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DU TANGANIKA

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Academic year: 2022

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(1)n:. Bomocandi. est. surtout alimenté par les cours d'eau prenant. naissance au versant nord de. la. ligne de faîte qui le sépare. du Népoco; les plus importants sont le Nala, le Téli, le Poco leMacongo. Us ont un lit sablonneux, un cours peu considérable, un faible courant; ils ne tarissent pas, sont orientés et. au nord -ouest. nombreux ruisseaux descendus. reçoivent de. et. des plateaux.. Le pas. Après avoir passé le Mambana et nombre de ruisseaux, je vais rendre visite à Aeangoï, dans sa résidence de Zoumbi.. Ce. fils. de Bacangoï est un. poules dont «liez les. grosseur est peu. la. Mambeltou. La région. les cultures.. quelque plaine herbeuse,. à. intelligent, à l'air grave et. me. et. cadeau de quelques. fait. commune.. Celles. petites;. plus estimée.. Bomocandi une troisième. Il. que j'ai vues en revanche,. y a aussi dans le. les termites n'y dévastent. bassin du. du. très basse sur pattes et appelée acca, par analogie sans doute.. d'innomabonde entre le Téli et le Poco, le territoire de Bacongoï est fameux pour ses buffles; par contre, on y trouve peu de palmiers élaïs, à l'exception de la contrée entre le Macongo et le Bomocandi. Bien n'est plus majestueux que les forêts dont les arbres couvrent une grande partie du pays et font place çà et là à à droite. brables troupeaux d'éléphants,. Il. beaucoup plus. sont,. leur chair est plus délicate. dans ce bassin;. sol est fertile. homme. mélancolique, aux façons polies.. la. Téli nourrit. Le lendemain,. gazelle. quelque village entouré de ses. Le maïs, le télaboun, le soreho, l'arachide, les fèves, les patates, le manioc et le sésame prospèrent. y Les communications entre les deux rives du Bomocandi cultures florissantes.. je traverse. variété très recherchée,. en pirogue. le. Poco, dont. la. source. se trouve dans le pays Maïgo, à quatre journées au sud-est de. Ndaboula et qui, en coulant au nord-ouest, va verser ses eaux dans le Bomocandi, non loin du mont Mondjana. Sa largeur est de vingt-cinq mètres environ et sa profondeur un mètre à un mètre et demi. Je couche à Moganda, jadis résidence de Ngandoua, et ne tarde pas à pénétrer sur les terres dépendant de la souverai-. mano, au confluent du Couali. à Necora et à Selinde. Cet immense territoire est occupé par les Sandeh, l'une des tribus qui sont destinées à prendre une extension crois-. du roi Canna. Chemin faisant, je vois Bategande, Tivo, Gouatapo, Mbeke, Nadomba, Macomba, Nadoumbaïa, localités placées sous l'autorité des chefs Mboua, Bangoue, Noumandji, Ngandoua, Zaccala. Mbioco, Momboïco, frères ou proches du roi Canna, sorti vainqueur des luttes intestines. Le 29 (mai 1882), je suis reçu à Mbeke par Ngandoua, qui,. sante dans l'Afrique centrale. Aujourd'hui, elle détient déjà toute la portion comprise entre l'arc nord-nord-est de la ligne. toute son ambition dans la prospérité. moyen de pirogues. sont assurées au. de. faîte. Nil-Congo. Nous sommes. et le bassin. à la fin de. à Neg'ocolo,. à. Bondi-. sud du Macoua. et nous marchons vers. mai. l'est.. neté. par extraordinaire, est moins guerrier qu'agriculteur. mis. TANGANIKA. DU. iMOLLUSQUES. LES. et a. de ses cultures. Le 31 mai (1882), j'arrive à Ndoubala, où je suis fort bien accueilli par le roi Canna.. TEXTE ET DESSINS DU D PAUL BRIART r. onsQUE Speke revint, en 1859, de son célèbre. voyage. au. Tanganika,. rapporta. il. quatre. ipèces de mollusques qu'il avait recueillies sur les rives. du. qui furent décrites par. lac, et. W'oodward. Quelques années plus tard, Edg.-A. Smith eut en sa possession des collections assez importantes, provenant d'autres. explorateurs; les espèces Tiphobia. décrivit étaient assez. (réduit de moitié).. et les. formes. nombreuses pour. qu'il. attirer. parmi. animaux eux-mêmes gnée de. solidité. soit. les. mol-. les. les. et. la. les valves. dans. la. sur les bords du. presque jamais. de résistance,. qualités. si. fragiles. arrondies,. et. ou. verrues qui distinguent et ornent. si. marines. Les mollusques du Tanga-. nouveaux noms de genres qui pourraient être aisément placés parmi les genres existants. P. Pelseneer, Crosse, Fischer. nika ne se sont pas arrêtés à ces. côtés,. si. nouvelle. et,. par certains. du. formes. si. régulières, à ces habitations Lithoglyphus zonalus. si. peu solides;. ils. ont renforcé leurs. (grandeur naturelle).. coquilles, les ont épaissies, et beau-. étonnante.. Dès l'apparition de ces mollusques en. assez. ne portent. les épines, varices. eut peut-être le tort de faire entrer dans la nomenclature de. si. caractère. de l'Anodonte (moule d'eau douce),. singulièrement beaucoup d'espèces. étudièrent à leur tour cette faune. tin. plus complète peut être trouvée soit. la. faune malacologique des grands lacs d'Afrique,. relatifs à la. d'eau. espèces fluviatiles ou lacustres ont, en outre, des formes. simples,. Cet auteur, à qui l'on doit les ouvrages les plus importants. les coquilles. coquille transparente des Limnées. Presque toutes. lusques récoltés par Giraud et par les missionnaires établis lac.. inconnus), est très éloi-. généralement. coquille d'eau douce est le peu d'épaisseur. dont l'expression. test,. dans. Bourguignat étudia. étaient alors. celle qu'affectent. général de. l'attention des conchyliologistes et des géo-. Plus tard,. il. douce; leur aspect les rapproche beaucoup plus de certaines espèces marines connues, dont ils semblent avoir aussi la. logues sur les caractères singuliers que présente cette faune.. En effet, leur forme importe de remarquer que les. s'en occupèrent.. les savants qui. générale extérieure (car. Europe, ceux-ci. coup, parmi. les. Gastéropodes, les ont ornées des épines et des. furent examinés avec intérêt, et leurs caractères extérieurs. autres protubérances qui semblent être l'apanage des. franchement thalassoïdes soulevèrent quelques discussions. marins.. animaux.

(2) 112. Quelques savants, qui n'avaient pu étudier suffisamment exemplaires rapportés, établirent alors l'hypothèse de gine marine de ces coquilles,. lui-même. Ce. lac aurait. donc. et. été. lacustres; on y a même trouvé un poisson pulmoné, dosiren (Protopterus). (Voir p. 79 et 80.). les. l'ori-. En. partant, du lac Tanganika une dépendance de l'Océan,. puis se serait isolé, en conservant la faune qui l'habitait avant. Peu. séparation.. la. douces,. salure ayant diminué et finalement disparu, les. la. animaux qui habitaient. le lac. auraient insensiblement évolué,. un. d'adapter leurs organismes à. afin. différent. A. du. salure des. par suite de l'apport des eaux. à peu,. troisième lieu, on n'a constaté nulle part,. terrains qui. avoisinent. eaux; l'eau du. agréable. à. du. lac,. boire et très digestive.. de supposer encore que. le. dans. les. de l'ancienne. moins entre Mpala. et. sans goût particulier,. n'y a. Il. Tanganika. restes. ait. donc aucune raison dû son origine à sa. séparation d'avec l'Océan.. habitat. primitif.. époque, la théorie du transformisme violemment combattue certains transfor-. La faune malacologique qui vit dans ces eaux est très nombreuse et très variée; Bourguignat, dans le premier volume de l'Histoire. ;. mistes convaincus furent heureux de trouver. un argument dans cette prétendue évolution des mollusques du Tanganika. Mais un examen un peu plus approfondi des coquilles et de leurs caractères, la connaissance des animaux. eux-mêmes. les. Saint-Louis, est à peine douceâtre,. cette. était. rives,. les. le I.épi-. malacologique du trois cent. Valve d UnionMe. parmi lesquelles beaucoup d'espèces nouvelles. parmi les Gastéropodes que l'on trouve les. (Lymnium). agrandi d'un. Tanganika, décrit plus de cinquante espèces de Gastéropodes,. C'est. tiers).. rapide des idées, et ce fut au. dont les formes se rapprochent le plus de certains genres marins. Ainsi, les Hyla-. des antitransformistes à. cantha (Tiphobia) ressemblent. de leur anato-. et. coquilles. mie, occasionna un revirement tour. aux Murex. en il n'y avait triompher somme, dans les faits, rien qui pût militer ni pour ni contre la théorie de Darwin. ;. Il. n'est plus. d'eau. solidité. ment. à. les. du. Lavigeria. (réduit de moitié).. (grandeur naturelle).. un besoin de. tel,. des coquilles répond probable-. et. coquille est seule. l'animal qui l'habite est identique aux. correspondants qui vivent dans. ou des marais.. C'est là. ;. les. (réduit de moitlél. même. donnons en. on trouve des amas de du lac, des dépôts littoraux semblables aux cordons coquilliers de nos. -. changée;. eaux tranquilles. des. côtes, constitués au. sont tous franchement. ;. moyen. d'Unio, Corbicula, sEtheria,. dont l'aspect est si voisin de celui des Lucines, Tellines, Donax, huîtres et moules de nos mers, que l'identification d'origine s'impose presque à première vue.. Un examen. etc.,. plus réfléchi de. la. charnière. et. des autres carac-. tères de la coquille, et surtout la possession de l'animal lui-. même, permet de faire rapidement. la différenciation. complète.. cependant s'étonner de la multiplicité sans bornes des ressources de la nature, et de la facilité remarquable que possèdent les êtres à se plier aux conditions si diverses que Il. D'autre part, le lac Tanganika possède une faune ichthyologique importante, qui devrait aussi avoir une origine et des formes thalassiqucs; on n'a pas encore rencontré un genre. fluviatiles. coquilles formant, sur les plages. Mutela, Pliodon,. animaux des genres. une preuve absolue de leur. ils. des Buccins ; d'autres genres encore ont le. correspondants Mciania mirabilis. origine.. qui rappelât les poissons marins;. Lavi-. Purpura. feront aisément juger. Les Pélécypodes (mollusques. rochers des rives.. rivières. rins certains Melania sont très proches des Cérithes d'autres. acéphales ou bivalves) sont aussi très éloignés de leurs. que la présence des épines, varices et verrues une sauvegarde contre les chocs rudes et les heurts aux la. Limnotroehus. aspect thalassoïde. Les dessins que nous. résistance plus considérable, de. La forme extérieure de. les. geria, etc.), ont les caractères extérieurs des. habité par des. même est. ;. Mélanidés (Randabelia,. plages de ses vagues parfois violentes. test. Syrnolopsis. ;. Neolhauma. Tanganikaestun lac immense, une mer intérieure dont les eaux sont agitées par une houle incessante, qui bat rochers et. les. sont identiques auxTroques ma-. mollusques, dont l'extérieur a pu se mettre en rapport avec des nécessités de la vie spéciales à cet habitat. Le. La. douce;. Pyramidelles. guère de savants. que le grand lac africain ait une origine marine. Tous sont d'accord pour en faire un lac. les. est. ont beaucoup des caractères des. qui professent encore l'opinion. d'eau douce, ayant toujours été. aux Pyrula; le une Nérite. et. Lithoglyphus. faut. leur fait l'existence qu'ils doivent. doivent vivre.. Valve de Pliodon (réduit de moitié).. mener. et les lieux. D Paul r. où. Briart.. ils.

(3) 113. LE. HANEUSE. CAPITAINE Né. a Liège,. — Capitaine au régiment. le 19 avril 185".. des carabiniers. Premier départ. le 15 septembre 1882, en qualité d'agent du Comité d'études du Haut-Congo. Chef de la station de Manyanga (avril 18S3). Kentré en août 18S1. — Deuxième départ, le 15 mars 1888, en qualité de commandant de l'expédition des Falls. Nommé commissaire de district le 27 octobre 1888. Rentré le 23 août 188lJ. Envoyé en recrutement à Zanzibar, le 9 avril 1890. Rentré le 5 mai 1891. En recrutement en Abyssinie (12 juillet à 12 novembre 1892).. —. Pour. retracer la carrière congolaise de cet officier,. remonter. à la fin. il. faut. de l'année 1882.. au moment où Stanley s'occupait de fonder, sur les du bas fleuve, une suite de postes destinés à servir de bases aux entreprises futures. Le capitaine Haneuse offrit, à cette C'était. rives. Le sort des Arabes des Falls et de Nyangvve donnera probablement à réfléchir à celui-ci et l'engagera à se conformer aux lois européennes, s'il veut continuer à trafiquer. d'Ujiji.. sur les bords du Tanganika, ce qui serait, au surplus, fort à. attendu que. désirer,. Arabes. les. sont devrais colonisateurs.. ses services au Comité du Haut-Congo et, le 15 septembre 1882, il s'embarqua pour. L'Etat du Congo, ayant appelé Tippo-Tip aux fonctions de vali,. l'Afrique.. d'une façon permanente l'adminis-. époque,. d'études. Nommé. de. chef. poste. voulut être. Ma-. à. nyanga, M. Haneuse eut tout d'abord à s'occuper. On. ports. les. de. la. question des trans-. éprouvait, à ce. plus grandes. recruter. le. personnel. chargé de convoyer à travers. force. et matériel à. du haut fleuve. de démarches auprès des. différents chefs de la contrée,. neuse. finit. exécutait les clauses de son. Dans ce but,. un résident. il. Haneuse. fut désigné et, le 15. 1888.. s'embarqua une seconde. il. construction. M. Ha-. de. par obtenir de chaque. et à. station.. sa. Il. l'embellissement se trouvait. là. le. 18 juilletlorsquele major Bartlelot,. porteurs réguliers qui alla toujours. de ses porteurs manyéma;. un. l'expédition. Il. le conseil. Rentré en Europe au mois d'août. de. l'arrière-gardc. envoyée. d'Émin-Pacha,. croissant.. au. secours. par un. fut assassiné il. présida. de guerre institué pour fit une grande. juger ce meurtre, qui. 1884, l'ancien chef de Manyanga ne songeait plus à retourner en Afrique, lorsque survint la nomination de Tippo-Tip en qualité de vali des Stanley-. sensation, tion de l'œuvre. du Congo, Barttelot. car, était. depuis le. créa-. la. premier Euro-. péen qui tombait frappé par un indigène.. Falls.. On. mars. avec une activité digne d'éloges, à la. commandant. mes.. adjoi-. lui. belge. Le capitaine. certain nombre d'homgroupa ainsi autour de sa station un premier contingent de. village. manière. et la. fois. destination. A. du chef arabe. il. pour l'Afrique. Premier résident des StanleyFalls, il occupa tous ses instants,. la. région des cataractes les ravitaille-. ments, marchandises. de contrôler. dont gnit. pour. difficultés. sur place. même. tration. contrat.. moment,. à. le 9 avril 1889, le capitaine Haneuse dut chemin de l'Europe pour cause de maladie.. Malheureusement, se souvient de l'étonnement. que provoqua l'annonce de cette nomination. C'était cependant une mesure habile, extrêmement politique et qui devait permettre à l'État de s'établir progressivement à Basoko et à Lusambo, de façon à être, a un moment donné, maître de la situation et en mesure d'agir avec rapidité et succès.. Cette politique a,. du. reste,. Le gouvernement allemand de d'imiter l'Etat. reprendre. Depuis cette époque, africaine en. l'Est africain. vient,. en. effet,. du Congo en nommant un chef arabe. vali. il. a. continué sa collaboration à l'œuvre. se chargeant,. pour. le. compte de. l'État. pendant, d'opérer divers recrutements de troupes à. indé-. la côte. 1890 au mois de mai 1891 du 12 juillet au 12 novembre 1892, il s'est rendu en Abyssinie. La réussite de chacune de ces missions témoitme de la conscience et du tact qu'il apporta dans l'accomplissement de chacune d'elles. orientale. C'est ainsi que, il. reçu une haute approbation.. le. a. fait. un séjour. à. du 9. Zanzibar. avril et. que,. ¥. ->^M^jb?Sîfcy. VOL.. III.. KASC.. 15.. 29 juillet 1894..

(4) ,. —. 114. 'j.MéLVAuy.S":. *. Le steamer. Bruges devant. Ville de. le. village. d'Ibembo sur. Rubi. (D'après une photographie de M. Michel.). le. DE. L'EXPLORATION. '. L'UELLE. DE DJABBIR A SURUANGTJ CLÉMENT VANDEVLIET adjoint. à. Van Kerckhoven. l'expédition. contribuUnetionimportante géographie de à la. région située au. la. Congo. nord du. sera la publication des. rapports, notes de voyage. et. médecine. et faisait ses. borer à l'œuvre africaine, en qualité d'intendant,. il. et fut. prit. du. Il. est. de. probable que, par. l'Etat, la. soins. ble sur ce pays d'avenir, travail. qui. au Stanley-Pool. viendra. renseignements. compléter de. les. Junker. 5 juin. le. et,. à. d'Ibembo, où C'est à. il. débarqua. le. voyage, qui se. fit. 9 avril 1891, arriva. du. steamer. Ville. la partie intéressante. du. parterre de cette station à Djabbir, puis en. pirogues de Djabbir à Suruangu. Cette dernière partie du journal de l'explorateur est du plus haut intérêt. Remontant l'Uelle,. il. franchit successivement les. Grâce à l'obligeance d'un de nos abonnés, M. Vandevliet, nous avons entre les mains le journal de voyage de son fils,. le. adjoint à l'expédition Van Kerckhoven.. de. Clément Vandevliet, né à Gheel (province d'Anvers), se. le. 12 septembre.. Ibembo que commence. chutes qui obstruent cette section de. et. le. d'État.. bord. Émin. En attendant cette publication, nous sommes heureux d'être à même d'offrir à nos lecteurs la primeur d'un intéressant journal de voyage qui comble une lacune, en ce qui concerne la connaissance du cours moyen de l'Uelle. Jusqu'à présent, et depuis Junker, il n'a été publié aucune description du cours de la rivière qui s'étend sur une distance de 400 kilomètres entre Djabbir et le confluent du Bomokandi. Schweinfurth, Casati. grande. d'Anvers, remonta le Congo, puis le Rubi, jusqu'à la station. science s'enrichira. sous peu d'un travail d'ensem-. la. commandement de M.. Van Kerckhoven, inspecteur. Vandevliet s'embarqua à Flessingue. bassin. les. du Congo,. expédition de l'Uelle-Makua, qui opérait sur les frontières capitaine. le. service à l'État. désigné pour rejoindre. septentrionales de l'État, sous le. parcourent. études à l'université de. Bruxelles, lorsque, attiré par le désir de voyager et de colla-. itinéraires des chefs des expé-. de rUelle et la crête de partage des eaux du Congo et du Nil.. Vandevliet.. destinait à la. ditions militaires qui, depuis trois ans,. M. Clément. (1S91-1S92). Siassi,. Romokandi la. et. aux à Mogballa, Guttanga, Mbima, Epambali,. postes de l'Etat. azandes de. nombreux rapides. région. et et. Amadi,. la rivière, s'arrête. visite. finalement fonde. les le. principaux chefs poste de Suruangu.. Vandevliet, qui, par son initiative, son intelligente activité et. s'était acquis la sympathie de ses pour accompagner l'expédition vers l'est de fièvres il succomba à la station de Bittima,. son caractère sociable,. chefs, était désigné. lorsqu'à la suite. 10. juillet 1892,. vivement regretté de tous.. Dans notre prochain la rivière. relation. Uelle,. fascicule,. nous publierons un croquis. de Djabbir à Suruangu, pour suivre. du voyageur.. la.

(5) 115. JOURNAL DE VOYAGE Le village de Nassimu. Ibembo, 12 septembre 1891.. Aujourd'hui,. vers midi, le steamer ViUe d'Anvers, à bord. duquel nous avions pris passage, nous a débarqués à Jbcmbo, sur le Rubi. Le voyage, depuis Bumba, s'est bien passé. Tous les passagers étaient contents de se trouver à terre. Outre le major Wahis, vice-gouverneur général, en tournée d'inspection, nous étions neuf Européens.. Nous rencontrons Kerckboven,. le. ici. de l'expédition Van. l'un des adjoints. lettres. Je. demain.. à. d'Anvers quitte Ibembo, emportant nos dernières. me. mets aussitôt à préparer. J'ai. départ, qui est fixé. le. reçu des instructions pour aller remplir. les. fonctions de chef de poste à Unguetra, où je résiderai jusqu'à ce. que toutes. les. charges destinées à l'expédition aient été. dirigées sur Djabbir.. 14 septembre. Prêts de grand matin, nous attendons jusqu'à. de l'après-midi le. chef de. une heure. passer, à quelques centaines de mètres plus loin, sur l'autre la rivière,. où nous nous proposons de camper.. nos passeurs un temps infini pour aborder,. son plein chargement et. le. sité.. Nous mettons pied. dont. les habitants, à. bois.. Un homme. le. Il. faut. courant étant d'une certaine intenà terre au. village de. Mundungu,. notre approche, se sont enfuis dans les. vient pourtant. nous apporter des bananes. sont rondes ou ovales et mesurent de. l. m 50 à 2 mètres de. hauteur.. 15 septembre. définitivement. dans. la. forêt.. De nombreux. marais nous barrent le passage; nous les traversons d'abord à dos d'homme, mais, comme cela retarde beaucoup notre marche, nous nous décidons à entrer résolument dans l'eau,. où nous enfonçons jusqu'aux genoux. Vers 3 heures, nous approchons d'un. village, Nassimu. Pour y arriver, nous marchons pendant une heure dans un cours d'eau limpide dont le lit est formé de beau gravier blanc. L'eau est excellente à boire. Rien que l'accès du village soit fermé par une barricade en piquets, nous y entrons librement. Les indigènes, accourus à notre rencontre, nous serrent la main et nous crient senene (bonjour). Nous nous arrêtons devant la hutte du chef, qui nous souhaite la bienvenue. Pendant que les soldats dressent notre unique tente, les Bachenzi nous entourent en riant et en faisant à notre sujet toute île. suivons. le lit. et. des petites rivières dont nous. avec de l'eau jusqu'à mi-jambe. C'est aussi. le. ces pachydermes,. Pendant. tombante. 17 septembre.. Malgré est. la pluie, le. chemin. légèrement ondulé. très. belle, avec. clochers.. A. ses. et les. est. meilleur aujourd'hui;. marais ont disparu. La. arbres gigantesques hauts. leurs branches se suspendent. le sol. forêt est. comme. des. les lianes et autres. un entrelacement impénéanimaux ont pu s'y frayer un chemin dont. plantes grimpantes qui forment. Le village, situé sur la lisière de la forêt, ne se compose que de quelques misérables huttes en feuilles de bananier, les unes construites à ras du sol, d'autres élevées sur pilotis; elles. voici. morbide. Partout des marais. canot ayant. du poisson.. sorte. 16 septembre.. du matin, nous traversons encore plusieurs groupes d'habitations et, une demi-heure plus tard, nous franchissons la barricade nord du village de Nassimu pour entrer de nouveau dans la forêt. Nous ne rencontrerons plus d'habitations avant quatre jours d'ici. Le chemin que nous suivons ressemble à un immense tunnel de verdure dont la voûte est formée par l'entrelacement des lianes. Le soleil pénètre avec peine dans ces sentiers où règne une fraîcheur. mais nous n'en rencontrons pas un seul. que nous campions dans une clairière, vers trois heures de l'après-dîner, nous avons été assaillis par une nuée de petites mouches et d'abeilles qui nous ont harcelés cruellement. Impossible de rester assis pour manger; le feu que nous faisions dans la tente pour les éloigner ne les empêchait pas de venir bourdonner à nos oreilles et de nous mordre avec rage. Elles ne nous ont quittés qu'à la nuit. du village d'Essali et de dix hommes d'escorte. A dix minutes de la station, nous apercevons les restes de l'ancien poste et, un peu plus loin, nous sommes arrêtés par un marais. Nous sommes obligés de recourir à une allège pour. Nous. ou. pour la fabrication des filets de pêche. Au centre du village, un grand espace découvert, entretenu avec soin, paraît réservé aux danses et aux simulacres de guerre. d'atelier. nous annonce que nous pouvons nous sommes deux Européens, le sous-lieumoi. Notre petite caravane se compose de. seize porteurs. et. conique. Une construction très basse, longue d'une. pays des éléphants. Nous relevons de nombreuses traces de. la station,. tenant Gustin et. à. toit. porteurs nécessaires. Enfin, M. Rousseau,. les. mettre en route. Nous. bord de. d'un. trentaine de mètres, semble servir de lieu de réunion. Partis à six heures. 13 septembre. Ville. sons, construites en terre. sous-lieutenant Bloeteur, qui retourne malade. en Europe.. La. formé de plusieurs groupes un alignement parfait. Les maiglaise, sont rondes et surmontées est. d'habitations, rangées dans. remarques plaisantes.. trable. Seuls les. nous sommes heureux de profiter. Souvent la route est barrée par des troncs d'arbres que l'âge ou la foudre ont jetés bas. De fleurs il ne s'en trouve guère dans cette atmosphère humide. Par contre, des fruits aux formes les plus variées et les plus bizarres jonchent le sol en maints endroits; il en est qui ressemblent à nos pommes, poires, melons; d'autres ont l'aspect de véritables rognons de veau. Malheureusement, tous ont des écorces dures, ligneuses et ne sont pas comestibles. 18 septembre. Vers 8 heures, nous arrivons à un endroit où la route se bifurque. Deux chemins conduisent à Unguetra; l'un a été le gros de l'expédition Van Kerckhoven; l'autre a emprunté, au retour, par M. Rlocteur, qui nous l'a vivement recommandé comme étant le meilleur. Un seul de nos por-. suivi par été. teurs prétend le connaître;. il. sera notre guide.. Après deux heures de marche par des sentiers quasi impraticables, où il faut ramper presque tout le temps et où l'on patauge dans des mares infectes, nous nous apercevons que. commence à traîner. Il cherche évidemment la Ayant remarqué que nous suivions une direction ouest alors que nous devions marcher vers le nord, nous lui notre guide. bonne. voie..

(6) — faisons dos observations. Mais lui assure. dans. le. bon chemin. et. le. que nous sommes. Le lendemain, vers 11 heures, nous débouchons dans une marécageuse au milieu de laquelle se prélassait un énorme éléphant qui s'empresse de détaler en apercevant tout. continue à avancer.. 49 Ainsi que je. 116. clairière. et. 20 septembre.. prévoyais, notre guide nous a égarés.. Il. ne. monde. Notre route. ce. se poursuit à travers des. emplacements. d'anciens villages abandonnés ou détruits, qu'une végétation. nous reste qu'à rebrousser chemin au plus tôt, car les provisions commencent à manquer. Les hommes de notre caravane en sont réduits à se nourrir d'escargots et de champignons. folle a envahis.. rien, ni. Les Matamatambas ont dû passer par. maisons ni plantations,. Du. ici,. car. n'est resté debout.. 24 septembre. cours d'eau au bord duquel nous. avons campé,. longueur. le. chemin. d'une. une un marais. traverse, sur. demi-lieue,. débouche dans une plaine charmante parsemée d'immenses termitières où sont postés des indigènes des environs pour voir passer notre caravane. Arrivés au bord de la Likati, rivière large au courant rapide, nous obtenons une pirogue pour en faire la traversée et, vers 4 heures, nous sommes au poste d'Unguetra. Ce poste, qui dépend de la infecte, puis. slation de Djabbir, est situé sur la rive. nord de. la. Likati, près. de son confluent En fait de plan-. avec un autre cours d'eau. tations, et. Vue. intérieure de la station d'Ibembo. (D'après une photographie de. du. il. n'y a ici. que des patates douces. tabac.. M. Michel.). 25 septembre. Vers 10 heures, j'entends sur. dans. Quant. nous entamons notre avant-dernière boîte de viande, que nous mangeons avec un peu de bouillon de Liebig. qu'ils trouvent. le bois.. à M. Gustin et moi,. charges pour Djabbir, ainsi que. 21 septembre.. la rivière. un chant de pagayeurs rythmé par le tam-tam. C'est, me dit un sergent noir, l'annonce d'une caravane venant d'Ibembo. En effet, bientôt abordent au poste six canots qui amènent des. MM. Henrard. et. Lousberg,. et,. qui vont rejoindre l'expédition Van Kerckhoven. Dans l'après-. laire entièrement découverte et qui s'étend devant son village. Entouré de quelques jeunes gens armés de boucliers et de lances, il est accroupi sur une natte à l'ombre d'une espèce de hangar. Il porte une longue chemise en tissu de mou-. le D' MonBaynaud et Buzon. Vers midi, je reçois du D Van Campenhout, médecin de l'expédition et l'un de mes anciens camarades de la compagnie universitaire de Bruxelles, une lettre invitant tous les blancs en route pour Djabbir à accélérer leur marche, l'inspecteur d'État ayant besoin de leurs services. Je fais immédiatement recruter le personnel nécessaire pour convoyer les bagages des nouveaux arrivés.. pleut au point. du jour. malgré notre impatience de partir et d'arriver au village de Balangu,nous devons attendre jusqu'à 7 1/2 heures avant de pouvoir nous mettre en route. Nos porteurs ne marchent plus qu'avec lenteur. Aussi, il est 3 1/2 heures quand nous arrivons devant le village. Nous trouvons le chef Balangu installé au milieu d'une place circu11. dîner arrivent encore, mais par voie de terre,. tangie,. MM. de. la. Kéthulle,. 1'. choirs. Sa figure, avenante et belle, est ornée d'une longue barbe grisonnante qui lui tombe en une longue tresse jusque sous la poitrine. Sa chevelure est abondante; elle est disposée en une infinité de petites tresses qui couvrent en partie ses. Djabbir. Le restant de la journée et. larges épaules. Tout son corps est bien proportionné.. en démarches pour obtenir des porteurs.. lève. pour nous recevoir. et. nous serrer. la. main avec. Il. se. 26 septembre.. le. le. village, qui est. le. lendemain se passent. le salut. habituel senene, auquel nous répondons de notre mieux.. Nous sommes campés devant. Vingt porteurs sont arrivés ce matin; j'ai organisé aussitôt départ de M. Gustin, avec quelques caisses de vivres, pour. entouré. d'une barricade de piquets et de feuilles d'arbres, avec une. J'ai. enfin réussi à engager des porteurs.. dix-neuf, puis. dix, puis. trois. Voilà. Il. 28 septembre. en vient d'abord. toujours pour quatre. agents. La matinée se passe en préparatifs. et,. vers midi, le. MM. Buzon. entrée très étroite. Des huttes, nous ne voyons que les toits cir-. D'. culaires en feuilles de bananier. Les. Baynaud se mettent en route pour- Djabbir. A 2 heures, de nouveaux porteurs étant arrivés, je parviens à organiser la caravane de MM. Henrard et Lousberg.. femmes, pour qui. la vue d'un blanc constitue un spectacle assez rare, viennent de temps en temps passer leur tête à l'entrée de la palissade.. 22 et 23 septembre. Après avoir recruté deux nouveaux porteurs, nous quittons Balangu qui, aujourd'hui, a revêtu une chemise blanche à fleurs Pompadour. Les deux hommes que nous venons d'engager nous servent de guides. Il nous faudrait marcher jusqu'au soir avant d'arriver à une rivière qui nous donne de l'eau potable.. Nous préférons camper. ici.. Montangie,. le. lieutenant de. la Kéthulle,. et. 4 octobre. Rien qui vaille dernier. Djabbir,. la. peine d'être noté depuis. A midi, nous avons. le. 29 septembre. revu une première caravane de. chargée de quinze belles pointes. d'ivoire pesant. ensemble 324 kilogrammes. A 1 heure arrivent des porteurs de Djabbir avec les bagages de deux blancs. L'un est M. De Bauw, chef de la station de.

(7) — Djabbir, qui rentre en. un jeune. est. Europe pour cause de maladie;. 117. l'autre. sous-officier, M. Lens. Vers 2 heures, ces agents. pour r nie remplacer, me remet une lettre du D Van Campenhout, m'ordonnant de me rendre immédiatement à Djabbir. Quelle bonne nouvelle pour moi qui m'attendais à devoir rester tout un mois dans cette misérable station font leur entrée à Unguetra. M. Lens, qui a été désigné. !. 5 octobre.. A. 7 heures,. mes porteurs. arrivent au. nombre de. dix. ;. je. me mets aussitôt en route, suivi de mon boy et de deux soldats comme escorte. En passant par le village, je vais rendre au chef. Son habitation, située dans un endroit char-. visite. mant, est entourée de bananiers sur. et. de grands arbres. Construite. modèle des maisons arabes, avec. le. elle est tout entière. en. pisé,. galerie à claire-voie,. badigeonnée de blanc avec des. — il y a peu de mois pour Vankerckhoven. À partir de midi,. passage de. hautes, a été frayée. le. l'expédition. je pénètre. nouveau sous. bois. Vers 4 heures, j'établis. hauteur au milieu d'une petite. mon camp. de. sur une. clairière.. 6 octobre.. Vers 8 heures,. les. porteurs qui marchent en tête de. la. me montrent un. troupeau d'antilopes qui se prélassent dans un marais. La rivière Uelle coule devant. colonne s'arrêtent. et. nous.. A. Gombo, dont le village est demande un canot et passe. 10 heures, nous arrivons chez. entouré d'une palissade. Je. lui. la rivière, où je dois trouver une embarcation assez grande pour me conduire avec ma caravane à Djabbir. Le village de Malimba est situé à 500 mètres dans l'intérieur d'une île. Le chef est un homme très corpu-. chez Malimba, de l'autre côté de. arabesques en rouge,. lent et d'une belle sta-. noir et brun. C'est la. ture.. première construction. franc;. de ce genre que je ren-. grands éclats de voix.. contre dans. attendant que. Unguetra. grand. raisse, je jette. sur. d'oeil. tous les noirs. me demande à voir mon fusil, dont je lui. pa-. et. explique. instru-. ments de musique dont jouent quelques jeunes. gens sous un hangar. aussi avoir. au. de. centre. Journée. d'im-. pour. menses tambours creusés dans des troncs d'ar-. l'eau. chef.. y a. Il. là. d'antilope;. Indigènes azandes de. la. station de Djabbir (Uelle). En. un homme de 35. moyenne, corpulent, imberbe.. veston blanc et d'un pantalon arabe.. Comme main. 11. Il. est vêtu. à 40 ans, de. sa. physionomie. qu'il a. 11. et. de. son. m'accueille bien,. regard le. fuyant. qui. inspire. sourire aux lèvres;. capturé beaucoup d'ivoire pendant. la. me. il. compte. se. un repos de trois ou remettre en marche dans une. Après quelques minutes de conversation, je quitte ce chef un peu civilisé par son contact avec les Turcs, et je. ma. route vers Djabbir.. la route,. Chemin. assez. un cadre élégant. majesté du paysage.. Après une heure de navigation, nous franchissons miers rapides qui entraînent notre embarcation verse ces. Ce. n'est. les. pre-. avec une. pas sans émotion que l'on tra-. passages dangereux; mais on a confiance. l'habileté des. large. bon jusqu'à. qui traverse une grande plaine aux herbes. pagayeurs. que nos. et. fleuves. Je. me. prends aussi. à. m'étonner de. la. singulière sécurité que l'on éprouve dans ce pays, à voyager. par. les. eaux. l'on pourrait. noir, déjà. poursuis. la. qui m'environne, cette luxuriante végétation, cette rivière plus. dernière expédi-. autre direction.. midi;. deux rives. la. tion qu'il vient de faire, et qu'après. quatre jours,. ses. dit. porte des mocassins. un petit béret en tricot blanc. Il bâton de commandement. Dès le début de. coiffure,. le. cet en-. dans dans leur connaissance parfaite de toutes les passes. Les rapides se succèdent presque sans interruption, et il me semble que nous courons sur l'eau. Sur les rives, beaucoup d'habitants qui, tout en demeurant cachés, répondent aux appels et aux cris des pagayeurs. Commodément assis dans ma chaise longue, j'admire cette belle nature. d'un ample. notre entretien, je suis frappé de l'expression peu agréable de. méfiance.. singulièrement à. vitesse vertigineuse.. Enfin, voici Unguetra! C'est. tient à la. et ajoute. une certaine mesure. jouant, les indigènes observent. chant, bien qu'un peu monotone, est assez agréable à. en cuir.. large en. s'étend la forêt, qui lui fait. un beau son métal-. entendre.. taille. rivière Uelle, sur. Sur. (D'après une photographie de M. Michel.). touches de. sur des morceaux de calebasse et rendent lique.. sur. voyage jus-. droit.. ces claviers sont fixées. et leur. mon. très JJAALVAUMi. lesquels. les. ;. splendide. continuer. La. on frappe avec des marteaux. fusil à. laquelle je navigue, est. des. espèces de claviers en bois sur. un. qu'à Djabbir.. bres recouverts d'une. peau. voudrait. il. 7 octobre.. maison du. la. l'intéresse. répétition.. place qui s'étend. la. devant. mécanis-. le. me. Cela beaucoup;. circulaire,. est très. il. curieux de sa nature,. le. un coup. les. regard est. parle avec de. en général,. Elle a très bel aspect.. En. il. Comme. pays.. le. Son. de. la rivière,. les plus dangereuses dans une embarcation que comparer à une coquille de noix, vu l'immensité et dans laquelle, certes, en Europe, on ne s'aven-. turerait qu'avec crainte,. Nous abordons. à la station. de Djabbir. (A continuer.).

(8) Une courbe dans. la. montée de Palaballa. (D'après une photographie du. Dr. Etienne.).

(9) 119. CONGO. LE CHEMIN DE FER DU. procurer sommes nécessaires ayant La Compagnie continuation des travaux de construction du chemin à se. les. à la. de. moment où. jusqu'au. 1er. par. ratifiée. la. convention du 28 mai sera. 30 décembre ou. le. 28 février au choix de. est contracté avec les. la. le. commerciale,. Caisse. Banque. firmes suivantes. Crédit. général. au. 68. rivière. à Bruxelles, la. voie était. 57, les terrassements étaient terminés jusque près. kil.. kil.. ,. et. £. :. Compagnie du Congo pour le commerce Banque de Bruxelles, Philippson, Horwitz et C ie. liégeois. liégeoise.. Le courrier du Congo, qui vient de parvenir annonce qu'au commencement du mois de juin. Compagnie. Cet. Société générale, et l'industrie,. Mathieu,. prochaine Législature, contracte un emprunt. la. hypothécaire de 2 1/2 millions de francs, remboursable. emprunt. Cassel et C' c , Crédit général de Belgique, de Lhoneux, Delloye-. et. attaqués entre les. kil.. 70 et 71,. non. du. loin de la. Bembesi.. LES PAPILLONS DU. CONGO. il. HETEBOCEBES. insi. A'. que nous l'avons. précédent article. dit les. ('),. dans un Hétéro-. cères présentent des antennes de toute. fr. '. î. TQg/. S. Fig.. Sphinx. à. Phalène de Linné, ou aux papillons crépusculaires et nocturnes res. i.. et. des anciens. Leur corps est en comparaison. auteurs.. tantôt très gros et très grand, tantôt petit,. des ailes, et n'offre jamais d'étranglement entre. thorax et. le. l'abdomen. C'est dans ce groupe de Lépidoptères que nous trouvons. les. espèces les plus nuisibles aux champs, aux forêts,. à nos vêtements, à nos. meubles ou. à nos provisions. Mais c'est. dans ce groupe également que se rencontrent lons utiles, car ce sont eux qui, pour se. les seuls papil-. métamorphoser en. chrysalides, filent ces cocons soyeux qui peuvent devenir la. nombre de. Les Hétérocères se divisent en un grand. intégrité.. tribus. La présence de beaucoup de ces. tri-. bus a été constatée au Congo d'autres encore s'y découvriront, car nos connaissances dans ce groupe d'insectes sont peu ;. étendues jusqu'à présent, à cause de à se procurer des. spécimens en bon. grande habitude pour trouver,. la difficulté. état.. qu'on éprouve. faut,. Il. saisir et ensuite. en. effet,. une. conserver ces. papillons, dont la plupart sont d'une extrême délicatesse de. formes.. Parmi. les tribus. connues, nous citerons. Les Sesides, qui ne volent que pendant soleil.. Ils. les feuilles.. Voir Congo illustre, 1894,. Leur aspect. p. 86.. tête de mort de notre pays caracSphingides sont doués d'un vol puissant,. ce qui permet à quelques-uns d'entre eux de se transporter à. espèces aussi bien en Belgique qu'au Congo.. Ils. ont. le. corps. parmi les grands papillons, la minorité des espèces n'offrant que la dimension moyenne des Lépidoptères. Il en est même dans nos régions qui, par l'élégance des formes et la richesse du coloris, peuvent rivaliser avec les plus beaux exemplaires exotiques. La plupart ne sortent que la nuit pour prendre leur nourriture. La meilleure manière de se procurer ces espèces en état de grande gros. et. figurent en général. vage. facile.. Parmi. les. (Voyez. jour. et. est. très. mais ayant toujours. fré-. le. corps épais et massif,. avec des anneaux bleus, rouges ou jaunes.. Les ailes sont. brillamment colorées, avec des taches rouges, jaunes ou bleu métallique. Elles sont longues et étroites, en toit incliné de chaque côté sur le corps dans le repos. Ces papillons volent seulement pendant le jour et restent volontiers immobiles sur les graminées et les plantes basses où l'on peut les capturer même à la main. (Voyez fig. S.). BOMBYCIDES.. surtout au. caractéris-. fig. 4.). Zygcnides figurent des insectes de plusieurs types. assez distincts,. —. Cette tribu, qui. renferme une grande mais il importe. variété de formes, est difficile à caractériser. de. la citer, car,. à soie. ;. outre les espèces nuisibles les plus redou-. comprend l'insecte le plus du mûrier {Bombyx mon).. tables, elle (»). les font. des distances considérables, de sorte qu'on retrouve certaines. :. le. ont une allure vive, mais se posent toutefois. quemment sur. leur éclosion,. — Le Sphinx. SPHINGIDES.. térise cette tribu. Les. d'une importance très inégale, qu'il nous sera impossible de. dans leur. moment même de. ressembler à des guêpes.. fraîcheur est de rechercher les chenilles, qui sont d'un éle-. base d'une industrie prospère.. citer. au. d'écaillés, sauf. son. forme, sauf. extrémité. Ils correspondent aux gen-. '<|£F. §. massue arrondie. ,. la. tique; leurs ailes transparentes, presque toujours dépourvues. utile qui existe, le ver.

(10) — Leurs chenilles, qui sont arboricoles part en groupes, sont parfois. de fond en comble toute de. l'art. 11. un. filer. La figure. (fig.. prendre, contre ces insectes, une lutte semblable à celle. dans toutes. 3).. un Nyctéméride.. intéressant et d'une utilité. étudier ces papillons dès maintenant.. Il. suffirait. NOCTUELIDES.. faite. tribu. serait. en exploitation. Il incontestable de pouvoir. les contrées sylvicoles. que. ceux qui s'intéressent autant à la science qu'au développement économique du Congo, veuillent bien. même. santes en. le. coucher du. le. On. du. leur vie active qu'après. sont en général très nuisibles. travail souterrain des chenilles.. LES PHALENIDES. (fig. 2). maux, étudier, par comparaison avec les. les. espèces similaires d'au-. qui. les. Fig.. tation. la. et. Fig.. Fig. 4. 3.. vacillant. 5.. même. taille.. jour,. elles. fabrication de ce produit. rappellerons que,. si la. Bombyx mori. celui des. homme. ou d'un animal, suffit pour leur faire abandonner leur retraite, quittes à en chercher une autre à quelque distance. Les espèces du Congo sont fort peu. de toutes, d'autres espèces assez nomprécieux pour l'homme de filer un cocon soyeux, susceptible d'exploita-. connues encore. nomenclature des Macrolépidoptères ou grands papillons. Les Microlépidoptères ou petits papillons, qui terminent l'ordre des Lépi-. tion.. Ici s'arrête la. La faune africaine est riche en espèces productrices de soie. une source de. mélanges Déjà. le. et. il. peut y avoir. Fig 6. la. mode. forcent les fabricants à tenter des. du Bombyx mori.. de soies nouvelles avec la soie. coton ou. donnent des Natal. et. profits sérieux. Les exi-. gences multiples de. au. laine,. la. étoffes. Madagascar,. doptères,. les. indigènes. particulières.. tissent. fait a-t-il été. Les micropapillons forment un groupe plus nombreux. que tous. les. suite,. Saturnides se reconnaissent tout de. le. rapport de. celles-ci ayant toujours, vers le milieu, 6). Ils. la. les. Rhopalocères. et les. Hété-. presque microscopiques, au moins par les dimensions du corps; mais il y a certaines espèces qui atteignent une taille comparable à celle des petits Noctuelides et Phalénides. Le. parce qu'ils renferment, dans chaque pays,. grands lépidoptères sous. macropapillons, soit. cocons de. observé déjà. moyen de. meilleur. — Les. des Pyralides, Tortricidcs,. rocères réunis. Ce groupe comprend, en général, des insectes. au Congo? Nous. SATURN1DES. les tribus. des étoffes. éclat et leur solidité avec les. quelques espèces séricigènes. Ce. Au. comprennent. Tinéides, Ptérophorides et Alucitides. mélangés au précieux produit,. douées de propriétés. remarquables par leur. (fig.. que. secousse, même l'approche d'un. soie de certaines est la plus solide. breuses partagent avec elle ce privilège. là. ce vol. Pendant toute la durée du demeurent cachées dans l'épaisseur du feuillage ou s'appliquent sur le tronc des arbres; mais la moindre. ici l'histoire. des richesses que l'impor-. ont apportées à l'Europe, mais nous races de. larges,. que leur. autres Hétérocères de. Nous ne retracerons pas la soie, ni. fait. est plus incertain, plus. moyens. de destruction.. de. immense. proportion-. ailes. nellement. remèdes. préventifs et les. ont, en. majorité, le corps grêle, le thorax étroit et. pourrait ainsi, tout en enregistrant. tres pays, les. et. repré-. sentant dans les diverses phases de son existence.. commencent. soleil et. à cause. temps qu'un certain nombre. d'exemplaires de l'insecte nuisible,. commerce. pays d'origine.. —. Ces papillons ne Fig. 2. observations qu'ils croient intéres-. les. le. le. Les Noctuelides forment une grande comprenant un nombre considérable de genres et d'espèces. Le corps de ces insectes est gros proportionnellement aux ailes. Celles-ci (surtout les supérieures) sont généralement d'une couleur sombre et recouvrent presque toujours les inférieures au repos.. envoyer à Bruxelles, au Musée royal d'histoire naturelle, toutes. dans. donnerait d'excellents résultats.. nature sauvage,. la. les soies figurent. a été découverte au Sénégal, Attacus Bauhiana, mais il ne paraît pas que des essais sérieux aient été tentés pour en tirer une utilité commerciale. Il n'est pas impossible que la faune du Congo recèle encore une ou plusieurs espèces de grande valeur industrielle et dont la domestication. lorsque les plantations artificielles bientôt entreil faudra. est certain que,. auront remplacé. en est dont. Une espèce. végétation d'une contrée. Toutes ont. la. il. fournissent des tissus utilisés surtout dans. quoique peu probable, que certaines contrées du Congo aient à souffrir de ces dévastations,. boisées de l'État il. Orient,. la plu-. abondantes qu'elles détruisent. représente Otrœda hesperia,. 1. pour. cocon avec la plus grande perfection. est possible,. mais. si. et vivent. —. 120. les. plus. largeur des ailes,. une tache transparente le Musée. sont largement représentés au Congo et. éclore en captivité.. bon. obtenir en. état est. faut toujours les tuer. flacon de cyanure de potassium, car le. de. les faire. au moyen du. moindre contact des. doigts brise les pattes ou enlève les écailles.. L'étude de ces papillons n'est véritablement qu'ébauchée et. rebute. la. royal d'histoire naturelle en a reçu dans plusieurs envois des. préparation. spécimens de diverses espèces. Outre l'intérêt que présentent ces insectes, un grand nombre de leurs cocons peuvent être utilisés, soit pour la filature en soie grège, soit pour obtenir. famille. des filoselles après cardage. Parmi les espèces de l'extrême. les Il. et. que. de variété,. plupart des entomologistes par la difficulté de et d'études. C'est la. c'est là qu'elle a. raliste patient, le plus. (A suivre.). cependant dans cette immense. nature a déployé. le. plus de génie, de richesse. caché, pour les révéler au natu-. de merveilles. et le. plus d'intérêt. G. S..

(11) -. 121. —. Le sultan Djabbir en costume soudanais. (D'après une pbot. de M. Michel.). L'EXPLORATION. DE. L'UELLE. DE DJABBIR A SURUANGU PAR. CLÉMENT VANDEVLIET adjoint. à. l'expédition. Van Kerckhoven. (1891-1892). II Le sultan Djabbir. et la station. de. l'État.. —. En pirogue sur. Djabbir, 8 octobre 1891.. de Djabbir, où nous venons de débarquer, est construite sur la rive nord de l'Uelle.. \\ station. Son dont. nom. lui. vient d'un puissant chef azande. le village est situé à. une demi-lieue dans. l'intérieur des terres.. Fondée depuis un an et demi par MM. Roget et Milz, cette compose d'un vaste corps de bâtiment, en briques rouges, élevé sur voûtes et entouré d'un mur flanqué de deux tourelles ou bastions du côté de la rivière. Cette construction. station se. l'Uelle.. —. Les premiers rapides.. —. Aguessa.. demandé une année entière de travail, sert de logement au commandant delà zone, au chef de la station et au médecin. qui a. En. ce. moment,. D Van Gampenhout r. c'est le. qui remplit à lui. seul ces trois fonctions.. A. gauche du bâtiment principal, une habitation en pisé une chambre pour un agent européen, une salle à manger et un magasin. Plus loin, toujours au bord de la rivière, une autre maison en pisé est réservée â l'inspecteur d'Etat, quand il vient à la station. Un peu en arrière, un vaste magasin sert d'entrepôt pour les provisions et les marchancontient. VOL.. III.. FASO. 16.. —. 12 AOUT 1894..

(12) —. 122. dises réservées à l'expédition. mètres sur. droite s'élèvent. la. Van Kerckhoven. A deux cents de grands hangars et un four. pour la confection des briques. L'atelier de menuiserie et la scierie se trouvent au bord de l'eau. Derrière le bâtiment prin-. une. cipal,. ménagée pour. vaste plaine carrée a été. les. rassem-. elle est bordée de bananiers qui cachent les casemates des soldais établies sur deux rangées, distantes l'une de. Il. Lorsque Il. de 20 mètres.. l'autre. Un est. jardin potager, où se cultivent tous les légumes d'Europe,. en plein rapport.. 11. y. a,. champs de manioc, de maïs. ;. haut Congo;. plus belle station que. la. rencontrée dans. j'aie. peu commune.. elle est saine et la lièvre y est. point de vue de. des légumes. Au. indépendamment. nourriture, on y trouve,. la. le. et. perles, laiton, fusils à piston, capsules, poudre, etc.. au cours d'une de ces transactions que. con-. j'ai fait la. naissance de Djabbir.. homme. un. est. corpulent. et. imberbe;. sa figure. d'une. ronde. de tatouages. d'une quarantaine d'années, assez. au-dessus de. taille. est. moyenne.. la. marquée au. petit doigt. Il. est. pointillés.. de sa main gauche. portait, le jour. Il. était. orné d'une bague cheva-. en argent.. lière. C'est. ou moins vêtus que. déjà plus. un ancien. soldat de l'armée égyptienne qui. II. ,. avec quel-. venu se fixer dans ce pays après la révolte parcouru le Soudan égyptien et a connu plu-. à la poitrine. à. dialecte des Azandes.. plus, le bangala. du khédive. sieurs des officiers blancs qui étaient au service. (').. el. lui. Les gens de son entourage sont de. d'étoffes. A. traite et portent,. l'on confectionne. D Van Campenhout. cette occasion, le. 1'. Djabbir ses divers instruments de chirurgie et. en expliqua l'usage. Le sultan parut prendre. plus. le. lui vif. communication.. intérêt à cette. 9 octobre.. Tous. les. Européens qui. se trouvaient ici sont partis depuis. que le D Van Campenhout et Raynaud, qui souffre d'une plaie au pied. A midi, pendant que nous déjeunions, grand tumulte au camp. Les Bas-Congos ont surpris un des leurs au moment où il vendait des cartouches aux indigènes. Le coupable a été immédiatement arrêté. Il sera jugé demain. hier.. 11. ne reste. à. la. station. 1'. 13 octobre.. Ce matin, je suis allé, avec le docteur, rendre au sultan sa visite de l'autre jour. Il nous reçoit sous la véranda de son habitation, où nous nous installons dans des fauteuils dont l'assise est faite. un veston. au moyen de cordes tressées. Djabbir. occupé à rendre. Pendant. sommes. d'agent de l'Etat. Lorsque nous. accroupie devant. est a. civilise.. en au village. de confiance, a dû être opéré pour une. homme. Dahia, son. tumeur montra. était. ques aventuriers, des mahdistes. le. front d'une ligne. où je l'ai vu, une belle chemise en toile blanche dont il avait mis le plastron par derrière, une large culotte arabe, des mocassins en cuir jaune et un chapeau de paille couvert d'une coiffe blanche. Le verticale. parle l'arabe et. il. général, des mocassins. ne. coule pas cher. Les indigènes l'échangent contre des tissus,. Le sultan. langues,. des fruits que je viens d'énumérer, des poules. et. des chèvres en quantité. L'ivoire est très abondant. C'est. monde. de toute sa cour.. bien prononcer, mais. qu'il parvint à. Son premier nyampara connaît, de. de. et. tout cela entrecoupé de larges avenues.. Djabbir est. et. en outre, des plantations de bana-. était escorté. il. reconnaît à ses. le. aura probablement quelque peine à retenir.. sert d'interprète à l'occasion.. niers et de papayers, des riz. en contact avec. je lui ai été présenté,. Comme. blements;. a déjà été. qu'il. me demanda mon nom,. qu'il. On. est poli et se présente assez bien.. manières. la. et. il. une foule nombreuse,. lui, attendait ses arrêts.. palabre,. du. la justice,. a revêtu. arrivés,. j'ai. pu. un coup. jeter. d'oeil. rapide sur. Devant son habitation, s'étend un vaste espace découvert où se tiennent les réunions comme celle la. résidence. chef.. qui a lieu aujourd'hui. Derrière, on aperçoit, entouré d'une palissade, le ('J. Parmi. «. bachi-bouzouk. les. de Luplon-Bey, gouverneur. Gliazal, se trouvait Djabbir, originaire de la. conduit à Kliartoum, où ». A. il. enlevé tout jeune et. apprit l'arabe.. l'époque où Lupton vint prendre. poussait devant. M'Bomu,. du Bahr-el-. commandement de. le. sa province,. il. en dehors de sa troupe régulière et au sud des territoires. lui,. effectivement administrés, une vaste organisation irrégulière sous. dement de négociants arabes entreprenants qui couvrirent. le. le. comman-. pays d'un réseau. de postes quasi militaires. Djabbir revint avec eux dans son pays natal, où. il. acquit une grande influence. « Ce sont ces lignes de postes réguliers ou irréguliers que le D r Junker a parcourues pour atteindre Ali-Kobo et Abdallah sur TUelIe-Makua. •. La. carte publiée dans les Mitlheilungen porte à. marches dans -. nais. le. sud. unbewolmtes gebiet. «. Au moment où Junker abandonnant. l'est. de ses dernières. ».. Wadelaï et après le départ des Soudaau nord de la Makua coupés au commerce guerre du Soudan, Djabbir, à la tète de ses partisans,. par. la. marcha au sud, pour occuper le pays signalé inhabité et atteignant la Makua, soumit à ses armes les populations riveraines. « Dans les derniers temps, il était le chef absolu de cette partie du territoire, le. comme bir,. chef dans. plus large du mot, car cette contrée n'existait pas expression politique lorsque Junker est venu dans ces parages. Djable. indépendant de tout. volontairement sous «. sens. A. le. le. lien, l'a. conquise,. l'a. peuplée,. l'a. cultivée et. notre arrivée, en février 1890, ses sujets lui payaient tribut, s'en remettre. car deux fois des. progressivement aux. hommes, condamnés par. entre les m:iins de conseil de guerre. l'officier. du. l'a. placée. drapeau de l'État indépendant du Congo.. toutes les contestations entre indigènes, mais depuis. ment de. ment. harem avec. ses huttes circulaires. coniques. Quant au village,. lois. réglait. Il. a été très sincère,. peine capitale, ont été remis. et. districl, à la servitude pénale.. (La district de l'Aruivimi et Uellc.). il. a contracté l'eno-ao-e-. de l'État.. lui à la. du ministère public. il. condamnés. ensuite, par. ... ]_,.. Hoget.. surmontées de. n'en existe pas à propre-. parler; ce sont toutes fermes isolées.. d'environ 200 mètres de largeur, au-dessus duquel les indi-. gènes ont construit un pont en piquets.. Dans. le. courant de l'après-midi,. j'ai. fait. la. connaissance. d'Aganda, chef Mobenge, qui a fourni un assez grand nombre. de soldats irréguliers à l'expédition Van Kerckhoven. Il vient, comme Djabbir, nous faire visite et nous offrir en vente une certaine quantité d'ivoire. C'est. un homme grand. sans distinction et qui n'inspire aucune confiance.. et Il. maigre, est d'ori-. gine bachenzi. 14 au 21 octobre.. Dans. ces derniers temps,. j'ai. reçu plusieurs fois. la visite. de. Dahia, l'homme de confiance de Djabbir. C'est un garçon très intelligent qui connaît. beaucoup. le. Soudan, pour. l'avoir par-. couru avec son maître. Il me dit avoir rencontré Junker, Lupton-Bey, Gessi-Pacha et Emin-Pacha. Dahia affirme également que Hicks-Pacha, dont les fameux carrés ont été rompus par les mahdistes et que l'on croit avoir été tué dans le com-. empoisonné après la défaite. Le 20 sont arrivées ici, du poste de Nwanga, deux pirogues amenant des femmes libérées. Le D' Van Campenhout m'en-. bat, s'est le. il. Après avoir causé pendant quelque temps avec le sultan, nous reprenons le chemin de la station. La route est large et bien entretenue. Elle est coupée, vers le milieu, par un marais. rentrait à. les territoires. et à la civilisatioa. toits.

(13) —. 123. —. gage à profiter, avec Raynaud, du retour de ces canots pour. gagner Nwanga. et. de. là. continuer par voie de terre jusqu'au. Van KerckRima, soit à celui du. 24 octobre.. Temps. point où nous pourrons rencontrer l'inspecteur. franchir. Mais. hovcn, soit au poste du confluent de la. émotions. Bomokandi. appris que. le. chemin. proposition,. à travers la forêt est. car. j'ai. mauvais.. 22 octobre.. A. 9 heures, nous quittons en pirogue la station de Djabbir. pour notre lointaine destination vers de s'effectuer assez. commodément.. ma. dans. installer,. petite. on s'habitue. j'ai. pirogue,. Le voyage promet. l'est. (').. J'ai. fait. une sorte de. placé. ma. chaise longue de façon. nous ne pouvons fermer. l'oeil. de. la. un moment de. Dans un fait. pour dresser nos. 26 octobre.. sage qui celui qui. lement cessé.. A la. nous aper-. vée en Afrique,. quand. cevons à 10 heures les premiers rapides. De. mes pagayeurs ont remarqué un cochon contre. force de rames,. le. ils. courant.. Vers. premiers rapides. les. un soupir de. satisfaction. Van Kerckhoven). a tout pris.. Nous continuons notre route et, à 4 heures, nous établiscamp chez Bah ma. Des sénénés bien nourris nous accueillent. In indigène va même jusqu'à m'embrasser dans sons notre. cou!. le. l <. ). Ce sont. MM. la. Roget. le coi.. Huent de. publication, est. éditée. et. Van Gèle qui, les premiers, en janvier 1891, complètement inconnue du fleuve, entre Bima. Leur rapport et leurs cartes n'ont pas. section jusqu'alors la. La relation de M. Vandevliet, dont nous commençons donc la première description de cette section qui ait été. été publiés jusqu'ici. la. même. arri-. nègre,. sur eau,. Au. prix d'efforts. inouïs et. après avoir été repoussés plusieurs fois par. eaux torrentueuses, nos Rachenzis par-. moyen de longues. embarcations jusqu'au haut de la rivière s'engouffre. gaffes, à faire la chute,. remonter leurs. dans un. étroit chenal. un bruit de tonnerre. Des pêendroit, un barrage qui empêche. avec. cheurs ont construit, à cet. les canots de passer. En s'aidant de leurs gaffes, les pagayeurs maintiennent les pirogues un instant immobiles, tandis qu'un le barrage. Nous assistons anxieux à cette manœuvre, car, à chaque instant, nous craignons que le canot, emporté par le courant, soit rejeté en arrière et précipité dans. des leurs va couper. l'abîme.. explorèrent. Djabbir et. viennent, au. où. furent franchis.. tons quelques bananes et du vin de palme. Mais les vivres sont rares. Boula-Matende (M.. et. le. Les canots continuent à avancer. sur la rivière,. les. heure, nous nous arrêtons à un village où nous ache-. 1. mon. remarqué que. voyage sur terre. l'obstacle.. Le sultan Djabbir en costume d'agent de l'Etat (D'après une pliot. de M. Michel.). pas précisément à l'aise au milieu de ces eaux tourbillon-. quand. entretien-. (. la retraite et le. nantes, et je poussai véritablement. Depuis. 1. lui. harponnent au passage. A peine ont-ils saisi l'animal, que nous nous engageons dans les rapides. Je ne puis m'empêcher d'admirer la force musculaire des pagayeurs qui parviennent à remonter ces courants torrentueux avec une adresse et une sûreté dont il est impossible de se faire une idée dans nos pays. J'avoue que je n'étais couper. il. j'ai. hommes. feu.. emporte toujours avec lui quelques braises incandescentes au moyen desquelles il obtient rapidement du feu, en cas de besoin ). Vers 2 heures, nous arrivons à une chute d'environ trois ou quatre mètres de haut. Afin d'alléger les pirogues, nous descendons à terre avec les soldats et nous contournons. Ayant. parviennent à. midi, nous prenons notre déjeuner pirogue, où nos. nent constamment du. 23 octobre.. sauvage luttant. le souvenir. La pluie a Nos pagayeurs, heureux. de revoir le soleil, s'accompagnent en ramant d'un chant lent et mono-. nous. dans. fait. se déroule devant nous rappelle nous a tant émerveillés au début de notre voyage et dont il semble. qu'on doive en garder éternel-. tone.. loin,. naviguer pendant. à. toute la journée d'hier. Le magnifique pay-. promettons-nous de coucher dorénavant sous. Partis d'Aguessa vers 6 heures,. il. tentes.. Nous avons continué. la tente.. .. cadre, le temps passe vite et. tel. déjà nuit lorsque nous descendons à terre. nuit à. répit. Aussi. le. danger qui menace constamment.. cause des rats et des insectes qui ne nous laissent pas. écoute muet, et qu'on ne se lasse pas. l'on. de palme. Malheureusement,. de l'huile. ici. d'entendre malgré la pluie qui tombe et. trouver à l'abri du soleil. Nous n'avançons que lentement pour remonter la rivière dont le courant est très fort. Vers midi, je fais stopper devant un village désert. Raynaud m'y rejoint et nous prenons ensemble notre repas. A 3 heures, nous nous arrêtons définitivement au village d'Aguessa. Nous nous logeons dans une n'dako (maison) d'indigènes. On nous apporte des bananes, des arachides et. à. et à ces. pour ne pas captiver de plusieurs centaines de mètres, est parsemée d'une quantité d'îlots où se développent en même temps les palmiers aux hautes cimes et les plantes grimpantes aux capricieux entrelacements. Au milieu de ces bouquets de verdure, l'Uellc se précipite et roule ses flots écumeux avec un bruit d'orage que. me. à. dangereux. genre de sport. toute notre attention. La rivière, large. cabine en feuilles de bananiers dans. laquelle. vite à ce. très. et. D'ailleurs, le paysage est trop grandiose. avec empressement cette. J'accepte. Rapides nombreux. couvert.. Le barrage cède enfin. Le; hommes donnent un grand coup de gaffe, toutes les pagaies s'abaissent en même temps et un chant de victoire, entonné avec entrain par tous les rameurs, nous annonce que l'obstacle est franchi. Nous remontons dans nos canots et, à 4 heures, nous arrivons. ('). Voir. le. Congo. illustré, 1893, p. 216..

(14) —. 124. — obstacles,. il. nous a été donné d'admirer deux des chutes; la troi-. sième. était ca-. chée à. notre. vuepard'épais fourrés.. un. C'est spectacle. ef-. frayant et beau. que. à. la. la. vue de ces. fois. énormes masd'eau. ses. se. précipitant avec fracas d'une hauteur. de. plusieurs. En. mètres.. présence d'un KALVAUX. SC.. courant aussi qui. intense, Village indigène de Djabbir. (D'après une photographie de. M. Michel.). charrie. d'im-. menses troncs à hauteur de Bengwe, village situé dans l'intérieur des terres, à une quinzaine de minutes de la rive. Ayant appris que des. d'arbres et emporte de formidables blocs de rochers, on se. nous nous portons à leur rencontre. Ce sont MM. le D' Montangie et Buzon qui, depuis dix jours, ne pouvaient continuer leur route faute de porteurs. Malgré le peu. sauvages,. blancs étaient. là,. de vivres dont ils disposent, ces messieurs ont assez bonne mine et le docteur n'a pas perdu sa belle humeur. Avant de nous retirer, nous leur laissons un peu de vin et une petite provision de sel dont ils avaient grand besoin. Puis nous regagnons nos pirogues après nous être donné rendez-vous à Nwanga, où la petite caravane espère arriver dans deux jours.. maintenant surtout que nous apprécions l'immense avantage de pouvoir voyager en pirogue plutôt que par voie de terre. Nous avons parcouru en cinq jours, et presque sans fatigue, une distance que nos camarades ont mis trois semaines à franchir. Le docteur se plaignait vivement du manque de vivres dans toute la région qu'il a traversée et surtout de la mauvaise volonté que mettent les indigènes à approvisionner C'est. les. il. est possible. parviennent. Bengwe, on traverse un mamelon d'une trentaine de mètres de hauteur. De cette éminence, la vue s'étend très loin et embrasse toute la région. pied de. la. village de. colline se déroule l'Uelle, qui précipite ses. eaux bouillonnantes dans peine à franchir. La semée de nombreux. la. chute que nous avons eu tant de. rivière,. très. large en cet endroit, est. calme absolu forme un contraste bizarre avec l'incessante agitation des flots. De l'autre côté, la vue se perd au loin dans la plaine légèrement îlots. dont. le. ondulée.. à. s'en. que des. .Nous continuons notre voyage sur l'Uelle. Trois fois. que. tant ce. la seule. depuis deux jours, nos braves pagayeurs. font,. bachenzis, au mépris d'un danger qu'ils ne peuvent ignorer, car plusieurs pirogues fraîchement éventrées sont étendues. comme autant de témoignages irrécusables, mêmes rochers qu'ils côtoient, impassibles. Tous et. là,. long de ces. le. ces obstacles ont sensiblement retardé notre. marche. heures du soir quand nous abordons à. station. est 7. il. de Nwanga, où nous. sommes. la. reçus par M. Hansen,un officier. danois d'une prévenance et d'une amabilité auxquelles nous ne saurions assez rendre hommage. 29 octobre. Hier, dimanche, nous avons consacré la plus grande partie. de notre temps à chercher des toujours en pirogue, jusqu'à. Vers 10 heures, au. la. hommes pour nous Bima. M. Hansen. est. conduire,. parvenu à. suffisant.. moment où nous. nous mettre en. allions. route, arrive de Djabbir M. Lousberg, également en canot.. vivement de la route, des donné pendant le voyage et de la procurer des vivres. se plaint. hommes. Il. qui l'ont aban-. difficulté qu'il a. eue à se. Sans écouter davantage ses doléances, car le temps presse, nous prenons place dans nos pirogues et nous donnons le signal du départ. Le paysage, quoique toujours très beau, ne nous paraît plus aussi grandiose que les jours précédents. Les chutes ont disparu nous ne rencontrons plus que quelques. nous. pelits rapides.. A. G heures, nous abordons à. un endroit découvert où nous. de mettre pied à terre, pendant que les canots, chargés de nos bagages, franchissent les rapides. Nous. dressons notre tente sur remplacement. pourrions bien, au besoin, demeurer dans. mois.. à quoi. humains, des. ;. 27 octobre.. sommes. êtres. rendre maîtres par. puissance de leur adresse et de leur énergie. Et voilà pour-. en recruter un nombre. blancs.. Pour arriver au. Au. demande comment. obligés. bon. celle témérité?. les pirogues, mais Pendant que nous contournions les. Kerckhoven a. établi. son camp. Les pagayeurs vont passer. la. il. y a. nuit dans. même. où M. Van. un peu plus d'un un. village voisin..

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