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LA CITE AFRICAINE N° 1240 DU 1

er

NOV. 2016

Le Viseur

(suite en page 15)

25ÈME ANNÉE-N° 1240 DU 1er NOV. 2016 - BI-HEBDOMADAIRE - DIRECTION - RÉDACTION: 67, Av. Mont des Arts, Imm. Golf View : 5ème niveau Imm. B-Local 5A - Kin/Gombe B.P. 952 KIN 1 - RDC - E - mail : citafrdcongo@gmail.com - http: citaf.over-blog.com-Tél. : 0998 130 914 - 0820271613 - 0814927777 - 0999932655 - PRIX UNIQUE : 2000 FC

(Lire en page 8)

(Lire en page 5) (Page 16)

(Lire en page 3)

La Cour pénale internationale est dans la tourmente. Les diri- geants africains ne veulent plus servir d’alibi à l’existence d’une institution judiciaire internationale qui a fait de l’Afrique son terrain de chasse privilégié. C’est le Burundi qui a donné le ton de la dé- bandade. Mis en cause par une mission d’enquête onusienne, le pays de Nkurunziza a vu la CPI fondre sur lui, en ouvrant un examen préliminaire sur les violences et les crimes qui auraient été commis depuis avril 2015, avec à la clé plus de 430 personnes tuées, 3 400 personnes au moins arrêtées et plus de 230 000 Burundais con- traints à se réfugier dans des pays voisins. La procureure Fatou Bensouda prévenait que les personnes qui seraient impliquées dans des crimes relevant de la compétence de la CPI pourraient être tenues responsables à titre individuel. A la suite de quoi, dans une sorte d’aveu de culpabilité et de manœuvre désespérée pour échap-

Nationalisme africain !

Vingt jours après l’Accord politique

Le Premier Ministre tarde

à venir !

Inauguration ce mercredi par le Chef de l’Etat des nouvelles voitures du ‘’Train express Kinshasa-Matadi‘’ acquises par la SCTP

Kongo Central : Construit sur fonds propres de la Dgm à Kuzi dans le secteur de Gombe-Sud

Jacques Mbadu Nsitu inaugure le nouveau bâtiment adminis-

tratif de la Dgm à Kuzi

Suite au durcissement de la grève hier à l’OCC

La Direction générale recourt aux militaires pour

tabasser les travailleurs

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NATION LA CITE AFRICAINE

Dans une prise de position rendue publique à Kinshasa, le CALCC, un groupe de réflexion et de pression des laïcs catholi- ques, appelle à une mobilisation générale des Congolais pour la repentance, le pardon et la récon- ciliation nationale. Car, soutient- il, le préalable à des élections apaisées et crédibles ne se trouve pas dans un accord politique mais

‘’dans la capacité et l’aptitude de reconnaitre ses torts, de prendre l’engagement sincère d’y renon- cer’’.

Le CALCC qui s’aligne der- rière la position de ses évêques considère que cette mobilisation nationale pour la paix des cœurs et des esprits ‘’ induira la levée des menaces contre les oppo- sants et l’engagement du Prési- dent de la République de respec- ter l’interdit constitutionnel d’exer- cer le pouvoir d’Etat au-delà de la

limite prescrite’’. Dans cet ordre d’idées, le CALCC conjure le chef de l’Etat à ne pas ‘’tenir la nation en haleine au-delà de ce 1ernovembre’’.

La déclaration du CALCC est libellée en ces termes :

1. Réunis à Luanda, les chefs d’Etats de la sous-région des grands lacs, ayant « pris note avec satisfaction des mesures prises jusqu’à présent par le Gou- vernement pour renforcer la confiance; ont engagé ce dernier, ainsi que les autres parties pre- nantes, à prendre de nouvelles mesures en ce sens ».

2. Cette recommandation con- firme la pertinence de la position de l’Eglise qui, à travers la Con- férence épiscopale nationale du Congo, CENCO en sigle, con- seille « aux parties de se retrou- ver dans un cadre à convenir en vue d’aplanir les divergences pour

l’intérêt supérieur de la Nation ».

3. En effet, après la signature de l’accord politique à la Cité de l’Union africaine, il s’observe que la classe politique est toujours divisée. Au sein de la population, une bonne frange de citoyens ne se sent pas concernée par l’ac- cord de la Cité de l’Union afri- caine.

4. Etait-ce pour renforcer les frustrations et les divisions au sein de la classe politique et du peuple que le Président de la République avait accédé à l’idée d’organiser le Dialogue ? Est-il possible d’organiser des élections apaisées, libres et transparentes dans un environnement de mé- fiance renforcée ?

5. Le CALCC saisit cette op- portunité pour dire haut et fort que le préalable à la tenue des élec- tions apaisées et au respect de la Constitution ne se trouve pas

dans un accord politique. Il git dans la capacité et l’aptitude de reconnaitre ses torts, de prendre l’engagement sincère d’y renon- cer. Car, il n’est possible d’appli- quer des mesures de confiance que si les acteurs savent et peu- vent reconnaitre le tort qu’ils cau- sent à autrui et à la Nation à tra- vers certains de leurs actes. Sans ce préalable d’ordre spirituel et moral, les tensions et les divi- sions ne feront que croître.

6. Devant apporter sa contri- bution à la mise en œuvre de ce projet d’engager la Nation sur la voie du pardon qui engendre la réconciliation, le CALCC envisage l’organisation dans les tous pro- chains jours d’une journée de méditation et de réflexion à l’in- tention des acteurs politiques sur le thème : « le visage de la misé- ricorde divine en politique ».

7. Nous devons mobiliser les

forces de paix pour la repentance, le pardon et la justice en vue de la réconciliation nationale. A tra- vers ce processus, la Nation pren- dra l’engagement de signer un acte irrévocable interdisant toute vengeance et les poursuites de tous genres à l’endroit du Chef de l’Etat et de tous ceux qui lui sont chers. Cet acte induira la levée des menaces contre les oppo- sants et bien entendu l’engage- ment du Président de la Républi- que de respecter l’interdit consti- tutionnel d’exercer le pouvoir d’Etat au-delà de la limite pres- crite. Car, ainsi parle l’Eternel,

« lèves-toi fils d’homme, dis de ma part que le chef de l’Etat n’a pas le droit de tenir la nation en haleine au-delà du 1ernovembre ».

Ce communiqué est signé pour le CALCC par Crispin NLANDA IBANDA, son président.

J.M.Nt.

Après les événements sanglants des 19 et 20 sep- tembre, et après la journée ville morte du 19 octobre, le Rassemblement des forces politiques et sociales acqui- ses au changement se pro- poser de marquer encore un grand coup le 19 novembre, avec l’organisation d’une mar- che pacifique devant s’ache- ver par un sit-in devant le siège du Parlement.

La marche vise notam- ment à réclamer le respect de la constitution, une enquête internationale sur les événe- ments sanglants des 19 et 20 septembre ayant fait de 34 à une centaine de morts , sui- vant les sources, le dialogue véritablement inclusif dans l’esprit de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies et le rejet par le Parlement de l’accord poli- tique du 18 octobre issu du Dialogue de la Cité de l’UA.

Initiée par le parti FONUS dont le président, Joseph Olenghankoy est le signataire de la lettre déclarative adres-

sée au gouverneur de la ville de Kinshasa, la marche du 19 novembre connaîtra la parti- cipation des autres forma- tions et regroupements de l’Opposition.

Il sied de rappeler cepen- dant que l’autorité urbaine de Kinshasa, tirant les leçons des débordements déplorés les 19 et 20 septembre der- nier, a décrété l’interdiction, jusqu’à nouvel ordre, de tou- tes les manifestations politi- ques sur la voie publique, de même pour le meeting pro- grammé ce 5 novembre 2016. Ce qui sous-entend que la démarche du président des FONUS auprès du gouver- neur André Kimbuta n’a aucune chance d’aboutir. Va- t-on alors assister à une épreuve de force ? Attendons voir.

Ci-contre, la lettre d’Olenghankoy qui porte le ca- chet de réception du service courrier de l’Hôtel de ville ainsi que du ministère de l’Intérieur et de la MONUSCO.

Y. MAK.

Pour le CALCC : J. Kabila doit parler au plus tard ce 1 er novembre

Le Rassemblement prépare une grosse

manifestation pour

le 19 novembre

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NATION

LA CITE AFRICAINE

www.marierose-kasavubu.net

Déjà 20 jours que le pays retient son souffle. 20 jours après la signature de l’accord politique qui a sanctionné le dialogue national, la Rdc est toujours en attente du Premier ministre devant conduire le Gouvernement dit « Union na- tionale », sensé conduire les congolais aux élections géné- rales prévues pour début 2018, selon les termes dudit accord négocié entre la majo- rité au pouvoir et une partie de l’opposition. Au regard du temps qui passe, on aurait pensé que les choses devai- ent aller sur le chapeau des roues et que le nouveau Pre- mier ministre qui doit sortir des rangs de l’opposition, allait être connu dans les jours qui sui- vaient la signature de l’accord.

Mais voilà que près de trois se- maines après, les choses sem- blent toujours traîner en lon- gueur.

Le temps politique dit-on, est souvent différent du temps

calendrier, mais les congolais ont des raisons légitimes de commencer à se poser des questions sur ce qui semble être un enlisement du proces- sus politique, après l’empres- sement qui a prévalu dans les jours qui ont suivi la clôture du dialogue de la Cité de l’Union africaine. Des inquiétudes d’autant plus fondées que le pays tout entier donne désor- mais l’impression de s’être ar- rêté de fonctionner, entre un Gouvernement sortant privé de toute initiative puisque sup- posé démissionnaire, et un Gouvernement entrant encore à l’état virtuel, et dont on a en- core du mal jusque-là à cer- ner les contours. A la chambre basse, les députés nationaux ont même récusé au Premier ministre Matata Ponyo, pour- tant officiellement toujours en fonction, le droit de venir dé- fendre le projet du budget de l’exercice 2017, que son pro- pre Gouvernement a élaboré,

suivant en cela le principe de la continuité des affaires pu- bliques de l’Etat, un principe dont ils seront largement eux- mêmes bénéficiaires dans quelques mois, avec la prolon- gation automatique de leurs mandats.

A tout cela vient s’ajouter la détérioration continue de la si- tuation économique du pays, l’agitation politique qui pourrait aller crescendo au fur et à mesure que l’on s’approche de l’échéance du 19 décembre, et des incertitudes sociales de fin décembre, dans une conjonc- ture où l’Etat éprouve de plus en plus de mal à assurer la paie régulière des salaires de ses propres agents et fonction- naires, à cause principalement de l’érosion des recettes fisca- les.

En principe, le problème de choix et de la nomination du futur Chef du Gouvernement ne devrait pas faire l’objet d’une si longue attente, du fait

que l’accord politique stipule que ce dernier doit sortir de l’opposition au dialogue, et que cette opposition a été clai- rem ent identifiée dans sa structuration. Au fait, si retard il devait y avoir, c’est plutôt à l’étape des consultations du Premier ministre désigné pour former son Gouvernement, une étape qui requiert habituel- lement des conciliabules et des tractations interminables pour éviter de faire le moins des mécontents possibles. Le Gouvernement issu du dialo- gue sera nécessairement un Gouvernement fragile à l’ins- tar de tout gouvernement de coalition. Outre la gestion de ses propres contradictions in- ternes, il fera face à de nom- breuses urgences aussi prio- ritaires les unes que les autres, et tout cela, dans une sorte de course contre la mon- tre, pour se conformer aux échéances et délais fixés dans l’accord politique.

Issu de l’opposition, le fu- tur Premier ministre devra cha- que jour engager sa propre crédibilité et peut-être même son avenir politique, dans un environnement hostile où il sera la première cible des autres opposants qui ne lui pardonneront pas d’avoir tendu une béquille au régime en place, et devra en même temps faire face à une dé- fiance permanente des ac- teurs de la majorité qui ne ver- ront en lui qu’un usurpateur, et qui de ce fait, n’auront de cesse à le voir boire la tasse au plus vite et si possible dé- barrasser le plancher. C’est à lui et à lui seul, que devra in- comber la responsabilité du maintien de l’ordre dans la cité et de ses éventuelles dérapa- ges, de l’accentuation de la crise politique ou sociale, ainsi que d’éventuels retards dans le chronogramme des élec- tions tel que programmé par l’accord politique.

LOLO LUASU B.

Les politiciens congolais doivent savoir sélectionner clairement le bon grain de l’ivraie pour ne pas chaque fois vouloir une chose et son contraire.

L’on n’a cessé de le clai- ronner que le dialogue est et reste la seule voie idoine de- vant baliser l’avenir de la RDC. Mais certains politiciens immatures, trompés par des agendas cachés, préfèrent sacrifier le sang des inno- cents et perdre du temps par des tergiversations alimen- tées rien que par des visions bornées.

Hier très opposés au dia- logue, sans fausse honte, ces acteurs politiques cherchent à activer un autre dialogue.

L’on se demande alors qui est porteur des attributs et pou- voirs pour convoquer une telle rencontre voulue par des per- sonnes à qui l’Outre mer im-

pose sa volonté qui porte at- teinte à la vie des Congolais.

Comme qui dirait, on a crié, hier, haro sur le même diable avec qui on cherche à pacti- ser aujourd’hui.

Un tel comportement dé- noterait d’un grand embarras, pourquoi pas d’une rébellion et d’un refus caractérisé de coopérer avec les institutions établies par la même consti- tution clamée manifestement souvent en termes violents.

Les acteurs politiques con- golais doivent, à chaque oc- casion, se rappeler que parmi eux n’existent aucun extrater- restre, personne de parfait ni d’immortel, et qu’ils ne sont pas seuls propriétaires de la RDC, mais plutôt tous les Congolais et au même titre.

D’ailleurs leur faillibilité se résume par leur incapacité de consulter le peuple, seul pos- sesseur de la souveraineté lui

reconnu par l’article 5 de la Constitution, avant de ré-ac- tionner les choses.

Aujourd’hui encore, tout cela se prouve. Les uns sont allés au dialogue, les autres ont priorisé la politique de la chaise vide et de la terre brû- lée pour solliciter un autre dia- logue. Que du temps perdu, parce qu’ils sont loin de l’hu- milité, ils sont arrogants et brutaux alors qu’ils devaient se souvenir que les hommes d’Etat se distinguent de façon diplomatique et que toute guerre prend fin par le dialo- gue.

C’est pourquoi, qu’on ne se voile pas de face, le com- promis politique, selon les âmes bien nées, est resté ouvert à tous les courants.

L’on peut ajouter ou préciser une recommandation qui sera la bienvenue selon le facilitateur.

Qu’on ne se trompe plus, qu’on se méfie de toute forme d’aliénation de l’indépendance de la RDC, de peur d’être dé- possédés de nos droits de propriété. Car cette dépos- session des richesses nous appartenant conduit à la perte de notre pays, notre nation.

C’est dans cette même optique que le peuple congo- lais attend beaucoup des mi- nistères de Dieu, la CENCO, les protestants, les musul- mans, les kimbanguistes qui doivent épauler toutes les par- ties et sont appelés à mani- fester, justement et claire- ment sans parti pris, la vo- lonté spirituelle qui doit assu- rer la paix du pays et de ses habitants. Vous êtes pasteurs de ces politiciens, vous avez le devoir de les convaincre de changer leur mauvaise con- duite. L’échec signifie la mé- diocrité des enseignements.

Vingt jours après l’Accord politique

Le Premier Ministre tarde à venir !

Ce que doit retenir la classe politique

La critique est aisée, l’art est difficile

On ne saura clore ces li- gnes sans interpeller l’Occi- dent et l’ONU. Le premier est pointé être le déstabilisateur du continent africain en géné- ral et de la RDC en particu- lier. Il roule en dehors des prescrits de l’ONU, de Rome et de Berlin 1885. Le second reste complice et couverture du premier par le conseil de sécurité, par la Cour pénale internationale et aussi par des missions de l’ONU à travers le monde.

Trop c’est trop. L’Afrique entière finira par quitter la Cour pénale internationale parce que les injustices sau- tent aux yeux de tous.

Haro les hypocrites ac- teurs politiques congolais.

Haro les envieurs des ri- chesses des Congolais.

Correspondant parti-

AMNS

culier

(4)

POLITIQUE LA CITE AFRICAINE

- Camarades Prési-

dents des partis politi- ques,

- Camarades délégués

des structures de base,

- Camarades membres

du Bureau Exécutif,

Depuis 2013, nous nous sommes battus ensemble pour la tenue d’un dialogue politique en vue de résou- dre pacifiquement le pro- blème de la tenue des bon- nes élections dans notre pays. Quand nous menions la campagne pour le dialo- gue, nous étions traités de tous les maux !

Beaucoup avaient peur de citer le mot dialogue au risque de s’exposer à la vio- lence populaire. Pour l’amour de la patrie, nous nous étions assumé jusqu’à ce que la tenue du dialogue devint une réalité incontour- nable.

Surmontant plusieurs obstacles, les filles et fils du pays épris de paix ont fini par triompher, le dialogue a eu lieu. C’est ici, pour nous une occasion de féliciter tous ceux qui y ont contribué.

D’abord, le Chef de l’Etat qui l’avait convoqué, l’orga- nisation des Nations Unies qui l’a recommandé et faci- lité à travers la résolution 2098 et 2277. Nous ne sau- rions oublier l’Union Afri- caine qui l’a facilité avec la désignation de Monsieur Edem Kodjo. C’est ici l’oc- casion de féliciter chaleu- reusement ce digne fils d’Afrique qui a joué son rôle avec professionnalisme, modestie et détermination.

Si c’était un travail de fin d’études nous lui aurions donné la mention distinc- tion. Nous ne saurons oublier tous les 300 délé- gués au dialogue ; Géni- teurs et signataires de l’ac- cord que voici. A partir de la semaine prochaine, nous allons vous en faire un ré- sumé sur une page en fran- çais et en lingala pour vous permettre de sensibiliser les membres de nos comi- tés et toute la population

Nouvelle Classe Politique et Sociale

Lancement de la campagne de vulgarisation de l’accord politique

Discours du porte-parole

dans vos quartiers respec- tifs.

Dès ce soir, commencez à dire à la population que suite à beaucoup de con- traintes, les élections ne seront pas organisées cette année comme initialement prévu. Nous nous sommes mis d’accord pour qu’elles aient lieu en Avril 2018. Ce report des élections n’est pas une bonne chose. Mais, c’est un moindre mal. C’est mieux que les descentes dans la rue devenues mo- notones et qui n’amènent aucun changement mais occasionnent régulièrement la mort de plusieurs jeunes innocents et la destruction des biens d’utilité publique.

Nous disons non à cette po- litique de la terre brûlée.

Nous vous invitons à soute- nir et à vulgariser cet accord sans réserve car il est issu d’un vrai dialogue. Ce dia- logue a tellement été vrai que le célèbre historien Elykia Mbokolo, l’un des participants a déclaré : « j’ai

été frappé par la variété des participants ; se sont re- trouvés les représentants de partis politiques, mais aussi des églises. Il y avait aussi des chefs coutumiers et de très nombreux jeu- nes, des femmes, des per- sonnes handicapées, des délégués venus en grand nombre de l’intérieur du pays.

On était loin d’assister à une grande messe. Les re- présentants de l’opposition avaient posé comme préa- lable la libération des mem- bres de la LUCHA et si la rencontre a été prolongée c’est à cause de nombreux points de désaccord…

Nous avons refusé le terme période de transition au pro- fit de période intérimaire.

En effet, il n’y a pas de vide constitutionnel, le Pré- sident reste en place mais le futur premier Ministre, issu de l’opposition devra s’appuyer sur une nouvelle majorité, issue du dialogue et beaucoup plus variée

que la composition actuelle du gouvernement …»

Chers camarades,

Sachez et faites le savoir, cet accord bénéficie du sou- tien de plus de 80% de la classe politique congolaise.

Les chefs d’Etat de la SADC réunis cette se- maine lui ont apporté leur soutien sans faille. L’Union Africaine aussi. L’ONU en a aussi pris acte. Ce large soutien suffit à notre accord, n’en déplaisent aux pê- cheurs en eau trouble habi- tués à s’ingérer dans ce qui ne le concernent pas ! Sans droits, ni qualité, ils veulent dicter leur volonté. Quand les congolais s’entendent pour aller aux élections en Avril 2018, eux décident qu’il y ait élections en 2017, confondant des époques, ils croient que nous sommes toujours leur colonie. Nous

disons non à ce

néocolonialisme. Nous con- seillons à ceux d’entre nous qui prêtent encore leurs oreilles à ces bruits de si- rène de s’émanciper. Ceux

qui promettent de les placer au pouvoir par insurrection populaire les trompent. Ils veulent importer chez nous ce qu’ils ont fait en Libye et en Irak et ce qu’ils sont en train de faire en Syrie pour leur intérêt et non pour l’in- térêt du peuple !

Le Congo aux Congo- lais. Qu’ils soient de l’oppo- sition, de la majorité ou de la société civile, pour l’amour de la patrie, nous devons nous entendre et dire non aux ingérences in- tempestives de ce qu’on appelle communauté inter- nationale. Nous, qui étions au dialogue, nous ne de- vons ni condamner, ni culpa- biliser nos frères et sœurs qui s’étaient mis à l’écart.

Eux aussi doivent cesser de diaboliser ceux qui ont par- ticipé au dialogue. Dans un sursaut patriotique, nous devons œuvrer pour ce rap- prochement. Profiter de la brèche qui est ouverte pour amener les autres à signer l’accord et s’impliquer dans l’accord. Il n’y a pas d’autres

voies.

Concernant la mise en œuvre de cet accord et tou- tes les tractations y afféren- tes, l’opposition nationaliste n’a donné mandat à per- sonne pour parler en son nom et l’engager. La com- posante opposition politi- que qui a participé au dia- logue n’est pas une plateforme politique. Le rôle de co-modérateur de l’op- position au dialogue ayant pris fin avec la fin des assi- ses, ce dernier n’a pas le droit d’engager le courant nationaliste. Nous parlons pour notre compte. Sans être gourmand, l’opposition nationaliste revendique 20% de quota réservé à l’opposition au comité de suivi du dialogue, au gouver- nement et dans d’autres ins- titutions.

Je déclare ouverte, la campagne de sensibilisa- tion de la population pour le soutien de l’accord issu du dialogue national inclusif.

Steve Mbikayi

Porte-parole 

Une assistance nom- breuse, un message per- cutant. C’est le moins que l’on puisse dire de la cé- rémonie du lancement of- ficiel de la campagne de vulgarisation de l’accord politique issu du dialogue facilité par Edem Kodjo telle qu’organisée par la Nouvelle Classe Politique et Sociale de Steve Mbikayi. Chef de fil de l’opposition nationaliste, ce Député National a pris tou- tes ses responsabilités pour échanger avec la po- pulation sur l’accord. Il s’agit, pour le président du Parti Travailliste, d’expli- quer aux Congolais, dans les moindres détails, les

contours de cet accord qui, parfois, souligne-t- il, est mal interprété par des personnes visiblement mal intentionnées.

Voilà pourquoi, le sa- medi 29 octobre 2016, devant une centaine d’in- tellectuels, Steve Mbikayi a balayé, d’un revers de la main, toutes les questions lui posées autour non seu- lement de l’accord, mais aussi de l’évolution des travaux du dialogue et d’autres points connexes notamment, la rupture de la collaboration entre le courant nationaliste et l’aile Vital Kamerhe.

Aussi, comme dans ses habitudes, Mbikayi n’a pas

Accord du 18 octobre : Mbikayi vulgarise

manqué l’occasion de s’at- taquer ouvertement à l’in- gérence de la Commu- nauté internationale dans les affaires internes de la République Démocratique du Congo. Pour faciliter la meilleure compréhension de l’accord, la NCPS met- tra, dans les jours qui sui- vent, à la disposition des congolais, le résumé de l’accord en une page. Ce, en français et en lingala.

Ci-dessous, l’intégralité de l’allocution du porte-parole de la NCPS sur le lance- ment de la campagne de vulgarisation de l’accord politique.

Ya MAKIESE

(5)

ECONOMIE

LA CITE AFRICAINE

L’économie du pays va mal.

Les échos qui viennent des gros importateurs et des entreprises de production ne disent rien qui vaille. Tout indique, ces entrepri- ses vont avoir de plus en plus de mal à fonctionner.

Dans cet ordre d’idées, la Bralima va arrêter la production de boissons dans sa brasserie de Boma dès le 1er décembre, ren- seigne un communiqué délivré le week-end dernier par cette so- ciété.

‘’Confrontée à une situation économique de plus en plus diffi- cile ainsi qu’à un profond ralen- tissement de ses performances financières tant au niveau natio- nal qu’au niveau du Kongo Cen- tral, peut-on lire, Bralima se trouve dans l’obligation d’arrêter, à par- tir du 1er décembre 2016, la pro- duction de ses boissons à la bras- serie de Boma. Toutes ses acti- vités commerciales dans la pro- vince seront néanmoins mainte- nues et renforcées.’’ La société rassure ses clients que l’approvi- sionnement des boissons se fera à partir de la Brasserie de Kins- hasa.

Le communiqué explique :

‘’Depuis 2013, Bralima fait face, au niveau national, à un profond

ralentissement de ses performan- ces financières qui l’ont conduit cette année à déprécier ses ac- tifs pour un montant de 233 Mil- lions d’euros. L’entreprise subit de plein fouet la baisse constante du marché des boissons liée à un pouvoir d’achat des consomma- teurs de plus en plus faible, à une augmentation continue de la pression fiscale qui est déjà très forte, à l’instabilité du taux de change et à l’augmentation très importante des tarifs d’eau et d’électricité.

Cette situation très défavora- ble a un impact extrêmement sévère sur le Kongo Central où les ventes de Bralima se sont ef- fondrées de plus de la moitié de- puis 2014 compte tenu de la baisse constante de la consom- mation. Par ailleurs, les exporta- tions de Bralima vers Cabinda se sont quant à elles taries compte tenu de la crise économique qui sévit dans cette région. A l’in- verse, le Kongo Central est aujourd’hui inondé par des impor- tations frauduleuses provenant d’Angola et bradées à des prix de 50% inférieurs aux boissons lo- cales.

Etant dans une situation criti- que, Bralima n’a pas d’autres so-

lutions que d’optimiser ses opé- rations à tous les niveaux pour as- surer la pérennité de l’entreprise et continuer à contribuer positi- vement à l’économie du pays.

Cette optimisation passe par la rentabilisation des investisse- ments déjà réalisés et par la cen- tralisation des sites de production sans pénaliser les clients et les consommateurs.

C’est dans ce contexte que la décision a été prise d’arrêter la production à la Brasserie de Boma à partir du 1er décembre 2016 et de continuer à approvi- sionner le Kongo Central à partir de Kinshasa’’.

Mesures d’encadrement La Direction de Bralima dit mesurer l’impact social que cette décision difficile peut avoir pour les familles de ses employés au Kongo Central. Mais, toutes les dispositions ont été prises pour accompagner ceux qui vont mal- heureusement quitter la société avec un traitement qui sera au- delà de ce que la loi prévoit en la matière. Les meilleurs profils se- ront redéployés dans d’autres Brasseries en fonction des oppor- tunités. Une nouvelle organisation sera mise en place pour assurer les activités commerciales de Bralima dans la province.

Bralima réitère son engage- ment à demeurer un véritable par- tenaire de croissance en RDC et

rappelle par ailleurs que grâce à ses activités, elle continue de sup- porter, directement et indirecte- ment, plus de 170.000 emplois dans tout le pays, allant de la cul- ture du riz dont elle a besoin pour la fabrication de ses produits jus- qu’au service de ses boissons dans les 90.000 points de vente qui proposent ses marques em- blématiques aux Congolais.

Le communiqué diffusé par Tatiana Diakanua, external com- munication manager à Bralima,

fait observer que la Bralima, fleu- ron de l’industrie brassicole de la République Démocratique du Congo, et leader sur le marché de la bière et des boissons ga- zeuses, produit et diffuse depuis 1923 une gamme très étendue et variée de boissons saines et na- turelles, répondant aux normes et standards de qualité internatio- naux et contribuant au bien-être de la communauté congolaise.

Phil. Ng.

L’usine Bralima/Boma arrête sa

production le 1 er décembre prochain

La situation qui prévaut au sein de l’Office Congolais de Con- trôle n’est guère reluisante. L’on peut même affirmer sans peur d’être contredits que l’avenir de cette entreprise est incertain au regard de la situation médiocre que traversent les travailleur de cet office. Pas plus tard qu’hier, au moment où les travailleurs étaient en train de revendiquer leurs droits, la DG, Mme Bernadette Yungula s’est permise d’envoyer des militaires bien armés pour s’en prendre aux pauvres tra- vailleurs qui réclament seulement ce qui leur revient de plein droit.

Hier, Tôt le matin comme d’ha- bitude, les travailleurs sont arri- vés à la direction générale et cha- cun s’est mis là où il se met.

Curieusement vers midi, ils ont vu surgir sur le lieu des véhicules bourrés des militaires armés jus- qu’aux dents. A peine arrivés, ces derniers s’étaient mis à disperser tout le monde en faisant recours à leurs matraques et autres artifi- ces militaires. Sur cette entrefai- tes, il s’en est suivi un sauve qui peut général. Les échauffourées entre agents de l’ordre et tra- vailleurs ont obligé ces agents à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les grévistes. Cer- tains travailleurs se sont retrou- vés avec des blessures.

Pour rappel, les travailleurs de l’OCC observent une grève depuis plus d’une semaine suite à la situation intenable qu’ils traver- sent marquée par plusieurs mois d’arriérés de payement de leurs émoluments mensuels. Et ce, suite à la mauvaise foi et la mauvaise gérance des autorités de l’Office Congolais de Contrôle avec en tête madame la DG en particulier.

A cet effet, le syndicat auto- nome des travailleurs de l’Office Congolais de Contrôle (SATOCC) après qu’il ait, pour la seconde fois et ce, à la demande des agents constaté que la Di- rectrice de l’OCC refuse toute coopération avec ses travailleurs en recourant à la violence, le SG Louis Minga Shanga et son ad- joint Gauthier Mpanga fustigent ce comportement inadmissible de la DG qui envoie des militaires violenter ses propres travailleurs.

Qui pourra alors sauver la situa- tion au sein de l’OCC ?

L’ensemble des travailleurs, convoqué une assemblée géné- rale le 22 octobre dernier, toujours dans la salle polyvalente de la Paroisse Notre Dame de Fatima, au cours de laquelle ils ont trouvé un compromis de passer à une vitesse supérieure en optant par la méthode de grève.

Merveille Malongo Stagiaire

On tient mordicus avoir tous les enfants aller à l’école. Mais on ne met pas en place toutes les dispositions pour que les pa- rents – au moins ceux qui tra- vaillent – d’avoir des moyens pour bien scolariser leurs enfants. Tel- lement que les salaires sont diffi- cilement payés, comment on peut réaliser certains objectifs liés à la scolarité. Encore un paradoxe.

Car, on dit quelque chose et c’est le contraire qui est vécu.

Les chefs d’établissements scolaires au niveau du primaire tout comme du secondaire don- nent l’impression de vivre sur une autre planète que la terre. Cela voudrait dire tout au moins que toutes les difficultés dues au paiement en retard des salaires ne leur disent absolument rien du tout. Ils ne sont pas là. Pour eux, il faut à tout prix payer les minervals. Or, eux-mêmes con- naissent les réalités de la paie des salaires. Ils sont dans les mêmes draps quant à ce.

Tant que la situation ne sera pas décantée à grande échelle, peu d’élèves vont terminer les étu- des primaires et secondaires. Ils se jetteront dans la rue avec tou- tes les conséquences que plus d’un connaissent dans ce genre d’abandon. Au gouvernement de pouvoir éviter certains désagré- ments qui ne profiteront pas à la scolarité des enfants congolais dont les parents sont paupérisés à outrance.

Comment peut-on assurer normalement la scolarité de ses enfants avec des retards de paie allant jusqu’à 4, 5 voire 6 mois.

C’est inhumain au moment où l’on est sur tous les toits pour in- citer les parents à faire étudier leurs enfants. C’est une mauvaise politique sociale qui ne doit pas continuer à avoir droit de cité.

Cette scolarité pour laquelle il est utilisé tous les instruments devra réellement interpeller les autori- tés compétentes. Si on tient à ce que le Congo de demain se fasse

parler de lui avec ses propres enfants dont les parents n’ont pu avoir des moyens pour les en- voyer en Europe, il faut, à cet ef- fet, que le gouvernement revoie sa politique dans la programmation de la paie des salaires, et qui plus encore, les entreprises du porte- feuille soient gérées par des per- sonnes ayant la culture de la bonne gouvernance et l’amour du prochain.

Au moment où nous cou- chons ces lignes, beaucoup d’élèves font l’école buissonnière non pas par leur propre volonté mais parce qu’ils sont chassés pour non paiement des minervals.

Or, cette pratique est interdite.

Comme certains chefs d’établis- sements scolaires ne respectent pas les instructions parce qu’ils sont sous la couverture de « pa- rapluie » et que l’impunité est devenue une culture en Rdcongo, rien et rien ne les inquiète outre- mesure.

LuZolo N’Zeka

Suite au durcissement de la grève hier à l’OCC

La Direction générale recourt aux militaires pour

tabasser les travailleurs Kongo Central

Le retard dans la paie des salaires a des conséquences

sur la scolarité

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ECONOMIE LA CITE AFRICAINE

Le Kongo Central, ancienne partie de la province de Léopoldville au même titre que le Bandundu, a, actuellement pour chef-lieu de la ville de Matadi, porte d’entrée et de sortie de la République Démocratique du Congo par la voie maritime. C’est sous le régime de Mobutu que les institutions provinciales ont fait le déplacement de Matadi ce, avec tout le personnel administratif.

C’est dans l’actuel bâtiment de l’Institut Supérieur de Commerce, Isc, alors Cercle « Commissaire Depaquet » que plus d’un agent et cadre de l’administration pro- vinciale seront logés. C’est non loin de la commune de Mvuzi.

Avec le temps, des divisions provinciales s’installaient dans la plupart des cas au quartier Ciné Palace dans des immeubles abandonnés par des belges par- tis depuis 1960. Les nouveaux occupants étaient obligés de faire la propreté de toutes ces mai- sons que les Matadiens utili- saient – de passage – comme des lieux d’aisance. Toutes ces maisons étaient sans maître à l’exception de certaines d’entre elles appartenant à la société de pêche maritime du Congo appe- lée en son temps, Pemarco de triste mémoire. Tous les Matadiens ont de bons souvenirs de cette entreprise belge qui met- tait en vente du bon poisson de mer en provenance de haute mer.

« Mbizi ya la mer » était très nourrissant. Tout le monde en raf- folait. Les familles des adminis- tratifs du Kongo Central venus de la capitale dans le cadre de la décision prise par l’homme du 24 novembre pendant que la province était dirigée par Vital-Faustin Moanda, le tout 1er gouverneur élu par l’assemblée provinciale qui se réunissait à la salle du cinéma au quartier Ville Haute.

Selon les contacts que nous avons eus avec les anciens et les recherches que nous avons fai-

tes pour mieux pénétrer tous les détails, il ressort que l’opinion générale doit retenir ces différen- tes dates. Elles sont très impor- tantes pour les générations à ve- nir. Il s’agit respectivement du 22 juillet 1962 entrant dans le cadre de l’ adoption par l’assemblée nationale de la loi portant créa- tion de la province du Kongo Cen- tral, le 14 août 1962 : promulga- tion par le Chef de l’Etat du dé- cret portant création de la pro- vince du Kongo Central – qui de- viendra autonome et démembrée de l’Etat de Léopoldville, le 27 septembre 1962 : convocation de la première session de l’assem- blée législative de la province à

Kasangulu où elle s’installera.

Enfin, le 28 septembre 1962 : pré- sentation du gouvernement pro- vincial pour son investiture par l’assemblée législative.

Pour sa création, renseigne- t-on, la province du Kongo Cen- tral a répondu positivement aux critères fixés par le décret du 27 avril 1962 à savoir : totaliser au moins 700.000 habitants : justi- fier d’une situation économique qui permet tant soit peu de cou- vrir son budget ordinaire, introduire la demande d’érection de la pro- vince sous forme de pétition ap- puyée par la signature de 213 des élus nationaux et provinciaux ori- ginaires de la région intéressée.

C’est par arrêté gouvernemen- tal n° 22/63 portant projet d’édit relatif à l’organisation administra- tive de la province du Kongo Cen- tral en son article 6 que Songololo a été désigné comme chef-lieu.

Tandis que l’organisation des vil- les, communes, arrondisse- ments, leurs pouvoirs et attribu- tions, leurs organes, dénomina- tions et limites devaient se faire par voie d’édit.

Depuis que Matadi a le statut d’une ville et du chef-lieu du Kongo Central à la place de la Cité de Songololo comme prévue dans la constitution, toutes ses trois

communes ne disposent jamais d’un bâtiment qui leur soit pro- pres. La maison communale de Nzanza appartenait à la coopé- rative dénommée Cobakwa, coo- pérative Bas-Congo-Kwango.

Celle de Mvuzi avait été construite avant l’indépendance du Congo.

Elle servait comme Centre Extra Coutumier, CEC. Quant à la com- mune de Matadi, son bâtiment est une propriété de l’Onatra tout comme la Clinique de Kinkanda.

La mairie de Matadi, elle, aussi, n’a pas encore ses propres bâti- ments. C’est à peine qu’elle se débat pour construire quelques annexes en briques cuites.

Pour ce qui est du gouverno-

rat, depuis que toutes les autori- tés se sont succédé à la tête de cette province, ce, depuis la per- sonne de Vital-Faustin Moanda, la seule bâtisse qu’ils ont occupé c’est celle située sur l’avenue Palabala n°6 en ville basse en face de l’Hôtel Métropole dans la commune de Matadi non loin de la Cathédrale catholique et des Postes. De tous les gouverneurs, le seul qui n’ait pas occupé ce vieil immeuble construit par le pouvoir belge est le gouverneur de province, le Dr Séraphin Bavuidi Babingi. Il avait préféré travailler à la résidence pour des raisons personnelles. Il n’y avait pas de mal à tout cela quand on sait que toutes les délégations tant étran- gères, nationales, provinciales et locales étaient reçues avec tou- tes les meilleures conditions pro- tocolaires. C’est le cas du minis- tre national en charge de l’inté- rieur, sous Laurent-Désiré Kabila Kabange, Gaëtan Kakudji et pour- quoi pas le Dr Jean Yagi Sitolo alors ministre en charge des tra- vaux publics dans le même gou- vernement.

De la construction du nouvel hôtel du gouver-

nement provincial : ob- session de Jacques

Mbadu Nsitu Dans la généalogie de la suc- cession de différents gouverne- ments qui se sont succédé à la tête de cette province chère à Simon Kimbangu, il faut retenir que des infrastructures de base avaient été construites selon les époques. Chaque gouverneur de province a offert sa touche. C’est comme actuellement avec le gou- verneur, Jacques Mbadu Nsitu qui est hanté par l’obsession de don- ner à sa province un imposant hôtel de gouvernement de 3 ni- veaux appréciables. Les travaux se poursuivent à la satisfaction de tous. Personne ne sait plus se demander pourquoi ce nouvel im- meuble à ce même endroit. Po- ser cette question équivaudrait à chercher pourquoi Nzuji wa Mbombo, par exemple, n’avait pas construire un autre marché ailleurs. Ou encore pourquoi Vi- tal-Faustin Moanda n’avait-il pas construit d’autres routes que cel- les des avenues Mobutu, Moanda, etc. A chacun sa tou- che. Jacques Mbadu Nsitu a le sien. Il n’a pas voulu voir le Kongo Central, la province qui a été la première à être en contact avec les colonisateurs blancs, ne pas disposer d’un immeuble digne d’une juridiction géostratégique pour tout le pays.

En sa qualité de 3ème gouver- neur élu du Kongo Central, après Simon-Floribert Mbatshi Batshia, élu député national dans la cir- conscription de Lukula, Jacques Mbadu Nsitu ne s’est pas trompé de cible. A sa prise des pouvoirs pour occuper le gouvernorat du Kongo Central, l’actuel gouverneur qui est également passé dans cette vieille bâtisse en 2006, avait serpenté tous les compartiments de son bureau. Il a vu et constaté que cette vieille bâtisse que d’aucuns considéreraient de mu- sée d’une architecture démodée avait abrité depuis de longues décennies le service du gouver- norat. Comme on peut le remar- quer, une maison érigée à l’épo- que de la colonie belge avec un format du genre des immeubles de la guerre ou celui d’Henri Mor- ton Stanley.

C’est en 2013 que cette ob- session s’est fait remarquer par la démolition de toute la bâtisse pour une réhabilitation. Mais, cette démolition a démontré com- bien ce bâtiment méritait des tra- vaux de génie de fond en comble afin d’éviter un éventuel effondre- ment à cause de la vétusté criante et visible. A notre connais- sance, seul le bâtiment en an- nexe construit par le gouverneur, Léonard Fuka Unzola, est encore visible. Cette initiative prise par Jacques Mbadu Nsitu est la con- séquence de la réponse à sa pro- pre conscience à laquelle il était régulièrement à l’écoute. Comme pour dire que ce n’est antipatriotique de sortir de la terre un nouvel et imposant immeuble

frappant l’œil. Un immeuble dont personne n’avait aucune idée jus- qu’au moment où les travaux n’avaient pas encore démarré.

Toutefois, certains esprits il- luminés avaient déjà compris que le chef de l’exécutif provincial étaient décidés à ne pas s’arrê- ter dans la conception de ce pro- jet que d’aucuns ne voulaient pas voir se poursuivre. C’est à l’occa- sion de la remise des moyens fi- nanciers en faveur de 10 territoi- res destinés à la construction des établissements scolaires, des bâtiments administratifs et des formations de santé que le

« constructeur » Jacques Mbadu Nsitu, prenant la population à té- moin au terrain du camp militaire Redjaf dans la commune de Ma- tadi, avait procédé à la remise du chèque aux entrepreneurs chinois commis à la réalisation de ce pro- jet. Ces derniers avaient gagné officiellement le marché pour la construction d’un nouvel hôtel du gouvernement provincial au même endroit. Mais avec une nouvelle morphologie architecturale res- pectant religieusement toutes les normes en la matière partant de tous les matériaux entrant en fonction.

Le gouvernement provincial ne lésine pas sur les moyens pour que demain on donne raison à Jacques Mbadu pour avoir pensé à cette réalisation de grande re- nommée architecturale. Il s’est accroché sur la logique du soleil qui fait son ascension dans le ciel sans faire s’arrêter. Tout baigne dans l’huile. Le navire a déjà pris le départ pour sa dernière desti- nation. Il y a lieu de comprendre qu’on ne peut pas faire des ome- lettes sans casser les œufs. Et, quand un parent amène son en- fant dans une formation médicale pour le faire injecter, ce n’est pas pour lui faire faire du mal. Que non.

C’est le cas avec la démolition de l’ancien gouvernorat qui est en- train d’être remplacé par un tout nouveau.

Contre vents et marrées, le chef de l’exécutif provincial est sur les traces de la vision du Raïs. Il se considère tout ce qui se dit et se raconte comme de la tempête dans un verre d’eau. Un travail de fourmi est entrain d’être abattu par des constructeurs chinois et con- golais. L’avenir donnera raison au gouvernement provincial. Car, tou- tes les autorités de province qui succéderont à Jacques Mbadu Nsitu trouveront des bureaux d’un confort qui se passera de tous commentaires. Les jeunes géné- rations ne seront aphones pour dire : « Ici passa Jacques Mbadu ». Un point et un trait.

Attendons l’étape de l’inaugura- tion. Néanmoins, toutes les dé- légations qui passent dans ce chantier se disent satisfaites et félicitent le gouverneur de province pour avoir pris cette initiative que d’aucuns croyaient utopique.

LN

Kongo Central

Le sens d’un imposant hôtel du gouvernement

provincial en construction à Matadi

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Page 7

LA CITE AFRICAINE NATION

L’élu de la Lukunga, Zacharie Bababaswe ne cesse d’afficher son côté cœur à l’endroit de la population Kinoise. Le patron de Direct Tv, a été à l’avant plan des élus de la ville de Kinshasa pour apporter secours à la population de la commune de Kasa-Vubu suite à l’effondrement d’un im- meuble de 5étages, situé au coin des Avenues Gambela et Dibaya dans la commune de Kasa-Vubu, lequel effondrement avait causé la mort de plus d’une dizaine de personnes, selon diverses sour- ces. Aussitôt arrivé au pays, après un bref séjour à Bruxelles, Za- charie Bababawse a réuni ses collègues députés élus de la ville de Kinshasa, afin d’assister les familles des victimes. Avant cela, il fallait inspecter le site où a eu lieu le drame, question de se faire une idée sur l’assistance à ap- porter aux sinistrés et à leurs fa-

milles. Ce qui fut fait par les élus de Kinshasa à l’initiative de Bababaswe. Descente qui n’avait pas été facile pour Bababaswe et ses collègues élus de Kinshasa.

Arrivés sur le lieu du drame, ces derniers ont été conspués par la population avec des cris anti-ré- gime. Du fait que, des autorités y viennent et passent sans trouver solution.

Ces conspuassions n’ont pas découragé le «Mollah» et les siens qui fini par quitter l’avenue Gambela avec toujours intacts la volonté et l’envie de poser un acte généreux à l’endroit de la popula- tion même si celle leur était été hostile. L’affaire n’a pas été facile pour Bababaswe et ses collè- gues. Ils ont démarché et manœuvré çà et là pour réussir au finish à apporter deux grues, une de 50tonnes et la seconde de 20tonnes et quelques

tractopelles pour soulever et cas- ser des décombres. Fridolin Kasweshi le ministre des ITPR a été la première autorité qui a ap- porté son soutien aux élus de Kinshasa conduits à son bureau par Bababaswe et Marie-Ange Lukiana. Kasweshi avait ordonné au DG de l’OVD de mettre tout son savoir jusqu’à son dernier souffle pour parvenir à une issue heureuse. Le DG de l’OVD Wenga n’a pas dérogé aux ins- tructions de sa hiérarchie. Wenga a mouillé son maillot et s’est battu bec et ongles pour obtenir les engins cités. Et c’est après des heures et des heures des négociations avec des responsa- bles des Entreprises de construc- tion de la place que Wenga s’en est sorti. Vers les 22heures de la journée du jeudi 27 octobre, Bababaswe et les siens ont fait le «Back» à Kasa-Vubu, au lieu

du drame avec des engins sous l’ovation de la population scan- dant des cris du genre «Zacharie wumela». Aussitôt les engins sont entrés à l’œuvre sous la su- pervision de l’OVD. Comprenez que cette journée était véritable une journée Zacharie Bababaswe. Celui-ci n’a pas fermé l’œil question de veiller au bon déroulement des travaux. Au petit matin du vendredi 28 octo- bre, ses collaborateurs ont vu Bababaswe se réveiller avec des

cernes sur les yeux. Preuve que l’initiateur de Lingala facile est resté de marbre pour veiller aux petits détails près les travaux sur ledit immeuble. «Zacle» n’est pas resté perplexe sur les fadaises qui se disent sur lui et selon lesquel- les il aurait été passé au tabac à Kingakati. Zacle dément totale- ment l’info et la qualifie comme une intox et une d’accusation mensongère visant à lui nuire pour des intérêts obscurs.

Ya MAKIESE

Les voyants de l’économie congolaise sont au rouge. Les paniers de la ménagère ne sem- blent pas donner l’impression d’être bien remplis à la veille de grandes fêtes de fin de l’année.

Les signaux de la chute du franc congolais donneront, une fois de plus, raison au « roi » dollar qui lui va davantage prôner et écra- ser les faibles populations con- golaises. Les paramètres socio- économiques au niveau de la République Démocratique du Congo démontrent visiblement que les espoirs ne sont pas per- mis à telle enseigne que la paie va balbutier pour plusieurs rai- sons. Les familles vont en pâtir.

Elles se préparent déjà à passer toutes ces fêtes dans les églises ou dans la méditation totale.

Quand est-ce que les popula- tions congolaises arriveront-elles à passer les grandes fêtes sans trop de soucis ? Cette question est un refrain qui revient dans tou- tes les familles congolaises. Elle la mérite par le fait que les réali- tés qui s’offrent à chaque foyer n’inspirent pas confiance dans un environnement économique où la monnaie locale est au bord de l’abîme.

Ce qui est marrant à côté de ceux qui meurent de faim, il existe des familles nanties qui jettent des miettes de pains, de la viande, de bols de riz, etc. Ils uti- lisent le système de

« vomitorium » comme à l’époque des anciens romains. Ce spec- tacle bien imagé est dans la logi- que de ce qui se passe d’habi- tude alors que tout le monde va dans les mêmes marchés. C’est un paradoxe social innommable

dans le contexte congolais. C’est bien vrai que tout le monde ne peut pas avoir le même standing, mais au moins permettre à tout le monde de trouver le peu qu’il faille pour ne pas être hostile à l’autre camp.

Un des points de l’Accord si- gné à l’issue des travaux de la Cité de l’Unité Africaine a trait à l’amélioration des salaires des agents de l’Etat. Il y a fort à pa- rier que le gouvernement sera dans un grand embarras pour ré- gler cette situation qui ne fait que revenir sur tous les discours. On philosophie là-dessus. On ne trouve aucune solution pendant que des experts dont dispose le Congo-Kinshasa sont sortis de grandes écoles. Alors pourquoi le statu quo ?

A considérer ce qui se profile à l’horizon dans le cadre de pro- chaines fêtes de Noël et de Nou- vel An, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Les entre- prises qui venaient au secours de leur personnel n’ont plus les mê- mes moyens comme avant. Cer- taines d’entre elles poussent leurs agents à des grèves volon- taires parce que les responsables refusent de payer les salaires pendant que l’argent est dans la caisse. C’est impensable de ne payer les travailleurs après la menace en grève. La Compagnie des Voies Maritimes, ex-RVM vient de passer entre d’autres di- rigeants au niveau du comité de gestion. Le cas de l’Office Con- golais de Contrôle, Occ, se com- mente à haute voix. Toutes ces paies mensuelles qui intervien- nent en retard ont des répercus- sions et conséquences malheu-

reuses dans les familles. Il s’en suit des divorces, de la débauche des femmes et des jeunes filles, des cas de vols, du renvoi des enfants de l’école, des morts sont enregistrés…

Le tableau est tellement som- bre qu’on a honte de dire qu’on travaille. Plus honte de dire qu’on évolue dans le secteur de l’ensei- gnement. Il y a leu de confirmer avec force que l’homme est un loup pour l’homme. Les grandes fêtes qui, à la bonne époque de Kasa-Vubu et jusqu’avant la zaïrianisation de Mobutu, n’étaient pas un casse-tête chi- nois. Le tout baignait en tous points de vue dans l’huile.

A la place des sanglots et des larmes comme aujourd’hui, c’était le boom de grandes fêtes. On bu- vait, on dansait, on s’enivrait, on mangeait plein des assiettes.

Tous les mets étaient mis à la disposition des familles. La joie était totale. Les familles avaient des moyens pour satisfaire leurs enfants. Les parents eux entraient de plein pied dans la nouvelle année sans problème. Ô tempora, ô mores, diraient avec peine les latinistes.

A Matadi dans la province du Kongo Central, les agents de l’ex Onatra faisaient bouger la ville pendant les grandes fêtes. Ceux de l’ex-Cmz ne faisaient pas ex- ception avec la présence tout comme ceux de l’ex-Ozac, l’Ogefrem était également dans de beaux draps. Toutes les fa- milles amies étaient dépannées par les agents de quelques en- treprises citées. Qui dit faux ?

LuZolo N’Zeka

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Cette réalité n’est pas de la nouvelle génération. Elle est vieille que le monde. Certaines personnes ne la prenant pas au sérieux, elles se foutent les doigts des yeux et se font découvrir à partir de leurs queues à la manière des singes croyant se cacher. La gestion de la chose publique a beaucoup d’exigences. Figurez-vous qu’on vous place dans de hautes res- ponsabilités publiques, les mê- mes critiques d’aujourd’hui vous rattraperont, avait dit un politicien congolais de la dernière généra- tion. La satanique politique de

« ôte-toi que je m’y mette » ne paie pas. Elle est dans la caté- gorie des personnes qui pensent disposer le monopole de la bonne gouvernance. Des personnes ca- pables, parfois, de ne pas se re- connaître comme les fils de leurs parents. Ainsi, on ne sait pas si on peut dans ces circonstances reconnaître les efforts des uns dans un élan de cordialité, de bonne compréhension, d’harmo- nie et de l’acceptation.

Les anciens notables Kongo ne roulaient pas dans la conflictualité par rapport à ces jeunes « loups » aux longues dents. Ils sont dans l’immédiateté en balayant d’un trait comme des balayures tout ce que les autres font. Comme l’avait dit le Chef de l’Etat, feu Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga, le fils de Maman Yemo, quand vous êtes à mes côtés, tout va bien. A chacun d’ajouter la suite à ce constat dégagé par le « Grand Léopard ».

Dans les circonstances ac- tuelles, quelle race de mouches pique les notables Kongo pour ne pas se mettre autour d’une table et se regarder dans les blancs des yeux pour se dire des cho- ses en face et parler le langage de développement pour l’intérêt de la communauté tout entière.

Le Kongo Central a toujours été cité comme un modèle et une référence. Il enregistre peu de conflits parmi les siens ce, de-

puis les lointaines années de l’in- dépendance.

Certes, l’arbre à palabres avait toujours servi de carrefour pour trouver des solutions à tous les problèmes des « familles ». Cette sociologie kongo a-t-elle perdu son sens éthique depuis que les uns et les autres se battent pour le leadership ? On est en droit de le croire dans toutes les dimen- sions.

Pour peu que nous sachions, la population du Kongo Central et tous les autres peuples venus d’ailleurs que les uns aiment ap- peler non-originaires alors qu’ils sont tous des congolais d’une même nation qu’est la Républi- que Démocratique du Congo sont animés d’un seul souci, c’est lui de vivre dans la paix et la con- corde. Ces attributs doivent par- tir des personnes-leaders de tous les coins de la province. Il faut faire renaître l’entente qui n’est plus au beau fixe pour des raisons sou- vent superficielles. Une drôle de photographie c’est la division à l’interne et à l’externe mue par des discours pas trop controver- sés avec tendance impérative de nuire à autrui pour des rasions injustifiées. Quelqu’un a qui l’on avait posé la question de savoir pourquoi il a tué un affreux cra- paud qui sautillait dans sa par- celle. Il n’avait pas de réponses parce que le fait de l’avoir dilapidé l’a tué et, par la suite, il n’a pas été mangé.

Il nous arrive à maintes repri- ses de rappeler aux leaders poli- tiques d’aujourd’hui tout comme ceux qui ont l’obsession du pou- voir que le peuple n’est plus dupe.

Il ne se fera plus tromper. Il veillera au grain et apportera sa voix à des candidats vertébrés – capable d’avoir dans leurs discours le lan- gage du vrai développement dé- pouillé de mensonges et des at- tributs négatifs pour toute la com- munauté. Quelle soit la longueur de la nuit, le jour va toujours poin- dre, disent les sages. Cette vé- rité est un signal fort.

L.N.

Le côté cœur de Zacharie Bababaswe à la population de Kasa-Vubu

Kongo Central

De la culture des mensonges et des contre-vérités : un mauvais

attribut de la personnalité

Kongo Central

Eventuelles inquiétudes sur le bon déroulement familial des fêtes de

Noël et de la St Sylvestre

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LA CITE AFRICAINE

NATION

Le président de la Répu- blique, Joseph Kabila Kabange va procéder à l’inauguration ce mercredi, à la gare centrale de la SCTP d’une dizaine de nou- velles voitures du train voya- geurs Express de la ligne Kinshasa-Matadi, en pré- sence des représentants des corps constitués de la République.

La cérémonie sera mar- quée par une randonnée fer- roviaire Kinshasa- Kasangulu-Kinshasa. A Kasangulu, le chef de l’Etat sera accueilli par le peuple nekongo, avec à sa tête le gouverneur de province du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu.

Abordé par la Cité Afri- caine, ce dernier a com- menté la portée de ces nou- velles acquisitions en trois points.

Premièrement, le gou- verneur du Kongo Central a rappelé qu’en son temps, l’explorateur Henry Morton

Stanley avait dit : ‘’Sans chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny’’. Et, il y a plus d’un siècle, compre- nant la profondeur de ce message, le roi Léopold II s’était investi pour cons- truire la voie ferroviaire par- tant de Kinshasa, en traver- sant pratiquement tout le Kongo Central, jusqu’à Ma- tadi. Et même au-delà, car même le Mayumbe se vit traversé par le chemin de fer de Boma à Tshela. Alors que le premier coup de pio-

che du chemin de fer Ma- tadi-Kinshasa fut donné le 15 mars 1890, c’est le 16 mars1898 que la première locomotive atteindra Léopoldville, partant de Ma- tadi. L’inauguration officielle de la ligne intervint à

Léopoldville le 6 juillet 1998.

Il faut malheureusement dire qu’après l’indépendance, le chemin de fer a commencé à se dégrader par manque d’entretien et par manque d’anticipation sur son vieillissement. La moderni- sation n’a pas été au ren- dez-vous. Et en ce qui con- cerne le Mayumbe, l’on as- sista même au déterrement du rail, à l’initiative d’un fils Ne Kongo, sans que l’on n’en sache les raisons pré- cises. L’acquisition des nou-

Inauguration ce mercredi par le Chef de l’Etat des nouvelles voitures du ‘’Train express

Kinshasa-Matadi‘’ acquises par la SCTP

velles voitures s’inscrit donc dans la volonté du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui n’aura fait que constater la destruction du chemin de fer congolais bien avant son avènement, d’engager sa modernisa- tion, conformément à sa vi- sion de la Révolution de la modernité.

Deuxième point souligné par Jacques Mbadu, ce sont les responsabilités qui in- combent à la Province du Kongo Central de prendre bien soin de ces infrastruc- tures de portée nationale qui se trouvent sur sa terre. En effet, si le Kongo Central a le bonheur d’avoir une voie ferroviaire qui traverse pra- tiquement toute la province, il n’oublie pas que ce che- min de fer n’appartient pas qu’au Kongo central mais à tout le pays. Si le barrage d’Inga se trouve dans le Kongo Central, en réalité il est d’une importance qui va au-delà du Kongo central. Il est essentiel pour la vie de tout le pays. Tout comme la route nationale n01 qui va de Banana à Kinshasa et qui, bien que située au Kongo central, nourrit et ali- mente Kinshasa et tout le pays. Ainsi aussi du port de Matadi tout comme celui de

Boma, qui sont des infras- tructures installées en pro- vince du Kongo Central mais dont dépend la vie de toute la République. Jac- ques Mbadu, en faisant cette observation, entend souligner la responsabilité du Kongo Central d’être le

bon gardien de ces infras- tructures de caractère hau- tement national. Aussi prend-il l’engagement de veiller, comme une sentinelle bien vigilante, à la sécurisation et à la bonne garde de ces infrastructures cruciales pour la Républi- que. Car, dira-t-il, ‘’si ça

grippe au Kongo Central, c’est tout le pays qui va tousser. Si le Kongo cen- tral venait à avoir une épine au pied, c’est toute Le ministre des TVC, Kalumba Muana Ngongo

Le Directeur général de la SCTP, Kimbembe Mazunga Le Président de la République coupant le ruban symbolique (Photo d’archives)

la RDC qui va boiter’’.

En troisième lieu, pour rentabiliser les investisse- ments opérés par l’acquisi- tion de ces nouvelles voitu- res de la SCTP, le gouver- neur du Kongo central lance un appel en direction des passagers, d’une part, et des opérateurs économi- ques, d’autre part. Aux voya- geurs donc, jacques Mbadu leur recommande l’usage du train. Parce que ses voi- tures modernes offrent de meilleures conditions de voyage, de sécurité et de commodité que la route. Aux opérateurs économiques, il conseille de confier leur fret à la SCTP, tant il est vrai que le train leur garantit le trans- port de gros tonnages de marchandises. Mais en- core, cela permet de dé- sencombrer la route natio- nale, et de la mieux proté- ger de l’usure causée par les gros tonnages. Pour Jac- ques Mbadu, en agissant ainsi, l’on garantit la renta- bilité de l’investissement fait

dans le cadre des actions de modernisation du che- min de fer. Enfin le gouver- neur a rendu hommage au chef de l’Etat pour ses ef- forts visant à ressusciter le chemin de fer congolais qui, il y a quelque temps, était devenu l’ombre de lui- même et a encouragé la di- rection de la SCTP à conti- nuer de faire preuve d’un management avisé et effi- cace.

J. Man Mas.

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Je connais des gens qui ne sont pas gitans et qui mériteraient de l’être et des gitans qui ne devraient pas l’être!. Un vrai gitan a un état d’esprit, un code de conduite,

Pour cela, soyez alerte à l’info en général, dévorez les journaux, regardez la télévision, écoutez la radio, lisez énormément… Et menez une vie sociale très riche:

qu’ ors que Stradivarius avait été aussi idéalement approvisionné par le minimum de Maunder qui a dû freiner la croissance des arbres.. «C’est étonnant qu’on n’y ait pas

La fusion des associations professionnelles pour don- ner naissance à Axxon a encore accru ma motivation et ma volonté d’apporter une contribution positive à notre passion-

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