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OSISA et FEJE ont formé lesfemmes sur la gouvernancedes ressources naturelles

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Kibali Gold Mining a produit son premier lingot d’or à Doko en

Province Orientale

Bulletin d’informations de l’Ong Femme et Justice Economique– Fejerdc@gmail.com– Tél:243 (0)810507644

FEJE préoccupée

par la présence des femmes dans les carrés miniers

OSISA et FEJE ont formé les femmes sur la gouvernance

des ressources naturelles

Une délégation du Conseil d’administration international

de la Coalition «Publiez Ce Que

Vous Payez» a visité la RDC

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FEJE préoccupée par la présence des femmes dans les carrés miniers

L’ONG Femme et Justice Economique lance un cri d’alarme pour déplorer la situation des femmes dans les zones minières. Cette situation est de plus abjecte et nécessite aujourd’hui que les autorités politiques s’y penchent .Cet article brosse de manière hachée la situation des femmes et filles dans les carrières minières de PK25, Localité BAVANEKENGELE sur la route Nia-Nia_ISIRO, dans le Poste d’Encadrement Administratif de Nia-Nia, Territoire de Mambasa en Province Orientale.

CIBLE S es statistiques issues des enquêtes effectuées dans les carrières visitées donnent les chiffres suivants :

-Effectif des femmes varie entre 1000 à 2000, -Effectif des jeunes filles à l’âge scolaire entre 500 et 1500.

CATÉGORIES DES FEMMES RETROUVÉES DANS CES

CARRIÈRES DE PK25:

Les femmes marchandes, les femmes et jeunes filles en quête de travail,

TRAVAUX QUE FONT LES FEMMES DANS CES

CARRIÈRES -Elles interviennent dans la chaine de production semi- industrielle et artisanale de l’OR, donc, elles sont utilisées comme une main d’oeuvre à vile prix, ce qu’on leur propose, elles sont obligées de prendre,

LES FEMMES DANS LA CHAINE DE PRODUCTION -le transport de sable des puits d’exploitation vers les usines de traitement semi- industriel (voir les photos dans le hangar en pisé), elles effectuent également le transport des sables pour l’exploitation artisanale de l’Or,

-le transport pour le séchage avant le traitement (voir les photos ou les femmes sont entrain de sécher les sables sur les bâches),

-le conditionnement des sacs des sables pour leur évacuation vers les sites de traitement dans les usines (voir les femmes débout devant les sacs dans le

hangar entrain de conditionner les sables), -le triage des sables avec de l’Or,

Bulletin d’informations de l’Ong Femme et Justice Economique– Fejerdc@gmail.com– Tél:243 (0)810507644 -lavage des sables pour

recueillir de l’Or,

-Elles viennent pour vendre leurs marchandises, elles font le troc, des produits

manufacturés avec de l’Or qui sera vendu dans le centre de négoce de leur choix soit à Niania, soit à Butembo soit à Kisangani (voir les photos prises par

les femmes à coté de la voiture au centre de négoce de BAVANEKENGELE, elles sont entrain d’entendre les

L

(Suite à la page 3)

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moyens de transport pour aller se ravitailler en produits manufacturés et ou les denrées alimentaires).

Dans ce cas, elles viennent soit avec les produits manufacturés soit avec les denrées alimentaires dans les carrières, elles sont aussi installées dans les maisons en pisé. Elles donnent leurs produits en crédit, soit elles font le troc avec de l’Or.

SOURCES D’APPROVISIONNEMENT EN PRODUITS MANUFACTURÉS ET DENRÉES ALIMENTAIRES -Butembo au Nord-Kivu, -Kampala en Uganda, -Kasenyi à Bunia, -Nia-Nia en Province Orientale,

-Kisangani en Province Orientale.

PRODUITS MANUFACTURÉS

-les habits pour femmes comme le tissu pagne, soulier, robe, jupe, produits cosmétiques,

-les habits pour homme, pantalon jeans, chemises, soulier, produits cosmétiques,

-les matelas, les assiettes de cuisine,

-les casseroles, -les vélos, les motos, -les radios,

DENRÉES ALIMENTAIRES

-le riz blanc, -le haricot, -le poisson salé, -la viande de brousse, -l’huile de palme, -les tomates de boite, -la farine de manioc, -le cannabis, -les boissons, -les liqueurs, -la cigarette,

-Elles viennent pour la recherche des hommes, là elles se livrent à la prostitution en grande échelle, même, les femmes mariées et surtout les jeunes filles en quête d’argent.

Les carrières des mines attirent plusieurs centaines des femmes et les jeunes filles en quête d’argent pour leur prise. On observe dans les carrières,

- le premier cas, certains mariages de fait c.-à-d., un homme qui reste fidèle à une femme pour les intérêts économiques de toutes les façons ; cette femme ou la jeune fille est connue comme occupée en tant que telle.

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FEJE préoccupée par la présence des femmes dans les carrés miniers

Dans la chaine de production de l’or, les travaux des femmes dans les carrières minières de PK24 sur la route nia-nia Isiro dans le territoire de Mambasa en Province Orientale consistent essentiellement au transport de sable du puits vers le site de séchage ou se trouve l’usine de traitement semi-industriel, le séchage de sable sur les bâches, le traitement de sable par lavage, par concassage, par amalgation.

-le deuxième cas, est celui dont les femmes ou les jeunes sont sollicitées pour des rapports sexuels occasionnels.

-Elles viennent pour tenir des restaurants en faveur des creuseurs dans les carrières.

CONSTATS -les femmes et les jeunes filles sont très mal payées,

et ce, malgré la complexité de leur travail dans la chaine de production de l’Or,

-les femmes et les filles subissent le harcèlement sexuel de la part non seulement de leurs employeurs mais aussi des creuseurs présents dans les carrières,

-les femmes et les jeunes filles subissent les viols de la part des creuseurs qui se

droguent afin d’être efficaces au travail,

-Sur la route, ces femmes subissent très régulièrement le pillage des biens et argent perpétré par les milices de MORGAN SADALA, chef Braconnier Mai-Mai qui sont très actives dans la zone, -Viols réguliers de ces femmes par les milices de MORGAN.

CONSÉQUENCES

-Transmission des MST et le VIH/SIDA,

-Décrochage scolaire des jeunes filles à la recherche d’argent,

-Mariage précoce, -Maternité précoce, -Naissance non désirable, -Divorce de certaines femmes,

-Appauvrissement des femmes marchandes, -Exploitation de travail des femmesn

(suite de la page2)

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OSISA et FEJE ont formé les femmes sur la gouvernance

des ressources naturelles

L’hôtel SULTANI à Kinshasa-Gombe a servi de cadre à la session de formation des femmes sur la Gouvernance des Ressources minières, forestières et pétrolières. Une session organisée par la Fondation OPEN SOCIETY INITIATIVE FOR SOUTHERN AFRICA (OSISA) en collaboration avec l’ONG FEMME ET JUSTICE ECONOMIQUE (FEJE). Durant cinq jours, soit du 21 au 25 Octobre 2013, au moins trente cinq femmes venues de provinces du Katanga, du Bas-Congo ainsi que de la ville de Kinshasa ont pu bénéficier de l’accompagnement des experts indépendants ainsi que des responsables des services techniques du gouvernement afin de mieux circonscrire les réalités de la gouvernance des ressources naturelles en RDC. L’objectif de cette formation est de permettre aux femmes de se prendre en charge dans le plaidoyer sur la gouvernance des ressources naturelles, d’organiser un réseautage de femmes de toute tendance confondue en vue d’une synergie pour promouvoir la valorisation des ressources naturelles que Dieu a donné à la RDC.

Photo des femmes participantes à l’atelier avec Mme la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi a RDC est l’un des pays les

plus riches du continent africain. En effet, c’est ici que se trouve 30% des gisements mondiaux de cobalt et 10% des gisements mondiaux de cuivre. Le pays renferme encore d’autres matières premières, notamment l’or, le diamant, la cassitérite, le tantale et l’uranium, dont il pourrait tirer des revenus qui se chiffrent en milliards d’euros.

En période d’activités économiques florissantes, La RD Congo a pu maintenir un niveau de production minière qui la mettait au rang de premier producteur et exportateur mondial du diamant industriel, premier producteur mondial du cobalt, sixième producteur du cuivre, septième producteur mondial de l’étain, huitième producteur mondial du zinc, neuvième producteur du manganèse, douzième producteur du cadmium, etc.

La RDC possède actuellement plusieurs entreprises minières nées des partenariats avec des entreprises minières publiques.

Cependant, elle n’a pas encore atteint son ancien niveau de grand producteur mondial de plusieurs minerais, même si la production du cobalt a sensiblement augmentée.

Il existe un réel problème de contrôle des statistiques de production et de l’exportation, les

services de l’Etat n’ayant pas encore maitrisé les données des entreprises minières et pétrolières, par manque des mécanismes de contre vérification des déclarations des opérateurs économiques.

Hormis ces richesses chiffrables, se trouve en RDC, la plus grande forêt tropicale au monde. La biodiversité que renferme cette forêt vierge, et sa contribution à la stabilisation du climat global, sont d’une valeur inestimable pour notre planète.

En outre, le pays dispose d’un potentiel considérable en ressources d’hydrocarbures dans ses trois bassins sédimentaires repérés respectivement à l’embouchure du fleuve Congo sur la côte atlantique, dans la cuvette centrale et la partie Ouest du Grand Rift Africain. Certains experts du Ministère congolais des Hydrocarbures affirment que la cuvette centrale serait la réserve pétrolière la plus importante mais non encore explorée et connue dans le monde.

S’occupant de la problématique de la gouvernance des ressources naturelles, SARW a initié un vaste programme de renforcement des capacités des différents acteurs de la société civile pour amplifier le plaidoyer sur la redevabilité et la transparence dans ce secteur. Des sessions de formation des leaders de la société civile, suivi de celles des communautés riveraines des

zones d’exploitation des ressources naturelles ont été organisées. Dans toutes ces sessions, il a été relevé un nombre insignifiant des femmes alors qu’elles sont les premières victimes de la mauvaise exploitation des ressources naturelles, avec le phénomène de délocalisation ou des privations des terres arables, des viols et d’accroissement de la pauvreté dans les zones d’exploitation des ressources.

OSISA a donc senti la nécessité de renforcer les capacités des femmes dans les questions liées aux ressources naturelles, la législation, l’exploitation, la commercialisation et la gestion proprement dite du secteur, pour qu’elles participent pleinement au plaidoyer pour la redevabilité et la gestion efficiente des ressources naturelles de la RD C o n g o .

Cette formation sera organisée chaque année pendant au moins 3 ans pour avoir une masse critique des femmes capables de s’engager dans le débat sur la gouvernance des ressources naturelles. Les participantes aux différentes formations auront la possibilité de visiter les entreprises extractives, parfois des sites d’exploitation. Elle reste cependant ouverte aux femmes des autres pays désirant y participer.

OSISA est une fondation des droits de l’homme qui milite pour la construction des sociétés ouvertes

en Afrique, où la population, libérée des contraintes matérielles, participe à la mise en place des politiques publiques et assure le monitoring des actions gouvernementales. Pour atteindre cet idéal, cinq programmes sont développés en RD Congo. Il s’agit entre autre, du Programme Education et Genre, Justice et Etat de droit, Justice-Economique, AFRIMAP (Africa Monitoring and Advocacy Project) et SARW (Southern Africa Resource Watch).

FEMME ET JUSTICE ECONOMIQUE est une organisation non gouvernementale qui a pour mission d’accompagner les organisations féminines dans la problématique de la gestion des ressources naturelles en RDC.

La formation a réuni des femmes pour la plupart membres des structures ci-après : Parlement, Assemblée provinciale, Industries extractives, la société civile, Médias, Communautés locales.

LA FORMATION La formation s’est déroulée sous forme de module sur la gouvernance minière, forestière et pétrolière (hydrocarbures).

MODULE MINES a porté sur la gouvernance dans le secteur minier de la RDC. Ce module, animé par

L

( suite en page 5).

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Bulletin d’informations de l’Ong Femme et Justice Economique– Fejerdc@gmail.com– Tél:243 (0)810507644 M. DELPHIN TSHIMENA,

Consultant à OSISA, a porté sur les points suivants:

-La législation minière en R D C

-L’exploitation minière en R D C

-La Fiscalité minière en RDC - Les aspects environnementaux liés à l’exploitation minière - Les aspects sociaux liés aux projets

-La transparence et la gouvernance dans le secteur minier

MODULE SUR LA G O U V E R N A N C E FORESTIÈRE en RDC a été animée par M.CARMEL KIFUKIETO, chargé de programme Forêt-énergie et climat au Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT)

Ce module comprend les points suivants :

-Forêts de la RDC -Politiques générales du secteur forestier en RDC -Exploitation forestière, commerce et fraude -Responsabilités sociales des compagnies forestières et communautés locales - Q u e s t i o n s environnementales et fiscales

-Processus de transparence : Problème la gouvernance forestière en R D C

-Place de la femme dans la gouvernance forestière -Actions pour la promotion de la femme dans la gestion forestière en RDC

MODULE HYDROCARBURES a été conduit par

M . O N G E N D A N G E N D A TIENGE Albert, Directeur Général d’ENERGULF- CONGO SARL. Ce module hydrocarbures comporte les points suivants :

-Fondement et nature juridique du droit congolais des hydrocarbures

de faire participer la femme à la légalisation et à la vulgarisation des textes sur les codes minier, forestier…

-Explo-production pétrolière et gazière en RDC -Obligations financières et leurs affectations - Q u e s t i o n s environnementales liées à l’exploitation pétrolière.

-Questions liées à la transparence et à la gouvernance du secteur pétrolier.

-Questions liées à la responsabilité sociétale des entreprises du secteur pétrolier.

-Questions liées à la pollution et protection des communautés locales dues à l’exploitation pétrolière.

Des débats forts intéressants et des échanges fructueux ont eu

lieu et les participantes ont reçu des informations suffisantes, nécessaires pouvant leur permettre à mieux structurer leur travail de plaidoyer sur la gouvernance des ressources naturelles.

VISITES GUIDEES Le dernier jour de cette session, le vendredi 25 octobre 2013, a été consacré aux visites guidées dans les entreprises ci-après:

TENKE FUNGURUME MINING, PERENCO REP, SIFORCO, GECAMINES, KIBALI GOLD.

Au cours de ces visites, les participantes ont échangé avec les responsables de ces entreprises dans leurs bureaux de représentation.

Elles ont été éclairées sur le fonctionnement, les défis, les réalisations, la gestion des questions environnementales et des RSE et les perspectives de ces entreprises.

PRINCIPALES RECOMMANDATIONS : Les participantes à cette formation se sont accordées sur la nécessité de créer un Réseau des femmes sur les questions

de ressources naturelles qui aura comme objectif d’assurer la participation des femmes dans le plaidoyer sur les ressources naturelles et d’impliquer les femmes dans le plaidoyer sur la gouvernance des ressources naturelles. Une commission a été mise en place en vue d’asseoir les

mécanismes de la création de ce réseau et en élaborant une feuille de route.

Aussi, elles se sont engagées à restituer les leçons apprises durant cette formation auprès de leurs bases respectives ; d’organiser des visites dans les sites d’exploitation et auprès de communautés locales.

Les participantes ont pris l’option d’approfondir les trois thématiques apprises durant la formation à savoir les mines, forêts et pétrole et de les développer avec les médias. Elles vont élaborer une feuille de route des activités à réaliser en vue d’aboutir à la composition d’un groupe de lobbying pour le plaidoyer Ainsi ont –elles formulé plusieurs recommandations notamment aux organisations ayant pris part à cette session, aux partenaires, au pouvoir judiciaire, au Gouvernement et au Parlement.

Elles ont recommandé :

Au gouvernement de :

-Restaurer l’autorité de l’état en renforçant les administrations locales, -Renforcer les capacités des membres de communautés locales pour une meilleure élaboration, planification, budgétisation, suivi et évaluation de la feuille de route des projets proposés aux entreprises

-Réhabiliter la société SOCIR

- Sensibiliser les communautés locales pour la scolarisation des jeunes -Mettre en place une politique d’incitation pour que les jeunes filles s’orientent vers les filières des ressources naturelles et renforcer leur capacité pour spécialiser leur formation.

-Insérer l’écologie dans le programme de l’éducation nationale

-Faire participer la femme à la légalisation et à la vulgarisation des textes sur le code minier, forestier…

- Accélérer le processus sur le plan d’aménagement du territoire.

Aux partenaires de:

-Sensibiliser des communautés locales en rapport avec le code forestier, minier dans les différents sites ou il y a des exploitations

-Renforcer les capacités des membres des communautés locales pour une meilleure collaboration, planification, budgétisation, suivi et évaluation de la feuille de routen

Ambiance dans la salle lors de l’atelier de Sultani

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Les économies de la violence sexuelle et du conflit en Afrique

Un atelier sur la recherche et le réseautage a été tenu à l’Hôtel EGO, Bujumbura, Burundi.Cet atelier avait pour objectifs de l’atelier sont de soutenir les chercheurs et les praticiens régionaux/africains. La CIRGL compte 12 États membres, et l’IRRN est l’une de ses deux priorités. L’autre est la violence sexuelle fondée sur le genre. Ci -dessous l’intervention de Mme Leonie Kiangu , Coordonnatrice de FEJE .

Les femmes et la violence dans les zones frontalières et les économies parallèles

Par Léonie Kiangu, ITIE-RDC, a RDC possède les plus grandes réserves de minéraux du monde.

Le secteur minier est réglementé par l’entremise du Code minier.

Pourtant, le Congo croule sous les guerres, la violence sexuelle et la corruption.

Ce qui suit est un survol des mines en RDC, pour comprendre pourquoi la guerre fait rage en RDC et quels sont les minéraux qui prédisposent le pays à la guerre :

-L’exploitation des minéraux est régie par deux lois, dont le Code minier. Mais les mineurs illégaux empruntent la porte arrière. Ils s’adonnent à des activités criminelles pour avoir accès aux matériaux bruts, et c’est ce qui engendre la violence.

Ils ne respectent pas la loi.

Dans les cas de la wolframite et de la tantalite, nul besoin d’équipement pour exploiter les réserves minérales.

-Maintenant que la pauvreté est installée, tout le monde se bouscule pour mettre la main sur des matériaux bruts. Dans cette région où sévit la guerre, tout le monde se concentre sur l’exploitation minière. Il y a des sociétés qui veulent les matériaux bruts; elles viennent la nuit, débarquent dans le Sud et le Nord Kivu et font des affaires avec les populations locales. Les gens ne sont pas au courant des prix, alors ils vendent à des prix très inférieurs à ce qu’ils pourraient obtenir. Il y a aussi de la prostitution qui découle de cette situation.

-Les sociétés qui ont besoin de matériaux bruts les transportent à l’extérieur du pays en passant par les États voisins et à l’aide de leurs gouvernements (Kenya, Rwanda, Burundi et Ouganda). Les seigneurs de la guerre vendent les matériaux, et les minéraux financent les militaires qui font les guerres. La population locale fait le travail manuel; beaucoup de ces travailleurs sont des femmes, et ce sont les plus vulnérables.

-Au début, il s’agissait d’un conflit ethnique, d’une guerre civile. Mais ce n’est plus une guerre congolaise, c’est une guerre internationale. Comment

faire le suivi de la mine à la consommation finale?

-Les femmes qui descendent sous terre pour extraire la cassitérite doivent marcher pour la vendre, et elles rencontrent des barrages militaires. Cette exploitation minière est un moyen de subsistance pour la survie de ces personnes, elles n’ont pas le choix. Les mineurs locaux sont l’épine dorsale de l’économie locale dans la région.

-Les militaires terrorisent la population de manière à ce qu’elle s’enfuie lorsqu’il y a un conflit et laisse les lieux libres pour l’exploitation minière. Les sociétés font d’énormes profits; elles arrivent et apportent les matériaux dans leurs pays pour la fabrication de divers produits.

-Le commerce illégal est à la base de la violence sexuelle.

Le gouvernement est fragile et instable. Cette exploitation minière alimente le marché noir puisque ces transactions ne sont pas légales. Il y a bien une loi, mais qui contrôle qui?

-Il y a aussi une migration vers l’intérieur et l’extérieur, ce qui engendre des problèmes de santé. Les enfants travaillent, les femmes sont vulnérables.

-En RDC, les femmes sont devenues des armes de guerre. On cible les femmes de manière à ce qu’elles partent et abandonnent les matériaux bruts sur place.

Dans certaines zones minières, il y a des soldats qui font aussi de l’extraction;

lorsqu’ils sont démobilisés, ils trouvent une autre raison

pour recommencer à combattre. Les seigneurs de la guerre violent les femmes.

Lorsqu’ils font de l’extraction ou des affaires, ils participent au commerce illégal.

-Au lieu de protéger la population, les soldats se tiennent à l’écart. Que font les Nations Unies en RDC?

Lorsqu’il y a la guerre, ce sont les premiers à partir.

Qu’observent-ils?

-Quel est le rôle, quelle est la place des femmes dans la sous-région; quel rôle les femmes devraient-elles jouer pour que cessent les crimes?

États. Le Rwanda, l’Ouganda, le Congo et le Burundi doivent réclamer la fin de la guerre. Il faut seulement de la volonté politique.

-Dans le cas de l’exploitation minière à petite échelle, le Code minier réglemente les activités des investisseurs;

on en fait actuellement un examen pour voir s’il a atteint ses objectifs. L’Article 4 stipule que toutes les mines en RDC appartiennent au gouvernement; il peut donc déplacer les gens facilement. Le code dit qu’en présence d’or ou de diamants, un village peut être déraciné, ce qui est

lois sur la traçabilité et la réglementation au Congo, mais qui les applique? Je sais que le Code minier de 2002 n’a été appliqué que par les ONG. Les représentants du gouvernement ne connaissent rien à ce sujet, on les paie à petit prix alors ils n’ont pas d’intérêt. S’il n’y avait pas le Code, que feraient les mineurs à petite échelle? Il faut savoir quels minéraux sont présents, et comment faire pour que le Code minier s’applique aux investisseurs et à la population locale.

-Quant à la question portant sur les études relatives aux recettes et aux minérais, la comptabilité des minéraux était obligatoire; 60 % pour le trésor public, 40 % pour la province, mais cela est terminé. Il y a un besoin d’harmonisation et de transparence dans les provinces. Il y a une vérification à Kisangani, puis nous pouvons savoir quelles sociétés y travaillent. Les ONG de la RDC se concentrent sur les droits de la personne, et on vient de commencer à s’intéresser au renforcement des capacités relatives aux droits économiques. Les femmes qui travaillent dans les sites miniers ont lancé un mouvement, et nous renforcerons les capacités des femmes afin qu’elles connaissent mieux le Code minier. En ce qui concerne le Canada, on s’efforce de comprendre le comportement des multinationales canadiennes en RDC. Elles publient des rapports dans leur pays, mais pas dans notre pays.

Nous devrions étudier la façon dont il faudrait procéder pour que les femmes puissent s’approprier le mécanisme de transparence. Sans d’autres interventions, lorsque nous demandons aux femmes de venir et de s’occuper de renforcement des capacités, elles sont trop craintives pour se joindre à nous. Le fait de connaître les règlements réglera certains des problèmes.

-Le chef de l’État a organisé une réunion sur les questions minières. Lorsque les OSC ont mis le ministre des Mines sur la sellette, il a été arrêté. Les OSC sont faibles; nous devrions donc nous unir pour poursuivre un même butn

-Il faut qu’il y ait une collaboration entre les États, puisque les problèmes de violence sexuelle, de commerce illicite et d’exploitation de la terre sont des enjeux dont la responsabilité incombe aux

source de conflit. Les OSC doivent appliquer le Code minier, mais elles doivent aussi soutenir les mineurs à petite échelle qui étaient sur ces sites bien avant que le gouvernement leur dise de partir. Il y a de nombreuses

L

(suite en page 7) Mme Léonie Kiangu

Les femmes sont souvent victimes de viol dans les zones d’exploitation . Ph/ Droits Tiers.

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COMITE EDITORIAL

Léonie KIANGU Jean-Baptiste LUBAMBA Emmanuel KOKOLO Me Marcel LUHELO Scholastique ATADRA Jean Claude KATENDE

Bulletin d’informations de l’Ong Femme et Justice Economique– Fejerdc@gmail.com– Tél:243 (0)810507644

’entreprise minière Kibali Gold Mining a produit, mardi 24 septembre, le premier lingot d’or dans son usine de traitement à Doko, dans le territoire de Watsa (Province Orientale).

La cérémonie inaugurant cette première coulée s’est déroulée en présence du ministre des Mines, Martin Kabwelulu Labilo et du vice- gouverneur de la Province Orientale, Pascal Mombi. Ce dernier a déclaré que cette production constituait le premier lingot d’or produit en RDC depuis plus d’une décennie.

Le ministre des Mines de la Province Orientale, Paulin Odiane, a indiqué que l’usine de Kibali Gold Mining produira dans un premier temps 15 à 10 tonnes d’or par an. Il s’est dit persuadé que cette production aura un impact sur l’économie de sa province.

«Les différentes sociétés qui seront créées à la suite de cette production auront à payer des taxes et impôts à la province», a expliqué le vice-gouverneur de la Province Orientale.

Paulin Odiana a indiqué que Kibali Gold Mining ne va pas seulement se limiter à la production de l’or, affirmant que l’entreprise a pris contact avec d’autres entreprise qui viendront investir en 2014 dans le secteur de l’agriculture.

Le ministre des Mines de la Province Orientale a précisé, par ailleurs, que l’usine souterraine de Kibali Gold était encore en construction et que son inauguration officielle interviendrait dans la première moitié de l’année prochaine.

Kibali Gold Mining est détenue pour moitié à la RDC et pour l’autre moitié à l’entreprise Sud-africaine Anglo Gold Ashanti (Aga)nRadiookapi.net

L

Kibali Gold Mining a produit son premier lingot d’or à Doko en Province Orientale

Vue d’une usine de Kibali Gold Mining en construction . Ph/ Droits Tiers.

Par Chantal Niyokindi, CIRGL

a CIRGL a deux observatoires, l’un sur les droits de la personne, l’autre sur la démocratie et la bonne gouvernance. Leurs activités principales sont l’observation, la recherche, la documentation et la publication. Le Centre pour la démocratie et la bonne gouvernance a été créé en 2011; c’est un complément au travail qu’effectue le Secrétariat en matière de genre.

L

La recherche de la CIRGL en matière d’intégration de l’égalité des sexes

La CIRGL est un organisme i n t e r g o u v e r n e m e n t a l actuellement composé de 12 États membres, créé en 2006 à Nairobi à la suite de l’adoption de la Déclaration de Dar es Salaam de 2004.

Le Pacte est l’élément judiciaire de la CIRGL; il met en application les protocoles de la CIRGL, y compris un protocole sur la violence faite aux femmes et aux enfants.

Malgré les consultations, les réunions et les déclarations, il y a encore de nombreux cas de violence sexuelle et de violation des droits des femmes dans les pays en situation d’après-conflit, de même que dans certains pays sans conflit.

Le Forum régional des femmes est une plate-forme qu’a créée la CIRGL en 2010. En 2011, le forum a demandé aux chefs d’État de la CIRGL d’élaborer une stratégie pour lutter contre la violence sexuelle.

On a tenu des consultations dans 11 pays, et aussi à l’échelle de la région, qui ont finalement mené à la Déclaration de Kampala.

Celle-ci réunit 19 décisions prises par les chefs d’État

Les économies de la violence sexuelle et du conflit en Afrique

pour s’attaquer au problème de la violence sexuelle fondée sur le genre (ou violence sexiste) et de la violence faite aux femmes dans la région des Grands Lacs.

À la suite de l’adoption de la Déclaration de Kampala en 2011, la CIRGL a élaboré un plan d’action afin de donner suite aux décisions.

On a lancé une campagne de tolérance zéro pour les 16 Jours d’activisme dans 11 pays.

Le Centre à Lusaka effectuera de la recherche sur la mise en œuvre du plan d’action de Kampala. Il est à constituer un réseau réunissant des centres et des établissements, de même que des chercheurs individuels, dans les 12 pays de la CIRGL et au- delà, qui travaillent à la résolution de ces problèmes dans la région.

Chantal Niyonkindi est en poste à Lusaka, au Centre pour la démocratie et la bonne gouvernance de la CIRGL.

ilberte Manzima ( S O F E PA D I / R D C ) :

«Je vous assure que la violence faite aux femmes existe et que la guerre aggrave la situation. La lutte est difficile parce que nos frères, les intellectuels et ceux qui sont dans le système de justice, n’y croient pas; ils pensent que nous exagérons. Dans notre situation, il y a de la corruption, et la justice repose sur l’argent.

Toutes les formes de violence que nous connaissons se produisent : physique, sexuelle, psychologique. Dans les régions rurales, les femmes, qui font de l’agriculture de subsistance, sont très affectées. Les filles dans les villages sont violées parce qu’elles n’ont pas les moyens d’avoir recours à la justice. Les femmes déplacées sont poussées à

On comprend ou on étudie peu la violence subie par les femmes et les enfants dans les périodes « d’après-conflit » ou « de transition » (la période qui suit une violence armée ou politique prolongée). Souvent, les responsables politiques considèrent la violence sexuelle comme une chose qui ne se produirait que durant les conflits armés.

Les femmes, la violence et la transition politique

échanger des services sexuels contre certaines faveurs; on demande aux femmes des services sexuels contre de l’aide. Les femmes déplacées sont victimes d’exploitation.

La communauté internationale décide s’il s’agit d’une situation de conflit. Les interventions ne sont pas bien adaptées; par exemple, la communauté internationale donne beaucoup de nourriture qui provient d’autres pays et dont la date de péremption est souvent dépassée. Cela se produit même quand il est possible d’acheter des aliments locaux. Mais souvent, la communauté internationale ne connaît pas le contexte.

Gilberte Manzima travaille précisément à Ituri, dans la Province Orientale, dans les domaines des droits de la personne et de la violence sexuelle en situation de conflit, et de la participation des femmes à la gestion des ressources naturelles.

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(suite en page 7)

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Bulletin d’informations de l’Ong Femme et Justice Economique– Fejerdc@gmail.com– Tél:243 (0)810507644

FEJE a participé à la formation sur la gestion des ressources naturelles au Sénégal

epuis sa création, l’organisation FEJE fait de l’implication de la femme dans la gouvernance des ressources naturelles son cheval de bataille.

Ce combat de FEJE s’explique par le fait que la femme est restée longtemps à l’écart de toutes les discussions et débats sur la gestion de ces ressources. Elle considère à tort que cette tâche est le seul apanage des hommes qui ne défendent pas toujours leurs intérêts.

Et pourtant beaucoup de rapports des organisations nationales et internationales indiquent clairement que c’est la femme qui est la première victime de méfaits de l’exploitation de ces ressources naturelles. Elle subit toute sorte de violences dans les zones minières dont la principale reste les violences sexuelles avec ses conséquences comme le VIH et les MST qui entraînent souvent mort d’homme.

Une autre catégorie de personnes affectée par l’exploitation des ressources naturelles, reste les enfants qui paient un lourd tribut. Ils sont utilisés comme des bêtes de somme qui n’ont droit à rien si ce n’est qu’un petit repas, hypothéquant ainsi l’avenir de la nation.

FEJE estime que l’heure a sonné pour que la femme s’engage dans le combat pour la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles qui va aboutir à coup sûr à la réduction de la pauvreté et au développement durable du pays. Les enjeux sont énormes aussi bien visibles qu’invisibles , mais la femme doit tenir bon.

FEJE est aussi convaincue que parmi les facteurs qui favorisent la non implication des femmes dans ce combat, il y a le manque des connaissances, d’informations sur les questions minières, forestières, pétrolières…. Or, la Bible déclare que mon peuple périt faute des connaissances.

C’est pourquoi dans le cadre de ses activités de sensibilisation de la femme, FEJE avec OSISA a organisé une session de formation du 21 au 25 Octobre 2013 à Kinshasa à l’intention des femmes de différents horizons sur la bonne gouvernance des ressources naturelles. Cette session a permis aux femmes venues de la ville de Kinshasa et des provinces d’être renforcées en information sur la gestion des ressources naturelles de la RDC.

Des personnes ressources de tous ces domaines ont été identifiées pouvant donner ces informations nécessaires aux participantes. C’est une façon pour la femme d’avoir des atouts nécessaires pour prendre part à ce combat sur la gestion rationnelle et responsable des ressources naturelles.

Il est temps que la femme quitte son statut de spectatrice pour devenir une véritable actrices dans cette lutte qui n’est pas facile avec tous les enjeux que cela comporte. Si elle ne s’engage pas effectivement maintenant, elle va simple mourir de sa belle mort et comme on dit la pauvreté aura toujours le visage d’une femmennnnn

Voix des Femmes Voix des Femmes Voix des Femmes Voix des Femmes Voix des Femmes

Capaciter les femmes dans la gouvernance des ressources

naturelles

D

’est le secrétaire exécutif de cette organisation Mme Atardra scholastique qui a présenté à cette formation sur la gestion des ressources naturelles qui a eu lieu à Dakar en octobre 2013.

L’objectif poursuivi par ce cours est d’améliorer la compréhension des participants sur les questions relatives à la gestion des ressources naturelles à travers le continent. Un accent particulier sera mis sur: la transmission de compétences qualitatives sur les méthodes et instruments locaux, nationaux et internationaux pour la gestion des ressources naturelles au profit des populations locales de façon équitable et durable ; La capacité des participants d’agir dans des réseaux de partage d’expériences et de plaidoyer pour la saine gestion des ressources naturelles.

Le Centre Africain de Formation pour la Paix et la Sécurité (ACPST) a pour vocation de

renforcer les capacités des praticiens de sorte à leur permettre de concevoir et mettre en œuvre des politiques qui améliorent la sécurité humaine en Afrique principalement par le biais de formations de courte durée et d’ateliers.

L’Institut d’Etudes de Sécurité (ISS) a créé

ce Centre en 2011 avec le soutien du Centre de politique de Sécurité de Genève. Fondé elle-même en 1991, l’ISS est un institut de recherche avant- gardiste avec un personnel issu d’environ 16 pays africains et qui travaille dans des bureaux basés en Afrique du Sud, au Kenya, en Ethiopie et au Sénégal.

Description de la formation:

L’Afrique étant un des continents les moins industrialisés, les sociétés africaines sont fortement tributaires des

ressources naturelles tant pour assurer les moyens de subsistance de la grande majorité de leurs populations que pour stimuler les recettes publiques et la croissance économique. La gestion de ces ressources pose de nombreux problèmes aux états et aux sociétés africaines. C’est même le point de départ de bon nombre des conflits violents qui minent le continent. En effet, les bénéfices générés par ces ressources sont la plupart du

temps inégalement répartis et profitent aux investisseurs et hommes politiques au détriment des populations locales.

Ce cours mettra l’accent sur les modes de gestion idoines de ces ressources naturelles, notamment la terre et les richesses minérales. Les instruments et méthodes au niveau local, national et international seront explorés. Le rôle potentiel des ressources naturelles dans l’amélioration de la sécurité humaine et les dangers d’une mauvaise gestion pour les pays seront aussi visés. Et enfin, une étude sur la manière dont la richesse produite par les ressources naturelles peut être utilisée pour développer des secteurs industriels et des services est prévue. Les autres questions qui seront examinées comprennent la négociation des contrats miniers, l’économie verte, la gestion de la faune, la gestion durable et équitable des ressources naturelles, les droits humains et les droits des minorités y afférents. Le but final sera de fournir aux participants les compétences pour gérer les ressources naturelles de manière à offrir le maximum d’avantages à leurs citoyens tout en assurant

la durabilité et la répartition équitable des bénéfices.

C

Une délégation du Conseil d’administration international de

la Coalition «Publiez Ce Que Vous Payez» a visité la RDC

a délégation de la Coalition Publiez Ce que Vous Payez International a visité la RDC au mois d’octobre 2013. Elle a eu des échanges avec les membres de la Coalition Publiez Ce que Vous Payez RDC. Des discussions ont tourné autour du processus ITIE en RDC où La société civile participe activement et assure la qualité et le suivi de la mise en œuvre de ce processus selon les règles et principes qui en sont à la base.

La RDC se trouve dans un tournant décisif à quelques jours de la fin du mois de décembre 2013. Elle doit publier le Rapport ITIE 2011 pour être validée comme pays conforme. Sinon, alors la RDC sera exclue du processus pour 5 ans.

Les débats ont aussi été focalisés sur le plan d’action de la Coalition Publiez Ce

Que Vous Payez RDC dont l’objectif est de Renforcer l’action de la coalition PCQVP de la République Démocratique du Congo pour un plaidoyer plus effectif de la société civile autour de la transparence et la redevabilité des industries extractives.

Ce plan contient des axes suivants : Plaidoyer et suivi du cadre législatif ; Participation dans l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) ; Renforcement de la coalition PCQVP et de ses membres ; Suivi et évaluation des avancés de la campagne.

La délégation de la Coalition Publiez Ce que Vous Payez International a eu aussi des échanges avec notamment les membres du secrétariat technique de l’ITIE RDC et d’autres parties prenantes du processus ITIE en RDCnnnnn

L

A gr Carlo MERLA, responsable de la Coalition PWYP/Afrique

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