• No results found

WOODROW WiLSON

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "WOODROW WiLSON"

Copied!
195
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)
(2)

WOODROW WiLSON

Mémorial Fund

(3)

VMERIOUE CENTRALE.

COLONISATION

nu

DISTRICT

DE SA^TO-Tiiflits nE mnuiL

COLLECTION DE RENSEI6NEMENS' ou

reriieilliM

LA COMPAOMt mjjE DE OOLONIhATlON.

p\ lus.

KIGNOL'X,

liMl'iUMbL/lx

LA ôUCiLiL UhiLMALL

,1 OMPAGSIB BELVKDE C0I.0MSUI0>,

ruo Moii»ieur-l<»-Princ«,29bi*

(4)
(5)

r

\

A3IÉRIQUE CENTRALE.

COLONISATION

DU DismicT

DE SIMO-IHOUAS DE fiVAIEIALi

PAR

LA GOMUUMUTË DE L'UNION,

V«II0||

PAS

LA COMPAGNIË BËLGË DE COLONISATM

•M

COLLECTIOH DE REHSEIOHEIENTS

PubliésourecueflllsparlaGompasnie.

PARIS.

AIGNÛUX, mFBlAl£UA D£ LA SOCIÉTÉ ORlfiNTALE

ST DlLA COVrAfillIIBEL«B »lCDLOmSATKIir,

1844

Digitizedby

Google

(6)

biyiiizedby

GoOgle

(7)

Cette

collection est divisée

en

quatre parties,quiont

chacune

leur

pagination

particulière etleurtabledes matières.

La première

contient,outrelesrenseignements surlacolonisation

du

districtde

Santo-Thomas,

lesSlalutsdela

Compagnie

beljje

de

co- lonisation, Y Acte

de

concession

de Santo-Thomas

,et le

Bèglement

or-

ganique de

la

Gommunsuté de

TUnion.

La deuxième

estrelative

à

Vexpioration

du UmUnre

concédé.

La

troisième

renferme

les extraitsdes ouvrages

il estquestion

de Sanf

o-Tlioinasetde

TAmérique

centrale,ainsi

que

lesaiLiclespu- bliés

par

les

journaux

belges surla

Compagnie

belge

de

colonisation,

sur son but

etsestravaux.

Enfin

la

quatrième

présenteTopinion

de

lapressefrançaisesurla colonisation entreprise

par

la

Compagnie

belge

au moyen de

la

Com- munauté de

l'Union.

Digitizedby

Google

(8)

CHRONOLOGIE

émm ««les

relntlfs

A LA COMPAGNIE BELGE DE COLONISATION.

1841

ss

fSBwlw^

PrcmitrerAnUoodet fondalciindeta

CompagnU

belgedeeoloniuOioM^

«bttM.leoointedeNérode.

«cpteMliM

ActecmiatîtutifdelaSociété,piué IMl^4eTanlM•Evenepeel,iKHaiit dfinneUei.

I

arptembre.

Aiiend)l«egftijnitedeiactiomaine delaCompagniebelgedecolo- msaiion,oùsont adoptéslesstatutsdelaCompagnieen55artklM.

9 octobre.

Ai inMé royalautorisantlaformationdelaCompt^ptiebeigeâecolatU»

talionetapprouvantses statuts.

finovr'mbre.

Départ(l'-\river<;.^borddunaTtredel'État X0j(i*f4!^»Jfarfe^d'une coni;tii^sioud exploration danslAinciique tTiitralc.

CeltecomiuissioDavaitpour chef M. de Puydt,cuLoiieldu^éuie,commissairespécialdu 0OOTemenimtprèsl'ÉtatdeGnatemala.ElletecomposaitdeMM.TKint,daminiitiredeVin- tlriear*.Petit,tiemeaantdeTaîMeau,etftedianses, docteurenmMecine,uonunéiparle0on- vemeoMOtbelge,etdeMM.defiinelmni,meodireduconUté des directeundetaCompasnie;

Deren^,capitaine;GdePuydt,lienienaiit d'artillerie;Caretle, Uetttenautdugénie,etB.Tan Uckhont,interprèteetdeMinatear,nonunésparlaCoa^agniebeigedecolanisatUni.

e jan^cr —

Arrivéede/aLtndte'MoHedanslabaiedeSanto-Tbomai,aafondda golfede Hondura<<

Lacommissioncommençaaussitôt ses opérations.Sesluenihresexplorèrentlepays,tantôt réunis,taulùi séparés.Leurs explorations durèrent cinquiois;ilsserembarquèrentleoOuiai SBeHiepourrevenirenEurope.

9

mai.

Acte de concessionduportetdudistrictdeSaiito-ThcMna^, délivré à laCompa- gniebe^ede«otonîMlion» parleprétideiildel*£tatde GuMemala, envertndudécretde YuatiiMêitcoMdtuaBtede cetflat,eodatedu4

maL

MptcnM«.—

Atténuée sénénie detaeûoimabcadelaCompagniebelgedeeolO' j|jffali9ji>odsont adoptées drveftea modificationsauxitatota.

i«'

odobn. —

Impressionetpublicationdurapport deM. de Puydt,chefdelacommia- liead^ntpkmiiiondel'Amériquecentrale*

(9)

C

COMPAGNIE BELGE DE COLONISATlaN.

fI ooioUrr

Arrc paAxépar-dcvaMM*Ëvenepoel. noCaiK, det modificationtadoptées danslaR.siini)lt('tlu29Kepienibre.

S5octobre.

Arrêtéroyalapprouvantces modtficatioiui.

5et

lO novembre —

Ade passépar-devant !\î«*Kvpnepoel,miiire,du ràgfemerit organiquedelaCommuntniff* de L'ihtion,drIibL-ic

n

adopié parlecoiueilgénéral

de

laCompagniebelgedecoloni salion,danssesséances desi''^et18novembre.

to

novembre.

Arrêté royalapprouraotleréellementoro^nique dela

Communauté

del'Union.

~

CondUkMUréglementaires arrêtéesparleconsdl général delaCompagniebelgepour

laprisedeposseisioiide 20hectaresdeicrreendeliorsdelaCommunautéde

V

Union^et pourlespertonncs tpn se rendront àleiirsfrabiSanlo-Thoaiasafindeenitivercesterres.

SU novembre. —

Éminioodetitresde laCommunautéde l'Union, autaux de500

francs.

1843

i*'iïvHcr.

Émisaioa detitresdelaCommunauté deVUtdtHi antauxde 750francs

,

conforméincntàPart.SdurègleDieiitorganique delaCommunauté.

6

nsmr*. Bénédictiondelàdnpelle euboisdestinéeàSanto-Tbomas de Guatemala, par lecardinalrardievéque de Malines.

te

wamrm.

Départ d^Auvers des naviresleThéodore,laLouise-Marie,etlaFUle- de-Bruxelles,pourSanto-Thomas.

Cettepremière expédition dolaCommunaufâdeVOnionteoompwaît decolons,dieftide famiUex,etdesmembresdela direclioi) coloniale.

i

s

««1*11..Arrivée de la loaUe^Marie&Ténériffie.

16

«wrfl.^Arrivéedu Théodore àMadère.

19 awlL—

Traité supplémentaireet explicatifde rade deeonoenioudu9mai18l2t ra«sé entrelaCompe^niebelge decolonisation fXVivàeVilery,évéquede San-Salvador, léi;atdupape,envoyéextraordinairede l'AménqiKoenirale, et seulreprésentantofficielen Kuropedel'Étalde Guatemala.

1-1mai.

Mort deM.Simons,directeur colonial àSanto-Thomas,àbordde la Louise-

?T'tric.Danslacrainte d'unpareilévénement,la(Compagnie avaitd^stf^néleR. P.Walle pourleremplacernioniciifanéinenf;maisleR. P.Walleavantdil,dansrintér<*tde laco- luiiie, rendreàGuatemala,lecapilaiuePhilippota éténommédirecteur provisoireparle oonseileokmial.

tO

ami.

ArrivéeduThéodoreàSanto-Thomas.Cenavire,5bordduquel«etrouvai^

leR.P.Walle,portaitdes colons qui se mirentaussitôtA rœnvre,asaistésdenègresetdln- dieus,loné8àlajournée.

Un

terrainfotdéUayé;des magasins furentélerés,desmaisons construites-Laroutepouraller

rendre

tarivièrede MonCagnafuttracéeetcommencéesur unelargeurde10raèbres;onal»attHdes arbrespourlecbarfipement des premiers navirestu

retourpourl*Earopr.

Digitizedby

Google

(10)

aiHONOLO(,IK. 7 1*^Juin.

Décret del'assejubléeconsiiiuantc ôqGuaiemala,autorÎKaiUlegouvernement

îiaccorderàlaCompagniebilf;e mit'pr(ilon;;a(io!i pourrcsécuiiniidelarolonisalion,eth expliquer, sansi'iolerTeoiiondelachambre,dtvtiîiesclause*del'articlede concession(celle explicationaété l'objetdatraitédu19 avril,pa.sKéavecjMs"deVitery].

1 juin

Arrivée<lela/.oube-JUaneASanlo-1hoiuas.

H

Juin.

Arrivéede lakWe-de-BruxellesàSanio-Thomas.

Ces naviresportaient aussidescolons,quisesont réunis auxpremiers.Peuaprèsleurarri?ée acalienrércctionder^tiae béaiepareardi&al-aKlievéqiiedaMaliiia.

LesooloiiaseroDtnjoiottptrleura faniUlet,qui parUroiità bordd^ne mwTclleeziié^D, dont ledépari auralienan

mo»

de décembre,«t qui conduiraISanco-Thoniat, outre les finnilleades première txAoM,denouveauxeotonaprêtakpartir.

i

JnlUet.

Le marquis d*Aydnena,mioiitre desfiaanonetdesafEairetétrangèreadela république de Guatemala, en remercianttaCompasniederalteniion qu'elle aciw deluiadres- serunecollection ridieetvariéedes meilleursouvrar^esinodfrnes,luiannonre queli(hnml)re législative aprisunarrêtéautorisant rétablissement desjpsnitfsrhnsrttaide (>uatemala,et ordonnant au {gouvernement delesseconder entoutrequi scr.tutason pouvoir.

SO

Juillet.

Leprésidentdelarcpuhlique,donMariauo Uivera Paz,dans unelettreof- ficielleadressée àM.lecomtede Horapcsch,présidentducomité desdirecteurs delaCom-

|)a5niebelgedeooloiriiatioii,luiannoncequecetteCoœpaQuiepourra,

dam

toutes leseircou- stanees,comptersursonappui»etquelegouvernementlasecondera efficacement;ilajonleqne lesdiversécfaanlillonades prodoitshàgei queluia remislecommissairedelaCompagnielui donnent unetrès-haute idéedel'industriedece pays.

9 ao6c —

Retourde la Louise-Marieh Osiende(leThéodore etta Fitte-de' Bruxelles,diarfiésdeIwlsetdeproduitsde Santo-Thomas,sontenretourpourtaBelgique).

4

«oAt.

«M.TKint

deRoodenbeck,commissairexpécialdelaCompagnieprès des États de PAmi^riqnocentrale, écrilqn'i^!$onretouiN^SantO-TiUNUaS,lefLF..Walle0trouvéla C0'>

louiedausunétatparfait d'activité etdesanté.

Desoncoté,M.T'KiiitanniMue5 laf.ompafjniequesesuéfîociauonssontcouroauéesde succès:laCompa(;uieobtientune sympathieijénérale aussibienpai'inilesIndiensquediex lesblancsdetoutes les classes.Leot'néralCaireraluiaconfié lesoindetémoigner ilaGom- pogniecombienilportointérêtftlanalasauie coloniede Santo-Thomas,pourlesuccèsdela- quelleilfera toutce quidépendra delui.

tecommissaire delaCompagnieannonceaussi qu'ila obtenudeTÉtat, avec des conces- sions nonvel!p<:,la ratificationdetottteslesmodifications accordéesparM''deViterydausle traitéiniervenule19avril1843.

i'""scpt«'mhre.

Émission de tilrcsde fa Communauté de l'Union au faux de1,000 francs,conformémenthl'article5durèglementorganique,eten vertu d'uue dé- cisionduconseilgénéral.

Parsuitedecetteémission,unesouscripthm aétéouverte&Paris,le5sepiendire,cfaei

MM.deRothschildfrtres,banquiers,etNoverre,«gentde change delaCompagnie.

IS

Mp««MalMF«.

lïominationdeM.Guillaumot,

m^or

commandantlecorps despon>

tonniersbel^,auxfonctionsde dUeeteureotonkahSanto-Thomas. H.Caretto,lieutetiant dogénie»eut

nommé

«ecfdfiiireféjidi*«i<delàdirection.Ces nominations,faite.sparlaCom- pagnie, sontapprourém parlegouvernement.

M.Guillaumot,ainsiquelesordciersqui

(11)

8 COMPAGNIE BELGE DE

GOLOMISATIOI^.

- CHRONOLOGIE.

l'accompugiieroni,comerTcra tonancienneté,«on §r«ieettontraitementdansTarmée telge.

*

98

e«;<obre.

PrésentalionauroidesBelffesdelagrande car/«deVAmériquecen- trale, piil)liécSOUSlesauspicesdelarooDipagQieliel^decotonuaiion,etdédiéeparelleàson aiinusicIroterteiir, S.M.I.(^opoUIl*""".

Arrivéeà T€nitus»t;,datis1Escaut,en deMinalion de Gaiid,dunavirelefiteoiiore, re- venant de Santo-Thoinas avecunecançaison debois et d'autresproduits delacolonie.

SI6décembre.

Départd'Anversduuavire/eDyle^portantàSantoïiioutaslenoU'

eau

directeurcolonial,desemployé»etdeacotons.

Geiteexpédition aerasuîTied'autre»

expéditMNis,qui partirontdequinze jour»enquinxejour».

Digitizedby

Google

(12)
(13)

pit|M(V|l|0KcloH"ilc

Digitizedby

Google

(14)

Digitizedby

Google

(15)

I

Digitizedby

Google

(16)

Digrtizedby

Google

(17)
(18)

I)

'A

'5 ?

^

< «

fc

^1

I

1

ï) s 11

(19)

*

0 m mm

.y

Google

(20)
(21)
(22)

Digitizedby

Google

fil

(23)

I

biyiiizedby

Google

(24)

coiMiiiTÉ D£ mm.

COLONISATION DU DISTRICT DE SANTO*THOMÂS (Amérique centrale)*

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX.

$

1*%

Objetdela

Gommunâuié

de lUnion,fondée parlaGooipaeniebelgede coloDiaatloii.

52.

CompagniebelgedecoloaisatioQ.

Sonorgaotsalion.

~

Sonsysième de colonisaiion.

S3.

Organisation de la

Communauté

del'Union.

Association dela pro- priété,ducapitalet

do

traTail.

$4.^

Titresdecommnna&ié.

Titresdepropriété.

Avaiitagesqu'ilsoffrent danslepréient etpourravenir.

S & —

Avantagesassurésauxtravailleurs etauxcapitalistes.

S

6.

Possessions territorialesdela

Communauté

de rUuiuo.

Leursituation.

-Leurétendue.

Port de Santo-Tbomas.

$7. —

États-Unisde l'Amériqueoentrale.

Leurpopulatibn.

^

Leurposition oommereiale.

~

Jonction desdeuxocéans.

§8.

Avantapîps particuliersdudistrictde Santo-Thomas.

S3lii!)rilé.

!>r- tilité, ricbcssisminérales,etc.

Privil^escommerciauxconcédés àla

Commu-

nautédel'Union.

S9.

— Rémmé. —

L'établissementdeSanto-Thomasoffïrede grands avantages

comme

d'une eotonisaiUm» parla salubritéet lafertilitéde sonterritoire,et

comme

en^^ipôieonuneitkU,parrexcellcnoedeson port,la facilitéetréconomle

de

sescommunicationsavec l'Amériquecentrale.

Modèles d'untUredecommunautéetd'untUredepropiiéié.

Digitizeo lj

oOOgle

(25)

6 GOMPAfiMIS BBU» DE COLONISATION.

$

1''.

Objet

m

1.4Gomiiiuiaitfdel'I kio?i,Fonoftiipak CoMPAcnifiuellk

La Communauté de

l'Uniona pourotyet:

1**

La

création d'établissements agricoles,industrielsetcommerciaux dans

«ledistrict

de

Santo-Thomas;

S^L'établiflseneat

de

rèbitiOBSde

coaneree me

lesttatsde

rAmériquc

centrale.

EUe

aétéfondéeparla

Cùmpag

ê M g è de coUndsaUon,

^

2.

GlNiPA«IllB BfiLGB

M

COLO^lSATIon.

Son OlWAllUATlOll.

»

SORSYSIÉIU DECOLOSISATIOR.

CetteGompag^nie)composée

d'hommes

des plus honorablesdelaBelf^ique, est

eUe-mème

oonstituéepar

une

ordonnanceroyale, et officiellement placée sonslepatronage

de

S.

M.

le roides Belges. Elle est administréepar

un eonUté

€ledirecteurs,et régiepar

un

conseilgénéral. Lesfonctionsdes

membres du

comitéetdes mendtres

dn

conseilgénéralsont gratuites;ilsne touchent

aucun

traitement

La Compagnie

belgese distinguedetouteslesentreprisesfiiitesdans

un

batdceokMilsation,parlaprudence quiprésideàses opérations.

Son

systèmeestde

ne

procéder

que

graduellementetprogressivement,

de

n'envoyerdecolons

que

où un

premierétablissement et

on

premierdéfri- chement,

préparé

parses soins,à l'aidedesgens

du

pays, garantissentla subsistance etlasanté

de

ces colons;deiaire préparerparlespremiersar- rivéslesterres et lesmaisonsdescolon*;qui arrivent ensuite, et ceux-ci, à Tabri d'inquiétudes personnelles,travaillentà leurtourpourceux qui doi- ventveniraprès eux.L^itranquillité d'esprit, lasanté,lebien-êtrede tous, sontainsi af^surés,etlaprospéritédesétablissements coloniauiendécoulena- turellemcnl.

Tous lestravaux,voyageset néf.oriations ayantpour but dVxpîorerîes localitésles plus avantageusesef d'obtenir lesconcessions de t(rii(oires, préliminaires indispensablesde toute entreprise baséesurla prudence, et dépenses considérables mais nécessaires, out étéfaitesparlaCompagnie.

La

Compafynienevend ixiirii les lerrcsdontelle a obtenula ronression;elle lesapporte dans ia

communauté

aux conditions auxquellesellelesa obte- nues, sans réclamerensafaveuraucune prunesursontraitédacquisition.

Kt, uutreces terres qu'elledonneainsisans exigeraucunbcnéfice surle prixquellelesa payées,elleabandonne à la

Communauté,

libéralementet sans rien

demander

pourcetabandon,lespnvUe^^eâ Uctoutenature quilui

.lyj^ud by

Google

(26)

BENSeaGNEMKMTS GÉNÉRAUX.

7 ont étéconcédés,telsqu^exemptioii d*imp6ts,

de

monopoles,

de

droits

de

douane,etc.

Si,parsaprodenoeetsondésintéressement,laGompa};niebelge diffère detonteslescompagniesanglaises et américaines dontlesspécolationsont euponrolgetlaventedesterresauxcolonsémigraat d'Ëorope,et

pour

bnt de grandsbénéfices sur cesventes,ellen'endiffèrepasmoins parson

mode

de colonisation,dontla

Communauté de

l'Union estlaforme légalement filéeetapprouvée par

an

arrêté royal.

S OMilnunaii u

GiMMiAirff

m ('Ohm

£o

fondantcette

Gommonanté

,la

Gompagnie

belgedecolonisation avait pour bntd*assoderlapropriété etle capital,etd'appelerle travail

an

par- tagedes dividendes. Elle

y a

réussi,carelleafixénne éqnitaUer^partitîoa des produits nets

on

bénéficesentre:

r La

terre,qui fournitTélément

dn

travail:

2"

Le

capital,quidonneles

moyens

d'exploiterlaterrci 3"Letravail, qui,aidéparlecapital, la fait fructifier.

C'estla

Gompagnie

quidonnelaterreetqui réunitlescapitaux nécessaires àrexploitation;c'est ellequialadirection supt-rieureetquiimprimeTimpul- sron;c'esl ellequi,prévoyantlesbesoinsfiechacundes

membres

dela

Commu-

nauté, créeetrntrrîiontdes majjasinsoùilstrouventauprix de revient,et moyennant unesimple commission, touslesobjets et touteslesdenréesdont

ilspeuventavoirbesoin.

La

Communauté

estadministrée, sousl'autoritésupérienredela

Compagnie

belgedecolonisation,par

un

directeurcolonial, assistéd'unconseil.Elle se compose:

De

la

Compagnie

donnant laterre etimprimantl'impuUion;

Descapitalistesnontravailleurs

;

Et destravailleurs.

Lestravailleurs,outre leursalaire, ont droità unepart proportioimclle dansla

somme

des bénéfices Réservésautravail.

La Communauté

emploieaussi

temporairement

des ouvriers, qui, n'étant liés

à

ellepar

ancua

contrat,n*ant droitàancundesavantages qu'elleassure àsesmembres.

La

classedestravallleors

membres de

la

Communauté comprend

:

Tous

ceuxqui

,parleurtravail Intdlectael

ou

leur travail

manuel,

con- courentau biea do

k Communauté;

le directepircolonial,ledirecteurecclé- siastique,les cliefedediversesbranchesd'administration et

de

travail, et enfin lesouvriers

de

tonte espèce.

La

direction coloniale,celledesdiversesbranchesd'administration et

de

(27)

s COMPAGNIE

BJiLGK

DE COLONISATION.

travail,sont confiéesàdés

a^ts nommés

parlaGompag^nielielgedecolooi- sation.

La

direction religieuse etTéducation appartiennent àdes ecclésiastiques catholiques,placéssous Tautorité diocésaine,maisdésignés

ou

acceptéspar

la

Compagnie.

Vn

sfrvîremrdiraletune pharmaciesont orjifanisi'sdansIn0>mi!ui?iauté.

Enfinlamoralité,lasantéetlebien-être des

membres

dela Ci)ini)iLii]:)nt('' ,

sontTobjctdela sollicitudedela

Compagnie

;ellenenégligeaucun

moyeu

d'y pourvoir.

S

4.

— Tubbs m

ùmÊumkvïïà.

— Tinu» m

phomuété.

(VoirlesModèlctdecettitres,pages13et 15.)

Lesterres concédées àlaCompagnie, et qu'ellea misesen communaiité, sont exploitées à Taide des capitauxrecueillisen échange de tUres

de

corn-

manauté;

cestitressontau

nombre

de8,000.

Chaque

acquéreurd'untitrede

commmianîé

reçoit,enoutre,letitrede propriétéineommutal)lede:20hectares de (erres placéesen dehors dela

Communauté,

etdonti!pput disposeràsou gré.

Les

sommes

payées en échangedes (iiresde

communauté

n appartiennent pas àlaCompafifnie;ellessont verséesdans lacaisse, etexclusivement con- sacréesaux bfsoiiK etaux développements dela

Communauté.

Lestitresde

communauté,

imlépendanls destitresde propriété(de20 hectares), sont à ordre,et trausmissiblesparendossement;ilspeuventêtre divisésencinq coupons.

Ilsdonnentdroitànndividendeannuel danslesbénéfices, et offrentainsi

un

placementàceux<|uiveulentsecréerunrevenu.

Par nature,la

Communauté de

l'Unionest,euoutre,unesortedecaisse

d

épargnes territoriale, laplus valuedesterresétant

un

résultatforcédela colonisation.Lestitres

de communauté

sont destinés

i

acquérir

une

valeur croissante.

Lestitresdepropriétéde

20

hecUres,délivrésauxsouscripteurs

de

titres

de communauté,

offrentaux pères

de

làmiiles

un moyen de

créer pour chacuadeleurseidàntsunefortune

en

rapportaveccelledont Us ontjoui eux-mêmes,et qui, divisée entre plusieurs,cesseraitd*étresuffisante.

Car

ces terres, alors

même

qu'ellesresteraientlongtempssans culture,doivent se ressentirdesavantagesdelacdoiiisationvoisine,et,

comme

lesterres

de

la

Commanauié de VUtdon,

acquérirune grandevaleur.

^

5.

Avantagesassurésaux travaulbubs

m

aux caprausiss.

La

répartitiondesbénéficesalieuannuellement.Ilssont divisés

en

trois portions égales.

Digitizixiby

Google

(28)

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. 9 Un

tiersestréparti entre touslesporteursdetitrede

communauté

repré- sentantlecapital.

Un

secondtiers est distribuéau

prorata

dessalairesannuels entre tous lestravailleurs.

Le

derniertiersappartientàla

Gompagnie

decolonisationreprésentantla terre.

Lestravailleursont

un

double avantage danslaComuiunaaté:

qd

salaireet une part danslesbénéfices; ilsdeviennentaussi, après

un

certaintemps, propriétaires

de

terres

que

la

Compagnie

leurdoone gratuitement, etont droit,après vingtans,à unepension

de

retraite.

Le

sort

de

leursveuveset

de

leursenfiintsestassuré.

La

position

du

capitaliste n*cstpas moios avantageuse:outreles

20

liec«

taresdontildevient propriétaire

(comme

cela

a

été expliquéan

$

4),il possède

un

titre

de communauté,

quiluiassureunepartdanslesbénéfices

,

et, lors

de

laliquidationdela

Communauté,

dontladuréeestfixéeà vingt ans, et

en

casde non-prorogation,iladroitàunepart proportionnelledans touteslesterresetvaleursappartenantàlaConnnunauté.

'Ainsi, le capitaliste,touten conservantlapropriétédes

20

hectaresdont

il

a

étémiseupossession,peutnéanmoins,à Taide d'un simple transfert, réaliserson capitalreprésentéparle titredecommunauté.

En

accordantautravailune p^irtdan?lesbénéfices,la

Communauté

as»

surelesuccèsdesesopérations. Sesemployésetses associéssontintéressésà sesurveilleret à s'excitermutuellement. Ilstravaillent ainsi àlaprospérité

commune,

dontrésultentleur bien-êtreprésent et leur sécuritédanslavenir.

S

fi>

PossBisniisnuiBrroRiAu»

m

ll

Commmàmt m

i.'Uxnii.

Lana

smAiMNi.

hm

ÉvKiDVB.

PèBT DB

^Amo-TamuM,

Lespossessionsterritoriales

que

laGompa{i;niebelgedecolonisationamises dansla

Communauté

de rUnionsontsituéesdanslal)aiede Honduras,et lui ont été concédéesparTÊtatdeGuatemala,

un

des cinq et leplus riche

de

ceuxquiconijK)Scnt lesÉtats-Unisde l'Amériquecentrale.

Cesterresforment ledistrictde Sanlo-Tliomas, ainsi

nommé

parce qu'il renfermeleportdecenom,leplus beau,leplussùr,leplus vastedela

mer

desAntilles.

Ce

port,oùlesplusgrandsnavirespeuvententreretmouillerà l'abrienfoui temjv^ appartient àla

Communauté

deITnion.

GestàSanto- Thomas

quelaConnnunautéacréé sonprincipal tiilili-rnuiit. C'estlàque sontsesmagasins,sesateliers,son hôpital,sa pliai niacif;Simto-Thomasest larésidencedeseschefsdeserviceetdeson directeurcolonial.

Lespossessions dela

Communauté

ontune éieuduesuperficiellededeux centslieues carrée:>(404,666hectares).Placées entre deuxcours d'eau navi«

biyiiizedby

Google

(29)

10

COMPAGNIE BELGE DE COLOmSATlON

gaWes,auSud,laMonta^iia,fleiiyequed(;sliUimentsdedixtonneaux peu- ventremonteràsoixanie-dixliciu desontnibouchure,etau Nord,lePolo- chic,rivièreoùdes goélettes de

même

tonnage peuvent naviguer, etqui

communique

avecla

mer

parlelacd'YsabaletleGolfete,cespossessionssont baigrnées à l'Estparla

mer

d(>> Aiililltvs,etlimitéesàl'Ouestparunelignetirée de Gualan surlaMontagua jusqu auconfluent

du

Gajabon dans lePolochic.

Lesterres,aucentre desquellesrègfneunechaînedehauteursboisées,y sont riches, fertileset salubres, élevées suffisamment au-dessus

du niuau

dela

mer,

du

laceldesrivières,exposées à Tactiou bieiilaisantedes vents, qui

raMcUsseAt

et assainisseiit Fatr.

S

7.

ÉTATS-UaISD£L'AMÉHifiUBCEUTHALB.

LbDRPOPtlLÂTION.

LlDBP06IT10II

CMuaciiU. —

JiMniMidbsdboxocéàits.

Guatemala, Honduras,San-Salvador, Niearagivi etCosta-Rica, sontlescinq ÊtstCsformantfatré|Hibliqiiefédérale

de rAmérique

centrale.Leurpopulation est évaluéepar

M.

«ieHtunfioldt

à

f ,800,000 habitants,etpar Maltc*&iin

à

2,000,000.

*— Le

recensementofficielh\letpublié

en

1835nidique

un

total de 5fô,120habitantspourleseolfitat

de

Guatemala, dontlacapitale roifer^

malt 80,775individus.

On

comptait dansleGuatemala troisautres villes, dont

k

populations'élevait

de

10 à Ï3,000habitants, trois

ob

elleétaitde

S à

10,000,seizede

5 à

8,000, trente-trois

de 3

à5,000, trentede

2

i3,000, et

un

graïAd

nombre

an^essous. Cespopulationsagglomérées prouventune civilisationassezavancée;ellesannoncentuneagriculturesoignée et

on com-

merceactif.

Lflsavantagesdelasituationde

TAmériqne

centrale,relativementaucom- mercegénéral

du monde

civilisé,sontincontestables.C'estdansFAmérique centralequedoit être tracée lanouvelleroutecommercialeavec TOcéanie, laGhineetFliiAe.Oest danslesÉtatsquicomposentlafédération

du

Centre^

Amérique

ques'ouvrira le grandcanaldejonction desdeuxocéans Atlan- tiqueetPacifique.Quantanlini ofi ildevrait être creusé,M.

deHumboldt

Itcsitcentre Tisthmede

Panama

elrfliiidp !Nioarafifua;Malte-Brun, après voir examinétousles projets,s'e^^tprononcépour uncanaldont laMoril;i;^in,tiu lelard'Ysabalseraitlavoie pnnrip;de,et qui. travpr'^antTisthme drGuate- mala,iraitabonîiran goHcd'I>lcipaou dAi«;tldlan. Lecélèbregéographe faitremarquer que, daascetas, lecanal de jonction des deux mersaurait ravaotaged'avoirdesdeuxcotés des ports susceptibles de recevoir et d'a- briter les flottes

du

eomnierce. I^a position remarquable du beau portde Santo-Thomas acquerrait une grande importance par l'exécution de ce canal

Digitizedby

Google

(30)

llflWIfflfBlliBfTS

OAVtfRAinL

il

§

8.--AvAlTAGESPARTICULIERST>VDISTRICTnp S \^TO-ThomAS.

?AIl'BR!Ti.

FbrTIUTÉ,RICHFSSP!; «TINÉBALES,STC

I^UTlLÉfiEBOIIDIBBaAVX GOUCÉOÉS

A

&4 COlOiDllAaTéDEL'Umoii.

Le <Uatrktd«tolfKTlMiftifiiPcde

9fudsafiala9ȏk

«olonisatioB,

r

Parsa situation eatrelamati

teUcs

etdt»

oomn tfmi

iMiTigiMf

luiolFreat des voiesdetransport naturellesetpeucoûteux.

Par

flanclimat salubre et tempéré.Surlescôtes, lethenoMUètfC

ne

s'élève

en moyeime

qu'à23 degrésR., etdansTintérieiirqu'à 17.

3**Parsa fertiliténaturelle, quiesttellequelesforêtsviergesqu'ilren- fermeson? peuplées(if>;îrbres et des vén;étaiixlesplu.sprécieux pourles constructionsciviles etnavales,pourla(*inture,rêbénwterie,lamarqueterie, lesarts etlamédecine

On

y trouveeu abondance

du

gayae.delàsalsepareille, delavanille.

Dansdesterresdécouvertes,lee^raolier.U'caft ier, lecoton- nier,riodi^tier, lacanne àsucre,.soti> (Tuiu"cullurefacileetrirlieenpri>- duits.

Le m^al

ynourrit Timecteprécieux qui fournitlacochenille, vi le

mûrier

y

présenteunevégélatiou vigoureuse, qui peruiet d'y élever eugraud lesvers àsoie.

Touslesfruitsdestypiques,lesananas, lessapotes,les plantains,lesbananes,lesorangers,lescitrons, lescocos,lesgreuadilles,y sont cxœileiits;lesracinesnourrissantes,rigaane,

U

ftlitc,lemeoioc,

légumessecs(haricots, fèves,lentilles),

y

aboadent;lemaisetle riz

y

réus-

sissentpartoat;lefiroment etla»

eMÎes

d*Earopc y prospèrentdans les lieux élevés.

4^

Par

liaristase»

nkaMm

qall

mteam

clfi*

pwMuui éÊmer

fiau

m joirAdefirMlMne^fiplaililioM* Sav

partir

dn

nélaiiapféeîeuytsli que Toretraigeat,

m

pc«tciterparmisessinéi^uic

lacnim

etle ploral», dontles fllonssemontrent«fuelquefoiaàlasurfacede

k

terre.Ilyexistedes indices

de màam de

Itooille

m

d'antkracite.

LeGuatemala

reaimae

des terrainsignés quipeuventfovrnirau

coMMoe àm

soofre

*

Iria-lMaMBPshé.

On

n\ip,i.*'Son f^renrnreàVvexploiter

o Knfin parnrie population indigèneactive etlaborieuRc,

qm

offreàla colonieiiouveliedesmoyens immédiatsetpeucoûteux de';pdévelopper.

An

fontraircde ce qui existe d;ins plupartûc-^ autrespays que l'on cherciieàcoloniser,lesdeFtichenientsd.in^ledisfrictde Saiito-Thomas,loin d'êtreonéreui. «ont roecdsioudc benéricesuiimediateiiieotreali^Mbles,

L'ex-

ploitationdesboisyfournitdeschargementsdenialériauxdecousimclion,de

vtjjfétaux i^arbreset arbustes) propres à

k

teinture, et d undébii tacde en Europe.

La

potasse finte par l'iftdiiératioiides brancheset sarments, denl

on ne

penttirerattantre parti,

«fim

amti'iiÉarticledr

commerce

avanlaifeni.

Des

ealnib

HaMi

aanacMipitatk» penaaitcnid^cspérerqne

,

danslapremièreannée senleiMnt,le

danMe

pradait

de

Peipioilalioo

du

bois et

de

laNbricationde

h

potassepourra donner

un

bénéficede

BOÔjM

fir.

Digitizcûby

Google

(31)

12

GOMPAGCOB BEL6B DE COLONISATION.

Ce

bénéfice, indépendant de ceux delacolonisation,etrésultant des défri- chementsseuls, s'accroitrachaqueannér 11jiendant lonjîtcmps.

La Communauté de

l'Unt'on,qui,dansiEtatde Guatemala,a touslesdroits attachésàla nationalitéguatirnalienne, yjouii en outrede privilègesde nature àluipermettre deflivclopierpromplementdUraportanles opérations OMQmerciales; ce sont destxeiiiplionsd'impôts,de monopoles, dedroitsde douanespoursescolonsetpourlesobjetsdetoutenature qui leur sont néces- saires; elle

y

possède enfinlemonopole delanavigation à vapeursur la

Mmugua,

c*c$l>à-dliesurlaprincipale voie navigable, conduisantdans Pintérienrde1*Amérifîdecenlrale.

D*aprèslesrenseignementsofificidset antresqu*ilaété possible

de

sepro- cureret quisontdi|^es

de

foi,lacolonie anglaise

de

Belisefolt avec le Gnatcmala, etpar leGuatemala avec

T Amérique

centrale,

nneommerce

dImportatioDet d'exportationquin'estpas moindre

de 60

millionspar an.

Le

port

de

Santo-Thomas, parsa position,estdestinéienleverce

commerce à

Belise.Les oommonications quis'établirontparceport avecla

Montagua

(la nnite

de

quatrelienesqui doit

y

conduireest

d^ en

partfe tracée) donnent

pour

lestransports

de

marchandises

une

économie de 700 fr. par tonneau,sur les transports effectués

de

BeliseàYsabaletd'Ysabalparles montagnes, danslintérieurdesterres.

S

9.

RâsiniÉ.

En

résumé,rétablissement de Santo-Thomasoffrede grands avantages

comme

sièged'unecolonisation parlasalubritéet

^

fertilitédesonterri-

toire, et

comme

entrepôt

commercial

par rexceUence de son port, la facilitéetl'économiedesescommunicationsavecl'Amériquecentrale.

La

Communauté

del'Unionquevient d'y fonderla

Compagnie

belgede colonisationest,quoiquebien nouvelle encore,enpleine voiedeprospérité.

Lesterress'ydéfrichent, lesroutess'youvrent,lesembarcadères

du

port s'ypréparent,leschargements denavires$*yeffectnent,lesmagasinsetles habitutionss'yélèvent.

Le

travailet Factivité

y

régnent.

Une

église

en

bois, apportée d'Europe,yest édifiée.Lespopulations indigènes,déjàctarétiemies, vienneatsalueravecempressementlesprêtres etlescolonsquiles initieront

au

bien-être

que

procurentlabonneconduite, rintelligence etletiavaiL

La Cmnmunaatéde VUmon

moraliseparlareligionet utiliseparletravail lesclasses

que

Tétat actuel

de

lasodétélaissesouventsansoccupation et sans ressource: d'ouvriers inoccupés,ellef^tdesproducteursetdes

consomma-

teurs;deprolétaires turbulents,elle faitdespropriétaires Intéressésau main- tien

de

l'ordre;elleoffre

aui

capitaux

un

emploiutile et fructueux.

Ccst

i la fois

une bonne œuvre

et

une

bonorablespéculation.

Digitizedby

Google

(32)

13

h

m

i

3

•a

3

2

a-

3

o co

o

c

'û-

E

«o

£

V -a

"o

s a

.i£

B

OiXS fia s

p1§

«

° « 03 a, ->

as

w

O

-

y

"5«-2 ks Cil

" e

«

O

^ o e -

or.

=5

z

-<

«e

O

ie

M

a?u

1

S

as

S S o u H O

S H H

il

1*

oc

M

•4

il

o

tn

•M

M

o

t.

S

<A

a o

"«^ 5^ s ^

i

(33)

t

-

i

3 i

M

.-1 r*

H H M

PAO

M W n i

o

S!

S

SFE

M

es

H

ION.

Digitizedby

Google

(34)

15

il

1

I

S 91

6tî S §

-S -

O

g-TS

'S 3 S

s . -9 ^ e M S V

2

ic z.

l

Q.

e «

o

-6

«4

I

{S

8 H

I M

MOlilfSINOlO» M 30139 3ieYJIÏ03

Digrtizedby

Google

(35)

16

e

?ooi

- 5 Ci-

-S

g-3g, -.n O-û.^

s*? Sa?

o

Sis=-s

?

~

^

§"*L"-C^3

i; X

Rn-sǤ

Ô

£r.^6Js »= êS w 5- r2

I2.2î;3

"

S

=- C (t

«2 r.=i::= CSJ

=•2S<^

S 3O 2- ^-.'

"Si' <c^ 3 3

-53.—"' c ™5O

=&

3.C 2.

£

— 3 »)

"

3r^'^ QO "g

M^O D

>S

a.

i I s 3o<"

1-3"S

«

^

t«o ïj3a;3 —" SD

^

3' rc

-S =ia ^ i>

^

3^3

~

t>

ù) "S -'

3

7.<^ v.

3 2

•-S

3'MB3<

^3

c-s B

^

il?3n-s^

"95;U

^

~t)5* o,

*i*

3= - =

^S.

— 3

ST^ 3.B)

i'ï' sri!

2S:-

o a

S

- s =

0.33

rj 09

=

a- é

V.

-53

f5û.

«

5

O

C O6J

I I3.

^

=

«3

û»-j rs

B

c

'-i

3 SS.

au

>*a. »3

n 3 2-33

•îrt^

r;__y

m

^:i

3- T 2— ^

06XC5

II

3

-5

^

3.-3=^

~

3

5.=ET

»;:

='i

rt

«3

8

^3

"5— 3-^f*' 23-.«

1

8

-s

V

r i

s

I t

%

S-

«I»

O

ri

con

<^

«V

n i

ce

S*

m

Digitizedby

Google

(36)

NOTE

SDR LA

COMPAGNIE BELGE DE COLONISATION

tT

U COLONISATION DE SAHTO-THOMAS.

Les nombreux

renseignements

demandés

surla

Compagnie

belge

de

eolo- nisation,surses travaux»sonorganisation,sonsystème,sonbutet sesrésultais probables,nous ont engagés à formulerd*onemanièresuccinctelesréponses

aux

diverses questions

que

fidtnaîtrebabitueUementlaformationdetoute Sociéténouvelle.

Ces

questions sontgénéralement:

l"" €ette

Compagnie

présente-t-elledes garantiesmoralesetmatérieUes suffisantes?

^

QuelleestsurelleVopiaioa

du

publicetdelapresse?

3^

La

Ck)mpagniepeut-elie,au besoin,eomptersurleconcours

du

gou- vernement?

4** L'exploitationdeses produits^est-elle facile?

5° Leurréalisatioa sera-t-elleprompte?

Lescapitauxemployés parla

Gaspagnie

peuvent-Usobtenir

un

intérêt conTenable?

La Gompagnie

a-t-etle

Un

avenir

cQuamlil?

Digitizcûby

Google

(37)

18

COMPAGNIE BËLGE DE COLONISATION.

A

ces questionsgénérales,noflsdévénsIgouter celles^i,

qm

nous ontété hiitfisdirectement:

S"Pourquoileprixdeslots

de

la

Communauté de

l'Uniona-t-ilété suc*

cessiYement

augmenté

?

9**

Comment

la

Compagnie

belge pciit-elle p^ipérerréus«;ir dans une co- louisation,

quand

tant d'autres entreprisesanalogues ontéchoué?

Nous

pensons que les éclaircisscmenls qui suivent suffiront pourfaire apprécier Tavenir decetteentreprise sonslepointdevue moraletmatériel, commercialet politique;leslumime.^xiicnxverrontque

h

Conipajjnie,en

«'occupant d'améliorerla condition dtsclaY>e>

ouu

itle.Ndan^ses établisse- ments)a sufairetournercetteaméliorationauprofitdelacolonie.

Obert^

.k) 1^ .-.uy

Google

(38)

RÉPOHSB.

La Coiapafpie,envertu d'uneordonnance ro} aie,estplacée souslepa- tronaf^e

du

roidesBcljîes.

Son ConseilgénéralestprésidéparM.lecomte Félixde

Mérode

;lecomte de

Hompesch

présidele

Comité

desdirecteurs, et dirige personnellement radmînistratioiidela Compaj^nic; tous deuxsont

nommés

pararrêtéroyaL

Le

çonrvamement

nomme

aussi

deux

commiasatres, Ttin à

Bmxdks,

Vautre à Santo-Thomas,

pour

surveillerlesopérationsdela

Compa^ie.

La

direction coloniale avait été d'aliord confiéeà

un

des

hommes

lesplus distingués

de

laBelgique,

M.

Tingénienr

en

chefSimons,créateurdes che- mins

de

ferbelges.

La

mort Taenlevé,ilestremplacé par

un

lioBaie

non

moins capable, et aussigénéralementestimé,lenuyord'artillerieOuillaumoC,«pil

a

organisé et

commandé

longtempslecorps des pontonniers.

Le

gouvernement

.conserve

à

cetofficiersopérienrson grade, soo andennelé,etsa solded'activité.

De

hauts dignitaires

de

l'Église,des ecclésiastiques distingués,ont,en Franceet

en

Belgique,pris la

Compagnie

sous leur protection; plusieurs d*entreeuxfont partie

de

sonconseil,soit

comme

conseillershonoraires, soit

comme

cor?,<;cilleracorrespondants.

Un

ordreàqui l'onn'ajamais contesté Tesprit d'organisation etlascience delacolonisation, quia civilisé lesIndiens

du

Para^juayet lessauvagesdela Galifiomie,s'estassociéau butetaux travaux

de

laCompagnie.

Leconcoursdetant

d'hommes

éminents ne peutlaisseraucun doute surles garantie-;moralesqueprésentelaCompagnie.

Dans le but d'affranchirInCoini)a{;nie de toutecharge,lesfonda teurs- admtniPirateurs,après avoirfaitàleurspropres risqueslesfraisdeTexplura- tion,nesesont réservé,pourtouttraitement,qu'nn»>part desbém'fîees.

Au

31 mars l<Si3.laCxHiipagnic comptaitdeuxannéesde\i>it

m

rréelle, etdix-huit mois

d

cxisieiice officielle:elleavaitenvoyé dansrAnieruiue cen- trale, deconcertavecle[jouvernenu

m

1rlj^e,ime

Commission

(l'explora"

lionciiargéedevisiter etd'examinerceticcontrée.

La Commissionsecom- posaitde(luinzepersonnes (nudi(iiis,iitf';énieurs,militaires etsavants);son voyage dura neufmois.11eutpourrcsuiuaiaconcessiondudistrictdeSanto- Thomas.

Aprèslerelourdecetteconnnission,etsursonrapport favorable, troisnavires,transportantlespremiers colonschar^yésde

pn

iuirepossession

du

districtconcédéà la

Compagnie

pur1Étatde Guatemala,etd'y exécuter lespremierstravauxd'installation,yfurentenvoyés;ilsportaient en

même

Digitizeo ljvjOOgle

(39)

20

COMPAGNIE BELGE DE

CX)U>NI$A'nON.

tempslesvivres,lesoutils, les ustensiles, leshabillements nécessairesàces colonspendantlapremièreannée,ainsi

qoe

desmaisonset

une

chapelle.

Par

suitede sonorganisation administrative et

de

réconomieéclairéqui

f

préside,la

Compagnie

avaitdépensé dans cesdeux années(février1841 à mars1843)seulement:

1^

Pour

fraisd'administration. 11,490fr. t

Pour

levoyage delacommissiond^eiploratibn(

non

compris le navire etlematérielscientifique,quiontété

fournis parrfttat) 20,939 59

Pour

fraisgénéraux

de

toutenature 11,866

09

Enstiiible pourtous fraisd'administration, y

œmpris

ceux

d

im suyajife(raiisallanlique 44,090ir.

40

c.

Lesfraisfaitspourobtenirlaconcession

du

territoirede Santo-Thomas(fraisindépendants

du

prix dacquisition)

s^éièventà 114,574 72

11aétéemployé, pourTexpédition destroisnavirespor-

tantlespremierscolons,

un

capital

de

386,091

28

Total desdépenses

au

31 mars 1843 543,762fr.

40

c.

Cettesoinniccomprend: les espèce??, lettresde crédit, marchaïKiiMsetustensiles,couriesau chefdei'expêdilion pourlaluiiceuexploitationdelacouces-iou, pour payer

k'.suèyrescharjjésdesdéfrichementsetpoursubveniraux .

besoins des colons pentlantuneannée;articlesdivers qui

selèventà3n,796

fr.3-2 c.

A

la

somme

des dépenses,ilfautajouterleprix d'acqui- sition

,quiestde 160,000piastres, soit fr 840,000 » Plus leprix de 2,000fusilsetde 18canons, qui,sol-

vantTactedeconcessiim,sontdonnés au gouvernement

de Guatemala parlacompagnie. 114,000 »

En

sortequelaconcession à perpétuitéd'une des plus richesprovinces deTAmérique centrale, et la prisede posspsNÎon

du

plus beauport des Antilles,

ne

jreviennent

en

totalité

qu

àla

somme

de 1,497,762fr.40c.

LesnouveauxcapitauxquelaCompa{;nieappelle,atiiidedonner undévelop-

pement

pluspromptà sesopérations, trouventdoncunegarantieréelle,non- seulementdanslaconduiteprudentesuivieparlaCompagnie, danslamodi- cité

de

sesdépensesadministratives et autres,maisencore danslesvaleurs réservées

pour

Texploitatifni.

^

Cescapitauxontenoutreunegarantieim-

Digitizedby

Google

(40)

fi&POlNSES

A

DlV£fiSfiS

QUESTIONS.

21 portante etnon moinspositi?e

dam ks

404,666hectares

de

terredimtla

Gom-

pagnieestlégalementpropriétaire

en

vertud'nneloide FÉtat de Guatemala.

Laterreest lagarantie qui detouttemps aété considérée

comme

offrant lasûretélamoinscontestable.Danscettecirconstance,laterreacquérant

une

plus valuedanslaproportion

du nombre

des colonsquis'yrassembleront et destravauxqu'ils

y

exécuteront,lavaleurdela{garantie territorialegran- diraprogressivement,

au

for et

à

mesure desdéfrichements(1).

^VB»TM.0N

ÏÏE»

Qmlle «ni mir Ui Cmnkpmgnim r^plmtom

dia

pmUle

et de 1» preanef

ntPONSB.

Jusqu'à ce jour,laGompajpiien'a rciicoiilrcd'antagonistes quechez les

hommes

qui,jugeantsansapproftndîr,etpar analogie, se sont arrêtésàson titre

de Compagnie de catonUatUm.

Cette opposition,qui n*avait

de

base ni raisonnaUe,niréelle,n*apas duré.

La Compagnie

compteaujourd'huiparmi sespartisaDSïvouésceuxqui, avant

dVoir

étudiésonorganisation,s'étaient déclarés sesadversaires, et qui,par

Texamen

sérieux, consciencieux,desa constitution,

de

ses

moyens

decolonisation,ontreconnuFinflueneeutileet avantageusequ'ellepeutexercer surle

commerce

etlesdestinées

de FAmé-

riqne centrale.

Le

Roi

ne

cessede donnerdes téiçoignages positif

de

Fintérétqu'ilporte

à

laCompagnie.

Le

clergé belge,lescatholiquesenBelgique, sont ses protec- teursnaturels;la

Compagnie

ades partisans

nombreux

parmilesprotestants éclairés,etparmiles

membres

desdeux

Chambres

législatives^

à

quelqueparti qu'ilsappartiennent.

£n

France,

un

grand

nombre de

personnes honorables et

de

toutesles classesdelasociéténeluiportent pasmoinsd'intérêt.Le

commerce

Fa

d^i

appréciée; destraitésmutuellement avantageuxont étéFaitsentrela

Compa-

gnieetunesociétédefabricantsparisiens.Leministère françaisamanifesté, dansplusieurs circonstances,

de

labienveillancepourlaCompagnie, dont

îlapprécielebutetl'utilité.

Lapresse,enBelgique

comme

en France,s'estmontrée unanime enfaveur dela

Compagnie

:ainsil'onpeutciter:

(1)Voir, pource«défrichemcntStlanote IV, iudiquaaitemodeei lesuioycasd'exploi- IHioodela €k>inpagiiie.

(41)

22

COMPMtfllK BUiQS 01

CQUIIIISATIOM.

fitt

Fraw^,

outreles

jonimun éa

-éepaKenenls,

k wjeare

paitie des jonnuuix

de

Ptris*

£«r Débats

le

GUbe;^

le

ConsUiutùmndl;^im Prme;—

4e

Me- nëmirunipena;'~le MonUetit pmiden; —

le

loameA da commene;

le

Messager; —

l'Univers;

la Patrie;

le

SSède; —

leCourrier frarv^is;

laGazette

de France;—

laQaeiiéienne;

(a

Réarme; —

laLégislature;^lÈclio

du monde

savant; la

Bevne del'Orieni;^

leMoniteurindustriel,etc. etc.

En

Belgique:l'Indépendance;

l'Observateur;

l'Émancipation,

le

Commerce

;

lePolitique;

leCourrier belge;

le

Journal de

Bruxelles;

fePrécurseur,etc. etc.

En

Àllemagae,laGazelle d'Jugsbourg,laGazette

de

Cologne,

^Um

lesjournaux lesplusiiiHi;pnts,ont spoDtaiiàineDtapprouvélesplans etles opénition^del.iCompayuie.

On

trouve, enoutre,dansleJournal dest-oyagcs,dansleBulletin

de

l(tSociété

de

Géogmp/tie,danslesAnnales maritimes, danslaRevueBri- tinnifpie,dansleCoio/iiai

Magazine,

desarticlessurTAmériquecentrale, publies avant 1existence de la Gompaf^nie,etqui prouventla sagesse

du

choixfaitparellepour lesiège desesétablissements coloniaux.

Une

approbationaussimanifestedelapart

du

Gouvernement,

du

Clerjfé etdela Presse, est, avec lesactes du C>uunerce, une {^rantic nouvelle pourlescapitaux

que

la

Compagnie

consacre àsesopérations.

omviov m.

RÉPONSE.

0^

deux voyages à Santo -Thomas de Guatemala ontété

Ms

par

un

navire

de

VÊtatet

aux

frais

du

gouvernement belge,qnia mis àladisposi- tion

de

la

Compagnie:

caDons»fusils,instruments

de

mathématiques, de phy- sique,etc. etc. .

ta

direction deschènînsdefera ouvert àla

Compagnie

sesmagasins

pour

qu*elle

y

choisissedesrails,amsi

que

desustensilesetmachines

de

toutgenre pourfaciliterlestravauxd*exploitation.

Desofficiers

du

Qènie et de rartillerie,des pontonniersde Tarmée, des iogt^nieurs,desemployés

du

ministère, sontraisàladispositiondela

Com-

pagnie.IlsontlapermissiondeserendreàSanto-Tliomas,ilssontmaûi- tenusdansleursgradesetconservent leur traitement.

(42)

23

t/0vwiÊuiimnmm ^ WÊmëmââm ém 9m olutii

rmâf^tmm ftiriipf

Un coup

iTfleilsarlacarte

du

district

de Santo-Thomas,

aEDCsée

à b

présentenote,suffirait

sed

pour résoudrecette<[oestiOD.

Le

districtde Santo-Thomas, couvert

de

forêtsvierges, riche

en

produits naturelsdeDoutgenre, borné

au

nord parlelacYsabaletla rivière PoloGhic, au sud parlarivière

Montagoa,

possèdele plusbeauportdes Antilles, d'une sûretéetd'une salubrité constatées par touslesofficiers

de

marine, depuislesEspagnols

du

xvi*sièclejusqu'aux Français

du

.

11esttraversédanstoutesalongueur parlachaîne desmontagnes

du

Mico, dontlacrêtesi'lôvcà 2,000mètresau-dessus

du

niveaudelamer, etdont lescontrefortsviennent aboutir àlabaie deSaiito-Thomas,

en

formant

un

cercledecollinesquilamettentà Tabridetouslesvents.

Entouré de troiscôtéspar des voies navigables, présentantune largeur

moyenne

de 10 lieues, ce district,par les versants

du

M/co, et les

nom-

breusesrivièresqui<r jettentdansle lac,danslaMonta}»uaetdaaslabaie, offreunegrandefacilitépourrexploitation des boh, ellou$ lesavantages depositionquifavorî-ienllaculture variée des tropiques.

Les premiersproduisqiK la

Compagnie

doitréalisersontceuxdes forêts couvrantle territoire quiluiappartient.Cesforêtssont peuplées d'arbres gigantesques propresaux constructions navales eteivilcij, d'acajous, de palissandres, decèdres, d'ébéuiers,decitronniers,deboisde teinturo,de buisdurs,enfindetouslesbois (juepeutréclamer 1industrie.Suruneéten- due deplusdecentlieues,ellesn'ontpourlimitesqueleseaux delamer,

du

lacYsabal, de larivière Polocliic et

du

fleuve Monta^jua;le portdeSanto-

Tbomas,

d'une circonférence de plusde trois lieues, estbordé par des montagnes dontledéboisement peut s'opérer sans autresfraisdetransport que ceux

du

fretpour rEurope.

CSefiret,

en

employantlesnaviresquiont

amené

lescolons,.etceuxqui, hors

de

lasaison

de

chargement dessucres, cotons et cafés,doiventenpar- tieretourner surlest,ne peuts'éleveren

moyeime au

delà

de 35

francspar tonneau

ou

mètre cube,tandisqu'en France

même,

leprix

du

traasportsur leslieux d'exploitation est

de

1firanc lemètre cube pour

4

Kilomètres.

liCSbolsde Santo-Thomas pourront donc êtrerendus àParispresqueà meilleurcompte

que

ceux des départementsfrançaisdeTintérieur.

(i)VoirleRofpoi^l adressé àM.leminislredelamariue,par M.deMaiiiMiD<Çaiidé„elin Uiré

éu»

1m

Amudes

mariJUmeê defévrier 1842.

(43)

M OOMPAGN» BILGR OB COLONISATION.

Cependant pefsoDne

ne

cootestela

yOeat

d'iue

(Mt

en France,

même

placéedanslesoondidonslesmoinsfovorables.

Qnant

ilarécoltedes productions naturetles

,salsepareille,vanille,quin- quina,

gommes,

résines,caoutchouc; aux

pMnits de

la fiibrlcation

de

lapotasse,

de

Textraction des graines oléagineoses,de la préparation des nombreusesplantestextileset filamenteuses; enfin, quant auxproduitsdes culturesquisuivrontImmédiatementlespremiersdéfrichements,telles

que

letabac,rindiffo, le riz, lemais,leplantain,personne

ne

révoqueraen doute lafacilité

de

leur exportation etlacertitude

de

trouver dansUiBelgiqueseu- lement

un marché

prêtàles accueilliravec empressement.

Les avantages

mêmes que

présentent ces exploitations, etles

moyens que

Ja

CSompagme

emploiepourlesrendire plusproductives sont eqiosésdansles réponsesomsacrées auxquestionsquirestentàrésoudre.

QIJlSSn0H T.

.

Im

rénliuiiilioji

des iprodults de 1« colonte «era-Uclle

BÉPONSB.

Compte

d^une

expU>UaUon de

forêts

à Sanio-Thomas, Le

district

de

Santo^Tbomassecompose

de

ftnrétsdanslesquelles

on

trouve desbols

de

très-grandedimension propres

aux

constructionsnavales etciviles.

Lesproduits

de

Belise,rétablissement anglaisleplusrapproché

de

Santo-

Thomas,

étantidentiques

i

ceux desforêts

de

laCSompagnie,

on

prendracet établissement

comme

pointde comparaisonetpour exemple

de

ce

que

peut

fiiirela

Communauté de

l'Union.

Belise doit sa naissance,sonaccroissement,saprospérité, àTexploitation desforêts.

Fondée

par descoupeurs debois,qui,jusqu'en 18*25, eurent à lutter contre les pirates de la

mer

des Antilles, Belise, suivant le

Cokmed Magazine,

comptait,

en

1841, 5,076individus,dont222blancs seulement.

La

valeur foncière et mobilière

y

étaitévaluéeà 6,000,000livres ster-

ling;soît 126,000,000fr.

Lavaleur crééechaque années'élevaità1,000,000livres

sterling?,ou 25,000,000

D'aprèslesArchives

du commerce

elle

DicUonnairede Mac CaUoch»

en 1S24,ilavait étéexporté

de

Belise:

Digitizedby

Google

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

1p 27 Qu’est-ce que les profs pourraient faire contre la triche, selon Elodie. A Convaincre les élèves des risques

C’est une expérience dure, mais au fond, je n’ai jamais vraiment été dans la peau d’un SDF.. Je savais que j’allais retrouver ma

ences à huis clos ou à une participation der- rière un écran ou par liaison vidéo. Les communautés locales ayant des soupçons quant à la participation des enfants et/ou de

ministration, que je me plais à évoquer ici ; c’est l’homme tout simplement lui-même, dans ses pensées, l’écrivain qui sait au tournant d’un texte juridique ou

Les informations sur le transfert entre titulaires successifs sont disponibles dans le contrat publié sur le site du Ministère de Mines ainsi que le rapport d’audit juridique

Ces propos d’Henri Loborit, comme on peut l’imaginer, se situent dans la droite lignée de la pensée kierkegaardienne. En effet, pour Kierkegaard, l’amour se définit comme

Il met côte à côte l’Afrique et l’Europe et se rit des différences culturelles qu’il considère comme une source d’enrichissement inépuisable. Il est loin aujourd’hui le

malheureusement, dans notre pays c’est tout à fait le contraire que nous vivons, les intérêts de seuls les dirigeants priment sur tout ; les dirigeants qu’en 2006 avons élus