlevées il y a désormais 187 jours.

Est-ce qu’on sait si elles sont détenues dans un même lieu, si

elles sont en bonne santé ? Ça je ne peux le dire.

Vous n’avez pas eu de garantie sur leur santé ?

Tout ce qu’ils nous ont dit c’est qu’ils sont prêts à libérer ces filles et vont en discuter des modalités.

Est-ce que Boko Haram s’est engagé à quitter les villages que les insurgés occupent dans l’Etat de Borno ?

Cette question n’a pas encore été abordée. Il est question que les parties se retrouvent de façon plus étoffée et avec des feuilles de route bien déterminées pour aborder les questions de fond.

Monsieur le ministre, qui a pris l’initiative de ces pourparlers ?

Il y a eu d’abord une correspondance de Boko Haram adressée au gouvernement du Tchad et ensuite une demande officielle du gouvernement du Nigeria pour pouvoir faciliter ce contact. C’est ce que nous avons fait.

Donc c’est Boko Haram qui a fait le premier pas ?

Je dirais que c’est presque de manière simultanée que les parties nous ont sollicités.

Et combien de temps s’est écoulé entre cette première sollicitation et les premiers pourparlers de la mi-septembre ?

Il y a eu des contacts au mois de juillet, au mois d’août, et les parties se sont retrouvées à la fin de la première dizaine du mois de septembre et ensuite à la fin du mois de septembre.

Et vous, qui étiez présent à ces réunions, pouvez-vous nous parler du climat des discussions ?

Je crois qu’au départ il y avait beaucoup de réserve, bien entendu.

Mais par la suite je peux avouer que la plupart des discussions se sont passées entre les parties elles- mêmes…

Et quel a été le premier point

(6)

ILS ONT DIT : ILS ONT DIT : ILS ONT DIT : ILS ONT DIT : ILS ONT DIT :

6 POLITIQUE ETRANGERE

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

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abordé lors de ces pourparlers ? Les deux parties ont estimé qu’il n’y a pas de solution militaire à cette crise et qu’il y a intérêt pour les parties de trouver une voie pacifique par le dialogue, pour pouvoir régler le problème du Nigeria. C’est ce que j’ai décelé dans les déclarations des uns et des autres.

Est-ce que le gouvernement nigérian a fait part de ligne/s rouge/

s ?

Pour l’instant je crois qu’ils se sont engagés à prendre un certain nombre d’actes qui peuvent renforcer la confiance entre les parties. Et je constate qu’en tout cas pour l’instant la libération des otages étrangers, l’annonce du cessez-le-feu, je crois qu’ils vont dans le bon sens.

Et donc c’est surtout la libération des détenus insurgés qui déterminera la libération prochaine ou non des lycéennes de Chibok, selon vous ?

De toutes les façons les parties

nous ont dit qu’elles sont engagées dans un processus. Elles nous ont donné l’impression qu’elles sont sérieuses. Et donc n’anticipons pas. On va essayer de voir ce que cela va donner.

Vous êtes plutôt confiant ? Dans une certaine mesure, oui. Les deux délégations ont travaillé, elles ont laissé un document dans lequel elles ont pris des engagements. Je constate

que les premières actions sont prises et donc j’espère qu’elles vont respecter leurs engagements et s’acheminer vers une sortie de crise.

Boko Haram relance l’offensive et tue 8 soldats camerounais A peine les otages rendus, Boko Haram relance les hostilités dans la partie septentrionale du pays. En effet,

le peuple camerounais soulagé a vécu en direct du petit écran, l’arrivée des 27 anciens otages camerounais et chinois à Yaoundé. Ces derniers ont été reçus par le Président de la République, qui a saisi l’occasion pour réaffirmer son engagement à lutter contre Boko Haram. Le 12 octobre, la secte a relancé les incursions en terre camerounaise. Le bilan tel que rapporté par journal l’Œil du Sahel, fait état côté camerounais, de 8 éléments de la Brigade d’Intervention Rapide (BIR) tués le 15 octobre 2014 à Limani (Mayo- Sava), au cours d’une attaque de Boko Haram. Les combats âpres à l’arme lourde se sont poursuivi dans d’autres localités de la frontière : ‘‘Amchidé, Banki, Fotokol, Makambara, Djokana, et même à Gambarou au Nigéria’’.

Selon la même source, cette secte aurait perçu une rançon de 3,2 millions de francs CFA (dont 1.5 million pour les 10 chinois), et obtenu la remise liberté de 30 des leurs incarcérés au Cameroun avant de relâcher les otages.

Suite de la page 5

D

ans l’après-midi de jeudi 09 octobre 2014, alors que le monde entier s’apprête à commémorer la journée de lutte contre la peine de mort, un jeune homme surpris en flagrant délit de vol s’est fait massacrer par une foule incontrôlable à Yaoundé, au quartier Etoug-Ebé.

Les faits :

Le 10 octobre été retenue en 2003 par la Coalition Mondiale contre la peine de mort comme journée commémorative de lutte contre l’exécution des prisonniers. En 2007, les Nation unies ont adopté la résolution 42/149 à ce sujet, même si elle est non contraignante pour les Etats. En dépit de ce contexte mondial, les Camerounais prennent plaisir à l’exécution sommaire des malfrats dans la rue. On se croirait quelques siècles en arrière, dans la nation juive antique,

Camer Camer Camer Camer

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où la foule avait la latitude de lapider des personnes reconnues coupables de péchés graves. C’est certainement en comparaison de cette pratique que les camerounais ont pris l’habitude de nommer justice populaire, la mise à mort des bandits à coups de gourdins. Le cri

‘‘au voleur’’ proféré telle une sentence irrévocable, suffit à déclencher cette exécution. La tentative de fuite à la suite de ce cri, constitue pour ces juges de la rue, une preuve irréfutable établissant la culpabilité de l’accusé et donnant lieu à l’exécution de la sentence de mort.

Le bandit une fois rattrapé est d’abord complètement dénudé. Ses bourreaux prennent un malin plaisir à lui infliger des souffrances atroces avant de l’assassiner.

L’exécution du 10 octobre au carrefour Etoug-Ebé, n’a pas échappé à cette règle. Elle intervient à la suite du vol d’une mallette contenant vraisemblablement de l’argent. Le braquage est opéré par 2 jeunes gens sur une moto. Ils arrachent ladite mallette à son propriétaire au vu et su de tous. Témoins de la scène, des

conducteurs de moto, des habitants du quartier et des passants se lancent à la poursuite des braqueurs. Les poursuivants ont alors l’idée de provoquer la chute de la moto des malfrats. L’un des braqueurs réussit à s’enfuir dans le quartier. Le second, le conducteur, a été immobilisé sous sa moto. Il tombe entre les mains de nos magistrats sans mandat, guidé par un seul principe venger le crime. L’infortuné bandit tentera en vain, de se dissimuler sous un camion stationné non loin de son lieu d’arrestation, dans l’espoir de se soustraire à la foule déchainée, qui le roue de coups de gourdins. Trois policiers chargés de diriger la circulation, tentent aussi de s’interposer sans succès. Le bandit inconscient, est recouvert de vieux pneus de voiture, puis arrosé du contenu du réservoir d’essence de sa moto et brulé vif.

Le même jour à Douala, la capitale économique, l’ONG droits et paix démontrait au cours du forum organisé sur le thème ‘‘L’abolition universelle de la peine de mort’’ que ‘‘La constitution

camerounaise accorde à toute personne, sans distinction, le droit à la vie et à l’intégrité physique et morale ainsi qu’un traitement humain en toute circonstance’’. Le statut de bandit révoque-t-il ce droit ?

Pour justifier ce phénomène, un habitant du quartier Village à Douala, non loin de l’aéroport, fait coïncider la recrudescence de la vindicte populaire avec l’adoption des méthodes hardies par les malfaiteurs. En effet, il fût une période où les bandits utilisaient des lettres anonymes pour prévenir les futures victimes de leur visite et les informer de leurs exigences. Lorsque ces dernières n’étaient pas remplies, ils violaient femme et enfants devant le chef de famille tenu en respect par un pistolet. Il a bien fallu conclut-il, que la population abandonnée à elle-même s’organise. Au-delà de ces arguments, les traitements atroces réservés aux bandits révèlent une violence inouïe. Au point où on peut se demander qui du bandit ou de la foule, est le véritable malfaiteur ?

E

xiste-t-il une menace terroriste visant Ethiopie ? C’est en tout cas ce que croient savoir les services de renseignement américains, qui ont ainsi relayé l’information via leur ambassade à Addis-Abeba. Le risque est latent depuis plusieurs années, notamment à cause de l’intervention éthiopienne en Somalie. L’appel américain à la prudence, relayé ensuite par l’ambassade de France, n’est donc pas forcément une surprise mais crée un sentiment d’insécurité en ville que les autorités éthiopiennes ont tenté de dissiper.

Le ministère des Affaires étrangères a convié plusieurs diplomates vendredi 17 octobre.

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Taye Atskeselassie, directeur général pour les affaires américaines, n’a ni confirmé ni infirmé les informations américaines selon lesquelles le quartier de Bolé, l’un des centre névralgique d’Addis-Abeba, pourrait être visé par les terroristes somaliens. Mais il a tenu à rassurer sur les mesures prises pour prévenir un attentat terroriste en Ethiopie.

« Nous avons pris toutes les mesure pour que les shebabs ne puissent pas poser leur empreinte, non seulement dans la capitale mais aussi dans tout le pays, explique Taye Atskeselassie. En Ethiopie, nous considérons toujours le risque terroriste avec beaucoup de sérieux. Et le gouvernement maintient en permanence un niveau d’attention élevé

envers la menace des shebabs, mais aussi envers d’autres groupes terroriste soutenus par des pays étrangers. »

Dans la capitale, les fouilles sont quasi-systématiques à l’entrée des lieux publics, et chacun à appris à vivre avec ces contraintes sécuritaires. Ainsi, l’ambassadeur ougandais a regretté que l’on crée une psychose supplémentaire.

Son homologue américain, Patricia Haslach, lui a répondu sèchement : « Si nous avons accès à des informations, nous devons les partager avec les ressortissants américains. Mais je peux aussi vous assurer que nous travaillons très étroitement avec le gouvernement éthiopien, qui était donc informé en temps voulu de nos intentions. »

Les Américains recommandent d’éviter les restaurants, les bars ou les

supermarchés, mais la vie semblait avoir un cours normal vendredi.

«

vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.» (Gandhi)

Ces paroles de Gandhi ne sont pas un hymne épicurien à la consommation. Elles célèbrent l’avenir et non l’instant présent. La culture est le meilleur chemin vers l’avenir. Elle ne connaît pas de limite. Les zones interdites, les voies impossibles ne sont que le meilleur moyen de garder le disciple sous la dépendance du maître d’école. Le savoir est une transgression permanente. (Ndlr)

(7)

FAITS DIVERS 7

Par Alphonse Mbunga

D

es sourcesconcordantes font état de désaccord qui oppose les importateurs des produits pétroliers aux responsables de Foner (Fonds National d’Entretien Routier) dans la province du Nord-Kivu. Au centre de ce bras de fer, c’est le délabrement avancé qu’accuse l’état de la route principale qui relie Kasindi, Beni et Butembo dans cette

partie de la République.

Les importateurs des produits pétroliers de Beni ont déclenché une grève depuis la semaine passée, signale les sources, pour manifester leur désapprobation sur cet état des choses qui met en péril leur métier. C’est par cet axe routier important où passent les véhicules qui transportents leurs marchandises (produits pétroliers) commercialisés à Beni.

Depuis que l’Etat de cette

route s’est dégradé, le prix d’un litre d’essence qui était à 1.500 FC, a grimpé jusqu’à atteindre 3.500 FC. La population souffre sérieusement parce qu’elle en subit les conséquences néfastes dans le transport et autres biens de consommation de première nécessité dont les prix ont aussi galoppé. Les mêmes sourcent indiquent que les responsables de la FEC (Fédération des Entrepreneurs Congolais) s’indignent de ce comportement intolérable qui n’est pas favorable à la

PROVINCE

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Par Zenga Ntu

révolution de la modernité affiché par le Foner, à qui revient la charge d’entretenir régulièrement les routes d’intérêt national à travers le pays. On signale, apr ailleurs, que chaque mois, sur ce tronçon, au moins 350 véhicules de transport des produits pétroliers sont enregistrés et, Foner perçoit 3.000 dollars américains par camion. Cette route continue à s’abîmer. Où va va alors l’argent que perçoit le Foner, se demande-t-on.

Les transporteurs en grève souhaitent que soit appliqué désormais la retenue à la source par la province les fonds perçus chaque jour par le Foner dont la gestion est tellement opaque qu’elle laisse à désirer.

Trop c’est trop, le chef de l’Exécutif provincial du Nord Kivu est appelé à s’impliquer en pesant de son autorité afin que le Foner donne des moyens pour l’entretien régulier des routes dans les territoires de Beni et Lubero, fait savoir la source du journal.

TRANSPORT EN COMMUN À KINSHASA

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’on se souviendra encore d’énormes difficultés qu’enduraient les populations de la capitale à un moment du règne de Parti-Etat sous la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko où les gens, dans un arrêt de bus pouvaient attendre des longues heures sans avoir un moyen de se rendre au service. Et quand un bus, taxi-bus ou taxi se présentait, hommes et femmes s’empoignaient pour attraper une place. Cette situation, on le sait, était due à la carence des véhicules affectés au transport en commun.

Les bus de la SOTRAZ (Société de Transport en commun du Zaïre) étaient dans la quasi-totalité tombés

en panne, voire déclassés.

Il y a quelques mois, le Gouvernement central et l’Hôtel de Ville de Kinshasa ont fourni des efforts en vue d’améliorer la politique des voies de communication, notamment en matière de transport en commun en commandant des centaines de bus Transo, déversés sur les artères de la capitale. Il faut reconnaître tout de même que les gouvernants ont, par-là, réussi à soulager, tant soit peu, les peines des Kinois concernant leurs déplacements journaliers à travers la ville pour vaquer à leurs différentes préoccupations. Qu’à cela ne tienne, ce mois d’octobre semble venir gâcher les choses.

Comment ?

C’est à partir du lancement officiel par le Gouvernorat de la Ville de Kinshasa, par le biais de la DGRK

(Direction générale des recettes de Kinshasa) , de l’opération de recouvrement forcé de la vignette automobile 2013 sur toute l’étendue de la Ville-province de Kinshasa que beaucoup de propriétaires des taxis, taxis-bus et autres véhicules non en règle en cette matière, ont décidé de garer leurs engins roulants à la maison afin d’éviter de tomber dans ce traquenard. Du coup, il s’est créé une rareté inquiétante des moyens de transport en commun pour la population de se déplacer.

Les habitants des différentes communes de la Capitale confrontés alors à ce problème qui se pose avec acuité, s’amassent sur les arrêts de bus pour attendre plusieurs minutes ou plusieurs heures le transport. En plus, une fois que l’on peut attraper une place dans un taxi-bus ou dans un taxi, on

n’est pas sûr d’aller jusqu’au terminus conventionnel. Les conducteurs de ces engins ont repris avec leur vilaine ancienne habitude d’opérer en «demi- terrain». C’est-à-dire sectionner un trajet conventionnel en deux ou trois étapes payables, si bien que le tronçon qui va, par exemple, de Kingasani au marché central est actuellement payé à 1.000 FC au lieu de 500 FC.

Dans cet imbroglio, on a constaté que beaucoup se plaignent du taux élevé, 50 USD, de la vignette automobile, pendant que plusieurs autres cherchent à savoir où vont toutes les recettes provenant de ce genre de recouvrement forcé tant qu’on n’arrive pas à promouvoir le développement de la ville-province de Kinshasa. Toutefois, il est un fait, c’est que ces derniers temps les Kinois peinent pour le transport en commun.

SPORT

En battant la Côte d’Ivoire (4-3)

Les Léopar Les Léopar Les Léopar

Les Léopar Les Léopards se r ds se r ds se r ds se relancent pour ds se r elancent pour elancent pour elancent pour elancent pour la phase finale de la CAN 2015 la phase finale de la CAN 2015 la phase finale de la CAN 2015 la phase finale de la CAN 2015 la phase finale de la CAN 2015

U

ne fois de plus, Le Télégramme du Congo se révèle bon visionnaire dans ses analyses sportives

Pas plus loin que la sortie de notre dernière édition n° 78 du 14 octobre 2014, dans notre article intitulé «Léopards : espoirs et désespoirs», nous avons tracé le schéma que devrait suivre la sélection de la République démocratique du Congo de football engagée dans la CAN 2015, après sa regrettable défaite (1-2) contre les Eléphants de la Côte d’Ivoire, lors de la troisième journée au stade Tata Raphaël le samedi, 11 octobre dernier.

Le Télégramme du Congo avait écrit : «Les Léopards de la RD Congo devraient impérativement battre la Côte d’Ivoire au match retour à

Abidjan, le mercredi 15 octobre, pour se relancer dans la compétition». Félicitations aux ambassadeurs de Congo- Kinshasa dans cette Coupe d’Afrique des Nations qui ont bien compris ces conseils, traduits en sonnette d’alarme, si bien qu’ils se sont réveillés, motivés et déterminés pour mettre à genoux ces Eléphants blancs, en les cognant chez- eux par un score mérité de 4 buts contre 3.

Par cette victoire, les nôtres totalisent 6 points comme les Ivoiriens. Les Léopards occupent maintenant la 2ème place au classement grâce à l’avantage du goal-average de 0 (7 buts marqués contre 7 encaissés). Tandis que les Ivoiriens, qui ne voient rien et ne comprennent pas cette défaite à domicile, viennent en

3ème position avec un goal- average -2 (7 buts marqués et 9 encaissés). La Sierra Leone qui n’a plus rien à gagner boucle la marche avec 1 point.

Le Cameroun, quant à lui, peut déjà se frotter les mains. Il est en tête du classement avec 10 points sans défaite (8 buts marqués contre 1 encaissé, goal-average : + 7).

Pour nos Léopards, ce n’est qu’une bataille gagnée à Abidjan mais la guerre continue. Car, le plus dur reste maintenant d’aller encore mouiller le maillot à Yaoundé, le 14 novembre prochain face aux Lions indomptables qu’il faut aussi battre pour consolider cette deuxième place et espérer être comptés parmi les 14 pays qui participeront à la phase finale de la CAN en janvier 2015.

Allez-y les Léopards !

D

eux membres du Gouvernement central, notamment le Vice- premier ministre et ministre du Budget Daniel Mukoko Samba et le ministre de la Santé publique Docteur Numbi Kabange sont allés, à la fin de la semaine dernière, rendre visite à domicile dans la commune de Lingwala, à l’artiste-musicien Lutumba Ndomanueno dit Simaro Masiya, un monument de la musique congolaise moderne dont la santé accusait quelques inquétudes, il y a plus de quatre mois.

Arrivés sur les lieux, le premier à prendre la parole notamment le Vice-premier ministre Mukoko Samba - qui avait pressenti la dégradation de la santé de cet ancien collaborateur de Luambo Franco dès le mois d’avril dernier - s’est assuré que Simaro pouvait parler, et se

mouvoir, en dépit des malaises qui ressent encore.

Quant au ministre de la Santé publique, celui-ci a déclaré que le rôle de son Ministère n’est pas d’enterrer, mais plutôt de soigner et guérir les gens. Il a, par ailleurs, après avoir consulté la fiche médicale du patient visité, apaisé les esprits en affirmant que l’état de santé de Lutumba n’était pas très alarmant. Toutefois, il mérite d’être suivi régulièrement par le Gouvernement qui devra mettre des moyens jusqu’à ce que le guitariste et auteur-compositeur Lutumba recouvre entièrement sa santé et continue de communiquer son savoir et son expérience aux jeunes musiciens congolais qui le côtoient, comme il fait habituellement.

Simaro Masiya lui-même a confié qu’en recevant la visite improvisée de ces deux hautes personnalités du Gouvernement de la République, il se sentait moralement réconforté.

MUSIQUE

Lutumba Simaro : Etat de santé Lutumba Simaro : Etat de santé Lutumba Simaro : Etat de santé Lutumba Simaro : Etat de santé Lutumba Simaro : Etat de santé

pas très alar pas très alar pas très alar pas très alar

pas très alarmant mant mant mant mant

Referenties

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