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Pieter Nieuwland, Orion · dbnl

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Pieter Nieuwland

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Pieter Nieuwland, Orion. Ten Brink et De Vries, Amsterdam 1836

Zie voor verantwoording: http://www.dbnl.org/tekst/nieu025orio01_01/colofon.htm

© 2004 dbnl

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Envoi.

Pieter Nieuwland, Orion

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A

M. Alph. de Lamartine.

O chantre harmonieux, ô sublime génie, Si ma Muse imprudente aujourd'hui balbutie Quelques faibles accens du langage sacré,

Pieter Nieuwland, Orion

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C'est qu'en fixant mes yeux sur la voûte divine, Retentissante encor de tes chants, Lamartine!

De magiques concerts je me suis enivré.

Oui! j'avais médité tes suaves cantiques;

J'avais nourri mon coeur de tes sons séraphiques, Ces sons que j'idolâtre et que j'entends toujours!

Dans mon ravissement, rempli des chants du cygne, Pardonne! j'essayai d'épeler une ligne

Du grand livre des cieux où tu lis tous les jours!

Pieter Nieuwland, Orion

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Notice.

Pieter Nieuwland, Orion

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Notice biographique sur

P. Nieuwland.

Pierre Nieuwland était le fils d'un charpentier des environs d'Amsterdam. Il naquit en 1764. Ses talens se manifestèrent de très bonne heure: à sept ans, il avait lu la bible tout entière; on ne parlait que de

Pieter Nieuwland, Orion

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lui dans la contrée. Ses parens s'émerveillaient de jour en jour, en voyant le

développement rapide de ses facilités intellectuelles. A tant de qualités de l'esprit, il joignait d'autres traits caractéristiques: il était bon, amical, officieux. Ses compagnons de jeu le recherchaient; ses condisciples l'aimaient, et trouvaient toujours en lui assistance et amitié. Dès l'âge de huit ans, déjà fort avancé dans ses études, il calculait avec la plus grande justesse, et versifiait avec beaucoup de facilité; à cet âge, la démonstration du carré dè l'hypothénuse, la solution des problêmes les plus difficiles, étaient pour lui des opérations toutes simples. - Sa poésie, qui déjà s'était adressée au Créateur, était pleine d'élévation dans les pensées. Sa conversation était animée;

il savait tout mieux que les autres; il lisait agréablement, et avait toujours

Pieter Nieuwland, Orion

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quelque chose d'intéressant à conter. Jamais il ne se glorifiait de sa supériorité; et s'il se trouvait avec des personnes plus instruites que lui, il les écoutait avec la plus grande attention. On pouvait faire de lui tout ce qu'on voulait: c'était, dans toute la force du terme, un excellent enfant. Il aimait beaucoup le jeu; et ce goût réjouissait ses parens, qui craignaient qu'un excès d'étude n'altérât sa santé peu robuste.

Nieuwland fut religieux avec conviction et franchise: il eut cette religion noble et sublime qui a sa source permanente et intarissable dans le coeur de l'homme vertueux;

cette religion qui tient essentiellement à notre être, qui nous trace nos devoirs pendant notre apparition ici - bas, et qui élève nos pensées jusqu'aux voûtes célestes, lorsque notre ame éprouve le besoin de parler avec Dieu.

Pieter Nieuwland, Orion

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Malgré son peu d'extérieur, Nieuwland attira l'attention de tous ceux qui firent sa connaissance. Comme homme et comme savant, il fut ce qu'il avait été dans son enfance et dans sa jeunesse, doux, affable et studieux. La science et les belles-lettres se partagèrent sa trop courte existence. C'est au milieu de ses occupations, tantôt graves, tantôt amusantes, toujours instructives, que l'amirauté d'Amsterdam le nomma membre de la Commission chargée de la détermination des longitudes et de la construction des cartes hydrographiques. Les mathématiques et l'astronomie furent ses sciences favorites. D'abord professeur à Amsterdam, il fut promu, dans la suite, au grade de professeur de physique, de mathématiques et d'astronomie à l'université de Leyde, par les soins et la protection de son savant bienfaiteur J. de Bosch. - Ja-

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mais la science ne fut moins raide, la conservation plus instructive, la vertu plus gaie, la gaieté plus vertueuse, que dans la personne de Pierre Nieuwland, soit comme étudiant ou professeur, soit comme citoyen ou père de famille. Ses principes religieux furent, en toute circonstance, la base immuable de toutes ses actions: dans la prospérité, ils lui servirent d'égide contre l'orgueil; dans le malheur, contre les coups du sort. Sa belle ame ne connut point le mal. La douleur faisait une profonde imprespression sur lui: il en donna plus d'une preuve à la mort de son père, de sa femme et de son enfant. Mais il mettait autant de soin à garder ses chagrins pour lui seul, qu'il avait de plaisir à partager avec ses amis ses momens de joie. ‘Si je ne puis moi-même soutenir mon courage, disaitil, personne, à coup sûr, n'y parviendra.’

Pieter Nieuwland, Orion

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Il aimait à vider le calice d'amertume avec une entière soumission aux volontés de Dieu; et presque toutes ses poésies attestent qu'il cherchait et trouvait en lui sa propre consolation.

Son Orion est généralement regardé comme sa meilleure pièce de vers; elle prouve à quelle hauteur un sujet poétique peut atteindre, lorsqu'il se trouve entre les mains d'un homme qui joint la science à l'instruction. Tout y est noble, grand, élevé, digne des cieux; rien n'y respire l'irréligion ni la témérité. Sa muse s'est aussi occupée, avec succès, à imiter plusieurs passages des poètes de l'antiquité.-Ses discours et ses dissertations sont remplis de cette délicatesse de style, de cette finesse de jugement, qu'il avait puisées dans les leçons de ses célèbres professeurs de Bosch et Wyttenbach, et dans ses relations avec

Pieter Nieuwland, Orion

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son érudit collaborateur et collègue Van Swinden.

Nieuwland ne jouit pas long-temps des avantages et de la considération que ses talens et son caractère lui avaient acquis; car la mort vint l'arracher à ses travaux assidus et à ses nombreux amis, six ans après Bellamy, poète zélandais, enlevé comme lui à la fleur de l'âge, et, comme lui, emportant, dans la tombe avide, un brillant avenir, plein de succès et de gloire!

Helmers, dans son poème: de Hollandsche Natie, n'a point oublié Nieuwland, au cinquième chant de son immortel ouvrage: son coeur éminemment national lui dicte, à ce sujet, une touchante élégie, dont la citation terminera cette notice biographique.

Pascal de ma patrie, accueille mon hommage!

Pieter Nieuwland, Orion

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O Nieuwland! jeune fleur, au printemps de ton âge, Le sort t'enveloppa dans la commune loi:

Naitre, vivre, mourir, fut un instant pour toi.

Sur un terrain ingrat, faible et décolorée, Ta tige s'élevait des mortels ignorée;

Mais une habile main, par ses soins précieux, T'enlève, te transporte en un sol plus heureux, Et bientôt ta splendeur, hélas! trop passagère, Sur ton noble destin fixe l'Europe entière.

Ah! dans un autre Eden, sous un paisible ciel, Tu brilles maintenant d'un éclat éternel!

Pieter Nieuwland, Orion

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Orion.

Pieter Nieuwland, Orion

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Orion, Ode.

Wie heft, met statelijke pracht, Bij de achtbre stilte van den nacht, Uit d'oceaan het hoofd naar boven?

Wie blijft in 't aanzien van Diaan', Die vruchtloos poogt dien gloed te doven,

Met onverzwakten luister staan?

Pieter Nieuwland, Orion

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Zijt gij 't, Orion! voor wiens licht Der kleiner zonnen flikkring zwicht, Als 't licht der maan voor Febus glansen?

Rijs, groote Orion! rijs omhoog!

Zijt welkom, held! aan onze transen!

Verruk, verruk ons starend oog!

Wat sterreglans, die eerbied baart, Praalt op uw' gordel, knods en zwaard, Bezaaid met tintelende vieren!

'k Zie Betelgeuzes rooden gloed Uw' schouder, naast Bellatrix, sieren,

En Rigel flonkren op uw' voet.

Ik zie, daar u de stier ontvlugt, Voor de opgeheven vuist beducht, Den Noordschen beer van verre grimmen.

De bloedige Aldebaran zelf

Ontwijkt uw' knods, bij 't statig klimmen, En ruimt u plaats aan 't stargewelf.

Pieter Nieuwland, Orion

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Zoo drijft ge, in 't schoon Elysisch woud Daar zich der helden schare onthoudt, Voor u de woeste dieren henen!

Zoo hebt ge, in 's werelds morgenstond, Met al uw' luister vroeg verschenen,

Auroras teeder hart gewond.

Dit zag de wreevle Jagtgodin;

Haar wrok ontvlamde om deze min, Zij deed u door haar schichten sneven.

Jupijn verijdelde dien nijd,

Door hem aan hooger' trans verheven, Blinkt gij daar eeuwig, haar ten spijt.

Rondom u schittren zon bij zon, Daar Sirius en Procyon

Met diep ontzag uw schreên verzellen.

Wie noemt in klanken, zwak van toon, Die heiren, door geen oog te tellen?

Wie schetst hun godlijk, eeuwig schoon?

Pieter Nieuwland, Orion

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ô Gij, geleidster van mijn held, Die, als gij onze zon verzelt, Uw' naam verleent aan onze dagen!

ô Heldre hondster! zou uw licht De voorboô zijn van felle plagen?

Ons siddren doen op u gezigt?

Neen! 't bijgeloof verzon dien waan.

Mij lacht uw glans beminlijk aan, Vorstin der hooge sterrenkoren!

'k Voel, daar mijn eerbied op u staart, Gedachten in mijn' ziel geboren,

Wier vlugt mij opvoert boven de aard.

Is elk dier lichten, die gij ziet, Zelfs 't kleenste, dat uw oog ontvliedt, ô Stervling! slechts voor u in wezen?

Is, bij 't gezigt van 't stergewelf, Geen denkbeeld ooit in u gerezen

Dan 't nietig denkbeeld van u zelv'?

Pieter Nieuwland, Orion

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Vermeetle! draait voor u alleen De gansche schepping om u heen?

Is ze u alleen ten dienst gegeven?

U, die, uit nietig stof geteeld, Het broos genot van 't vlugtig leven

Met vlieg en mier en made deelt!

Zijt gij op de aarde zoo gering;

Die aarde, trotsche sterveling!

Is een dier duizendduizend bollen Die om dezelfde groote zon In afgeperkte banen rollen,

Licht scheppen uit dezelfde bron.

Elk, elk gevoelt haar heerschappij.

Die streeft bestendig haar op zij, Daar deze uit afgelegen streken

Haar eens in vijftig eeuwen groet, Of ligt, haar wijd gebied ontweken,

Slechts eens bestraald wordt door haar' gloed.

Pieter Nieuwland, Orion

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Elk lichtje, dat gij tintlen ziet,

Zelfs 't kleenste, dat uw oog ontvliedt, Is zulk een bron van licht, omgeven

Van werelden, die, zonder tal, Als stofkens door elkander zweven,

En veilig zijn voor schok en val!

Verbeelding! is u niets te hoog, Zoo leer mij gindschen heldren boog, Den goddelijken Melkweg, kennen.

Voer, langs dat breed en glansrijk spoor, Mijn' tragen geest, op vlugge pennen,

Den wijden kreits der schepping door.

Die baan, wier zacht en lieflijk licht

Slechts wolkjes vormt voor 't scherpst gezigt, Is een gestel van sterrenheemlen,

Wier eindloos flaauwe tinteling Van verre schijnt dooreen te weemlen,

Zich zamensmelt tot éénen kring.

Pieter Nieuwland, Orion

(21)

Hebt gij den grenspaal nu ontdekt?

Weet gij, hoe ver de schepping strekt, ô Stervling! eindig van vermogen?

Zoo sla nog eens, uit dat verschiet, Op held Orions beeld uwe oogen,

En zink, verzink dan in uw niet!

Orion! uw volmaakte glans

Voert mij omhoog van trans in trans, Ontrukt mijn' geest aan 't aardsche duister!

Mijn oog beschouwt u uren lang, En telkens vindt het nieuwen luister,

En nieuwe wondren voor mijn' zang!

Is 't waar? of faalt mijn zwak gezigt, Dat ginds een kring van bleeker licht Meent in uw prachtig zwaard te ontdekken?

Een dunne vlek, wier flaauwe schijn Zich telkens poogt aan 't oog te onttrekken?

Wat mag dat glinstrend wolkje zijn?

Pieter Nieuwland, Orion

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Dat glinstrend wolkje, sterveling!

Is ook een melkweg, in wiens kring Ontelbre sterrenstelsels weemlen,

Den uwen ligt in glans gelijk!...

Verbeelding! daal! verlaat die heemlen, Eer mijn geschapen geest bezwijk'.

Pieter Nieuwland, Orion

(23)

Orion, Ode.

Dans le calme imposant des nuits et du silence, De l'abîme des flots, avec magnificence,

Qui lève son front radieux?

Quel fier émule de Diane,

Défiant de son char la splendeur diaphane, Grandit en dépit d'elle et brille dans les cieux?

Pieter Nieuwland, Orion

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Orion! est-ce toi, que tant d'éclat devance, Toi, qui vois des soleils pâlir à ta présence, Comme l'astre des nuits s'efface aux feux du jour?

Salut, héros! salut! surgis à l'empyrée!

Que nos regards, fixés sur la plaine éthérée, Soient en extase à ton retour!

Que d'étoiles, - sur ta ceinture, Sur ton glaive, sur ton armure, Versent leurs reflets par torrens!

Non loin de Bellatrix, sur ton épaule ardente, Apparaît Bételgeuze, empourprée, éclatante, Et Rigel resplendit à tes pieds flamboyans.

Au geste menaçant de ton bras qui se lève, Tandis que le Taureau fuit l'éclair de ton glaive, L'Ourse du nord rugit et poursuit son chemin;

Le sanglant Aldébaran même, Évitant ta massue, à ton aspect suprême,

Te fait place au dôme divin.

Pieter Nieuwland, Orion

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Ainsi, dans les Royaumes sombres,

Qu'habitent des guerriers les héroïques ombres, Tu chasses devant toi les hôtes des forêts;

Ainsi, lorsque le monde était tout jeune encore, Subjuguant, d'un coup d'oeil, le tendre coeur d'Aurore,

Tu parus, beau de mille attraits!

La fille de Latone, armant sa jalousie, Pour s'en venger, saisit ses flèches; et ta vie

Fut immolée à son courroux.

Mais Jupin déjoua les complots de sa haine, Et tu luis à jamais dans la céleste plaine,

Malgré ses déplaisirs jaloux.

Tandis qu'éclairant ta couronne,

Un peuple de soleils autour de toi rayonne, Sirius, Procyon, accompagnent tes pas.

Quelle voix nommerait ces brillantes armées?

Devant cet océan, ces iles enflammées, Quel pinceau ne tremblerait pas?

Pieter Nieuwland, Orion

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Guide de mon héros, qui, lorsque ta lumière Suit le soleil qui nous éclaire,

Viens prêter ton nom à nos jours, O Canicule! es-tu le sinistre présage

De quelque effroyable ravage?

Devons-nous redouter ton cours?

Non! l'erreur enfanta cette fable grossière.

Ta propice clarté sourit à ma paupière, Princesse de ces globes d'or!

Et quand, plein de respect, je te vois et t'admire, Ma brûlante pensée où mon âme respire, Loin, bien loin de la terre emporte mon essor.

Ces astres, ces flambeaux de la sphère infinie, Celui qui même échappe à ta vue éblouie, Ne sont-ils, vain mortel, allumés que pour toi?

Au merveilleux aspect de ces voûtes de flamme, Ne sens-tu pas surgir d'autre idée en ton âme?

Ton misérable coeur ne pense-t-il qu'à soi?

Pieter Nieuwland, Orion

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Est-ce pour toi seul, téméraire!

Que ces mondes flottans roulent dans leur ornière?

Pour ton usage seul sont-ils là si nombreux?

Toi qui, créé de rien, d'une frêle existence, Goûtes la courte jouissance,

Comme l'insecte impur qui rampe sous tes yeux!

Es-tu si peu de chose, ô mortel, sur la terre?

Ce globe, dont tes pieds méprisent la poussière, Est un de ces milliers de globes lumineux

Qui se meuvent ensemble autour d'un astre immense, Et sur leur chemin, en silence,

De la même lumière empruntent tous leurs feux.

Tous ressentent son influence:

L'un vogue à ses côtés; l'autre, à grande distance, Peut-être, en cinq mille ans, le salue un seul jour;

Ou, peut-être, soustrait à cettedépendance, Ne brilla qu'une fois soumis à sa puissance,

Pour lui dire adieu sans retour!

Pieter Nieuwland, Orion

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Chaque point radieux, dans cette mer d'étoiles, Celui que la nuit même a caché dans ses voiles, Est un ardent foyer, plein de vie et d'éclat, Qui voit autour de lui, sous des voûtes profondes,

Des mondes planant sur des mondes, Graviter dans l'Ether sans chute et sans combat.

Imagination, c'est toi que je réclame!

Oh! viens, si tu le peux, sur tes ailes de flamme, Viens guider mon esprit, trop lent pour mon désir, A travers ces sillons qui caressent ma vue;

Découvre-moi les cieux; ouvre-moi l'étendue;

De la création, oh! laisse-moi jouir!

Ces blanches lueurs, cette voie,

Telles qu'un océan où l'oeil mortel se noie, Sont d'autres dômes étoilés,

Dont la splendeur sans fin de bien loin étincelle, Et que la Sagesse éternelle

Nous montre comme un cercle et n'a point dévoilés.

Pieter Nieuwland, Orion

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De ces mondes, eh bien! as-tu vu les limites?

Sais-tu jusqu'où vont leurs orbites?

Atome! qui te crois la force d'un géant!

Vers mon héros encore élève ton hommage;

Jette encore une fois les yeux sur son image, Et disparais dans ton néant!

Orion! Orion! - ta divine lumière Me transporte de sphère en sphère;

Dégage mes pensers du terrestre chaos.

Toujours à t'admirer tu me revois fidèle;

Et mon oeil chaque fois, dans ta splendeur nouvelle, Découvre pour mes chants des prodiges nouveaux.

Mais quoi! ne vois-je pas, dans ton glaive qui brille, Un faible cercle qui scintille,

Et semble fuir en pâlissant?

Une tache qui veut, à la vue incertaine, Dérober, par degré, sa lumière lointaine?

Quel est ce nuage luisant?

Pieter Nieuwland, Orion

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Ce nuage luisant, ô mortel! c'est, sans doute, D'autres sillons lactés, sous une même voûte, Où roulent des soleils, comme des sables d'or!!...

Imagination! descends, car je succombe!

Avant que de si haut mon faible esprit retombe, Abaisse, abaisse ton essor!

Pieter Nieuwland, Orion

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