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22/09/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)

Plus cynique que « Dallas » et plus interminable que « Stargate », le feuilleton « Révision de la Constitution / Nouveau gouvernement / Processus électoral » se poursuit. Plusieurs journaux de Kinshasa s’intéressent donc aux activités de l’Assemblée nationale, que les députés de l’opposition ont choisi de boycotter. Outre le calendrier des travaux de la session ordinaire de septembre 2014 adopté à l’Assemblée nationale, les journaux évoquent le lancement à Goma du processus d’élaboration de la stratégie nationale d’éducation pour la paix en RDC, le renforcement des relations entre Kinshasa et Brazzaville, avec la réunion des experts de ces deux pays le 23 septembre 2014 à Kinshasa. Et, puisque nous sommes lundi, il est aussi question de résultats sportifs.

Assemblée nationale / révision constitutionnelle

« Après un débat houleux, la plénière adopte le calendrier moyennant les amendements », renseigne L’Avenir en sa page 4.

Sous le titre «Assemblée nationale: UDPS, UNC et alliés suspendent leur participation», Forum des As annonce que les groupes parlementaires UDPS et Alliés, ainsi que UNC et Alliés, suspendent leur participation à toutes les plénières ayant pour ordre du jour le débat général sur les projets de lois sur les élections et la révision de la Constitution. Les deux groupes l’ont annoncé dans une déclaration rendue publique dimanche 21 septembre à la paroisse Notre dame de Fatima. «L’UDPS, l’UNC et leurs Alliés respectifs reprochent au bureau de l’Assemblée nationale le non-respect des textes et des engagements dans la conduite des affaires de l’Etat, pour avoir inscrit dans l’avant-projet de calendrier des travaux de la session de septembre les projets de lois relatifs à la révision de certaines dispositions de la Constitution et des élections», explique-t-il.

Pour La Prospérité, qui publie toute la déclaration des membres de l’opposition, ces députés redoutent toutes les conséquences résultant d’éventuels schémas révisionnistes portant sur l’article 220 de la Constitution. Leur déclaration est donc une façon de dénoncer ce qu’ils qualifient de tentative de passage en force, en s’opposant au point 16 du calendrier portant sur la révision constitutionnelle, explique ce journal.

Le Phare constate « Assemblée Nationale / adoption du calendrier de la session : l’opposition claque la porte » et relate les faits comme suit :

« Comme il fallait s’y attendre, l’opposition n’a pas pris part vendredi 19 septembre 2014, à la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du calendrier de la session ordinaire de septembre.

En guise de leur désaccord à ce qui se trame derrière l’adoption de ce calendrier dont on sait que la session aura à aborder les sujets qui fâchent, à savoir la révision de la Constitution, les députés de l’opposition, les grandes tendances confondues, ont vidé la salle de l’hémicycle quelques secondes avant la sanction de la plénière. L’inscription au calendrier de la session d’octobre, du projet des lois portant révision de certaines dispositions de la Constitution est, comme il faudrait le souligner, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et enflammé certains esprits.

Justifiant leur mouvement de refus, les députés de l’opposition ont accusé le bureau de l’Assemblée nationale de vouloir consacrer la violation de la Constitution et d’opérer un forcing, afin de consacrer les dérives totalitaires tant redoutées.

Eve Bazaiba et Juvénal Monubo ont affirmé que le point 16 de ce calendrier sur la révision de certaines dispositions de la Constitution, comporte des germes des violations intentionnelles de la Constitution. Chose qu’ils ne peuvent pas cautionner. Pour ces députés, le gouvernement a proposé la révision de l’article 197 de la Constitution en vigueur qui fait partie des principes de suffrage universel strictement interdits à la révision dans l’article 220.

Franc Diongo a, quant à lui, dénoncé cette démarche de la Majorité pour conserver le

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pouvoir contre la volonté du peuple congolais qui aspire à l’alternance.

Pour sa part, le président de la chambre basse a estimé qu’il n’appartient pas à l’Assemblée nationale, de rejeter un projet de loi émanant du gouvernement avant son examen par la plénière.

Aubin Minaku a confirmé que cette révision concernera les articles 197, 104 et 101 qui portent essentiellement sur le fonctionnement des Assemblées provinciales, du sénat et de l’Assemblée nationale.

Outre le débat sur l’inscription de la révision de certaines dispositions de la Constitution, le projet de loi relatif à la concurrence des lois sur les élections déposé par le député Delly Sessanga et celles du gouvernement qui a proposé trois lois sur les élections urbaines, municipales, locales, provinciales, des sénateurs, des gouverneurs et vices gouverneurs, présidentielles et législatives, a provoqué la levée des boucliers entre les députés de l’opposition et ceux de la Majorité.

La Majorité présidentielle par la bouche du président du groupe parlementaire PPRD Shadary n’a pas usé de la langue des bois pour déclarer que « nous n’accepterons pas qu’une loi essentielle, telle que la loi électorale soit présentée par un député. Réponse du berger à la bergère, le député Mayo de l’UNC a rétorqué : « l’opposition aussi n’acceptera pas un projet de révision constitutionnelle, encore venant d’un gouvernement démissionnaire.

Pour calmer le jeu, le speaker de la chambre basse, Aubin Minaku, a fait savoir que la résolution prise lors de la conférence des présidents des groupes parlementaires est de parvenir à l’harmonisation du texte à soumettre à l’examen par l’arbitrage du bureau. Le bureau présentera dès ce lundi en plénière, les résultats de l’arbitrage, a-t-il rassuré

».

Le même journal,

sous

le titre « Analyse et réflexion sur la problématique d’une révision constitutionnelle » rend compte d’ une conférence-débat sur la révision constitutionnelle, organisée le samedi 20 par la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) en son siège dans la commune de Kasa-Vubu.

« Dans son mot d’introduction, Jonas Tshombela, coordonnateur de la SNCC, a indiqué que sa plateforme s’est engagée à mobiliser la population sur la question des élections prochaines et attirer son attention sur le débat autour de la révision de la Constitution.

C’est dans ce cadre que la NSCC a formé 51 observateurs électoraux dans les modules de la sensibilisation, de l’éducation civique et de l’observation électorale à long terme, qui seront repartis dans les différentes communes de Kinshasa, a-t-il indiqué.

Prenant la parole, l’Abbé Richard Mugaruke a interpellé les autorités en place suite à leur tentative de réviser la Constitution. Il a estimé que cette démarche ne vise qu’à élaborer des lois pour préserver les intérêts personnels d’un individu ou d’une classe politique bien définie. « Notre pays est une République et non une monarchie. La RDC appartient au peuple et n’est pas une propriété privée», a-t-il laissé entendre. Il a demandé aux autorités en place de respecter l’article 220 de la Constitution.

De son côté, dans ce même ordre d’idée, l’abbé José Mpundu, a fait savoir que le vrai problème de la RDC est qu’elle est toujours sous l’emprise des occidentaux. Dans son analyse, José Mpundu a démontré que toutes les constitutions que le Congo a eu jusqu’à ce jour sont venues d’ailleurs. Celle de 1960 est la copie conforme de la Constitution belge et la dernière qui nous régit a été écrite par eux-mêmes. « Nos constitutions ont été taillées sur mesures, par des étrangers qui nous dirigent indirectement. Et ce sont eux qui nous ont donné une Constitution qui demande à tout moment des révisions... », révèle-t-il.

Il a indiqué que la première tentative de révision de cette constitution date du 5 novembre 2007, où les bureaux de l’Assemblée Nationale étaient saisis de ce projet initié par Kalala Tshibangu. Mais cette tentative avait avorté suite à la mobilisation de l’opinion publique interne qu’externe, a fait savoir José Mpundu.

La deuxième tentative, a-t-il poursuivi, intervient en 2009 sur initiative du directeur de cabinet du chef de l’Etat. Celui-ci avait saisi l’Assemblée Nationale pour qu’on révise le mandat présidentiel, la composition judiciaire, etc. Elle avait également été avortée suite à la contestation de l’opposition et de forces vives de la Nation.

Continuant sa réflexion, la troisième tentative qui a réussi à être révisée remonte du 10

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janvier 2011. En suivant l’histoire de cette révision, noté José Mpundu, nous remarquerons qu’elle a été menée de manière cavalière et expéditive.

En conclusion, il a souligné que le vrai problème de la RDC ne concerne que le pouvoir, qui selon lui, est conçu comme un moyen d’avoir et non pour servir.

L’abbé José Mpundu va plus loin en affirmant que la caractéristique du comportement du Congolais face au pouvoir n’est rien que la peur. « Ceux qui sont au pouvoir ont peur de quitter parce que ressentant la peur de perdre (biens matériels, richesses,..). C’est ainsi qu’ils veulent le garder. Ils s’accrochent aussi au pouvoir parce qu’ils ont peur de ce qui peut leur arriver ». L’Abbé José Mpundu a estimé que les Congolais doivent tout d’abord s’engager à mener une véritable lutte de libération en ayant leur propre Constitution.

Selon lui, ce combat doit être axé sur 3 point essentiels : - Avoir une vision commune du Congo que nous voulons ;

- Faire un portrait-robot des personnes qui peuvent porter cette vision et se poser la question de savoir qui sont ces personnes ;

- Réfléchir sur nos ressources de financement propres pour sortir de la situation de de main tendue vers l’étranger. « C’est alors qu’on sera libre et on pourra parler de la démocratie, Constitution, élection,… », a-t-il conclu ».

(Un débat constitutionnel devrait concerner les grands mécanismes du gouvernement, la manière dont ils sont censés fonctionner au profit de tous et la philosophie qui doit les inspirer. Or, comme le regrette José Mpundu, ce que l’on appelle actuellement « débat sur la révision constitutionnelle » en RDC ne se préoccupe pas de cela, ni même de savoir si la Constitution n’est pas trop « blanche » et suffisamment « noire ». Il s’agit toujours d’une seule et même chose : raccrocher, par n’importe quel raisonnement macaronique aux « principes démocratiques » et/ou « aux nécessités de l’heure », des mesure qui visent à limiter l’accès à n’importe quelle parcelle de pouvoir – et singulièrement, bien sur, au pouvoir suprême, garant de tous les autres, à ceux et celles qui le détiennent actuellement. Autant dire qu’il n’y a pas en RDC de débat constitutionnel, mais un « bras de fer » sur la perpétuation du pouvoir de JKK.

Les élections de 2006, qui ont porté JKK à la présidence avaient été organisées, tout comme celles de, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. C’était la porte ouverte à toutes les fraudes. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !

Néanmoins, en 2006, on fait une découverte. C’est que le second tour peut réserver des surprises redoutables. En effet, comme il oppose le premier et le deuxième du premier tour, il permet à l’opposition de se regrouper sur le challenger au nom du principe « Tout sauf Kabila ». Le système électoral réalise lui-même la fameuse « candidature unique « que l’Opposition peine en vain à réaliser.

Cet effet jouant au second tour menaçait la réélection de JKK et… une révision constitutionnelle votée fin 2010 ramena le vote à un tour. Accessoirement, elle accrut encore les pouvoirs du Président, alors que les deux tours étaient censés assurer à l’élu une majorité qui le légitimerait parce que le Président, dans la V° RF dont on s’est inspiré, a trop de pouvoir pour qu’on puisse se contenter d’une élection à la majorité relative, qui n’est jamais qu’une minorité.

Le pasteur Ngoy Mulunda non seulement ne changea rien à « l’électorat inconnu » de Malumalu, mais se montra encore plus manipulateur lors des élections de novembre- décembre 2011. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1.

1 Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les

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D’où l’impotance de rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Faute d’une opposition adéquate, d’une protestation générale des démocrates de tous les horizons, le régime a pu se maintenir bien que, objectivement, toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.

Et, non seulement, le régime s’est maintenu, mais il prépare sa perpétuation par une nouvelle entourloupe constitutionnelle. Il ne faut pas se faire d’illusions JKK a devant lui un boulevard pour 2016. NdlR)

L’abbé Malumalu, précisément, est en cause dans cette autre nouvelle annoncée par Le Phare

« L’opposition retire ses représentants de la CENI ».

«

Vendredi dernier, la plénière a adopté l’ordre de la session d’octobre. Celui-ci prévoit le point relatif à la révision de certaines dispositions de la Constitution et de la loi portant organisation des élections à tous les autres niveaux. Tous ces projets émanant du gouvernement. Voilà ce qui a provoqué la colère des groupes parlementaires de l’Opposition, UDPS et Alliés et UNC et alliés qui ont ainsi pris la décision de suspendre leur participation aux activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ce, jusqu’à nouvel ordre. Ils demandent ainsi à leurs représentants respectifs de cesser, toutes Affaires cessantes, toute participation directe ou indirecte aux activités de cette institution d’appui à la démocratie. Tel est le message fait hier dimanche 21 septembre 2014 à Notre Dame de Fatima par le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés Samy Badibanga en présence du président du groupe parlementaire UNC et Alliés, Bamporiki entourés des autres députés de l’opposition, Jean Claude Vuemba, Jean Lucien Busa et Claudel Lubaya.

Ces dirigeants des groupes parlementaires de l’opposition ont fait savoir que toutes les initiatives de la Majorité au pouvoir contribuent à la dégradation des élections avec comme conséquence de vicier dangereusement l’intégrité, la crédibilité et la transparence du processus électoral. Ils ont également décidé de suspendre leur participation à toute plénière de la chambre basse qui aura pour ordre du jour le débat sur les projets de lois du gouvernement portant organisation des élections ainsi que celui ayant trait à la révision de certaines dispositions de la constitution.

Ils ont aussi rappelé qu’à l’issue du débat sur ces deux points de divergence entre l’opposition et la Majorité, notamment le point 14 relatif à l’organisation des élections provinciales, des gouverneurs et vice gouverneurs et le point 16 concernant la révision de certaines dispositions de la constitution, la conférence des présidents avait levé l’option de mettre en suspens ces deux points. Or, ils viennent de constater que le bureau de l’Assemblée nationale a pris la liberté de faire adopter le projet de calendrier en faisant fi non seulement de la loi en la matière mais également des conclusions de la conférence des présidents.

Concernant la concurrence entre la proposition de loi du député Delly Sessanga, inscrit au point 7 de l’avant-projet du calendrier et les projets des lois portant organisation des élections tel que présenté par le gouvernement et repris au point 13,14,15 du même document dans la rubrique nouvelles matières, les groupes parlementaires UDPS et Alliés

législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.

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et UNC et alliés demandent au bureau de l’Assemblée nationale d’observer et de faire observer les dispositions de l’article 130 de la Constitution qui règlent la problématique de l’initiative de loi. En l’espèce, ont-ils fait remarquer, la proposition de loi de l’honorable Sessanga a l’avantage d’avoir été déposée bien avant au mois de mai.

L’article 130 de la constitution stipule qu’ « après avoir été officiellement saisi par le bureau de l’Assemblée nationale, le gouvernement dispose de 15 jours pour formuler ses observations ». Passé ce délai, la proposition de loi est réputée mise en délibération à l’Assemblée nationale et non soumise à la délibération du bureau, ont-ils insisté. Comme pour dire que la proposition de Delly SESSANGA bénéficie de la primauté vis-à-vis de celle du gouvernement. Seront-ils entendus. ? »

« Recensement : les opérations de cartographie démarrent ce lundi », indique aussi Le Phare.

Il apert que dans le cadre des activités préparatoires au deuxième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH2), le bureau central du recensement (BCR) démarre l’opération de cartographie censitaire de toutes les localités rurales et urbaines du pays. En marge de cette démarche, une mission technique est prévue aujourd’hui lundi 22 septembre 2014, dans la province du Bas-Congo, précisément à Mbanza- Ngungu, district des cataractes. Cette descente a pour mission d’une part, de tester la méthodologie d’établissement des cartes qui seront utilisées par les agents recenseurs pour reconnaître leur zone de travail, afin d’éviter les omissions et multiples comptes.

D’autre part, c’est pour évaluer le temps moyen que passe un agent dans un village ou quartier pour réunir les données sur les ménages.

(La fameuse objection aux résultats électoraux pour cause de « crps électoral inconnu » devrait donc, à terme, disparaître. Mais sans doute pas d’ici les prochaines élections ???

Et les suivantes ? On parie ? NdlR)

Kin/Brazza

Le Potentiel rapporte la visite du président congolais, Denis Sassou Nguesso, à JKK.

Une visite censée normaliser les relations tendues entre les deux pays ; des relations qui se sont refroidies à la suite de l’expulsion massive des RD Congolais par Brazzaville, selon ce journal. Au terme de leurs échanges, vendredi 19 septembre 2014 à Kinshasa, de 11h10 à 14h53, les deux présidents ont convenu de la constitution «d’une commission mixte d’enquête sur les allégations de violation des droits de l’homme» des rd-Congolais expulsés du Congo, conclut le confrère.

« Denis Sassous N’Guesso et Joseph Kabila pour le raffermissement des liens sécuritaires entre la République du Congo et la RDC », titre l’A CP).

Selon son bulletin quotidien, les présidents de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, et de la République du Congo, Denis Sassou N’Gwesso, se sont engagés à œuvrer davantage au raffermissement des liens sécuritaires de fraternité, d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays et leurs peuples respectifs, aux termes du communiqué final qui a sanctionné la visite de travail qu’a effectuée ce dernier

vendredi à Kinshasa.

»Tête-à-tête Kabila-Sassou », titre en manchette L’Avenir.

Après les expulsions musclées des ressortissants de la RD Congo de la République du Congo, le temps était venu pour les deux pays dont les capitales sont les plus rapprochées du monde de laver leur linge en famille, au regard de leur histoire commune et des intérêts réciproques des populations de deux rives, note le quotidien. Et de poursuivre, preuve que les deux pays sont prêts à passer l’éponge sur cette page noire de l’histoire, pour forger un partenariat qui profite tant au Congo Brazzaville qu’au Congo Kinshasa.

Afrique / USA

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En prenant connaissance du dernier numéro (74) du Télégramme du Congo, l’on s’aperçoit que l’actualité congolaise, avec ses “feuilletons” à rebondissements multiples, est un terrain difficile pour une publication hebdomadaire. Sa manchette, consacrée au

“pavé dans la mare” du discours de Kengo, donne déjà une impression de réchauffé, voire même de refroidi.

Un article, dans ses pages intérieures, est consacré à la déception de l’Afrique devant le bilan du “premier président américain de couleur”.

“ Il faut pourtant l’admettre : Barack Obama participe depuis bien longtemps au bal des hypocrites qu’il décriait naguère. Personne, en effet, ne peut citer le moindre avantage apporté par sa politique et ses prises de positions, ni en Amérique (principalement dans la « communauté noire »), ni en Europe, pire encore en

Afrique où l’on peine à distinguer ce président-là d’un autre, la où la figure d’un Bill Gates et même celle d’un George Bush fils sont plus sympathiques aux Africains que celles du premier président noir et de son épouse Michèle.

La magie de la rhétorique mise à part, l’actuel président américain ne saurait convaincre quiconque qu’il a essayé de faire le contraire de ce que faisaient ses

prédécesseurs, en Israël, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique latine, et dans les anciens pays de l’Est européen.

De déception en déception. Pour assurer sa réélection et son entrée dans l’histoire politique de son pays, le premier président noir a compris tout l’intérêt qu’il y avait à ne pas contredire les grands intérêts qui gouvernent le monde : les multinationales, les banques, les pactes avec les pays amis, dont certains, au Moyen-Orient, sont fort peu recommandables : le Qatar, l’Arabie saoudite, et l’Egypte notamment. Plus de mille morts en une journée pour déloger les partisans du président Morsi embastillé. Au lieu de s’étrangler de colère, nous avons eu droit, de sa part, à un plaidoyer pour la démocratie militaire égyptienne. Pas même une phrase de condoléances pour

effacer les larmes de la veuve et de l’orphelin.

Sacré Barack Obama ! Qu’est-ce que l’histoire retiendra de toi ?

Michael Moore, l’un de ses plus fidèles partisans n’hésite pas à dire tout haut que ce dernier aura été une énorme déception : «Dans 100 ans, lorsqu’on écrira l’histoire de cette époque, voici ce qu’on retiendra de Monsieur Obama : il a été le premier noir américain à être élu président. Ce n’est pas mal, mais c’est tout. Voilà, de vos huit

années de vie, c’est tout ce dont on se souviendra. J’ai le sentiment qu’il aurait aimé qu’on se souvienne de lui pour d’autres choses, d’autres choses qu’il aurait pu faire. À ce niveau, je suis vraiment très déçu», a-t-il lâché au micro, lors du dernier festival du film de Toronto”.

(Ce rappel pourrait s’avérer utile si l’on considère que JKK, pour élargir la base de son soutien extérieur, serait parti ce samedi 20 septembre pour Washington en visite privée de 10 jours. Il n’a toujours pas le cœur à l’aise tant qu’il n’est pas parvenu de convaincre l’oncle Sam et compterait sur Dan Gertler, pour infléchir la position de la Maison blanche qui reste, jusque-là (mais jusques à quand ?) ferme et décidée à obtenir « le respect de la Constitution » et donc son départ en 2016. Gertler a essayé d’utiliser le réseau du lobby juif de l’AIPAC pour calmer les ardeurs de Washington peu avant le sommet Etats- Unis – Afrique d’août dernier, sans grand résultat. Aucun de ses proches conseillers ne l’accompagne dans ce voyage dont l’agenda précis reste inconnu. Mais tout porte à croire que Dan Gertler pourrait essayer d’ouvrir à Kabila la porte d’autres groupes de lobbying à Washington au-delà de l’AIPAC. Un fait anodin, mais qui pourrait ne pas lêtre vraiment, est que la visite du duo Kabila-Gertler survient quelques semaines après la visite de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à Tel Aviv.

Certainement, les raports avec la RDC ; et donc le cas Kabila n’a pas manqué de faire partie des sujets discutés par Mushikiwabo en Israël lorsque l’on connait les relations stratégiques qu’entretiennent le Rwanda, l’Etat hébreux et les Etats-Unis. NdlR)

Divers

Le Potentiel titre « Journée de la Paix : M. Köbler invite les Congolais à « faire de la paix une réalité en RDC », en sa page 4.

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A l’en croire, hier dimanche 21 septembre, tous les Etats membres de l’Organisation des Nations unies ont célébré la journée de paix. La République démocratique du Congo n’a pas dérogé à la règle. Plusieurs activités ont été prévues, à cet effet, dans quelques grandes villes dont Kinshasa, la capitale de la RDC et Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

« La RDC veut éradiquer ses conflits par l’école », commente pour sa part Le Phare. Ce quotidien poursuit : arriver absolument à conjurer les conflits à venir-aussi bien entre les communautés qu’entre les individus-en instaurant dans la société congolaise une culture de dialogue, de résolution pacifique des conflits se présente comme le défit majeur que s’est lancé le gouvernement de la RDC. A cette fin, un atelier de lancement de la Stratégie nationale de l’Education pour la Paix, tenu le 20 septembre à Goma, s’est clôturée par une déclaration baptisée : « Déclaration de Goma ».

« Armée : de nouvelles nominations », évoque le Phare qui souligne que JKK a opéré des changements dans l’organisation et le fonctionnement des Forces armées de la Républiques démocratiques du Congo, Fardc. Il a, pour ce faire, signé 29 ordonnances la semaine dernière nommant des officiers supérieurs à la tête des zones de défense de l’armée nationale.

La grande innovation reste la création du poste de deux adjoints du chef d’Etat major général de l’armée. Ainsi, le général d’armée Didider Etumba qui est reconduit dans ses fonctions de chef d’Etat major général des Fardc, sera désormais secondé par le Lieutenant général Dieudonné Amuli Bayiba et le général major Célestin Mbala Musese, respectivement chargé des opérations et renseignements, de l’administration et logistique.

« RDC : Le Budget 2015 est là ! », s’exclame pour sa part La Prospérité.

Selon ce journal, l'avant-projet de loi de finances 2015, présenté en équilibre, comporte des recettes de l'ordre de 8.406.214.372.400 Francs Congolais contre un niveau des dépenses de 8. 406,2 milliards de FC. Mais, le Chef a, pour sa part, indiqué que si entre 2001 et 2014, le budget annuel de l’Etat a été multiplié par 26, il est évident que les potentialités de la RD Congo permettent d’engranger beaucoup plus que cela.

Estimant peu satisfaisant cet accroissement des recettes publiques, le Chef de l’Etat a instruit l’exécutif de déployer plus d’efforts pour plus de mobilisation de recettes dans tous les secteurs afin de donner à la RDC, les moyens de relever les multiples défis qui l’assaillent.

« Budget 2015 : J. Kabila instruit l’Exécutif à mobiliser plus de recettes », écrit L’Avenir.

A l’en croire, au cours de la 25ème réunion extraordinaire du Conseil des ministres, le vice-premier ministre et ministre du Budget a présenté un avant-projet de loi de finances 2015, qui comporte des recettes de l’ordre de 8.406.214.3723.400 (Huit mille quatre cent six milliards deux cent quatorze millions trois cent soixante-douze mille quatre cent francs congolais) contre un niveau des dépenses de 8.406,2 milliards de FC. En conclusion, au débat sur le projet de loi des finances pour 2015, le Président de la République a indiqué que si entre 2001 et 2014, le budget annuel de l’Etat a été multiplié par 26, il est évident que les potentialités de la RD Congo permettent d’engranger beaucoup plus que cela, relate L’Avenir.

Au sujet des infrastructures, Le Potentiel revient sur la réhabilitation du tronçon Batshamba-Tshikapa et titre : Le gouvernement passe à la vitesse supérieure. Pour ce quotidien de l’avenue Bas-Congo, le segment Loange-Pont Lovua, sur le tronçon Batshamba-Tshikapa, fera peau neuve. Les travaux d’aménagement de la RN1 viennent de prendre un coup d’accélérateur avec leur lancement par le ministre de l’ATUHITPR. Un signal fort de la volonté du gouvernementale de multiplier des projets intégrateurs dans les provinces du Kasaï et du Bandundu.

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Concert international Peace One Day 2014: Goma a ovationné ses héros Mamadou Ndala et Bahuma, écrit Le Phare. Ensorcelé par le son, l’aéroport de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a vibré, hier dimanche 21 septembre 2014, à l’occasion de la Journée de la paix (Peace One day). Le rappeur congolais Alexis Ndende alias « Lexxus Legal », la chanteuse Dety Darba, le comédien Mzee Mbukuli, l’acteur Jude Law, le présentateur Ayden et la superstar sénégalo-américaine du hip-hop Akon, ont mis le feu sur l’énorme podium monté pour célébrer cette journée adoptée par tous les Etats membres de l’Organisation des Nations unies. .

Sports

La Prospérité évoque des « demi-finales explosives : Mazembe et Vclub, rien n’est perdu, rien n’est gagné ».

Pour ce quotidien, les demi-finales aller de la Ligue de champions de la Caf, édition 2014, ont vécu. Les deux clubs congolais qui font rêver toute l’Afrique d’une finale 100%

congolaise, une première depuis la création de cette compétition, se sont très bien comportés, au terme de cette première manche. Mazembe a bien perdu à Sétif 1 but contre 2, tandis que Vclub a fait l’essentiel avec ses deux buts contre 1, au stade Tata Raphaël. Comme quoi, Vclub aura battu tous ses adversaires de l’extérieur cette année dans ce stade mythique surnommé Nécropole, par les supporteurs de cette formation de la RDC. Kano Pillars du Nigeria, Dynamos du Zimbabwe, Kaizer Chief de l’Afrique du Sud, Zamalek d’Egypte, El Hilal du Soudan et le tout-grand Cs Sfaxien de la Tunisie, sont là, au tant des clubs qui sont tombés face à un Vclub insaisissable cette saison, commente le quotidien d’Action pour la Démocratie et le Développement.

Selon le journal, au match retour dans une semaine, à Tunis, Vclub n’aura besoin que d’un match nul pour se hisser en final. Pendant ce temps, à Lubumbashi, Mazembe cherchera ne fut-ce qu’une courte victoire de 1 buts à 0. Son unique but réussi de belle manière à Sétif, pèsera beaucoup pour sa qualification. L’entraineur de Mazembe, Patrice Carteron reste très confiant : « Je n’ai pas envie de m’exprimer sur la performance de l’arbitre, il a fait son possible et le constat est là. On a joué une équipe de Sétif qui ne s’imposait pas à domicile et qui sera donc, après cette victoire 2-1 dans les dernières minutes, le grand favori, puisqu’elle est aussi très bonne à l’extérieur. A nous de montrer beaucoup plus de réalisme, quand on arrive à se créer autant d’occasions nettes et de ne pas les concrétiser et d’en concéder aussi peu, il faut cette fois-là, à Lubumbashi montrer plus d’agressivité dans les derniers gestes défensifs, conclut le quotidien.

© CongoForum, le lundi 22 septembre 2014

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