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LA CITE AFRICAINE N° 1217 DU 09 AOUT 2016

Le Viseur

(suite en page 15)

25ÈME ANNÉE - N° 1217 DU 09 AOUT 2016 - BI-HEBDOMADAIRE - DIRECTION - RÉDACTION : 67, Av. Mont des Arts, Imm. Golf View : 5ème niveau Imm. B-Local 5A - Kinshasa/Gombe B.P. 952 KIN 1 - RDC - E - mail : citafrdcongo@gmail.com - http: citaf.over-blog.com-Tél. : 0998 130 914 - 0820271613 - 0814927777 - 0999932655 - PRIX UNIQUE : 2000 FC

(Lire en page 4)

(P. 5)

(Lire en page 3)

(Page 12)

Pourquoi le dialogue politique national inclusif ne démarre- t-il toujours pas ?

Réponse de la Majorité au pouvoir : Parce que l’Opposi- tion radicale est de mauvaise foi et multiplie les préalables qui ne sont en réalité que des astuces pour bloquer la ma- chine, car la plupart de ces préalables ont déjà été satisfaits.

Pourquoi le dialogue politique national inclusif ne démarre- t-il toujours pas ?

Réponse de l’Opposition : Parce que le Dialogue est piégé par la Majorité au pouvoir qui l’a conçu à son avantage, a mis sous sa coupe le facilitateur international, et ne veut pas donner les garanties de bonne foi et de bonne fin exigées

Jeu de ping-pong !

(Lire en page 16)

Face aux incessants préalables du « Rassemblement »

Vers un dialogue sans Udps et le G7 ?

SCTP (ex-ONATRA)

Le DG Kimbembe Mazunga s’insurge contre les mensonges et les contre-vérités répandus autour de

la situation qui prévaut au sein de son entreprise

Kongo Central

Evariste Boshab s'implique dans la recherche d'une solution durable à un conflit foncier dans le secteur de Boma Bungu

ANNONCE

ISCO : Avis d’Appel d’Offres National

03/TVX/ISCO-PADIR/PM/07/2016 . . . Page 7

Banque centrale du Congo

La Justice belge saisit plus de 20 millions USD de la BCC

Gérard Mulumba « Gecoco »

pris la main dans le sac

(2)

NATION

Page 2 LA CITE AFRICAINE N° 1217 DU 09 AOUT 2016

LA CITE AFRICAINE

Le Groupe de soutien interna- tional au Facilitateur de l’Union africaine(UA) pour le Dialogue politique inclusif en République démocratique du Congo a tenu des consultations à Kinshasa du 2 au 5 août 2016, en vue de re- lancer le Processus du dialogue politique national inclusif dans les meilleurs délais.

Cette initiative a vu la partici- pation de Saïd DJINNIT, Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Maman SIDIKOU, Repré- sentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), Koen VERVAEKE, Directeur Afrique de l’UE, Geor- ges Nakseu NGUEFANG, Direc- teur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique à l’OIF, l’Ambassadeur Abdou ABARRY, Représentant spécial de l’UA en RDC, FARANISI, Am- bassadeur du Zimbabwe en RDC, représentant la SADC, et d’Alberto CABONGO, Chargé d’affaire de l’Ambassade d’Angola

en RDC, représentant la prési- dence en exercice de la CIRGL.

Les membres du Groupe ont d’abord eu une séance de travail, le 4 août, présidée par Edem KODJO, ancien Premier ministre du Togo et Facilitateur du Dialo- gue désigné par l’UA. La réunion dit avoir apprécié les efforts en cours menés par le Facilitateur et le soutien déployé par les or- ganisations respectives en vue de contribuer à la création des con- ditions propices au lancement du Dialogue, à la lumière des der- niers développements politiques en RDC. Ils ont salué la décision du Facilitateur de reporter l’ouver- ture des travaux du Comité pré- paratoire, initialement prévue pour le 30 juillet, afin de permettre à tous les acteurs congolais de prendre leurs dispositions pour une Participation effective au dia- logue.

Le Groupe a ensuite mené des consultations avec les ac- teurs congolais, toutes sensibili- tés confondues, et les a exhor- tés à faire preuve de dépassement et à ne Ménager aucun effort afin

de permettre le démarrage effec- tif du dialogue.

Dans leur communiqué publié à l’issue de ces trois jours de consultations, les membres du Groupe de soutien ont souligné les points que voici ::

1. Le Groupe de Soutien re- nouvelle sa confiance au Facilitateur de l’UA et le félicite pour les efforts qu’il ne cesse de déployer en vue d’emmener les parties congolaises à demeurer résolument engagées dans la voie du dialogue;

2. Le Dialogue est le seul moyen à même de permettre aux acteurs congolais de trouver le consensus nécessaire pour rele- ver les défis de l’heure;

3. Le Groupe appelle tous les acteurs congolais à manifester leur coopération aux efforts du Facilitateur de l’UA pour tenir un dialogue national inclusif;

4. Le Groupe réaffirme l’impor- tance qu’il accorde au lancement effectif et rapide du Dialogue, et ce, conformément à la Constitu- tion de la RD Congo, aux instru- ments pertinents de l’Union afri-

caine et à la Résolu- tion2277(2016) du Conseil de sé- curité Des Nations Unies;

5. Le Groupe s’engage à pour- suivre ses consultations auprès de l’ensemble des parties prenan- tes congolaises et des acteurs internationaux préoccupés par le risque d’instabilité en RDC afin de permettre au Facilitateur de fixer une date pour le lancement rapide du processus devant aboutir au démarrage effectif du dialogue;

6. Le Groupe félicite les ac- teurs congolais, aussi bien de la Majorité présidentielle que des partis politiques membres du Rassemblement de l’Opposition, pour la tenue pacifique et géné- ralement ordonnée de leurs ma- nifestations et réunions politiques tenues, respectivement, le 29 et 31 juillet 2016, en plein exercice de leur droit de rassemblement et de manifestation tel que con- sacré par la Constitution congo- laise. Le Groupe exhorte en ce sens les acteurs congolais à con- tinuer à faire preuve de Respon- sabilité et à exercer le maximum de retenue dans les manifesta-

tions politiques éventuelles à ve- nir;

7. Le Groupe a salué les me- sures prises par le Gouvernement en vue de l’apaisement de la si- tuation politique, en particulier la libération de certains prisonniers politiques et l’excellente collabo- ration entre les autorités du pays, les partis politiques et la MONUSCO qui a permis la tenue pacifique et généralement ordon- née des manifestations politiques de la Majorité présidentielle le 29 juillet, et du meeting du Rassem- blement des forces acquises au changement, le 31 juillet.

8. Le Groupe a par ailleurs encouragé le Gouvernement à poursuivre dans ce sens, notam- ment en libérant d’autres prison- niers politiques, en garantissant une justice équitable et en pré- servant les libertés publiques et l’accès équitable aux médias.

Comme on le voit, il est de- mandé à chaque camp, l’Oppo- sition et la Majorité, de faire l’ef- fort de dépassement voulu pour débloquer la situation.

CITAF

Le Dialogue politique dans l’impasse

Le GROUPE DE SOUTIEN à la facilitation interpelle Majorité et Opposition

Dans le cadre de ses consul- tations avec les forces vives en vue du dialogue, le Panel de sou- tien à la facilitation du dialogue a échangé avec la plateforme poli- tique le Front des démocrates, une structure politique pro-dialo- gue selon l’esprit de la résolution 2277 de l’ONU. Dans ses échan- ges avec le Panel et Kodjo, le Front des démocrates conduit par son coordonnateur et porte-pa- role, Jean Lucien Bussa a fait re- marquer à ses hôtes l’urgence d’accélérer le processus de la mise en place du Comité prépa- ratoire. Une étape qui, selon Bussa, donnera le «Go» pour la convocation du dialogue qui de- meure un impératif pour la tenue des élections crédibles et dans les délais. L’élu de Budjala et sa plateforme ont suggéré au Panel et à Kodjo un court dialogue qui ne violerait pas les prescrits et dispositions de la constitution. Du fait que, le peuple Congolais est impatient de vivre l’alternance politique d’ici le 19 décembre de l’année en cours. Bussa a aussi fait allusion au cadre devant abri- ter ces assises qui doit être sé- curisé. Le CDER Bussa a exigé la libération des détenus politi- ques, notamment, Jean Claude Muyambo dont l’état de sa santé inquiète, les jeunes de Filimbi, Lucha, DiomiNdongala, Christopher Ngoyi et des anciens militaires de Jean Pierre Bemba détenus pour des raisons obscu- res. Au finish de son entretien avec le Panel, Bussa a lâché à la presse que ses préalables au

Panel ont été pris avec beaucoup de considérations en vue d’abou- tir à un dialogue réussi, selon le cadre juridique de la résolution 2277. Et de conclure «Tous ceux qui sont à la manouvre du blocage du dialogue sont partisans du glissement».

Ya MAKIESE

Le leader de l’UNC Vital Kamerhe est de retour dans la capitale, depuis le vendredi 5 août tôt le matin, après sa participa- tion au congrès des démocrates américains et une tournée diplo- matique en Europe. A l’en croire,

VK n’avait pas snobé le meeting du Rassemblement le 31 juillet, Place Triomphale ; mais avait prévu d’être aux côtés de

«Tshitshi». C’est l’invitation du Parti Démocrate américain d’Hillary Clinton qui, selon ses proches, avait tout chamboulé, car VK, tenait mordicus à saisir cette opportunité d’assister à l’in- vestiture de l’ex-first Lady des USA comme candidate à la pré- sidentielle américaine de novem- bre 2016. Après les USA, VK s’est rendu en Europe où il a eu à échanger avec des décideurs à qui il a proposé un plan de sortie de crise pour la RDC, dont la si- tuation politique est au cœur des discussions dans les capitales occidentales.

De retour au pays, l’on ap- prend qu’un rendez-vous est callé entre Kamerhe et Kodjo avec le Panel de soutien à la facilitation du dialogue. L’on sait que Kamerhe prône un dialogue qui n’ouvrira pas la voie à un glisse- ment de mandat présidentiel. Un dialogue qui lèvera des options sur la tenue des élections dans les délais Constitutionnelles, la libé- ration des détenus politiques, l’ouverture des médias fermés, l’ouverture de l’espace démocra- tique.

A ce nouveau rendez-vous pris avec le Panel et Kodjo, il sera question d’évaluer l’évolution des préalables posés par Kamerhe à

l’ex-Premier ministre togolais, apprend-t-on d’un de ses pro- ches. Après quoi, pour débloquer la situation, VK se propose d’al- ler rencontrer Tshisekedi pour activer la machine du dialogue.

Nos sources font remarquer que la visite de Kamerhe portera sur deux objectifs: Déclencher la machine du dialogue et aplanir certaines divergences en vue de l’adhésion de l’UNC au Rassem- blement.

Avant de s’envoler pour les USA. Kamerhe avait chargé Baudoin Mayo, interfédéral de l’UNC et son SG Ewanga d’en- tamer des discutions avec le Ras- semblement afin que l’UNC y ad- hère officiellement. Ewanga, Sg de l’UNC avait fait remarquer que les choses sont très avancées de part et d’autre.

Au demeurant, au meeting du 31 juillet, l’UNC avait valablement était représenté par la ligue des jeunes conduite par le dur à cuire, Billy Kambale, un pur Kamerhiste. Si l’UNC adhère au Rassemblement, le MLC fera ca- valier seul. Car ces deux partis politiques refusaient de faire par- tie d’une plateforme dont la struc- ture est verticale. Au MLC le re- fus d’adhérer au Rassemblement serait définitivement acquis. L’or- dre en serait venu de Jean Pierre Bemba lui-même depuis sa cel- lule de la Haye.

Ya MAKIESE

Bussa : « Toutes personnes qui sont à la base du blocage du dialogue,

sont partisans du Glissement » Vital Kamerhe va

rencontrer Tshisekedi

Sept personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans une zone en proie à des trou- bles à caractère communautaire dans l’est de la République démo- cratique du Congo, a-t-on appris de sources locales. «Les assaillants ont opéré à partir de 23h00, tuant sept civils et ont brulé 60 maisons», a déclaré à la presse Déogratias Kitabingwa, délégué du gouverneur du Nord-Kivu à Kibirizi, localité si- tuée à 85 km au nord-ouest de Goma.

Cette attaque a eu lieu quel- ques heures après que le prési- dent congolais Joseph Kabila qui séjournait à Beni depuis mercredi eut quitté la zone. Parmi les per- sonnes tuées, «cinq sont de l’eth- nie nande et deux sont de l’ethnie hutu», a indiqué le fonctionnaire, précisant que «certains ont été tués à la machette et d’autres par balles», sans autres détails. M.

Kitabingwa a attribué l’attaque à des rebelles hutu rwandais des Forces démocratique pour la libé- ration du Rwanda (FDLR).

Cette version de l’incident et son bilan ont été confirmés par le président de la société civile de Kibirizi, Gaston Kakule. Depuis le début de l’année, plusieurs dizai- nes de personnes ont été tuées dans cette zone lors d’affronte- ments opposant Nande et Hutu.

Les derniers affrontements entre

les membres de ces deux commu- nautés remontent au 19 juillet et avaient causé la mort de dix per- sonnes.

Les Nande accusent les Hutu congolais d’être les complices des FDLR pour les chasser de leur ter- ritoire. Les Hutu congolais accu- sent les Nande de violer leur droit constitutionnel à s’installer où ils le veulent.

Les FDLR ont été créées par des Hutu rwandais réfugiés dans l’est de la RDC après le génocide des Tutsi au Rwanda de 1994. Les fondateurs de ce mouvement, ainsi qu’un certain nombre de ses plus anciens combattants, sont recher- chés par la justice internationale qui les accuse d’avoir pris une part active au génocide.

Disséminés essentiellement au Nord et au Sud-Kivu, les FDLR n’ont pas mené d’action militaire d’envergure au Rwanda depuis 2001 et sont régulièrement accu- sés de commettre des atrocités contre les civils dans les zones sous leur contrôle. La partie orien- tale du pays est déchirée depuis plus de 20 ans par des conflits ar- més alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concur- rence pour le contrôle des ressour- ces minières et des rivalités entre puissances régionales.

CITAF

7 civils tués dans une nouvelle attaque

à caractère ethnique au Nord-Kivu

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POLITIQUE

LA CITE AFRICAINE

www.marierose-kasavubu.net

Le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur, Eva- riste Boshab a effectué hier lundi un séj our éclair à Boma où il a présidé une importante réunion élargie du Conseil urbain de sécu- rité, en présence du gouver- neur du Kongo Central, Jac- ques Mbadu Nsitu, en la salle des réunions de la mai- rie de la ville.

Ont pris part à cette réu- nion les ministres provin- ciaux ayant en charge l'Ad- ministration provinciale, le Budget, l'Agriculture, les Affaires foncières les Mines pour le Kongo central, de même que le commissaire provincial de la PNC, le pro- cureur général près la Cour d'appel de Matadi, l'audi- teur supérieur militaire, les directeurs provinciaux de l'ANR et de la DGM.

L'ordre du jour a com- porté comme point principal : la question de sécurisation des Concessions des Grands élevages ''GEL'' et des Entrepôts de l'Entre- prise Générale d'alimenta- tion et de logistique '' EGAL'', en bute à un conflit avec les ayants-droit fon-

ciers, du groupement Tshinkakasa et Lukandu dans le secteur de Boma Bungu. Il s'est agi d'exami- ner cette question de sécurisation de ces socié- tés, à la lumière du rapport de la mission préparatoire ad hoc, mais aussi d'établir les causes exactes du con- flit avec les ayants-droit fon-

Kongo Central

Evariste Boshab s'implique dans la recherche d'une solution durable à un conflit foncier dans le secteur de Boma Bungu

ciers.

Après avis et considéra- tions, le vice-Premier minis- tre a fait une communication pour donner des directives en vue de la poursuite de la mission de sécurisation des entreprises concernées.

Il est à noter que cette im- portante réunion avait été préparée, le week-end der- nier, par des réunions du Conseil urbain de sécurité, sous la direction du gouver- neur Mbadu, arrivé à Boma

jeudi pour un séjour de tra- vail.

Le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu avait donc conféré avec le maire de Boma Marie Josée Niongo Nsuami, qu'entouraient les responsables de l'armée, de la police nationale con- golaise ainsi que l'Agence nationale des renseigne-

ments (ANR).

Cette première réunion précédait celle qui devait ensuite mettre face à face, le Conseil de sécurité ur- bain et les ayants-droit fon-

ciers du groupement Tshinkakasa et Lukandu, conduits par Grace Kwengo et Madame Madeleine, avec la participation des personnalités du gouverne-

ment provincial, des instances judiciaires de la province, des services techniques du ministère des Af- faires foncières ainsi que des repré- sentants de la mairie de Boma, ainsi que des chefs coutu- miers.

Evariste Boshab a regagné Kinshasa le même jour, immé- diatement après la réunion, en raison d'autres contraintes liées aux devoirs de sa charge.

Il y a lieu de noter que toutes ces ren- contres visent, au total, la re- cherche d'une solution dura- ble et paisible dans l'intérêt de tous.

URB MNK

Le président de la République, Joseph Kabila, est arrivé dans la ville de Beni (Nord-Kivu) ce mer- credi 3 août en début d’après- midi. Il a été accueilli à l’aéroport de Mavivi par le ministre d’Etat en charge de la Décentralisation et le gouverneur du Nord-Kivu.

Selon des sources officielles, le président de la République de- vra se rendre, jeudi 4 août, dans le district ougandais de Kasese

pour rencontrer son homologue ougandais Yoweri Kaguta Museveni dans le cadre d’une réu- nion bilatérale entre la RDC et l’Ouganda.

A en croire les mêmes sour-

ces, les deux chefs de l’Etat vont notamment discuter de la ques- tion de la neutralisation des re- belles ougandais des ADF.

Joseph Kabila et Yoweri Museveni devraient également

parler des échanges

économiques entre la RDC et l’Ouganda. Le ministre congolais de la Décentralisation, son collè- gue du Tourisme ainsi que les gou- verneurs du Nord-Kivu et de l’Ituri

devraient également prendre part à cette rencontre bilatérale.

Dispositif sécuritaire Joseph Kabila est arrivé à Beni à bord d’un vol régulier de la com-

pagnie Congo Airways. Même si l’heure exacte de son arrivée n’est pas connue, un dispositif sécuritaire important est déployé à travers la ville. Au Rond-point Nyamwisi, par exemple, les poli- ciers sont déployés dans un pé- rimètre d’environ 100 mètres.

Même cas sur l’axe Beni-Mavivi, menant vers l’aéroport de Beni, où les éléments de la police na- tionale et des FARDC sont dé- ployés le long de cette route d’en- viron 12 km.

Un autre dispositif important est observé dans le quartier Butanuka, dans la commune de Beu, où plusieurs éléments de la Garde Républicaine ont installé des points de contrôle. Selon des sources sécuritaires, le chef de l’Etat résidera dans cette com- mune tout au long de son séjour à Beni.

C’est la deuxième fois dans l’intervalle de huit mois que le pré- sident de la République séjourne à Beni. Un territoire du Nord-Kivu en proie à l’insécurité causée no- tamment par les rebelles ougan- dais des ADF.

Il y a trois mois, une opéra- tion conjointe FARDC- MONUSCO a été lancée contre ces rebelles.

R.O/CITAF

Joseph Kabila est arrivé à Beni

(4)

POLITIQUE

Page 4 LA CITE AFRICAINE N° 1217 DU 09 AOUT 2016

LA CITE AFRICAINE

L’idée est dans l’heure du temps depuis quelques semai- nes. Face à la radicalisation de plus en plus tranchée de l’Udps et de ses alliés du G7 et de l’ « Alternance pour la Républi- que » AR, l’idée de démarrer le dialogue politique sans ces trois composantes de l’opposition fait son chemin dans certains états- majors tant de la majorité que

de l’opposition, ainsi que chez certains partenaires parties pre- nantes au dossier congolais.

Sur fond d’une récusation dont il fait l’objet par le « Rassemble- ment », la coalition la plus re- muante des forces de l’opposition sous la houlette d’Etienne Tshisekedi, le facilitateur togolais Edem Kodjo a dû se résoudre à un report sine die du lancement des travaux préparatoires du dia- logue le samedi 29 juillet dernier.

Depuis lors, en dépit d’un appui renouvelé de son mandat par l’Union Africaine et d’un soutien constant de la part du Groupe in- ternational de soutien à la facilitation, les choses n’ont pas bougé d’un iota. L’Udps et ses alliés ne veulent plus du togolais et exigent désormais son rempla- cement et la mise en place d’un groupe de co-facilitateurs interna- tionaux. Ils estiment également insuffisantes les dernières mesu- res de grâce du Président Joseph Kabila, tout en réclamant un zap- ping pur et simple du comité pré- paratoire, pour passer directe- ment aux travaux du dialogue pro- prement dit.

De nouvelles exigences qui ont eu pour résultat, de mettre à cran les nerfs déjà sérieusement éprouvés du côté de la majorité présidentielle, où certains acteurs n’hésitent plus à parler de

« manœuvres dilatoires » ou de

« mauvaise foi », de la part d’une opposition accusée dans la fou- lée de multiplier des obstacles

pour retarder indéfiniment le lan- cement des travaux du dialogue politique. Et de plus en plus de monde évoque désormais l’éven- tualité d’un dialogue « avec ceux quile veulent bien y prendre part ».

Mais la question qui demeure est celle de savoir si un tel forum qui laisserait au bord de la route la frange la plus radicale de l’oppo- sition congolaise, serait conforme

aux recommandations de la com- munauté internationale et à l’es- prit de l’ordonnance présidentielle convoquant ce dialogue, voulu national, politique et inclusif.

Aujourd’hui, une chose paraît au moins sûre : pour le camp de la majorité au pouvoir, comme pour la Commission de l’UA, appuyée en cela par les envoyés spéciaux de l’ONU, de l’UE, de la SADC et de la CIRGL, il n’est pas question, du moins à ce stade, de remettre en question le mandat du facilitateur actuel. Pour la majo- rité plus précisément, si des con- cessions doivent se faire, elles de- vraient se faire selon le principe de la réciprocité entres les parties et non du seul côté du pouvoir. On laisse ainsi entendre que le pou- voir en place serait disposé à faire un effort supplémentaire dans le sens d’une éventuelle libération des détenus dits « politiques » ou d’opinion, mais on précise en même temps qu’au stade actuel, il est par exemple hors de ques- tion d’une mesure de relaxe con- tre l’ancien Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, le principal allié d’Etienne Tshisekedi au sein du

« Rassemblement ». Or, c’est là justement que se trouve le nœud du problème, et donc, le principal non-dit de la crise actuelle.

Une question de vie ou de mort Parmi les préalables à l’ouver- ture du dialogue politique, Tshisekedi et ses alliés du G7

particulièrement, exigent entre autres, « la libération des prison- niers politiques » et « la fin des tracasseries judiciaires et fisca- les » contre les opposants. Cette dernière incise vise en fait, une exigence non explicite mais es- sentielle pour un arrêt complet de toutes les poursuites judiciaires en cours contre Moïse Katumbi, condamné à trois ans de prison ferme, et menacé d’ar- restation immédiate en cas de retour au pays.

Selon diverses sources, le deal conclu à Bruxel- les en marge du conclave de Genval entre le leader de l’Udps et son allié katangais, faisait obliga- tion au premier d’exiger l’arrêt total des poursui- tes judiciaires entamées contre le second, avant toute acceptation d’un quelconque dialogue avec le pouvoir.

Dans cet accord ta- cite, il était aussi prévu que le groupe de Genval soutiendrait Etienne

Tshisekedi pour arracher le poste de Président de la République dans le cas d’une éventuelle pé- riode de transition, quitte à ce dernier d’appuyer à son tour la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine élection présiden- tielle. C’est sans aucun doute ce rôle de Cheval de Troie qu’essaie de jouer actuellement le président de l’Udps depuis son retour à Kinshasa, en multipliant à l’infini les préalables au dialogue, retar- dant ainsi à dessein la tenue de ce forum, l’objectif ultime étant d’arriver à l’échéance du 19 dé- cembre, sans un compromis à la crise politique actuelle. Et cela, avec l’idée en tête, son camp

politique pourra négocier en po- sition de force, face à un pouvoir désormais en panne de toute lé- gitimité des urnes, et peut-être, avec un Chef de l’Etat qui serait mis hors-jeu par la rue.

Mais pour réussir ce tour de force, il faudrait que l’un des roua- ges essentiels de la machine, l’al- lié et pourvoyeur des fonds Moïse Katumbi, soit blanchi de toute accusation, et revienne au pays totalement libre de sa parole et de ses mouvements. En effet, pour beaucoup de ses partisans, dont les acteurs politiques du G7, le retour en homme libre de Moïse Katumbi, est une question de vie ou de mort. Ces néo-opposants à Joseph Kabila ont construit toute leur architecture politique pour les mois et années qui vien- nent sur cet homme, qui pourvoit par ailleurs de façon plus que généreuse à leurs besoins. Le moindre grain de sable au plan de reconquête du pouvoir qu’ils ont si savamment mis au point à Genval, pourrait signifier pour eux , le début d’une longue traversée de désert, voire pour certains

d’entre eux, un simple arrêt de mort. D’où les pressions constan- tes et la surveillance qu’ils exer- cent sur Tshisekedi, en lui rappe- lant constamment ses engage- ments, pour lesquels l’autre par- tie au contrat, aurait plus que suffisamment casqué.

Sauf que dans cette combine, le facteur x reste jusqu’à preuve du contraire, le comportement de la majorité et de son leader, l’ac- tuel Chef de l’Etat, dont le poste fait l’objet de tant de convoitises.

Dans certains cercles politiques bien informés, on indique que pour réussir la tenue d’un dialo- gue suffisamment inclusif, Joseph Kabila serait disposé à aller le

Face aux incessants préalables du « Rassemblement »

Vers un dialogue

sans Udps et le G7 ?

plus loin possible dans les con- cessions, dans l’espoir de ren- contrer certaines préoccupations de l’opposition. Mais les mêmes sources affirment que dans le contexte actuel, envisager une mesure de grâce en faveur de Moïse Katumbi, serait une sorte d’utopie. Tant qu’il s’agissait de la fameuse affaire des mercenai- res, qui impliquait des ressortis- sants d’une puissance étrangère, on pouvait peut-être y songer, mais pour le pouvoir en place, l’ancien Gouverneur du Katanga, a depuis lors largement dépassé les limites du pardonnable et du tolérable.

Alors qu’il avait serment de réserve devant la Parquet de la République avant sa sortie du pays, le désormais candidat Pré- sident de la République est en passe de devenir le prochain lau- réat du Guiness Records en ma- tière de temps d’antennes dans les médias étrangers contre les tenants du pouvoir dans son pays.

Mieux, le pouvoir en place le

soupçonnent désormais d’avoir orchestré l’exfiltration récente de la juge du Tribunal de paix de Kamalondo à Lubumbashi et de son greffier, disparus corps et biens dans la nature, en empor- tant avec eux tout le dossier judi- ciaire du De Cujus. Sans comp- ter les plaintes déposées il y a quelques jours contre deux per- sonnalités officielles dans un tri- bunal de New-York par Darryl Lewis, celui-là même à cause de qui tout a commencé. Une drôle de façon d’agir pour quelqu’un qui aspire à une miséricorde.

LOLO LUASU B.

(5)

ECONOMIE

LA CITE AFRICAINE

Voilà une nouvelle affaire sca- breuse dont se serait bien pas- sée la Banque centrale du Congo (BCC). La justice belge vient de saisir pour plus de 20 millions USD de patrimoine de l’Institut d’Emission. Ses comptes en Bel- gique, dans une dizaine des ban- ques, particulièrement garnis avec au minimum la bagatelle de 18 millions USD, ont été saisis depuis mars 2015 d’après une série des documents parvenus à la rédaction de 7SUR7.CD. Loin de s’arrêter là, le juge de saisies a aussi ordonné la saisie des biens immobiliers que la BCC détient à Bruxelles et à Waterloo notamment. Et comme si cela ne suffisait pas, le magistrat belge a saisi aussi le loyer qu’elle tirait de la location de son patrimoine immobilier. Un véritable cauche- mar pour la Banque des banques

dont la gestion a été décriée dans la faillite de la BIAC.

La banque centrale du Congo est incapable de protéger son patrimoine d’autant plus qu’elle avait fermé définitivement en 2013 son Bureau de Représentation à Bruxelles situé sur l’avenue des Arts n°50 (au 6ème niveau). Après cette fermeture, lourde des con- séquences sur le plan juridique, la BCC mit son patrimoine immo- bilier en location. Suite à la fer- meture de son Bureau, elle per- dit son prestigieux statut de Ban- que centrale, qui le mettait à l’abri d’éventuelles saisies, pour celui de commerçant. Avec son nou- veau statut, elle ne pouvait plus évoquer l’immunité d’exécution contre les saisies.

La confiscation du patrimoine de la BCC en Belgique découle de la décision du 22 juin 2012 du

Tribunal de commerce de Kins- hasa qui l’a condamnée définiti- vement à payer des Dommages et intérêts de plus de 30 millions USD à la société W orld Connection SPRL.

Face aux difficultés de faire exécuter ce jugement en RDC, son bénéficiaire a entrepris une démarche pour obtenir l’équivalent de son jugement en Belgique : procédure d’exequatur. Procé- dure qui a abouti le 6 février 2015.

La Banque centrale du Congo a tenté de s’y opposer en faisant opposition. Elle a mis en avant qu’elle était victime d’une escro- querie comme principal argu- ment. Selon des sources judiciai- res, elle n’a pu démontrer cette escroquerie. Qu’à cela ne tienne, même si elle avait pu démontrer cette arnaque, elle n’aurait pas eu gain de cause selon les mêmes

sources judiciaires. Car, font-el- les savoir, les décisions judiciai- res étrangères ne peuvent faire l’objet d’une révision au fond se- lon le droit international (Art.25 du Code de Droit International Privé).

Quant à l’affaire elle-même, elle remonte à 1994. A cette épo- que la BCC disposait du mono- pole de l’exportation des dia- mants et de l’or. A charge pour elle, de rapatrier ensuite les fonds en devises et de les rétrocéder en monnaie locale aux opéra- teurs économiques. Elle avait vendu cette année un colis des diamants d’une valeur de près de 7 millions USD à Anvers mais le produit de la vente ne fut rapatrié que partiellement. Soit pour une valeur de 4 millions USD. Sur les 5 licences d’exportations établies cette année, seule le produit de 4 licences fut rapatrié. Celui de

la 5ème licence, évalué à 2.6 mil- lions USD s’envola. Pour la BCC cette créance est imaginaire.

Mais la Justice congolaise ne l’a pas suivie. Cette affaire tombe au mauvais moment.

La Banque centrale du Congo est critiquée sévèrement pour sa mauvaise supervision des ban- ques commerciales. Elle essuie aussi des critiques sur l’inflation dont elle n’arrive pas à juguler à cause d’une politique monétaire laxiste. Ses réserves de change fondent comme neige au soleil.

Elles tutoyaient les 2 milliards il y a deux ans, aujourd’hui, elles sont en dessous de 1 milliard USD.

(Ci-dessous fac similés).

7sur7.cd/CITAF

Banque centrale du Congo

La Justice belge saisit plus

de 20 millions USD de la BCC

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ECONOMIE

Page 6 LA CITE AFRICAINE N° 1217 DU 09 AOUT 2016

LA CITE AFRICAINE

Mme Priya Gajraj, directeur pays du Programme des Nations-Unis pour le développement (PNUD) en République démocratique du Congo (RDC) a porté à la connaissance des chevaliers de la plume et du micro les missions de cet organisme onu- sien dont la principale est de soute- nir le développement de manière multidimensionnelle et dont l’objec- tif est d’éliminer la pauvreté et de ré- duire des inégalités et l’exclusion.

C’est à l’occasion d’une journée

« Portes ouvertes » organisée la se- maine dernière qu’elle s’est livrée à cet exercice devant les hommes de média.

Le PNUD qui a vu le jour il y a de cela 50 ans, traduit son man- dat à travers des interventions dans les domaines susmention- nés. En RDC où il est implanté depuis 1976, ses domaines de prédilection concernent les ques- tions liées à la protection de l’en- vironnement, au renforcement de la démocratie et de la paix, la ré-

silience et la stabilisation, la croissance inclusive et le déve- loppement durable associé à cer- taines thématiques notamment le VIH/ Sida, l’emploi et tant d’autres domaines prioritaires en vue d’un développement multidimensionnel.

S’agissant particulièrement de l’environnement, le PNUD inter- vient à travers l’ « Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale (CAFI) dans le but de lutter contre la dé- forestation dans la région et les pays pilotes. L’organisme onusien offre à cet effet son expertise sur la planification stratégique de dé- veloppement en cours d’élabora- tion notamment à travers les étu- des sur le Rapport national sur le développement humain s(RDHN) et les objectifs pour le développe- ment durables (ODDs), en soutien au pays et au gouvernement.

Dans le domaine politique, cette agence onusienne a mar- qué la RDC par sa participation

active à l’organisation des premiè- res élections réellement démocra- tiques dans le pays et son appui dans le processus électoral mis en œuvre depuis quelques mois par la Commission électorale na- tionale indépendante (CENI). Le PNUD soutient aussi la bonne gouvernance, apporte des appuis au parlement, à la justice, au pro- gramme de désarmement et de réinsertion dans une approche communautaire. Dans ses pers- pectives, le PNUD axe principa- lement son attention sur la crois- sance inclusive pour impulser la RDC à mener à bien ce proces- sus et à le soutenir pour amélio- rer la qualité de vie des popula- tions.

Responsabilités des média

S’agissant des média, le di- recteur pays du PNUD en RDC a souhaité que son agence et les acteurs de média interagissent

avec ses experts dans de diffé- rentes unités d’opérations, le dia- logue et les échanges. A ce sujet Mme Priya a exhorté les cheva- liers de la plume à se référer au site du PNUD à travers les ré- seaux sociaux (Facebook et Twiter), pour suivre l’actualité de cette agence onusienne en RDC, avant d’instruire les responsables de l’unité de la communication de soutenir les initiatives des média susceptibles de renforcer les ca- pacités des journalistes à travers les thématiques et les échanges ressortis lors des visites aux dif- férents sites en vue d’approfondir certaines questions.

Pour Mme Priya, c’est sur des questions relatives aux secteurs clés notamment « les grands pi- liers sur l’ensemble de soutien sur le chapeau du développement durable » que les média devraient axer le plus leurs interventions. Il s’agit particulièrement du soutien à la justice, à l’Etat de droit, des

interventions au parlement, des élections et de la décentralisa- tion, outre la croissance inclusive comprenant l’environnement, le genre, les jeunes et le VIH/Sida.

Le directeur pays du PNUD/

RDC a souligné que la formula- tion du programme pays est faite conjointement avec le pays. Pour clore cette journée, l’équipe du PNUD a informé les journalistes sur la question des ODD, présen- tée en septembre 2015 à l’assem- blée générale des Nations Unies et qui a retracé le parcours de la RDC pendant les dernières an- nées, ainsi que les efforts pro- bants réalisés. Il a été révélé qu’en matière de pauvreté la RDC est passée de 80 à 60%, soit une baisse de 20%, mais elle n’a pas atteint la cible 1 en termes des ODDs. Le pays a encore beau- coup d’efforts à fournir pour répon- dre aux préoccupations des po- pulations.

Muke wa Muke

Parmi les nombreuses inter- ventions de la Banque africaine de développement (BAD) en RDC, surtout dans le domaine des infrastructures, il y a lieu de retenir le « Projet de Renforce- ment des Infrastructures socio- économiques dans la région du centre »(PRISE) au regard de ses actions dont l’impact est visible alors que sa mise en œuvre est récente. Le PRISE est un projet multisectoriel du gouvernement congolais financé par la BAD à travers quatre sources de finan- cement ci-après : un prêt FAD de 1,475 million provenant des an- nulations sur prêts antérieurs, un don FAD de 43,525 millions UC (provenant de l’allocation pays au titre du FAD à hauteur de 43,02 et des annulations sur dons à hauteur de 0,505 million UC), un don de la Facilité en faveur des Etats Fragiles (FEF) à hauteur de 55 millions d’UC, et un don du Fonds Fiduciaire de l’Initiative pour l’alimentation en eau pota- ble et assainissement en milieu rural (IAEAR) à hauteur de 5,18 millions UC. Son budget total du financement est de 105 178 000 UC soit 158,18 USD pour assu- rer l’amélioration du cadre de vie des populations congolaises par un meilleur accès à l’eau po- table et à l’assainissement ainsi qu’à renforcer le capital humain par un meilleur accès à la santé et à l’éducation. Les activités du projet sont catégorisées en qua- tre composantes.

Il s’agit d’abord de la compo- sante de développement des in-

frastructures (écoles, centres de santé, centre Genre) pour un budget de 89,95 millions d’ UC pour réaliser 60 systèmes d’AEP dont 10 panneaux solaires, la construction de 494 latrines pu- bliques, la construction et équi- pement de 60 écoles, 60 centres de santé, et un centre multifonctionnel Genre, au suivi et contrôle des travaux et la réali- sation des campagnes d’IEC pour AEP et assainissement. En milieu urbain, il s’agit de la cons- truction de 3 châteaux d’eau et réhabilitation de 272.100 ml du réseau d’AEP de Mbuji-Mayi, l’acquisition de six groupes élec- trogènes pour le système d’AEP de Tshikapa, la réalisation des travaux de lutte antiérosive pour la protection des conduites du système d’AEP de Tshikapa, le suivi et contrôle des travaux, la réalisation des campagnes d’IEC pour AEP.

La deuxième composante axée sur les études et le renfor- cement des capacités est dotée d’un budget de 7,52 millions d’UC pour l’élaboration de la stratégie de mise en œuvre de l’AEP en milieu rural, la réalisation d’une étude de mise en place d’un ré- seau pilote de suivi des ressour- ces en eau du fleuve Kasaï, la réalisation d’une étude socio-éco- nomique Genre, l’élaboration d’un répertoire société civile et PTF du Genre, le renforcement des ca- pacités des homologues du pro- jet du SGDR (formations aux pro- cédures d’acquisition, décaissement et gestion finan-

cière, suivi -évaluation), le renfor- cement des capacités des ac- teurs locaux (formations en main- tenance et gestion des ouvrages), la formation de 1000 femmes pour le développement des acti- vités génératrices de revenus et assurer le renforcement des ca- pacités des membres des 60 unités de gestion des systèmes d’AEP. En Milieu urbain, pour assurer la réalisation de l’étude de la centrale hydroélectrique de Tshikapa qui est déjà construite.

La troisième composante « Coordination et Gestion du pro- jet » dispose d’un budget de 7,71 millions d’UC pour assurer l’as- sistance technique en appui au projet, le fonctionnement (indem- nités des experts, frais de mis- sions, consommables, carbu- rant…), assurer l’élaboration du manuel de procédures et audits des comptes.

S’agissant des objectifs du projet, son Coordonnateur natio- nal Corneille Mulumba a indiqué que le PRISE a pour objectif sec- toriel de contribuer à l’améliora- tion des conditions socio-écono- miques et sanitaires des popula- tions de la Région du Centre (les 2 ex Kasaï). Ses objectifs spéci- fiques consistent à rendre acces- sibles à l’eau et à l’assainisse- ment les populations des locali- tés des sites identifiés et de la ville de Mbuji-Mayi et de Tshikapa;

faciliter un meilleur accès à l’édu- cation aux élèves et un meilleur accès aux soins de santé primai- res aux populations des milieux ruraux de la région du centre à

savoir: le Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami et Sankuru.

Le projet intègre la pérennisation dans sa mise en œuvre avec l’implication des bé- néficiaires à tous les niveaux pour l’appropriation des ouvrages et assurer leur maintenance après projet. Les ouvrages construits sont en matériaux durables no- tamment le béton, le moellon, les chaussées en béton armé et en enrobé, pour assurer la longévité

des infrastructures. Les travaux de lutte antiérosive des ouvrages sont également réalisés.

Concernant l’environnement et genre, le PRISE dispose d’un PGES avec certification du Minis- tère de l’Environnement et Déve- loppement Durable, tandis que la dimension genre est intégrée dans la mise en œuvre du Pro- jet.. Un Centre Multifonctionnel Genre a été construit et inauguré, le 22juin 2016, à Mbuji-Mayi.

Muke wa Muke

Dans son rapport 2016 intitulé

«Perspectives économiques en Afrique» rendu public ce mercredi 3 août, la BAD, la Banque afri- caine de développement, projette la croissance économique de la RDC cette année à 7%. Soit une légère baisse de 1,8% par rap- port au résultat de l’année der- nière.

Cette projection confirme la tendance baissière de l’économie congolaise depuis deux années consécutives. Le taux de crois- sance économique de la Répu- blique démocratique du Congo (RDC) est passé de 9.2% en 2014 à 7.7% en 2015. Toutefois, la BAD

entrevoit la reprise économique l’an prochain; avec une projection de croissance de 8%.

Les industries extractives, les télécommunications, le com- merce, l’agriculture et le transport notamment devraient être les ram- pes de lancement de l’économie de la RDC d’après la Banque afri- caine de développement.

Mais le développement hu- main demeure encore un défi ; du fait de la persistance de la pau- vreté souligne la BAD; pour qui l’organisation des élections de cette année 2016 dans les délais est un autre grand challenge.

Afriquinfos/CITAF

Après 40 ans d’existence en RDC

Le PNUD présent dans plusieurs domaines de la vie nationale

Grâce à la BAD

Le PRISE réhabilite les infrastructures dans les ex-Kasaï en un laps de temps

RDC Création de richesses en baisse en 2016, en attendant les élections

(Stats de la BAD)

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NATION

Page 7 LA CITE AFRICAINE

Si le législateur a pensé insti- tuer les vacances parlementaires c’est pour permettre aux élus du peuple d’aller dans les profon- deurs de leurs circonscriptions électorales. Ce sont des occa- sions légales leur accordent pour prendre réellement langue avec la base. Elles leur facilitent des con- tacts directs en lieu et place des correspondances qu’ils peuvent tirer de leurs boîtes à lettres pour ceux qui en disposent.

Il leur a été demandé de capi- taliser les vacances parlementai- res pour rentrer avec des deside- rata de leurs différents élus. Ils considèrent ces derniers comme étant leurs porte-paroles. C’est- à-dire des défenseurs des sans voix dont les préoccupations ma- jeures sont mises à la disposi- tion des personnes sur lesquel- les ils avaient porté leur dévolu.

La question qui se pose est celle

de savoir si tous les élus du peu- ple à tous les niveaux, bien sûr, ont des carnets de bords pour noter tous les problèmes de dé- veloppement qui se posent dans l’arrière-pays. Cette question re- vient sur les lèvres de plus d’une personne dans la mesure où les problèmes trouvés sur le terrain ne sont pas portés au niveau de débats ou de différentes commis- sions ad hoc. La population avec ce qu’elle voit n’est pas dupe. Il y aura un temps où elle lèvera sa voix pour sanctionner. Il est re- connu que quelle que soit la lon- gueur de la nuit, le jour poindra toujours. Cette réalité dit tout.

Comme pour ajouter : « à des gens qui comprennent, peu de mots suffisent. ». Cette logique ne paraît pas comme un slogan creux. Des jours passent et on tend vers de nouveaux horizons avec d’autres réalités qui risque-

raient de mettre certains élus du peuple trop effacés dans de mau- vais draps quand ils tenteront de solliciter, une fois de plus, le même électorat. Il y a déjà péril en la demeure, a laissé entendre un élu du peuple qui a requis l’anonymat. Il n’a pas hésité de comprendre que le peuple les at- tend très prochainement. Néan- moins, dira-t-il, d’autres de ses collègues sont réellement em- brassés par leurs électeurs par le fait qu’ils sont en contact per- manent avec eux.

A tout considérer, la popula- tion n’a pas vraiment besoin des sommes d’argent ou encore des cartons de poissons chinchards ou des graines de riz … mais elle tient à ce que les problèmes de développement qui se posent puissent être résolus en termes des solutions durables pour le bonheur de toute la communauté.

Ce qui manque chez certains élus qui donnent l’impression comme s’ils sont tombés du ciel pour sié- ger dans les différentes assem- blées provinciales ou nationale soient-elles.

Les vacances parlementaires sont à passer dans les fiefs élec- toraux. Pas – alors – dans des pays étrangers qui n’ont rien à avoir avec les électeurs auprès de qui il a été miroité de bonnes in- tentions jugées de fallacieuses pour plusieurs raisons connues et inconnues.

Qu’on le veuille ou qu’on ne veuille pas, les élus du peuple doivent aller passer leurs vacan- ces parlementaires dans les ca- ses de leurs électeurs. Ils doivent discuter avec eux en leur expli- quant toutes les décisions prises et tout ce qui peut aller dans le sens des souhaits de la base.

C’est bien vrai qu’avec la basse

Kongo Central

Le sens des vacances parlementaires : une lecture silencieuse des problèmes de la base

conjoncture, il est difficile de trou- ver des solutions à toutes les pré- occupations qui chagrinent la base. Combien les électeurs ne peuvent-ils pas être contents d’être invités à une rencontre de restitution ? Ils attendent toutes ces occasions pour faire l’évalua- tion de la présence de leurs élus.

Au lieu de voir leurs élus s’enfon- cer dans les sièges de leurs jeeps climatisées avec des vitres fu- mées pour chercher à passer ina- perçus en vue d’éviter ceux qui, hier, étaient considérés comme des gens à côtoyer chaque jour avec de beaux discours. Qu’avez- vous déjà fait pendant vos vacan- ces parlementaires qui soient pro- fitables à vos électeurs ? Il faut que chaque élu du peuple se pose cette question qui est très fondamentale pour ne fût ce que se rattraper en dernière minute.

CITAF

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Page 8 LA CITE AFRICAINE N° 1217 DU 09 AOUT 2016 LA CITE AFRICAINE

DOCUMENT

Mesdames et Messieurs de la presse, Notre invitation de ce jour tient au fait qu’en date du 20 juin 2016, les fondatrices et fondateurs historiques encore en vie de l’Union pour la Démocratie et le Progrès So- cial, en sigle U.D.P.S, ont dans leur large majorité, chargé par une procuration spé- ciale leur collègue l’Honorable Député Na- tional François LUSANGA NGIELE, membre du groupe de 13 parlementaires et porte- parole des fondateurs historiques, d’annon- cer à toutes nos combattantes et tous nos combattants de l’U.D.P.S., à l’opinion natio- nale et internationale, le déclenchement ef- fectif du processus de réunification de l’Union pour la Démocratie et le Progrès So- cial, en sigle U.D.P.S., 1er parti politique de l’opposition en RDC créé le 15 février 1982.

Dans leur large majorité, les fondateurs ont, après un constat amer de la situation catastrophique et honteuse dans laquelle se trouve leur œuvre commune qu’est l’U.D.P.S.

pendant 34 ans de son existence, sans es- poir de conquérir un jour le pouvoir et l’exer- cer afin de mettre en pratique son ambitieux projet de société que tous les fondateurs his- toriques (au nombre de 34) avaient présenté au peuple congolais qui, jusqu’à ce jour at- tend toujours.

Le constat de l’échec de ce grand parti, qui avait suscité l’espoir de millions des con- golais n’est pas à démontrer aujourd’hui, tous, co-fondateurs, Avant-gardistes, pion- niers, combattantes et combattants sont conscients de l’échec indiscutable de leur formation politique qui n’est plus un parti du peuple.

Devant donc ce constat amer, honteux et désespérant;

· Vu qu’en date du 15 février 1982, après autant d’arrestations, de tortures, de relégations, de tueries, de confiscations des biens, d’emprisonnements et de sacrifices, les fondateurs, les co-fondateurs, les Avant- gardistes, les pionniers ainsi que les com- battants avaient tous créé l’U.D.P.S.

· Vu qu’en date du 24 avril 1990, le ré- gime sanguinaire du Maréchal Mobutu était obligé de céder à la pression de l’U.D.P.S.

pour procéder à la démocratisation de la RDC sans condition, consacrant ainsi la victoire de notre parti qui était devenu dès lors, pré- curseur de la démocratie en RDC ;

· Etant donné qu’après la victoire de l’U.D.PS. en cette date du 24 avril 1990, le parti s’était organisé pour confier à sa direc- tion politique la charge de conquérir le pou- voir afin de mettre en pratique notre projet de société pour répondre aux aspirations de notre peuple qui a trop attendu, après rien n’est fait jusqu’à présent ;

· Etant donné que depuis la création de l’U.D.P.S. par l’ensemble de ses 34 fon- dateurs, celui-ci était toujours uni jusqu’en date du 24 avril 1990 et que sa direction po- litique appelée Directoire National était com- posé des présidents ci-après :

· Le Président National : KIBASA MALIBA

· Le Premier Vice-président National : NGALULA MPANDANJILA

· Le 2ème Vice-président National: MAR- CEL LIHAU

· Le 3ème Vice-président National : Vin- cent MBWAKIEM

· Entendu qu’après l’exclusion du 1er Vice-président National, Monsieur NGALULA Joseph et qu’il fallait pourvoir à son remplacement ;

· Considérant qu’à la 1ère réunion de fondateurs historiques de l’U.D.P.S. en tant que parti officiel et libre en date du 27 avril 1990, sur proposition du fondateur LUSANGA NGIELE, alors Président National intérimaire du collège des fondateurs, le fondateur Etienne TSHISEKEDI va être coopté au di- rectoire National en remplacement de NGALULA exclu du parti ;

· Vu qu’à la Conférence Nationale Souveraine (CNS), le collège de fondateurs de l’U.D.P.S. réunis en réunion extraordinaire pour désigner son candidat au poste de 1er Ministre, avait retenu la candidature d’Etienne TSHISEKEDI et par conséquent il fût élu au nom et pour le compte de l’U.D.P.S. ;

· Considérant que Marcel LIHAU et Faustin BIRINDWA aussi candidats de l’U.D.P.S au poste du 1er Ministre à la Confé- rence Nationale Souveraine acceptèrent de désister en faveur de TSHISEKEDI étant donné que ce dernier fut collaborateur de MOBUTU, par conséquent il connaissait mieux le Maréchal que les autres, sa candi- dature fut retenue. Et donc, la conquête de la primature est le fruit et la victoire de l’U.D.P.S.

et non de l’individu TSHISEKEDI ;

· Vu que le collège de fondateurs avait placé sa confiance au fondateur TSHISEKEDI, devenu 1er Ministre à la Confé- rence Nationale Souveraine, ce dernier s’était distingué non seulement à déstabiliser le Parti en s’attaquant aux autres membres du Directoire National d’une part et d’autre part à tous ses autres collègues fondateurs, mais aussi et surtout il s’est distingué en violation intentionnelle des Statuts et règlements offi- ciels du Parti bien que les ayant signés lui- même ;

· Constatant que le Fondateur TSHISEKEDI continuait à s’attaquer à tous ses collègues du Directoire National et autres Fondateurs du parti, le collège de Fon- dateurs avait décidé en date du 26 juillet 1994, qu’il y ait le conclave de BONDEKO pour revoir la situation du parti et ainsi, pas- ser au renouvellement du Directoire Natio- nal ;

· Entendu qu’à l’issu de ce conclave, tous les Fondateurs avaient renouvelé la con- fiance en leur collège le Fondateur KIBASSA MALIBA Frédéric comme Président National au détriment du Fondateur TSHISEKEDI ;

· Entendu qu’en date du 18 octobre 1994, il fallait retoucher les anciens statuts pour les adapter aux nouvelles recomman- dations du conclave de BONDEKO ;

· Entendu que les nouveaux Statuts du 18 octobre 1994 portant les signatures de tous les fondateurs conclavistes y compris celle du Fondateur TSHISEKEDI ;

· Entendu qu’en Mai 1995, 8 mois après le conclave, le fondateur Etienne TSHISEKEDI sans titre ni droit, mécontent de la décision des fondateurs au conclave précité, pour n’y avoir pas été désigné comme Président, il va décider unilatéralement de violer les nouveaux Statuts du 18 octobre 1994 signés par tous les fondateurs, lui-même y compris, il avait signé une lettre d’exclusion du reste des membres du collège de fonda- teurs en maintenant 6 ou 7 de son obédience en dehors de toutes procédures statutaires, et se retira de l’U.D.P.S. par violation flagrante de tous les textes légaux de celui-ci et va créer une autre l’U.D.P.S. différente de celle des fondateurs créée le 15 février 1982 ;

· Constatant qu’après s’être retiré de l’U.D.P.S. avec 6 autres collègues, il va en- core s’acharner contre le petit groupe mino- ritaire de 6 Fondateurs qui avaient décidé d’aller avec lui et qu’après s’être débarrassé d’eux, il organisera un congrès à lui seul en 2010 à l’issu duquel, il va s’autoproclamer

‘’Président National’’ pour rester seul maître à bord c’est-à-dire, sans aucun fondateur avec lui ;

· Entendu qu’après s’être autoproclamé dans son Congrès, il n’était toujours pas content, comme d’habitude, il va encore violer es Statuts issus de son Con- grès de 2010 et les falsifier en fabriquant d’autres Statuts de janvier 2013 dans sa maison;

· Constatant qu’après s’être débar- rassé de ses propres collègues Fondateurs +ou- 34 et resté seul voici 34 ans déjà, il n’a

toujours pas le pouvoir, il ne parle plus que des intérêts de sa famille biologique ;

· Constatant qu’avant de quitter l’U.D.P.S., il avait déjà créé un autre parti po- litique dénommé « U.D.P.S. orthodoxe et ra- dicale » dont la sortie officielle avait eu lieu sur l’Av. Saïo à l’Accademia, commune de Kasa-Vubu à Kinshasa ;

· Constatant également qu’après quel- ques mois de fonctionnement sous le label de l’U.D.P.S orthodoxe et radicale, il était re- venu pour réclamer son retour à l’U.D.P.S.

originelle tout court pour des raisons qui lui étaient propres et qui vont même provoquer le problème de l’homonymie au niveau du Ministère de l’Intérieur ;

· Entendu que depuis qu’il s’était pro- clamé lui-même Président National de l’U.D.P.S. depuis

· 1995 jusqu’aujourd’hui 2016 (+ou-21 ans) rien ne va ;

· Constatant que suite à ses détourne- ments répétés d’argent et des biens du parti (±$ 4000.000,00 et immeubles de 11èmeRue) qu’il avait fait transférer dans le compte ban- caire de son épouse et de sa famille biologi- que ; la Diaspora congolaise est allée en jus- tice contre lui et il a finalement lâché la par- celle ;

· Comptant sur ce qui précède, toute la diaspora congolaise, Europe-Amérique-Asie et autres a demandé aux pères fondateurs de l’UDPS par un MEMO daté du 25 avril 2015, signé par plus de 100 combattants de procéder sans tergiverser à la réunification de l’U.D.P.S. ;

· Entendu que les combattants font des pressions énormes sur les fondateurs his- toriques du parti afin de reprendre les cho- ses en mains à travers la réunification du parti ;

· Constatant que personne à l’U.D.P.S.

n’est contre ce processus de réunification de l’U.D.P.S. ;

· Constatant que le fondateur TSHISEKEDI après avoir exclu sans titre ni droit tous ses collègues fondateurs en s’autoproclamant Président National alors qu’il n’était qu’un simple invité à la création du parti par NGALULA-LUSANGA et LUMBU ;

· Entendu qu’aujourd’hui l’U.D.P.S. de- vient un objet de marchandage par l’un de ses fondateurs et de chantage pour se faire de l’argent au détriment de ses vrais fonda- teurs abandonnés sans aucun support ;

VU TOUT CE QUI PRECEDE :

Conformément aux statuts du 18 octobre 1994 issus du conclave de BONDEKO, les fondateurs de l’U.D.P.S. créée le 15 février 1982 ont décidé en ce jour du 04 Aout 2016 ce qui suit :

1. Le parti politique dénommé UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL, crée en date du 15 février 1982 à Kinshasa, par ses fondateurs historiques reste UN ET INDIVISIBLE, il reste U.D.P.S.

tout court et ne peut être identifié à une fa- mille, à un individu, à une tribu…et ce, con- formément à l’article 5 de la loi n°04/2002 du 15 MARS 2004 portant organisation et fonc- tionnement des partis politiques en RDC.

2. En ce qui concerne l’homonymie, les fondateurs historiques de l’U.D.P.S. informent l’opinion nationale et internationale qu’à da- ter de ce jour de la signature de cette décla- ration, et en vertu du principe de la réunifica- tion du parti, il n’existe plus l’U.D.P.S./

KIBASSA ni l’U.D.P.S./TSHISEKEDI, mais l’U.D.P.S. tout court créées par ses fonda- teurs historiques et ceci en vertu des statuts du 18 octobre 1994 issus du conclave de Bondeko du 26 juillet 1994 signé par tous les fondateurs conclavistes ;

3. Les fondateurs historiques de l’U.D.P.S. informent également l’opinion na- tionale et internationale qu’en dehors de la signature des fondateurs historiques, per- sonne ne peut engager l’U.D.P.S. jusqu’au

congrès de réunification ;

4. Les fondateurs de l’U.D.P.S. qui sont les précurseurs de la démocratie dans notre pays, demandent à ceux qui ne sont pas con- tents de cette décision de bien vouloir créer librement leur propre formation politique mais qui ne portera pas la dénomination de l’U.D.P.S. ni ses symboles ;

5. Les fondateurs de l’U.D.P.S. en atten- dant l’organisation de la réunification en cours, invitent les co-fondateurs, les avant- gardistes et les pionniers à la patience pour participer à une grande rencontre ainsi qu’aux différents travaux en commission qui seront organisés ;

6. Les fondateurs de l’U.D.P.S. félicitent l’ensemble des membres de la Diaspora qui ont décidé la réunification de l’U.D.P.S. ;

7. Les fondateurs de l’U.D.P.S. chargent leur porte-parole en la personne du fonda- teur LUSANGA NGIELE François de l’exécu- tion de la présente décision à tous les ni- veaux pour la réunification rapide du parti ;

8. Les fondateurs historiques de l’U.D.P.S. demandent à toutes les autorités civiles judiciaires et militaires de les aider dans toutes les démarches qui seront entre- prises pour entrer dans leurs droits long- temps bafoués ;

9. Voici la liste des fondateurs de l’U.D.P.S. depuis sa création jusqu’en date du 24 avril 1990 selon leurs catégories. le collège des fondateurs était composé de 13 parlementaires et 21 autres personnalités politiques. Au total 34 fondateurs historiques.

En ce qui concerne les 13 parlementai- res signataires de la lettre de 52 pages, on peut distinguer entre eux : les initiateurs et signataires (NGALULA MPANDAJILA, LUSANGA NGIELE, LUMBU MALOBA) et 10 autres signataires que sont : PAUL KAPITA, CHARLES DIA-ONKEN, NGOYI MUKENDI, ETIENNE TSHISEKEDI, KYUNGU WA KUMUANZA, ANACLET MAKANDA, ISIDORE KANANA, MBOMBO LONA, BIRINGANINE MUNGARUKA et ROBERT KASALA.

L’ensemble de 13 parlementaires con- nus comme auteurs de l’historique lettre de 52 pages avaient élargi leur groupe en y inté- grant d’autres personnalités politiques, co- signataires de l’acte de création du parti et d’autres qui furent cooptés avec lesquels ils vont créer l’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL en sigle U.D.P.S.

en date du 15 février 1982.

Ces personnalités sont :

· MUKOKA MUENA KAVULA, NKWEDI BERNARD, KIBASSA MALIBA, MPASHI AL- PHONSE, DONATIEN KALUKU, MBWAKIEM VINCENT, FAUSTIN BIRINDWA, FERDINANT SIMBA, MARCEL LIHAU, CHRISTOPHE BELANGAYI, ATHANASE KENGELE, TSHILEMB KOT, SAMBUA LEOPOLD, MPINDU BWABWA, GEORGETTE TOTA LABA, BOSSASSI EPOLE, DIKONDA WA LUMANISHA, FRANCOIS LUAKABWANGA, MARCEL DERICOYE, ZEPHIRIN DIAYIKUA, GABRIELINE MUZINGA.

Toutes fois, à ces jours, sur les 34 fonda- teurs historiques du parti, il convient de pré- ciser que, 15 fondateurs seulement sont encore en vie, il s’agit de LUSANGA NGIELE, LUMBU MALOBA, ETIENNE TSHISEKEDI, PAUL KAPITA, DIA O’NKEN, KYUNGU WA KUMUANZA, MUKOKA MUENA KAVULA, BIRINGANINE, GABRIELINE MUZINGA, NKWEDI BERNARD, GEORGETTE TOTA LABA, AUXQUELS IL FAUT JOINDRE LES 5 VEUVES FONDATRICES : MPASHI, KAKULU, NGOYI MUKENDI, KIBASSA MALIBA, MARIE MBWANKIEM.

Fait à Kinshasa, le 04-08-2016 Pour les Fondateurs historiques/

U.D.P.S./ Honorable LUSANGA NGIELE François/ Député National

et Porte-parole

DECLARATION OFFICIELLE DES FONDATEURS HISTORIQUES DE L’UDPS SUR LE

DECLENCHEMENT OFFICIEL DU PROCESSUS DE LA REUNIFICATION DE L’U.D.P.S.

Referenties

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