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Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ?

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Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ?

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°052, 15 Avril

SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

RDC RDC RDC RDC RDC

La décentralisation La décentralisation La décentralisation La décentralisation La décentralisation

en question en question en question en question en question

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mission à la mission à la mission à la mission à la mission à la SACEM à Paris SACEM à Paris SACEM à Paris SACEM à Paris SACEM à Paris Semaine fran- Semaine fran- Semaine fran- Semaine fran- Semaine fran- çaise de Kinshasa çaise de Kinshasa çaise de Kinshasa çaise de Kinshasa çaise de Kinshasa

P. 6

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P.11

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boucherie boucherie boucherie boucherie boucherie

Consécutivement à son aveu tardif

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L L’Oug ’Oug ’Oug ’Ouganda prêt à coopér ’Oug anda prêt à coopér anda prêt à coopér anda prêt à coopérer anda prêt à coopér er er er er a

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P.6

○ ○ ○ ○

P.7 Province Orientale

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P.10

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INSS

Paiement des prestations sociales du 1

er

trimestre 2014 dans les 11 provinces

de la RDC P.5

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présents, l’un d’eux acquiert désormais une valeur d’exception.

Si le temps impersonnel passe néanmoins, charriant sa masse d’émotions nouvelles et de nouvelles expériences, le changement ne concerne que le contenu du moi et non sa forme désormais figée par l’événement.

Nous continuons d’être celui qui, malgré le temps qui passe, a été blessé et nous gardons vivement cette douleur persistante ; elle n’est pas qu’un souvenir, elle est proche, elle est là, dans notre corps ; nous voyons encore la quasi- présence des coups qui l’ont lacéré, ou son inscription dans la couleur de notre peau ; celle-ci reste signifiante dans la hiérarchie dominante des valeurs.

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LES PR LES PROJETS DE DEVEL OJETS DE DEVEL OJETS DE DEVEL OJETS DE DEVELOPPEMENT EN OJETS DE DEVEL OPPEMENT EN OPPEMENT EN OPPEMENT EN AFRIQ OPPEMENT EN AFRIQ AFRIQ AFRIQUE AFRIQ UE UE UE UE

Par Antoine Nguidjol

2 LE BILLET DE LA SEMAINE

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo- Editeur directeur général Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

B. KANDA MUJANGI Tél.: 0813779660

REDACTION : AARON MAYELE

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOELLE MWABILA

JOSEPH LOUNDA JAMAL KHARDI

Photos Reporter ROLIX MILANDU

MARKETING LOGISTIQUE ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE

POINTS DE VENTE DU TÉLÉGRAMME DU

CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

S ouvent, nombre de projets de

développement pour l’Afrique élaborés à Paris, Londres, ou New-York, échouent, faute de se laisser guider par l’un des deux cadres à travers lequel les hommes

appréhendent leur réalité : le temps.

Pourtant, les Africains récusent ouvertement un présent jugé peu conforme à leur passé et un avenir qu’ils suspectent de n’être que la continuation d’attentes déçues, de combats perdus ; une temporalité dans laquelle rien de significatif ne se passerait pour eux en termes d’humanité ; bref, un temps réduit à la simple fluctuation mécanique des saisons sans incidence ni sur leurs attentes ni sur leurs projets. A les entendre, un grand nombre d’entre eux lisent le monde, certes à partir de ce qui leur reste de traditions et de cosmogonies, mais surtout à partir de p r i s m e s confectionnés par des événements traumatisants qui particularisent leur vision d’eux-mêmes et celle du monde dans lequel ils vivent. Parce que ces événements, en surgissant de façon aussi soudaine que brutale, ont conféré une forme particulière à leur

perception d’eux- mêmes et du monde.

Beaucoup de concepteurs de projets de d é v e l o p p e m e n t considèrent une telle lecture comme inappropriée, parce que partiale, infondée, sectaire et génératrice de ressentiments ; bref comme une

« l o g o g r a p h i e » essentiellement motivée par une économie du plaisir – cette douce musique qui rassure tant d’Africains en tenant le colon pour essentiellement responsable de leurs malheurs passés, présents et à venir.

Certains d’entre eux n’hésitent pas alors à proposer en lieu et place de ces « récits infondés » l’oubli du temps passé et de la mémoire.

On peut reconnaître ici le grand paradigme historique de Thucydide, celui de l’histoire fondée sur une autopsie du présent, qui contraste avec la vaine tentative de la pensée africaine essayant de tirer du vécu lointain quelque chose d’intelligible, mais qui n’aboutit concrètement qu’à la production de mythologies incompatibles avec le développement.

Il faut souligner que Thucydide - qui considéra la recherche de l’intelligibilité du passé comme une maladie de la pensée fut aussi celui qui souligna l’échec d’une histoire réduite au présent. Car, quand vient la crise : la guerre, la stasis, la maladie, comme la peste qui s’abattit sur Athènes au V

ème

siècle au point d’éroder dangereusement les fondements de la vie sociale, le progrès que

suggère la seule focalisation sur le présent tombe du coup en panne ; les hommes se mettent à douter de l’avenir et n’ont plus que leur passé comme repère.

Il n’est donc pas besoin d’être homme du passé pour parler du passé. Il s’agit simplement d’avoir l’esprit historien. Et la tâche essentielle de l’historien consiste à ne pas être injuste ni à l’égard du passé, ni à l’égard du présent. Mais à force d’être injuste à l’égard du passé colonial en refusant obstinément de le considérer dans ses mécanismes fondamentaux, on finit par l’être vis-à-vis du présent.

Au demeurant, il est à se demander si la construction d’un pont servant à l’acheminement de produits tropicaux vers les ports occidentaux, l’acquisition des biens manufacturés, ou l’apprentissage des savoirs et des langues européennes suffit à justifier l’éradication forcenée des cultures africaines et la domination politique et é c o n o m i q u e permanente. Toute entreprise de domination économique, culturelle ou politique nous semble

frappée du même péché originel que représentent le viol et l’asservissement d’êtres humains.

La proximité du passé

Le passé constitue pour tous les peuples ce qu’il y a de plus proche, car le temps est syncrétique. C’est un flux qui mélange les divers temps. En effet, «Tous ces temps divers sont présents, agissant et interférant dans l’être vivant et bien entendu l’homme : tout vivant porte en lui le temps de l’événement.»(E. Morin, La méthode, La nature de la nature, p. 87)

Il est donc pratiquement impossible d’oublier le passé traumatisant par une simple décision intellectuelle. Parce que l’événement valorise toujours l’instant de son émergence. Le temps continue de s’écouler sans doute, mais l’individu y vit de façon impersonnelle, à la manière d’un déporté, ou d’un blessé de guerre continuellement hanté et sollicité par le « champ pratique » d’avant la déportation ou la mutilation.

Car l’expérience

traumatique bloque le

temps psychique. Et bien

que le temps matériel soit

riche de nombreux

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instituées par la constitution de 1964 et mises en place à l’issue des élections législatives de 1965 (provinciales et nationale) n’avaient rien à envier à celles attendues. Ces 21 provinces de 1965 jouissaient de l’autonomie interne et étaient des entités polico-administratives décentralisées, à très peu d’exceptions près. Si certaines correspondaient à l’étendue d’un district, d’autres couvraient un espace géographique plus important.

Dans la première catégorie, on peut classer la province du Sankuru, tandis que dans la deuxième catégorie, on retrouve celle de l’Unité kasaïenne. La plupart de ces provinces, créées à la suite des revendications socio- politiques locales, qui étaient l’une des causes des tensions interethniques, ne répondaient nullement aux conditions exigées aux entités politico- administratives dignes de province.

Elles manquaient d’essentiel : elles n’étaient pas viables.

Si, dans certaines provinces, les gouverneurs pouvaient aligner de vieilles voitures comme moyens de déplacements, leurs ministres avaient des vélos à la place de véhicules de fonction. Quand ils se déplaçaient, ces ministres prenaient soin d’attacher un petit drapeau aux couleurs nationales sur le guidon du vélo pour être reconnus en tant que ministres. Un autre signe distinctif, chaque ministre à vélo était encadré par deux policiers à pied, non armés, qui veillaient à sa sécurité.

Tshikapa, chef-lieu de la province de l’Unité kasaïenne, est parmi les villes qui offraient de tels spectacles désolants. A son avènement au pouvoir, le 24 novembre 1965, par un coup d’Etat, Joseph Mobutu interdit les activités politiques en décembre de la même année. Pendant ce temps, les provinces continuaient à fonctionner.

Entre 1966-1967, il entreprit une tournée d’inspection à travers le pays, accompagné de son ministre de l’Intérieur, Etienne Tshisekedi.

Au cours de cette tournée d’inspection, le nouveau chef d’Etat se rendit compte des provinces qui ne devaient pas exister puisque non viables, selon le constat de son ministre de l’Intérieur. C’est ainsi que de 21, le nombre de provinces fut réduit à 11.

Pour les observateurs, c’était là l’échec de la première décentralisation instituée en 1964 par le constituant et mise en place en 1965 en application de la Constitution dite de Luluabourg.

Qu’a-t-on prévu, cette fois, pour ne pas échouer ?

L’érection des districts en 26 provinces dans le cadre de la décentralisation doit faire l’objet d’un débat national pour explorer toutes les pistes de solution afin d’éviter la création, comme par le passé, des provinces mort-nées, qui vont cultiver chez certaines populations le sentiment d’abandon, prélude à la rébellion.

NATION 3

RDC RDC RDC RDC RDC

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L

a Constitution du 18 février 2006, qui régit la République démocratique du Congo, institue 26 (vingt-six) provinces pour l’ensemble du territoire national. Selon ce nouveau découpage politico-administratif, chaque district actuel sera érigé en province dotée d’une assemblée provinciale (constituée de députés locaux élus), d’un gouvernement local comprenant un gouverneur, chef de l’exécutif provincial, et son adjoint, ainsi que les ministres désignés sur base de principales sensibilités socio-politiques de la province. Les compétences des provinces seront clairement définies et les limites de leur exercice bien fixées.

La mise en place de nouvelles provinces, dans le cadre précis de la décentralisation, nécessite d’énromes dépenses dont, à notre avis, le gouvernement de la République n’est pas en mesure d’avancer un quelconque chiffre approximatif, à l’absence d’une étude sérieuse menée. De ce point de vue, on n’a aucune trace d’une étude officielle chiffrée sur le coût global de la décentralisation évalué sur base de la mise en place de l’ensemble de provinces à ériger.

L’installation de nouvelles institutions et leurs fonctionnement ainsi que la prise en charge de tous les animateurs qui seraient élus où désignés, tout cela implique d’énormes frais à engager. Au stade actuel, rien ne permet de dire que le gouvernement de la République a une idée approximative sur le coût global de la mise en place de la décentralisation, plus particulièrement l’érection des districts en provinces. Ces districts, créés à une époque donnée pour répondre aux besoins administratifs identifiés et évalués, ne sont pas dotés d’infrastructures à même d’abriter les provinces et d’offrir un minimum de logement décent à leurs animateurs respectifs.

C’est ici l’occasion de signaler que les quelques infrastructures qui faisaient la fierté de certains districts, sont en ruines, faute d’entretien. Elles méritent d’être réhabilitées. Et parallèlement à ce travail urgent de réhabilitation, qui est d’un intérêt évident, les districts appelés à devenir demain provinces doivent construire de nouvelles infrastructures afin d’accroître leurs capacités d’accueil à la hauteur des besoins qui se présenteraient lors de la mise en place de futures institutions provinciales. Tout cela a un coût, difficle à évaluer, que le gouvernement de la République ne serait pas en mesure d’estimer, du moins pour le moment.

Des roitelets à l’affût

La décentralisation crée plusieurs postes enviés : 26 gouverneurs de

Par B. Kanda Mujangi

province, 26 vice-gouverneurs de province, 26 présidents des assemblées provinciales, leurs adjoints et ministres provinciaux. Déjà, à travers quelques gestes posés et propos tenus, les observateurs y voient l’expression des ambitions mal contenues des politiciens originaires des districts en quête de positions de premier plan dans leurs fiefs respectifs.

Parmi les candidats potentiels, nombreux sont ces aventuriers connus, pour avoir, dans d’autres circonstances, brillé par un comportement tribalo- clanique fondé sur l’exclusion de ceux qui ne sont pas de la communauté, privilégiant donc le regroupement des individus se partageant les mêmes affinités traditionnelles. En clair, la décentralisation a réveillé, par endroits, les rivalités tribalo-ethniques de triste mémoire, qu’un semblant d’unité nationale avait, pour un temps, éradiquées.

Dans le district du Kasaï, dans la province du Kasaï occidental, par exemple, un haut cadre du Parti du peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, principal parti de la Majorité au Pouvoir), a tenté, pendant la campagne électorale de 2011, de dresser les populations dites autochtones contre les communautés de souche migratoire. Dans sa démarche, ce leader du territoire de Mweka, aujourd’hui député national et secrétaire général du PPRD, a essayé de dresser les originaires de son fief politique contre les membres de la communauté luba pour le simple fait qu’ils se réclamaient de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDPS) d’Etienne Tshisekedi.

Selon les témoins crédibles, qui étaient sur place au moment des faits, la campagne d’exclusion et de diabolisation subtilement menée « de porte à porte » a lamentablement échoué grâce à la sagesse du roi actuel des Bakuba.

Ces témoins affirment que le souverain de Mweka avait donné à ses exécutants des consignes très précises, dont l’application a évité toutes les formes d’affrontements entre

diverses forces politiques engagées dans la course sur l’ensemble de son territoire. Dans la province du Katanga, réputée pour ses velléités séparatistes, les partis politiques de non originaires ont eu de très sérieuses difficultés pour mener la campagne électorale en 2011.

Pendant ce temps, la montée de tension observée en décembre dernier au Katanga, à cause de l’agitation armée perpétrée par les miliciens

« Bakata Katanga », n’offre aucune chance pour une décentralisation démocratique et apaisée.

Au Kasaï Oriental, les troubles enregistrés récemment au Sankuru et dont l’ampleur avait amené le gouverneur à décréter le couvre-le-feu, ne manqueront pas de se répercuter sur la mise en place de la décentralisation dans ce disctrict, lequel, dans les années soixante, a été fortement ébranlé par les rivalités entre Eswe et Ekonda, deux groupes de souche Atetela.

Une expérience déjà tentée mais ratée

La Constitution dite de Luluabourg (Kananga), pour avoir été élaborée par une commission convoquée en 1964 dans ce chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, instituait 21 provinces en République démocratique du Congo.

Ces provinces étaient de véritables entités décentralisées.

Chaque province avait à sa tête un gouverneur, secondé par un vice- gouverneur, tous les deux élus par une assemblée provinciale constituée de députés provinciaux élus par la population à l’échelon provincial lors des élections législatives couplées (provinciales et nationales). Autorité provinciale, le gouverneur était le chef du gouvernement provincial composé de membres issus des sensibilités représentatives de la province.

Avant d’entrer en fonction, le gouverneur et son gouvernement devaient être investis par l’assemblée provinciale réunie en séance spéciale pour la circonstance.

De ce point de vue, les provinces

Richard Muyej, Ministre de l’Intérieur, Décentralisation et

Affaires coutumières

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4 NATION

L

e mal ne réside pas seulement dans la PCR. Le

rançonnement des

citoyens et, pourquoi pas, des tracasseries barbares des citoyens s’observent également dans les services de

l’Administration publique où des huissiers et autres agents subalternes font la honte par une mendicité chronique ignominieuse et intolérable au point de froisser les bonnes consciences.

La police de la circulation routière (PCR) est très malade en République Démocratique du Congo. Ce corps chargé de la régulation de la route est sérieusement infecté par un virus aussi mortel que d’autres pandémies qui terrassent le monde. Ce « virus » est caractérisé par la corruption, la concussion, l’indiscipline, la mendicité, la boulimie financière, l’extorsion, etc. dont font montre les policiers dans les différents carrefours de la capitale congolaise.

En effet, l’agent routier est devenu tellement insensible, si bien qu’en plein exercice visiblement enveloppé dans son uniforme de la police, ne se gêne point et se moque éperdument des regards des populations avisées pour tendre la main « flatteuse » à tout chauffeur de taxi-bus ou taxi pour recevoir de celui-ci une modique somme de 200 à 500 francs congolais. Une fois servi, à bas l’infraction que pourrait commettre son » bienfaiteur ». Tout Kinshasa en parle, cette gangrène a atteint le paroxysme dans toute la ville où le conducteur d’un véhicule de transport peut rouler, ignorant paisiblement et superbement

P P P

P Police de la Cir olice de la Cir olice de la Cir olice de la Cir olice de la Circula cula cula cula culation R tion R tion R tion R tion Routièr outièr outièr outière (PCR) outièr e (PCR) e (PCR) e (PCR) e (PCR)

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Par Zenga Ntu

le code de la route tant qu’il soit un bon « donneur » à chaque carrefour stratégique où il passe…

Trop, c’est trop !

Aux grands maux des grands remèdes, dit-on. Le général Célestin Kanyama Tshichiku, promu Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise pour la ville- province de Kinshasa, est tombé sur ce dossier scabreux. Il a ainsi décidé de sévir avec ardeur contre tout agent de la police de la circulation routière qui ne respectera pas les nouvelles instructions qu’il vient de donner au cours de la dernière parade qu’il a présidée devant tous les éléments de la PCR. Au cours de cette parade, le général Kaniama a sévèrement mis en garde tous les policiers réfractaires qui s’évertueraient à rançonner, sans vergogne, les automobilistes sur les artères de la capitale ou ceux qui exploitent le transport inter-provincial : Kinshasa-Matadi-Boma ou Kinshasa-Kikwit-Bandundu.

A ces derniers, le nouvel

homme fort du commissariat provincial de la PNC leur a interdit de ne plus circuler avec leurs véhicules dans la ville de Kinshasa après 20 heures.

Hélas, contre toute attente et au lieu de s’amender, les agents de la PCR, faisant voir qu’ils n’ont plus le cœur à l’ouvrage, se seraient permis de prendre le loisir de sécher les carrefours de Kinshasa – même pendant les heures de pointe -, laissant aux automobilistes, seuls, rouler comme ils veulent. Parfois, a-t-on remarqué, à certains endroits, les policiers de l’Unité dite « les robots » assurent la régulation de fortune, comme on l’a vu au rond-point Victoire. Abandon de poste, indiscipline ou chantage contre l’autorité policière… Sur ce, la loi régissant la fonction du policier doit être d’application dans toute sa rigueur contre toute cette bande d’« aigris » qui a osé braver l’autorité policière, en désertant, par représailles, les grands carrefours réputés sièges stratégiques des tracasseries policières qu’ils ont, de ce fait, rendus difficilement – si pas

dangereusement – fréquentables aux chauffeurs, tout simplement parce que ceux-ci évitaient de les croiser pour ne pas tomber dans le traquenard de truanderies embêtantes tendues délibérément par ces « crocos » de la route.

Coup de chapeau, mais …

Les automobilistes, comme l’on peut l’imaginer, saluent et applaudissent de deux mains les décisions et la détermination du général Kanyama qui a promis d’administrer une « dose unique » aux policiers de roulage qui ont pris la vilaine habitude de rançonner les automobilistes. La population kinoise qui, généralement, en avait marre de ces tracasseries, félicite et encourage le général Kanyama dans son combat contre ce fléau qui a assez duré et causé beaucoup du mal dans la

société, principalement dans le secteur routier.

Elle souhaiterait que cela puisse durer, dans la mesure où il serait nécessaire et impérieux que le Commissariat provincial de la PNC, pour la ville- province de Kinshasa, puisse régulièrement opérer le suivi en vue d’éviter que les « plus malins » ne parviennent à inventer de nouvelles stratégies, afin de contourner cette mesure et revenir à la case de départ.

Tout est pourri…

Au-delà de ces mesures prises par la hiérarchie policière de la ville-province de Kinshasa, la population kinoise s’inquiète et fait savoir que le mal dans ce pays ne résiderait pas seulement au sein de la Police. Car, dans la plupart des services relevant de l’Administration publique, il y a des huissiers et des agents subalternes qui ont érigé des « barrières s y s t é m a t i q u e m e n t nuisibles » obligeant toute personne de leur libérer préalablement quelques billets de banque pour obtenir la signature ou autre faveur du « chef » sur son dossier administratif.

Il est donc temps pour que d’autres « Kanyama » surgissent à la tête de différents départements ministériels ou d’établissements du Portefeuille de l’Etat afin que soit extirpé ce gangrène qui constitue un véritable obstacle à l’éclosion de la révolution de la modernité telle que prônée par le premier citoyen de la République.

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ENTREPRISES 5

SONAS

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Par Mbunga-Na-Toko Ng.

1

42 dossiers relatifs aux trois branches d’assurance, ont été examinés, approuvés et payés par la Société Nationale d’Assurance (SONAS) le jeudi 10 avril dernier. Il sied de rappeler que la SONAS, sous la bonne conduite de la DG Carole Agito, a, depuis un bon bout de temps, inauguré une tradition dénommée : « Jeudi Sinistre » au cours de laquelle plusieurs cas de sinistres éligibles qui ont, après examen, reçu

l’approbation sont payés en bonne et due forme.

La SONAS a, ainsi indemnisé 142 dossiers dans trois branches différentes d’assurances, notamment : assurance automobile, assurance Vie et Assurance Incendie. Il y a lieu de retenir que la direction générale a payé quatre vingt dossiers, l’agence de Kasa-Vubu a réglé sept dossiers, l’agence du 30 Juin a régularisé trois dossiers, l’agence de Benseke a indemnisé trois dossiers, l’agence de FIKIN a payé un dossier, l’agence de N’djili a régularisé douze dossiers, l’agence de Kintambo a réglé six dossiers, l’agence de Kimbanseke a indemnisé un dossier, l’agence de Kingabwa a payé un dossier, l’agence de DGI- Gombe a régularisé quatre dossiers, l’agence de Ngaliema a réglé 2 dossiers, l’agence de Ngiri Ngiri a payé trois dossiers, l’agence de Bandalungwa a indemnisé sept dossiers et l’agence de Libération a régularisé trois dossiers.

Depuis lors, la population congolaise dans sa majorité ainsi que les assurés, eux- mêmes, ont entièrement repris confiance à la Société Nationale d’Assurance, plus précisément au comité de gestion, que dirige la DG Carole Agito. Cette dernière se démène sans cesse pour honorer ses engagements auprès des nombreux assurés qui ont bien voulu souscrire la police d’assurance auprès de cette entreprise d’Etat. C’est pourquoi, à chaque séance du

« Jeudi Sinistre », inévitablement, les sinistrés, heureux bénéficiaires, ont toujours témoigné leur satisfaction et reconnaissance envers l’actuelle direction générale de la SONAS qu’ils félicitent vivement.

Pour bénéficier de cette indemnisation, la SONAS

rappelle que la victime est tenue à suivre scrupuleusement une procédure administrative et judiciaire que voici :

La toute première étape consiste à :

Faire appel à un Opj affecté à la police de circulation routière pour constater l’accident et veuillez à ce que le Pv soit établi conformément aux faits qu’ils se sont produits .Et la seconde , en cas de

collision avec un autre véhicule, vérifier au lieu de l’accident si votre adversaire est assuré au cas il a causé des dommages corporels à une personne , il vous est recommande de pendre en charge les premiers soins pour sauver la vie et soulager les victimes . les frais engagés seront remboursées par la Sonas. La troisième, par contre, c’est de :

Faire la déclaration dans les huits (8) jours qui suivent

l’accident auprès de l’agence la plus proche.

Vous devez impérativement vous munir de votre preuve d’assurance. Attention, une fausse déclaration entraine la déchéance de la garantie et des poursuites pénales.

Et la quatrième étape, en cas d’exhibition de preuve d’assurance de votre adversaire, exigez de la Sonas qu’un numéro soit attribué à votre dossier et qu’il vous soit remis un accusé de réception précisant pour les pièces requises pour la gestion de votre dossier.

Enfin la cinquième étape, dans le cas où vous êtes responsable de l’accident, orientez la (les) victimes vers l’agence Sonas gestionnaire de votre contrat pour sa prise en charge et éventuellement son indépendance. Si votre adversaire est responsable de l’accident et que vous êtes assure seulement en responsable civile , vérifiez si votre adversaire est assuré et invité à respecter les différentes étapes prévues dans cette procédures lorsque votre adversaire ,

responsable n’est pas assuré vous pouvez le poursuivre conformément au code civil pour réparation .Un peu d’observation a) Faire diligence pour introduire toutes les pièces demandées par la Sonas en original ,car la gestion et le règlement de votre dossier en dépendent .

- Les agents de la Sonas salariés à ce titre, aucune commission , ni pourboire n’est exigible en échange de services qu’ils rendent.

- L’Opj qui a établi le Pv a la charge de transférer ce dossier au parquet général, l’assuré doit entrer en contact avec l’Opj ayant établi le procès -verbal pour avoir le numéro du transfert au parquet, car le dossier doit être transféré au parquet les 48 heures qui suivent.

-L’assuré, après avoir obtenu le numéro du pv transféré au parquet général par le biais de l’opj va adresser une lettre pour levée copie dudit procès -verbal au procureur général de la République.

- La SONAS s’engage à régler votre dossier dans les 30 jours qui suivent le dépôt de la dernière pièce demandée.

Mme Carole Agito, DG de la SONAS

SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS

CARREAUX - SANITAIRES -

S

ous la direction de Mme Agnès Mwad Nawej Katang, la DG a.i. de l’INSS, cet établissement public, qui a retrouvé la stabilité au moment où beaucoup d’entreprises d’Etat battent de l’aile, affiche une santé florissante.

Pour preuve, l’INSS est résolument engagé dans la maximisation des recettes selon les assignations du gouvernement de la République.

Au-delà de la maximisation des recettes, l’INSS ne cesse d’améliorer ses prestations. A cet effet, la DG a.i., Mme Mwad Nawej a lancé, depuis le 10 avril dernier, « la paie des prestations sociales du premier trimestre 2014 dans les onze province de la RDC. »

Selon la DG a.i. de l’INSS, cette opération se fera désormais à terme échu et au même moment tant à Kinshasa que dans les

INSS

Paiement des prestations sociales du 1 er

trimestre 2014 dans les 11 provinces de la RDC

Par Mbunga-Na-Toko Ng.

autres provinces du pays.

DG Agnès Mwad, partisane de la maximisation des

recettes

Elle avait dit tout haut au cours de la cérémonie d’échange de vœux après avoir dressé un bilan positif de l’année 2013 que l’année en cours est placée sous le signe de mobilisation des recetes.

Pour ce faire, il faudrait placer les agents et cadres dans de très bonnes conditions et leur faciliter la mobilité pendant l’exercice de leur tâche. Elle a promis, elle a réalisé.

En effet, le comité de

gestion de la Société Nationale de Sécurité Nationale (INSS), dirigée avec brio par la DG Agnès Mwad Katang a, en présence du ministre de tutelle, Son Excellence Modeste Bahati Lukwebo (Emploi, Travail et Prévoyance sociale), présidé la cérémonie de remise de 56 véhicules pimpant neuf parmi lesquels, on note 29 pick up, 12 jeeps, 6 minibus, 4 jeeps Prado et 2 camionnettes.

Le ministre Bahati, pour inaugurer ces nouveaux engins de

service, a été invité à rouler à bord d’un des véhicules sous les applaudissements nourris des agents et travailleurs de l’INSS ainsi que d’autres badauds. Et, s’en est suivie la remise officielle des clés de contact aux bénéficiaires qui les ont accueillies avec grande joie, tout en remerciant la direction générale qui a consenti d’énormes efforts en vue d’acquérir ces véhicules. Le ministre Bahati, profitant de cette circonstance, a demandé aux travailleurs de l’INSS de faire bon usage de ces nouveaux engins qui doivent leur faciliter la mobilité pendant le service.

Madame Agnès Mwad, quant à elle, a, à son tour, tenu à rappeler que tout le travailleur qui osera détourner ces véhicules à des fins personnelles subira impitoyablement la rigueur de la loi dans son entièreté.

Elle a, toutefois, appuyé sur l’accélérateur pour la maximisation des recettes recommandée par le gouvernement de la Républiques aux entreprises publiques génératrices des recettes du Trésor public.

(6)

6 ECONOMIE

L

’ambassade de France en RDC et la chambre de commerce et

d’industrie franco- congolaise se mobilisent pour organiser la première semaine française de Kinshasa. Cette manifestation, qui se tiendra du 26 au 31 mai 2014, promet d’être un temps fort dans les relations franco-congolaises.

SAVE THE DATE !

L’ambassade de France en RDC et la CCIFC se mobilisent

pour

.Renforcer la présence française au sein de l’espace économique congolais.

. Appuyer et protéger les investissements des entreprises françaises;

. Accompagner leur installation en RDC;

.Rapprocher les

Semaine fr Semaine fr Semaine fr

Semaine fr Semaine française de Kinshasa ançaise de Kinshasa ançaise de Kinshasa ançaise de Kinshasa ançaise de Kinshasa

communautés d’affaires en facilitant la mise en relation entre partenaires potentiels.

Pendant cette semaine vous pourrez

.Découvrir les potentialités d’un pays francophone de la taille d’un continent;

.Promouvoir votre entreprise, les produits et services;

.Rencontrer les décideurs tant privés qu’institutionnels

. Être les ambassadeurs du savoir-faire français

PROGRAMME Lundi 26 mai

. Inauguration du salon en

présence des représentants des gouvernements français et congolais, visite des stands, Cocktail,

. Grand concert franco- congolais

Mardi 27 mai

.Matinée: Ressources naturelles (mines, hydrocarbures)

.Après-midi : Développement agricole et agropastoral

Mercredi 28 mai

. Matinée : «made in France» : French Touch ! French ! Style !

.Après-midi : Infrastructures de

transports

et de télécommunications

Jeudi 29 mai

. Matinée: énergie

.Après-midi : commerce et distribution.

Vendredi 30 mai

. Matinée: culture, médias . Après-midi : français des affaires, formation professionnelle, carrefour carrières.

Samedi 31 mai

. Matinée: responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE)

. Après-midi : clôture, soirée de gala offerte par la CCIFC

Toute la semaine

. Ateliers divers: art de vivre, cuisine, création,...

LTC

D

e source digne de foi, nous

apprenons c’est depuis lundi dernier que l’artiste-musicien Blaise Bula, vice-président du Conseil d’Administration de la Société congolaise de Droits d’Auteur et des Droits voisins est arrivé à Paris, en France.

Selon la même source, Blaise Bula, en mission de service dans la capitale française, va rencontrer les

responsables de la Société française de Droits d’Auteur, SACEM, dans le cadre des

rapports

qu’entretiennent les deux sociétés de droits d’auteurs des artistes.

En effet, on se souviendra qu’en septembre dernier, la SACEM, représentée par une délégation spéciale dépêchée à Kinshasa, avait, au Grand Hôtel Kinshasa (GHK), signé avec la société congolaise un

SOCODA

Blaise Bula en mission à la SA Blaise Bula en mission à la SA Blaise Bula en mission à la SA

Blaise Bula en mission à la SA Blaise Bula en mission à la SACEM à P CEM à P CEM à P CEM à Paris CEM à P aris aris aris aris

Par Zenga Ntu

contrat de collaboration relatif au rapatriement des droits d’auteurs des artistes congolais générés à partir de la France. Un mois après, ce contrat a donné des effets positifs. Car, la SACEM a transféré dans le compte bancaire de la SOCODA, une importante somme d’argent avec une liste des ayants-droits que la société congolaise devrait payer sur place.

La SOCODA en avait saisi l’occasion pour organiser, avec succès, la première grande opération de paiement des droits des

musiciens, sculpteurs, écrivains, hommes de théâtre, arrangeurs de musique, éditeurs, etc.

Quoique notre source n’ait pas indiqué la durée de la mission du vice-président du Conseil d’administration de la SOCODA, on peut néanmoins penser que Blaise Bula ne manquera pas, au nom de la société qu’il représente, d’obtenir auprès de la SACEM la confirmation du transfert de la deuxième tranche des droits d’auteurs des artistes congolais.

D’une même pierre, deux

coups

Comme on le sait, Blaise Bula est artiste-musicien professionnel de la génération Wenge Musica. Il a fait partie de cet orchestre jusqu’à son éclatement en 1989 pour aller évoluer avec JB Mpiana dans l’autre aile dénommée « Wenge BCBG ». Cette aventure n’a pas porté de chance à Blaise Bula qui, juste après un album lancé sur le marché, s’est séparé du Souverain 1er. Depuis, il a créé son propre orchestre sous le nom de « Pondération 8 ».

Il a sorti en 1990 un tonitruant album intitulé :

« Pondération 8 » d’où il a tiré le nom de son orchestre.

Plusieurs années plus tard, Blaise Bula, qui est allé s’installer en Europe, a sorti l’album « Saint Valentin » qui a pu récolter un franc succès à Kinshasa et permis à son auteur de toucher une forte somme d’argent.

Maintenant, la même source, affirme que le vice- président du Conseil d’administration de la SOCODA prendra son temps pour travailler au studio où il devra enregistrer son prochain album sous le titre :

« Rendez-vous Kitata ».

Toutefois, la source n’a pas révélé le nombre de chansons que contiendra ce prochain opus ainsi que sa date de sortie sur le marché.

Avec la SOCODA, les droits d’auteurs des artistes congolais refont surface.

Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions.

SOCODA, 4 Avenue de l’OMS,

Kinshasa / Gombe

(7)

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7

Province Orientale

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tape du poing sur la table et est prêt à sanctionner tape du poing sur la table et est prêt à sanctionner tape du poing sur la table et est prêt à sanctionner tape du poing sur la table et est prêt à sanctionner

ECHOS DES PROVINCES

Par Mbunga-Na-Toko Ng.

L

’on se souviendra que e président de la République, Joseph Kabila, lors de son dernier passage à Kisangani, ainsi que le gouverneur de la Province Oriental Jean Bamanisa avaient ordonné, en novembre 2013, la suppression des barrières illégales sur toutes les routes de la province. Mais les conducteurs de

véhicules continuent à se plaindre de la

présence des agents de l’Etat postés à ces barrières.

Indigné, le gouverneur Bamanisa n’est pas allé par le dos de la cuillère pour stigmatiser une telle

attitude qui vise à défier les autorités, frisant ainsi de l’indiscipline des agents de ces services. Il a fait savoir que dans le fonctionnement de la police et de l’armée, il n’est nullement indiqué d’ériger des barrières.

Très fâché, le gouverneur

de la P.O., Jean Bamanisa, tape du poing sur la table.

Il promet de sanctionner tous les agents de l’Etat impliqués dans la perception des taxes aux barrières non reconnues officiellement, érigées sur la route entre Bunia et

Kisangani. Le gouverneur s’insurge contre la réapparition de ces barrières où on est en train de demander de l’argent.

Dans une interview à Radio Okapi à Bunia, le chef de l’exécutif provincial de la Province-Orientale a révélé que la perception de ces taxes était « inacceptable » tant et si bien que certaines barrières ont été, lors de sa dernière visite dans cette province, supprimées par le Chef de l’Etat.

Les chauffeurs des camions ainsi que les voyageurs qui empruntent ce tronçon routier, témoignent qu’il y existerait une cinquantaine de barrières dressées, de Bunia à Kisangani, sous le contrôle de la police, de l’armée, des gardes parc, du service de transports et

voies de communication ainsi que de celui de l’Environnement qui s’y activent à rançonner.

Une centaine d’autres barrières sont également construites sur les axes routiers Bunia-Kasenyi et Bunia-Aru, aujoutent des sources concordantes qui, par ailleurs, indiquent que les piétons, les motocyclistes et conducteurs de véhicules sont contraints de payer jusqu’à 250 dollars américains en moyenne pour franchir toutes les barrières.

Signalons pour ce faire, que le gouverneur de la Province Orientale a appelé les usagers de la route à s’opposer à tout payement des taxes illégales. Il a, par conséquent, promis d’afficher la liste des taxes qui doivent être payées.

D

ans unedéclaration rendue publique la semaine dernière, qui a été faiblement relayée en République démocratique du Congo, le

gouvernement ougandais « regrette d’être plusieurs fois accusé de soutenir les rebelles opérant en territoire congolais. »

Pour se déculpabiliser, l’Ouganda « s’engage à coopérer avec la CPI (Cour pénale internationale). » Autant, Kampala serait prêt à livrer à la justice de la République démocratique du Congo les combattants du M23 recherchés pour les crimes commis à l’Est du pays pendant leur rébellion de triste mémoire.

Pour rappel, soulignons que les rebelles du M23 fuyant la progression des FARDC appuyées par la Brigade spéciale d’intervention de

ACTUALITE

Consécutivement à son aveu tardif

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Par B. Kanda Mujangi

la MONUSCO, s’étaient repliés en Ouganda, après la chute de Bunagana, leur quartier général.

Le gouvernement ougandais a ainsi accueilli, depuis fin 2013, 1.700 rebelles du M23 avec armements, sous le commandement de leur chef, Sultani Makenga.

Interrogé sur le sort de ces rebelles, l’Ouganda avait déclaré qu’ils étaient sous sa protection et qu’il n’envisageait aucune possibilité de les livrer à la République démocratique du Congo, encore moins à la CPI pour les crimes commis sur le territoire congolais.

Pourquoi ce brusque

changement d’attitude de l’Ouganda sur un dossier aussi sensible ?

Selon les sources dignes de foi, le gouvernement ougandais a voulu se démarquer de l’allié rwandais soumis à de fortes pressions conjugées des Etats-Unis et de la c o m m u n a u t é internationale, entre autres sur l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo.

Sur ce dossier, Washington aurait exigé au président Paul Kagame, du Rwanda, de renoncer définitivement au soutien aux rebelles, qu’il crée et largue à l’Est de la RDC

pour déstabiliser ce pays en vue de sa balkanisation recherchée par Kigali pour absorber le trop plein de sa population. Indirectement, Yoweri Museveni, président de l’Ouganda et allié de Paul Kagame, se sentant visé par les menaces des Etat-Unis,

a pris ses précautions pour se mettre à l’abri.

Une question se pose : saura-t-il livrer les rebelles réfugiés en Ouganda à la CPI, pour ceux qui le méritent, et tous les autres à la RDC ?

J J J

J Justin-Marie Bombok ustin-Marie Bombok ustin-Marie Bombok ustin-Marie Bomboko ustin-Marie Bombok o o o o,,,,, un des un des un des un des un des pionnier

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Justin-Marie Bomboko est mort le 10 avril 2014 de suite d’une longue maladie aux Cliniques Universitaires Saint Luc de Bruxelles, l’un des pionniers de l’indépendance de la RDC, il fut le premier ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement de Patrice Emery Lumumba en 1960.

Il est mort à 86 ans.

(8)

8 AFRIQUE NEWS

L

e maintien de Jean-Yves Le Drian à son poste de ministre français de la Défense était particulièrement souhaité par les présidents Denis Sassou Nguesso (Congo), Idriss Déby Itno (Tchad) et Mahamadou Issoufou (Niger).

Trois chefs d’État d’Afrique subsaharienne - Denis Sassou Nguesso (Congo), Idriss Déby Itno (Tchad) et Mahamadou Issoufou (Niger) - sont montés au front pour s’inquiéter du maintien de Jean-Yves Le Drian au ministère français de la Défense. «Ils se sont manifestés auprès de lui, par téléphone et via des intermédiaires ; ils voulaient être rassurés», confie un proche de ce dernier. Le Drian, qui a été confirmé à son poste dès le 1er avril au matin après un entretien avec Manuel Valls, le nouveau Premier ministre, a donc pu les tranquilliser. Et mesurer au passage sa cote de popularité dans les palais présidentiels.

1 F F F F Frrrrrançafrique : ançafrique : ançafrique : ançafrique : Sassou, ançafrique : Sassou, Sassou, Sassou, Sassou, Déb Déb Déb Déb Déby y y y,,,,, y Issoufou... Ils plébiscitent Le Drian ! Issoufou... Ils plébiscitent Le Drian ! Issoufou... Ils plébiscitent Le Drian ! Issoufou... Ils plébiscitent Le Drian ! Issoufou... Ils plébiscitent Le Drian !

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3 L L L’UE v L L ’UE v ’UE v ’UE v ’UE vas super as super as super as superviser les élections as super viser les élections viser les élections viser les élections viser les élections en Egypte

en Egypte en Egypte en Egypte en Egypte

E

n réponse au refus des autorités belges de délivrer un visa à Grace Mugabe, quatre chef d’État d’Afrique australe n’ont pas fait le déplacement à Bruxelles pour le sommet UE-Afrique.

Le refus des autorités belges d’accorder un visa à Grace Mugabe, l’épouse du président zimbabwéen, qui compte parmi les huit personnalités de son pays interdites de voyage au sein de l’UE (y compris pour les conférences internationales, ce qui n’est pas le cas de son chef d’État de mari), n’a pas seulement entraîné la défection de ce dernier, pourtant invité au sommet UE-Afrique. Quatre autres présidents d’Afrique australe : Jacob Zuma (Afrique du Sud), José Eduardo dos Santos (Angola), Armando Guebuza (Mozambique) et Hifikepunye Pohamba (Namibie) ont fait savoir que ce mauvais procédé était l’un des motifs de leur absence. Et c’est le Zambien Michael Sata, présent, lui, à Bruxelles, qui s’est chargé en leur nom de dénoncer, avec une grande vigueur, les «ingérences» des

«néocolonialistes européens», devant une Angela Merkel complètement ébahie.

L

’Union européenne va superviser l’élection présidentielle prévue en mai en Egypte, selon un accord de principe conclu jeudi à l’occasion de la visite au Caire de la chef de diplomatie de l’UE Catherine Ashton.

Ce sera la première fois que l’UE supervise une élection en Egypte.

Dans un communiqué commun publié à l’issue d’une rencontre entre Mme Ashton et le chef de la diplomatie égyptienne Nabil Fahmy, les deux parties affirment «qu’un accord a été conclu sur le déploiement d’une mission européenne pour superviser la prochaine élection présidentielle, à la demande du gouvernement égyptien».

Des accords en ce sens avec la haute commission électorale et le ministère des Affaires étrangères égyptiens seront bientôt signés, «de façon à permettre aux observateurs de l’UE de pouvoir circuler à travers le pays sans entraves et de pouvoir être en contact avec toutes les parties concernées» par ce scrutin, a ajouté le communiqué.

Les deux parties ont en outre souligné qu’elles comptaient sur des

«élections transparentes et crédibles».

L’élection présidentielle en Egypte aura lieu les 26 et 27 mai, près de onze mois après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée, dont l’ex-chef Abdel Fattah al-Sissi est donné grand favori pour le scrutin.

Les électeurs du plus peuplé des pays arabes sauront au plus tard le 5 juin s’ils doivent se rendre aux urnes pour un second tour (16 et 17 juin), a précisé la commission électorale, auquel cas, les résultats seront publiés le 26 juin au plus tard.

La présidentielle, qui doit être suivie d’un scrutin parlementaire, doit doter le pays d’un pouvoir élu après dix mois de gouvernement intérimaire et clore la «transition démocratique» promise par l’armée le 3 juillet.

Depuis cette date toutefois, les partisans de M. Morsi dénoncent un

«coup d’Etat militaire» et manifestent régulièrement en dépit d’une sanglante répression qui a fait, selon Amnesty International, au moins 1.

400 morts.

M. Sissi a deux adversaires déclarés: un avocat controversé et partisan d’un Etat fort, Mortada Mansour, et le leader de gauche Hamdeen Sabbahi, qui n’ont que très peu de chance d’engranger un nombre significatif de voix, selon les experts.

Dans un pays auquel l’armée a fourni tous ses présidents —à l’exception de M. Morsi—, le militaire de 59 ans incarne l’homme fort à même de restaurer la stabilité, vitale pour faire revenir touristes et investisseurs et redresser l’économie égyptienne en ruines.

Mais pour des opposants, une présidence Sissi consacrerait le retour d’un pouvoir autoritaire en Egypte.

L

e Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé jeudi le déploiement d’environ 12.

000 Casques bleus en République centrafricaine (RCA), pour tenter de sécuriser un pays livré depuis un an à l’anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

Aux termes d’une résolution adoptée à l’unanimité, sur proposition française, ces 10. 000 soldats et 1. 800 policiers formeront la Minusca — Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA.

Ils prendront dans cinq mois la relève de 6. 000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2. 000 militaires français dans cette ancienne colonie française. Les Européens ont aussi promis 800 hommes, dont des gendarmes français qui ont commencé à patrouiller mercredi dans la capitale Bangui.

Le «transfert d’autorité» entre Misca et Minusca, c’est-à-dire le déploiement effectif des Casques bleus, est fixé au 15 septembre et le mandat initial de cette nouvelle mission court jusqu’au 30 avril 2015.

Mais elle pourra dès maintenant recevoir une aide logistique (génie, moyens de transport). Il est prévu, comme au Mali, que «le plus grand nombre possible»

de soldats africains deviennent Casques bleus après une sélection par l’ONU, notamment sur des critères de respect des droits de l’homme.

Après le retrait du Tchad, la Misca regroupe des contingents de sept pays (Burundi, Cameroun, Congo, RDCongo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda).

Le chef de la nouvelle mission devrait être un Africain.

La résolution autorise les soldats français à prêter main forte à la Minusca en employant «tous les moyens nécessaires», c’est-à-dire la force.

Les priorités de la Minusca, qui comprendra aussi des civils (administrateurs, ingénieurs, juristes), seront la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l’ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l’homme et l’arrestation des responsables d’exactions.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé que «cette importante décision» permettait de «conduire au soutien immédiat, concret et durable dont la population centrafricaine a besoin et mérite».

Le président français François Hollande a de son côté assuré que ce vote

«démontre la volonté de la communauté internationale de protéger les populations menacées, de leur donner accès à l?aide humanitaire et de soutenir le rétablissement de l?autorité de l?Etat sur tout le territoire de la Centrafrique».

- «Epuration ethnico-religieuse» -

La Minusca sera une des plus grosses opérations de maintien de la paix de l’ONU, avec un budget annuel évalué entre 500 et 800 millions de dollars, loin cependant derrière la Monusco en RDCongo.

La résolution appelle les autorités de transition à Bangui à «accélérer leurs préparatifs de façon à tenir des élections présidentielle et législatives libres et équitables au plus tard en février 2015».

Le ministre des Affaires étrangères centrafricain Toussaint Kongo-Doudou a assuré le Conseil de la «détermination des autorités de transition à lutter contre l’impunité et remettre sur pied l’administration».

La RCA, un des pays les plus pauvres de la planète, a sombré dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les rebelles majoritairement musulmans de la Séléka, en mars 2013. Aux exactions commises contre les chrétiens par la Séléka, ont répondu les attaques de milices d’autodéfense «anti-balaka» (anti-machettes), à dominante chrétienne, contre les civils musulmans.

L’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power, de retour d’une visite à Bangui, a souligné jeudi «l’urgence vitale de ramener la sécurité en RCA». «Le Rwanda en 1994 nous a enseigné le prix de l’inaction», a-t-elle ajouté en référence au génocide.

Pour Human Rights Watch, «des semaines et des mois précieux ont été gaspillés mais la résolution autorise finalement une mission de maintien de la paix complète et solide». «Il revient maintenant à l’ONU et aux Etats membres de la concrétiser rapidement sur le terrain», insiste l’ONG dans un communiqué.

Même si les tueries à grande échelle ont cessé depuis l’engagement des Français début décembre, les violences intercommnautaires et interreligieuses restent le lot quotidien du pays.

En visite samedi à Bangui, Ban Ki-moon avait dénoncé une «épuration ethnico- religieuse» et appelé la communauté internationale à intervenir pour éviter un nouveau génocide en Afrique, 20 ans après le Rwanda. Les Etats-Unis ont annoncé mercredi une aide humanitaire supplémentaire de 22 millions de dollars pour la Centrafrique.

Depuis samedi, au moins cinq personnes ont été tuées à Bangui dans les environs du quartier du PK-5, au centre-ville, selon des habitants. En province, où il n’y a plus d’Etat depuis longtemps, la situation est pire. Mardi, au moins 30 personnes, en grande partie des civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka et ex-rebelles à dominante musulmane Séléka, aux environs de Dékoa (300 km au nord de Bangui).

Face à ce chaos sanglant, les Centrafricains espèrent en l’ONU, mais les échecs passés de précédentes opérations internationales douchent les enthousiasmes. «Il faudra une force neutre pour pouvoir aider les Centrafricains à faire la paix, se réconcilier et favoriser le travail des humanitaires», estime Hilaire Gbango, cadre dans une banque.

4 Centrafrique: l’ONU autorise le Centrafrique: l’ONU autorise le Centrafrique: l’ONU autorise le Centrafrique: l’ONU autorise le Centrafrique: l’ONU autorise le

déploiement de 12.000 Casques bleus

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RELIGION 9

LTC

Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ? Jésus était-il un homme marié ?

L a Bible nous a-t-elle caché un pan de la vie du Christ ? Dévoilé en septembre 2012, un papyrus évoquait la possibilité d’un mariage du fils de Dieu : «Et Jésus leur a dit, ma femme...»

pouvait-on y lire. Le document n’est pas une contrefaçon moderne, mais bien un témoignage ancien, selon des analyses de chercheurs américains publiées jeudi 10 avril, raconte le New York Times (article en anglais).

La découverte de Karen King, professeur à la Harvard Divinity

School dans le Massachusetts (Etats-Unis), avait suscité la controverse, rappelle le quotidien américain. La phrase avait relancé le débat sur la prêtrise des femmes chez les catholiques, tandis que l’authenticité du

document avait été contestée.

Certains égyptologues estiment qu’il s’agit d’un faux

Des professeurs de chimie et de biologie à Columbia, Harvard

et au MIT, de prestigieuses universités, ont désormais conclu que l’encre et le papyrus utilisés sont similaires à ceux datant d’une période allant du IVe au VIIe siècle. Insuffisant pour certains égyptologues, qui considèrent toujours le document comme un faux, en raison de la grammaire employée, explique le New York Times.

Authentique ou non, le document n’est, quoi qu’il en soit, pas une preuve que Jésus avait une épouse, estimait dès 2012 Karen King, rappelle le quotidien américain. Ce papyrus témoigne seulement du fait que les premiers chrétiens débattaient déjà du célibat, du sexe, du mariage ou plus généralement de la place des femmes dans leur communauté.

Dimanc Dimanc Dimanc

Dimanc Dimanche 13 a he 13 a he 13 a he 13 a he 13 avril 2014 au Stade vril 2014 au Stade vril 2014 au Stade vril 2014 au Stade vril 2014 au Stade T T T Ta T a a a ata R ta R ta R ta R ta Ra a a aphaël, a phaël, phaël, phaël, phaël,

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Reportage photos de Rolix Milandu / LTC

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GERELATEERDE DOCUMENTEN

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