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ACTION POUR LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES EN AFRIQUE

APPVA asbl

Organisation pour la promotion des personnes vulnérables

VERS UNE REINTEGRATION DES VICTIMES : Bilan d’activités du Programme de

Réhabilitation des Victimes des Violences sexuelles au Nord-Kivu

Février - Septembre 2006

Adresse : Avenue du Lac n° 18, en face de l’Hôtel la Frontière, Goma, Nord-Kivu Tél : +243 99 40 43 105 E-mail : apvafrica@yahoo.fr

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 2

1. PRESENTATION DE L’APPVA 3

2.1. LE PROGRAMME DE REHABILITATION DES VICTIMES 3

2.1. Objectif du Programme 3

2.2. Activités réalisées du 6 février au 25 septembre 2006 4

2.2.1. L’identification 4

TABLEAU I. RÉPARTITION DES VICTIMES PAR TRANCHE D’ÂGE 4

TABLEAU II. TYPES D’AUTEURS DE VIOLS POUR LES CAS IDENTIFIÉS 4

TABLEAU III. SÉQUELLES 5

2.2.2. Prise en charge médicale et alimentaire 5

PRISE EN CHARGE ALIMENTAIRE 6

2.2.3. L’Accompagnement psychologique 7

2.2.4. Les mesures d’accompagnement du Programme 7

2.2.5. Moyens mis en œuvre 8

2.2.6. Résultats 9

2.2.7. Difficultés rencontrées 10

2.2.8. Constats 10

2.2.9. Projets 11

CONCLUSION ET REMERCIEMENTS 12

INTRODUCTION

Jusqu’aux dernières heures de la guerre en République démocratique du Congo, le viol a été utilisé systématiquement comme arme contre les femmes et les enfants. La cessation des hostilités militaires, survenue après les Accords de Pretoria en décembre 2002, n’a malheureusement pas sonné la fin des violences sexuelles, comme cela était escompté.

A l’heure actuelle, la responsabilité des viols et autres violences sexospécifiques, autrefois l’«exclusivité » des hommes en armes, a gagné les populations civiles, avec des actes orchestrés par des acteurs familiaux, communautaires et sociaux. Ce nouveau développement du phénomène, qui affecte particulièrement l’Est du pays, nécessite une réaction à la taille du problème.

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L’Action pour la Protection des Personnes Vulnérables en Afrique (APPVA), consciente de ce besoin urgent, s’est mobilisée pour apporter un appui à la réhabilitation des victimes de ces actes, conformément à son objectif de promotion de la dignité humaine.

Elle présente ici, le bilan de son action dans la ville de Goma et dans les Groupements de Kamuronza et Muvunyi Shanga, au sud de la province du Nord-Kivu (rives Nord et Ouest du lac Kivu)

1. PRESENTATION DE L’APPVA

L’APPVA est une association sans but lucratif de droit congolais, créée à Goma le 27 janvier 2004 et dont l’objectif général est contribuer à l’encadrement, la promotion et la participation des personnes vulnérables dans le but d’instaurer un climat propice à une cohabitation pacifique dans la sous-région des Grands-Lacs.

Sur le terrain, son action prend les formes et expressions suivantes :

⇒ Prise en charge médicale des victimes d’actes de torture, de violence organisée et d’abus sexuels ;

⇒ Intégration des personnes vulnérables dans le système de développement actuel ;

⇒ Utilisation des talents individuels au développement collectif ;

⇒ Aide aux femmes et enfants vulnérables et violentés dans un souci de restauration de leur dignité.

Elle intervient dans la Province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, avec une attention particulière pour les populations paysannes.

2.1. LE PROGRAMME DE REHABILITATION DES VICTIMES

2.1. Objectif du Programme

L’APPVA a mis sur pied, début février 2006, son Programme d’appui à la réhabilitation des Victimes des violences sexuelles. Géré conjointement par l’APPVA et la Clinique Belle Vue, ce Programme a pour objectif d ‘«

apporter le plus possible de soulagement physique, psychologique et social aux victimes des violences sexuelles au Nord-Kivu ».

Les objectifs spécifiques du Programme sont :

⇒ La prise en charge médicale gratuite ;

⇒ La considération des besoins matériels des victimes ;

⇒ L’accompagnement psychologique par des séances de counseling ;

⇒ La réintégration des victimes dans leur milieu social par une action socioprofessionnelle.

(4)

Responsables et militants de l’association sont, de ce fait, investis dans une large campagne pour l’intérêt des victimes, avec un appui local pour les divers frais encourus au titre du Programme.

2.2. Activités réalisées du 6 février au 25 septembre 2006 2.2.1. L’identification

Au début de tout processus de prise en charge, il se pose la question de connaître la victime, son histoire, son état et ses besoins. Une équipe de 8 animatrices a été formée aux techniques d’action auprès des victimes, tâche souvent délicate, les victimes étant dans la plupart des cas peu enclines à relater leur triste expérience.

Les actions d’identification ont permis d’atteindre 83 personnes, 7 dans la ville de Goma, 42 dans le Groupement de Kamuronza et 34 dans celui de Muvunyi- Shanga.

Les données récoltées par les animatrices lors de leur grand et éprouvant travail ont permis d’établir les synthèses suivantes, synthèses relatives aux victimes, aux auteurs des viols, ainsi qu’aux violences subies par les victimes.

Tableau I. Répartition des victimes par tranche d’âge

Age (années) N F %

0-6 83 7 8,43

7-13 83 12 14,45

14-20 83 39 46,98

21-26 83 16 19,27

27 et + 83 9 10,84

Total 83 100

Avec ce tableau, nous constatons que la tranche d’âge de 14 à 20 ans a constitué la grande partie des victimes prises en charge dans le cadre du Programme.

Tableau II. Types d’auteurs de viols pour les cas identifiés

Type d’auteur N (Cas identifiés) Fréquence %

Soldat FARDC1 83 5 6,02

Proche de la victime 83 31 37,34

Miliciens 83 25 30,12

Dissidents / 83e Bde 83 10 12,04

Autre 83 12 14,45

83 100

1 Soldat de l’armée gouvernementale

(5)

Cette répartition des cas par type d’auteur nous permet de situer, pour les cas identifiés, les violences dans le cadre familial ou des structures et institutions communautaires, au premier rang des cadres de viol. Suivent l’action des milices

« populaires » et les viols perpétrés par des délinquants inconnus des victimes jusqu’au moment des faits.

Tableau III. Séquelles

Complication N F Conduite à tenir Observation

VIH/SIDA 83 13 Traitement/antiretroviraux Orientées vers MDM2 Syphilis 83 6 Antibiothérapie

Gonococcie 83 5 Antibiothérapie Trichomonas vaginalis 83 5 Antibiothérapie

Candidose vaginale 83 4 Ovule et Antibiothérapie

Tuberculose vaginale 83 3 Tuberculostatique Orientées aux APD3 Fistule vaginale 83 10 Intervention chirurgicale et

Antibiothérapie Traumatismes

psychologiques

83 37 Sédatifs et Tranquillisants

2.2.2. Prise en charge médicale et alimentaire

La clinique Belle Vue, située dans le Quartier Katindo, à proximité du Bureau de l’UNICEF a servi de structure d’accueil, accompagnement et réhabilitation médicale des victimes identifiées.

La mesure des services fournis de février à septembre 2006 s’est faite à l’aide de paramètres quantitatifs, notamment la durée de prise en charge des victimes et le type d’intervention appropriée pour chacune des victimes.

Dr KAPOLI WETSHI Papy et Dr BWANA ISSA, en compagnie d’une victime

Pour ce qui est du type d’intervention s’étant révélé nécessaire dans le cas de chacune des victimes :

⇒ 13 ont nécessité un traitement aux antiretroviraux et ont été orientées vers une structure appropriée, en l’occurrence le Centre de prise en charge des malades du SIDA (Médecins du Monde) ;

2 Médecins du Monde

3 Amis du Père Damien/Fondation Lèpre et Tuberculose

(6)

⇒ 20 ont nécessité une antibiothérapie pour cause d’infections sexuellement transmissibles;

⇒ 3 victimes ayant contracté une tuberculose vaginale, ont été orientées vers la Fondation Damien pour un traitement fait de tuberculostatique ;

⇒ 10 cas ont nécessité une intervention chirurgicale pour réparation de fistules et une antibiothérapie de couverture ;

⇒ 37 des victimes ont été retenues

uniquement

pour accompagnement psychologique et parmi celles restantes, 8 n’ont pas nécessité.

Tableau IV. Durée d’internement des victimes

Durée N F %

≤ 1 semaine 83 1 1,20 1-3 semaines 83 8 9,63 3 semaines–1 mois 83 19 22,89 1-3 mois 83 49 59,03 3-6 mois 83 6 7,22

Total 83 100

D’après ce tableau, 49 personnes soit 59,03% des victimes sont restées à la Clinique Belle vue pour une durée de trois mois. La deuxième « masse » des victimes concerne la durée de trois semaines à un mois. Les 6 personnes dont l’internement va au-delà de trois mois sont celles dont le cas, particulièrement critique, a nécessité un suivi prolongé.

Cette assistance médicale a été assurée par Dr KAPOLI WETSHI Papy et Dr BWANA ISSA (

ci-contre

).

Prise en charge alimentaire

Une prise en charge alimentaire était indispensable étant donné que les victimes, d’une part issues de communautés vulnérables et indigentes, incapables de s’assurer les soins nécessaires à leur réhabilitation (raison de notre intervention) et d’autre part, la plupart d’entre elles proviennent de lieux éloignés de Goma, ce qu’elles ne comptent pas dans ce cas sur le ravitaillement par leurs familles.

Le Programme a organisé une cuisine en disponibilisant les ustensiles nécessaire, une installation provisoire, des vivres et une personne qui s’est fait assister par moments par des proches des victimes présents sur les lieux et affectés à leur garde.

Le stock de vivres a été approvisionné grâce aux dons des particuliers et à travers les collectes organisées chaque fin de semaine par APPVA, à travers son réseau de volontaires.

(7)

2.2.3. L’accompagnement psychologique

L’action d’accompagnement psychologique des victimes a été assurée grâce à des sessions de counseling hebdomadaires. L’objectif a été de permettre aux victimes de retrouver leur dignité en apprenant à surmonter les difficultés des violences subies.

Les conseils du psychologue et des animatrices ont porté également sur la sensibilisation des victimes aux risques de l’automédication et, d’une manière générale, sur la réaction aux atteintes d’ordre physique où morales auxquelles les femmes sont souvent confrontées. Cela s’est avéré nécessaire étant donnée que la plupart

Sur les 83 victimes prises en charge, 75, soit 90,36% ont demandé à bénéficier d’un suivi psychologique personnalisé et tous l’ont reçu.

2.2.4. Les mesures d’accompagnement du Programme

Dans le souci d’assurer la prise en charge globale des victimes, et faute de la faire régulièrement en raison de l’insuffisance des fonds, l’APPVA a, de manière intermittente, supporté les familles des victimes par l’allocation de petites sommes d’argent pour le loyer ou la scolarisation des enfants et un appui en vivres, non- vivres et intrants agricoles.

Cette assistance aux personnes initialement à charge des victimes, peut se résumer par le tableau ci-après :

Assistance Mois

Vivres et non-vivres Scolarisation Loyer Intrants agricoles

Total

Février 12 0 0 0 12

Mars 6 4 0 9 19

Avril 2 1 4 0 7

Mai 17 7 16 4 44

Juin 4 0 0 12 16

Juillet 16 0 1 3 20

Août 5 0 0 0 5

Septembre 8 6 0 0 12

Totaux 70 18 21 28 125

% 56 14,4 16,8 22,4 100

Assistance Mois

Vivres et non-vivres Scolarisation Loyer Intrants agricoles

Total

Février 12 0 0 0 12

Mars 06 04 0 09 19

Avril 02 01 04 0 07

Mai 07 07 16 04 44

Juin 04 0 0 12 16

Juillet 16 0 01 03 20

Août 05 0 0 0 05

Septembre 08 06 0 0 12

Totaux 70 18 21 28 125

% 56 14,4 16,8 22,4 100

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D’après les renseignements de ce tableau, 125 proches de victimes de viols concernées par le Programme de réhabilitation de l’APPVA ont été pris en charge. L’appui en vivres et non-vivres a constitué le gros de cette assistance avec 56%, suivi de fournitures d’intrants agricoles (22,4%).

2.2.5. Moyens mis en œuvre

Cette initiative n’aurait sans doute pas existé sans la combinaison de moyens humains, matériels et financiers.

(1) Moyens humains

Tout au cours de l’année, une équipe multidisciplinaire de volontaires a veillé à l’animation des diverses activités du Programme. Elle comprend :

• 2 Médecins volontaires (dont le Gestionnaire du Programme) ;

• 1 Psychologue ;

• 8 Animatrices sociales ;

• Un Secrétaire comptable ;

• Un commis.

(2) Les ressources financières

L’APPVA a pu réunir une somme de 9.745 dollars américains à partir des cotisations de ses membres et de personnalités locales, en particulier Dr TSONGO.

La somme réunie a été repartie entre les diverses dépenses, à raison de :

• 5.100 dollars des Etats-Unis, soit 52,33% pour l’assistance médicale gratuite et l’accompagnement psychologique ;

• 870 dollars, soit 8,92% pour la scolarisation ;

• 515 dollars, soit 5,28% pour le payement des factures du loyer

• 2050 dollars, soit 21,03% pour l’assistance en vivres, non-vivres et intrants agricoles ;

• 1210 dollars soit 12,41% pour les dépenses liées à l’administration du Programme.

Ce qui peut, pour des raisons de clarté, se résumer par le diagramme de la page suivante.

(9)

Repartition budget

54%

5% 8%

21%

12%

Ass. Médicale Scolarisation Loyer

Vivres, non-vivres et intrants agricoles Frais admin.

A partir de ce diagramme, nous voyons que le volume global du budget du Programme se repartit, par ordre d’importance de l’affectation, de la manière ci-après :

• Assistance médicale (52,33%)

• Appui en vivres, non-vivres et intrants agricoles (21,03%)

• Dépenses administratives (12,41%)

• Scolarisation (8,92%)

• Loyer (5,28%)

2.2.6. Résultats

De manière globale, les résultats du Programme, au regard des réalisations de février à septembre 2006, peuvent se résumer de la manière ci-après :

Bénéficiaires Mois

Victimes Proches

Total

Février 3 12 15

Mars 11 19 30

Avril 22 7 29

Mai 14 44 58

Juin 9 16 15

Juillet 10 20 30

Août 16 5 21

Septembre 8 12 20

Totaux 83 125 208

% 39,90 60,09 100

Nous constatons que les proches des victimes représentent à eux seuls 60,09 de la population bénéficiaire. Ce qui démontre que les viols ont vraiment affecté les familles dont les membres dépendaient plus souvent de l’activité de la personne victime. Ce qui a accentué leur vulnérabilité et, par ricochet, entraîné leur besoin d’assistance.

Les résultats obtenus, au niveau où nous en sommes s’expriment, en terme de chiffres, comme suit :

• 83 personnes, soit 39,90% de la population bénéficiaire, ont eu accès à une assistance médicale gratuite ;

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• 70 personnes, soit 33,65%, ont bénéficié de l’appui à leur scolarisation ;

• 18 personnes (regroupées au sein de huit familles), soit 8,65%, se sont vu allouer une somme d’argent pour le règlement de leur loyer ;

• 28 personnes, soit les 13,46% restants, ont reçu chacune un kit d’intrants agricoles comprenant 2 houes, une pelle, un râteau, une machette, un arrosoir et des semences pour les cultures maraîchères.

2.2.7. Difficultés rencontrées

Dire que l’APPVA a réalisé ce premier pas dans son Programme de Réhabilitation des victimes des violences sexuelles sans difficultés serait utopique.

Des obstacles de plusieurs ordres se sont présentés sur notre chemin. Les plus saillants d’entre eux sont :

• Les contraintes d’ordre matériel, qui ont réduit l’efficience des actions vu les récentes demandes d’assistance ;

• La rupture ou la suspension de certaines formes d’assistance, comme celle apportée aux proches des victimes, a créé des angoisses et découragements, aux dires des personnes concernées ;

• L’insuffisance des stocks de médicaments et des instruments appropriés a également porté un coup dur à l’action ;

• Le transport des victimes de leur milieu d’origine a réduit la possibilité pour plusieurs personnes à ne pas bénéficier des services du Programme ;

• Le fonctionnement du Programme, basé largement sur des contributions des volontaires, très aléatoires, ne permet pas un avancement aisé ;

• Le personnel, pour la plupart volontaire, a vu ses conditions de travail évoluer par rapport au contexte initial et cela s’est traduit par des difficultés d’ordre matériel et technique.

2.2.8. Constats

Les leçons tirées de cette première expérience sont d’ordre organisationnel, financier, technique et matériel. On peut les résumer comme suit :

• Il faudrait, à l’avenir, préciser les sources de financement, tant au niveau interne qu’extérieur, afin d’éviter les interruptions de l’aide apportée aux victimes ;

• Les intervenants du programme devront dans une large mesure pouvoir compter sur les résultats en matière d’apprentissage pour éviter une large dépendance vis-à-vis des experts externes ;

• La majorité des victimes prises en charge s’est avérée avoir la responsabilité de leurs proches, ce dont elles ne pouvaient plus s’acquitter momentanément ou pour une durée assez longue en raison de leur état de santé ; d’où la

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nécessité de songer, dans le futur, à une aide de substitution aux profit des membres des familles des victimes ;

• La capacité des victimes à pouvoir générer les ressources nécessaires à la survie des personnes à leur charge devrait être renforcée par des démarches qui favorisent leur intégration dans un circuit socioprofessionnel durable.

2.2.9. Projets

Compte tenu des premières leçons du Programme, l’APPVA compte orienter son action future vers des actions rentrant essentiellement dans les domaines ci- après :

• Poursuite de l’aide médicale gratuite ;

• Appui à la réinsertion sociale des victimes ;

• Assistance juridique en faveur des victimes ;

• La sensibilisation du public aux violences sexospécifiques et sur les droits humains.

Ces actions nécessiteront, pour leur mise en œuvre :

• L’installation et le renforcement des capacités des personnes intervenant dans le cadre du Programme ;

• L’identification des partenaires-clés pour la planification de la poursuite des activités en comptant sur des ressources sûres ;

• L’acquisition progressive d’une indépendance vis-à-vis des installations cordialement mis à notre disposition par la Clinique Belle Vue

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CONCLUSION ET REMERCIEMENTS

Renforcée par l’expérience de ces huit premiers mois du Programme et rassurée par l’enthousiasme suscitée au sein de la communauté locale, l’APPVA ne peut souhaiter que la continuation de son apostolat, avec une vision plus assainie du problème des violences sexuelles et d’autres abus sexospécifiques, mais aussi en comptant sur l’efficacité certaine qu’occasionnera un renforcement de ses capacités d’intervention.

Cette continuation du Programme, en tant qu’espoir pour de nombreuses victimes oubliées et doublement préjudiciées par le déni de justice --instauré par l’absence d’une conscience de la dignité humaine, et le dysfonctionnement de la Justice en République démocratique du Congo, dépend largement d’une conjugaison d’efforts de la part des acteurs familiaux, sociaux et communautaires, des partenaires de l’APPVA et de toute personne de bonne volonté.

L’APPVA est ouverte à toute proposition de partenariat et à toute contribution motivée par le réel souci de venir en aide aux femmes et enfants victimes des violences sexuelles.

L’APPVA tient la présente occasion pour remercier toutes les personnes physiques et morales sans l’aide desquelles le Programme n’aurait sans doute pas vu le jour.

Fait à Goma, le 2 octobre 2006.

Pour

l’Action pour la Protection des Personnes Vulnérables en Afrique

,

Dr KAPOLI WETSHI Papy Mme LONGO KOLOUSSA Bibiche Président Coordonnatrice/ Programme « Femmes »

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