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Majorité et Opposition :la guerre des tranchées

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LA CITE AFRICAINE N° 1248 DU 06 DECEMBRE 2016

Le Viseur

(suite en page 15)

25ÈME ANNÉE - N° 1248 DU 06 DEC 2016 - BI-HEBDOMADAIRE - DIRECTION - RÉDACTION : 67, Av. Mont des Arts, Imm. Golf View : 5ème niveau Imm. B-Local 5A - Kinshasa/Gombe B.P. 952 KIN 1 - RDC - E - mail : citafrdcongo@gmail.com - http: citaf.over-blog.com-Tél. : 0998 130 914 - 0820271613 - 0814927777 - 0999932655 - PRIX UNIQUE : 2000 FC

(Lire en page 4)

(Page 16)

(Lire en page 3)

Fin de saison difficile pour les establishments politiques qui sont en responsabilité dans le monde. Il souffle comme un vent de chan- gement incontrôlable. C’est le Royaume Uni qui a donné le ton, avec le choc du Brexit, un vote référendaire du peuple britannique en faveur de la sortie du Royaume – Uni de l’Union Européenne.

Ensuite est venu le coup de tonnerre de l’élection de Donald Trump comme 45ème président des Etats-Unis. A la candidate du système, Hillary Clinton, l’Amérique d’en bas a porté sa préférence sur un homme considéré comme novice en politique, mais qui eut l’avan- tage de poser le débat de l’avenir des Etats-Unis là où l’attendait justement la majorité silencieuse, celle des ouvriers, des désespé- rés, de la classe moyenne. Tout le monde a compris, depuis, que le monde était engagé dans un véritable bouleversement. Il y a deux semaines, en France, les primaires de la droite ont créé une vérita-

Vent de

changement !

Date fatidique du 19 décembre

Majorité et Opposition : la guerre des tranchées

Kongo Central

Motion Boshab, Mbatshi, Puela, Muller… et consorts contre Mbadu : un pétard mouillé ?

Boma Jacques Mbadu dépose un transformateur électrique

neuf au quartier Nkondo

Appels d’Offre SNEL

* Recrutement d’un prestataire des services pour le gardiennage de la concession de SNEL SA de la Direction Générale/Ville-Province de Kinshasa . . . .P.8

* Recrutement d’un Expert pour l’ameublement de l’immeuble siège social de la Direction Générale de la SNEL S.A . . . P.9

* Acquisition urgente d’un véhicule anti-incendie pour le site

d’Inga/DPO . . . P.9

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NATION

Page 2 LA CITE AFRICAINE N° 1248 DU 06 DEC 2016

LA CITE AFRICAINE

Pour le porte-parole de l’Op- position pro Dialogue Jean-Lucien Bussa Tongba, l’heure est à l’ap- plication de l’Accord politique du 18 octobre. Car celui-ci est le seul qui a tracé une perspective de sortie de crise politique à la fois claire et réaliste. Cependant Bussa et ses collègues encoura- gent vivement la médiation de la CENCO pour un plus large con- sensus. Mais le retard dans la mise en oeuvre de l’Accord n’est pas une bonne chose disent les opposants pro-dialogue.

Dans une déclaration faite le 2 décembre 2016 à Kinshasa, les opposants ayant participé au dia- logue facilité par Edem Kodjo ont tenu à rappeler les grandes lignes de l’accord politique signé le 18 octobre dernier à la cité de l’Union africaine.

De la séquence des élections, les délégués au dialogue ont af- firmé avoir opéré un choix délibéré

et réaliste sur la séquence des élections par l’organisation simul- tanée et à la même date des scru- tins présidentiel, législatif et pro- vincial.

S’agissant de la primature leur confiée, l’opposition signataire de l’accord affirme que cela s’inscrit dans l’objectif de s’assurer du respect de l’agenda établi par l’accord politique pour la coges- tion de l’Exécutif.

Concernant la Ceni, Jean-Lu- cien Bussa et ses collègues di- sent avoir décidé de la recomposition du Bureau de la centrale électorale en vue de s’as- surer du meilleur suivi du proces- sus électoral par une équipe vo- lontariste. Tout en saluant l’initia- tive de la CENCO qui appelle tous les acteurs politiques à parvenir à l’unique finalité de l’accord, à savoir l’alternance politique paci- fique dans un délai raisonnable- ment court, les délégués au dia-

logue indiquent avoir institué un comité de suivi du dialogue auquel ils ont confié la mission de s’as- surer de la mise en œuvre effec- tive des dispositions de l’Accord, c’est-à-dire l’exécution de bonne foi desdites dispositions par tou- tes les parties signataires.

Enfin, étant donné qu’après la nomination du premier ministre, onze mois seulement nous sépa- rent de la date fatidique de la con- vocation de l’électorat, l’opposi- tion signataire de l’Accord politi- que du 18 octobre demande aux uns et aux autres de concentrer leurs énergies dans cette pers- pective qui pointe à l’horizon, a déclaré Jean Lucien Bussa.

Dans sa conclusion, le prési- dent du CDER et porte-parole de l’Opposition exige la poursuite de la mise en œuvre rapide et effec- tive dudit accord politique.

Ya MAKIESE

L’envoyé spécial des États- Unis d’Amérique dans la région de Grands-Lacs a de nouveau exprimé les inquiétudes de son pays à propos de la date du 19 décembre qui marque la fin du deuxième et dernier mandat cons- titutionnel de Joseph Kabila en Rdc.

C’est ce qui justifie sa pré- sence hier dimanche 4 novembre à la résidence du président de l’UDPS Étienne Tshisekedi. Tom Perriello qu’accompagnait l’am- bassadeur des USA en Rdc Ja- mes Swan, a eu d’intenses dis- cussions avec le leader du Ras- semblement.

Lesdites discussions s’inscri- vaient dans le cadre de la média- tion que les États-Unis d’Améri- que mènent parallèlement à celle de l’église catholique auprès du

pouvoir et de l’opposition pour un rapprochement en vue d’épargner au pays du chaos qui se profile à l’horizon. Comme il l’avait déclaré au Congrès américain il y a quel- ques jours, Tom Perriello a de nouveau souligné l’importance d’un accord politique entre majo- rité et rassemblement.

Dans l’hypothèse de la persis- tance de l’impasse politique après le 19 décembre, l’envoyé spécial de Barack Obama dans les Grands-Lacs redoute une situa- tion incontrôlable et incontrôlée.

C’est ainsi que son pays invite la majorité et l’opposition dirigée par Étienne Tshisekedi de donner tou- tes ses chances à la médiation des évêques catholiques pour un compromis politique avant le 19 décembre.

Ya MAKIESE

Le Rassemblement des for- ces politiques et sociales acqui- ses au changement continue à soutenir la mission de médiation de la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO), de manière à éviter le chaos au pays, a estimé Christophe Lutundula, membre de cette coa- lition de l’opposition.

Dans une déclaration faite samedi, le député national Lutundula a soutenu que la mis- sion de bons offices de la CENCO n’était pas encore terminée:

«Contrairement aux commen- taires que nous entendons de tous côtés, la CENCO n’a pas conclu sa mission de médiation.

La CENCO n’a pas échoué dans sa mission de médiation. La CENCO nous a fait à travers la déclaration un rapport d’étape, pour nous dire ceci : ‘’Je vous ai écouté les uns les autres, les deux parties. Voici les six points sur lesquels je vous invite à venir autour de la table pour vous met- tre d’accord et dégager un com- promis’’».

Faisant le point de sa mission de bons offices auprès des ac- teurs politiques et forces vives de la nation au cours d’une confé- rence de presse, la CENCO a plaidé pour des négociations di- rectes entre le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et les parties prenantes au dialogue de la cité de l’Union africaine en vue d’éviter au pays de sombrer dans le chaos.

Les prélats catholiques affir- ment avoir noté des divergences qui nécessitent des échanges

directs sur les points suivants:

- le respect de la Constitution, - le processus électoral, - le calendrier,

- le financement des élections, - le fonctionnement des insti- tutions pendant la transition

- des mesures de décrispation politique.

En réaction, les délégués de la Majorité présidentielle au dia- logue ont plutôt pris acte «de l’échec de la mission de la CENCO». Selon eux, cet échec est le fait «des contradictions fla- grantes au sein des forces politi- ques et sociales non signataires de l’Accord politique et certaines de leurs exigences attentatoires à l’esprit et à la lettre de la cons- titution de la République».

La Majorité « prend acte de l’échec », l’opposition pro dialogue salue les

efforts des prélats La Majorité présidentielle (MP) et l’opposition signataire de l’accord de la Cité de l’Union afri- caine (UA) réagissent différem- ment sur la mission de bons offi- ces que la CENCO a menée auprès des acteurs politiques et sociaux du pays.

Dans une déclaration faite ven- dredi à Kinshasa, les délégués de la Majorité présidentielle au dia- logue ont pris acte, selon eux, de l’échec de la mission de la CENCO.

«Nous prenons acte de l’échec de la mission de la CENCO du fait des contradictions flagrantes au sein des forces politiques et sociales non signataires de l’ac- cord politique et certaines de

leurs exigences attentatoires à l’esprit et à la lettre de la consti- tution de la République», a souli- gné Geneviève Inagosi, rappor- teuse-adjoint de la délégation de la MP au dialogue.

Les délégués de la MP « regrettent le temps inutile- ment perdu qui a énervé le calen- drier politique convenu par les parties prenantes au dialogue politique pour la préparation d’un processus électoral fiable et apaisé ». Ils invitent le président de la République et les autres ins- titutions compétentes ainsi que le facilitateur du dialogue à pour- suivre la mise en œuvre de l’ac- cord politique signé le 18 octo- bre.

Pour la préparation d’un pro- cessus électoral fiable et apaisé, indique-t-elle, la Majorité présiden- tielle plaide pour la mise en œuvre de l’accord du 18 octobre dernier qui permet à l’actuel chef de l’Etat de rester en fonction au-delà de 2016.

L’opposition signataire de l’accord salue les

efforts de la CENCO L’opposition politique signa- taire de l’accord a tenu à saluer les efforts de la CENCO de re- chercher un plus large consensus au sein de la classe politique con- golaise.

«Ils ont salué également l’ini- tiative de la CENCO qui appelle tous les acteurs politiques à par- venir à l’unique finalité de l’accord à savoir : l’alternance politique pacifique dans un délai raisonna- blement court », a rapporté le porte-parole de l’opposition pro-

dialogue, Jean-Lucien Busa.

Il a également préconisé la mise en exécution de l’accord du 18 octobre dernier qui se propose de réduire le dépassement de délai constitutionnel des élections principales.

Cette frange de l’Opposition affirme qu’il ne reste que onze mois entre la nomination de l’ac-

tuel premier ministre et la date de la convocation de l’électorat.

« Pour ne pas s’écarter de l’ob- jectif d’organiser rapidement les élections », ces opposants exi- gent donc « la poursuite de la mise en place rapide et effective de l’accord politique par toutes les institutions ».

J.F. K.

«Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi sont les deux person- nalités qui peuvent assurer la paix aux Congolais le 19 décembre 2016», a déclaré le week-end der- nier à Radio Okapi le président du parti Front citoyen pour la Républi- que, Jean Bertrand Ewanga.

L’opposant a appelé à une ren- contre directe entre les deux per- sonnalités pour aplanir leurs diver- gences «de manière à sauver la RDC du danger qui la guette». Il a précisé que son parti travaille avec le Rassemblement des forces po- litiques et sociales acquises au changement, plateforme de l’oppo- sition pilotée par Etienne Tshisekedi.

«L’essentiel que nous cher- chons, c’est d’être ensemble autour d’une table», a indiqué Ewanga , qui a plaidé pour des discussions directes entre le chef de l’Etat et l’op- posant historique :«Il y a deux per- sonnes qui peuvent changer la donne de notre pays: Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ils peuvent s’enfermer pendant 24 heures. Ils nous appor- tent une solution. Et nous pouvons, le 19 décembre 2016, au lieu de grincer des dents, trouver une

ouverture pour la paix».

M. Ewanga a fait état d’une stra- tégie, qui aurait été amorcée à travers la médiation des évêques catholiques pour la gestion du pays pendant une période de transition.

Faisant le point de sa mission de médiation, vendredi, la Confé- rence épiscopale de la RDC a mis un accent particulier sur des négo- ciations directes entre le Rassem- blement des forces politiques et sociales acquises au changement et les parties prenantes au dialo- gue de la cité de l’Union africaine en vue d’éviter au pays de sombrer dans le chaos.

Le mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila s’achève le 19 décembre prochain. La Commis- sion électorale a demandé et ob- tenu de la Cour constitutionnelle le report de cette élection ; initiale- ment prévue le 28 novembre der- nier. Certaines organisations et personnalités redoutent des vio- lences consécutives à la non-tenue du scrutin présidentiel. Elles récla- ment de nouvelles discussions entre les camps Kabila et Tshisekedi pour éviter toute vio- lence.

Jay F. KUMWAF

À 11 mois de la convocation du corps électoral, J-L Bussa

tire la sonnette d’alarme

Les Etats-Unis inquiets de la crise politique

en RDC

Christophe Lutundula: « La CENCO n’a pas échoué dans sa mission de médiation »

J. B. Ewanga plaide pour une rencontre urgente

Kabila – Tshisekedi

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NATION

LA CITE AFRICAINE

www.marierose-kasavubu.net

Signe-moi un accord ou je fais un malheur le 19 décembre. C’est à peu près le nouveau crédo en vogue dans les milieux de l’oppo- sition radicale regroupée au sein du « Rassemblement », après le constat d’échec dégagé par la Conférence épiscopale du Congo dans sa médiation entre le pou- voir en place et la frange de l’op- position non signataire de l’accord politique de la cité de l’Union afri- caine. A 13 jours de la date fatidi- que du 19 décembre, et au mo- ment où toutes les forces politi- ques et sociales du pays atten- dent avec une certaine impatience la formation du Gouvernement dit d’Union nationale du Premier mi- nistre Samy Badibanga, le pou- voir en place et le « Rassemble- ment » jouent à se faire peur.

Vendredi 2 décembre dernier, la Cenco a publié son rapport sur la médiation qu’elle avait entre- prise à la demande du Président de la République pour tenter de concilier les points de vue des deux parties en présence sur la gestion de la période intérimaire

entre le 19 décembre et les pro- chaines élections présidentielles.

Un rapport en forme de vœux d’impuissance des prélats congo- lais, qui n’a fait qu’étaler aux yeux du public une litanie des points de divergences qui séparent en- core les signataires et les réfrac- taires à l’accord politique de la cité de l’Union africaine. Comme solde de tout compte, la Cenco a réitéré sa disponibilité à poursui- vre ses efforts de médiation, tout en appelant à la bonne foi des uns et des autres. Comme il fallait s’y attendre, les évêques congolais se sont abstenus de citer les cou- pables de l’échec de leur mission, tout en prévenant les deux par- ties des conséquences néfastes que risque de subir le pays, en cas d’absence d’un compromis dans les prochains jours.

Du côté des signataires de l’accord politique, on s’est em- pressé sitôt l’échec de la média- tion des évêques connu, de pren- dre acte de la situation et d’en appeler aussitôt à une mise en place rapide du nouveau Gouver-

nement. Majorité comme opposi- tion et société civile signataire de l’accord ont presqu’à l’unisson dénoncé tout ce temps perdu, et ont exigé la poursuite du proces- sus politique en cours, qui sem- blait pratiquement enlisé avec la médiation des hommes en sou- tane. En fait, dans les rangs de la majorité comme du côté de l’opposition signataire de l’accord politique, il régnait une certaine appréhension qui laissait croire à un possible retournement de si- tuation en cas de réussite de la mission confiée aux évêques.

Une possible adhésion du « Ras- semblement » à l’accord aurait en effet poussé le Président Kabila à une redistribution des cartes, notamment à travers la nomina- tion d’un autre Premier ministre issu du « Rassemblement », ce qui aurait mis en danger bien des ambitions de ceux qui se croyaient déjà dépositaires des postes ministériels.

Du coup, les choses semblent s’accélérer ces dernières heures du côté des protagonistes de la

cité de l’UA.

Le Premier ministre Samy Badibanga a pris possession de sa résidence officielle depuis di- manche dernier, alors que des sources crédibles annoncent la sortie du nouveau Gouvernement pour la deuxième moitié de la semaine en cours, et son investi- ture devant le Parlement pour le 13 décembre prochain. Car au demeurant, si l’échec relatif de la médiation des évêques est un motif d’inquiétude pour les con- golais et les partenaires du pays qui incitent déjà leurs ressortis- sants à quitter le pays à la grande vitesse, il apparaît par contre comme du pain béni pour les si- gnataires de l’accord qui se se- raient retrouvés dans la désagréa- ble obligation de céder une partie de peu de places disponibles au Gouvernement, à des nouveaux venus, qui n’ont pas participé à la chasse, mais qui seraient ve- nus avec d’épais cahiers de char- ges.

Reste que d’ici à l’investiture effective du nouveau Gouverne-

ment, tout reste encore possible, y compris un retournement de situation de dernière minute. Au

« Rassemblement », certaines forces centrifuges bouillonnent de l’intérieur et jouent des pieds et des mains pour éviter l’impasse et s’inscrire dans le train politi- que en cours.

Dans le camp d’Etienne Tshisekedi où la plupart des préa- lables intangibles d’hier semblent avoir fondu comme neige au so- leil, certains commencent à s’in- terroger sur la finalité de certai- nes positions actuelles de leur regroupement politique, et sur la crédibilité de certaines alliances qui lient les uns et les autres au sein du regroupement politique.

Et au bout du parcours, se disent- ils, il y a des élections qu’il fau- dra financer et gagner. Une échéance inéluctable pour tous les acteurs politiques, et ce, quelle que soit la manière dont les choses vont se passer le 19 décembre.

LOLO LUASU B.

Date fatidique du 19 décembre

Majorité et Opposition :

la guerre des tranchées

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NATION

Page 4 LA CITE AFRICAINE N° 1248 DU 06 DEC 2016

LA CITE AFRICAINE

Mais pourquoi donc faut-il tou- jours que les hommes s’en pren- nent aux meilleurs d’entre eux ? Qu’il s’agisse de Jésus Christ de Nazareth ou de Jules César, et même de Patrice Lumumba, l’his- toire humaine est riche en événe- ments du genre, où l’on voit le meilleur d’entre tous être sacrifié sur l’autel de la vanité humaine, au mépris de l’intérêt du plus grand nombre. Le scénario est toujours le même. Il faut d’abord quelqu’un à qui profite le crime.

Pour le complot visant à déstabi- liser les institutions provinciales du Kongo central, son nom est connu. C’est un ancien gouver- neur de la province qui veut reve- nir à la tête du Kongo central, se sentant à l’étroit dans son cos- tume de député national. Où il demeure totalement transparent, ne justifiant d’aucune initiative qui puisse retenir l’attention. Ah si juste une. Lorsque pour une fois, il crut devoir monter à la tribune de l’Assemblée nationale pour s’en prendre à un projet de bud- get de l’Etat déposé par le Pre- mier ministre Matata Ponyo. Sa production fut marquée de tant

d’inepties que lorsque, deux jours plus tard, le Premier ministre re- vint pour répliquer aux questions des députés, ce Monsieur reçut en retour de flammes un véritable cours d’économie qui le renvoya direct aux études. Oui, les scien- ces et théories économiques évo- luent ; il n’est pas facile à de vieux diplômés des années 60’- 70’qui ne suivent plus et qui ne se recyclent pas de tenir la route.

Mais outre le bénéficiaire du complot, il y a bien sûr les orga- nisateurs. Ici également, dans cette affaire qui empoisonne le climat au Kongo central, ils sont connus. Ce sont les cinq mous- quetaires désormais bien identi- fiés par leurs propres déclarations et entreprises : Fabrice Puela, Muller Luthelo, Papy Miantezolo, Jean Marie Mulatu et Adrien Phoba. Tous, des députés natio- naux, aphones à l’hémicycle du palais du peuple, mais qui ne re- trouvent leur voix que pour aller mettre la pagaille dans le Kongo central. Au Kongo Central, diffé- rentes prises de position, notam- ment du Collectif des Associa- tions des jeunes, ont eu à indi-

quer que ces députés nationaux sont en connexion avec des met- teurs en scène comme Evariste Boshab, vice Premier ministre sortant de l’Intérieur, lequel a pris une série d’initiatives controver- sées dans le sens d’affaiblir et torturer le gouverneur Mbadu. L’on pense notamment à ces déci- sions juridiquement controver- sées remettant de force en selle des maires suspendus de Matadi et de Boma, avec l’effet de nuire à l’autorité du gouvernement pro- vincial.

Alors, viennent les exécutants du complot. En l’espèce, il s’agit de quelques députés provinciaux manipulés, 8 au total, lesquels, en son temps, étaient les fidèles du gouverneur Mbatshi et qui rê- vent de le voir revenir aux respon- sabilités pour en tirer leur part de dividendes. Ce sont ces députés provinciaux manipulés qui ont été travaillés par les comploteurs pour déposer devant le bureau de l’As- semblée provinciale la fameuse motion de défiance contre le gou- verneur Jacques Mbadu Nsitu.

Cette motion devrait passer dans les heures qui suivent d’abord au niveau de la conférence des pré- sidents pour savoir si elle est ac- ceptable et ensuite au niveau de la plénière pour décider de sa re- cevabilité.

Que dit la loi ? La Constitution de la Républi- que, en son article 198, alinéas 7

& 8 dispose : ‘’Les membres du Gouvernement provincial peuvent être, collectivement ou individuel- lement, relevés de leurs fonctions par le vote d’une motion de cen- sure ou de défiance de l’Assem- blée provinciale. Les dispositions des articles 146 et 147 de la pré- sente Constitution s’appliquent, mutatis mutandis, aux membres du Gouvernement provincial’’.

L’article 146 prescrit : ‘’L’As- semblée nationale met en cause la responsabilité du Gouverne- ment ou d’un membre du Gouver- nement par le vote d’une motion de censure ou de défiance. La motion de censure contre le Gou- vernement n’est recevable que si elle est signée par un quart des membres de l’Assemblée natio- nale. La motion de défiance con- tre un membre du Gouvernement n’est recevable que si elle est si- gnée par un dixième des mem- bres de l’Assemblée nationale.

Le débat et le vote ne peuvent avoir lieu que quarante huit heu- res après le dépôt de la motion.

Seuls sont recensés les votes fa- vorables à la motion de censure ou de défiance qui ne peut être adoptée qu’à la majorité absolue des membres composant l’As- semblée nationale. Si la motion de censure ou de défiance est rejetée, ses signataires ne peu- vent en proposer une nouvelle au cours de la même session’’.

L’article 147 précise : ‘’Lors- que l’Assemblée nationale adopte une motion de censure, le Gou- vernement est réputé démission- naire. Dans ce cas, le Premier ministre remet la démission du Gouvernement au Président de la République dans les vingt-quatre heures. Lorsqu’une motion de défiance contre un membre du Gouvernement est adoptée, ce- lui-ci est réputé démissionnaire’’.

Cette motion a-t-elle des chances de passer ? La motion déposée au bureau de l’Assemblée nationale par les députés provinciaux est intitulée

‘’motion de défiance’’. Aux ter- mes des dispositions ici rappe- lés de la Constitution, il y a une nette différence entre ‘’la motion de défiance’’ qui concerne la mise en cause d’un membre du gouvernement provincial, indivi- duellement, et ‘’ la motion de cen- sure’’, qui met en cause l’ensem- ble du gouvernement provincial.

Dans le cas d’espèce, il s’agirait bien d’une ‘’motion de censure’’.

C’est bien pour cette raison que les motionnaires se sont activés à réunir le ¼ des membres de l’Assemblée, ainsi que prévu par la Constitution. Et de fait, cela est logique, puisqu’aussi bien la chute du gouverneur va entrainer ipso facto la chute de tout son gouvernement. C’est bien d’une motion de censure qu’il est en réalité question. S’il s’était agi d’une ‘’ motion de défiance’’, il aurait suffi de réunir 1/10 des membres de l’Assemblée. Dans ce là, 3 signataires auraient suffi à déclarer recevable la motion.

Visiblement, il y a vice dans le libellé. On ne peut pas désigner une ‘’motion de censure’’ sous la dénomination de ‘’motion de dé- fiance’’. L’on ne met pas fin à un gouvernement par une motion de défiance. Ceci étant, à notre avis, si l’on devait s’en tenir à ce vice de forme, qui induit des consé- quences de fond, cette ‘’ motion de défiance’’ devrait être déclarée inacceptable déjà par la confé- rence des présidents et irreceva- ble par la plénière.

Il y a en la matière une juris- prudence parlementaire, avec le cas du Premier ministre Muzito.

L’on rappellera à juste titre que le Premier ministre Muzito fit l’objet d’une motion de défiance à l’épo- que où il était aux affaires. C’est précisément du fait que cette motion était mal orientée, étant présentée comme de défiance plutôt que de censure, alors qu’elle était censée avoir comme conséquence de faire chuter le gouvernement entier, que l’As- semblée nationale la rejeta.

Par ailleurs, il nous revient de source proche de l’Assemblée provinciale qu’il y aurait trois dé- sistements. Des députés provin- ciaux, pour des raisons non ex- plicitées par notre source,

auraient décidé de retirer leurs signatures avalisant la motion.

Ceci fait que cette motion de cen- sure qui ne porte pas son nom devrait être considérée purement et simplement comme invalide, inexistante, car elle ne pourrait même pas être acceptée comme de censure, puisque ne réunis- sant plus le nombre de signatu- res requis, soit ¼ des membres de l’Assemblée.

Un pétard mouillé ! Mais si, envers et contre tout, cette motion de défiance devait être portée aux voix à l’Assem- blée provinciale du Kongo central, une petite analyse de la configu- ration de cette institution provin- ciale donne à penser qu’elle n’aurait pas beaucoup de chance d’aboutir. L’on sait en effet que jacques Mbadu fut élu gouverneur haut la main en 2012 par 17 voix sur les 27 qui composent l’As- semblée provinciale du Kongo central, au détriment de son con- current Déo Nkusu. Nos sour- ces attestent que le noyau dur de ces 17 députés provinciaux sont demeurés constants dans leur engagement en faveur du gouver- neur Jacques Mbadu du simple fait qu’eux-mêmes et la popula- tion qu’ils représentent sont sa- tisfaits de l’action du gouverneur.

Ainsi que de sa gestion, car, cha- que année, à la rentrée parlemen- taire, l’Assemblée provinciale pro- cède à l’examen du projet d’édit portant reddition des comptes du budget provincial de l’exercice écoulé. Et l’Assemblée provin- ciale a toujours eu à donner qui- tus de l’exécution de son budget au gouverneur Mbadu. L’on ne peut donc pas comprendre qu’aujourd’hui, les mêmes dépu- tés viennent remettre en cause ce qu’ils avaient approuvé hier et découvrant subitement des fautes de gestion devant conduire à don- ner des injonctions à des dépu- tés provinciaux en vue de la dé- chéance du gouverneur et de son équipe.

En tout état de cause, l’on imagine mal le juriste Boshab ignorer les subtilités parlementai- res relatives aux motions, lui qui justement était au perchoir de l’Assemblée nationale quand fut débarquée la motion contre Muzito. Certains pensent que ces Messieurs savaient et savent très bien que leur motion ne pouvait pas passer, ni sur la forme ni sur le fond. Et que l’initiative ferait partie des pressions que l’on vou- drait exercer sur Jacques Mbadu considéré comme difficile à ma- nipuler pour des opérations d’un certain type. Mais est-ce là une démarche productive ? Pourrait- on s’interroger. N’est-ce pas plus indiqué de se parler au lieu de provoquer des plaies aussi béan- tes et combien difficiles à refer- mer après ?

CITAF Le feuilleton de la marche dis-

persée le 22 novembre dernier à Matadi continue de meubler les conversations à Matadi. Nous ve- nons de prendre langue avec le commandant de Police connu sous le sobriquet de « Monstre » qui con- firme avoir vu de ses yeux Albert Fabrice Puela détaler comme un rat, abandonnant l’une de ses chaussures Place Les Copains. Le policier raconte que cet ‘’Honora- ble’’ était en train de fournir une explication à l’équipe de police d’in- tervention au sujet du dérapage survenu et du désordre causé alors que la marche avait été interdite.

Mais, alors qu’il faisait semblant de répondre aux questions des poli- ciers, ceux-ci, médusés, ont vu Puela faire une pirouette, prendre brusquement ses jambes à son cou, et s’échapper sans demander son reste, laissant tomber une de ses chaussures. Les policiers, ve- nus sécuriser les lieux ainsi que les personnes et leurs biens sont restés bouche bée, sans compren- dre pourquoi ce député qui était sous leur protection a senti le be- soin de fuir, s’emparant d’une moto au passage, avec un autre collè- gue député, Papy Mantezolo. Com- mandant Monstre confirme que ce dernier avait été retrouvé caché sous la table, au siège de son parti Bundu di Mayala.

Mais le policier précise que le plus trouillard de tous, c’est Muller Luthelo. Il fut le premier à prendre la tangente, ses gardes du corps ayant pris la poudre d’escampette bien avant lui. Fuyant en désordre et pris de panique face à la fureur de la population, ce député, ayant perdu tout équilibre, serait allé ter-

miner sa chuté dans un champ de tomates où des mamans maraichères, vendeuses du petit marché de Mvuadu, l’ont vu ram- per. Et, collé à son téléphone, hale- tant, totalement en détresse, elles l’ont entendu bafouiller en direction de son correspondant : « Oui, Oui, Ici à Mvuadu, oui, oui, chez les Co- pains, oui, mes gardes sont par- tis ! Oui, oui, ils m’ont abandonné.

Oui, ici, au secours, je vais mourir ! Oui, oui, moi ici à Mvuadu, je vais mourir, je vais mourir, au secours !»

S’agissant du sort du député white, élu de la circonscription de Muanda, Jean-Marie Mulatu, Com- mandant Monstre affirme qu’il avait été introuvable pendant un laps de temps .Mais, ajoutera-t-il, cet homme a eu beaucoup de chance, car nos hommes l’ont arraché de justesse des mains des jeunes matadiens qui l’avaient déniché blotti dans une toilette des environs. « Soki la Police te, elingaki ezala mabe po na ye ! » Traduisez : « N’eut été l’interven- tion de la Police, les choses allaient mal se terminer pour lui ».

Et l’agent de l’ordre de lancer :

« Nous sommes la Police ; nous sommes au service de toute la population. Mais, comment com- prendre que des députés qui font les lois et sont censés protéger les institutions viennent de Kinshasa pour troubler l’ordre public, et cher- cher à déstabiliser la paix, l’ordre et surtout se complaisent à outra- ger la personne qui incarne l’auto- rité et la personne du chef de l’Etat dans cette Province ? » A chacun d’y répondre !

E. Ng. M.

Kongo Central

Motion Boshab, Mbatshi, Puela, Muller… et consorts contre Mbadu : un pétard mouillé ?

A propos des 5 députés nationaux pourchassés à Matadi

Récit d’un témoin oculaire du calvaire de

Puela et compagnie

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ECONOMIE

LA CITE AFRICAINE

Combien de fois va-t-on soule- ver la situation du marché central

« Sud » dans la commune de Mvuzi ? Autant de fois qu’on n’aura jamais fixé l’opinion sur ce joli bi- jou de l’époque que Nzuji wa Mbombo voulait bien laisser à la population de la ville de Matadi pour la pérennisation de son nom à la tête de la province – alors région.

C’est comme avec la construction du nouveau gouvernorat et celle du stade Lumumba moderne sous le mandat de Jacques Mbadu Nsitu, bijoux qui feront parler à jamais de ce dernier.

On ne sera pas trop méchant de reconnaître que la réhabilitation du marché central situé au quartier Sud dans la commune de Mvuzi dans la ville portuaire de Matadi est à mettre dans le panier des infras- tructures ayant occasionné une perte énorme d’argent de l’Etat. La faute ne revient nullement à ceux qui avaient décidé de retaper ce marché rappelant le passage à la tête de cette partie du Sud-ouest le

Commissaire de région de l’épo- que, Nzuzi wa Mbombo. Sous son mandat, ce marché a été un vérita- ble bijou touristique de par son ar- chitecture. Il était fréquenté par toute la population de Matadi sans con- sidération des races. Tout se ven- dait. Tout s’achetait. Avec l’usure de temps, ce marché central s’était détérioré à telle enseigne qu’il a perdu sa splendeur et sa beauté.

Les vendeurs et les expatriés ont quitté ce marché. Le peu d’entre eux ont préféré abandonner les échop- pes et étals d’en haut pour occu- per la grande route en face de la vieille bâtisse de feu l’honorable David Nsasa.

La raison avancée pour justifier ce déguerpissement volontaire était liée à l’état piteux d’une grande partie du marché. Ainsi, le gouver- nement provincial avant celui que dirige actuellement Jacques Mbadu Nsitu avait programmé les travaux de réhabilitation dudit mar- ché. Les travaux de génie civil ont été exécutés par l’entreprise Bel

Home. Tout s’étant passé sur des roulettes, cette réhabilitation n’a pas changé l’avis des commer- çants et autres négociants qui ont catégoriquement refusé d’occuper tout l’espace du marché central du quartier Sud.

Devant ce tableau moins relui- sant qu’offre actuellement le marché « Sud », l’autorité urbaine se doit de chercher à replacer ce centre de négoce dans son con- texte d’antan. Il n’y a pas à oublier que ce marché est à sécuriser architecturalement afin d’éviter le dernier cas malheureux enregistré avec l’effondrement d’un pan de mur causant des dégâts humains.

Enfin, l’attention des autorités est également sollicitée pour arri- ver à décongestionner le marché de Mvuadu et assainir celui de Damar pourquoi pas les autres qui sont encore dans un état de déla- brement avancé. Le marché Damar est régulièrement insalubre pen- dant toute la saison des pluies.

Dans cet état piteux, des ventes et

achats s’effectuent chaque jour comme si de rien n’était. On vend et on achète diverses maladies dans ce marché où les eaux de pluie arpentent partout.

L’image est répugnante pour toute personne a le sens de la sa- lubrité. Le marché central situé au quartier Sud était fréquenté par toute la population de Matadi sans considération des races. Tout se vendait. Tout s’achetait. Avec l’usure de temps, ce marché central s’était détérioré à telle enseigne qu’il a perdu sa splendeur et sa fré- quence.

Les vendeurs ont quitté ce mar- ché. Le peu d’entre eux ont préféré abandonner les échoppes et étals d’en haut pour occuper la grande principale à la route.

La raison avancée pour justifier ce déplacement était liée à l’état piteux de cette grande partie du marché. Ainsi, le gouvernement pro- vincial avant celui que dirige actuel- lement Jacques Mbadu Nsitu avait programmé les travaux de réhabi-

Le ministre sortant de la Justice, Garde des Sceaux et Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, a lancé le vendredi 1er décembre 2016 les activités du secteur justice et droits humains, en présence de tous les partenai- res qui accompagnent la RDC dans la lutte contre le VIH/Sida. Cette manifestation s’est située dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du Sida. Dans son discours de circonstance, il a remercié le PNUD pour son accompagnement dans la réalisation des activités que son ministère entreprend pour mettre fin à l’endémie du VIH/

Sida qui décime depuis plu- sieurs années des millions d’êtres humains.

Il a rappelé à cette occa- sion que depuis trois décen- nies, la société civile, la com- munauté internationale et les gouvernements du monde se sont engagés sur cette voie, et les résultats obtenus aujourd’hui sur le plan scien- tifique, a-t-il fait savoir, cons- tituent des acquis indiscuta- bles.

Comme illustration, il a cité

la fabrication des

antirétroviraux, l’amélioration de la qualité de vie des per- sonnes vivant avec le VIH, la diminution du nombre des décès liés au VIH et l’élimina- tion de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Désor-

mais, a-t-il révélé, on parle d’un vaccin dont l’expérimen- tation a commencé, il y a quel- ques jours, en République sud -africaine.

Pour le ministre, en dépit de ces résultats flatteurs, les Congolais ne doivent pas dor- mir sur leurs lauriers, car il s’avère que le VIH n’est plus seulement un problème de santé publique, mais aussi une question des droits hu- mains.

Il a souligné que la discri- mination, la stigmatisation, l’exclusion et le déni d’accès aux services de santé et la justice aux populations à ris- que ainsi qu’un environne- ment juridique peu favorable à leur endroit, demeurent des obstacles majeurs à la ri- poste efficace contre le VIH/

Sida et ne permettent pas d’atteindre des résultats à l’échelle des efforts et des in- vestissements consentis.

En plus, a-t-il rappelé, lors de sa 65ème session, l’Assem- blée générale des Nations Unies du 8 juin 2011 a réaf- firmé que le plein exercice par chacun de tous les droits de l’homme et libertés fonda- mentales est un élément es- sentiel de l’action mondiale contre l’endémie du VIH et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des per- sonnes vivant avec le VIH et de leurs familles.

En RDC, le gouvernement

s’est assigné le devoir d’éla- borer des règles juridiques pour assurer une politique de prévention et de prise en charge des maladies, étant donné que dans l’optique d’une riposte efficace aucune réponse ne peut se concevoir hors du cadre juridique. C’est dans ce cadre qu’il faut situer l’adoption de la loi portant pro- tection des droits des person- nes vivant avec le VIH/Sida et des personnes affectées.

Dans son allocution, Thambwe Mwamba a stig- matisé le fait que dans le rap- port GAP Prévention publié par l’Onusida en juillet 2016, la RDC figure parmi les qua- tre pays les plus affectés de la région de l’Afrique de l’ouest et du centre et compte parmi les 22 pays qui suppor- tent les 90% des besoins non couverts de la prévention de la transmission du VIH et on y enregistre chaque année près de 19.000 nouvelles infec- tions et près de 26.000 décès.

Pour cela, la protection et la promotion des droits humains constituent des éléments im- portants dans la prévention contre le VIH/Sida en RDC.

Le PNUD contre la stigmatisation et la

discrimination Quant à M. Boureima Younoussa, Directeur Pays a.i du PNUD en RDC, il a in-

diqué qu’en tant qu’organisme des Nations Unies et poursui- vant sa mission de dévelop- pement, son institution s’est engagée à réduire les inégali- tés et à promouvoir l’inclu- sion. Pour ce, le PNUD tra- vaille avec ses partenaires pour lutter contre la stigmati- sation et la discrimination, a- t-il souligné, avant de décla- rer qu’il œuvre également à supprimer les lois punitives pour permettre à la population d’avoir un accès universel aux services de santé et aux ser- vices sociaux de base.

En plus, le haut fonction- naire onusien a rappelé que le PNUD s’emploie à relever les défis posés par les trois piliers du travail de l’ONU, à savoir : la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Il a indiqué que dans le cadre de ces piliers, cette institution s’attache en particulier à fournir un appui dans le domaine de l’égalité entre les sexes, des droits de l’homme et des questions ju- ridiques qui interagissent avec la santé et d’autres sec- teurs du développement.

Au niveau mondial, a-t-il précisé, le PNUD assure le leadership de la Commission mondiale sur le VIH et le droit qui se réunit au nom du pro- gramme commun des Na- tions Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA). Au cours de la période 2010-2012, la Com-

litation dudit marché. Lesdits tra- vaux de génie civil ont été exécutés par l’entreprise de construction Bel Home. Tout s’étant passé sur des roulettes, cette réhabilitation n’a pas changé l’avis des commer- çants et autres négociants qui ont catégoriquement refusé d’occuper tout l’espace du marché central du quartier Sud.

Devant ce tableau moins relui- sant qu’offre actuellement le marché « Sud », l’autorité urbaine se doit de chercher à replacer ce centre de négoce dans son con- texte d’antan. Il n’y a pas à oublier que ce marché est à sécuriser architecturalement afin d’éviter le dernier cas malheureux enregistré tout récemment. Enfin, l’attention des autorités est également solli- citée pour arriver à décongestion- ner le marché de Mvuadu et assai- nir celui de Damar pourquoi pas les autres qui sont encore dans un état de délabrement avancé.

L.N.

Matadi

Le marché central « Sud » est-il à affecter à un autre besoin ?

Journée mondiale du Sida

Le gouvernement congolais satisfait de l’appui du PNUD dans la lutte contre le VIH/Sida

mission mondiale a été créée et a entrepris des recherches approfondies, des consulta- tions, des analyses et des délibérations pour examiner les liens entre les questions juridiques et les réponses au VIH.

Par ailleurs, M. Boureima a révélé que c’est depuis 2012 que son institution appuie le gouvernement congolais à travers le Programme natio- nal multisectoriel de lutte con- tre le Sida (PNMLS) et le mi- nistère de la Justice dans la promotion d’un cadre légal fa- vorable aux personnes infec- tées et affectées par le VIH, et certaines populations mar- ginalisées. Au passage, il sa- lué les efforts du gouverne- ment pour la nomination d’un Point focal national droits hu- mains et VIH, lesquels efforts devraient s’étendre au niveau provincial avec des « Cellules VIH », a-t-il recommandé.

Enfin, il a confirmé, que tout en respectant son man- dat, le PNUD ne ménagera aucun effort à soutenir la RDC dans la promotion d’un envi- ronnement favorable à la pro- tection des droits humains en rapport avec le VIH, grâce à la lutte contre la discrimination et la stigmatisation des per- sonnes vivant avec le VIH et autres groupes à haut risque.

Muke wa Muke

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ECHOS DU KONGO CENTRAL

Page 6 LA CITE AFRICAINE N° 1248 DU 06 DEC 2016

LA CITE AFRICAINE

Clôture à Matadi de l’atelier sur les interventions prioritaires des jeunes et adolescents sur le Vih/sida

Près d’une trentaine d’adolescents et jeu- nes du Kongo Central ont produit un micro- plan pour la mise en œuvre des activités en faveur des jeunes et adolescents liées à la prévention au Vih/sida et IST, à l’issue d’un atelier de cinq jours tenu au siège de l’OMS/

Matadi sur l’analyse approfondie des inter- ventions prioritaires, a appris l’ACP jeudi du secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (PNMLS), Isidore Mabiala. Cet atelier avait pour objectif de contribuer à la maîtrise de la problématique jeunes et adolescents face au sida en termes de prévention et d’accès aux services de base afin de renverser la ten- dance négative de l’épidémie pour l’avenir et le développement de la RDC et d’avoir plus des services conviviaux chez les jeunes. Il devait également permettre de fréquenter le centre de dépistage volontaire, de prévenir des grossesses précoces en milieux sco- laires/académiques, sans oublier l’accès au traitement anti rétroviral en faveur des jeu- nes infectés et la lutte contre la stigmatisa- tion. Tous les plans d’action produits dans les six provinces (Kinshasa, Kisangani, Mbandaka, Mbuji-Mayi, Kindu et Lubumbashi) devront être consolidés.

Formation des formateurs en nutrition d’assise communautaire

au Kongo Central

Le Programme national de nutrition (Pronanut) compte former, en décembre 2016 et janvier 2017, des formateurs nationaux et provinciaux en nutrition d’assise communau- taire (NAC) et en prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë (PCIMA) a annoncé jeudi à l’ACP la coordinatrice provinciale du Pronanut/Kongo Central, Mme Adolphine Mwavita. Selon Mme Mwavita, cette formation aura pour objectif de doter le pays, particuliè-

rement le Kongo Central, des cadres capa- bles de renforcer les capacités des acteurs sur la mise en œuvre de la nutrition à assise communautaire et constituer un noyau des formateurs en prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë. A l’issue de cette forma- tion, des points focaux des formateurs en PCIMA seront implantés en province. La pé- riode prévue pour cette formation sera sub- divisée en deux sessions dont la première du 4 au 15 décembre 2016 et la deuxième en janvier 2017.

Journées de santé de l’enfant du 27 au 30 décembre au Kongo Central

Les journées de santé de l’enfant (JSE) du Kongo Central sont projetées du 27 au 30 décembre 2016, a appris l’ACP jeudi de la coordinatrice provinciale du Pronanut, Mme Adolphine Mwavita. Ces journées, qui se dérouleront pendant 4 jours dans les 31 zones de santé de la province, ont pour ob- jectif de récupérer en PEV systématique les enfants de zéro à 11 mois non vaccinés et / ou insuffisamment vaccinés et l’adminis- tration en vitamine A des enfants de 6 à 59 mois. Il est également prévu le déparasitage au Mebendazole des enfants de 12 à 59 mois pour une bonne protection et évacua- tion des vers intestinaux.

Décès du médecin-chef de zone de santé de Tshela

au Kongo Central

Le médecin chef de zone de santé de Tshela au Kongo Central, le Dr Paulin Ditona Mbumba, est décédé en début de semaine à Kinshasa des suites d’une maladie, a appris l’ACP jeudi de source proche de la division provinciale de la santé. Le Dr Paulin Ditona Mbumba a rendu de loyaux services dans la zone de santé de Tshela où il a travaillé pen- dant plus d’une décennie. La sortie du corps de la morgue à Kinshasa est prévue pour le mercredi 7 décembre et la mise en terre à Tshela le jeudi 8 décembre 2016.

Mission d’inspection à Boma du commissaire provincial de la PNC

Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC)/Kongo Central, Patience Mushid Yav, a séjourné mercredi à Boma dans le cadre d’une mission d’ins- pection, a-t-il indiqué le même jour au terme d’un entretien avec la maire de Boma, Marie Josée Niongo Nsuami. Selon l’ACP, il est ar- rivé à Boma principalement pour se rendre compte des incidents de samedi dernier qui ont vu la Société nationale de l’électricité (SNEL) perdre son bureau du centre de vente et services (CVS)-Cité à Ngoyi Nsasi, dans la commune de Kalamu, incendié par la po- pulation. Il a condamné ces incidents mal- heureux et félicité les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la PNC pour avoir épargné les vies humaines en dépit des dégâts maté- riels enregistrés par la SNEL.

Le BDOM sensibilise contre le sida à Boma

Le Bureau diocésain des œuvres médi- cales (BDOM) a entrepris, depuis deux se- maines, une campagne de sensibilisation sur le Vih et le sida suivant la stratégie de porte à porte, dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre le sida prévue le 1er décembre, a appris l’ACP jeudi de source proche du bureau diocésain. Dans ce même cadre, le BDOM a organisé une séance de dépistage des cadres et agents de l’Institut national de sécurité sociale (INSS)/Kongo Central II à Boma, a indiqué le médecin chef de santé de Boma, le Dr Kennedy Nzebo.

Cette séance de dépistage, supervisée au niveau de l’INSS par son directeur provin- cial, M. Benjamin Robert Kapena, va s’éten- dre à toutes les entreprises de la ville de Boma, dans le but de permettre aux tra- vailleurs de connaitre leur état sérologique.

La mort d’un fumeur de chanvre à la base d’une révolte dans un

quartier de Boma

La mort d’un fumeur de chanvre habitant le quartier Mvuangu, dans la commune de Nzadi, a été à la base d’une révolte des ha- bitants de ce quartier, a indiqué jeudi une source policière citée par l’ACP. Le fumeur de chanvre, non autrement identifié, a été surpris par les agents de la Police nationale congolaise (PNC) dans une maison de vente du chanvre en train de fumer, avant de pren- dre la fuite. Poursuivi par l’agent de sécurité jusque dans la rivière Kalamu où il a pensé trouver asile, l’infortuné y a trouvé la mort par noyade, ne sachant pas nager. Une alterca- tion est intervenue entre les jeunes du quartier et les éléments de la police natio- nale en mission d’éradication des points de vente du chanvre à travers la ville. Pour n’avoir pas atteint leur objectif, ces jeunes ont atta- qué le sous-Ciat de la police rond-point Boma II qu’ils ont incendié, avant de s’atta- quer à une maison commerciale d’un sujet chinois qu’ils ont pillée systématiquement sans raison. Un élève a été blessé lors de ces incidents de mercredi et se trouve in- terné à l’hôpital général de référence de Boma, tandis que le commerçant chinois a déclaré avoir perdu toute sa marchandise, en plus d’un montant en espèce de 40.000 dollars américains. Les forces de l’ordre ont été appelées à stabiliser la situation sur ter- rain, comme ce fut le cas lors de la manifes- tation de samedi dernier à Nkondo où la po- pulation a incendié un centre de la Snel.

Une délégation du ministère de l’agriculture

en mission à Boma

Une délégation du ministère de l’agricul- ture, pèche et élevage séjournait mercredi à

Boma pour évaluer les structures de santé animale, indiqué à l’ACP le Dr Crispin Tshibangu qui conduisait la délégation. Au cours de cette mission chargée d’évaluer les structures de santé animale et de la faune sauvage et évaluer les systèmes de sur- veillance animale et les tests de dépistage rapide des maladies à virus Ebola, la délé- gation a organisé à l’intention des vétérinai- res et autres agents de son ministère une séance de travail sur le prélèvement sur ter- rain des échantillons devant être envoyés au laboratoire pour examen. Après le Bas-Fleuve (Mayumbe) et la ville de Boma, la mission du ministère de l’agriculture, pèche et élevage du gouvernement central devait se rendre mercredi à la cité côtière de Muanda pour une mission analogue.

Campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles et le sida

dans des écoles à Boma

Le bureau urbain du genre, famille et en- fant a entrepris, depuis le 24 novembre der- nier, dans les écoles de Boma, une campa- gne de sensibilisation sur les violences sexuelles et les Vih/Sida, dans le cadre des activités liées à la journée mondiale de lutte contre le Vih, a indiqué jeudi à l’ACP le chef de bureau urbain, Mme Florentine Thamba.

Au cours de cette campagne, Florentine Thamba a fait savoir que toute personne est exposée au Vih/Sida, mettant en garde les moins de 18 ans, principalement les filles, à s’exposer à cette maladie, en raison de la pauvreté qui ne permet pas aux parents de répondre aux besoins de leurs enfants. Elle a également relevé le cas des étudiantes, souvent exposées devant leurs enseignants, espérant bénéficier des points.

Mme Thamba a exhorté la jeune fille à prendre à cœur ses études afin qu’elle soit utile dans la société et que les parents pren- nent réellement en charge leurs enfant pour qu’ils soient utile dans la société. Cette cam- pagne de sensibilisation va s’étendre sur tout le mois de décembre.

La jeunesse de la CEAC organise 3 journées de

louange et d’adoration à Matadi

Le département de la jeunesse de la Communauté évangélique de l’Alliance au Congo (CEAC), JCA (Jeunesse Chrétienne Active) organise, du 15 au 17 décembre 2016 à Matadi, trois grandes journées de louange et d’adoration sous le thème : « La nouvelle Jérusalem », a appris La Cité Africaine des organisateurs. Ces trois journées se tien- dront en l’église CEAC, vers Biolab, derrière Ntetembwa, au quartier Ciné Palace. Elles auront comme orateur le pasteur Philémon Umba. Le président de la Jeunesse, le Fr Caleb Nguvulu, invite ainsi à venir participer à ces journées, en s’appuyant sur Apoca- lypse 21 :2 : « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux ».

Huit écoles non viables suspendues à Boma

Huit écoles non viables de Boma ont été suspendues provisoirement par le chef de division sous provinciale de l’enseignement, primaire et secondaire, initiation à la nou- velle citoyenneté (EPS-INC)/Boma, Martine Bueya Nzungu. Selon l’ACP, le collège maranatha, l’EP Galilée, l’EP le Mage, le com- plexe scolaire la bénédiction, le complexe scolaire la Cloche, l’EP Bolingo, l’Institut Casa de Bambino et le complexe scolaire Pistis sont les écoles frappées par la mesure de suspension provisoire.

Outre la non viabilité, il est reproché à ces écoles le manque de documents attestant leur fonctionnement.

Une sélection de Phil. NGOMA Les jours sont maintenant à compter

avant les grandes fêtes de Noël et de Nou- vel An 2017. Comme pour dire que mieux vaut prévenir que guérir, le Commissaire Pro- vincial de la Police Nationale Congolaise a présidé dernièrement une parade générale à l’intention de tous les policiers, tous gra- des confondus. Il a eu des mots justes pour attirer l’attention de ses hommes à faire leur travail dans le cadre des objectifs et missions dévolus à la Police nationale congolaise. Il a fait savoir que cette période est cruciale du fait que les inciviques eux-aussi vont cher- cher comment fêter. Cela sous-entend qu’ils se mettront à commettre des actes contrai- res à la loi pour leur survie. C’est ainsi que chaque commissaire de district devra pren- dre ses dispositions en vue de mettre hors d’état de nuire tous ces inciviques.

Quant à la sécurité à travers la province, il a indiqué qu’au cours de ce mois de no- vembre la situation a été calme hormis quel- ques cas isolés d’insécurité çà et là ainsi quelques agitations politiques dans quel- ques coins de la province. La police natio- nale congolaise ne lésinera pas sur les moyens pour imposer l’ordre et la sécurité dans le sens de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations habituel- les. Cette dernière est invitée à dénoncer tous les inciviques et malfrats.

Tout en mettant un accent particulier sur la criminalité et les turbulences, le Commis- saire divisionnaire, Patience Yav Mushid, a instruit tous ses hommes à être disponibles

dans l’exercice de leurs fonctions. Il tient mordicus à voir le Kongo Central continuer à être le havre de la paix où il fait beau vivre.

Au cours de la même parade devant la grande cour de l’Inspection provinciale de la Pnc, le Commissaire divisionnaire a annoncé respectivement la triste nouvelle de la mort du commandant en charge du district de Kimvula et celle de la nomination deux com- missaires supérieurs principaux dont l’un s’occupera de la ville de Matadi et l’autre du département de la sécurité. Ils sont venus, selon l’esprit de leur hiérarchie, renforcer l’ef- ficacité opérationnelle de ce corps dans le Kongo Central. Leurs deux prédécesseurs viennent d’être rappelés à Kinshasa pour d’autres fonctions toujours au sein de la Po- lice nationale congolaise.

Point n’est besoin qu’à chaque fois que l’occasion s’offre, Patience Yav Mushid, ne se lasse pas d’interpeller et d’instruire les cadres et agents de la Police nationale con- golaise aux fins de voir chacun et tous ré- pondre aux exigences de cet exercice poli- cier comme le veut le législateur. Il n’a ja- mais manqué des recommandations à faire à l’intention des populations qu’il a invités à faciliter la tâche aux policiers pour dénoncer et débusquer les inciviques de tous bords.

C’est cela la contribution et la coopération de la population afin de permettre à la Police nationale congolaise de maîtriser tous ces malfrats qui cherchent à braver l’Etat congo- lais.

LuZolo  N’Zeka

Matadi

Le n°1 de la Pnc, Patience Yav Mushid, sensibilise ses hommes 

sur la sécurité quotidienne

Referenties

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49 On pourrait aussi avancer, en tenant compte de l’hypothèse de Fumaroli selon laquelle le français serait ‘une langue qui excellait [au XVIII e siècle] notamment dans les

Fait assez surprenant, alors que la plupart des récits de la guerre de 14 racontent en priorité, sinon exclusivement, ce qui s’est passé sur le front occidental, négligeant

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