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FADOC INFOSA l’assaut du développement durable

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SOMMAIRE

NOUVELLEVISIONDU PROGRAMME FADOC 2

ACTUALITES

PARTICIPATIONDUFADOCAU DEUXIEMEFORUMSOCIAL

CONGOLAIS

3

LASALUBRITEPUBLIQUE 4

DANSLIMPASSE

11 FOCUS

Cenadep

PROMOTION DUDEVELOPPEMENT

PARTICIPATIF

LECOMITE LOCALDORIENTA-

TION: LIEU DEXPRESSIONDES

REVENDICATIONS POPULAIRES

6

LAPAUVRETESACCENTUE

DANSLESQUARTIERSPOPU-

LAIRESDEKINSHASA

ACTIVITES DU CENADEP

7

8 INTERVIEW

M. BOOBERBOUKUBAPARLE DUNEMUTUALITEDESANTE

ENGESTATIO

11

ELECTIONSMUNICIPALESEN RDC: POINTSAILLANTDANS

LEPROCESSUSDELA DECENTRALISATION

Retrouvez cette publication sur le siteweb www.cenadep. net SEPTEMBRE 2009 Numéro 01

FADOC INFOS

A l’assaut du développement durable

Les Organisations Communautaires de Base réclament un travail décent

pour tous : un salaire décent pour une vie digne

Le programme de Formation et d’Appui à la Dynamisation des Organisations Communautaire de Base (FADOC), exécuté depuis 2008 dans le cadre du Réseau de Promotion de la Démocratie et des Droits Economiques et Sociaux (Réseau PRODDES) est un programme de développement communautaire au sein du Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire, CENADEP en sigle.Pour mettre en œuvre son programme dans le cadre de promotion de la démocratie et des droits économiques et sociaux, FADOC a appuyé la Création d’un Comité Local d’Orientation : CLO, servant de cadre de concertation entre

ONGD d’appui : CENADEP et OCB partenaires. Ce cadre de concertation est opérationnel depuis le mois de juin 2008. Ce cadre offre aux OCB l’opportunité de participer à toutes les phases d’affection du budget de subvention et leur permet de décider des actions prioritaires à mener en concertation avec leur partenaire d’appui CENADEP. Cet espace sert donc à un apprentissage continu des principes démocratiques et de bonne gouvernance interne. Ce numéro rapporte les différentes actions réalisées dans le cadre de ce programme ainsi que quelques activités du Cenadep.

Contact: 1150 avenue Tabora. C/Barumbu- Tél 0999982097- 09980254031. B.P 14582 kin 1.Fax:001-775-402-7683.e-mail:fadocrdc@yahoo.fr Photo de famille des membres du CLO après un ateleir de formation

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La nouvelle vision du Programme FADOC:améliorer les conditions sociales

et matérielles de vie des populations

ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES

e programme de Formation et d’Appui à la Dynamisation des O r g a n i s a t i o n s Communautaire de Base (FADOC), exécuté depuis 2008 dans le cadre du réseau de Promotion de la Démocratie et des Droits Economique et Sociaux (Réseau PRODDES) est un programme de développement communautaire au sein du Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire, CENADEP en sigle.

De 2008 à 2010, le Programme FADOC a axé son intervention sur deux thèmes principaux :Thème 1 : les droits économiques et sociaux. : le programme cherche à améliorer les conditions sociales et matérielles de vie des populations concernées, à travers l’action des organisations de base et selon trois axes : l’accès à la santé, la sécurité et la souveraineté alimentaire, le droit à un travail et à une vie digne.Thème 2 : l’approfondissement de la démocratie : FADOC appui les organisations de base et les communautés pour l’approfondissement du fonctionnement démocratique de la société d’abord par le renforcement des organisations sociales, de leur structuration en réseau et du développement de leur capacité d’action collective. Ensuite en s’accordant sur un agenda de plaidoyer relatif au respect des droits civils et politiques, du droit et de la liberté d’association et d’expression, à la lutte contre toutes formes de discrimination et pour une gestion équitable, éthique et transparente de la chose publique. FADOC/

CENADEP est piloté par Mireille Bishikwabo Mujijima, Animatrice

Principale du Programme. Ingénieur Agronome Zootechnicienne de formation, Mireille Bishikwabo développe ses aptitudes dans l’animation urbaine et use de son savoir faire pour renforcer la dynamique des Organisations Communautaires de Base.

UN PROGRAMME INTERNATIONAL Le FADOC est un programme international Conçu et mené depuis 1997 jusqu’en 2007 par un groupe d’organisations partenaires, démocratiques et compétentes, qui contribuent à la promotion d’un développement humain, solidaire et

durable en Afrique, en Amérique Latine et au Moyen Orient.

En République Démocratique du Congo, ce programme a été introduit en 2003 par CENADEP.En 2007, CENADEP a participé à l’initiation d’un nouveau programme bi triennal de promotion de la démocratie et des droits économiques et sociaux.Ce nouveau programme, élaboré par Solidarité Socialiste Belgique et ses partenaires d’Afrique, d’Amérique Latine et de Moyen Orient, est porté par le réseau PRODDES en RDC. Au CENADEP, la mise en œuvre du programme PRODDES se fait sous le label FADOC.Principales

activités du FADOC Dans s a stratégie d’intervention, FADOC agit suivant 5 axes, il s’agît de la formation des animateurs des OCB sur base des besoins identifiés au cours des séances de planification participative, l’info sensibilisation sur tous les éléments, instruments national et international ayant un impact sur la société, le renforcement des réseaux, l’appui à la création des cadres de concertation entre acteurs de développement, l’appui au plaidoyer et l’appui aux projets communautaire.

REALISATIONS EN 2008 Pour mettre en œuvre son programme dans le cadre de promotion de la démocratie et des droits économiques et sociaux, FADOC a appuyé la Création d’un comité local d’orientation : CLO servant de cadre de concertation entre ONGD d’appui : CENADEP et OCB partenaires. Ce cadre de concertation est opérationnel depuis le mois de juin 2008. Ce cadre offre aux OCB l’opportunité de participer à toutes les phases d’affection du budget de subvention et leur permet de décider des actions prioritaires à mener en concertation avec leur partenaire d’appui CENADEP. Cet espace sert donc à un apprentissage continu des principes démocratiques et de bonne gouvernance interne.Parmi les actions prioritaires définies en concertation avec les OCB partenaires du FADOC, une session de formation sur la gestion du cycle de vie de projet a été dispensée aux animateurs des OCB en septembre 2008, sanctionné par un brevet de participation.Sensible à la problématique de l’emploi, Mme Mireille Bishikwabo Mujijima, Animatrice Principale du

Programme FADOC

(suite en page 3)

L

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ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES

FADOC a appuyer le CLO pour la tenue d’une tribune d’expression libre et populaire à l’occasion de la journée internationale du travail décent le 07/ 10/08. Cette tribune a été un temps fort de plaidoyer avec une mobilisation de 250 personnes à salle Mongita commune de Kinshasa, où les participants ont saisi l’occasion pour adresser leurs revendications aux élus : députés national et provincial, ministre provincial et aux autorités locales : bourgmestre, chefs des quartiers et notables présents. Cet échange a

La nouvelle vision du Programme FADOC...

aboutit à une série des recommandations notamment la définition des mécanismes de promotion de l’entreprenariat congolais en milieu des jeunes par le Ministère de l’emploi et de la prévoyance sociale, l’application du smig et son adaptation aux réalités socio économique du pays.Dans son rôle d’appui à la dynamisation des OCB, FADOC a appuyé une série des projets axés sur la sensibilisation pour la gestion correcte des déchets dans les communes de Lingwala mené par les réseaux Gender Lingwala et GTS/ Environnement avec comme (suite de la page 2)

u 26 au 29 Juin 2009, FADOC/CENADEP a participé la deuxième édition du Forum Social Congolais organisé à Lubumbashi sous le thème : «Nos ressources naturelles : notre droit, notre dignité. Un autre Congo est possible. » Les mouvements sociaux de la République Démocratique du Congo ont porté haut et fort leurs revendications contre l’exploitation anarchique et le pillage de nos ressources naturelles au détriment des peuples autochtones.

Pendant deux jours, les participants ont été conviés à de débats et aux échanges d’informations et d’expériences sur des grands sujets de préoccupation nationale tels que : la gestion des ressources naturelles, la promotion et la jouissance des droits économiques et sociaux, la souveraineté alimentaire, la justice et la paix, la démocratie et la bonne gouvernance, les droits et les

conditions des travailleurs , l’avenir de la jeunesse congolaise.Une attention soutenue a été donc accordé au problème de l’emploi en RDC. Ainsi,le Programme FADOC/ CENADEP a alimenter le débat sur les conditions de travail au sein de la

Société civile Congolais, les thèmes étant Travail décent, vie digne dans le contexte socio- économique de la RDC par Martin Lofete du CSCTravail décent, mythe ou réalité au sein de la société civile congolaise ? Quelles alternatives et stratégies

résultat la création des équipes de charriot man chargées de l’évacuation régulière des déchets dans la commune de Lingwala et Kinshasa, la sensibilisation sur la décentralisation exécuté par OCEC avec comme résultat la maîtrise des notions sur la décentralisation par les élèves de l’école, la production et la diffusion des boîtes à images sur la décentralisation, le renforcement des coopératives des femmes mené par OPIP, la formation et la promotion des droits de la femme au sein de la Maison de la Femmen

Participation du FADOC à la 2 ème édition du Forum Social Congolais

pour la pérennité des ONGD par Me Albert Kabuya du CENADEPTravail décent, vie digne un mirage pour les Organisations Communautaires de Base, Quelles alternatives pour le développement durable, une expérience de 20 ans par Aimé Bakila, du Comité Local d’Orientation (CLO)Cette réflexion a mené à une ferme résolution de revendiquer le droit à la subvention des ONGD & OCB tel que consacré à l’article 40 de la loi 004 régissant les ASBL et de syndiquer les personnels ou membres permanents des ASBL et d’adhérer au CSC, cadre légal de plaidoyer pour les meilleures conditions de travail.Ces résolutions ont trouvé place dans la planification du FADOC/

CENADEP 2009 à travers une stratégie conjointe CENADEP et OCB d’appui aux micros entreprises communautaires et de renforcement des CLD dans chaque commune couverte par CENADEP à Kinshasa.

La marche d’ouverture du Forum Social Congolais

M.B

D

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La salubrité et l’hygiène publique, une impasse pour nos quartiers populaires

FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS

es actions soutenues par FADOC à travers la dynamisation des OCB contribuent à la bonne gestion des déchets ménagers des communes de Kinshasa, Barumbu et Lingwala.

La population sensibilisée apprend à détenir une poubelle par ménage, déversée régulièrement dans les poubelles publiques récemment installé par l’autorité urbaine à Barumbu et Kinshasa. En 2008, grâce à l’appui FADOC, GTS/

Environnement et Gender Lingwala se servant des boîtes à images sur les règles de gestion des déchets ont sensibilisé porte à porte les ménages de la commune de Kinshasa et du quartier Singa Mupepe de Lingwala.Cependant, le problème récurrent de gestion correcte des fosses sceptiques, des décharges de transit continuent à se poser avec acuité. Nous tenons aussi interpellés

A travers la dynamisation des OCB par le FADOC, les populations de Kinshasa, Barumbu et Lingwala ont appris à la bonne gestion des déchets ménagers et à bien deverser régulièrement les ordures ménagers dans les poubelles publiques récemment installées par l’autorité urbaine

la conscience collective et surtout nos autorités provinciales sur la faiblesse manifeste des services d’hygiène dans la prévention des épidémies liées à l’insalubrité qui règne sur le lieu de vente des produits alimentaires. Beaucoup des cas de cancer enregistrés à l’hôpital Mama Yemo sont occasionné par le non respect de la chaîne de froid dans la vente des surgelés, la vente des boîtes de conserve coupées en deux contenant des tomates concentrées longtemps exposées au soleil, la vente des produits périmés dans les alimentations.

Il est à noter également que les principes élémentaires d’hygiène ne sont pas observés ni par les tenanciers des Malewa ni par certains grands restaurants du centre ville de Kinshasa. Toute cette situation aggrave les conditions sanitaires de nos quartiers populaires.

La politique sociale n’étend pas clairement définies, la population est abandonné à son triste sort et est continuellement exposée aux maladies diverses et à l’automédication aux conséquences graves. D’où, le taux de mortalité ne cesse de s’accroître dans nos rues à Kinshasa. Toutefois, le salongo spéciale, initié par le Maire de la Ville, reprend timidement dans certains quartiers de la capitale conduisant les citoyens à un apprentissage de la culture de la propreté. Cependant, une question demeure, celle de la durabilité et de la capitalisation de tous ces travaux entrepris dans nos quartiers par la population. En effet, c’est là l’importance de la sensibilisation et de l’implication de la population à toutes les phases d’assainissement du milieu et particulièrement de la femme, comme gestionnaire principale des déchets

ménagers.C’est ainsi que tout en louant les travaux réalisés par la PAUK, FADOC/ CENADEP s’engage à appuyer les OCB pour :Sensibiliser la population sur la gestion correcte des déchets et sur le respect des biens publics notamment les bacs poubelles, Mener un plaidoyer pour la bonne gestion des fosses sceptiques et le renforcement du système de vidange et d’évacuation des eaux usées, Participer activement aux salongo spéciales organisées à Lingwala, Barumbu et Kinshasa Nous sommes convaincus que la responsabilisation et l’implication de citoyens et particulièrement des femmes à la gestion de chaque entité territoriale décentralisée est déterminant pour endiguer ce problème d’insalubrité publique et donner une meilleure image de nos quartiers et communes.

L

Le salongo spéciale, initié par le Maire de la Ville, reprend timidement dans certains quartiers de la capitale conduisant les citoyens à un apprentissage de la culture de la propreté

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FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS

Quartiers populaires de Kinshasa: portrait de la pauvreté accentuée au quotidien!

u niveau des ménages, la situation est alarmante : le revenu est très modique, le smig fixé par décret présidentiel de 3$/personne/ jour bien qu’étant inadapté au coût de vie vue le contexte socio- économique, il n’est qu’en partie appliqué par le secteur privé et demeure inappliqué par le secteur publique. Pourtant la fonction publique possède le taux le plus élevé des employés en RDC qui sont du reste, mal payé ou impayés.

C’est ainsi que le repas dans les ménages pose problème et ne se donne plus qu’une fois par jour et à tour de rôle (ceux qui ont mangé aujourd’hui n’auront pas droit au repas le lendemain). Les femmes et enfants sont très vulnérables aux maladies et on observe une forte prolifération des épidémies et des pandémies avec un taux élevé de mortalité notamment : la malaria, la fièvre typhoïde et le VIH Sida. Les soins médicaux restent inaccessibles, en cas de maladie

les ménagent recourent à l’auto médication d’où la prolifération des charlatans occasionnant plusieurs pertes en vies humaines, la clochardisation des enfants par manque des moyens de scolarisation, le chômage des cadres.

PROMISCUITE, MALADIES D’autre part, la cohabitation de la famille restreinte avec les membres de la famille étendue en un lieu exigüe (oncle, tantes, grands parents, cousins, nièces, neveux,…) crée la promiscuité aux conséquences graves. Sans oublier la mauvaise gestion des déchets ménagers et des eaux usées d’où la prolifération des maladies des mains sales telles que la dysenterie et de la fièvre typhoïdes.

NON RESPECT DE REGLES URBANISTIQUES L’habitat dans nos quartiers populaire de Kinshasa offre un spectacle pittoresque consacré par

le non respect des règles urbanistiques : absence ou mauvaise construction des fosses sceptiques. Multiplication des studios sur un périmètre réduit inapproprié abritant plusieurs ménages.

Habituellement sur un périmètre de 20 m sur 30 m habitent 7 ménages d’une taille de 8 personnes en moyenne cas de la commune de Lingwala. Constructions anarchiques et mauvais lotissement.

Exagération du prix des maisons d’habitation et de la garantie locative fixé souvent à 10 mois. Et le bailleur est habitué à augmenter à volonté le prix de loyer sans donner des préavis. Refus de réparation des pannes par les bailleurs : problème des tuyauteries qui suintent… et absence des douches modernes, seul recourt au « kikoso » (une douche publique construite en paille ou en tôles.

HAUSSE DES PRIX, MICROBES AU MARCHE Au marché local, la situation ne cesse de se dégrader : la fluctuation

des taux de change, la hausse vertigineuse et régulière des prix des biens de première nécessité, la vente des aliments à varier, le non respect de la chaîne du froid dans la vente des surgelés, l’exposition des denrées aux microbes véhiculés par la poussière, les mouches et par la présence des eaux stagnantes..

Face à toute cette situation qui s’aggrave au quotidien, FADOC/

CENADEP s’engage à :Informer la population sur les méfaits des surgeléRenforcer les coopératives de promotion de la consommation locale, ainsi en 2008, FADOC grâce à l’appui FADOC, deux coopératives des femmes : OPIP et COOPROFECO ont pu renforcer les initiatives de femmes impliquées dans la production et la vente des produits alimentaires locaux appuyer le plaidoyer social selon les priorités des communes d’intervention, appuyer les micros entreprises communautaires, pour contribuer à la réduction du taux de chômage , renforcer les CLD et les mutuelles de santén

Dans un contexte marqué par la crise financière et la crise alimentaire mondiale, un contraste criant s’observe en RDC : des immeubles poussent comme des champignons dans le centre ville, des charrois

immobiliers et des véhicules derniers cris appartenant à quelques individus circulent alors que la pauvreté s’accentue au quotidien dans les quartiers populaires de Kinshasa. Le portrait pittoresque de nos quartiers populaires se présente comme suit :

A

Constructions anarchiques et mauvais lotissement, non respect des règles urbanistiques...voilà qui caractérisent l’habitat dans les cités de Kinshasa

(6)

FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS

Des OCB membres du CLO participent au débat sur le changement climatique

ctuellement, il y a un débat qui préoccupe tout le monde c’est en rapport avec le changement climatique qui affecte déjà l’humanité dont les conséquences seront encore désastreuses si rien n’est fait.

Plusieurs organisations de la société civile congolaise qui voit le danger au loin y réflechissent pour éviter l’hécatombe. Les comités locaux de développement membres du Clo

ne sont pas en reste. C’est ainsi qu’ils ont participé à une journée de réflexion sur à côté de délégués des organisations de la société civile de la RDC et des milieux scientifiques sur le changement climatique avec comme sous thème : « Changements climatiques et impact environnemental : quel engagement et rôle de la société civile congolaise ». Cette rencontre, initiée par le Réseau pour la Promotion des Droits économiques et Sociaux,

PRODDES et Hope In Action, a été organisée, mercredi 19 Août 2009 dans la salle de réunion de l’Eglise du Christ au Congo. Après avoir relevé les causes du changement climatique liées notamment à la déforestation et les conséquences entre autre de l’aridification, la désertification, la montée des niveaux des océans, des tempêtes violentes, un certain nombre de recommandations ont été reformulées, il s’agit

notamment de l’appropriation de la question des changements climatiques et du processus RED en participant de manière active dans les débats et à la formulation et à la mise en œuvre des stratégies d’actions pour faire bénéficier aux communautés locales….Comme piste de solution, des intervenants ont proposé d’augmenter le degré de conscientisation des populations face à cette situation et à pratiquer l’agriculture de conservation, la préservation de la forêt.

A

l s’est tenu ce mercredi 19 aout 2009, dans la salle de réunion de l’Eglise du Christ au Congo, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, à l’initiative de PRODDES et Hope in Action, une journée de réflexion à l’intention des organisations de la société civile , sur le changement climatique et rôle de la société civile congolaise ;

Les participants venus des organisations de la société civile et milieux scientifiques ayant relevé les causes et les conséquences néfastes de changement climatique, après avoir relevé la gravité de la question et le danger qui guète la planète, si rien n’est fait dans un plus bref délai, ont établi des responsabilités de la manière suivante :

-Les gouvernement du Nord pour leur rôle néfaste dans la pollution de la planète , destruction et la dégradation de l’environnement et les moyens réduits mis à disposition comme riposte aux conséquences sur des millions de vies humaines,

-Gouvernement de la République Démocratique du Congo pour : a.sa faible volonté politique d’accorder un espace d’expression suffisant à la société civile dans la définition et la mise en œuvre des politiques environnementales et principalement dans la gestion durable des forêts congolaises.

b.Faible implication des communautés urbaines et rurales dans la réalisation des études d’impact environnemental notamment à l’occasion des travaux de réhabilitation d’infrastructures de base où l’on constate une coupe systématique des arbres le long des grandes artères en reconstruction et des routes d’intérêt national.

c.Faible engagement pour la gestion durable de l’environnement qui se traduit par une absence coupable de la Loi-cadre sur l’environnement dont le projet reste bloqué dans ses tiroirs

d.L’admission sur le sol congolais du combustible contenant du plomb et préjudiciable pour la santé publique et l’environnement.

-Les exploitants forestiers pour leur rôle capital dans la destruction et la dégradation forestière en République démocratique du Congo et leur faible attention pour le bien-être des communautés locales, -Les communautés locales, à la recherche de la survie et des moyens de combler leurs besoins vitaux, pour le rôle qu’elles jouent chaque jour dans la déforestation et la dégradation de l’environnement notamment par leurs pratiques agricoles et par la fabrication du charbon de bois,

-La société civile congolaise pour sa faible implication dans le débat sur le changement climatique et le processus RED du fait de l’impréparation et de faibles capacités de ses acteurs,

Après d’âpres discussions et échanges en carrefours les participants ont recommandé ce qui suit :

1.Au Gouvernement congolais : -Une

implication effective de la société civile dans la définition et la mise en œuvre des politiques environnementales et dans les débats en cours sur le climat et le RED,

-La publication urgente de toutes les études d’impact environnemental réalisé par les exploitants forestiers et miniers ainsi que les sociétés de construction des routes nationales et des infrastructures de base -De s’assurer que la société civile congolaise participe pleinement à la préparation du sommet de Copenhague sur les changements climatiques prévu en novembre 2009

-De rechercher une cohésion dans l’action en évitant la dispersion des énergies et des capacités en vue de faire bénéficier aux communautés

I

(Lire suite en page 7)

Déclaration finale

(7)

n juin 2008, un cadre de concertation dénommé Comité Local d’Orientation a été crée pour faciliter les rapports entre partenaires d’appui : CENADEP et OCB bénéficiaires.

La mise en place du CLO répond au plan stratégique 2008 – 2010 du FADOC exécuté dans le cadre du réseau PRODDES.La particularité de ce cadre de concertation repose sur les principes de bonne gouvernance et l’apprentissage des règles du budget participatif. Ainsi, les OCB partenaires du CENADEP et membres du CLO, sont désormais informés sur l’enveloppe de subvention et participent à toutes les phases de décision dans la mise en œuvre de ce fond notamment dans la priorisation des besoins et dans l’affectation des fonds au plan d’action qu’ils élaborent de manière participative.A travers les séances de travail du CLO : réunions de planification, d’analyse de contexte et d’évaluation, les animateurs des OCB font un apprentissage continuel des principes de la bonne

Le Comité Local d’Orientation est crée par les OCB avec l’appui du Cenadep

gouvernance, du bien fondé de la communication d’information et de la plus value du budget participatif.Ainsi la synergie des OCB membres du CLO a été manifeste lors de la tribune d’expression libre et populaire sur le travail décent organisé le 07 Octobre 2008 dans la salle Mongita

La mise en place du Comoité Local d’Orientation (CLO) répond au plan stratégique 2008 – 2010 du FADOC exécuté dans le cadre du réseau PRODDES.La particularité de ce cadre de concertation repose sur les principes de bonne gouvernance et l’apprentissage des règles du budget participatif.

avec une forte mobilisation de l’ordre de 250 participants parmi les quels on peut cite : le député national et provincial, les bourgmestres, les chefs des quartiers et notables.Eu égard à l’importance de ce cadre de concertation, les membres du CLO se portent garant d’étendre la démarche au sein de leurs quartiers

respectives en redynamisant les comités locaux de développement existants et en renforçant les initiatives existantes au sein des quartiers pour contribuer à la bonne gouvernance locale par la participative et le contrôle citoyen à la gestion de chaque entité territoriale décentraliséen

E

FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS FOCUS

locales les avantages d’une gestion durable des forets congolaises et des retombées du processus RED.

-Renforcer la concertation autour du RRN et des autres organisations impliquées dans cette problématique

-De renforcer les capacités des communautés locales aussi bien en milieu urbain et que rural en vue de les rendre efficaces dans la gestion durable et la protection de l’environnement

3.Au Gouvernements pollueurs du Nord et aux exploitants forestiers et miniers :

-De pourvoir à la compensation de la RDC pour les services environnementaux rendus par la forêt congolaise à l’humanité toute entière,

4.Aux Nations unies et aux Institutions financières internationales :

-De mettre à la disposition des organisations de la société civile congolaise des moyens conséquents en vue de leur participation efficace aux débats sur le changement climatique et le processus RED notamment dans la formulation des alternatives pour que les forêts congolaises contribuent à la réduction de l’extrême pauvreté où croupissent des congolais depuis plusieurs décennies.

Fait à Kinshasa, le 19 août 2009 Les participants

Déclaration finale

(Suite de la page 6)

Les OCB , membres du CLO, sont désormais participent à toutes les phases de décision dans la priorisation des besoins par rapport au plan d’action qu’ils élaborent de manière participative.

(8)

Qu’est ce qui vous a motivé à créer une mutuelle de santé ?

C’est partant d’un constat fait lors des journées porte ouverte organisées à la Pédiatrie Kalembe lembe et la maternité Vijana. Il s’agît d’un taux faible de fréquentation de ces hôpitaux par la population de Lingwala.

A quoi est du la faible fréquentation des ces hôpitaux par les habitants de Lingwala ?

Le faible revenu des ménages et l’absence d’assurance maladie sont les deux principales causes du manque de fréquentation des centres de santé par les habitants de Lingwala.

Quels étaient les acteurs impliqués dans cette analyse ?

Les acteurs impliqués formaient une équipe de 20 personnes déléguées par : le bureau central de la zone de

Santé, les centres de santé vijana et kalembe lembe, les CODEV,des chefs des 8 quartiers de Lingwala, Gender Lingwala, les responsables de l’Eglise catholique, de l’église Kimbangiste, église Protestante et église des réveil.

Comment êtes vous parvenu à identifier cette cause du manque de fréquentation des centres de santé ? L’identification du problème a été réalisée comme suit : En se servant des fiches d’enquête remplies par échantillonnage Par un test réalisé aux centres vijana et kalembe lembe où pendant deux jours, les soins de santé ont été gratuits pour tous les patients. Durant ces deux jours, le cas des patients a été multiplié par 80Analyse des rapports expédiés par les centres de santé au bureau central. Ce sont ces trois principaux éléments qui , nous ont permis de comprendre que le

faible revenu des ménages est la cause principale de la faible fréquentation des centres de santé.

Comment cette population parvient –elle alors à se soigner en cas de maladie ?

La population recourt à l’auto médication, car étant moins couteux, en supprimant les frais de consultation et d’analyse labo pour ne garder que l’achat des médicaments basés sur aucun diagnostic. Cette situation est la base de l’accroissement du taux de mortalité et la résistance des microbes aux médicaments.Pour illustrer, nous prenons le cas de la fièvre, qui peut avoir diverses causes notamment : les infections, le paludisme et la typhoïde. Alors sans aucun diagnostic, le malade choisi le médicament le moins cher en fonction de ses moyens.

Quelle est votre stratégie pour garantir le bon fonctionnement de cette mutuelle de santé ?

Nous avons opté pour un système mutualiste où chaque membre est bénéficiaire et actionnaire de la mutuelle. Il doit de ce fait, veiller à l’équilibre financier par: le payement régulier des cotisations et l’engagement à augmenter le taux de cotisation en fonction des charges de la mutuelle identifiés au cours des évaluations trimestrielles.

D’autre part, nous avons pour

partenaires techniques : le CENADEP à travers son Programme FADOC, animé par Mireille BISHIKWABO et le bureau central de la zone de santé de Lingwala où nous travaillons en étroite collaboration avec l’animateur communautaire : NAKAHOSA DISOTE et l’infirmier supérviseur. Et nos séances de travail sont souvent réalisées à la Zone de Lingwal a.

Partant du défis relevé par votre enquête lié au faible taux de fréquentation des centres de santé, comment comptez vous garantir le payement régulier des cotisations par vos membres dont le revenu est faible ?

Pour palier à cette situation, MUSALING prévoit des critères de sélection des membres qui est basé principalement sur l’adhésion des personnes ayant une Activité Génératrice de Revenu ou un travail rémunérateur. D’autre part, Gender Lingwala encadre des femmes bénéficiaires du crédit FINKA et souhaite se baser sur cet apprentissage de l’épargne et du crédit pour renforcer sa stratégie du crédit solidaire qu’il pourrait développer en faveur des autres membres pour la création des AGR et l’amélioration du pouvoir d’achat des chômeurs qui aspirent à intégrer la mutuelle.

INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW

«Nous avons opté pour un système mutualiste où chaque membre est

bénéficiaire et actionnaire de la

mutuelle»

Bober

Bokuba

Chargé de Projet à Gender dans la Commune de Lingwala, Bober Bokuba nous parle de l’expérience de création d’une mutuelle de santé pour les habitants de sa commune

(suite en page 9)

(9)

Qu’entendez-vous par économie solidaire ?

Pour nous, l’économie solidaire sous entend un travail ou une activité génératrice de revenu commune à un groupe des personnes ayant un objectif commun et des intérêts collectifs.

Pouvez-vous nous parler brièvement de votre projet Mibonda?

Mibonda est un projet initié dans le quartier Pumbu à la Commune de Mont Ngafula, pour palier à la situation d’extrême pauvreté vécue dans les ménages.Douze unies et ont définies une stratégie commune de lutte pour l’amélioration des revenus des ménages. Et la stratégie a consisté en une tontine où toutes les femmes ont appris à épargner avec leurs petits moyens. Partant de leurs cotisations durant 6 mois, elles ont pu constituer un fond de départ de 600$ US. Le crédit a démarré et l’accès au fond était fonction des critères basés sur les problèmes les

INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW

Bober Bokuba : « La mutuelle de santé

« MUSALING » est en phase d’installation»

La mutuelle de santé

« MUSALING » est elle déjà opérationnelle ?

Jusque là, nous en sommes à la phase d’installation de la mutuelle qui se fait sur trois volets : La mobilisation sociale par les séances de sensibilisation de la population de Lingwala La mobilisation des ressources par les cotisations des membres et l’attente de subvention du projet introduit au Programme FADOC/

CENADEP. La construction des partenariats avec : le Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé

Peux- tu nous parler brièvement

de l’origine de MUSALING ? L’enquête réalisée à Lingwala sur la problématique de fréquentation des centres de santé et la matrice de changement ainsi que les indicateur de la thématique santé du Programme de Promotion de la Démocratie et des Droits économiques et sociaux mis en œuvre au CENADEP ont motivé et stimulé les membres de Gender Lingwala à créer MUSALING.

Peux- tu nous parler brièvement de Gender Lingwala ?

Gender Lingwala est un regroupement associatif de 14 Organisations Communautaires de Base comptant un effectif de 437 membres, créé par les OCB pour répondre aux besoins de la mobilisation social, matériel et

financière, indispensable à la reconstruction de la communauté de Lingwala et ses périphéries.

Quelles sont vos attentes par rapport au Programme FADOC ?

Nous attendons du FADOC, un accompagnement technique, par rapport aux indicateurs de la santé et du crédit solidaire et un appui financier.

Au niveau du cadre de concertation mis en place par CENADEP et les OCB partenaires : CLO, nous bénéficions de l’échange d’expérience et de la concertation permanente avec les autres OCB.

Interview réalisée par M.B (suite de la page 8

«Le crédit Mibonda est parvenu toutefois parvenu à atténuer un bon nombre de situations

même si il ne met pas totalement fin aux problèmes des ménages»

Maman Annie Ndundu

Echange avec Maman Annie NDUNDU, Coordonatrice du Projet Mibonda au sein de l’OCB OPIP, situé à l’Av. Kimwenza, Commune de Mont Ngafula N°57 qui parle d’une expérience du crédit solidaire au sein de l’Organisation pour la Promotion des Intérêts de la Population, OPIP

(suite en page10)

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INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW

plus préoccupants identifiés dans le groupe. Avec cette première expérience, le fond a doublé. Bien que le crédit n’arrivait pas à mettre totalement fin aux problèmes des ménages, il est toutefois parvenu à atténuer un bon nombre.

Quel impact a Mibonda sur les ménages ? Peux-tu partager avec nous une expérience du Mibonda Avec cette activité de crédit solidaire, nous avons fini par constituer une famille dont la taille ne cesse de s’accroître.

Actuellement nous sommes à 30 femmes. Au sein de ce groupe, nous avons identifié des cas des ménages où régnaient des conflits et nous avons accompagné les membres du groupe à améliorer le climat familial.

Je peux donner le cas d’une femme dont le mari était tout le temps absent et rentrait très tardivement à la maison. Cette situation était source de conflit. Les femmes braves de Mibonda ont décidé d’engager un dialogue avec le mari qui a avoué la raison profonde de son absence à la maison et a confirmé que l’acquisition d’une télévision pourrait le maintenir au foyer. C’est ainsi que le crédit offert prioritairement à son épouse servira à l’achat d’une télévision et au rétablissement de la paix dans le ménage.

Quelle est la condition la plus importante qu’il faut absolument remplir pour devenir membre de Mibonda ?

Pour devenir membre du Mibonda, il faut être une femme habitant le quartier Pumbu dans une maison dont vous êtes propriétaires et être de renommée crédible.

Quel est le sens de Mubonda ? Au début du projet, nous sommes parti d’une identification des besoins

des ménages : manque des chaises, maisons inachevées sans porte ni toiture, des ménages où les enfants dormaient à même le sol. En ce temps là, nous n’avionst pas de siège

Annie Ndundu : « Mibonda est un projet initié dans le quartier Pumbu à la Commune de Mont Ngafula, pour palier à la situation

d’extrême pauvreté vécue dans les ménages.

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social, les réunions se tenaient dans les maisons des membres ce qui nous permettait de vite prendre conscience des problèmes vécus au sein des ménages. Le crédit en ce temps là était donné en nature selon le besoin identifié. C’est de là que vient le nom de Mubonda qui signifie : Mutuelle Bongisa Ndako.

En fait Mubonda n’est qu’un projet de l’OCB OPIP. Actuellement, le fond est donné en espèce.

Qu’est ce qui vous garantie que le crédit sera remboursé ?

En fait nous ne prenons aucune garantie, mais comme au départ le fond était constitué par les membres en une sorte de tontine, nous avons poursuivit avec le même esprit de solidarité et de confiance mutuelle.

Et nous avons été marqué par un cas, une femme bénéficiaire du crédit qui devrait être remboursé en une semaine, a connu un problème

de maladie de sa mère, quand elle a constaté que sa mère était mourante, elle a préféré remboursé le crédit avant la mort de sa mère de peur d’utiliser cet argent au funérail. Trois

jours après le remboursement du crédit, sa mère est morte. Et comme à l’accoutumé, les mamans Mibonda cotisent pour assister leurs membres en cas de deuil, de maladie ou de fête. Elles ont donc contribué au funérailles et après le deuil, elles ont veillé à lui accorder prioritairement le crédit avec une augmentation sur l’enveloppe remboursée.

Quel est l’impact de l’appui FADOC pour 2008 ?

Grace au financement reçu du programme FADOC/ CENADEP, le chiffre d’affaire des femmes a augmenté de 40 % et beaucoup des problèmes des ménages demeurés sans solution ont été résolu.

Par rapport au chiffre d’affaire des femmes, je peux citer le cas des vendeuses de farine de manioc.

Avant la subvention FADOC, les mamans étaient revendeuses de

farine empruntées auprès des commerçants en provenance de Bas Congo, elles n’avaient presque pas de capital. Actuellement, avec les fonds reçu en 2008 du programme

FADOC/ CENADEP, ces mamans parviennent à acheter leurs propres sacs de farine : 5 à 6 sacs.Par rapport au ménage, la maison inachevé identifié en 2006, a été tôlée par le groupe des femmes Mibonda qui ont acheté les tôles et ont payées la main d’œuvre. Une autre famille où les parents faisaient étudier lesenfants à tour de rôle, les mamans bénéficiaires du projet financé FADOC, ont pu envoyer leurs enfants dans les centres de formation professionnel et qui ont achevé leur études maintenant en coupe et couture, esthétique, informatique...

Quelles sont vos attentes par rapport au Programme FADOC ? Nous croyons que FADOC pourra nous aider à pouvoir voler de nos propres ailes à la fin de ce programme triennal.

Interview réalisée par M.B Un membre de Mibonda recevant un crédit de mains de Maman Annie Ndundu

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uelques 30 m i l l i o n s d’électeurs sont attendus aux élections urbaines, municipales et locales qui vont être organises en République démocratique du Congo d’ici 2010, contre 25 millions lors des consultations nationales et provinciales de 2006.

La campagne de sensibilisation pour la révision du fichier électoral a été lancée le jeudi 7 mai à la paroisse Fatima dans la Commune Gombe. Cette opération qui débute Kinshasa et au Bas - Congo partir du 7 juin 2009 pour se poursuivre dans les autres provinces concernées par les élections municipales, locales et urbaines qui,

d’après la CEI, auront lieu avant la fin de l’année.

La mise à jour du fichier électoral concerne les électeurs enrôlés de 2005- 2006 ayant changé d’adresses, les omis de 2005- 2006, les déplacés, les personnes décédées, ceux ayant recouvré le droit de vote, les majeurs l’horizon 2011 et tous ceux qui ont perdu leur carte électorale.

La date fixe de ces élections, selon la CEI, est tributaire de certaines lois à voter par le Parlement lors de la session ordinaire d’octobre 2009.

Les élections locales compléteront le cycle des élections organisées depuis 2006 en République Démocratique du Congo.

ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP

Les élections urbaines,

municipales et locales: épine dorsale du

processus de

décentralisation

LES OBSTACLES AU PROCESSUS DE RÉVISION DU FICHIER

ÉLECTORAL La révision du fichier électoral connaît beaucoup des difficultés dès son lancement en mai dernier, notamment la vétusté du matériel utilisé, la réticence des partis politiques de l’opposition, la faible sensibilisation de la population, l’absence de certaines lois essentielles, le monnayage de l’attribution de l’attestation de pertes de pièces, l’absence de la CENI pourtant prévue par la Constitution de la R é p u b l i q u e ,

l’affaiblissement de l’opposition institutionnelle et extra- institutionnelle, l’ignorance de la population

c i b l e .

VÉTUSTÉDUMATÉRIEL UTILISÉ

La première difficulté connue lors de la révision du fichier électoral est la vétusté du matériel utilisé pour l’enregistrement des électeurs potentiels qui pour la plupart sont des mineurs d’age et ont besoin d’une sensibilisation touts azimuts.

Mais du fait que les partenaires au développement n’ont pas prévu des moyens

conséquents pour la sensibilisation et l’éducation civique de la population. Par rapport à cette question des kits vétustes, nous devons avouer que plusieurs d’entre eux n’ont jamais été ramenés du Togo après les élections Présidentielles, une centaine des kits a disparu entre temps. Pire encore, il y a encore des kits qui traîneraient au Nord Katanga, pris en otage par des bandes armées depuis les élections de 2006 selon les sources onusiennes.

RÉTICENCE DESPARTIS POLITIQUESDE

LOPPOSITION

Q

La République Démocratique du Congo va organiser les élections urbaines, municipales et locales d’ici 2010. La commission électorale indépendante vient de lancer l’opération de révision de la liste électorale.Pour rappel, les personnes concernées sont, entre autres, les nouveaux majeurs en 2009, les futurs majeurs en 2011, les déplacés de guerre, les omis du fichier électoral lors des élections présidentielles, législatives et provinciales de 2006, les non enrôlés en 2005-2006, les électeurs ayant changé d’adresse

Par Me Albert KABUYA

(suite en page 12)

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ACTIVITES DU CENADEP

ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP

Les élections urbaines, municipales et locales: épine dorsale du processus de décentralisation

Cette attitude est dictée par l’absence des textes organisateurs de la CENI telle que prévue dans la constitution adoptée au référendum populaire par les congolais. Et beaucoup des opposants estiment que l’actuelle CEI n’inspire pas confiance compte tenu des griefs lui reprochés lors des élections de 2006 plus particulièrement au second tour où des violences ont surgi dans la capitale Kinshasa et a causé mort d’hommes.

FAIBLESENSIBILISATION DELAPOPULATION

La troisième obstacle est liée à la faible sensibilisation de la population et le faible déploiement des organisations de la société civile sur terrain à cause des maigres moyens mobilisés dans la ville et de peu d’assurances dans le chef des partenaires au développement qui doute de la bonne foi des dirigeants congolais et la faible volonté politique du Gouvernement actuel à mettre des moyens dans la décentralisation et les élections. Cette attitude s’observe souvent lors des visites des responsables de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international qui constatent des faibles performances en matière de la gouvernance économique, des détournements des ressources publiques et de la corruption qui caractérisent le régime actuel à tous les niveaux.

ABSENCEDESCERTAINES LOISESSENTIELLES

Un obstacle juridique se dresse sur la voie de la révision du fichier électoral, c’est notamment l’absence des certaines lois essentielles notamment celles relatives à la création, organisation et fonctionnement de la CENI, la loi sur le découpage territorial, la loi sur les entités décentralisées, la loi sur les entités déconcentrées, la loi sur la caisse de péréquation, la loi sur le conseil économique et social et la

LATTRIBUTIONDE LATTESTATION DEPERTES

DESPIÈCES

L’autre obstacle qui risque de freiner le processus de la révision du fichier électoral reste le monnayage de l’acquisition de l’attestation de perte des pièces d’identité. Cette question de pièces d’identité aurait due être prise au sérieux par le Gouvernement actuel, mais celui – ci se trouve absorbé par la résolution de la guerre à l’Est du pays en vue de la consolidation de la paix qui certainement est l’un des préalables à l’organisation

boutiqué la victoire de l’alliance de la majorité présidentielle et créé des incidents au deuxième tour des élections de 2006. A la rentrée parlementaire, la question de la CENI devrait retenir l’attention des locataires du Palais du peuple au lieur de passer le temps dans des futilités. Agir autrement serait compromettant pour le processus des élections en cours, nous n’avons pas le droit de prendre tout un peuple en otage.

AFFAIBLISSEMENT DE LOPPOSITION

gauche congolaise sont opprimés par le régime en place et affaiblis par des arrestations en cascade de certains opposants. L’UDPS qui n’avait pas eu l’occasion de faire enrôlés ses militants a donné le mot d’ordre à ses membres de s’enrôler m ais plusieurs partis n’ont envoyé des témoins à la révisitation du fichier électoral, ce qui risque de provoquer des remous en ce qui concerne des enrôlés de trop notamment en ce qui concerne les démobilisés et les ex - combattants des milices et bandes armées dans l’Est du pays.

IGNORANCEDELA POPULATIONCIBLE

L’ignorance de la population est un obstacle au processus de révision du fichier électoral en RDC au regard des malentendus observés avec le processus au niveau de Kinshasa depuis plusieurs semaines. Nous pensons qu’étant donné le niveau d’instruction de la population cible composée en grande partie des mineurs d’age, ce processus devra prendre beaucoup de temps ce qui risque d’entamer le budget et de prendre plus mois de mois que prévus. Cette ignorance peut être contournée avec le renforcement de l’éducation civique et électorale sur l’ensemble du pays.

INITIATIVE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

POUR LES ÉLECTIONS

LOCALES loi organisant la caisse de

péréquation etc. Le Parlement congolais au lieu de se mettre au travail pour liquider toutes ces lois, passent tout leur temps à discuter de leurs émoluments et l’acquisition des Jeep Prado, ainsi que des querelles propres à la majorité au pouvoir.

MONNAYAGEDE

des élections crédibles et honnêtes.

ABSENCEDELA CENI

PRÉVUEPAR LA

CONSTITUTIONDELA

RÉPUBLIQUE

L’absence de la loi sur la CENI est un obstacle majeur au processus de révision du fichier électoral dans la mesure où la CEI est soupçonnée d’avoir

INSTITUTIONNELLEET EXTRA

INSTITUTIONNELLE

L’autre difficulté est l’affaiblissement de l’opposition institutionnelle et extra – institutionnelle avec l’arrestation de l’opposant Jean Pierre Bemba, transféré à la Cour Pénale Internationale. Les autres partis proches de la (suite de la page 10°)

(suite en page 13) Les élections locales compléteront le cycle des élections organisées depuis 2006 en

République Démocratique du Congo.

(13)

ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP

(suite de la page 12)

Les élections urbaines, municipales et locales: épine dorsale du processus de décentralisation

Devant toutes ces difficultés, la société civile congolaise partant de l’expérience du travail accompli avec Christian Aid lors des élections de 2006 vient de mettre en place l’initiative de la société civile pour les élections locales dotée des capacités de déploiement

sur l’ensemble du pays.

Plusieurs structures de la société civile travailleront par consortium et sous consortium chargé notamment de l’éducation civique et électorale, de la distribution du matériel électoral, de la participation de la femme aux élections, de l’implication des médias,

de la médiation et du contentieux électoral etc.

Cette initiative de la société civile travaille déjà avec la population à Kinshasa, elle pourra se déployer à travers le pays en vue de sensibiliser la population sur le processus de révision du fichier électoral et les élections urbaines, municipales et

locales.

L’initiative devra servir de base aux élections de 2011 et devra mettre à profit ses points focaux en provinces pour l’acheminement de matériel électoral, la sensibilisation des populations à un vote responsable, la participation de la femme aux élections,

l’implication des médias et des confessions religieuses, des milieux scientifiques et des syndicats. Nous espérons qu’avec l’appui des partenaires au développement, la société civile congolaise va devoir se dépasser pour couvrir le pays comme lors des élections de 2006n

Les creuseurs artisanaux de diamant sensibilisés sur les stratégies de lutte contre les violations des

droits humains dans les foyers miniers

Des zones minières sont devenues des e n d r o i t s propices aux différentes formes des violations des droits humains entretenues par les administrateurs des foyers miniers, AFM en complicité avec certains agents de l’Etat.Devant la persistance et la pertinence des cas des violations flagrantes et permanente des droits humains dans les zones d’exploitation artisanale de diamant par les auteurs qui répriment sans cesse les vulnérables (creuseurs artisanaux, femmes et enfants), un atelier regroupant des délégués des creuseurs artisanaux, les services de l’état, les ONG a eu lieu du 25 au 26 mai 2009 à Kisangani au Centre la Vanille

C’est ainsi que le CENADEP avec l’appui financier de son partenaire 11.11.11, ces différents acteurs ont réfléchi pour non seulement identifier les différentes formes de violation de droits humains,

mais proposé des stratégies de lutte contre les violation de droits humains.

Ledit atelier a poursuivi les objectifs ci-après : faire le diagnostic sans complaisance des

différentes formes de violations des droits humains dans les zones d’exploitation minière en province Orientale ; Identifier les auteurs et les victimes de ces formes de violations ; Réfléchir sur les stratégies

spécifiques de la prévention et de lutte contre les violations des droits humains et des infractions des droits communs dans les foyers miniers.

Q

Par Jean Baptiste LUBAMBA

(Suite en page 15) Travaux en carrefour des participants sur les différentes formes de violation de droits de l’Homme et les stratégies

de lutte

(14)

ACTIVITES DU CENADEPACTIVITES DU CENADEP

ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP

lus de 70% de la population de la République Démocratique du Congo vit en milieu rural et dépend essentiellement des activités liées à l’agriculture.

Cette population éprouve d’énormes difficultés dans l’exercice de son métier dont l’accès aux financements des ses activités pour la production s des biens nécessaires à sa survie.Un appui à cette frange importante de la population Congolaise s’avère nécessaire pour sortir cette population de cette situation.

Le gouvernement congolais ainsi que tous les acteurs de développement sont appelés à conjuguer les efforts pour venir en aide à cette population abandonnée à elle-même.C’est dans ce cadre que le Cenadep, à travers son programme de développement intégré du Bas Fleuve, vient en appui aux paysans du District du bas Fleuve dans la province du bas Congo.Ce programme qui a démarré en 2006 avec l’identification et le renforcement des capacités des paysans regroupés à travers les organisations paysannes devant bénéficier du projet a pour objectif principal l’amélioration de la sécurité

alimentaire dans la zone d’intervention.Une étude de base réalisée dans la zone du projet par le Cenadep a revélé que plus de la moitié de la population n’arrive pas à épargner et ceux qui peuvent le faire, le font par thésaurisation.

Concernant le crédit, plus de 85% de la population n’accédaient pas au crédit, asbl et la famille sont les principales sources de financement pour ceux qui y accèdent.

C’est ainsi que dans sa phase triennale, le programme

s’est doté pour objectifs spécifiques :

-l’amélioration de l’accès à des services financiers

adaptés aux besoins des paysans et AEP,

-l’amélioration des performances des

bénéficiaires en matière de production, de

Le CENADEP vole au secours des paysans congolais dans le Bas fleuve

P

Par Freddy Mumba

Vue de la Coopec Mayombe à Nsioni (Bas Fleuve , Bas Congo)

Champ de riz réalisé par les Organisations paysannes à Boma ( Bas Congo) (suite en page 15)

(15)

ACTIVITES DU CENADEPACTIVITES DU CENADEP

ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP ACTIVITES DU CENADEP

L’atelier a débouché sur un certain nombre de recommandations comme la mise en place effective de tribunaux de paix dans les territoires pour que la justice s’approche du justiciable.

RECOMMANDATIONS. Au Gouvernement de la RDCongo:

La mise en place effective de tribunaux de paix dans les territoires pour que la justice s’approche du justiciable ;Veiller à

l’application stricte du Code Minier et à la gestion responsable des agents de l’Etat affectés dans les zones minières; Renforcer les capacités opérationnelles et des effectifs des éléments de la police minière ; Aux Autorités de la Police et des FARDC:

Maîtriser les effectifs et les mouvements des éléments déployés dans les zones minières ;Doter les éléments en mission dans les zones minières de

Les creuseurs artisanaux de diamant sensibilisés sur les stratégies de lutte contre les violations des droits humains

dans les foyers miniers

(Suite en page 13)

FADOC INFOS

Bulletin semestriel de liaison du programme

Fadoc Coordination

Baudouin Hamuli Supervision

Mireille Bishikwabo Rédaction

Baudouin Hamuli, Mireille Bishikwabo,

Jean-Baptiste Lubamba, Freddy

Mumba, Albert Kabuya, Mise en page

Emmanuel Kokolo

moyens conséquents ; Renforcer les capacités morales et civiques des éléments de la Polices et des FARDC

Au Gouvernement Provincial:

Mettre des moyens à la disposition de l’administration minière pour la vulgarisation du code et du règlement miniers.

A la Société Civile:

Former les activistes des droits humains locaux dans

les zones minières ;Faire le plaidoyer et lobbying auprès des autorités publiques.

Au CENADEP:

Etendre les activités d’encadrement des creuseurs dans les autres zones minières.

Aux Creuseurs artisanaux de diamant: Restituer fidèlement les travaux de la présente assise au niveau de comités locaux de développement.

JB LUBAMBA transformation et de

commercialisation des produits agricoles.Pour atteindre le premier objectif, le cenadep a encouragé la création d’une structure de micro finance dénommée

« COOPEC MAYOMBE » qui est opérationnelle depuis le mois de juillet 2008.

Cette structure vient en appui aux agriculteurs à travers l’octroi de crédit à de bonnes conditions de

Le CENADEP vole au secours des paysans congolais dans le Bas fleuve

remboursement.A ce jour la coopec Mayombe a

enregistré en terme de

personnes physiques près de 2.392 membres dont la majorité regroupée dans 74

organisations des producteurs agricoles.

Elle a Octroyé des microcrédits d’un montant total de 144.021$ US à 74 membres qui ont permis à la population bénéficiaires de réaliser leur plan d’action dans le domaine de la commercialisation des produits agricoles.

En terme de couverture, La Coopec Mayombe est installée à Nsioni, Boma et Tshela à travers un siège et des points de représentation.

Traitement et commercialisation du manioc

Ce bulletin a été réalisé grâce à l’appui

de SOLSOC/DGCD (suite de la page 14)

(16)

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CENADEP

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