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Le rôle du FOREM sur le marché du travail wallon

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Le rôle du FOREM sur le marché du travail wallon

Faire la connaissance du Forem

Plusieurs décrets votés par le Parlement wallon en 2003 ont donné les bases nécessaires à la mise en place d’une gestion mixte du marché du travail en Région wallonne.

Dans ce cadre, le rôle du FOREM, le service public wallon de l’emploi et de la formation a été sensible- ment élargi et renforcé.

Composé de plus de 3 400 agents, Le FOREM est l’instrument de gestion du marché du travail du Gouvernement wallon et a pour mission de ré- pondre aux attentes des particuliers, des entrepri- ses et des acteurs du marché de l’emploi.

Le FOREM est chargé d’améliorer le fonction- nement du marché du travail. Il est donc un inter- médiaire actif entre l’offre et la demande en four- nissant une large gamme de services à l’en- semble du public mais aussi un coordinateur entre les différents acteurs. Il stimule également le mar- ché du travail et favorise la transparence du mar- ché de l’emploi notamment par la gestion active et la diffusion de l’information sur le marché du tra- vail.

Le FOREM s’est doté d’une structure adaptée à ses missions en organisant l’ensemble de ses activités au sein de trois entités complémentaires:

FOREM Conseil met en application les politiques de l’emploi wallonnes, conseille et soutient les par- ticuliers dans leur recherche d’emploi, les entrepri- ses dans leur gestion des ressources humaines et les autres acteurs du marché de l’emploi dans l’or- ganisation de réponses intégrées aux besoins iden- tifiés.

FOREM Formation est l’opérateur public de forma- tion qui fournit à l’ensemble des citoyens wallons des prestations de formation qualifiante adaptées à la demande issue du marché.

FOREM Support qui dispense des services internes communs garantissant le bon fonctionnement des deux autres entités.

Le FOREM compte également parmi ses collabora- teurs des professionnels dont les compétences ne sont pas strictement liées à la formation et à l’em- ploi (Département des Relations internationales, Département des Systèmes d’informations et Dé- partement Communication & Marketing).

Accord de Coopération relatif à l’accompagnement et au suivi actifs des chômeurs

Les usagers qui fréquentent le FOREM se voient of- frir des services ouverts (Carrefour Emploi Formati- on ou Maisons de l’Emploi) ou à distance (internet et call center), des services spécialisés sur rendez- vous (conseil en orientation, en recherche d’em- ploi, en accompagnement) et des formations quali- fiantes.

Lorsqu’un conseiller du FOREM est en contact avec un particulier, il identifie rapidement dans quel cas de figure se trouve la personne. En fonction de sa situation par rapport au marché de l’emploi (de- mandeur d’emploi “prêt à l’emploi”, demandeur d’emploi présentant un besoin de formation, de- mandeur d’emploi présentant un besoin d’accom- pagnement approfondi), les services les plus ap- propriés sont proposés (cf. schéma 1). Ces services

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comprennent une mise en relation individualisée avec des offres d’emploi.

Entre juillet 2004 et juillet 2005, 92 125 personnes (dont 64 259 correspondaient au Plan d’accompa- gnement phase 1) ont été prises en charge par le FOREM au sein des services aux particuliers. Ceci n’inclut pas le public fréquentant les services ou- verts ni les stagiaires en formation.

L’Accord de Coopération impacte ce schéma géné- ral sur 4 aspects clés:

– Il instaure une prise en charge systématique des personnes dès réception de leur lettre d’avertis- sement par l’ONEM (chômeurs de longue durée) ou dès le 4ème ou le 7ème mois de chômage (approche préventive conformément à la Stra- tégie européenne pour l’emploi).

– LE FOREM a créé un ‘service de base’ consistant tout d’abord en une séance collective informant sur le plan et les rôles respectifs de l’ONEM et du FOREM, sur les opérateurs et leurs services et sur les éléments clés de la recherche d’emploi. Cette action collective est suivie d’un entretien de diagnostic à l’issue duquel une convention est signée visant à contractualiser la suite du par- cours.

– Un suivi systématique des démarches entrepri- ses à l’issue des 3 mois suivant le diagnostic est mis sur pied pour toutes les personnes ayant si- gné une convention. Un suivi de l’usage fait par le particulier des offres d’emploi qu’il a reçues individuellement est également organisé.

– Un appel à projets annuel pour des actions de formation/insertion a été mis au point afin d’augmenter et diversifier l’offre de services des opérateurs du territoire en matière d’orientation professionnelle, de recherche d’emploi et de pré-qualification. En 2004, il a permis d’ouvrir 7 945 places supplémentaires de formation via 236 projets réalisés, portés par 119 opérateurs différents dont 8% du secteur marchand.

A titre indicatif, notons que fin septembre 2005, 139 937 personnes ont été prises en charge. Parmi celles-ci, 91 947 sont ciblées par l’ONEM, 28 149 sont ciblées de manière préventive et 27 227 ne font pas partie des critères du plan (ex. bénéficiai- res du Revenu d’intégration sociale, demandeurs d’emploi inscrits librement, travailleurs, etc.);

Approche spécifique mise en place pour les publics éloignés de l’emploi

La prise en charge de ces publics s’effectue dans une logique générale combinant l’intervention du FOREM et d’opérateurs de formation/insertion.

Suite à l’expérience du Parcours d’Insertion, un dé- cret a instauré le Dispositif Intégré d’Insertion So- cioprofessionnelle (DIISP). Ce dispositif vise la prise en charge, par l’articulation de filières et pas- serelles entre des actions de formation/insertion, de personnes appartenant à un groupe de bénéfi- ciaires prioritaires (demandeurs d’emploi très éloi- gnés de l’emploi) défini en fonction de caractéristi- ques socio-économiques. Ces personnes bénéfi- cient d’un contrat crédit insertion, garantissant un accompagnement et un suivi individualisé par un référent unique (conseiller du FOREM) sur une durée de deux ans, en ce compris six mois après la mise à l’emploi, ainsi que le bénéfice de prestations sociales.

Prise en charge des travailleurs victimes des licenciements collectifs

Les cellules de reconversion sont des dispositifs à durée de vie d’une année qui prennent en charge des travailleurs licenciés suite à des fermetures, faillites ou restructurations d’entreprises. Les tra- vailleurs licenciés y sont encadrés en permanence par des conseillers en accompagnement du FOREM et par des accompagnateurs sociaux désignés par les Organisations syndicales. Les objectifs poursui- vis sont la construction de nouveaux projets pro- fessionnels, l’entrée dans des modules de forma- tion, la résolution de problèmes sociaux et indivi- duels directement liés au licenciement collectif.

En 2004, les cellules ont pris en charge plus de 2 000 travailleurs issus de 23 licenciements collectifs. Le taux de réinsertion est en moyenne de 70 à 75% se- lon les secteurs et les caractéristiques du public.

Organisation des transitions professionnelles: le cas du PTP

Le Programme de Transition Professionnelle a été instauré par l’accord de coopération de 1997 entre

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Schema1. Schemad’accompagnementetmiseenrelationaveclemarchédel’emploi

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l’Etat Fédéral et les Régions. Il donne la possibilité à des jeunes et à des personnes peu ou moyenne- ment qualifiées, exclues du marché du travail, d’ac- céder à un emploi et ce, dans le cadre d’un contrat de travail à temps partiel et à durée déterminée.

L’expérience professionnelle ainsi acquise par les bénéficiaires est complétée par une formation et un accompagnement en vue de favoriser une insertion durable au-delà du contrat PTP.

En 2004, un total de 4 917 personnes ont été bénéfi- ciaires du PTP. Il est prévu en 2006 d’atteindre 5 350 PTP.

Intermédiation et gestion des offres d’emploi

Le FOREM récolte des offres d’emploi via son Service aux Entreprises composé notamment de conseillers en recrutement qui aident les entreprises à analyser leurs besoins, formuler ceux-ci de manière à ce qu’ils soient bien compris par les particuliers, et à utiliser les bons canaux de diffusion de leur offres. On peut distinguer 3 grands types de canaux:

– Les canaux généralistes (internet via www.lefo- rem.be, la presse, la TV et la radio, l’affichage dans divers sites).

– Les canaux individualisés en face à face (les for- mateurs et les conseillers du FOREM).

– Les canaux individualisés à distance (courriers, sms, appels téléphoniques).

Ainsi, en 2004, près de 70 000 offres d’emploi ont été captées par le FOREM sans compter les 17 966 offres déposées en ligne. Elles sont diffusées par 11 canaux différents dont les sites d’affichages qui sont au nombre de 400. Sur base d’une enquête lo- cale, on estime que cette diffusion suscite plus de 900 000 candidatures en un an. Le call center reçoit plus de 5 500 appels par mois, de particuliers sou- haitant des informations ou conseils complémen- taires au départ d’offres d’emploi diffusées par le FOREM. Enfin, le site www.leforem.be reçoit en moyenne 22 913 visites par jour.

Lutte contre les pénuries

Dans le cadre des “Actions prioritaires pour l’Ave- nir wallon”, adoptées par le gouvernement, le

FOREM amplifie son action actuelle et développe une nouvelle approche intégrée emploi-formation pour mieux répondre aux tensions sur le marché de l’emploi et aux pénuries. Son action se déve- loppe sur quatre axes en parallèle afin de prendre en compte la diversité des situations, des causes et des solutions:

– Un plan d’action “métiers” destinée à traiter 10 métiers/an au rythme de 1 métier par mois pen- dant quatre ans.

– Une approche sous-régionale de proximité, por- tant sur des plans d’actions sous-régionaux em- ploi/formation semestriels, pour des réponses concrètes à des besoins locaux à court terme.

– Un plan visant l’augmentation du volume des formations qualifiantes dans les fonctions criti- ques, soit un premier volume de 2 000 forma- tions supplémentaires en 2006 (4 000 en 2007, 5 500 en 2008, 5 550 en 2009).

– Le traitement individualisé des besoins en quali- fications des entreprises et des offres d’em- ploi.

Ces quatre axes sont accompagnés de dispositifs méthodologiques et statistiques, en collaboration avec l’IWEPS, Federgon et les secteurs profession- nels, de façon à formaliser le dépistage, la qualifi- cation et la quantification et l’anticipation des ten- sions et des pénuries.

FOREM formation

Le FOREM intervient en matière de formation – soit par ses centres en gestion propre ou en par-

tenariat s’il s’agit de formation qualifiante pour demandeurs d’emploi ou travailleurs;

– soit par des dispositifs de soutien de la formation en amont de la formation qualifiante;

– soit par des dispositifs favorisant la formation en entreprise ou pour les travailleurs.

Evolutions quantitatives

En 2004, le nombre d’heures de formation dispen- sées dans les centres en gestion propre a atteint le chiffres 4 142 376. Cela représente une augmenta- tion de 36% par rapport aux 3 050 000 heures dis- pensées en 2000. Notons en outre que ce nombre d’heures en 2004 est supérieur à l’objectif annuel

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de 3 100 000 heures de formation, fixé par l’actuel contrat de gestion, et concerne 29 695 personnes.

Les partenariats de formation qualifiante organi- sés par FOREM Formation ont connu une augmen- tation de plus de 50% entre 2003 et 2004, atteignant 2 185 224 heures de formation pour un total de 5 139 personnes en 2004.

Au niveau des centres de compétence, une augmen- tation de 68% du nombre d’heures de formation a été enregistrée entre 2002 et 2004. En 2004, 47 131 personnes ont reçu une formation pour un total de 2 076 775 heures.

La part des travailleurs représente 41% du public et 7% des heures, tandis que les demandeurs d’em- ploi représentent 45% du public et 90% des heures.

Organisation de la formation

FOREM Formation a profondément modifié sa structure et son organisation au cours de ces quatre dernières années.

L’objectif était de rendre l’organisation orientée client, ce qui signifiait en fait de travailler en paral- lèle sur cinq objectifs:

– Modulariser entièrement les cursus de façon à pouvoir offrir des programmes plus souples et mieux adaptés à la demande des clients.

– Flexibiliser l’organisation des centres et notam- ment flexibiliser les entrées de façon à pouvoir recevoir des personnes pour des durées diffé- rentes, des programmes différents à des mo- ments différents.

– Renforcer la guidance au sein des centres de for- mation, de façon à effectivement assurer un suivi plus personnalisé des parcours de formation.

– Créer un service clientèle dans chaque région pour faciliter le contact avec les clients et centra- liser l’organisation de la partie amont et de la partie aval de la formation.

– Elargir et flexibiliser l’offre de produits, en ou- vrant des spécialités nouvelles dans les centres et en actualisant en permanence les program- mes.

L’organisation a dans les faits été modifiée forte- ment:

– les domaines et lignes de produits ont fait l’objet d’évolutions et de réalisations propres, se tradui- sant notamment dans les programmes, les réfé- rentiels, la mise à jour des techniques nombreu- ses

– le développement de vingt centres de compé- tence, en gestion propre ou en asbl, a fait l’objet d’une attention particulière de FOREM Forma- tion

– le service clientèle a été créé dans chaque région et a favorisé fortement la capacité de mobiliser et de suivre l’évolution des clients

– Dans le domaine de la qualité, FOREM Forma- tion a obtenu une certification ISO 9001 pour tous ses centres et un nouveau certificat ISO 9001 Version 2000 en 2004

– La formation des formateurs a été entièrement réorganisée et s’est largement renforcée – Le travail de partenariat s’est lui aussi approfondi

dans le cadre de conventions avec les secteurs et les partenaires sociaux sectoriels, soit 20 sec- teurs professionnels, des organismes privés de formation, l’Enseignement de Promotion sociale, le technique secondaire, le monde universitaire.

Le partenariat s’est également fortement déve- loppé avec le secteur intérimaire (Federgon et les agences privées)

– L’accessibilité de la formation a fait l’objet de démarches particulières, notamment en ce qui concerne la révision des seuils d’accès en forma- tion

Les Centres de Compétence

La création d’une vingtaine de centres de compé- tence résulte de la volonté de doter la région d’ou- tils de formation performants dans un ensemble de domaines technologiques, tout en favorisant le par- tenariat public-privé, entre FOREM Formation, les secteurs professionnels et la recherche et dévelop- pement.

Ces centres ont été créés dans les domaines des in- dustries technologiques, de l’aéronautique, de l’in- dustrie graphique, filière bois, agro-alimentaire, eau, environnement, technologies de l’information, management, peinture industrielle et traitements de surfaces, construction, automobile... Ils sont soit organisés dans le cadre de la gestion propre du FOREM, soit dans le cadre de structures privées

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(asbl) en association Forem – Secteurs – Universi- tés/Centres de recherche. Dans les deux cas, le pi- lotage est étroitement partenarial.

Ces centres accueillent des demandeurs d’emploi, des travailleurs, des enseignants et des étudiants avec un objectif de 25% d’étudiants et enseignants à terme de 2009.

Nouvelles orientations 2006-2009: Croissance quantitative – Objectif +25 000/an

On peut résumer les prochaines inflexions de la politique de FOREM Formation en quelques points.

Demandeurs d’emploi

Suite aux renforts de moyens assurés par le volet régional du Plan d’accompagnement et du Plan Marshall, le nombre de formations de demandeurs d’emploi devrait augmenter de 11 000 unités d’ici 2008, soit 40% d’unités supplémentaires réalisées dans les centres de FOREM Formation ou avec les partenaires.

Cette augmentation de formations qualifiantes concerne essentiellement:

– La formation accrue dans les métiers qui connaissent des tensions et des pénuries sur le marché de l’emploi: +5 000/an à partir de 2007.

– Le développement de formations intensives en langues étrangères et de formules d’immersion à l’étranger et en Communautés flamande et ger- manophone: +6 000/an.

L’idée force de l’ensemble de l’action Langues est d’offrir une gamme large de “produits langues” de qualité et très accessibles, avec une “guidance” qui permet de construire, d’entretenir ou de spécialiser son capital “langues” dans la durée, le tout avec un maximum de mise en réseau et d’exploitation des ressources publiques et privées sur tout le territoire wallon, en Communautés Flamande et Germano- phone, voire à l’étranger.

– Un service de formations courtes à distance avec coaching personnalisé (estimation 10 000 formations courtes/an) dans différentes discipli- nes (bureautique, télécoms, langues, technolo- gies...)

Entreprises

L’augmentation estimée d’ici 2009 s’élève à 8 000 formations supplémentaires, passant de 24 000 à 32 000/an en direct avec les entreprises, via les sec- teurs et enfin, dans le cadre d’une extension des demandes en provenance du secteur public.

Etudiants et Enseignants

L’augmentation programmée de 2004 à 2005 est de 8 000 à 14 000 formations (stages courts) dans les centres de compétence.

Gestion des compétences tout au long de la vie

La gestion des compétences fera place au sein de FOREM Formation à part entière, en tant que ser- vice associé à la formation et en tant que produit en lui-même. Elle sera entièrement mise en place en 2006 à travers des dispositifs tels que:

– Le screening des compétences (service permet- tant de situer le niveau de compétences d’une personne par rapport à un référentiel métier).

Priorité sur les métiers en “pénurie” Objectif de 10 000 screening en 2006

– La validation des compétences (dispositif visant l’évaluation objective et normalisée des compé- tences en vue de la remise d’un titre de compé- tences reconnu). Objectif de 30 métiers et 10 centres de validation agréés en 2006

– Le Passeport Langues (niveau européen) et 10 points de conseil et de guidance langues en 2006

Individualisation des relations avec les entreprises Après une étape de flexibilisation des formations aux profils des demandeurs d’emploi, FOREM For- mation passe à une étape de flexibilisation des for- mations des demandeurs d’emploi aux besoins in- dividuels des entreprises, par un contact direct avec les employeurs et une négociation de packa- ges personnalisés. A cette fin, une « force de vente entreprises » est créée dans chaque région. Le fol- low-up (suivi d’insertion durant un an après la for- mation) sera doublé.

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Renforcement du pôle économie – formation – recherche et développement

Le cadre du Plan Marshall permettra de renforcer la liaison structurelle entre économique, recherche &

développement et formation, principalement dans cinq secteurs: métal, biotechnologies, aéronauti- que, transport & logistique, agro-alimentaire.

Cette liaison dépassera le cadre des centres de compétence pour se placer dans le cadre des pôles de compétitivité.

FOREM Conseil et ses partenaires

Les actions de formation préqualifiante

Le FOREM dispose de 2 outils financiers pour sti- muler et soutenir ces formations:

– L’article 6 permet de soutenir des formations en matière d’alphabétisation, de socialisation, de structuration, de remise à niveau, de pré-qualifi- cation et de transition à l’emploi. En 2004, ce dis- positif a permis de soutenir la formation de 9.251 personnes pour un total de 3 726 678 heures.

– L’appel à projets a pour vocation de stimuler le développement de formations courtes (max. 250 heures), répondant aux besoins variés des pu- blics du plan d’accompagnement par l’utilisation de méthodologies appropriées et par une distri- bution géographique adéquate.

Le Plan Formation Insertion

Le PFI a pour objectif de permettre aux entreprises de disposer d’une main d’œuvre adaptée à leur be- soins et d’insérer des demandeurs d’emploi dans des postes nécessitant une formation profession- nelle spécifique. Le contrat de formation-insertion a une durée de 4 à 26 semaines et permet au sta- giaire de recevoir une prime d’encouragement et des frais de déplacement, tout en ayant la garantie d’être engagé par l’entreprise pour une durée au moins égale à la durée du contrat de formation.

En 2004, le PFI a bénéficié à 9 402 personnes et, de- puis 1998, plus de 53 000 PFI ont été gérés par le FOREM.

Le Crédit adaptation

Ce dispositif a pour objectif de promouvoir la for- mation en entreprise en accordant une subvention destinée à couvrir une partie des coûts de forma- tion spécifique à son environnement professionnel.

En 2004, 9 352 personnes ont été formées par ce dispositif pour un total de 712 357 heures et, depuis 1994, plus de 71 000 travailleurs ont bénéficié de ce dispositif.

Le chèque formation et le chèque formation en langues

Le chèque formation a pour but de stimuler la for- mation au sein des PME par un incitant simple, souple et rapide. La formation doit être de type gé- néral procurant des compétences transversales et des qualifications transférables.

Chaque chèque a une valeur faciale de 30 € et équivaut à une heure de formation. L’entreprise l’achète au prix unitaire de 15€.

En 2004, 872 entreprises ont utilisé ce dispositif qui a permis de financer 534 292 heures de formation.

Depuis 1999, plus de 1 952 000 chèques ont été émis.

Les “Actions prioritaires pour l’Avenir wallon” pré- voient l’instauration d’un chèque langue et 500 000 chèques supplémentaires à cet effet.

Le FOREM et la politique d’activation des chômeurs

En matière d’activation des chômeurs, le rôle du FOREM reste conforme à ses missions d’appui et de soutien du particulier dans sa recherche d’emploi.

A cet égard, il combine des actions d’information sur les droits et devoirs du chômeur, sur les consé- quences d’une non participation, sur l’offre de ser- vices du territoire, sur les offres d’emploi, etc., et des actions de conseil incluant une dimension prescriptive et un suivi. Ces dernières consistent à identifier avec la personne les actions à mener, à contractualiser la première et à assurer le suivi de sa réalisation.

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La transmission de données

La transmission de données s’effectue comme le prévoit l’accord par flux électroniques. Y sont in- clus les données prévues telles les présences et ab- sences aux convocations, les abandons prématurés de modules, les refus de collaboration et bien en- tendu les données relatives aux offres d’emploi.

La collaboration avec l’ONEM

La collaboration avec l’ONEM s’effectue au sein du Collège des Fonctionnaires Dirigeants et dans les groupes techniques qu’ils constituent, par exemple en matière d’échanges d’informations ou dans le cadre de l’évaluation du plan.

Par ailleurs, des rencontres sont organisées entre directeurs régionaux regroupés selon les 3 Coordi- nations inter-régionales du FOREM afin d’échan- ger sur les pratiques et évolutions des services ren- dus et détecter les éventuels problèmes qui sont alors relayés au Collège des Fonctionnaires Diri- geants.

Ces réunions ont été suivies de réunion(s) de tra- vail au niveau de chaque direction subrégionales entre les facilitateurs et les conseillers qui ont pu décrire et expliquer les pratiques mises en œuvre par chacun.

Des visites sont également organisées dans le cadre d’une mise à niveau des agents de l’Onem par rap- port aux évolutions les plus récentes: l’offre de ser- vice en ligne, les libres services, les partenariats de formation ou d’insertion.

Le FOREM et le partenariat

Que ce soit pour assurer son rôle de “régisseur en- semblier” ou d’opérateur public de formation, Le FOREM s’appuie sur un nombre important et varié de partenaires.

Le partenariat de FOREM Conseil s’exerce dans de multiples conventions ou dispositifs que l’on peut organiser en trois grandes catégories:

– Le partenariat visant à développer une offre de services conjointement avec les opérateurs soit de manière structurelle soit de manière tempo- raire.

– Le partenariat visant à créer des conditions pour que les opérateurs développent une offre de ser- vices via le lancement d’appels à projets, via le financement d’actions par l’article 6 ou les chè- ques formations.

– Le partenariat visant à créer une connaissance partagée du marché de l’emploi. Il s’agit alors de plateformes de concertation (ex. Comités su- brégionaux de l’emploi et de la formation, concertation avec les agences d’emploi privées et Federgon) ou des projets d’analyse con- jointe du marché, en particulier avec l’IWEPS1 dans le cadre de l’Observatoire Wallon de l’Em- ploi.

Les domaines concernés sont les suivants:

– l’information et le conseil des particuliers en matière d’orientation, de formation, d’emploi, de mobilité internationale et de création d’activi- té

– La diffusion des offres d’emploi

– L’alphabétisation, la socialisation, l’orientation, la préqualification et la transition vers l’emploi salarié et indépendant

– L’approche sectorielle du marché de l’emploi

La coopération interrégionale

Le FOREM œuvre à développer les moyens techni- ques qui lui permettront d’échanger des offres d’emploi via flux électronique.

Les offres d’emploi concernant les métiers en pénu- ries alimenteront prioritairement ces échanges.

Néanmoins, les conseillers pourront utiliser ce même flux afin de diffuser vers les autres services publics de l’emploi des offres d’emploi n’étant pas concernées par ces pénuries.

Coopération dans le cadre des restructurations, fermetures ou faillites d’entreprises

Les restructurations, fermetures ou faillites d’entre- prises peuvent concerner des licenciements collec- tifs touchant des travailleurs issus des différentes régions du pays. Dans ce cadre, les différents servi- ces publics régionaux de l’emploi se coordonnent en vue d’organiser au mieux l’aide à la reconver- sion/réinsertion des travailleurs victimes des licen- ciements.

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Coopération dans le cadre des EURES Transfrontaliers

Les ambassades

Des ambassades sont implantées à FOREM Conseil Mouscron (+ Maison de l’Emploi de Comines), à FOREM Conseil Tournai, et dans les Werkwinkels et centres de formation dépendant du VDAB de Courtrai.

Il s’agit de panneaux ou de vitrines clairement identifiés, installés chez l’organisme voisin, où l’on trouve:

– Principalement les offres de formation accessi- bles ou intéressantes pour les demandeurs d’em- ploi de l’autre région

– Des offres d’emploi

Les informations sont mises à jour par l’organisme émetteur – Ex.: les informations disponibles dans la vitrine située à FOREM Conseil Mouscron sont mi-

ses à jour au fur et à mesure par le VDAB de Cour- trai.

Inter-région Meuse & Rhin

Des conseillers du FOREM de Liège informent les demandeurs d’emploi sur des sujets traitant des conditions de travail, des opportunités d’emploi et de formations dans les régions concernées, notam- ment la province du Limbourg.

Jean-Pierre Méan Adm.-Gen. FOREM

Note

1. Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique.

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