• No results found

«CHARLIE HEBDO» :

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "«CHARLIE HEBDO» :"

Copied!
12
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2015, n°089, Mardi 13 Janvier

ILS ONT DIT ILS ONT DIT ILS ONT DIT ILS ONT DIT ILS ONT DIT

«CHARLIE HEBDO» :

«CHARLIE HEBDO» : «CHARLIE HEBDO» :

«CHARLIE HEBDO» :

«CHARLIE HEBDO» :

«HORRIBLE»,

«HORRIBLE», «HORRIBLE»,

«HORRIBLE», «HORRIBLE»,

«TRAGIQUE»,

«TRAGIQUE», «TRAGIQUE»,

«TRAGIQUE», «TRAGIQUE»,

«ODIEUX»... CE QUE

«ODIEUX»... CE QUE «ODIEUX»... CE QUE

«ODIEUX»... CE QUE «ODIEUX»... CE QUE LES DIRIGEANTS LES DIRIGEANTS LES DIRIGEANTS LES DIRIGEANTS LES DIRIGEANTS AFRICAINS ONT AFRICAINS ONT AFRICAINS ONT AFRICAINS ONT AFRICAINS ONT DÉCLARÉ SANS POUR DÉCLARÉ SANS POUR DÉCLARÉ SANS POUR DÉCLARÉ SANS POUR DÉCLARÉ SANS POUR A

A A

A AUT UT UT UTANT SE F UT ANT SE F ANT SE F ANT SE F ANT SE FAIRE LES AIRE LES AIRE LES AIRE LES AIRE LES CHAMPIONS DE LA CHAMPIONS DE LA CHAMPIONS DE LA CHAMPIONS DE LA CHAMPIONS DE LA

LIBERTÉ LIBERTÉ LIBERTÉ LIBERTÉ LIBERTÉ D’EXPRESSION D’EXPRESSION D’EXPRESSION D’EXPRESSION D’EXPRESSION

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

La r La r La r La r

La ruptur uptur uptur uptur upture est-elle déf e est-elle déf e est-elle déf e est-elle définiti e est-elle déf initi initi initiv initi v v vement v ement ement ement ement consommée entr

consommée entr consommée entr consommée entr

consommée entre le g e le g e le g e le gouv e le g ouv ouv ouver ouv er er erneur er neur neur neur neur Moïse K

Moïse K Moïse K Moïse K

Moïse Ka a a atumbi et le c a tumbi et le c tumbi et le c tumbi et le chef tumbi et le c hef hef hef de hef de de de de l’Eta

l’Eta l’Eta

l’Eta l’Etat J t J t J t Jose t J ose ose ose oseph K ph K ph K ph Ka ph K a a abila ? a bila ? bila ? bila ? bila ?

Voir page 4

Voir page 2

○ ○ ○ ○

POUR ATTEINDRE L’ÉMERGENCE À L’HORIZON 2030

MA MA MA MA

MAT T T T TA A A A AT T T TA POSE LES T A POSE LES A POSE LES A POSE LES A POSE LES J

J J J

JAL AL AL ALONS D’UNE AL ONS D’UNE ONS D’UNE ONS D’UNE ONS D’UNE CROISSANCE CROISSANCE CROISSANCE CROISSANCE CROISSANCE ÉCONOMIQUE ÉCONOMIQUE ÉCONOMIQUE ÉCONOMIQUE ÉCONOMIQUE

INCL INCL INCL INCL

INCLUSIVE USIVE USIVE USIVE USIVE

Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○ Voir page 8

○ ○ ○ ○ Voir page 5

Voir page 12

○ ○ ○ ○ Voir page 10

LES REP LES REP LES REP

LES REP LES REPAS DES AS DES AS DES AS DES AS DES DICT

DICT DICT DICT

DICTA A A ATEURS A TEURS TEURS TEURS TEURS D’HIER ET D’HIER ET D’HIER ET D’HIER ET D’HIER ET D’A

D’A D’A D’A

D’AUJOURD’HUI UJOURD’HUI UJOURD’HUI UJOURD’HUI UJOURD’HUI Le langage des Le langage des Le langage des Le langage des Le langage des

poubelles poubelles poubelles poubelles poubelles congolaises congolaises congolaises congolaises congolaises

○ ○ ○ ○ Voir page 11

Voir page 3

LES CANARDS LES CANARDS LES CANARDS LES CANARDS LES CANARDS

V V V

V VOLER OLER OLER OLER OLERONT ONT ONT ONT ONT T

T T T

TOUJOURS PL OUJOURS PL OUJOURS PL OUJOURS PL OUJOURS PLUS US US US US HA

HA HA HA

HAUT Q UT Q UT Q UT Q UT QUE LES UE LES UE LES UE LES UE LES FUSILS FUSILS FUSILS FUSILS FUSILS

A LA MÉMOIRE A LA MÉMOIRE A LA MÉMOIRE A LA MÉMOIRE A LA MÉMOIRE

DE NOS DE NOS DE NOS DE NOS DE NOS

CONFRÈRES DE CONFRÈRES DE CONFRÈRES DE CONFRÈRES DE CONFRÈRES DE CHARLIE HEBDO CHARLIE HEBDO CHARLIE HEBDO CHARLIE HEBDO CHARLIE HEBDO

ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2016

F F F

F FA A A AUT A UT UT UT-IL ETRE MILLIARD UT -IL ETRE MILLIARD -IL ETRE MILLIARD -IL ETRE MILLIARDAIRE POUR -IL ETRE MILLIARD AIRE POUR AIRE POUR AIRE POUR AIRE POUR ETRE EL

ETRE EL ETRE EL ETRE EL

ETRE ELU PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ?

Voir page 3

Examen du projet de loi électorale

Du rififi à l’Assemblée nationale : la plénière

sous haute tension !

Voir page 12

Manœuvres politiques

La Majorité présidentielle La Majorité présidentielle La Majorité présidentielle La Majorité présidentielle La Majorité présidentielle aur

aur aur

aur aura-t-elle le cour a-t-elle le cour a-t-elle le cour a-t-elle le coura a-t-elle le cour a a a ag g g g ge de botter e de botter e de botter e de botter e de botter le cul à F

le cul à F le cul à F

le cul à F le cul à Frrrrrancis K ancis K ancis K ancis Kalombo ? ancis K alombo ? alombo ? alombo ? alombo ?

(2)

· Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, n’a pas caché sa «vive indignation» et sa

«profonde consternation»

«Le tragique attentat de ce jour touche à un symbole de la liberté d’expression dont la défense a toujours été au cœur de l’humanisme et des valeurs universelles chères à la France. Il rappelle combien notre commune adhésion à une lutte sans merci contre l’hydre du terrorisme doit être sans cesse renouvelé et renforcé pour le triomphe d’un monde paix, de liberté et de tolérance», souligne le message.

· Le président gabonais Ali Bongo Ondimba estime que les auteurs de l’attentat «ont trahi l’islam». «Ceux qui ont commis cet attentat ont trahi l’Islam, déshonoré le prophète Mohamed et tourné le dos à Dieu. Tout le contraire de ce qu’ils prétendent défendre», estime-t-il, parlant «d’acte odieux que rien ne peut justifier».

· Le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, déclare, dans un communiqué :

«C’est dans l’effroi et la consternation que j’ai appris l’attentat criminel qui a visé le journal français»… Le Peuple et le Gouvernement de Djibouti se joignent naturellement à moi pour témoigner aussi leur

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

Antoine Nguidjol REDACTION : JOSEPH KIKUNI

DE BANZY JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

DIEUDONNÉ NSAPU Grand reporter DIEUDONNÉ NSAPU Correspondant à Goma ALI ASSANKA Darius

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0853657629 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 4

A

près l’attaque contre le journal

«Charlie Hebdo» à Paris mercredi, qui a fait douze morts, les soutiens internationaux se sont multipliés, notamment depuis l’Afrique. Les chefs d’État du continent, en première ligne dans la lutte contre l’extrémisme et l’islamisme radical, ont assuré le peuple français de leur soutien. Ce sont des messages de

solidarité qui sont parvenus, au fil de la journée et de la soirée du 7 janvier, au président et au peuple français depuis l’Afrique.

Beaucoup de chefs d’État ont ainsi réaffirmé leur engagement, aux côtés de la France, dans la lutte contre le terrorisme et l’islamisme.

Des paroles de soutien et de condoléances provenant de pays qui sont ou ont été touchés par la barbarie terroriste.

Le gouvernement du Mali a appris avec consternation l’attentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo (...) qui a causé la mort de 12 personnes et blessé plusieurs autres. (Il) condamne fermement cette attaque contre la démocratie et la liberté», a fait savoir le président

Ibrahim Boubacar Keïta, dans un communiqué :

«Au nom du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et en son nom, il adresse «aux familles des disparus, au président et au gouvernement français, ainsi qu’à l’ensemble de la Nation française ses condoléances les plus attristées et (forme) des voeux pour les blessés», précise le document. Celui- ci ajoute que le Mali

«réaffirme sa solidarité et son engagement résolu aux côtés de la France et de l’ensemble des Nations démocrates qui luttent contre le terrorisme, pour la liberté et le respect des droits de l’Homme».

·Idriss Déby Itno, chef de l’État tchadien, a également fait part de sa profonde «consternation»

«En cette circonstance p a r t i c u l i è r e m e n t douloureuse pour vous- même, pour le gouvernement français, ainsi que pour les familles des victimes, voudrais-je vous adresser au nom du peuple tchadien, du gouvernement et en mon nom propre, mes condoléances les plus attristées», écrit le président tchadien.

· Le chef de l’État sénégalais Macky Sall a, quant à lui,»condamné cet acte criminel ayant occasionné des pertes en

vies humaines et des blessés graves», selon un communiqué diffusé par la présidence sénégalaise mercredi soir. Le président, qui s’exprimait lors du conseil des ministres hebdomadaire à Dakar, «a présenté ses sincères condoléances au président François Hollande, au gouvernement français, aux familles des victimes». Il a aussi «exprimé la solidarité du gouvernement sénégalais au peuple français, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme sous toutes ses formes».

Le président ivoirien Alassane Ouattara écrit dans un télégramme officiel adressé à François Hollande :

«C’est avec une profonde consternation et une réelle affliction que j’ai appris l’horrible attentat injustifié contre le siège du journal «Charlie Hebdo», occasionnant d’importantes pertes en vie humaine et de nombreux blessés» En cette douloureuse circonstance», ajoute-t-il, «le peuple et le gouvernement ivoirien se joignent à moi pour condamner avec la plus grande fermeté cet acte odieux et adresser à votre excellence et aux familles éplorées nos sincères condoléances ainsi que nos vœux de prompt rétablissement aux blessés».

ILS ONT DIT

«Char

«Char «Char

«Char «Charlie He lie He lie He lie He lie Hebdo» : bdo» : bdo» : bdo» : bdo» : «Hor «Hor «Hor «Hor «Horrib rib rib rib rible», le», le», le», le», «tr «tr «tr «tra «tr a a agique», a gique», gique», gique», «odieux»... gique», «odieux»... «odieux»... «odieux»... «odieux»... Ce que les Ce que les Ce que les Ce que les Ce que les dirig

dirig dirig

dirig dirigeants africains ont déc eants africains ont déc eants africains ont déc eants africains ont déclaré sans pour autant se f eants africains ont déc laré sans pour autant se f laré sans pour autant se f laré sans pour autant se fair laré sans pour autant se f air air air aire les c e les c e les c e les c e les champions hampions hampions hampions hampions de la liber

de la liber de la liber

de la liber de la liberté d’e té d’e té d’e té d’expr té d’e xpr xpr xpr xpression ession ession ession ession

Par Antoine Nguidjol solidarité et compassion à la

nation amie française», continue-t-il. Et d’ajouter :

«Cette attaque menée avec

L

a RDC et, au-delà, l’Afrique noire tout entière, peut tirer des leçons de

l’expérience du premier des pays émergents, la Chine, dont les taux de croissance ont inauguré une nouvelle vision des pays du tiers-monde et servi de paradigme au reste des pays

émergents africains.

Parmi les leçons à tirer figurent les constats ci-

PROLONGER LE SÉMINAIRE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN RDC PROLONGER LE SÉMINAIRE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN RDC PROLONGER LE SÉMINAIRE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN RDC PROLONGER LE SÉMINAIRE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN RDC PROLONGER LE SÉMINAIRE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN RDC

OR OR OR

OR ORGANISÉ P GANISÉ P GANISÉ P GANISÉ PAR LE PREMIER MINISTRE MA GANISÉ P AR LE PREMIER MINISTRE MA AR LE PREMIER MINISTRE MA AR LE PREMIER MINISTRE MAT AR LE PREMIER MINISTRE MA T T T TA A A A AT T T T TA PONY A PONY A PONY A PONYO A PONY O O O O

IL N’Y A PAS DE MODELE DE DEVELOPPEMENT TRANSPOSABLE : UN PEU DE SAGESSE SUFFIT ; ET L’AFRIQUE N’EN EST PAS DÉPOURVUE

Par Antoine Nguidjol après :

La croissance seule ne suffit pas à tirer un pays d’affaire, parce que celle-ci n’est jamais qu’une conjonction de facteurs aléatoires dont l’effet est limité dans le temps.

L’argent qui découle de la croissance devrait être dépensé moins à des i n f r a s t r u c t u r e s improductives qu’à la stimulation du marché intérieur, à la recherche, l’éducation et la santé, ainsi qu’aux grands travaux de

génie civil.

Les exportations sont sans doute un indice de la santé d’une économie;

mais un pays qui en dépend essentiellement est fragile. Aristote déjà prédisait que l’équilibre d’une nation tient au fait de n’exporter que son excédent et que tout bien pensé, l’autonomie est ce qui sied le mieux à la liberté de celle-ci.

Aussi, une nation qui dépend d’une autre pour

ses finances en subvenant à ses besoins matériels s’expose-t-elle à la sujétion.

Dans cette veine, les excédents commerciaux que la pensée

«bourgeoise» a sacralisé en leur donnant les attributs de principes fondamentaux de l’économie ne doivent pas être considérés comme une bonne nouvelle dans l’absolu. On ne s’en rend compte que le jour où les divers visages que prend le protectionnisme

(tarifs douaniers excessifs, normes techniques ou sanitaires), ou la crise économique des pays importateurs, viennent obérer la croissance des nations exportatrices.

L’Afrique ne doit pas chercher à exporter à tout prix. Elle doit tout faire pour limiter ses importations en stimulant son marché intérieur. Ses exportations doivent tendre à privilégier ce qui permet de gagner le plus de devises étrangères possibles.

(3)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGO,,,,, R R R R RCCM :CCM :CCM :CCM :CCM : CD/KIN/R CD/KIN/R CD/KIN/R CD/KIN/RCCM/14-A-10568, CD/KIN/RCCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568, ID ID ID ID ID... N N N N NAAAATATTTT... : : : : : 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C,,,,, N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 AAAAAU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015

Manœuvres politiques

La Majorité présidentielle aur La Majorité présidentielle aur La Majorité présidentielle aur La Majorité présidentielle aur

La Majorité présidentielle aura-t-elle le a-t-elle le a-t-elle le a-t-elle le a-t-elle le cour

cour cour

cour coura a a ag a g g ge de botter le cul à F g e de botter le cul à F e de botter le cul à F e de botter le cul à Frrrrrancis K e de botter le cul à F ancis K ancis K ancis K ancis Kalombo ? alombo ? alombo ? alombo ? alombo ?

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

Par Dieudonné Nsapu

L

présidentiellea Majorité n’affiche plus la forme fringante qu’on lui connaissait il y a à peine un mois, au lendemain de la publication du nouveau gouvernement.

La machine à gagner est prise dans le tourbillon de la scoumoune ; car, plus les jours passent, plus les choses

empirent en son sein.

Après l’allégorie du troisième penalty, prononcée par le gouverneur du Katanga et président interfédéral du PPRD/Katanga, certains membres de la famille

« régnante » ne se font plus prier pour prendre position sur les questions brûlantes de l’heure. La dernière en date, est celle du député Francis Kalombo, président de la ligue des jeunes du PPRD, qui rejette le projet de modification de la loi électorale en examen à l’Assemblée nationale.

Après le départ de Jean- Claude Muyambo de la Majorité présidentielle et le discours sans ambigüité de Moïse Katumbi sur le troisième penalty, la liste des « vilains petits

canards » de la famille présidentielle ne fait que s’allonger au fil du temps.

Les déclarations, faites sur les ondes d’une radio périphérique le samedi 10 janvier, par le Député Francis Kalombo, en sont la parfaite illustration.

Loin de les maquiller par une pseudo « liberté d’expression » au sein de la MP, l’élu de Kinshasa et membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD) a ouvertement rejeté le projet de modification de la loi électorale qui, selon lui, ne rencontre pas les aspirations de la population.

Selon lui également, il faut un dialogue entre la Majorité présidentielle et l’opposition à ce sujet. Il demande donc au gouvernement de privilégier le consensus pour

éviter le mécontentement du peuple : « Je ne crains rien pour ma personne, dit- il. Ce que je crains, c’est le mécontentement de la population, qui risque de nous sanctionner en tant qu’homme politique ». Avant d’ajouter : « …des fois, nous pensons être le nombril du monde et nous avons un comportement qui ne cadre pas [avec les aspirations du peuple, ndlr].

Allons à l’écoute de cette population… parce que, s’il y a un bras de fer entre nous et cette population, cela risque d’être une mauvaise chose ».

Pour la première fois, Francis Kalombo exprime ses craintes sur le glissement du calendrier électoral. A l’en croire, le gouvernement conditionne les élections par les

résultats de l’Office national d’identification de la population (ONIP). Cet exercice de recensement, dit-il, peut s’étendre jusqu’en 2020. Visiblement, il y a fort à parier qu’il n’y ait pas des élections dans le délai constitutionnel. Ce qui, d’ailleurs, pousse l’opposition parlementaire, extraparlementaire et la société civile à prévoir des

« sit-in » au Palais du peuple pour barrer la route à l’examen de ce projet de loi au Parlement. Un scénario à la burkinabè ne serait pas à exclure, même si la plupart des ténors de la majorité balaient cette hypothèse d’un revers de la main. Mais sait-on jamais avec un peuple décidé à prendre son destin en main ?

Comme pour donner corps à un tel scénario, le député de l’opposition, Jean-Lucien Busa vient de lancer un appel au peuple congolais pour étouffer ce projet de loi qu’il qualifie d’

« inutile », parce que tous les élus de la République ont été votés sur la base de l’ancienne loi.

Divorce consommé ?

Depuis plusieurs mois, les langues se délient au

sujet de la fin du mandat de Joseph Kabila et de son intention de briguer un troisième mandat. Les dernières déclarations de Francis Kalombo alimentent l’hypothèse de son départ de la Majorité présidentielle. Selon Fabien Mutomb, membre de l’UDPS, l’honorable Francis Kalombo, un grand ami du gouverneur du Katanga, vient de rejoindre l’opposition. « Le vent qui secoue la Majorité présidentielle crée des fissures inimaginables…

Les gens fuient la majorité comme la peste.

Aujourd’hui, je viens de prendre au filet l’honorable Francis Kalombo qui est désormais dans l’opposition », a-t-il déclaré.

Fort de ses relations avec le chairman du Tout- Puissant Mazembe, certains analystes donnaient déjà Francis Kalombo pour partant.

Reste à savoir si son

« divorce » d’avec la famille politique du Chef de l’Etat va officiellement se confirmer. Dans l’entre- temps, ses prises de position actuelles, qui se montrent aux antipodes de la logique « kabiliste », laissent présager son départ imminent.

C

eux desCongolais qui suivent les travaux de la session extraordinaire du

parlement, qui a débuté le lundi 5 janvier 2015, ont été surpris par la proposition de la Majorité présidentielle relative à la validation des candidatures à la magistrature suprême.

Il ressort de celle-ci que, pour postuler à la présidence de la

ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2016

F F F

F FA A A AUT A UT UT UT-IL ETRE MILLIARD UT -IL ETRE MILLIARD -IL ETRE MILLIARD -IL ETRE MILLIARDAIRE POUR ETRE -IL ETRE MILLIARD AIRE POUR ETRE AIRE POUR ETRE AIRE POUR ETRE AIRE POUR ETRE EL

EL EL

EL ELU PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ? U PRESIDENT EN RDC ?

Par Joseph Kikuni république, outre les autres conditions draconiennes qui accompagnent l’acte de candidature à la fonction, tout postulant devra verser la caution de 100 millions de CDF, soit l’équivalent de 95 millions de dollars.

Pour l’opposition, l’objectif poursuivi par l’initiateur de ce projet saute clairement aux yeux : permettre aux seuls barons du régime actuel de briguer le poste de président de la république, car eux et eux seuls sont en mesure de réunir une somme aussi

colossale.

Ce faisant, l’on éliminerait en douceur les candidats de l’opposition radicale dépourvus de moyens financiers. La Majorité se défend en citant l’exemple des démocraties occidentales et en mettant en avant le fait que toute campagne électorale a un coût.

La caution, qui semble exorbitante en RDC, ne serait en fait qu’une conséquence du d é t e r m i n i s m e géographique (le pays est immense) et de l’inflation

(tout coûte cher RDC, transports, publicité, hébergement, etc. il ne faudrait donc pas se lancer dans la course des présidentielles en ignorant

ce qu’il en coûte.

Reste à savoir comment réagira la frange radicale de l’opposition à l’hémicycle.

(4)

Et la sentence n’a pas tardé à tomber quelques jours plus tard : le gouverneur Katumbi a été démis de ses fonctions de président fédéral du PPRD/

Katanga et son remplacement opéré au pas de charge. Des bruits persistants attestent même que l’on envisage de le déboulonner de son piédestal de n°1 de l’Exécutif provincial du Katanga pour consacrer définitivement sa déchéance. Mais l’inconnue, dans ce harakiri, réside dans la réaction de la population katangaise pour qui, avouons-le, après Dieu, Moïse Katumbi est le Jésus-Christ de cette partie de notre territoire national.

La r La r La r

La r La ruptur uptur uptur upture est-elle déf uptur e est-elle déf e est-elle déf e est-elle définiti e est-elle déf initi initi initiv initi v v vement consommée v ement consommée ement consommée ement consommée ement consommée entr

entr entr entr

entre le g e le g e le g e le gouv e le g ouv ouv ouver ouv er er erneur Moïse K er neur Moïse K neur Moïse K neur Moïse Ka neur Moïse K a a atumbi et le c a tumbi et le c tumbi et le c tumbi et le chef tumbi et le c hef hef hef de hef de de de de l’Eta

l’Eta l’Eta

l’Eta l’Etat J t J t J t Jose t J ose ose ose oseph K ph K ph K ph Ka ph K a a abila ? a bila ? bila ? bila ? bila ?

4 POLITIQUE

Par Joseph Kikuni

SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS

CARREAUX - SANITAIRES - DECORS

Pour une meilleure qualité/prix NRC 53156 - ID.NAT. N45228P AV. TOMBALBAYE n°4, n°42, n°44-448,

COMMERCE n°23 KINSHASA/GOMBE

Tél. 0851266033 - 0819908800

L

a question vaut bien la peine d’être posée au regard de l’évolution actuelle des relations entre les deux personnalités. A titre de rappel, le 23 décembre 2014, à son retour à Lubumbashi, après une absence de 3 mois, le gouverneur du Katanga avait tenu un meeting devant une marée

humaine qui n’aurait pas été goûté par le pouvoir en place. Et d’ailleurs, jusqu’à ce jour, le discours du célèbre président de T.P

MAZEMBE continue de soulever des vagues dans le camp

présidentiel.

Sa parabole des trois pénaltys injustes accordés successivement à une équipe aurait été ressentie comme un crime de lèse- majesté à l’endroit de l’Autorité morale de sa famille politique. Et pour manifester sa

d é s a p p r o b a t i o n ouvertement, le président de la république se serait rendu précipitamment dans la capitale du cuivre afin de remettre les pendules à l’heure. Curieusement, dans la salle où l’avaient reçu les notabilités de la

province, une surprise désagréable et de taille l’attendait : l’absence remarquée de Moise Katumbi, Kyungu Wa Kumwanza et Jean-claude Muyambo, trois grands leaders politiques de la province.

ILS ONT DIT

«Charlie Hebdo» : «Horrible», «tragique», «odieux»... Ce que les dirigeants africains ont déclaré

des armes contre des civils sur leur lieu de travail constitue ce qu’il y a de plus inadmissible et leurs auteurs sont à nos yeux au service d’idéaux exécrables».

· Le président algérien Abdelaziz Bouteflika condamne l’attentat contre Charlie Hebdo, dans un message de condoléances adressé à son homologue français.

Le peuple algérien «a souffert pendant deux longues années des effets du terrorisme pour mesurer à sa juste valeur la douleur du peuple français ami», a-t-il dit, exprimant «sa solidarité avec lui… L’acte terroriste perpétré aujourd’hui contre le siège parisien d’un organe de la presse écrite française est condamnable quelles que soient les motivations de ses auteurs», a dit le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

· La Primature tunisienne a vigoureusement condamné l’attentat

qu’il a qualifié de «terroriste, lâche», exprimant sa «solidarité avec le peuple français». Le gouvernement tunisien a quant à lui renouvelé l’appel à la communauté internationale pour davantage de coordination et de coopération pour faire face au terrorisme qui vise la sécurité et la stabilité dans le monde.

· Le souverain marocain Mohamed VI affirme avoir appris avec «une profonde émotion la triste nouvelle du lâche attentat terroriste perpétré contre le siège de l’hebdomadaire». Il a aussi condamné «fermement cet acte haineux». Le roi a ainsi adressé au président français, ainsi qu’aux familles des victimes et au peuple français ami, «ses condoléances les plus attristées et ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés».

· Le gouvernement égyptien a condamné cette

«attaque terroriste» par la voix du

ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, ajoutant que

«l’Égypte est aux côtés de la France face au terrorisme qui nécessite un effort international conjoint pour y mettre fin».

· Le gouvernement mauritanien s’est exprimé en ces mots :

«Fidèle à son engagement dans la lutte contre le terrorisme et son

attachement aux valeurs humaines, la Mauritanie condamne fermement l’attentat terroriste perpétré aujourd’hui à Paris provoquant des morts et des blessés»,. «En cette douloureuse occasion, le gouvernement présente ses condoléances aux autorités et au peuple français, ainsi qu’aux familles des victimes», souligne la déclaration.

Suite de la page 2

- Au nom de Dieu

- C’était au nom de Dieu, ils en étaient convaincus - Alors, aucun doute n’était permis ; il était noble leur but

- Aucune victime innocente, juste des pécheurs offerts en tribut - Débiles ignorants qui en un Dieu autre que le leur avaient cru - C’était au nom de Dieu, qu’ils avaient pris les armes

- Pour cette guerre déclarée sainte à leurs yeux - Croisades ou djihads, ils ont semé des larmes.

- Au nom d’un être que tous disaient miséricordieux - Malheureux ici-bas, ils souriraient dans l’au-delà - Ils n’avaient qu’à regarder avec foi et voilà - C’était au nom de Dieu mais quel nom

- Allah, Jéhovah, Yahvé, seigneur des armées éternelles - C’était au nom de Dieu tous ces crimes odieux

- Lui qui n’exigeait de ses fidèles que des actes pieux - C’était au nom de Dieu, celui-là même qui offrit son Fils - Pour des Ames pècheresses

- C’était au nom de Dieu, celui qui envoya le prophète par Amour pour tous les hommes.

LITTERATURE/POESIE

(Envoyé par un jeune étudiant camerounais, qui réagit à

l’attentat contre les journalistes de Charlie Hebdo)

(5)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGO,,,,, R R R R RCCM :CCM :CCM :CCM :CCM : CD/KIN/R CD/KIN/R CD/KIN/R CD/KIN/RCCM/14-A-10568, CD/KIN/RCCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568, ID ID ID ID ID... N N N N NAAAATATTTT... : : : : : 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C,,,,, N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 AAAAAU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015

ECONOMIE 5

Suite en page 6

L

e gouvernement a organisé du 8 au 9 janvier, une

conférence économique pour tirer les

enseignements des expériences réussies des autres pays, notamment sur la gouvernance et la croissance économique, afin de les adapter au contexte de la RDC.

Toute proportion gardée, le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo est resté prudent lors de l’ouverture de ces travaux en affirmant qu’il n’existe pas de modèle de développement transposable, et donc applicable à tous les pays, mais des bonnes leçons et pratiques peuvent, selon lui, être partagées.

Décidément, le gouvernement veut mettre un terme au paradoxe qui existe entre la forte croissance économique et l’extrême pauvreté de la population congolaise. A l’issue de ce forum qui a été organisé au Grand Hôtel Kinshasa, sous le thème :

« Croissance économique inclusive en RDC, état des lieux et appropriation des expériences des autres », une vingtaine d’éminents professeurs venus de plusieurs universités, principalement de Harvard ont, avec des décideurs politiques, partagé les idées et balisé le chemin de la croissance vers le développement intégral de la RDC. Ces travaux avaient aussi pour objectif de

Par Dieudonné Nsapu donner des réponses appropriées aux préoccupations du gouvernement, notamment celle qui consiste à trouver la meilleure façon de procéder à la transformation de l’économie congolaise et son industrialisation ; trouver la politique à mener pour donner des nouveaux horizons à une population en majorité jeune, mais en plein chômage de masse et exclue du partage de la richesse nationale.

Après le diagnostic, les participants ont constaté que la croissance économique peine encore à se faire sentir dans le vécu quotidien de la population.

A en croire John Mususa, professeur en économie agricole à Ohio State University aux Etats-Unis, la croissance de la RDC est soutenue par le secteur minier dont le capital est entre les mains des étrangers. Ce qui fait que l’augmentation de revenu ne peut être ressentie au niveau national.

Conséquence : « il n’y a pas accès du plus grand nombre au revenu national, c’est-à- dire, l’amélioration des conditions de vie de la population » a-t-il expliqué.

Pour mettre fin à ces inégalités, les participants ont proposé au gouvernement d’améliorer la qualité des institutions parce que ce sont elles qui, finalement, permettent une allocation optimale des ressources pour générer suffisamment des revenus et les distribuer à travers les

ménages afin de réduire la pauvreté. Avis partagé par James Robinson, professeur d’Etudes gouvernementales à l’université Harvard qui, a affirmé que la qualité des institutions influence les résultats que le gouvernement peut atteindre sur le terrain.

Pour le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le pays est depuis 2001 sur le chemin de la croissance et voudrait tourner la page aux années perdues pour reprendre la voie de l’émergence en 2030. Cette trajectoire vers l’émergence, a-t-il dit, ne pourra se faire en douceur que si l’économie est résiliente et que sa croissance reste vigoureuse pour mieux résister aux chocs de toute nature. De ce fait, les recommandations ont été formulées pour permettre au pays d’atteindre ces objectifs. Dans le domaine

des ressources naturelles, il a été demandé au gouvernement de doter le pays d’institutions fortes capables de transformer les ressources naturelles en richesse réelle et surtout capables d’en diffuser les efforts sur l’ensemble de la population. Les recettes issues de l’exploitation des ressources naturelles devraient servir ainsi à construire une architecture solide de développement socio-économique. Ce qui sous-entend que le trou noir qui aspire la grosse part de la rente minière à cause des fragilités du secteur pourraient se rétrécir. Par ailleurs, les experts affirment qu’il revient maintenant aux décideurs politiques de donner une suite aux recommandations qui ont été formulées lors de cette conférence.

Des défis à relever Déterminée à faire partie du club des pays émergents

d’ici 2030 et devenir un pays à revenu élevé à l’horizon 2050, la RDC compte s’appuyer sur ses richesses humaines et naturelles exceptionnelles. « Le défi de transformer ces potentiels en une opportunité du développement est un enjeu clé du développement de notre époque », a reconnu Matata Ponyo. C’est ainsi qu’il a voulu obtenir des participants un éclairage suffisant sur cette question qui préoccupe l’élite intellectuelle, sociale et politique du pays. Pour Bohongo Nkoy, ministre des PME et de la Classe moyenne, « on ne peut pas parler de la croissance économique inclusive sans faire intervenir les PME et la classe moyenne qui constituent la base de l’exclusivité ».

Si certains modèles de gouvernance et de croissance ont marché dans certains pays, le Premier ministre est resté conscient de la spécificité des problèmes de gouvernance en RDC. « Ma conviction personnelle est qu’il n’existe pas de modèle de d é v e l o p p e m e n t transposable et donc applicable à tous les pays, chaque nation ayant son histoire particulière », a-t-il précisé, avant d’ajouter que les bonnes leçons et pratiques peuvent, cependant, être partagées dès lors qu’elles sont théorisées et formalisées.

POUR ATTEINDRE L’ÉMERGENCE À L’HORIZON 2030

MA MA MA

MA MAT T T TA T A A A AT T T T TA POSE LES J A POSE LES J A POSE LES J A POSE LES JAL A POSE LES J AL AL AL ALONS D’UNE CR ONS D’UNE CR ONS D’UNE CR ONS D’UNE CR ONS D’UNE CROISSANCE OISSANCE OISSANCE OISSANCE OISSANCE ÉCONOMIQ

ÉCONOMIQ ÉCONOMIQ ÉCONOMIQ

ÉCONOMIQUE INCL UE INCL UE INCL UE INCLUSIVE UE INCL USIVE USIVE USIVE USIVE

U

n arrêté conjoint signé le 24 octobre 2012, des Ministres de

l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) et du Commerce, interdisaient l’usage des

emballages plastiques à base de PE d’une épaisseur inférieur ou égal à 60microns au Cameroun.

CAMEROUN : PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT LA L

LA L LA L LA L

LA LUTTE CONTRE LES EMB UTTE CONTRE LES EMB UTTE CONTRE LES EMB UTTE CONTRE LES EMB UTTE CONTRE LES EMBALLA ALLA ALLA ALLAGES PLASTIQ ALLA GES PLASTIQ GES PLASTIQ GES PLASTIQ GES PLASTIQUES NON UES NON UES NON UES NON UES NON BIODÉGRAD

BIODÉGRAD BIODÉGRAD BIODÉGRAD

BIODÉGRADABLES REPREND SUR LES MAR ABLES REPREND SUR LES MAR ABLES REPREND SUR LES MAR ABLES REPREND SUR LES MARCHÉS CAMER ABLES REPREND SUR LES MAR CHÉS CAMER CHÉS CAMER CHÉS CAMER CHÉS CAMEROUN OUN OUN OUNAIS OUN AIS AIS AIS AIS

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

L’accueil de l’interdiction par les consommateurs

Après une échéance de dix-huit mois accordée aux acteurs de la filière pour liquider les stocks disponible et se conformer à la nouvelle règlementation.

L’interdiction est entrée en vigueur le 24 Avril 2014 dépit des allégations du collectif des producteurs dénonçant l’absence d’alternatives.

Au lendemain de cette interdiction, à la faveur de la répression entamée par les services du ministère de l’environnement, on

a remarqué une mobilisation momentanée des consommateurs pour trouver des alternatives aux emballages plastiques. Les supermarchés, poissonneries boulangerie et même les tenancières de petits étalages ont eu recours aux vieux journaux, feuilles de marantacées, cartons vides et autres empaquetages de fortunes, en lieu et place des sacs plastiques utilisés jusque-là. D’autres magasins ont tout simplement laissé au client la responsabilité résoudre lui-même l’épineux problème de l’emballage

une fois le ticket de caisse livré.

Certains vendeurs plus récalcitrants se sont approvisionnés abondamment en prévision de l’entrée en vigueur de l’interdiction.

Ce qui expliquait la présence persistante des emballages sur le marché, en dépit de l’entrée en vigueur de l’arrêté portant règlementation de la fabrication, de l’importation et du commerce des emballages plastiques non biodégradables.

Malheureusement, la répression Suite en page 10

(6)

6 ACTUALITE

CAMEROUN / TERRORISME CAMEROUN / TERRORISME CAMEROUN / TERRORISME CAMEROUN / TERRORISME CAMEROUN / TERRORISME

Le c Le c Le c

Le c Le chef hef hef hef hef de Bok de Bok de Bok de Boko Har de Bok o Har o Har o Haram menace le Camer o Har am menace le Camer am menace le Camer am menace le Camer am menace le Cameroun oun oun oun oun et son Président de r

et son Président de r et son Président de r

et son Président de r et son Président de re e e eprésailles e présailles présailles présailles présailles

S

i les forces armées camerounaise ont eu du mal au début de la guerre contre Boko Haram à adapter la riposte à la taille de l’ennemi, il semble avec les assauts menés sur le terrain et la récente vidéo des terroristes que les choses aient évolué.

L’étau se refermerait-il sur Boko Haram ? Déjà Août 2014, des réaménagements ont été effectués dans l’organisation territoriale de l’armée camerounaise pour faire face aux attaques des terroristes. Ainsi l’extrême Nord a été gratifié d’une région militaire interarmées et d’une région de gendarmerie toutes nouvellement créées. Ces dernières semaines, les forces aériennes Camerounaises ont été mises à contribution pour déloger le groupe terroriste qui sème terreur et désolation à la frontière avec le Nigéria. Cette décision est intervenue au lendemain des attaques intenses et coordonnées du groupe islamiste sur les localités camerounaises situées le long de la frontière avec le Nigéria. L’assaut lancée par la secte contre les positions militaires camerounaises entre le 25 et le 31 décembre 2014 avait, semble-t-il, pour objectif de reprendre le contrôle des villages frontaliers. Un grand effectif et de moyens logistiques aurait été mobilisés par Boko Haram à cette fin. Si la prise de la partie camerounaise du village transfrontalier Achigachia a momentanément fait réussir cette stratégie, l’intervention de l’aviation camerounaise et obligé les terroristes à décamper.

Avant cette intensification des opérations militaires sur le terrain, les médias nationaux ont annoncé le démantèlement de plusieurs caches d’armes et de camps d’entrainement de la secte,

portant ainsi un group grave à son réseau de ravitaillement. Ce qui a amené le Président Paul Biya à affirmer au cours de son message de fin d’année à la nation, qu’à ‘‘chacune de ses tentatives, Boko Haram essuie désormais de lourdes pertes en vies humaines et en matériels’’. Il a par ailleurs réitéré son engagement à éradiquer la secte. A cet effet, outre les avions et les blindés, les effectifs militaires au front ont été revus à la hausse.

Parallèlement, le quotidien local ‘le jour ’ annonçait le 05 janvier 2015, l’arrestation de 13 chefs traditionnels de l’extrême Nord, sur instruction du Préfet du Mayo Tsanaga.

Ces derniers sont soupçonnés d’accointances avec le mouvement terroriste et gardés à vue à la gendarmerie de Mokolo.

Une telle procédure dans un contexte caractérisé par la récente promulgation de la loi portant répression des actes de terrorisme par la

peine capitale, a de quoi décourager les éventuels soutiens de Boko Haram au sein de la population. Cette série de coups durs portés à la secte aurait-elle suscité la réaction du chef présumé du mouvement Djihadiste, Abubakar Shekau.

Les menaces de Boko Haram contre chef de l’Etat Camerounais Dans une vidéo en arabe de 17mn 39s publiée le 05 janvier 2015 sur YouTube, Abubakar Shekau s’en prend directement au Cameroun et son Président dès la 4e minute de son discours. Il apparait sur cette vidéo au milieu de personnes arborant des cagoules, pour sommer le Chef de l’Etat du Cameroun à mettre fin aux attaques armées qu’il qualifie de ‘plan maléfique’, au risque de voir Boko Haram faire subir au Cameroun, le même sort que connait le Nigéria. En gros, fidèle à lui-même, Abubakar Shekau s’insurge contre le Cameroun donnant

l’impression que le Président à travers l’armée déployée dans l’extrême nord Cameroun, entrave quelques desseins divins que lui Shekau, se charge de réaliser en versant le sang d’innocents camerounais. En d’autres termes il demande tout simplement que l’armée Camerounaise rentre dans les casernes et le laisse continuer à égorger de sang-froid des Camerounais. En effet, après Achigachia, les islamistes ont froidement décapité les passagers d’un car de transport en commun le 1er janvier 2015, sur l’axe routier Mora-Waza.

Pour éviter toute confusion entre les pratiques de la foi islamique confessée par une large majorité des ressortissant de l’extrême Nord et la secte, les Lamibés du Nord ont tenu à préciser que le terrorisme ne rime pas avec islam. C’est dire qu’en dépit de la récitation des sourates au début et à la fin de la vidéo, et de la récurrence des

expressions Allah, Djihad, l’islam n’est dans l’optique des Lamibés du Nord, qu’une fallacieuse excuse utilisée par ce chef de gang pour justifier ses actions.

Une position partagée par le chef de l’Etat camerounais qui en a clairement fait état, lors de son allocution de fin d’année à la nation.

Abubakar Shekau aurait donc réussi, grâce aux exactions répétées de ses troupes, à susciter une réponse énergique du Cameroun. Le groupe Islamiste après des mois règne de terreur est, à n’en pas douter, en train subir les assauts et d’essuyer des défaites.

Le président Paul Biya a cependant reconnu dans son discours à la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an le 08 janvier dernier, devant les corps diplomatiques, que bien qu’affaiblie, la secte est capable de reprendre l’offensive. Il a donc lancé un appel à la communauté internationale afin d’offrir une réponse plus globale à cette menace globale. Un jour plutôt, la secte a lancé des nouvelles attaques au Nigéria, qui en pleine campagne électorale. Alors qu’ils s’étaient déjà emparés quelques jours avant, de la base militaire de Baga dans le Nord-est, ils ont incendié les villages environnants, massacrant les populations et obligeant d’autres à fuir.

Boko Haram est donc une gangrène qui repousse de ses racines et gagne le terrain en dépit des efforts pour la circonscrire à des fins d’éradication.

Capture d’écran de la vidéo postée le 5 janvier 2014 sur Youtube 2015 Par Anastasie Solange

Gwem, correspondante du Télégramme du Congo

au Cameroun

E

n Ouganda,Dominic Ongwen, l’un des principaux chefs de la sanglante Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, s’est rendu et se trouve aux mains des forces spéciales américaines en Centrafrique. Il s’agit d’un revers historique pour cette rébellion qui a

Oug Oug Oug

Oug Ouganda: anda: anda: anda: la déf anda: la déf la déf la déf la défection de Dominic Ongw ection de Dominic Ongw ection de Dominic Ongw ection de Dominic Ongwen, ection de Dominic Ongw en, en, en, en, un coup dur pour la LRA

un coup dur pour la LRA un coup dur pour la LRA un coup dur pour la LRA un coup dur pour la LRA

semé la terreur dans le nord de l’Ouganda pendant près de 20 ans avant d’en être chassée et de survivre aux

frontières du pays depuis 2006.

Chef des opérations et troisième dans l’échelle de commandement, Dominic Ongwen est souvent considéré comme le véritable

numéro deux de la LRA tant son influence est grande.

Autant dire qu’il possède des informations cruciales sur la rébellion : où se cache Joseph Kony, qui commerce avec la milice l’or et l’ivoire qui lui permettent notamment de survivre, ou encore comment s’organisent les quelque 150 combattants aux confins de l’Ouganda.

Voilà autant de questions

auxquelles il pourrait répondre portant ainsi un coup dur au mouvement.

La défection de Dominic Ongwen serait aussi susceptible de motiver d’autres fuites et affaiblir encore la LRA. L’ex-enfant soldat est en effet très influent au sein du groupe armé. Il contrôlait d’ailleurs sa propre unité, ses hommes pourraient donc choisir de suivre son exemple.

(7)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGOTELEGRAMME DU CONGO,,,,, R R R R RCCM :CCM :CCM :CCM :CCM : CD/KIN/R CD/KIN/R CD/KIN/R CD/KIN/RCCM/14-A-10568, CD/KIN/RCCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568,CCM/14-A-10568, ID ID ID ID ID... N N N N NAAAATATTTT... : : : : : 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C 01-93-N85602C,,,,, N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 N°089 DU MARDI 06 AAAAAU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JU MARDI 13 JANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015ANVIER 2015

RELIGION 7

I

l était une fois, en Italie le fils d’un riche marchand, marchand lui-même....

Ainsi pourrait débuter le conte merveilleux que saint Bonaventure – qui ne l’a pas connu – nous a laissé de la vie de saint François, et que Giotto a immortalisé dans les 28 fresques de la basilique Saint-François à Assise.

Qu’importent les excès lénifiants de cette hagiographie. François, par les vertus évangéliques qu’il incarne, la transcende. En vérité, malgré des images sulpiciennes, il n’y avait rien de niais, ni de tiède, mais

FRANÇOIS D’ASSISE FRANÇOIS D’ASSISE FRANÇOIS D’ASSISE FRANÇOIS D’ASSISE FRANÇOIS D’ASSISE

LE MOINE CA LE MOINE CA LE MOINE CA

LE MOINE CA LE MOINE CATHOLIQ THOLIQ THOLIQ THOLIQ THOLIQUE Q UE Q UE Q UE Q UE QUI UI UI UI AIMAIT UI AIMAIT AIMAIT AIMAIT AIMAIT T T T TANT LES MUSULMANS T ANT LES MUSULMANS ANT LES MUSULMANS ANT LES MUSULMANS ANT LES MUSULMANS

Par Antoine Nguidjol/et Le monde des religions

rien non plus d’illuminé, chez ce jeune homme bien de son temps, issu d’une génération en révolte contre l’autorité paternelle, conspuant les richesses nouvelles que procurait l’usure, et pétrie d’esprit chevaleresque et de culture française. Né vers 1181, Giovanni Bernadone, que son père surnomme François (Francesco, le petit français à son retour des foires de Champagne), rêve d’associer noblesse, gloire et grandeur. Pour conquérir les trois, il décide d’aller se battre. Fait prisonnier, il tombe malade.

Empêché dans son épopée, il médite sur la meilleure voie pour

embrasser son destin. A 25 ans, une rencontre avec des lépreux le bouleverse, et lui révèle sa mission : porter à tous l’esprit chevaleresque qu’il rêve d’imposer à sa vie propre. Son exploit ne sera pas la prise de Pérouse, mais – plus délicat – le secours aux miséreux et aux malades, à l’imitation de Jésus.

Le voilà qui se jette dans le monde, appelé, précise- t-il, par Dieu à reconstruire l’Eglise. Tâche à laquelle il s’emploie de manière radicale grâce à une spiritualité nouvelle qu’il tire de son rapport direct avec Dieu, les Ecritures saintes et le contact avec le monde qu’il parcourt les pieds nus.

La nudité qu’il arbore n’est pas simplement le symbole du dénuement. Elle symbolise aussi le rapport direct, sans intermédiaire avec la nature, création divine, et donc avec Dieu lui-même. François d’Asise proclame la présence de Dieu en toute créature, prêche la charité, le pardon et la paix.

Être libre d’aimer Dieu sans attache ni étiquette

L’idée qui vient à l’esprit, parlant de François d’Assise, c’est qu’on y voit la figure même du moine du 12ème siècle. Pourtant, François n’a pas voulu de la vie monastique. Il a toujours

voulu rester libre ; libre d’aimer et de proclamer la bonté de Dieu, par-delà les règles des institutions; libre d’être au contact avec la nature ; libre d’assumer les

«incohérences», les

«ratés» de la création, libre d’y voir ce que ne voient pas les incroyants, c’est-à-dire la figure de Dieu derrière la pauvreté - et heureux de rencontrer Dieu derrière la figure du musulman.

François d’Assise est mort à quarante-cinq ans, prêchant et vivant ce qu’il disait ; débordant d’amour pour son prochain, il a accepté de vivre une vie d’absolue pauvreté – ce qui lui a permis de se rapprocher des hommes et de Dieu.

NOTES DE LECTURE

SPINOZA, REVIENS ! ILS SONT DEVENUS FOUS ! SPINOZA, REVIENS ! ILS SONT DEVENUS FOUS ! SPINOZA, REVIENS ! ILS SONT DEVENUS FOUS ! SPINOZA, REVIENS ! ILS SONT DEVENUS FOUS ! SPINOZA, REVIENS ! ILS SONT DEVENUS FOUS !

Leader dans la désinsectisation et

la dératisation.

Adresse : 01, Av. OUA, Kinshasa / Ngaliema,

Concession Procoki

E-mail : direction@rayonverts.com Contact : 0844699147

C

e n’est pas une «somme théologique», une

«critique de la raison pure», voire une de ces

«architectoniques»

assommantes dont les

philosophes ont le secret, et qui sont, sauf exception chez

Platon ou Karl Jaspers, aussi

«imbuvables» qu’

«ésotériques» – sauf bien entendu aux initiés que sont les philosophes professionnels.

C’est à un voyage, une sorte de récit qui tient à la fois de l’histoire vraie et du conte que nous invite Antoine Nguidjol, l’auteur de cet ouvrage inédit. D’un trait de plume, il nous plonge dans cette Europe ravagée par la «graine semée par Luther et ses affidés»; une Europe qui se définit à cette époque plus par la fureur des guerres de religions que par la quête savoir.

Voilà que soudain, des brumes et des fumées des canons et des villes brûlées, du tintement des épées, des casques et de la chair humaine offerte en sacrifice pour le triomphe d’une conception réductrice de Dieu, une éclaircie se dessine sur la côte de la mer du nord, dans un pays coincé entre la Belgique et l’Allemagne, et dans une ville, Amsterdam. Ville opulente, dirigée par un amoureux des arts et des sciences, dont le port - que chantait Jacque Brel en 1964 – est le lieu de transit des richesses

venues des Indes orientales, des Amériques et de la Baltique. Cette opulence marque le tempéramment de la ville. C’est le pays de Jan de Wit, dans lequel se pressent les opprimés de l’Europe entière, et surtout les juifs chassés du pays d’Isabelle la catholique. Pourtant, même dans cette ville «pacifiée», l’intolérance rampe, rase les murs et s’invite contre toute attente aux services et aux débats de la communauté juive. C’est dans cette ville que naît Spinoza, un 16 novembre 1632. Ses parents, riches négociants juifs, le prénoment «Baruch»

D’une nature douce, il s’éveille très tôt à la pensée en étudiant les écritures sacrées à l’école hébraïque de la ville. Son intelligence précoce lui permet de découvrir les incohérences des récits fondateurs et de remonter aux auteurs dont il ne tarde pas à percevoir la trace humaine. La découverte ne plaît pas. Il est mis au ban de sa communauté. Il en conclut que la croyance, obscurcie par le manque d’esprit critique, conduit au fanatisme et à la violence, et que les religions ne collent jamais aux exigences qu’elles définissent elles- mêmes. En somme, elles ne font jamais ce qu’elles prêchent. D’où il tire l’idée que la raison est seule capable d’extirper le grain de folie qui gît au coeur des religions

révélées.

Voilà la raison fondamentale qui pousse Spinoza à lire les auteurs chrétiens comme Descartes et Hobbes, et justifie qu’il ait commencé par écrire un traité de la réforme de l’entendement avant toute chose. Car Spinoza n’est pas un athée comme ses détracteurs veulent le faire accroire. On peut tout au plus le taxer de

«polythéiste», au sens particulier de François d’Assise présenté plus haut. Des religions, Spinoza a retenu l’essentiel : Dieu.

Dieu est l’alpha et l’oméga, le Tout qui s’offre au regard de l’homme, la Nature au sens générique du terme. Tout y est contenu, la pensée et l’étendue.

C’est la vie, celle qui «persévère»

éternellement dans «son être», et dans laquelle tout finit par se diluer.

L’homme n’est pas «un empire dans un empire», mais «une manière transitoire du Tout». Le comprendre procure la joie absolue et la sagesse. Le comprendre conduit à adopter le comportement adéquat qui sied à l’homme éclairé

: la tolérance vis-à-vis du prochain et l’humilité. Il n’y a pas une seule tête pour comprendre l’infinité de Dieu. Il n’y a pas un seul homme pour en être le propriétaire et parler en son nom.

Voilà le message que Spinoza nous laisse du fond de l’éternité. Un message qui ne manque pas d’actualité en ces jours où – en France et ailleurs dans le monde - quelques esprits chagrins et très peu historiens tentent de rallumer la guerre des religions au nom d’un Dieu-marchandise dont ils se servent pour étancher leur soif de pouvoir.

Un grand merci à Antoine Nguidjol de nous avoir servi ce beau conte qui se dessine derrière l’idéal incarné par Baruch Spinoza. Tous ceux qui, en RDC ou ailleurs, en auront l’occasion, liront aussi ce petit livre en pensant aux églises de réveil qui divisent les familles, poussent les parents à chasser leurs enfants dans la rue et les amis à se détester.

(8)

A

u Mali, le président malien, Ibrahim Boubakar Keïta a nommé, le jeudi 8 janvier, au poste de Premier ministre Modibo Keïta. Il remplace Moussa Mara, remercié par le président malien. Modibo Keïta est une grande figure malienne qui avait déjà dirigé le gouvernement malien entre mars et juin 2002, sous la présidence d’Alpha Oumar Konaré.

Après dix mois passés à la tête du gouvernement, Moussa Mara aurait bien voulu continuer mais son patron, le chef de l’Etat malien, tient à donner un nouveau souffle à son quinquennat. Pour remplacer Moussa Mara, le président Ibrahim Boubakar Keïta a choisi Modibo Keïta. Grand commis de l’Etat, il avait déjà assumé les fonctions de Premier ministre en 2002.

Ainsi, le Premier ministre sortant qui, dit-on, n’a pas démérité, n’était plus l’homme de la situation. Des ministres contestaient ouvertement son autorité et une partie de l’opinion – notamment l’opposition – le voyait toujours comme l’homme qui, en effectuant il y a quelques mois une visite mouvementée à Kidal, a déclenché une crise majeure. Depuis son voyage, cette région du nord du Mali est sous le contrôle des rebelles et l’armée malienne y a perdu ses positions. Le nouveau Premier ministre a un autre atout, celui de connaitre parfaitement l’administration malienne. Le redressement de l’Etat et la lutte contre la corruption seront parmi ses priorités.

8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ

L

a branche libyenne de l’organisation Etat islamique (EI) a affirmé jeudi avoir assassiné deux journalistes tunisiens, Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari. Ils étaient portés disparus en Libye depuis le 8 septembre. L’annonce n’a pas encore été confirmée par les autorités tunisiennes. Incrédules, de nombreux amis et confrères de Sofian Chourabi et Nadhir Guetari se sont spontanément réunis au local du SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens). Après la diffusion de la revendication par le groupe Etat islamique de l’assassinat des deux journalistes, les autorités tunisiennes ne sont pas encore en mesure de confirmer officiellement aux familles cette revendication. Sofiane Chourabi était une figure médiatique en Tunisie. Il faisait partie de ceux que l’on avait appelés en 2011 « les blogueurs de la révolution ». Il n’avait pas n’hésité à se rendre à Sidi Bouzid au cœur des manifestations pour rendre compte des événements sur son blog malgré la répression. Sofiane Chourabi était un jeune activiste déjà sous Ben Ali et qui avait activement participé à la révolution. Il avait ensuite effectué un bref séjour en prison, accusé d’avoir bu de la bière pendant le ramadan, ce qui est interdit en Tunisie. Cet épisode avait donné lieu à une vive mobilisation en sa faveur.

1 Lib Lib Lib Lib Liby y y ye : y e : e : e : deux jour e : deux jour deux jour deux jour deux journalistes tunisiens nalistes tunisiens nalistes tunisiens nalistes tunisiens nalistes tunisiens ont été assassinés

ont été assassinés ont été assassinés ont été assassinés ont été assassinés

Par Jacques Bokwango

2 Mali: Mali: Mali: Modibo K Mali: Mali: Modibo K Modibo K Modibo K Modibo Keïta nommé eïta nommé eïta nommé eïta nommé eïta nommé Premier ministre

Premier ministre Premier ministre Premier ministre Premier ministre

3 P P Pour Mer P P our Mer our Mer our Mer our Merk k k kel, k el, el, el, el, il est tr il est tr il est tr il est tr il est trop tôt pour le op tôt pour le op tôt pour le op tôt pour le op tôt pour lev v v v ver er er er er les sanctions contre la Russie les sanctions contre la Russie les sanctions contre la Russie les sanctions contre la Russie les sanctions contre la Russie

E

n Haïti, les opposants les plus radicaux poursuivent leur mouvement de protestation contre le président. Les manifestants réclament le départ immédiat de Michel Martelly du pouvoir et refusent toute négociation pour trouver une issue à la crise politique. Le nombre de manifestants a diminué. Ils étaient seulement plusieurs centaines à défiler dans les rues de Port-au-Prince hier, jeudi, mais leur ton s’est radicalisé.

L’un d’eux, Assad Volcy explique refuser l’idée d’éventuelles négociations avec le président : « Le président Martelly doit tirer sa révérence car il ne peut pas bénéficier de ses propres erreurs, explique-t-il. Il a passé trois ans au pouvoir sans pouvoir organiser une élection pour renouveler même une de nos collectivités territoriales. Nous sommes persuadés qu’aucune solution n’est viable sans le départ de Michel Martelly qui représente l’intérêt des Américains, des pays occidentaux, les intérêts de l’oligarchie haïtienne.

Il avait fait campagne sous le signe du changement, mais il n’y a pas eu de changement. Il y a eu beaucoup de propagande, mais sans résultats face à un peuple touché par un chômage endémique, dans un pays gangréné par la corruption de l’administration publique et un régime qui est allié au narcotrafic. Quelle que soit cette tentative de la dernière chance de Michel Martelly de sauver sa peau, il ne pourra pas parce qu’on est déterminé. On y parviendra. »

Ces opposants affirment qu’ils ne quitteront pas les rues et certains hurlent même vouloir en arriver à une guerre civile. Comme lors des dernières manifestations, face aux jets de pierre, la police a dispersé rapidement le cortège en faisant usage de grenades lacrymogènes.

5 Crise en Haïti: l’opposition au Crise en Haïti: l’opposition au Crise en Haïti: l’opposition au Crise en Haïti: l’opposition au Crise en Haïti: l’opposition au président Mar

président Mar président Mar président Mar

président Martell tell tell tell telly se r y se r y se r y se r y se radicalise adicalise adicalise adicalise adicalise

L

e président sortant du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse a reconnu vendredi sa défaite à l’élection présidentielle, à l’issue d’un scrutin très serré. Le candidat de l’opposition Maithripala Sirisena, un ancien allié et ministre du président, remporte une large victoire avec 51,7% des voix.

Au Sri Lanka, le président sortant Mahinda Rajapakse, homme fort du pays depuis 10 ans, vient d’admettre sa défaite lors de l’élection présidentielle d’hier. Son opposant, Mahitripala Sirisena, un ancien allié et ministre du président a remporté 51,7 % des voix. L’homme de la paix, comme il se présentait, est tombé. Mahinda Rajapaksa avait construit sa popularité sur la victoire de l’armée sri lankaise contre les Tigres Tamouls en 2009, et la relance économique née grâce à la fin de la guerre civile.

Mais ce triomphe s’est fait dans un bain de sang et la répression de la minorité tamoule, s’était intensifiée par la présence de plus de 35 000 miliaires dans le nord de l’île, soit un soldat pour 28 habitants. Maithripala Sirisena s’est appuyée sur cette contestation, ainsi que sur les accusations de népotisme qui pesait sur le clan de l’ex-président. Ce ministre de la santé du gouvernement sortant a ainsi réussir à rassembler une coalition arc-en-ciel, composée autant des partis tamouls que d’extrêmistes bouddhistes.

4 Présidentielle au Sri Lanka: défaite Présidentielle au Sri Lanka: défaite Présidentielle au Sri Lanka: défaite Présidentielle au Sri Lanka: défaite Présidentielle au Sri Lanka: défaite du président sor

du président sor du président sor du président sor

du président sortant tant tant tant tant

«

Pas de levée des sanctions contre Moscou sans le respect du plan de paix en Ukraine », a déclaré le jeudi08 Janvier2015, la chancelière allemande Angela Merkel en recevant à Berlin le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

Arseni Iatseniouk était inquiet et la chancelière Angela Merkel l’a rassuré. « Je pense qu’avant de pouvoir décréter la levée des sanctions contre la Russie, nous devons nous assurer que les accords de Minsk ont été appliqués dans leur intégralité », a déclaré la chancelière dans une conférence de presse commune avec le Premier ministre ukrainien.

Ce dernier était inquiet car plusieurs personnalités européennes ont fait état de leur espoir de voir les conditions réunies pour une levée des sanctions contre Moscou. La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a fait état de « signes limités, mais positifs du côté russe ces dernières semaines » et le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics, dont le pays assure la présidence semestrielle de l’Union européenne, a dit que la Russie semblait plus « ouverte » à une solution négociée du conflit en Ukraine.

Expa Expa Expa Expa

Expatriés : triés : triés : triés : triés : la pol la pol la pol la poly la pol y y yg y g g g gamie amie amie amie,,,,, v amie v v vous v ous ous ous ous en pensez quoi ?

en pensez quoi ? en pensez quoi ? en pensez quoi ? en pensez quoi ?

A défaut de régler les problèmes de la vie quotidienne des citoyens, la loi sur «le mariage pour tous» a créé un de ces barnums dont les Français, philosophes devant l’éternel, ont le secret.

Désormais, le sexe, sorti du maquis des siècles catho, s’étale sur la place publique. On en débat si houleusement dans l’Hexagone que, pour marquer les frontières idéologiques, d’aucuns en viennent à vouloir convaincre qu’il y aurait un sexe gaucho progressiste et militant (partouze socialo enfumée d’un brin de pédo et de polissonnerie boulimique... ) et un sexe de droite conservateur (fidèle dans ses apparences monogamiques, un brin incestueux et amateur de bordels dans lesquels les expatriés mordent à belles dents, loin de l’Hexagone et de la couche familiale… pire que les Africains eux-mêmes). Dites- moi: «la polygamie, vous en pensez quoi ?» Serait-elle de gauche ou de droite?

SEXOLOGIE

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Steenmarter is niet uit de directe omgeving bekend, maar het plangebied vormt wel geschikt leefgebied voor de soort.. Sporen van deze soort, zoals uitwerpselen

Overal in de provincie Utrecht liggen de concentraties van fijnstof en stikstofdioxide onder de grenswaarden, maar in 2018 boven de advieswaarden van de.

De (inter)nationale luchtvervuiling bepaalt voor een groot deel hoe hoog de lokale concentraties van de fijnere fractie van fijnstof zijn.. De invloed van lokale bronnen is

De (inter)nationale luchtvervuiling bepaalt voor een groot deel hoe hoog de lokale concentraties van de fijnere fractie van fijnstof zijn.. De invloed van lokale bronnen is

De genoemde prijzen gelden per persoon (min. 20) en zijn onder voorbehoud van prijswijzigingen. 50 pers.) bieden wij een avondvullend programma met diverse gerechtjes die zowel

– Voor een goede placemaking van de Almeerse Poort is uitbreiding van het aanbod aan educatieve en culturele activiteiten door bij voorbeeld Staats- bosbeheer en Stad en Natuur

Landing Zone op maat – tijdens de eerste fases van een compact en praktijkgericht onderzoek, bepaal je samen met Sentia hoe jouw Landing Zone eruit moet zien.. Controls op Security

(Gelieve voor elke taal te beschrijven hoe goed u kunt spreken, lezen, schrijven & begrijpen alsook vanwaar u ervaring heeft met die taal (secundair onderwijs, hoger onderwijs,