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Paul Mbotse prononcepour une policerépublicaineCoup de projecteursur Thierry Moungalla

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N°2762 du Vendredi 25 Janvier 2008 - 56

ème

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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

ww w.la sem aine afri cain e.co m

56

ème

Année

Vibrer. Au rythme de l’amour.

Voir en dernière page

Spéciale St Valentin

Les vœux de l’U.pa.d.s

«Que 2008 soit l’année de l’amnistie pour tous les

Congolais injustement condamnés à l’exil !»

Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants

L’accent sera mis sur la réinsertion des ex-combattants du C.n.r

Ministère de la sécurité et de l’ordre public

Paul Mbot se prononce pour une police

républicaine Coup de projecteur

sur Thierry Moungalla

Portrait d’un Ministre qui monte!

Pascal Tsaty- Mabiala (au milieu)

a lu une déclaration dans laquelle il critique

sévèrement l’action du

président Sassou Nguesso.

(P.3)

Dans une longue allocution, le ministre de la sécurité et de l’ordre public a mis l’accent sur le comportement des policiers

(P.12)

Ministre des Postes et Télécom- munications, chargé des Nouvel- les technologies de l’Information et de la Communication, Thierry

Moungalla est l’un des jeunes politiciens qui a connu une

ascension fulgurante (P.6)

Cinq mille ex-ninjas vont toucher une subvention (P.4)

BGFIBANK Congo

En 2008, un accent particulier sera mis sur la formation du personnel

(P.8)

Ministère des sports et de la jeunesse

Serge Michel Odzocki a fait un constat amer des structures relevant

de son ministère

(P.5)

Meeting en salle des militants du C.r.n.o.n à Ouesso

«Sauver l’image de la démocratie congolaise

en danger de mort»

(P.12)

Négligence ou manque d’oxy-

gène au service de Néonatalogie

du C.h.u-b?

Quatre nouveaux- nés y ont trouvé

la mort!

(P.4)

(2)

NATIONAL

La société Warid Congo, qui s’installe nouvellement dans le secteur de la téléphonie mobile, a organisé une séance de travail avec les responsables des organes de presse, mer- credi 23 janvier 2008, à l’hôtel Olympic Palace, à Brazzaville.

Cette séance de travail avait pour objectif de permettre à la presse de connaître la société Warid Congo et d’affirmer la volonté de cette société d’établir de bons partenariat avec les organes de presse congolais.

Téléphonie mobile

Warid Congo entend tisser de bons partenariats avec

les médias congolais

Plusieurs médias audiovisuels et de presse écrite, publics et privés, étaient représentés au cours de cette séance de tra- vail présidée par le directeur général de Warid Congo, Masud Ali Zaidi. Celui-ci a, tout d’abord, présenté la société qu’il dirige. Warid Congo fait partie de Warid Telecom internatio- nal, une compagnie du groupe Abu Dhabi, dirigé par son Al- tesse Sheikh Nahayan Mabarak Ali Nahayan. C’est un consor- tium qui mène plusieurs activités dans l’hôtellerie, l’immobi- lier, les finances et la téléphonie mobile.

Dans ce dernier secteur, Warid Telecom est présent au Pakistan, avec plus de 11 millions d’abonnés, au Bangladesh où il a 6 millions d’abonnés et en Ouganda. Le Congo est le deuxième pays africain où il s’installe. Après avoir obtenu une licence, en 2006 et signé un accord de partenariat avec la Sotelco (Société des télécommunications du Congo), Warid Congo a déjà investi 35 milliards 550 millions de francs Cfa pour ses équipements dans le pays. Pour 2008, le plan d’in- vestissement de cette société est évalué à près de 15 mil- liards 750 millions de francs Cfa.

Et pour montrer qu’il entend s’installer sérieusement au Congo, Warid prévoit un plan d’investissement de cinq ans (de 2009 à 2013) d’un financement total de l’ordre de 27 mil- liards de francs Cfa). En ce qui concerne le personnel, 80% de ses employés sont des Congolais. Avec son installation, Warid Congo a créé 200 emplois permanents et dix mille emplois indirects.

Selon Masud Ali Zaidi, les tarifs de communication seront très abordables pour les abonnés et son réseau sera opéra- tionnel, sur le plan commercial, dans un mois. Il a indiqué que la concurrence ne lui pose pas de problème d’autant plus qu’il entretient de bons rapports avec les directeurs généraux des deux sociétés de téléphonie mobile déjà opérationnelles dans le pays.

Pour ce qui est de ses œuvres sociales, le directeur général a laissé entendre que sa société va s’impliquer dans la protec- tion de l’environnement et l’éducation.

Quant au partenariat avec la presse, il a expliqué qu’étant en- tendu que la presse joue un rôle important dans la promotion des activités d’affaires, Warid Congo s’est engagé à nouer de bons partenariats avec les organes de presse, et des contrats seront signés.

Rappelons que Warid Congo est le quatrième opérateur de téléphonie mobile à s’installer au Congo-Brazzaville. Le pre- mier, Cyrtel, a fait faillite. Puis, sont arrivés, successivement, Celtel Congo et Libertis, devenu M.t.n. Le nom «Warid» est un mot arabe qui signifie «oasis», un mot du grec ancien qui désigne une zone de végétation isolée dans un désert stérile.

L’inauguration de sa direction commerciale, située dans l’an- cien bâtiment du magasin Monoprix, au centre-ville, a eu lieu jeudi 10 janvier dernier.

Ph. BANZ et J.M Masud Ali Zaidi, directeur général de Warid Congo.

(Ph. Biozi)

Des journalistes pendant la cérémonie.

(Ph. Biozi)

Les vœux du chef de l’Etat

S’agissant des vœux à la na- tion congolaise qui ont eu un fort parfum social, l’U.pa.d.s constate que le président de la République est permanem- ment en campagne électorale.

Comme s’il n’était pas aux af- faires et ne détenait pas tous les leviers du pouvoir. Toutes ses décisions apparaissent, à certains égards, tel des effets d’annonce, des vagues pro- messes, rapidement démen- ties le lendemain, parce que, non seulement, elles ne sont pas délibérées en conseil des ministres d’autant qu’elles ne sont t raduites dans aucun acte légal, mais surtout ne font pas l’objet d’études techni- ques préalables par les dépar- tements concernés.

Par exemple: combien coûte- ront la suppression des taxes dans les transports, celle des frais scolaires au niveau de l’enseignement public, la gra- tuité des manuels scolaires au niveau de l’enseignement de base, la gratuité de traitement contre le paludisme aux en- fants d’âges compris entre 0 et 15 ans?

En réalité, c’est la pression sociale qui gronde et l’appro- che de l’élection présidentiel- le, face au bilan social chaoti- que de «La Nouvelle Espéran- ce» qui dictent cette précipi- tation, sorte de navigation à vue, mais consciemment éri- gée en système de gouvernan- ce par ce pouvoir.

L’U.pa.d.s attend, néanmoins, l’examen du budget, pour se faire une idée exacte sur la réalisation de ce chapelet de promesses et sur leur évalua- tion chiffrée. En tout état de cause, l’U.pa.d.s reste dubita- tive quant à l’impact social desdites «mesurettes» qui, même si elles étaient appli- quées intégralement n’y chan- geraient rien ou presque, au quotidien des Congolais.

Il s’agit, bien évidemment, de s’attaquer substantiellement et sans délai à la hausse ex- ponentielle du pouvoir d’achat, par des grandes me- sures sociales qui permet- traient de rattraper vingt ans de retard, résultat d’une poli- tique salariale désastreuse et indigne d’un émirat pétrolier qu’est devenu le Congo. C’est pourquoi, le déblocage des effets financiers des avance- ments et autres promotions, la revalorisation de la grille sa- lariale, le paiement des droits des anciens travailleurs des entreprises liquidées ou priva- tisées, nous semblent impé- rieux pour stopper l’érosion du pouvoir d’achat des agents publics qui plus est, sont les

principaux consommateurs nationaux.

Oui, parce que, croyons-nous, la relance de l’économie natio- nale passe, bien sûr, par l’as- sainissement du cadre macro- économique, par l’investisse- ment public et privé mais aus- si par la consommation. En effet, la relance par la consom- mation, vielle formule classi- que, qui passe par un relève- ment des revenus avec ou sans réduction des impôts sur la consommation comme la T.v.a, est tout aussi indiquée pour booster une économie toujours moribonde, en dépit des formidables atouts dont elle dispose.

Par ailleurs, dans son messa- ge de fin d’année, le chef de l’Etat a tout promis, sauf et fort curieusement, ce qui est es- sentiel, puisqu’ il concerne l’avenir de la nation: c’est l’emploi des jeunes. Cette ca- tégorie qui constitue la cou- che sociale la plus touchée par le chômage (40% entre 15 et 19 ans; 36,7% entre 20 ans et 24 ans; et 27,7% entre 25 et 30 ans), n’est pas dans ses pré- occupations.

Ces statistiques effrayantes qui, ailleurs, auraient jeté des milliers dans la rue et que le chef de l’Etat cache à l’opinion par aveu d’impuissance ou peut-être d’insouciance, tra- duisent le malaise réel qui pré- vaut dans notre pays. Le gou- vernement de la République sait-il que des milliers de jeu- nes de 30 ans voire plus, di- plômes en poche, sont enco- re obligés de partager la peti- te masure avec les parents?

Le chef de l’Etat pense-t-il vrai- ment à ces jeunes conci- toyens qui, comme tout autre, ont le droit, eux aussi, de tirer profit de la richesse nationa- le?

En vérité, cett e politique d’abandon, de démission et de laxisme généralisé, caractéri- se une conception de l’Etat qui rime, parfaitement, avec une certaine vision de la société.

La nouvelle espérance, con- cept emprunté au Pape Jean- Paul II, nous semble avoir per- du l’espérance. Elle accumu- le tous les travers. Au demeu- rant, c’est l’Etat, ce sont les citoyens qui en paient le prix.

Le remaniement ministériel

Quant au remaniement minis- tériel longtemps annoncé par le chef de l’Etat, lui-même, et étonnement si attendu, le nou- veau gouvernement qui res- semble à peu de choses près au précédent, n’apporte aucu- ne respiration à un pouvoir sans imagination et manifes- tement à bout de souffle. Tout

au plus, il s’est agi d’un jeu de chaises musicales. Ce gouver- nement répond à deux mis- sions: appliquer !e program- me de «La Nouvelle Espéran- ce» et préparer la campagne électoral du chef de l’Etat déjà en chantier. C’est de bonne guerre!

Comment, alors, aurait-on pu justifier la présence des minis- tres n’appartenant pas à la fa- mille politique du président de la République, sauf à y faire allégeance! Pour notre part, avions répondu, sans détour, à cette contradiction, à cet exercice qu’aff ectionnent , seuls, les danseurs de tango.

En revanche, nous étions at- tentifs à la suite que le prési- dent de la République donne- rait à notre analyse-critique sur l’utilité de la Délégation générale des grands travaux, la pieuvre de ce régime. Véri- table gouvernement bis, à côté du très officiel réduit, celui-là, à assurer le service minimum, la Délégation générale des grands travaux est une des aberrations de ce pouvoir.

Pour sortir de ce soupçon d’être un organe chargé de recycler les ressources pétro- lières, sa transformation en un Ministère des grands travaux au sein du gouvernement eût été intelligible.

En maintenant cette institu- tion qui lui est directement rattachée, le président de la République renforce le soup- çon et devrait se résoudre à répondre de sa gestion devant la représentation nationale.

La gestion du P.c.t

L’Etat-P.c.t revenu aux com- mandes du pays, depuis une décennie, a battu tous les re- cords: corruption, concus- sion, prédation, arrogance. Le tout mâtiné d’une mal-gouver- nance qu’il ne peut longtemps soustraire à la vue de la com- munauté internationale.

Comment, en effet, faire ad- mettre à cette communauté internationale si bien infor- mée, que le Congo est un pays pauvr e et en même temps s’autoriser un train de vie aus- si dispendieux? Par exemple et par delà la douleur et l’émo- tion que provoque la perte d’un compatriote, pourrait-on justifier les gaspillages géné- rés par les obsèques fastes de Monsieur Ambroise Noumaza- laye? Et d’ailleurs combien ont-elles coûté et sur quelle ligne budgétaire ces scanda- leuses dépenses ont-elles été imputées?

Les Congolais peuvent, juste- ment, constater que le budget 2008 était déjà en exécution,

alors qu’il est encore juridi- quement inexistant. A travers ses dernières incantations, le gouvernement, toute honte bue, faisait porter au F.m.i la responsabilité du retard pris dans l’examen du budget.

Ainsi, pris de complexe, le complexe du mauvais élève auprès des institutions finan- cières internationales, le Con- go ne peut même plus faire valoir son droit souverain de lever sur son territoire et de déterminer la dépense. C’est- à-dire d’élaborer souveraine- ment son budget. Quel recul!

Autre absurdité de ce pouvoir:

alors que la corruption est of- ficiellement institutionnalisée dans toutes les régies finan- cières, dans les services de sécurité, dans toutes les ad- ministrations civiles et militai- res y compris dans le voisina- ge du chef de l’Etat, le gouver- nement recourt, encore, à la création des commissions et des observatoires, là où les faits établis de corruption ac- tive méritaient, depuis long- temps, que des sanctions pé- nales fussent infligées. Exac- tement comme disait Napo- léon: «Quand on ne veut pas résoudre un problème, on crée une commission».

Dans la longue série des tra- vers de ce pouvoir, comment ne pas s’indigner de la créa- tion insidieuse d’une nécropo- le des dignitaires du P.c.t, en plein quartier général des For- ces armées congolaises. Les Congolais assistent, pantois, à la transformation de ce quar- tier où est érigé le mausolée Marien Ngouabi, en un cime- tière sans qu’aucun acte légal (décret ou arrêté municipal), n’ait été pris, afin d’en entéri- ner la création et, surtout, d’en édicter les critères, pour s’y reposer à jamais. L’U.pa.d.s ne s’opposerait pas à une telle démarche tendant à créer un panthéon congolais, à condi- tion que la reconnaissance de la patrie envers les élus soit étendue à toutes les filles et tous les fils du Congo qui mé- ritent ce grand honneur. Et à l’instant, pourquoi ne pas pen- ser au transfert des restes des présidents Fulbert Youlou et Alphonse Massambat-Débat à ce panthéon?

Les élections législatives de 2007

Le chef de l’Etat s’est réjouit, dans son message de fin d’an- née, de ce que les dernières élections législatives n’aient pas débouché sur des actes de violence. En effet, à travers ces élections, le gouverne- ment avait réuni les conditions d’une explosion de violences.

Les cas de Sembé, Moutamba, Mossendjo, Nkayi, sont illus- tratifs à cet égard. Même si le chef de l’Etat n’a pas cru de- voir dire l’imposture faite au peuple congolais par son gou- vernement, en organisant le scrutin le plus décrié de toute l’histoire électorale du Congo, la nation entière reconnaîtra à tous nos compatriotes le mé- rite d’avoir fait montre de sang froid, d’humilité et de dépas- sement.

L’U.pa.d.s, qui a tiré les leçons de cette honteuse mascarade, entend faire respecter la sin- cérité du vote à l’occasion des prochains scr ut ins. C’est , donc, en toute conscience et

Les vœux de l’U.pa.d.s

«Que 2008 soit l’année de l’amnistie pour tous les Congolais injustement

condamnés à l’exil !»

Le secrétaire général de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), Pascal Tsaty-Mabiala, a organisé une cérémonie de présentation de vœux à la presse, mardi 22 janvier 2008, à l’hôtel Saphir, à Braz- zaville. C’était en présence des membres de la direc- tion politique nationale de l’U.pa.d.s, notamment Martial de Paul Ickounga, Jacques Mouanda-Mpassi, Joseph Ouabari, Joseph Mbongo et bien d’autres. Les grands absents étaient certaines grandes figures de ce parti comme Christophe Moukouéké et Victor Tamba-Tamba.

Au cours de cette cérémonie, Pascal Tsaty-Mabiala a lu une déclaration dans laquelle il critique sévèrement l’action du président Sassou Nguesso. Ses vœux sont de voir le chef de l’Etat accorder l’amnistie à tous les Congolais «injustement condamnés», afin qu’ils ren- trent au pays. Nous publions, ci-après, un large extrait de cette longue déclaration du principal parti de l’op- position congolaise.

(Suite en page 4)

Pascal Tsaty-Mabiala

(3)

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D

eux allocutions ont marqué la cérémonie de pr ésentation de vœux au haut-commissariat à la réinsertion des ex-combat- tants. Tout d’abord, Mme Ma- deleine Yila, directrice de ca- binet, a rappelé les déceptions enregistrées en 2007, avec le retard accumulé dans la mise en œuvre des opérations de D.d.r en faveur des ex-combat- tants non encore démobilisés dans le Pool. Mais, le haut- commissariat ne désespère pas. «De déceptions, il faut re- connaître, avec le retard accu- mulé dans la mise en œuvre des opérations de D.d.r en fa- veur des 5.000 ex-combattants non encore démobilisés dans le Pool, en dépit de la volonté du haut-commissariat à la réinsertion des ex-combat- tants de traiter ce noyau dur

du programme, volonté qui a conduit le personnel, notam- ment, celui de l’unité techni- que de gestion, à travailler ré- gulièrement avec M. Frédéric Bintsamou, délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la répa- ration des séquelles de guer- re et avec ses délégués, dans des conditions quelquefois très rudes. Avec le soutien des délégués du M.d.r, des chro- nogrammes ont été établis et chaque fois annulés à cause des exigences dites politiques totalement étrangères à notre objectif qui est de réinsérer les ex-combattants».

Elle a tout de même indiqué que «des progrès significatifs ont été accomplis durant les douze derniers mois, essen- tiellement dans le cadre de la réinsertion des auto-démobi-

Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants

L’accent sera mis sur la réinsertion des ex-combattants du C.n.r

Michel Ngakala, haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, a annoncé que le paiement des sub- ventions aux 5.000 ex-combattants du C.n.r (Conseil national des républicains) doit se faire d’ici le 28 fé- vrier 2008, dans le cadre de l’opération D.d.r (Démobi- lisation, désarmement et réinsertion) qui les concerne.

Pour cela, il espère que le pasteur Ntumi va boucler, au plus tard, le 21 février 2008, les opérations prélimi- naires de sensibilisation qu’il a déjà entamées. «Ce qui constituera un indicateur de sa bonne foi et son adhé- sion au programme». Le haut-commissariat à la réin- sertion des ex-combattants a fait cette déclaration, jeudi 24 janvier 2008, à Brazzaville, à l’occasion de la céré- monie de présentation de vœux organisée dans son département.

lisés qui ont bénéficié de la prise en charge médicale et psychologique, la formation mais aussi et surtout la pre- mière tranche de leur subven- tion. Tel est le cas des ex-com- battants des départements des Plateaux, de la Bouenza, de la Lékoumou, du Pool et bientôt du Niari». En outre, a ajouté Mme Madeleine Yila, des séminaires de sensibilisa- tion sur la paix, la prévention et le règlement des conflits ont été organisés dans la majori- té des départements.

Dans son allocution, Michel Ngakala a exhorté le person- nel de son département à re- doubler d’efforts et à s’armer moralement pour accélérer les activités du programme, en vue d’atteindre les objectifs fixés, à savoir:

-servir la subvention complè- te à tous les autodémobilisés d’ici le 31 mai 2008;

-se doter de tous les outils de contrôle et d’évaluation des microprojets;

-démarr er le paiement des subventions de 5.000 élé- ments du C.n.r (Conseil natio-

nal des républicains) d’ici le 28 février 2008, «ce qui suppose que les opérations préliminai- res déjà entamées avec le dé- légué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquel- les de guerre à qui incombe, comme nous le savons tous, le rôle déterminant et donc la responsabilité de faire béné- ficier le P.n.d.d.r au quota des 5.000 éléments qui lui a été réservé, soient bouclées au plus tard le 21 février 2008.

Ceci constituera un indicateur de sa bonne foi et son adhé- sion au programme».

Le haut-commissaire à la réin- sertion des ex-combattants a, également, annoncé que l’an- née 2008 est une année déci- sive pour leur programme, mais aussi celle de la réinser- tion des ex- enfants soldats. «Comme vous le sa- vez, l’année 2008 est une an- née décisive pour notre pro- gramme dont chacun de nous peut mesurer l’import ance pour l’instauration de la paix, la stabilité et le développe- ment de notre pays, auxquels nous a invité Son Excellence Monsieur le président de la République, à l’occasion de son message à la nation du 31 décembre 2007».

Michel Ngakala a appelé son personnel à l’esprit de créati- vité tout en attirant l’attention des composantes impliquées dans la mise en œuvr e du P.n.d.d.r. Il a, ensuite, remer- cié les institutions internatio- nales qui ont apporté leur sou- tien multiforme, dans la réali- sation du programme à savoir, l’Union européenne, le P.n.u.d et la Banque mondiale.

Alain Patrick MASSAMBA Michel Ngakala

Un adolescent repêché mort dans le fleuve Congo

Parti en compagnie de son père, au début de cette semaine, pour une partie de pêche sur le fleuve Congo, du côté de Kintélé, au Nord de Brazzaville, un adolescent, habitant avec ses parents à Talangaï le 6

ème

arrondissement de Brazzaville, a été retrouvé mort, mercredi 23 janvier 2008, dans les eaux boueuses des abords du fleuve Congo. La face dans l’eau.

Noyade ou crime crapuleux? On est encore à l’étape des in- terrogations et de l’émoi. Mais, ce que l’on sait, c’est que la famille recherche, aussi, le père de l’enfant, qui n’est pas en- core revenu à la maison. Mort, lui aussi ou en fuite? L’aboutis- sement des recherches nous le dira. Toutefois, il faut le re- dire: le fleuve est si menaçant en ces mois de crue, qu’il est dangereux de s’y aventurer, sans, au préalable, des précau- tions suffisantes.

Un garçonnet d’environ quatre ans fauché à mort sur le boulevard Sangha, à Ouesso

Ouesso, le chef-lieu du département de la Sangha, dans le Nord Congo, a vu le sang coulé sur le boulevard de la Sangha, l’une des principales artères de la localité. C’était lundi 21 jan- vier 2008, quand un garçonnet de quatre ans y a trouvé la mort, par accident de la circulation. En effet, ledit boulevard a été remis en état de bonne praticabilité pour les automobilis- tes, par les engins de l’Industrie forestière de Ouesso. C’est ainsi que les véhicules y roulent, maintenant, à tombeau ouvert.

Le chauffeur du véhicule, qui a occasionné la mort de ce jeune garçon, voulait s’enfuir, mais il a été vite rattrapé par les poli- ciers de la ville. Il a été traîné au commissariat central de la police, où il médite sur son imprudence, avant de se voir trans- féré devant la justice locale où il devra répondre de son acte.

À la suite de cet accident meurtrier, le commissaire central de la ville de Ouesso, le colonel Michel Macouba, «a attiré l’atten- tion des usagers de la route sur le respect du code de la route»

et a rappelé la limitation de la vitesse dans les aggloméra- tions urbaines. À l’endroit des parents, il a réitéré son vœu de les voir bien veiller sur leurs enfants.

Les innovations du ministre Émile Ouosso dans les transports

Le ministre congolais des transports et de l’aviation civile, Émile Ouosso, a au cours de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an, dans son département ministériel, lundi 21 janvier 2008, révélé l’une des ambitions qui le tien- nent à cœur, à savoir: créer et rentabiliser un réseau de trans- port en commun sur l’axe fluvial Kintélé - La Main bleue, à Brazzaville. Avec des points de déchargement/chargement sur cet axe, tous les deux kilomètres. Le ministre a, aussi, laissé entendre qu’au niveau du C.f.c.o (Chemin de fer Congo-Océan), il est possible d’étudier «la mise en route d’un train urbain desservant tous les principaux points situés entre Goma Tsé- Tsé et Yoro, à Mpila». Si, donc, cette feuille de route stratégi- que est rendue opérationnelle, elle permettra, un tant soit peu, de désengorger Brazzaville, une capitale qui connaît, déjà, d’énormes problèmes de circulation sur les artères principa- les, avec des bouchons. Mais, attendons de voir!

Négligence ou manque d’oxygène au service de Néonatalogie du C.h.u-b?

Quatre nouveaux-nés y ont trouvé la mort!

Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 janvier 2008, qua- tre nouveaux-nés ont trouvé la mort au service de néonatalo- gie du C.h.u-b (Centre hospitalier et universitaire de Brazza- ville). Et pourtant, les parents des victimes ont passé cette nuit dans les couloirs même du service! C’est par une per- sonne interposée qu’ils ont été informés, au matin du 20 jan- vier, de cette tragédie. La nouvelle a provoqué la panique.

Chacun des parents a voulu savoir quels bébés étaient morts.

Au moment où l’un d’eux entrait dans le service, pour vérifier la situation, il a été prié de ressortir. Car, c’est à la même heure qu’on amenait les corps des quatre bébés à la morgue. Selon le médecin-chef du service, ces enfants seraient morts à cause du mauvais suivi des grossesses. Or, l’un des parents affirme que son épouse a été suivie à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo. Trois échographies, dont la dernière remonte au 18 janvier 2008, ont été réalisées sur sa femme. Tous les parents ont, alors, crié au scandale. Ils sont en train de se battre bec et ongles, pour rechercher la vérité sur ce qui s’est réellement passé. Négligence du personnel de garde et man- que d’oxygène, assertent, véhément, les parents. Entre les deux parties, la tension est vive. Une enquête judiciaire me- née sans complaisance à terme, serait la seule capable d’éta- blir les responsabilités des uns et des autres dans cette triste affaire. Feuilleton à suivre.

Taximotos interdits et fin de la grève des taximans à Dolisie

Les taxis ont repris du service à Dolisie, la troisième ville du pays. Les taximans ont mis un terme à leur grève, à la suite de la décision de la mairie d’interdire les taximotos. Cette déci- sion a été prise au cours d’une réunion présidée, mardi 22 janvier dernier, par le maire, Mavoungou-Ngot, et à laquelle ont participé les responsables de la police nationale, de la gendarmerie et du Comus. Dorénavant, tout motard pris en flagrant délit de faire le mototaxi verra sa moto être mise en fourrière. Le client transporté sera soumis à une forte amende.

Par ailleurs, des mesures ont été prises pour renforcer la sé- curité sur les motos, avec l’exigence du permis A, la carte grise et le port du casque.

en toute responsabilité qu’el- le participera aux élections locales et sénatoriales.

L’U.pa.d.s présentera des lis- tes sur l’ensemble du territoi- re national à l’exception de trois départements (la Likoua- la, la Cuvette centrale et les Plateaux) où la restructuration de notre parti a connu un re- tard regrettable, nos maigres ressources générées par le loyer de notre siège étant in- justement hypothéquées par la justice jusqu’à ce jour.

La situation à l’inté- rieure de l’U.pa.d.s

La querelle de légitimité qui nous opposait à nos camara- des de l’ancien C.n.s.p dissout et de l’ancienne direction is- sue du congrès de 1995 a été vidée par le congrès de 2006.

Les cadres et dirigeants du parti, qui se sont volontaire- ment exclus en s’abstenant de participer à ce congrès de la renaissance, ouvert à tous, se sont mis en marge de la relan- ce de notre outil de combat politique. Ils devraient à pré- sent se résoudre à constater que réflectivité du pouvoir est entre les mains des organes issus du congrès de décem- bre 2006. Ces organes combi- nent effectivité, légitimité con- férée par la double convoca- tion du congrès par le prési- dent fondateur du parti et par les deux tiers du Conseil na- tional, légalité du fait de la conformité de la procédure de convocation du congrès aux statuts du parti et de la recon- naissance de cette légalité par le gouvernement. Nous ne nous laisserons plus nous di- vertir par ces combats d’arriè- re-garde dont l’objectif ina- voué est de vouloir tuer la pou- le aux œufs d’or! Peut-être selon la logique: «Après moi le déluge».

Au reste l’U.pa.d.s est dans de

(Suite de la page 3)

bonnes mains d’autant que la direction actuelle issue du congrès de 2006 n’a pas trahi les intérêts vitaux et stratégi- ques du parti. Nous deman- dons à tous ceux qui, pour des raisons pr opres, n’ont pu prendre part à ces assises, de nous rejoindre pour renforcer l’action du parti et de l’oppo- sit ion congolaise dont l’U.pa.d.s est, sans conteste, le parti leader. Nous avons donné, suffisamment, de ga- ges de sincérité, pour que no- tre appel ne soit pas considé- ré comme un bluff.

Par ailleurs, l’avenir du parti s’ en t rouve, auj ourd’hui, mieux assuré, grâce à la pos- sibilité donnée à chacun de ses membres d’accéder aux plus hautes fonctions au sein du parti.

La réconciliation nationale

L’U.pa.d.s attend toujours du président de la République un geste fort qui permette d’as- seoir ses proclamations d’in- tentions sur la réconciliation nationale.

Débarrassée de toutes consi- dérations avilissantes, la ré- conciliation nationale, pour être vraie, ne doit être ni un cadeau du chef, ni un acte d’allégeance au chef. C’est, au contraire, la sublimation, la transcendance des hommes, le dépassement de soi devant l’intérêt général, face à la na- tion que rien et personne ne surpasse. C’est pourquoi il est temps que le président de la République arrête avec ses

«amnisties à la carte» accor- dées à quelques leaders au choix. Que 2008 soit l’année de l’amnistie pour tous les Congolais injustement con- damnés à l’exil. La paix, l’uni- té nationale trouveraient, là, une juste matérialisation. Et le peuple congolais, dans toute sa diversité, n’en serait que très heureux.

(4)

NATIONAL

A

première vue, toutes les administrations et structures visitées, bien que pourvues de personnel, apparaissent comme des mo- numents abandonnés. Leur délabrement, très prononcé, a poussé le nouveau ministre des sports et de la jeunesse à trouver une excuse au bas ni- veau du rendement attendu.

A la Direction générale des sports et de l’éducation phy- sique, par exemple, Serge Mi- chel Odzocki ne s’imaginait pas que les cadres de haut ni- veau de notre sport pouvaient évoluer dans un environne- ment où les murs n’ont plus jamais été repeints, depuis que l’U.j.s.c est partie des lieux; les fenêtres ne sont plus jamais fermées par manque d’ouverture, des rideaux sales et délavés font office de vitre.

Les sols crevassés servent de refuge aux souris et rats pal- mistes. Le décor est planté pour que l’absentéisme et les retards au travail ne souffrent d’aucun justificatif.

La Direction générale de la jeunesse fait figure d’enfant

gâté parmi les malheureux de son rang. Ici, les travaux de réfection ont été arrêtés, le Directeur général a intégré malgré tout le bâtiment bien qu’inachevé.

L’Inspection générale ne jouit pas d’un statut particulier. Lo- gée dans le prolongement de la Fédération congolaise de football, elle fait figure d’en- fant pauvre. Le personnel a même informé le ministre qu’il est le tout premier à mettre pied dans leur «concession administrative» ces dix der- nières années.

L’hôtel du 8 février, particuliè- rement son enceinte, a retenu l’attention du ministre Odzoc- ki. Il lui manquait des mots pour exprimer sa désolation.

Ces lieux jadis gais, animés et ouverts à la jeunesse congo- laise, ressemblent à un villa- ge abandonné.

L’Institut national de la jeunes- se et des sports se retrouve dans ce décor peut être pas aussi funeste qu’ailleurs, mais particulièrement touché par un environnement en dégra- dation permanente. Des piles

de cartons s’entassent dans les bureaux poussiéreux, des effectifs pléthoriques d’élèves et stagiaires pour un Institut appelé à former la crème du sport et de la jeunesse.

Après la Conférence nationa- le, tout le monde a oublié que les «pionnier s» avaient un camp au Pont du Djoué, et que l’U.j.s.c faisait gérer un hôtel en face de ce camp. Serge Mi- chel Odzocki, qui tient au pa- trimoine de son département, a voulu savoir ce qu’étaient devenues ces structures. Le constat qui l’attend, malheu- reusement, sera le même. Le Camp du Djoué est devenu un jardin occupé par les maraî- chers des environs. Les bun- galows qui s’y trouvaient sont tombés en ruines. Il y a même un garage construit dans la partie nord du camp.

Quant à l’hôtel du Djoué, il n’a plus rien du tout. Ce lieu est devenu un poste de contrôle des agents de la force publi- que et des eaux et forêts. Les bâtiments annexes ont été transformés en logements des agents, dit-on du ministère, qui ne paient rien à la D.c.l.ba (Direction centrale des loge- ments et bâtiments adminis- tratifs).

Serge Michel Odzocki a, aus- si, visité le site pilote d’Odzi- ba, à 107 Km de Brazzaville. A cette occasion, il a touché du doigt la réalité liée à l’insertion socio-économique des jeu- nes. Ce centre doit quitter le stade de projet, pour prendre le statut d’une véritable unité de production agro-pastorale, a indiqué le ministre de la jeu- nesse.

Ministère des sports et de la jeunesse

Serge Michel Odzocki a fait un constat amer des structures relevant de son ministère

Nommé à la tête du Ministère des sports et de la jeu- nesse, Serge Michel Odzocki, qui a pris, officiellement, ses fonctions, le 2 janvier 2008, a visité les structures administratives et scolaires relevant de son départe- ment. C’est ainsi qu’il s’est rendu à l’I.n.j.s (Institut national de la jeunesse et des sports), à la D.g.e.p (Di- rection générale des sports et de l’éducation physi- que), à la D.g.i (Direction générale de la jeunesse), à l’Inspection générale des sports et de la jeunesse, à l’Hôtel du 8 février, au Stade Alphonse Massamba Dé- bat... Le numéro un des sports et de la jeunesse en est sorti ahuri, par le spectacle qu’il a vu. Partout, on lisait la désolation.

Tous comptes faits, l’image lugubre qu’offrent les admi- nistrations du Ministère des sports est, à quelques excep- tions près, la même pour plu- sieurs autres. A l’insalubrité chronique s’ajoute l’étroites- se des locaux. Il n’est pas rare de voir des conseillers d’un ministre confinés dans un bu- reau. D’ autr es suf foquent sous la chaleur avec des cais- ses et des cartons entassés.

Les murs sont souvent enva- his de toile d’araignée. Trois collaborateurs dans un même bureau, comment travailler dans ces conditions? Que de- viennent, dans ce cas, les bud- gets de fonctionnement al- loués, chaque année, à cha- que ministère? Comment ap- pliquer les directives du pré- sident de la République sur la rigueur au travail et le renfor- cement des capacités de pro- duction?

D. MAKITA KOUA Serge Michel Odzocki.

P

our planter le décor, l’ambassadeur secré- taire général du Ministè- re des affaires étrangères et de la fr ancophonie, Daniel Owassa, a présenté au minis- tre Basile Ikouebé les sincè- res félicitations de tous les agents pour sa nomination et sa reconduction à la tête de ce département très sensible. Ce renouvellement de confiance, a poursuivi le secrétaire géné- ral, est un encouragement à mettre en œuvre vos différen- tes orientations contenues dans vos adresses respecti- ves; orientations qui se résu- ment à plus de professionna- lisme et de rigueur dans le trai- tement des dossiers, à l’enca- drement, au recyclage et à la prise en charge des agents.

Avant de rappeler les préoccu- pations de l’ensemble des tra- vailleurs relatives aux condi- tions du travail, au statut des personnels diplomatiques et au mouvement diplomatique,

l’ambassadeur secrétaire gé- néral, Daniel Owassa, a décla- ré en substance que «c’était ici le lieu de renouveler notre dis- ponibilit é, de donner le meilleur de nous-mêmes pour que s’accomplissent au mieux les différentes missions qui vous ont été assignées par Son Excellence Monsieur le président de la République».

Autant de propos qui ont sus- cité, de la part du ministre Ba- sile Ikouebé, une intense émo- tion et une joie indicible qui se sont incrustées tout au long de son propos, dans un esprit exercé d’analyse et de synthè- se.

Le ministre des affaires étran- gères et de la francophonie, qui a pris bonne note de tou- tes les doléances des agents de son département, a, en ef- fet, reprécisé, avec force, sa démarche qui consiste à «dé- finir les priorités, engager des actions, les suivre, en faire une évaluation périodique,

pour soit accélérer le rythme, maintenir le cap ou corriger le tir».

C’est dans cette disposition d’esprit que le ministre Basile Ikouebé a, ensuite, énuméré les sept opérations auxquelles il devrait, sans plus tarder, s’atteler à savoir:

- la transmission au gouverne- ment, la semaine dernière, du projet de statut particulier des agents du Ministère des affai- res étrangères et de la franco- phonie;

- le lancement imminent des nouveaux passeports diplo- matiques;

- la réception avant la fin du mois en cours des véhicules de fonction, don du gouverne-

ment de la République de Co- rée;

- la finalisation du mouvement diplomat ique pour l’ année 2006-2007 et la préparation de celui de 2008 axé sur l’assai- nissement des effectifs; une opération devant permettre l’application du décret relatif à la revalorisation des salaires des agents en poste dans les différentes ambassades;

- l’inauguration à la fin du pre- mier trimestre du nouveau siè- ge du Ministère des affaires étrangères et de la francopho- nie;

- l’ouverture de deux nouvel- les ambassades à Malabo et Brasilia;

- la nomination prochaine par

Ministère des affaires étrangères et de la francophonie

Basile Ikouebé a énuméré les sept opérations à réaliser cette année

L’ensemble des agents du Ministère des affaires étran- gères et de la francophonie, ceux des services cen- traux et des services extérieurs ont présenté, vendredi 18 janvier 2008, leurs vœux de nouvel an à leur minis- tre de tutelle, Basile Ikouebé, dans la salle des ban- quets du palais du parlement, à Brazzaville. Une céré- monie de vœux aux allures de prise d’engagement pour relever les nombreux défis auxquels est confronté cet important département ministériel. Défis qui se résu- ment à la volonté maintes fois renouvelée du prési- dent de la République d’arrimer le pays aux nouvelles exigences de la modernité et d’une mondialisation in- contournable.

le président de la République des chefs de mission dans les postes demeurés vacants.

Le ministre des affaires étran- gères et de la francophonie a terminé son propos par un appel au travail bien fait, à

l’honnêteté, afin de tordre le cou aux mauvaises habitudes de gestion.

Bertin OSSENZA Directeur de l’Information et de la Communication

Basile Ikouebé. Daniel Owassa

Le nouvel ambassadeur de Cuba au Congo, M. Mathias Eleno Chapeaux, a donné une conférence de presse pour faire con- naître aux Congolais le système électoral cubain. C’était ven- dredi 18 janvier 2008, au siège même de l’ambassade de Cuba, à Brazzaville, à l’orée de la tenue, dimanche 20 jan- vier, des élections législatives dans ce pays, les septièmes du genre. Et, la surprise est que, même à Cuba, pays pour- tant qualifié de non démocratique, selon le point de vue occidental, les élections sont organisées par une commis- sion électorale indépendante.

Conférence de presse de l’ambassadeur de Cuba

A Cuba, les élections sont organisées par une

commission électorale indépendante

A Cuba, le député est choisi avant les élections, suivant la moralité du candidat. La sélection des candidats s’opère au niveau du quartier ou du village. Une fois choisis, les candidats peuvent alors se présenter aux élections législatives. Le processus électoral est li- bre. Il n’y a aucune pres- sion, a dit en substance le diplomate cubain.

Les critères de sélection des candidats sont déter- minés par le peuple qui détient le pouvoir. Le parti n’intervient pas pendant ces échéances à la base.

Les élections sont orga-

nisées par une commission électorale indépendante, pour garantir la transparence et l’équité entre candidats.

A la fin de la journée, lorsque le scrutin est bouclé, on pro- cède automatiquement au dépouillement, pour éviter les contestations. Le mandat du député est de cinq ans. De- puis 35 ans, les élections législatives se tiennent régulière- ment, pour renouveler la chambre des députés, qui est un organe suprême du pouvoir.

Une fois élu, le député n’a pas le droit d’abandonner son travail. Il l’exerce cumulativement avec ses fonctions d’élu du peuple. C’est-à-dire, lorsqu’un médecin est, par exem- ple, élu député, il continue à travailler, tout en siégeant à l’assemblée. Ensuite, le député n’a pas de suppléant et il n’est pas payé. La fonction de député est presque gratuite.

Les élections municipales, quant à elles, se tiennent tous les deux ans. Histoire de rapprocher le système électoral du citoyen. Le diplomate cubain a précisé que la constitu- tion de Cuba a été adoptée en 1976, après un long proces- sus. On ne gaspille pas l’argent dans des campagnes élec- torales. A Cuba, le citoyen n’est pas obligé de voter. Le vote n’est pas obligatoire.

Philippe BANZ Mathias Eleno Chapeaux.

Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

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Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique

de la Likouala Vice-président:

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Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

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LA SEMAINE AFRICAINE

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PUBLI-INFO

S éduisant par sa rhé torique claire et son esprit d’à-propos, c’est un redoutable polé- miste au parcours de pre- mier de la classe. En 2002, lorsque le candidat André Milongo s’était re- tiré de la compétition électorale, nous avions eu l’honneur de le rencon- trer au domicile privé de l’ancien Premier Ministre à Mafouta. A l’époque, Thierry Moungalla était son directeur de campa- gne.

Voici comment nous le décrivions: «Précis comme un ordinateur et parlant comme un métro- nome qui saccade cha- que mot avec une préci- sion de laser, pour con- vaincre la presse de la justesse de la décision de son patron à jeter l’éponge, Moungalla jouera à merveille son rôle de «chauffeur de salle» avant l’entrée en scène de son mentor.

Maître de cérémonie, une mission qui sera plus pé- rilleuse que celle d’un fu- nambule d’autant plus qu’il devait surfer entre Laurentine Milongo, l’épouse du candidat, et M. Diafouka, l’un des con- seillers volubiles de Milongo. A chaque fois que Thierry Moungalla prenait la parole pour dé- velopper un argumentaire technique ou juridique, le duo lui opposait des argu- ments terre-à-terre, espé- rant ainsi faire pencher la balance des journalistes de leur côté».

L’article était intitulé: «Qui a pillé la résidence de Milongo?»

De l’ombre à la lumière!

Thierry Moungalla s’est fait remarquer en 2002 comme directeur de campagne de l’ancien Premier Ministre Milongo, dont il se sépare par la suite pour raisons de convenance personnelle. En 2002, lorsque le nouveau pouvoir arrive aux comman- des, il demande à tous les états-majors des partis poli- tiques, y compris celui de l’U.d.r-Mwinda, de lui com- muniquer les noms des ca- dres qui pouvaient être po- sitionnés dans les structu- res de l’Etat. Ce qui fut fait.

Comme par hasard, le nom de Thierry Moungalla ne fi- gure pas dans la liste des nominés. Il est «zappé», oublié par la direction du parti. Oubli fâcheux? Après ce petit passage à vide qui le ramène quelques jours en France, il repart aussitôt à Brazzaville pour «labourer»

le terrain électoral. La stra- tégie va payer. Il est récu- péré en 2004 à la présidence de la République, en qualité de Conseiller spécial du Chef de l’Etat.

naisseur des milieux de l’op- position congolaise, surtout de France, marquée, très souvent, du sceau des inté- rêts ethniques. Avec sa no- mination, il va devoir surfer entre son propre cousin Benjamin Moutsila, qui pré- side aux destinées d’une mystérieuse Fédération des Congolais de la Diaspora (F.c.d), et un autre parent, gendre celui là, qui n’a cessé de porter les attaques les plus cruelles contre Sassou Nguesso, depuis le déclen- chement de la guerre civile du 5 juin 1997.

Le premier parent est un ex- trémiste de la première heure qui s’était associé avec Maître William Bourdon de l’O.n.g Sherpa, pour poursuivre en France le Chef de l’Etat congolais pour «re- cel de détournement de de- niers publics», une plainte classée sans suite par le parquet de Paris, en novem- bre 2007. Le second, qui cul- tive «l’ethnophobie» comme une vertu, a vu ses relents tribaux s’émousser quelque peu depuis que son mentor, Bernard Kolélas, a rejoint le camp de la majorité au pou- voir. C’est dire que les pro- chaines retrouvailles fami- liales, sur les hauteurs de la ville de Jeanne d’Arc, ris- quent d’être très mouve- mentées.

C’est sa lecture objective des rapports de force politi- que, couplée à son engage- ment pour les valeurs de la République au détriment de celles de l’ethnie, qui a fait de Thierry Moungalla la ci- ble privilégiée des esprits rétrogrades qui distillent la haine tribale. Certainement jaloux de son ascension aux côtés du Chef de l’Etat, dont il s’est révélé au fur et à me- sure être un des plus pré-

cieux conseillers, ses an- ciens amis de l’U.d.r- Mwinda, qui gèrent le site éponyme www.mwinga.org, n’ont eu de cesse de le cari- caturer en traître, voire en opportuniste. En rappelant notamment à ses vieux sou- venirs qu’il fut un des rédac- teurs de ce site controversé, à l’époque où il fut un pro- che collaborateur de feu An- dré Milongo.

On se rappelle, sans doute, l’implication de Thierry Moungalla dans le fameux dossier des fonds vautours, dans lequel il s’est investi corps et âme, de Brazzaville à Pointe-Noire, pour dénon- cer et démonter des prati- ques de prédation menaçant gravement les intérêts pétro- liers du Congo. Son appel à un sursaut patriotique, en- tendu de l’opinion nationale, a réussi à contrebalancer, au moins au plan interne, la campagne d’intoxication de Global Witness sur la dilapi- dation de la part des revenus pétroliers revenant à l’Etat, animée principalement par les «valets locaux» nichés dans la «Coalition Publiez Ce Que Vous Payez». En tête, Christian Mounzéo et Brice Mackosso, aujourd’hui membres du comité exécu- tif E.i.t.i.

Proche du P.d.g de la Société nationale des pétroles du Congo (S.n.p.c), Denis Marie Gokana, Thierry Moungalla possède une bonne con- naissance du dossier de la commercialisation du pé- trole congolais et de ses im-

Coup de projecteur sur Thierry Moungalla

Portrait d’un Ministre qui monte!

Par décret présidentiel n°2007-615 du 30 décembre 2007, Thierry Moungalla a été nommé Ministre des Postes et Télé- communications, chargé des Nouvelles technologies de l’In- formation et de la Communication par le Chef de l’Etat. Un choix qui a surpris le principal concerné, mais pas les ob- servateurs attentifs de la vie politique congolaise. Thierry Moungalla, né le 15 avril 1965, à Paris, est l’un des jeunes politiciens qui a connu une ascension fulgurante au cours de ces dix dernières années. Titulaire d’un Diplôme d’Etu- des Supérieures et Spécialisées (Dess) en gestion des res- sources humaines à Paris, Thierry Moungalla est juriste de formation. C’est un intellectuel rigoureux qui a touché à pres- que tous les dossiers sensibles de l’Etat depuis 2004. Son parcours est des plus spectaculaire.

plications politico-juridi- ques. C’est ce qui a tout na- turellement poussé à son choix, en qualité de membre du comité exécutif de l’E.i.t.i, où il siégeait jusqu’il y a peu comme membre actif, dans le quota de la présidence de la République.

On se souvient également de son passage très remar- qué sur la chaîne 3A Télésud, où il avait sur- classé et humilié ses contra- dicteurs en leur démontrant l’inanité de la plainte de l’As- sociation Sherpa de Maître William Bourdon et du F.c.d de Benjamin Moutsila. Quel- ques mois après, la justice française abondait dans son sens et classait sans suite cette plainte ridicule de «re- cel de détournement de biens publics» contre les présidents Sassou et Bongo, entre autres. Cette émission mémorable finit par le révéler à l’opinion in- ternationale. On comprend, dès lors, pourquoi le jour de la passation de service avec son successeur, le ministre Gabriel Entcha-Ebia a eu ces mots pour qualifier la nomi- nation de Thierry Moungalla:

«Le Chef de l’Etat ne s’est pas trompé»!

Par son ascension fulgu- rante, Thierry Moungalla constitue un exemple vivant de la chance offerte à tous les Congolais possédant une compétence de servir leur pays, en même temps qu’il est une illustration de la tolérance et de l’esprit d’ouverture du Chef de l’Etat

envers ses compatriotes, surtout les jeunes, quel que soit leur passé politi- que. Thierry Moungalla est passé de l’ombre à la lumière. Il ne sera plus à

«L’ombre des flam- boyants», le nom de son blog, même s’il a promis de continuer à le tenir à jour!

Ayant bénéficié de la main tendue du Chef de l’Etat, Thierry Moungal-la, aujourd’hui aux affaires, doit également tendre la main aux autres jeunes, y compris à ses anciens compagnons de l’U.d.r- Mwinda, pour peu qu’ils soient disposés à mettre leur savoir-faire au ser- vice de la République, car celle-ci est une et indivi- sible.

Voici donc Thierry Moungalla à la tête du Mi- nistère des Postes et Té- lécommunications, en charge des N.t.i.c.

L’homme est incontesta- blement outillé pour le boulot. Au niveau du cas- ting, le P.c.t semble véri- tablement avoir misé sur de jeunes technocrates lors du dernier remanie- ment.

Sur son Blog (http://

cedricmoon.oldiblog.com), un outil très N.t.i.c, le tout nouveau Ministre des Postes et Télécommuni- cations a déjà décliné les tâches essentielles qui l’attendent. Dans l’ordre des priorités, il écrit no- tamment: «[…] Il convien- dra que nous mettions le ministère en situation de gérer le saut dans le cybermonde […]; nous devrons rapidement tran- cher le nœud gordien de la fibre optique […]; nous porter rapidement au che- vet de notre opérateur en télécommunications his- torique, la Société des Té- lécommunication du Congo (Sotelco) […]; la consolidation du redres- sement de la Sopeco (So- ciété des Postes et d’Epargne du Congo)…»

Déjà, le défi d’une baisse significative des tarifs de communication et l’amé- lioration de la qualité de service fourni par les opé- rateurs de téléphonie mo- bile est en passe d’être relevé, pour le plus grand bonheur des Congolais.

Bon vent, Monsieur le Mi- nistre!

P.SONI-BENGA

& Prosper MOKABI DAWA

www.brazza.info Thierry Moungalla

Après une première aven- ture électorale en 2002, sol- dée par un échec, où il s’était frotté au Docteur Marcel Guitoukoulou de «Consen- sus Citoyen», avant d’être battu par son actuelle collè- gue du gouvernement, Mme Emilienne Raoul, il revient à la charge, cinq ans plus tard. En 2007, face à un can- didat du M.c.d.d.i, person- nellement soutenu par Ber- nard Kolélas, Thierry Moungalla est élu député de Mfilou, au deuxième tour des élections législatives.

A cheval entre les pays du

Niari et le Pool par son as-

cendance, il est un fin con-

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PUBLI-REPORTAGE

T out a commencé par des rencontres de football dispu- tées au stade du rectorat universitaire, non loin du

BGFIBANK Congo

En 2008, un accent particulier sera mis sur la formation du personnel

La Direction générale de BGFIBANK Congo a orga- nisé, samedi 19 janvier 2008, à l’hôtel Laico Maya- Maya (ex-hôtel Le Méridien) à Brazzaville, une soi- rée de gala en l’honneur de son personnel, pour marquer le nouvel an. Ils étaient près de deux cents agents venus des Agences de Brazzaville et de Pointe-Noire, rassemblés autour de leur Directeur général, M. Narcisse Obiang Ondo, pour communier dans la fraternité et célébrer, ensemble, la fête an- nuelle de BGFIBANK. Celui-ci a annoncé qu’au cours de l’année 2008, un accent particulier sera mis dans la formation du personnel. La journée de la BGFIBANK a commencé par des rencontres sporti- ves au stade du rectorat, dans la matinée et s’est terminée par une soirée de gala en l’honneur du personnel.

stade Alphonse Mas- samba-Débat. Elles ont opposé l’équipe de l’Agence BGFIBANK de Brazzaville à celle de Pointe-Noire, en versions féminines et masculines.

A l’issue de ces rencon- tres, en version mascu- line, l’Agence de Brazza- ville, mieux inspirée, a étrillé celle de Pointe- Noire par un score de 6 buts à 2. En version fémi- nine, c’est encore l’Agence de Brazzaville qui s’est imposée sur celle de Pointe-Noire, par 3 buts à 1. Il faut dire que ce derby de football a dé- montré qu’il y a des bons sportifs parmi les ban- quiers.

Animée par une chorale formée uniquement des agents de la BGFIBANK,

la soirée à l’hôtel Laico Maya-Maya était un grand moment de relaxe. Le per- sonnel était venu en grand nombre, en tenue de la ban-

que. Après l’exécution de l’hymne de la BGFIBANK par la chorale, repris en chœur par tout le personnel, on est passé au moment des allo- cutions.

Trois allocutions ont été pro- noncées à cette occasion.

D’abord, celle de la déléguée du personnel, Mlle Géraldine

Ndoussa, qui a déclaré que cette cérémonie revêt un ca- ractère spécial. Avant de re- mercier tout le personnel de la BGFIBANK qui s’est éver-

tué, avec professionnalisme et dynamisme, dans le tra- vail, au cours de l’année écoulée, tout en lui souhai- tant les vœux les meilleurs pour cette année 2008. «Le souhait véritable est que la collaboration se consolide sur la base de la transpa- rence et de l’équité entre les

délégués du personnel et la tutelle de la banque», a-t-elle dit.

Prenant la parole à son tour, M. Yonnel Soumbou a, au

nom des sportifs, loué l’ini- tiative de la Direction géné- rale de regrouper tous les agents dans des activités sportives, ponctuées d’un repas copieux. «C’est en pratiquant le sport que les hommes et les femmes se- ront en bonne santé. C’est une initiative salutaire,

d’autant plus que nous de- vons, tous, soutenir BGFIBANK de Brazzaville qui est qualifiée à une finale inter-sportive. Cela me ré-

jouit énormément», a-t-il dé- claré.

Dans son allocution de cir- constance, le Directeur gé- néral de BGFIBANK Congo, M. Narcisse Obiang Ondo, a déclaré que 2007 a été une année pleine de bonnes réa- lisations. Ce qui a permis à la BGFIBANK et tout son

personnel, de progresser et de réaliser des perfor- mances commerciales à hauteur de 50%, par rap- port à l’exercice précé- dent. «C’est une perfor- mance remarquable», a- t-il souligné.

Le Directeur général de BGFIBANK Congo n’a pas manqué d’évoquer le volet formation du per- sonnel qui demeure une préoccupation majeure, pour la direction.

«BGFIBANK est une banque universelle et, par conséquent, nous sommes à la disposition de notre clientèle. Au cours de cette année, un accent particulier sera mis sur la formation du

personnel qui est le gage de réussite d’une société moderne. En plus de la formation, il y a aussi, la gestion des ressources humaines à laquelle nous devons nous atte- ler», a dit Narcisse Obiang Ondo.

S’adressant au person- nel, il s’est dit confiant du travail fourni. «Tous les avantages sociaux dont vous bénéficiez seront maintenus. Mais, en con- tre-partie, le personnel est tenu de respecter le contrat qui le lie à la tu- telle. Notre ambition est de conforter la place de leader qui est la nôtre, tout en étant mobilisé et soudé», a-t-il souligné.

Après donc les différen- tes allocutions, la soirée a commencé, dans la joie de tous les participants.

Mlle Géraldine Ndoussa Le DG Narcisse Obiang Ondo Yonnel Soumbou

Le Directeur général remettant une médaille à la meilleure joueuse du match. ... Au cours de cette soirée, les cadres et agents de BGFI BANK Congo ont mangé...

et bu à volonté... ... dans une ambiance très festive.

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Commentaire : Ce tableau représente les moyens par excellence pour combattre le phénomène exploitation des enfants dans la fabrication des briques, cependant 100% des

Nous espérons que ce rapport servira de ressource à tous ceux qui œuvrent pour une paix durable dans la région des Grands Lacs, qu’il s’agisse d’activistes de la société civile,

Kinshasa, le 27 décembre 2012- L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) et la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO), deux organisations de la

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