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La Chine,le Tibet et les jeuxolympiques

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(1)

N°2782 du Mardi 8 Avril 2008 - 56

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www.lasemaineafricaine.com

56 56 56 56 56

èmeèmeèmeèmeème

Année Année Année Année Année

D.g.g.t

Editorial

(P.3)

Princia Okoueké

Elenga (P.5)

A.e.s.c.o.m (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc)

La troisième étudiante victime d’un acte raciste est

morte à Marrakech

Présidence de la République

Une délégation conduite par Mgr

Louis Portella Mbuyu reçue en audience par

Denis Sassou Nguesso

Claude Abraham Milandou, député de la majorité

«Quand on est de la majorité, il vaut mieux

mettre l’huile dans les rouages que sur

le feu»

Claude Abraham Milandou

(P.12)

La Chine,

le Tibet et les jeux olympiques

Joseph Hondjuila Miokono, président du R.f.d

«Nous voulons que des gens qui pensent réellement au pays

arrivent aux affaires»

Joseph Hondjuila Miokono

(P.3)

Le label ISSAP

Productions de PASSI et MTN signent une

lettre d’intention

(P.6)

La santé au Congo:

un pilotage à vue qu’il faut nécessairement

abandonner

(P.7)

Point de vue

Clôture de la 36

ème

assemblée plénière annuelle de la Cec

La prêtrise, un pouvoir spirituel

au service du peuple

(P.P 8-9)

Une vue des membres de la C.e.c lors de l’entretien avec

le chef de l’Etat. (P.3)

(2)

ANNONCE ANNONCE ANNONCE ANNONCE ANNONCE

A Brazzaville

Recette principale

Ouenzé (Rd point Koulounda) Bacongo (marché Total)

Plateaux des 15 ans (vers PSP Plateaux) Poto-Poto

Plateau Q uartier administratif (à côté de la présidence de la République)

A Pointe-Noire

Recette principale (vers la gare) Grand marché

Dans nos autres bureaux Dolisie

Nkayi Impfondo Oyo

Djambala Owando Ouesso Pokola

Avec

Va encore plus vite, plus loin et plus sûre!

(3)

L a nation la plus peuplée du monde s’apprête à abriter, à partir du 8 août 2008, les Jeux olympi- ques d’été. A l’occasion de cet événement spor- tif aux dimensions gigantesques, tous les projecteurs des médias internationaux sont tournés vers ce pays.

La Chine est une grande nation. Mais, elle n’est mal- heureusement pas démocratique.

Fondée en 1949 par les maoïstes, la République Po- pulaire de Chine a, tout d’abord, connu un régime marxiste-léniste pur et dur, avant que celui-ci ne se soit assoupli après la mort de Mao, en 1976, ouvrant partiellement son économie au libéralisme. Depuis, la Chine se modernise à grand pas. L’empire du mi- lieu s’est même hissé au rang de deuxième puissance économique mondiale selon le P.i.b (Produit intérieur brut) quoiqu’il reste quatrième économie mondiale, selon les critères économiques classiques. La Chine est devenue le plus grand atelier du monde. Le «made in China» s’est répandu dans le monde, en quelques années. Pays communiste, son développement socio- économique à grande vitesse attire. Les pays occi- dentaux lui font alors les yeux doux.

L’attribution des jeux olympiques à ce plus grand pays d’Asie orientale, qui continue d’ignorer les droits de l’homme et les libertés fondamentales du citoyen est, entre autres, parmi les opérations de charme destinée à conquérir ce vaste marché de 1.321.851.888 âmes.

Mais, cela ne va pas sans contestation. Le soulève- ment des moines à Lhassa, la capitale de la région du Tibet, au mois de mars dernier et la répression impi- toyable de l’armée chinoise qui s’en est suivie ont provoqué une crise sur la participation des athlètes internationaux aux jeux olympiques de Pékin.

Le Tibet est une région en Chine qui revendique son autonomie. Peuplé de 5,02 millions d’habitants, se- lon le gouvernement chinois, le Tibet a été envahi par l’armée populaire chinoise de libération en 1950.

Six ans plus tard, débutait la révolte tibétaine contre l’occupation chinoise. En 1959, une insurrection éclate à Lhassa. Elle est sévèrement réprimée par les autorités chinoises. Le Dalaï Lama fuit son pays et se réfugie, avec plus de cent mille de ses compatriotes, en Inde où il tient un gouvernement en exil. Depuis, la question tibétaine empoisonne la politique interna- tionale de la Chine.

Les gouvernements occidentaux sont extrêmement embarrassés. Entre leurs opinions qui prônent le boycott de la cérémonie d’ouverture des J.o de Pékin et leur réalisme politique qui commande de ne pas marginaliser une telle puissance économique, ils ne savent pas tellement où donner de la tête. Cet embar- ras se lit bien dans la politique du président français Nicolas Sarkozy, au point de créer une véritable ca- cophonie au sein même de son gouvernement.

Dans une interview au journal Le Monde, la semaine dernière, sa secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, Rama Yade, a lâché, avant qu’elle ne le démentisse, que le président français a posé trois conditions la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les évène- ments tibétains et l’ouverture d’un dialogue avec le Dalaï Lama avant de se rendre à Pékin, pour l’ouver- ture des Jeux olympiques. Bernard Kouchner, le mi- nistre des affaires étrangères, a rectifié le tir, en avan- çant que la France n’a pas posé de conditions à la Chine pour que le président Sarkozy se rende à Pé- kin, mais que «tout est ouvert», c’est-à-dire, «en fonc- tion de l’évolution, le président décidera».

Dans cet embarras, ce sont les athlètes français qui croient avoir trouvé le juste milieu: le port de badges où il est écrit: «Pour un monde meilleur».

Histoire de rappeler que les Tibétains ont aussi droit à un monde meilleur? That is the question. En tout cas, la Chine donne du fil à retordre aux Occidentaux.

Joachim MBANZA

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Editorial

* Monsieur le président du R.f.d, votre parti a fait sensa- tion dès sa naissance, puis on n’ entend plus rien, que se pas- se-t-il?

** Il est tout à fait normal que, dans la vie d’un parti, il y ait des moments d’ascendance et de décroissance. En fait, il ne se passe rien de particu- lier. Tout simplement, nous avons suivi la loi de la nature.

Nous avons mis en place une coordination qui devait diri- ger les activités du parti, à notre absence. Mais, il s’est trouvé que la personne de- vant animer cette coordination a été affectée hors du Congo.

Ce départ a créé un vide qu’il fallait, absolument, combler.

Pour cela, j’ai mis en place une coordination réduite, qui de- vait diriger les activités du parti, mais qui n’a pas pu fonc- tionner, parce que les gens n’ont pas pu se comprendre.

Il fallait, donc, mettre de l’or- dre dans la maison. Les réu- nions avec les membres de la coordination se tiennent ré- gulièrement. Le nouveau coordinateur est désigné. Il s’agit de Gaston Gayo, ensei- gnant à l’Université, qui suc- cède à Emile Maboundou, af- fecté au Cameroun.

* Comment se portent les ins- tances du R.f.d, au niveau des départements?

** Là, c’est un problème. Vous avez raison de me poser cet- te question. Nous avons mis en place les instances du parti dans presque tous les dé- partements du pays. Mainte- nant, il s’agit de faire l’évalua- tion. Vous savez, quand on a semé, il faut visiter les champs, pour voir si ce qu’on a semé a pu produire.

* Vous vous réclamez de l’op-

position, mais vous n’êtes pré- sent dans aucune plate-forme de l’opposition, comment jus- tifiez-vous cela?

** C’est bien de le constater.

Mais, j’avoue qu’on ne va pas dans une frange de l’opposi- tion comme ça. Moi aussi, je peux constituer une frange avec mon parti. Je peux aussi avoir des gens qui viennent s’arrimer à nous, puis on con- tinue. Mais, on ne va pas pour le plaisir d’y aller. Prenez le cas des élections législatives, l’opposition avait démontré que les élections n’auront ja- mais lieu, tant qu’il n’y a pas une commission électorale indépendante. Mais, vers la fin, il y a eu des fissures. Cer- tains de ceux qui prônaient le boycott sont allés aux élec- tions et ceux qui sont restés devaient faire le point. Moi, je

suis l’un de ceux qui ont déci- dé de faire le point et de voir ce qui nous restait comme force en présence. Et nous avons constaté que nous ne pouvons pas empêcher le pouvoir d’organiser ces élec- tions. J’ai tiré les conséquen- ces de cette analyse. Mais, il y en a qui n’ont pas voulu les tirer, qui sont allés, coûte que coûte, jusqu’à cogner le mur.

Aujourd’hui, ceux qui, hier, m’avaient condamné pour avoir été aux élections, se préparent, activement, pour les élections locales, sans qu’il n’y ait la commission électorale indépendante qu’ils réclament. La question qui se pose, aujourd’hui, est de savoir qui avait raison?

Aujourd’hui, ceux-là se re- groupent. Moi, je suis parti de ce groupement, parce qu’ils avaient dit que ceux qui vont aller ou sont allés aux élec- tions ne peuvent plus nous rejoindre. Mais, si cette hypo- thèse est levée, on doit me le dire franchement, pour que je puisse savoir avec qui tra- vailler. Ce qui est vrai, c’est que nous allons nous affilier à un groupement qui semble partager nos idéaux. Je sais qu’un seul petit parti, ici au Congo, ne peut pas changer la donne.

* Quelle évaluation faites- vous de l’opération de révi- sion extraordinaire des listes

Joseph Hondjuila Miokono, président du R.f.d

«Nous voulons que des gens qui pensent réellement au pays arrivent aux affaires»

Ancien député de Ngo, dans le département des Plateaux, ancien président du conseil départe- mental des Plateaux et ancien ministre, Joseph Hondjuila Miokono est le président du R.f.d (Ras- semblement des forces démocratiques), un parti de l’opposition, créé le 29 juillet 2006, dont l’ob- jectif est de montrer au peuple congolais qu’on peut diriger le Congo autrement. Dans l’interview qu’il nous a accordée, Joseph Hondjuila Miokono parle de la redynamisation de la coordination de son parti, de la révision extraordinaire des listes électorales, des élections locales, des plates-for- mes politiques au niveau de l’opposition et de l’ambition réelle du R.f.d.

La Chine, le Tibet et les Jeux olympiques

Joseph Hondjuila Miokono

(Suite en page 4)

A

u menu de l’entretien, figuraient, notamment, les questions liées aux projets sociaux de la Confé- rence épiscopale du Congo.

Au sortir de l’audience, Mgr Louis Portella Mbuyu, a ré- pondu aux questions de la presse.

* De quoi avez-vous parlé avec le chef de l’Etat?

** Nous avons parlé du projet de construction de l’universi- té catholique, avec tout ce qu’un tel projet implique dans les domaines de l’éducation et de la santé. Nous avons, également, parlé des possi- bilités d’une présence dans les médias d’État, de la situa- tion sociale que nous parta- geons tous, notamment les difficultés des populations du point de vue socioéconomi- que. Le président a dit parta- ger les difficultés auxquelles

nous sommes tous confron- tés et rappelle que la mobili- sation de toute la population est nécessaire, afin de sortir de cette situation sociale dif- ficile.

* Qu’est ce que le chef de l’État vous a dit précisément?

**Concernant le projet de l’université, il nous a dit sa volonté d’encourager ce pro- jet, qui nécessite, au préala- ble, l’élaboration, de manière plus pratique, d’un dossier qui soit recevable.

C’est dire qu’il y a une grande ouverture de son côté, même en ce qui concerne le principe de l’accord entre l’État et l’Église. Il nous reste à présent à élaborer les do- cuments nécessaires.

* Et sur la situation sociale?

** On peut dire que c’est la même chose. Je crois que le président de la République a

reconnu, lui-même, après un partage d’idées, qu’effective- ment il existe la menace d’une situation particulièrement difficile. En effet, la démogra- phie galopante en Afrique pourrait amener la population africaine à doubler, d’ici à l’an 2025, ce qui posera évidem- ment le problème de la nutri- tion.

* L’Église aurait-elle quelque chose à proposer face à cette situation?

** Je dirai que non car cela n’est pas le rôle de l’Église.

Nous essayons plutôt de voir comment travailler tous en- semble, pour mobiliser la po- pulation et la rendre cons- ciente de cette question, afin de trouver des solutions va- lables pour tous.

* L’Église catholique était très active dans la résolution de

Présidence de la République

Une délégation conduite par

Mgr Louis Portella Mbuyu reçue en audience par Denis Sassou Nguesso

Samedi 5 avril dernier, le président de la Répu- blique, Denis Sassou Nguesso, a reçu en audience, à sa résidence de Mpila, à Brazzaville, une délégation de la C.e.c (Conférence épisco- pale du Congo), conduite par son président, Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque du diocèse de Kinkala. Celui-ci était accompagné de NNSS Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville;

Jean-Claude Makaya Loemba, évêque de Pointe- Noire et vice-président de la Conférence épisco- pale du Congo; Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi;

le père Yves Monot, administrateur apostolique du diocèse de Ouesso; le père Jean Gardin, pré- fet apostolique de la Likouala; l’abbé Justin Singa, vicaire général du diocèse d’Owando, représen- tant Mgr. Ernest Kombo, actuellement en France;

l’abbé Alphonse Tati Mboumba, secrétaire géné- ral de la conférence épiscopale du Congo.

la crise du Pool. Pourtant, de- puis un certain temps, on l’écoute de moins en moins.

Qu’en est-il?

** Nous sommes toujours présents, et notre structure, qui est devenue, aujourd’hui, un observatoire de mise en oeuvre des décisions de la concertation, continue à fonc- tionner. Nous sommes en contact avec certaines insti- tutions de l’État, pour suivre l’évolution des choses, en notant, bien sûr, le ralentis- sement que cette évolution connaît. Nous sommes pré- sents et nous espérerons jusqu’au bout.

Source: Les Dépêches de Braz- zaville

Ndlr: le chapeau est de la ré-

daction de la Semaine Africaine

La délégation de la Conférence épiscopale du Congo s’ entrete-

nant avec le président Denis Sassou Nguesso.

(4)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

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Découverte horrible à Mfilou:

le cadavre d’une femme poignardée!

Dans un quartier de Mfilou, le septième arrondissement de Brazza- ville, les habitants se sont réveillés, jeudi 3 avril 2008, en faisant la découverte horrible du cadavre d’une femme, dans le périmètre de l’école primaire Mayindou, située non loin de la mairie de cet arrondis- sement. Des passants l’ont signalé aux agents du commissariat de police de leur arrondissement, qui est, aussi, situé en face de la mairie.

Ces derniers ont fait le constat et ont fait enlever le corps de la victime, qu’on a transporté à la morgue municipale de Brazzaville. Il portait de profondes blessures. La preuve du crime serait, ainsi, faite. La police a mis la main sur le présumé meurtrier, un agent de la force publique, semble-t-il. Ce dernier serait l’ami même de la victime, qu’il aurait surprise dans un bar dancing, en mauvaise compagnie. Pris de co- lère, il aurait poignardé son amante, qu’il a abandonnée dans la nature. Un crime passionnel qui a horrifié les populations.

A Ntokou: on se plaint de l’arrêt des chantiers de la municipalisation accélérée

Les festivités du quarante-septième anniversaire de l’indépendance du pays, dans le département de la Cuvette, sont passées à la posté- rité. Mais, comme dans la Likouala, le Kouilou, le Niari, des chantiers de municipalisation accélérée, dans le département de la Cuvette, notamment dans le district de Ntokou, sont, encore, inachevés. Les populations de cette localité ont manifesté leur indignation, pour le retard que ces chantiers connaissent, à la fin du mois de mars, lors de la visite de Henri Bopélé, le député de leur circonscription. En tout cas, beaucoup de chantiers sont figés. Des édifices à construire sont, en- core, aux fondations: l’hôtel de la sous-préfecture, la résidence du sous-préfet, le marché de la localité, dont la fondation présente des fissures, etc. donnent l’impression d’avoir été abandonnés. Quant à la construction du bâtiment de la gendarmerie et des salles de classe de l’école primaire, les populations n’en ont plus écho. Ces derniers le déplorent et indexent les entrepreneurs qui n’accomplissent pas, cons- ciencieusement, le travail pour lequel ils ont perçu l’argent de l’Etat. Ils demandent au député de leur localité de s’impliquer dans le suivi de ces travaux.

Incendie d’une autre maison à l’O.c.h. de Moungali 3, mais des dégâts mineurs!

Lundi dernier, vers 10h du matin, les résidents de la case 386 de l’O.c.h Moungali 3, vers l’immeuble de la Soprogi (Société de promo- tion et de gestion immobilière), à Brazzaville, ont été surpris par le début d’incendie qui a failli ravager totalement leur maison. Son ori- gine serait une bougie allumée à côté d’un objet en matière plastique, qui a, rapidement, pris feu. Il y a eu panique générale des propriétai- res de la maison, les uns et les autres tentant d’éteindre le feu, mais en vain. Heureusement, pour eux, les sapeurs-pompiers sont arrivés, assez vite, et ont pu limiter les dégâts. Autrement, le feu allait gagner toute la maison. Bravo aux soldats du feu!

Radio-Congo:

«l’émetteur a encore lâché»

Beaucoup de Congolais ont tourné plusieurs fois le bouton de leur transistor, le matin du samedi 5 avril 2008, sans pouvoir capter Radio- Congo, la chaîne nationale. Ils n’ont, donc, eu qu’à constater qu’elle n’émettait pas encore. Il y a deux semaines, c’était le même constat.

Radio-Congo n’avait pas émis pendant au moins deux à trois jours.

Cela agace les auditeurs qui, tous les matins, aiment suivre, surtout, le journal parlé, avant d’aller vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Quand on leur demande la cause de ces interruptions, des agents de Radio-Congo répondent, instinctivement: «l’émetteur a encore lâché».

Ce qui veut dire qu’il s’est éteint. Et pour cause, il ne serait pas ali- menté, régulièrement, en électricité, par la S.n.e (Société nationale d’électricité). Et, comme il n’y a pas, aussi, de carburant, en perma- nence, pour le relancer, les trémolos de Radio-Congo mettent de longues heures. Comme quoi, dans un pays pétrolier, la chaîne publi- que voit ses programmes interrompus, par manque de carburant.

Allez-y comprendre!

Une énigme: quand payera-t-on le premier mois d’arriérés de salaire de l’année?

Le premier mois d’arriérés de salaire, de cette année, n’a pas, en- core, été payé par le gouvernement. Il le sera, probablement, en ce mois d’avril 2008. Le Ministère des finances et du budget met, semble- t-il, les bouchées doubles, pour payer ce mois d’arriérés de salaire.

Mais, les fonctionnaires sont impatients, car ils l’attendaient, comme cela aurait été prévu, au milieu du mois de mars 2008. Dans la plupart des administrations, les fonctionnaires n’ont plus qu’un refrain dans la bouche: quand payera-t-on le mois d’arriérés de salaire? Percevoir l’arriéré de salaire leur permet de souffler un tout petit peu. Car, le salaire ne permet plus à beaucoup de fonctionnaires de joindre les deux bouts du mois.

A Kibangou: la police a appréhendé les voleurs des plaques solaires dotées à la localité!

A la faveur de la municipalisation accélérée, dans le département du Niari, la localité de Kibangou avait été dotée de plaques solaires. Des malfrats, profitant d’une pluie, le 17 février dernier, les avaient empor- tées, de nuit. Les populations peuvent lancer un ouf! de soulagement.

En effet, l’enquête ouverte par la police a abouti à l’arrestation des voleurs. Et le matériel a été, aussi, récupéré. Il reste à le réinstaller, pour produire l’énergie électrique. La localité serait, ainsi, éclairée.

Cependant, le sous-préfet de Kibangou, Prosper Mahoukou Massolola, a interpellé l’opérateur qui avait exécuté les travaux d’installation des plaques solaires volées. Car, grâce à ces plaques, Kibangou n’avait été éclairée que pendant quelques jours, avant d’être plongée de nouveau, dans le noir. Les malfrats n’avaient fait, donc, qu’enfoncer le couteau dans la plaie.

* Monsieur le député, nous savons que vous êtes à votre deuxième mandat, comme élu du peuple, à Pointe-Noire, comment avez-vous vécu la première séance d’interpella- tion du gouvernement, pen- dant cette douzième législa- ture?

** En dépit de quelques diffé- rences d’approche entre cer- tains membres du gouverne- ment sur des questions où la responsabilité d’ensemble était engagée, il faut avouer que le premier ministre est apparu, grâce à sa carapace solide, comme le seul capi- taine du bateau qui a su re- coller les morceaux.

C’est le premier ministre, avec l’habituelle cohérence doctrinale qui est la sienne, qui a su contrer les critiques et les écarts de langage de l’opposition et même de cer- tains députés de la majorité.

* Mais, en ce qui concerne les critiques adressées par les députés de la majorité, n’est- ce pas là l’expression de la démocratie?

** Sans nul doute, mais quand on est de la majorité, il vaut mieux mettre l’huile dans les rouages que de la mettre sur le feu. Vous vous rendez compte? Mettre l’huile sur le feu signifie brûler sa propre maison. Est-ce cela qu’on re- cherche quand on est à la majorité? Je ne pense pas.

Alors, nous avons tous à ga- gner à mettre plutôt l’huile dans les rouages, pour que

la machine de la majorité fonctionne à merveille.

* Soyez plus concret?

** Je dénonce l’insoutenable légèreté de certains députés qui trouvent leur compte dans le politiquement incor- rect.

* Et la prestation de l’opposi- tion?

** La séance des questions orales avec débat au gouver- nement est un grand mo- ment pour obtenir de la part du gouvernement certains éclaircissements sur des zones d’ombre qui peuvent exister dans la conduite des affaires de la nation. Je me réjouis que l’opposition ob- serve ce principe dans une certaine mesure, au regard de la nature de certaines questions posées.

Mais, par ailleurs, elle a vou- lu se saisir de l’occasion sus indiquée, pour tenir comme des meetings parlementai- res sur l’état de la nation. Un terrain de golf sert à jouer au golf, la séance indiquée n’est pas l’occasion propice pour des envolées oratoires dé- placées.

* Les questions soulevées par l’opposition étaient tout de même pertinentes?

** La question du Pool, la lut- te contre la corruption, les travaux publics, les suites de la privatisation d’Hydro Con- go, il n’y a pas eu quelque chose de nouveau à propre-

ment parler. Il n’y a pas le feu au lac comme on dit. L’oppo- sition, en dépit de son passé, a donné l’impression d’être, un moment, d’arrogance.

Pour sa part, le premier mi- nistre Isidore Mvouba, dans un savant mélange d’humili- té et de responsabilité, a reconnu, par exemple, que le gouvernement fera des ef- forts pour boucler le dossier social d’Hydro Congo. Il a aus- si ajouté que le gouverne- ment trouvera des solutions sur la question lancinante du prix du ciment et dans le com- bat permanent de lutte con- tre la corruption.

Claude Abraham Milandou, député de la majorité

«Quand on est de la majorité, il vaut mieux mettre l’huile dans les rouages que sur le feu»

La douzième législature de l’assemblée nationale a tenu sa première séance des questions orales au gouvernement avec débat, samedi 29 mars 2008, dans la salle des conférences internatio- nales du palais du parlement, à Brazzaville. Les préoccupations des élus du peuple s’étaient fo- calisées, entre autres, sur la Délégation générale des grands travaux, la lutte contre la corruption, la situation dans le département du Pool, la gra- tuité des frais scolaires, la question du ciment et bien d’autres. Dans l’interview ci-après, Claude Abraham Milandou, député de la majorité prési- dentielle dans la circonscription de Loandjili 3, à Pointe-Noire, coordonnateur national de l’asso- ciation C.r.p.i (Cercle de réflexion propositions et initiatives), donne son opinion sur le déroule- ment de cette séance de questions orales et in- terpelle ses collègues de la majorité, en leur don- nant ce conseil: «quand on est de la majorité, il vaut mieux mettre l’huile dans les rouages que sur le feu».

* Et sur la question du Pool?

** Sur la situation du Pool, eu égard au respect indispensa- ble que nous devons avoir aux fonctions du chef de l’Etat, l’on devrait reconnaître les efforts qu’il a déployés jus- que-là, pour privilégier la voix du dialogue. Sur cette affaire, nous croyons que son Excel- lence Monsieur le président de la République a déployé d’exceptionnels talents dans la volonté d’apaisement. Fran- çois Mitterrand aurait dit à l’époque, «la force tranquille».

Arrêtons de faire de la récu- pération politique dans l’affai- re du Pool.

L’opposition veut montrer qu’elle se soucie plus de la question du Pool que le pré- sident de la République.

* Enfin, pour terminer, qu’est- ce que vous pouvez dire sur le nouveau bureau de l’assem- blée, par rapport à cette pre- mière sortie?

** L’attitude du bureau de l’as- semblée nationale, lors de cette première séance, a été techniquement raisonnable, mais politiquement peu ap- préciable.

Propos recueillis par Joël NSONI

électorales, au niveau de vo- tre parti?

** Je ne peux rien dire là-des- sus, parce que je ne peux pas parler des choses que je ne connais pas. La révision des listes électorales, vous le sa- vez bien, tel que cela avait été procédé à l’intérieur du pays, là où il y a des bonnes volon- tés, les choses peuvent bien marcher, mais, ici à Brazza- ville, parce que, pour des lis- tes affichées au niveau des mairies, des communes ou des chefs des quartiers, pen- sez-vous qu’une famille de dix personnes, par exemple, ces dix personnes vont se déplacer une à une, pour al- ler relire les longues listes?

Mais, les gens n’ont pas le temps. Et pourtant, il y avait mieux, de faire autrement. Ce que je dénonce, là, est aussi valable à l’intérieur du pays.

Pensez-vous que les gens vont parcourir des kilomètres et des kilomètres, pour aller voir si leurs noms sont là, étant donné que la plupart ne savent peut-être pas lire?

C’est une mauvaise procédu- re. Et pourtant, on n’avait pas à se tracasser, puisque nous venons d’avoir, il y a un an, le recensement de la population et de l’habitat.

Cette opération recense tous les habitants résidant au Con- go, quelle que soit leur natio- nalité, puisque c’est informa- tisé. On y a dépensé quatre milliards, je suis surpris que jusqu’à présent, près d’un an et demi après, on ne publie pas les résultats de ce recen- sement. Il suffit de prendre l’ordinateur, de trier à partir de ce recensement, toutes les personnes de nationalité congolaise, ensuite, on fait un deuxième triage, pour pren- dre toutes les personnes en âge de voter. Et vous avez, là, le corps électoral trié, le corps électoral pur. Pourquoi ne pas se référer aux résultats de ce recensement?

* La date des élections locales

n’est pas encore fixée. Com- ment appréciez-vous cela?

** Pour moi, c’est une bonne chose que la date ne soit même pas fixée, parce que nous ne sommes pas prêts.

J’avais dénoncé la précipita- tion des élections législati- ves. Cette fois-ci, je suis d’ac- cord que ça retarde, à condi- tion que ce retard soit utilisé pour mettre les choses en ordre, pour qu’il n’y ait plus de désaccord et de conflits post-électoraux.

* Quelle est l’ambition réelle de votre parti?

** L’ambition réelle de notre parti, c’est de pouvoir s’orga- niser, pour se hisser au ni- veau de l’échiquier national et pouvoir renverser les cho- ses. Nous voulons que l’or- dre des choses soit renver- sé dans ce pays, parce que ce qui se passe actuellement, est honteux. On ne peut plus continuer à vivre dans la mi- sère, dans un pays où il y a des budgets de plus de deux mille milliards de francs Cfa.

Vous voyez, pour venir chez moi, vous avez été obligé de faire des sauts, de plier votre pantalon, d’enlever même vos chaussures, parce que vous ne pouvez pas accéder chez moi. Hors, je suis dans un quartier qui, dans le temps, était appelé: «Quartier pétrole» et autour de moi, il y a des grands dignitaires du pouvoir. Mais, si ce quartier est dans cette situation, ima- ginez-vous ce que serait un quartier du fin-fond de Ouen- zé ou de Moungali? Nous vou- lons que les choses chan- gent, que des gens qui pen- sent réellement au pays arri- vent aux affaires, pour qu’on construise ce pays, parce qu’il y a l’argent pour le construi- re.

Propos recueillis par Pascal Azad DOKO (Suite de la page 3)

Claude Abraham Milandou

(5)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

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Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique

de la Likouala Vice-président:

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L

es autorités congolai- ses, qui sont demeu- rées silencieuses dans cette affaire relevant du racis- me, ont plutôt fait le reproche à l’A.e.s.c.o.m (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc), que diri- ge Rollin Gaël Ondong Ebata, d’avoir répercuté l’informa- tion à La Semaine Africaine, en parlant de crime raciste.

Elles auraient souhaité que tout se passe dans le silence des couloirs diplomatiques, pour sauvegarder les inté- rêts trop bien importants en- tre le Maroc et le Congo.

Dans ces conditions, com- ment comprendre que le gou- vernement d’un pays comme le Gabon ait élevé une vive protestation contre le gou- vernement français, cette an- née, lorsqu’un étudiant gabo- nais a été expulsé de France?

Le gouvernement gabonais avait d’ailleurs répliqué en expulsant un ressortissant français en situation irrégu- lière au Gabon. Peut-on pen- ser que le gouvernement ga- bonais n’avait pas intérêt à

A.e.s.c.o.m (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc)

La troisième étudiante victime d’un acte raciste est morte à Marrakech

C’est avec douleur et colère, à la fois, que l’A.e.s.c.o.m (Association des étudiants et stagiai- res congolais au Maroc) a annoncé, la mort, le 29 mars 2008, à 9h, à l’hôpital Ibn Toufail de Marra- kech, de Mlle Princia Okoueké Elenga, la troisième victime de l’accident provoqué par un jeune Ma- rocain qui voulait faire la peau à des Noirs, lundi 3 mars 2008, à Marrakech. Sur place, il y avait deux étudiantes tuées, Marie-Pauline Olandzobo et Diane Mbama. La troisième victime, Princia Okoueké Elenga, était dans le coma et elle aussi, est morte, faute de soins intensifs, pense l’A.e.s.c.o.m.

sauvegarder les liens d’ami- tié et de coopération si sécu- laires entre le Gabon et la France?

Au Congo, au nom des inté- rêts des Etats, on peut accep- ter de sacrifier la vie des ci- toyens. Trois étudiants tués par racisme par un Marocain, cela ne suffit même pas pour élever la moindre protesta- tion des autorités congolai- ses et demander l’ouverture d’une enquête. Au nom des intérêts du Congo au Maroc, le gouvernement congolais préfère avaler la couleuvre, quitte à ce que les familles enterrent les leurs, dans la douleur silencieuse. A Braz- zaville, aucune association, ni de défense des droits de l’homme ni d’étudiants n’a exprimé son indignation. La nouvelle de la mort de trois étudiants tués au Maroc est passée dans l’indifférence générale.

Il faut dire, par contre, que la mort de la troisième étudian- te a provoqué l’ire des étu- diants et stagiaires congolais au Maroc. La tension est vive

entre eux et les représen- tants de l’ambassade du Con- go au Maroc, accusés de n’avoir rien fait ou, en tout cas, pas grand-chose, pour mieux sensibiliser le gouverne- ment, afin que celui-ci pren- ne les dispositions nécessai- res qui auraient permis de sauver la vie de la troisième étudiante. En effet, l’état dans lequel se trouvait Mlle Princia Okoueké Elenga exigeait une évacuation en Europe ou, en tout cas, à Rabat. L’A.e.s.c.o.m est convaincue qu’elle est morte par négligence. Elle n’avait pas reçu les soins ap- propriés, vu qu’elle avait une infection crânienne. Elle sai- gnait du pus largement aux oreilles. D’après les méde- cins de l’hôpital Ibn Toufail de Marrakech, ils ne pouvaient pas l’intervenir, parce qu’elle était dans le coma et le pus a coulé jusque dans les pou-

mons. En dépit de cette tra- gédie où trois jeunes Congo- lais ont été précipités à la mort, la communauté des Africains subsahariens n’est pas à l’abri des actes racis- tes de la part des extrémis- tes marocains. L’A.e.s.c.o.m signale que le 31 mars 2008, à 14h26, trois étudiants ont été encore agressés sévère- ment, par des Marocains. Les représentants de l’ambassa- de du Congo au Maroc tentent de dédramatiser cette situa- tion, en disant que les étu- diants congolais ne sont pas les seuls à connaître ces dif- ficultés. Comprennent-ils qu’il s’agit, tout simplement, de sensibiliser les autorités marocaines, afin qu’elles lut- tent, convenablement, contre le racisme dans leur pays?

Joël NSONI

O

uvrant les travaux de la session ordinaire de la commission ad hoc sur la trêve sociale, le minis- tre Gilbert Ondongo a exhor- té les participants à tenir haut le flambeau du dialogue. «Il y a un peu plus de six ans, vous avez pris l’engagement de si- gner un pacte social. Ce fut fait en juillet 2001. Par là même, vous, employeurs et travailleurs, vous êtes forte- ment et en permanence dans le dialogue social, aux fins de trouver des solutions aux pro- blèmes qui se posent à eux.

Quel bel hommage rendu à la commission ad hoc; cet hom- mage et la soif de paix sociale de notre peuple nous char- gent, en réalité, d’énormes res- ponsabilités. En clair, nous n’avons pas le droit d’échouer dans nos négociations. Nous voilà contraints à conclure

Session de la commission ad hoc sur la trêve sociale

Les partenaires sociaux et le

gouvernement se concertent de nouveau

Après sa session du 5 avril 2007, consacrée à l’évaluation du protocole d’accord du 9 janvier 2006, la commission ad hoc sur la trêve sociale a ouvert sa session ordinaire, samedi 29 mars 2008, à l’hôtel Laïco Maya-Maya (ex-Le Méridien), sous les auspices de Gilbert Ondongo, ministre du tra- vail, de l’emploi et de la sécurité sociale. Cette session à laquelle prennent part, entre autres, la C.s.c, la C.s.t.c et le Conseil supérieur du patro- nat congolais permet aux partenaires sociaux et au gouvernement de se concerter et de négo- cier sur différents points en rapport avec les re- lations professionnelles, comme le paiement ré- gulier des prestations sociales et la revalorisa- tion des allocations familiales, les modalités d’ap- plication de la loi fixant l’âge d’admission à la re- traite dans le secteur privé.

positivement nos travaux et à tenir haut le flambeau du dia- logue social».

Pour sa part, Daniel Mongo, secrétaire général de la C.s.c (Confédération syndicale con- golaise) a affirmé que ces négociations sont d’une très grande utilité, «car il y a un certain nombre de décrets, notamment les décrets qui bloquent les effets financiers liés aux avancements et aux promotions sociales ne pro- duisent plus leurs effets. «Nous avons toujours le devoir d’aider et d’accompagner les travailleurs, en faisant de tel- le sorte que cette mesure soit levée ou ces mesures soient levées», a-t-il dit.

La deuxième mesure, a-t-il poursuivi, ce sont les indem- nités et primes rabattues à hauteur de 30%. «Je pense qu’à ces négociations, nous

ferons de telle sorte que notre voix, la voix des travailleurs, soit entendue. Et il y a aussi d’autres points sur lesquels nous misons, c’est de relever le s.m.i.g actuel. Lorsqu’on regarde le s.m.i.g, on regarde la situation de la ménagère,

nous sommes convaincus qu’il faut faire que ces deux problè- mes trouvent des solutions», a-t-il souligné.

Le secrétaire général de la C.s.c a indiqué que «notre ca- hier des charges a près de 19 points de revendications, points anciens et nouveaux. Il y a, donc, les questions de s.m.i.g, l’allocation familiale, etc. Nous allons soulever la revendication d’examiner cer- taines questions. Il y a aussi les questions des prix de cer- taines denrées. Si je prends seulement le ciment, la fari- ne, voilà autant de préoccu- pations pour les travailleurs, par rapport à leur bourse».

En tout cas, les travailleurs attendent ce qui sortira de cette session de la commis- sion ad hoc de la trêve au ter- me de ces travaux qui pour- rait intervenir dans quelques jours.

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PUBLI-REPORT T T TA T A A AGE A GE GE GE GE

L a cérémonie de signature s’est déroulée en pré- sence de plusieurs journalistes, venus pour la circonstance.

Par la signature de cette lettre d’inten- tion, ISSAP Produc-

MTN

Le label ISSAP Productions de PASSI et MTN signent une lettre d’intention

La maison ISSAP Productions, du célèbre rappeur franco- congolais PASSI a signé,mercredi 2 avril 2008, une lettre d’intention avec la société de téléphonie mobile MTN Congo, représentée par son Directeur Gé- néral, M. Eric TRONEL, au siège même de cette entreprise, au cen- tre ville de Brazzaville, la capitale congolaise. Cette lettre d’intention vise la construction de quatre ter- rains de basket-ball.

Pointe- Noire et deux autres villes du pays, de quatre terrains de basket-ball, de type Playground ou terrains de jeux multisports, en association avec des établissements scolai- res de la place. L’équi-

tions, le label de PASSI, ce jeune rappeur installé à Pa- ris, en France, qui a livré, à Brazzaville, deux grands concerts évènementiels, les 28 et 29 mars derniers, s’engage, ensemble avec MTN, de nouer un partenariat, à long terme. En effet, cette lettre d’intention aboutira à la signature d’un contrat entre ISSAP Productions, l ’ é q u i p e m e n t i e r AIRNESS et MTN Congo. Concrète- ment, cette initiative va consister à l’instal- lation, à Brazzaville,

pementier AIRNESS ap- portera, pour l’occa- sion, 250 lots de

nes et moins jeunes.

C’est dans ce con- texte que M. Eric TRONEL, Directeur Général de MTN, s’est réjoui de la confiance que PASSI accorde à sa société, car, a t-il évoqué, la société MTN est là pour sou- tenir de telles initiati- ves. En effet, ceci dit, MTN n’est pas au Congo que pour des bénéfices, mais aussi, pour partager, échan- ger, élever le Congo.

Ajoutons que PASSI était accompagné de quatre de ses collabo- rateurs, parmi eux, le très dynamique Alain YANA, responsable juridique et communi- cation de la maison ISSAP Productions.

Retenons que la pro- chaine visite de PASSI au Congo est prévue en juillet prochain,

maillots complets de basket-ball qui seront répartis en plusieurs

équipes associatives qui prendront part au tournoi inaugural qui débutera en juillet pro- chain. Car, après l’im- plantation de ces qua- tre terrains de basket- ball, un tournoi appelé:

«PASSI-AIRNESS» sera organisé dans tout le pays, et qui, à sa phase finale, connaîtra la par- ticipation des deux par- rains, à savoir: PASSI et le Président-fondateur du premier équipemen- tier français AIRNESS, le Franco-malien Malamine KONE.

Notons qu’au cours de cette cérémonie, le

et son sens du partage et pour avoir soutenu son projet. Ce double engagement, à la fois culturel et sportif, de PASSI et MTN vient, tant soit peu, soulager les milieux du basket-ball congolais. Car, s’il existe des aires de jeux où le foot, le «sport roi»

en Afrique, peut être pratiqué, le basket-ball nécessite des installa- tions adéquates. Ceci pour vulgariser ce sport auprès des jeu-

rappeur franco-congo- lais a remercié MTN, pour sa collaboration

date à laquelle il se rendra compte du ni- veau d’avancement du projet. Ainsi, cet enfant de la diaspora congolaise en France nous est re- venu non pas pour rien, et, nous pou- vons affirmer, sans risque de nous trom- per, que PASSI est l’image de l’Afrique créatrice. Merci PASSI, merci MTN!

MTN,everywhere you!

Eric Tronel (à.g.) signant la lettre d’intention, sous l’oeil de Passi.

Poignée de main chaleureuse entre Eric Tronel et Passi.

Photo de famille après la signature de la lettre d’intention entre MTN et Issap Productions.

Signature de la lettre d’intention par le représentant d’Issap Productions (au milieu).

(7)

POINT DE VUE POINT DE VUE POINT DE VUE POINT DE VUE POINT DE VUE

A

ucune statistique n’a été publiée en matière de santé, depuis plus de cinq ans. Le Congo ne dis- pose ni de carte sanitaire, ni d’éléments relatifs à la démo- graphie médicale, encore moins de données épidémio- logiques fiables. En outre, il y a une déconnexion totale en- tre les secteurs public et pri- vé de la santé. Les statisti- ques sanitaires du secteur privé sont inaccessibles et ou échappent au contrôle du Mi- nistère de la santé. Ainsi, le secteur sanitaire congolais se caractérise par un pilotage à vue.

Dans ce contexte, le finance- ment de la santé ressemble à du saupoudrage. Des mil- liards de francs Cfa sont en- gloutis, chaque année, dans des projets n’ayant aucune incidence réelle sur la santé de la population. L’offre de santé est asymétrique. Elle ne s’ajuste pas à la demande de santé, aux besoins de la population, car elle ne s’ap- puie sur aucune analyse fine des déterminants de la san- té, des facteurs de santé. De plus, aucun ratio ne permet, aujourd’hui, d’apprécier l’ef- ficacité du système de santé congolais. Bref, c’est du cam- bouis.

Un système à deux vitesses

Le Congo a adhéré à la décla- ration d’Alma-Ata sur les soins de santé primaires et l’objectif de «santé pour tous». C’est sur cette politi- que que l’action du Ministère de la santé a été orientée, pour pallier les carences du système sanitaire. Mais, la nouveauté de cette approche que l’on pensait pragmatique et adaptée aux conditions et aux moyens dans les pays en développement, a, depuis, été battue en brèche. On lui a reproché d’être utopique.

Les soins de santé primaires mobilisent des ressources au détriment des hôpitaux et dispensaires dont le fonction- nement se détériore. Il est admis que cette stratégie engendre plusieurs niveaux de soins réservant aux uns des soins médiocres, aux autres des soins de meilleu- re qualité: un niveau «primai- re» de qualité médiocre en zone rurale; un niveau «se- condaire» de qualité moyen- ne correspondant aux cen- tres de soins qui disposent d’un personnel relativement qualifié; un niveau «tertiaire»

dans les grandes villes. On retombe, d’une certaine fa- çon, dans l’ornière de l’hos- pitalo-centrisme.

permet à l’économie congo- laise de développer les in- frastructures sanitaires et d’intégrer un personnel de santé de plus en plus nom- breux dans la fonction publi- que. Mais, la situation se re- tourne, dix ans plus tard; les secteurs sociaux de l’éduca- tion et de la santé sont les premiers à souffrir des res- trictions directes de crédits publics tandis qu’ils subis- sent, de plein fouet, les con- séquences des politiques de stabilisation et de libéralisa- tion préconisées par le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale, en contre- partie de l’aide accordée.

Ainsi, dans le domaine de la santé, la diminution des res- sources et leur répartition géographique inégale, en fa- veur des grandes structures urbaines, et au détriment des unités rurales plus modes- tes, induisent une baisse de la qualité des soins, une chu- te de la fréquentation sanitai- re par les populations et, en conséquence, une dégrada- tion de son niveau de santé.

L’idée généreuse de financer directement les formations de santé et de ne pas faire payer les malades faisait en- visager une couverture ma- ladie universelle. Pour l’es- sentiel, toute personne de- vait pouvoir se faire soigner, gratuitement, dans les cen- tres de santé ou les hôpitaux publics. La condition de viabi- lité de ce dispositif était dou- ble: que l’État consacre une dotation budgétaire suffisan- te au fonctionnement de l’of- fre publique et veille à inves- tir pour éviter qu’elle ne se dégrade; que les formations publiques gèrent correcte- ment leur dotation et se met- tent au service des patients.

Mais, la politique privilégiant le financement budgétaire public s’est délitée. Fonda- mentalement, la double con- dition de viabilité énoncée ci- dessus n’a pas été respec- tée. L’État n’a pas dégagé un financement budgétaire suf- fisant, ni pour le fonctionne- ment, ni pour l’investisse- ment, et l’ajustement struc- turel a accentué, de façon dra- matique, le problème.

L’initiative de Bamako, une solution insuffisante

Dans ce contexte, émerge alors l’idée concrétisée par l’Initiative de Bamako, selon laquelle la gratuité des soins est l’une des causes prépon- dérantes de cette situation. Il s’agit, en instaurant le princi- pe de «paiement direct»

c’est-à-dire de la contribution des usagers au financement des dépenses de santé,

d’améliorer le recouvrement des coûts, à savoir, le finan- cement des dépenses de santé, selon le schéma sui- vant: les ressources supplé- mentaires sont censées per- mettre l’amélioration de la qualité qui, elle-même, doit ramener les usagers du sec- teur privé informel ou paral- lèle qui capte la clientèle sol- vable sans garantie d’effica- cité médicale, vers le secteur public, plus particulièrement local. On remet ainsi en cau- se la conception de bien pu- blic qui, au cœur de la décla- ration d’Alma-Ata, caractéri- sait la santé, pour lui recon- naître une dimension mar- chande.

L’initiative de Bamako officia- lise le partage de financement du secteur public des soins entre les ménages et l’État et rogne apparemment les pré- rogatives de l’État, en matiè- re de contrôle et de gestion du secteur. Toutefois, elle ne dispense pas l’État d’un effort budgétaire et laisse en prati- que les décisions à l’adminis- tration. D’une certaine façon, l’initiative de Bamako est une forme de privatisation du fi- nancement et de la distribu- tion de soins, mais très par- tielle.

Cependant, le résultat est loin d’être à la hauteur des ambi- tions, ce qui conduit les orga- nismes internationaux à tem- pérer l’enthousiasme libéral de départ. Globalement, l’ini- tiative de Bamako a surtout été interprétée comme «une opération de recouvrement des coûts» à l’aide de la mise à disposition des médica- ments et non pas une occa- sion pour améliorer, entre autres choses, la réactivité des services de santé à l’égard des usagers.

C’est, donc, à juste titre que des voix se sont élevées pour dénoncer le fait que l’ini- tiative accordait bien trop d’importance aux médica- ments et donc au système curatif, alors que la plupart des maux de l’Afrique doivent avoir une solution plus pré- ventive, liée à la santé publi- que, à l’accès aux aliments ou encore à l’amélioration des conditions de vie.

Ainsi, pour interpréter l’initia- tive de Bamako, comme une stratégie des compagnies pharmaceutiques, afin de re- mettre la question du médi- cament dans une sphère de marché plutôt que sous le contrôle du gouvernement, il n’y a qu’un pas, que certains franchissent. Cela semble traduire une évolution récen- te de la santé publique «repo- sant sur les prémisses néo-li- bérales où la santé est en voie d’être conçue, aujourd’hui, comme une entreprise pro- ductive». Au Congo, le volet médicaments de la stratégie de recouvrement des coûts

a été escamoté. La Congolai- se des médicaments généri- ques (Comeg), association de la loi 1901, s’est muée en acheteur de médicaments pour le compte de l’Etat, au grand bonheur de ses asso- ciés européens. Elle est, en effet, devenue l’instrument d’une forme voilée de chan- tage, car son mode de fonc- tionnement est régi selon le diktat «nous finançons, vous payez nos médicaments en priorité». Par cette pratique, ce qui est donné par la main gauche est repris, avec des marges non concentrées né- gligeables, par la main droite.

Bref… ce sujet fera l’objet de développements dans un prochain article.

Face à ces critiques et aux échecs de terrain, le Congo devrait, en principe, revoir ses objectifs en matière de politique sanitaire et bâtir une stratégie adaptée aux be- soins de santé de sa popula- tion. Malheureusement, on observe une certaine frilosi- té et un manque d’ambitions de la part des décideurs du secteur de la santé. Le Minis- tère de la santé semble être en panne d’initiatives. Il n’est pas abusif de le qualifier d’amorphe.

Pourtant, face à l’échec relatif de la politique de recouvre- ment des coûts et à l’aggra- vation de la situation sanitai- re de la plupart des pays qui l’ont mise en œuvre, les or- ganisations internationales envisagent, de plus en plus, un renforcement de l’Etat ou plus généralement des insti-

La santé au Congo: un pilotage à vue qu’il faut nécessairement abandonner

L’analyse du secteur de la santé au Congo conduit à un constat d’échec. Notre pays n’a aucune politique de santé. Si, pendant les années 80, notamment pendant le plan quinquennal 1982-1986, les objectifs et les stra- tégies de santé étaient clairement élaborés, aujourd’hui, force est de constater qu’aucune vision n’est percepti- ble. On le sait, toute politique de santé repose sur l’outil de planification. Malheureusement, au Congo, aucune planification n’existe en matière de santé. Dans l’archi- tecture du Ministère de la santé, il existe bien une di- rection des études et de la planification, D.e.p, en sigle.

Mais, elle s’est détournée de sa mission principale pour ne s’occuper que de la gestion du budget d’investisse- ment, plus lucrative, car favorisant un contact direct avec les opérateurs économiques. La direction des études et de la planification est ainsi devenue la direction du bud- get d’investissement, D.b.i, en sigle.

Par Fulbert Ibara

tutions, dans la politique de régulation des systèmes de santé. Elles pensent, en effet, que la transition de l’équité des soins de santé primaires à l’efficacité de l’initiative de Bamako est principalement due au déclin du rôle des Etats africains. Le transfert de la responsabilité aux com- munautés a pu, dans certains cas, renforcer l’accroisse- ment des inégalités d’accès aux soins, non seulement à l’intérieur de ces mêmes communautés mais, égale- ment, entre les différentes régions. Le rôle de l’Etat de- meure ainsi crucial dans la garantie d’un accès universel aux soins.

Que faire?

Quelques tentatives de solutions

Mais, au Congo, le secteur public de la santé souffre de l’inertie de ses décideurs in- duite par l’absence évidente de politique sanitaire. Alors, que faire?

Pour sortir de cet état, il con- vient, préalablement, de réo- rienter les activités de la di- rection, des études et planifi- cation de sorte que les étu- des et la planification sanitai- res prennent le dessus sur les activités liées à la gestion du budget d’investissement.

Cette réorientation permettra de disposer de données né- cessaires à l’élaboration d’une stratégie susceptible d’améliorer la situation sani- taire du pays.

Toutefois, comme l’Etat dis- pose de ressources à peine suffisantes pour financer les frais de fonctionnement des services de santé, il est né- cessaire de mobiliser des ressources complémentai- res et pérenniser les inves-

tissements consentis en fa- veur de la santé. Pour amé- liorer la fréquentation des services de santé, l’Etat, avec l’appui des partenaires du développement, doit cher- cher à développer différentes formes d’assurance santé.

Répartir au sein d’une popu- lation le risque individuel de survenance d’une maladie réduit le coût individuel d’ac- cès aux soins, ce qui doit fa- voriser le recours aux servi- ces de santé, en abaissant la barrière de l’accessibilité fi- nancière. Il se diffuse, de plus en plus, l’idée que la micro- assurance était adaptée à toutes les catégories et no- tamment au secteur de l’éco- nomie informelle et consti- tuait, ainsi, un outil de lutte contre la pauvreté. Pourquoi ne pas mettre en place des projets pilotes en la matière?

Probablement, en raison d’obstacles juridiques.

Curieusement, le projet de loi sur la sécurité sociale, initié par le Ministère du travail et de la sécurité sociale, tarde à être adopté alors qu’il ouvre des perspectives intéressan- tes dans ce domaine. Il n’est donc pas hasardeux de con- clure que la situation du sys- tème de santé congolais est la conséquence d’un Etat en déliquescence dont on peut, au mieux, espérer le redres- sement. N’est-il pas significa- tif que les acteurs les plus divers appellent de leurs vœux le «retour de l’Etat»?

Fulbert IBARA Economiste de la santé et de la protection sociale Docteur ès science économique Chargé de cours à l’Université Marien Ngouabi.

Fulbert Ibara

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GERELATEERDE DOCUMENTEN

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