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Clément Mierassapasse au crible lediscours du chefde l’Etat E «Le respect desdroits de l’hommeest une conquêtede tous les jours»

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2744 du Vendredi 16 Novembre 2007- PAGE 1

N° 2744 du Vendredi 16 Novembre 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

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Editorial Editorial

E

n marge de la tenue, à Brazzaville, de la 42ème ses- sion ordinaire de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples, la F.i.d.h (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme) a de- mandé aux autorités congolaises l’autorisation d’organi- ser une cérémonie au débarcadère fluvial de Brazzaville, en mémoire des disparus du beach. L’autorisation a été accordée, mais, au dernier moment, à la grande surprise des responsables de cette O.n.g, tout a tourné au vinai- gre. Non seulement la cérémonie de recueillement qu’ils voulaient organiser a été interdite mais, encore, le gou- vernement a prêté à la F.i.d.h l’intention de vouloir trou- bler l’ordre public, en envisageant une telle manifesta- tion.

Ce revirement des autorités nationales traduit, sans doute, le peu d’intérêt accordé aux droits de l’homme dans le pays et, surtout, le fait que les disparus du beach consti- tuent toujours, un sujet qui heurte, même après le procès de Brazzaville. Comment peut-on interdire la commémo- ration des victimes d’un drame dont les faits ont, pour- tant, été reconnus par la justice nationale, même si le nom- bre des victimes a été revu à la baisse? L’Etat n’a-t-il pas été condamné à indemniser les ayants droit, en dépit du fait que les présumés coupables ont, tous, été blanchis?

Au-delà de la polémique sur les procédures judiciaires, en France et au Congo, n’est-ce pas le devoir de mémoire qui devient le dénominateur commun à toutes les parties, devant une telle tragédie qui a englouti des vies innocen- tes? Mesure-t-on la profondeur de la douleur des familles dont les victimes n’ont pas de sépultures? Que peut re- présenter une indemnisation financière, quand on ne peut même pas faire le deuil d’un être cher qu’on perd dans ces conditions?

Dès lors que notre justice n’a pas conclu à un non lieu dans cette affaire, reconnaissant plutôt que ces faits dra- matiques se sont produits sur le sol national, l’attitude des pouvoirs publics sur les disparus du beach de Braz- zaville ne devrait plus être dictée par la seule controverse avec les O.n.gs des droits de l’homme sur la relance ou non de la procédure française. Ces victimes, ce sont des Congolais, comme bien d’autres d’ailleurs, dans les con- flits armés d’origine politique qui ont déchiré notre com- munauté nationale, depuis le commencement de l’ère dé- mocratique.

Le devoir d’une nation qui a un sens profond du respect des morts, c’est d’honorer leur mémoire. A l’inverse, mé- priser les victimes ne peut que pousser leurs familles à chercher justice ailleurs. C’est une réaction tout à fait humaine, car l’injustice favorise, toujours, l’esprit de ven- geance. Et dans une telle spirale, c’est le sentiment d’ap- partenance à une nation qu’on contribue à détruire. Qui en a intérêt?

Joachim MBANZA

Une autre attitude sur les disparus du beach

42 ème session ordinaire de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples

«Le respect des droits de l’homme

est une conquête de tous les jours»

A.r.d (Alliance pour la République et la démocratie)

Clément Mierassa passe au crible le

discours du chef de l’Etat

Congo - Club de Londres

Signature d’un accord de réduction de la dette commerciale extérieure

du Congo (P.3)

En match comptant pour la dernière journée du groupe B du championnat national de football, à Brazzaville, Dia- bles-Noirs a eu raison d’Etoile du Congo, sur le score de 2 buts à 0. Et, du coup, les «Jaune et noir» ont remporté le trophée mis en jeu par l’A.j.s.c (Association des journalis- tes de sports du Congo), à l’occasion de la célébration de la Journée annuelle de la presse sportive. Nous y revien- drons dans notre prochaine édition.

Diables-Noirs, vainqueur de la Coupe de la presse sportive

Paroisse Saint-Jean-Bosco de Tié-Tié (diocèse de Pointe-Noire)

Un forage pour soulager les populations en eau

potable

Père Miguel Olaveri à l’inauguration

du forage (P.9)

Le premier ministre Isidore Mvouba a présidé la cérémonie d’ouverture.

(Page 3)

Et dresse un tableau préoccupant de l’état de la nation.

(P.5)

(2)

duits pétroliers et de la macroéconomie et dans des services de prévision et planning économique, de préférence dans les pays de l’Afrique subsaharienne.

Durée: deux (02) mois.

2. Le Ministère de l’Economie, des Finan- ces et du Budget invite les candidats indivi- duels admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent faire parvenir les informations indiquant qu’ils sont quali- fiés pour exécuter les services demandés (ré- férences concernant l’exécution de contrats analogues, expériences dans des conditions semblables, etc.).

3. Un Cabinet sera sélectionné, en ac- cord avec les procédures définies dans les Directives: Sélection et Emploi de Consul- tants par les Emprunteurs de la Banque Mon- diale, publiées en Janvier 1977; Mises à jour Septembre 1997, Janvier 1999 et Mai 2002.

4. Les intéressés peuvent obtenir des

ANNONCES ANNONCES ANNONCES ANNONCES ANNONCES

REPUBLIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

PROJET D’URGENCE DE RELANCE ET D’APPUI AUX COMMUNAUTES

B.P: 2074; Tél.: (242) 81 04 38; Fax: 81 56 24; E-mail: uceppurac2003@yahoo.fr

«Analyse du déficit structurel de l’aval pétrolier – plan d’action pour réduire les subventions»(Relance)

1. Dans le cadre son programme de ré- formes économiques conclu avec les insti- tutions de Bretton Woods, le Gouvernement de la République du Congo a, déjà, réalisé un certain nombre d’études, dans l’intérêt d’améliorer la situation financière de la Con- golaise de Raffinage (CORAF). Dans le souci de poursuivre les réformes dans le secteur pétrolier, le Gouvernement a prévu, dans son budget 2007, un financement et se propose de recourir à un consultant, pour analyser le déficit structurel de l’aval pétrolier et pro- poser un plan d’actions, en vue de réduire les subventions de l’Etat.

L’objectif de cette mission est d’analyser et de chiffrer le déficit structurel de la CORAF, hors effet des prix bloqués par le gouver- nement et déterminer les voies pour sa ré- sorption.

La mission sera réalisée par un cabinet ayant une expérience dans le secteur de la distribution et commercialisation des pro-

informations supplémentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 8h00 à 14h00.

5. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous pli fermé ou en version électronique, à l’adresse ci-dessous, au plus tard, le vendredi 30 novembre 2007, à 16h00, à:

PROJET D’URGENCE DE RELANCE ET D’APPUI AUX COMMUNAUTES (PURAC)

Enceinte Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget

Ex-immeuble BCC, 3ème étage, Bâtiment annexe Avenue FOCH, Centre-ville, B.P: 2074 - Brazzaville; Tél. (242) 81 04 38;

Fax: 81 56 24

REPUBLIQUE DU CONGO;

E-mail:uceppurac2003@yahoo.fr Brazzaville, le 8 novembre 2007 Le Directeur de Cabinet

Wilfried Albert OSSIE

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D’INTERET

AVIS DE VACANCE DE POSTE

No CBRA/OPS/07/004

Sous la supervision directe du Spécialiste de la Section Education, le (la) titulaire du poste devra assurer la planification, l’exécution, le suivi et l’évaluation du programme/des projets relatifs au secteur de l’éducation.

A ce titre, il/elle assumera, principalement, les fonctions suivantes:

• Assurer l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes et projets d’édu- cation appuyés par l’UNICEF; y compris la pré- paration et gestion des plans d’action, du bud- get, déboursements et commandes;

• Apporter un appui technique aux fonctionnai- res du gouvernement et aux autres partenaires, dans la planification, la formation, l’exécution, le suivi et l’évaluation des projets, ainsi que la préparation des documents sectoriels et le plan d’action annuel;

• Assister le gouvernement dans la définition, la planification et la mise en œuvre de politiques et de stratégies adaptées dans le secteur de

L e Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruter, pour son Bureau de Brazzaville (CONGO)

Un Administrateur de Projet Education, N02, IMIS no.51781

l’éducation;

• Contribuer au développement et à l’introduc- tion d’approches, méthodes et techniques innovantes dans la gestion des projets;

• Effectuer des visites de terrain pour le suivi des projets et participer aux revues périodiques des programmes et projets avec les partenaires du gouvernement;

• Préparer les rapports de gestion, et les rap- ports annuels destinés aux donateurs;

Profil du poste:

Etudes: être détenteur d’un diplôme universitaire ou post-universitaire en Education ou dans un domaine apparenté.

Expérience: cinq ans d’expérience profession-

nelle, au niveau national et international, dans la gestion des programmes, le suivi et l’évalua- tion de projets d’éducation.

Langues: parfaite maîtrise du français et bonne pratique de l’anglais courant. Une bonne con- naissance du lingala et/ou du kituba serait un atout.

Autres Compétences:

• Capacité à travailler sous pression et dans un environnement multiculturel;

• Bonne aptitude à communiquer et à rédiger des synthèses et des rapports;

• Maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel, Power Point, Internet).

Conditions de service:

• Salaire: selon la grille des Nations Unies;

• Lieu de travail: Brazzaville, Congo, avec des missions sur le terrain et à l’étranger.

Les personnes intéressées devront adresser leur candidature (Lettre de motivation + CV/Pl1), à l’attention de Monsieur le Représentant de l’UNICEF, directement à l’UNICEF Brazzaville, D- 34, Rue Lucien Fourneau, Brazzaville, par E-mail, à l’adresse suivante: brazzaville@unicef.org ou par courrier postal à: B.P: 2110, Brazzaville, Congo.

N.B. Les candidat(e)s devront mentionner, sur l’enveloppe, le titre et le numéro du poste. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 27 novembre 2007.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées. L’Unicef est un environnement non

fumeur. Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné

(e)s recevront une lettre de réponse.

(3)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2744 du Vendredi 16 Novembre 2007- PAGE 3

N N N

N NA A A ATION A TION TION TION TIONAL AL AL AL AL

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DDAKAR: RAKAR: RAKAR: RAKAR: RAKAR: Routoutoutoutoutes des Almadies Tél: (22es des Almadies Tél: (22es des Almadies Tél: (22es des Almadies Tél: (221) 33 820 2es des Almadies Tél: (221) 33 820 21) 33 820 21) 33 820 21) 33 820 24 80 / 74 80 / 74 80 / 74 80 / 74 80 / 76 286 286 286 286 287 47 47 47 47 41 91 91 91 91 977777 C

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R E G L E M E N T A R E G L E M E N T A R E G L E M E N T A

R E G L E M E N T AU CU CU CU CO NU CO NO NO NO NGO: HEC BRAZZAG O : H E C B R A Z Z AG O : H E C B R A Z Z AG O : H E C B R A Z Z AVILLE 6G O : H E C B R A Z Z AV I L L E 6V I L L E 6V I L L E 6V I L L E 6 77777, A, A, A, A, AVVVV. GénérV. Génér. Génér. Génér. Génér al De Gaulle.al De Gaulle.al De Gaulle.al De Gaulle.al De Gaulle.

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La 42

ème

session de la Commission africaine des droits de l’homme qui se tient à Brazzaville, coïn- cide avec un fait qui défraie, depuis plusieurs se- maines, l’actualité africaine et internationale. En ef- fet, une O.n.g, dite des droits de l’homme, a tenté d’organiser une déportation d’enfants tchadiens à destination de l’Europe.

Constatant, depuis, le silence complice et assour- dissant des O.n.gs dites des droits de l’homme, tel- les que la F.i.d.h et leurs succursales africaines, Force Citoyenne exige que la Commission africaine des droits de l’homme ainsi que les O.n.gs présentes à Brazzaville condamnent cet acte odieux qui s’appa- rente à une traite négrière des temps modernes.

Force Citoyenne dénonce le mutisme du conglomé- rat des O.n.gs donneuses de leçons aux pays afri- cains, mais qui, en réalité, font partie d’un plan con- certé de déstabilisation des Etats africains.

Au nom de l’universalité des droits de l’homme et des peuples, Force Citoyenne appelle les peuples africains à se décomplexer face à cette rhétorique droit de l’hommiste de culpabilisation systématique des pays africains dont l’histoire a été écrite dans un viol gigantesque de leurs droits et libertés.

Force Citoyenne demande aux peuples africains de faire preuve d’une grande vigilance, face à ces in- dustriels conquistadors des droits de l’homme au service d’intérêts obscurs.

Fait à Brazzaville, le 13 novembre 2007

Le Bureau Exécutif National

Déclaration du Bureau exécutif national de

Force Citoyenne

P

lusieurs allocutions ont été prononcées, au cours de cette cérémo- nie, parmi lesquelles celle du président de la commission africaine des droits de l’hom- me, du représentant des Etats membres de l’Union afri- caine et de la représentante de la commission de l’Union africaine. La plupart des inter- venants ont relevé que le bi- lan des vingt ans d’existence de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples est satisfaisant. Ils ont, par ailleurs, mis l’accent sur les valeurs de démocra- tie et de bonne gouvernance dans les Etats africains, avec pour objectif de promouvoir et contribuer à la paix et au respect des droits de l’hom- me.

Ouvrant les travaux de cette 42ème session, le premier mi- nistre, Isidore Mvouba, a don- né le sens profond des droits de l’homme. «En 1945, lors- que les dirigeants du monde, par la charte de l’Organisa- tion des Nations unies, avaient pris la résolution de préserver les générations fu- tures du fléau de la guerre qui a infligé d’indicibles souf- frances à l’humanité et, en même temps, proclamé leur foi dans les droits fondamen- taux de l’homme, dans la di- gnité et la valeur de la per- sonne humaine, ils voulaient perpétuer un fait majeur, une vérité intangible, à savoir:

42

ème

session ordinaire de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples

«Le respect des droits de l’homme est une conquête de tous les jours»

Brazzaville, la capitale du Congo, abrite, du 15 au 28 novembre 2007, la 42ème session ordinaire de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Une première en Afrique centrale.

L’ouverture officielle des travaux de cette session a eu lieu jeudi 15 novembre, dans la salle des con- grès du palais du parlement, sous le patronage du premier ministre, Isidore Mvouba, en présence des membres du gouvernement, du président de la commission africaine des droits de l’homme, Yasser Ahmed El Hassan, de nombreux dirigeants locaux et des membres du corps diplomatique, ainsi que des représentants des organisations in- ternationales. Cette session se déroule sous le signe du 20ème anniversaire de la création de la com- mission africaine des droits de l’homme et des peu- ples.

rien n’a plus de valeur sur ter- re qu’une vie humaine et que toute vie humaine, aussi insi- gnifiante soit-elle, a plus de valeur que toute autre chose», a-t-il dit.

Le premier ministre congo- lais a souhaité que cette ses- sion constitue «une occasion de plus pour manifester l’en- gagement de nos Etats respec- tifs dans la promotion et la protection des droits de l’hom-

me». C’est dans cet élan qu’il a plaidé pour la vulgarisation de la charte africaine des droits de l’homme qui de- meure méconnue de la majo- rité des Africains. «Depuis sa création, en 1987, la commis- sion africaine des droits de l’homme et des peuples joue, sur le continent, un rôle indé- niable dans la promotion et la protection des droits de l’homme et des peuples, en

application des dispositions de la charte africaine des droits de l’homme et des peu- ples. Cependant, force est de constater qu’une majeure partie des populations afri- caines ignorent l’existence de cette charte. Il nous est, donc, permis de penser que, dans notre mission de promouvoir les droits fondamentaux de l’homme et des peuples en Afri- que, le rôle que doit jouer la commission africaine des droits de l’homme et des peu- ples devra passer par la vul- garisation de cet important

outil juridique, pour que l’Afrique tout entière puisse s’approprier ce grand instru- ment d’émancipation. C’est pour cela que nous sommes, tous, appelés, décideurs, so- ciété civile, médias et toutes les personnes de bonne volon- té, à assurer sa large diffu- sion, à travers le continent», a-t-il déclaré.

Isidore Mvouba n’a pas man- qué de brosser un bref ta-

bleau de la situation des droits de l’homme dans son pays. «Notre pays, pour sa part, sous l’impulsion du pré- sident Denis Sassou Nguesso, traduit, chaque jour, dans les faits, une volonté politique forte consistant à placer le respect des droits fondamen- taux de l’homme au centre de l’action du gouvernement. En effet, la Constitution du 20 janvier 2002 a, de façon origi- nale, intégré tous les instru- ments juridiques internatio- naux relatifs aux droits de l’homme dûment ratifiés par le Congo. La commission na- tionale des droits de l’homme, organe constitutionnel, s’oc- cupe, effectivement, du suivi, de la promotion et de la pro- tection des droits de l’homme.

C’est, également, dans la ma- nifestation de cette volonté politique qu’il a été créé, au sein du gouvernement, un mi- nistère de la justice, en char- ge des droits humains. Mais, nous savons que le chemin qui conduit à l’Etat de droit est long et tortueux. C’est en cela que le respect des droits de l’homme est une conquête de tous les jours. C’est pourquoi, nous nous réjouissons des progrès que nous avons obte- nus dans ce domaine», a-t-il dit.

Avant de terminer son dis- cours, Isidore Mvouba a ex- primé son souhait de voir la 42ème session de la commis- sion africaine des droits de l’homme et des peuples orienter ses travaux «dans la problématique du droit au développement, en mettant le droit à la santé et la protec-

tion des droits de la femme et de l’enfant au cœur de la pré- sente session. La préservation de l’environnement, le phéno- mène de déversement des dé- chets toxiques en provenance des pays du Nord qui considè- rent l’Afrique comme un dé- potoir, la protection des droits fondamentaux des peuples autochtones, des groupes mi- noritaires et autres groupes vulnérables devraient, entre autres, faire l’objet de vos échanges», a-t-il indiqué.

Il faut souligner qu’avant la fin de cette cérémonie, cinq commissaires de l’Union afri-

caine, parmi eux un ancien, ont prêté serment. Il s’agit de Mmes Catherine Dupe Atoki (Nigeria), Soyata Maïga (Mali), Zainabou S. Kayitesi (Rwan- da), Angela Melo (Mozambi- que) et M. Yenng Kam John Sik Yuen (Île Maurice). Pen- dant deux semaines, Brazza- ville est la capitale africaine des droits de l’homme et l’is- sue des travaux indiquera ce qui va distinguer le rendez- vous de la capitale congolai- se.

Alain Patrick MASSAMBA

L

a signature de l’accord relatif à cet allègement a eu lieu, jeudi 15 novem- bre 2007, au siège de la Ban- que centrale, à Brazzaville entre le ministre de l’écono- mie, des finances et du bud- get, Pacifique Issoïbeka, et le président du comité de coor- dination des banques privées du Club de Londres, Thierry Desjardins, chef de la déléga-

tion.

Pour le ministre Pacifique Is- soïbeka, «cet événement re- présente un caractère excep- tionnel. Il est rare que le Club de Londres accepte de procé- der à la signature d’un accord de restructuration de dette dans le pays débiteur».

En effet, la délégation du Club de Londres est venue à Braz- zaville, capitale du pays débi-

teur, procéder à la signature de l’accord de réduction de dette. C’est autant dire que les relations entre le pays et cette structure qui gère la dette privée, sont au beau fixe, après de longues négo- ciations, qui n’ont pas man- qué de connaître des hauts et des bas.

Expliquant la réussite de cet accord, le ministre Issoïbeka a déclaré que celui-ci «est l’aboutissement des efforts que le gouvernement a entre- pris, pour assainir la situation économique et financière du pays, laquelle a été fortement compromise par les troubles sociopolitiques que nous avons connus. Ces efforts ont concerné d’abord la recons- truction des infrastructures économiques et sociales, ain-

Congo - Club de Londres

Signature d’un

accord de réduction de la dette commerciale extérieure du Congo

Le Congo vient de bénéficier d’un allègement de sa dette commerciale extérieure auprès du Club de Londres. La dette qui était de deux milliards de dollars (environ 1.197 milliards de francs Cfa) a été réduite à 500 millions de dollars (soit 278 milliards de francs Cfa). L’annulation concerne donc le mon- tant de 927 milliards de francs Cfa, soit un taux d’an- nulation de l’ordre de 80%. Le reste de cette dette sera payé pendant 22 ans, avec un différé de 5 ans à des taux d’intérêt concessionnels à 4% l’an pour les dix premières années et à 6% après la deuxième année.

(Suite en page 5)

Le premier ministre (au milieu) à l’ouverture des travaux.

Les commissaires ayant prêté serment et quelques officiels.

(4)

N N N

N NA A A ATION A TION TION TION TIONAL AL AL AL AL

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

P

our le lancement de cette initiative qui vise la promotion de l’excel- lence et la stimulation à une meilleure qualité intellectuel- le des écoliers, deux mani- festations étaient program- mées:

- une cérémonie officielle de remise des trophées aux meilleurs élèves des classes de 6ème à la terminale de l’en- seignement général et tech- nique, public et privé de Braz- zaville, ainsi qu’aux meilleurs élèves au B.e.p.c et au bacca- lauréat de tout le Congo, tou- tes séries confondues, la cé- rémonie était placée sous le patronage des deux minis- tres des enseignements con- cernés;

- une conférence-débat sur le thème: «L’école hier, l’école aujourd’hui: expériences», présidée par le haut-commis- saire à l’Instruction civique et morale.

Les personnalités congolai- ses chargées de remettre les trophées avaient, elles aus- si, été choisies pour leur ex- cellence dans leur domaine de compétence.

Etant au cœur de l’événement, l’excellence appelait, tout na- turellement, à s’interroger sur les piètres performances de l’école actuelle. Cette ré- flexion s’articulait autour de quatre axes: les conditions d’étude, le comportement des enseignants, le compor- tement des parents, le com- portement de l’Etat. Soit, en résumé, autour des ressour- ces humaines et matérielles mobilisées pour l’école et qui, toutes, dépendent des res- sources financières mises à

la disposition de l’école. A combien s’élèvent ces res- sources? Question cruciale que les intervenants n’ont pas voulu ou pas osé traiter, sans doute par ignorance.

Quelle est, en effet, la part du budget aujourd’hui allouée à l’éducation? Combien de Congolais savent que cette part, non réajustée, s’élève, en gros, à 2%? Personne, en tout cas, ne s’en vante, alors que dans les années 60-70, il était de notoriété publique que le Congo consacrait un quart de son budget, soit 25%, à l’éducation. C’était au lende- main de la conférence des Etats africains sur le dévelop- pement de l’éducation qui s’était tenue à Addis-Abeba (Ethiopie), en 1961, et de son fameux plan. A une époque où les gouvernements africains accordaient la priorité à l’édu- cation et où, à l’occasion de conférences ultérieures à celle de 1961, leurs représen- tants trouvaient normal de s’excuser s’ils n’avaient pas réussi à atteindre les objec- tifs du plan. Aujourd’hui, l’Etat s’est désengagé de ses obli- gations et l’éducation, de tou- te évidence, ne constitue plus une priorité pour le gouver- nement congolais. Pourtant, dans tous les discours, il n’est question que de déve- loppement et de modernité.

Peut-on se développer et créer un Etat moderne, sans développement des ressour- ces humaines? Et peut-on développer ses ressources humaines sans une éducation appropriée? Quelle part de notre budget devrions-nous réserver à l’éducation, pour

redresser la situation de l’école et aller de l’avant?

C’est la question qui nous in- terpelle, face au désarroi ex- primé par les élèves venus accompagner les meilleurs, au débat organisé par la fon- dation J.e.d et que le parle- ment des enfants résume en ces termes: «L’Etat a aban- donné ses enfants et nos pa- rents ont démissionné».

En nous basant sur la propor- tion d’un quart du budget al- loué à l’éducation au lende- main des indépendances où l’école congolaise était per- formante, nous pourrions fai-

Education

Quelle part du budget pour sauver l’école congolaise: le quart du quart?

Sauver l’école congolaise? Avec quelles ressour- ces? C’est finalement la question de fond qui se dégage de la conférence-débat, introduite par le parlement des enfants, qui s’est tenue à la mairie centrale de Brazzaville, le dimanche 25 octobre 2007. La Fondation Jeunesse éducation et déve- loppement (J.e.d), que préside Mme Esther Gayama, a, en effet, organisé, à Brazzaville, les 27 et 28 octobre 2007, la première édition des trophées

«Le Premier des Meilleurs».

re le calcul suivant: le budget du Congo, pour 2007, est de 1.921 milliards de francs Cfa;

le quart de ce budget repré- sente, en gros, 480 milliards.

Excessif pour la seule éduca- tion se récrieraient, à juste titre, les Congolais. C’est pourquoi, nous ne nous en tiendrons qu’au quart du quart de ce montant, soit 1/

16ème, ou 6%, au lieu des 2%

actuels. Ce qui ferait une allo- cation de 120 milliards de francs Cfa pour l’éducation.

Une telle bouffée d’oxygène, pour l’école congolaise, ne mériterait-elle pas que tous les Congolais se mobilisent?

Qui nous empêche d’unir nos efforts pour plaider auprès de nos députés, même nom-

més, pour l’adoption, en fa- veur de l’éducation, d’1/16ème du budget national, au lieu d’un quart, il y a près d’un demi siècle, quand nous ne bénéficions pas de la manne d’un pétrole à plus de 90 dol- lars le baril? L’avenir de nos enfants et de notre pays ne vaut-il pas le quart du quart de nos ressources décla- rées?

Mambou Aimée GNALI Ancienne spécialiste de l’éducation de l’Unesco Mambou Aimée Gnali.

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ELECTIONS ELECTIONS ELECTIONS ELECTIONS ELECTIONS LEGISLA

LEGISLA LEGISLA LEGISLA

LEGISLATIVES EN R TIVES EN R TIVES EN R TIVES EN R TIVES EN RUSSIE USSIE USSIE USSIE USSIE

Chers compatriotes,

Les élections des députés de la Douma d'Etat (Cham- bre Basse du parlement de la Fédération de Russie) se tiendront le 2 décembre 2007.

Les citoyens russes, âgés de plus de 18 ans qui se trouvent ou résident en République du Congo, peu- vent, aussi, participer au vote. Le bureau de vote sera ouvert, dimanche le 2 décembre a.c., de 8h00 à 20h00, à Brazzaville, au siège du Centre Culturel Russe (à côté du magasin SCORE). Afin d'obtenir le bulletin de vote, il faudra présenter le passeport russe.

Les citoyens de la Russie qui ne sont pas enregis- trés au Consulat de Russie à Brazzaville ou qui ont changé leurs passeports avant l'année 2004, sont priés de se présenter à l'Ambassade de Russie pour la vérification des données personnelles sur la liste des électeurs, lundi et vendredi, de 10h00 à 11h00, mardi et jeudi, de 15h00 à 16h00).

Les plus amples informations (y compris celles sur les partis candidats) sont disponibles au bureau de vote, lors des jours ouvrables, de 9h00 à 18h00 ou par téléphones: 532-99-74; 81-19-22 et 665-98-38.

L’Ambassade de Russie

AVIS AUX CITOYENS RUSSES

Une vue de la céromonie de remise des trophées «Le Premier des Meilleurs».

Quand la mort s’invite au Stade Massamba-Débat

Au Stade président Alphonse Massamba, à Brazzaville, le football n’offre pas toujours de belles images, à l’occasion du championnat national qui s’y déroule, depuis le 25 octobre 2007. Outre le jet des pierres et autres projectiles, des bagarres entre supporters ou des gestes violents, parfois, entre joueurs sur la pelouse, s’y produisent.

Jeudi 8 novembre 2007, on a eu l’occasion de voir disparaître un supporter qui assistait au match Etoile du Congo-AS Cheminots de Pointe-Noire. Il s’agit d’un agent des chemins de fer. Mais, on dit qu’il était un fervent supporter d’Etoile du Congo. La victime s’est effondrée, subitement, au moment où les Cheminots ont inscrit le but de l’égalisa- tion, à huit minutes du coup de sifflet final. Vraisemblablement, cet homme est mort, terrassé par un arrêt cardiaque. Ses voisins de gradins l’ont transporté, en urgence, à l’hôpital où, malheureusement, les médecins n’ont fait que le triste constat de sa mort. Cette image rappelle bien que personne n’est à l’abri de la mort et que celle-ci peut s’inviter partout, parfois, même jusque dans les gradins des stades de football.

L’avenue de l’Union africaine fait sa toilette

L’avenue de l’Union africaine (ex-O.u.a), qui va du rond-point du Centre culturel français, dans le deuxième arrondissement de Braz- zaville, au rond-point Bifouiti, à Makélékélé, le premier arrondisse- ment, a commencé à faire sa toilette. En effet, depuis plusieurs semai- nes, on y construit des caniveaux, là où il n’y en avait pas, et on élargit ceux qui existaient. Les travaux vont bon train, même s’ils sont arrêtés lorsqu’il pleut. Mais, de temps en temps, la chaussée est occupée, bruyamment, par des engins lourds qui l’obstruent. Cela provoque des embouteillages et de longues files de véhicules cherchant à pas- ser par tous les moyens. Et, parfois, aussi, des accidents. C’est ce qui est arrivé, l’autre jour, quand un véhicule a cogné un autre qui s’était, brusquement, arrêté. Du coup, il y a eu un carambolage de plusieurs véhicules qui se suivaient. Sans trop de dégâts. Heureusement! Il faut, cependant, souhaité que cet élan de construction des voies de cana- lisation des eaux usées, au bord des chaussées, se poursuive le long des avenues bitumées de la capitale.

Un autre suicide à Makélékélé!

Si on demandait aux Brazzavillois d’élire l’arrondissement détenant le record de suicides, Makélékélé, le premier arrondissement, figurerait sans doute parmi les plus huppés dans ce domaine. En tout cas, on a enregistré, encore, mercredi 7 novembre 2007, un autre suicide à Makélékélé. Où un certain Gaston Diafouka, chef d’équipe à l’entre- prise Sobaco, s’est donné la mort, dans sa chambre. C’est sa fille de 15 ans environ, qui a fait l’horrible découverte. Pourtant, elle était partie à l’école, le matin. Mais, en cours de chemin, elle a eu l’intuition de revenir à la maison. La chambre de son père était hermétiquement fermée. En la défonçant, l’enfant n’a eu qu’à constater l’irréparable:

son père, pendu, avec une montre et une bougie dans les mains, puis des fils électriques sur une chaise. On ne connaît pas les mobiles de son suicide. La veille, Gaston Diafouka avait reçu un homme, selon le témoignage de sa fille. Il avait, également, laissé entendre à cette dernière qu’il partirait au village, pour rejoindre sa femme. Le cadavre de la victime a été déposé à la morgue de Makélékélé.

Encore une grève

à l’Université Marien Ngouabi!

Ça bouge, une fois de plus, à l’Université Marien Ngouabi! Le per- sonnel enseignant et administratif a déclenché une grève générale illimitée, depuis mardi 13 novembre 2007. Les syndicats avaient lancé, lundi 5 novembre 2007, un préavis de grève, qui n’aurait pas eu d’écho auprès du gouvernement. Les travailleurs étaient, donc, obli- gés de passer à l’action. Ils regrettent que le cahier des charges, ayant fait l’objet de négociation, avec le gouvernement, n’a pas trouvé de solutions concrètes pouvant permettre une rentrée académique réussie. Mais, cette grève n’a pas fait l’unanimité. Au départ, il y a eu des divergences entre les différents syndicats. Il a fallu passer au vote, au cours de l’assemblée générale des travailleurs de l’université, organisée, le 8 novembre, dans l’Amphi 600, de l’Ecole normale su- périeure, pour déclencher la grève. Ainsi va l’université au Congo…

Sauvé par des pêcheurs au confluent du Djoué et du fleuve Congo!

Il y a plus d’une semaine, un jeune homme s’est égaré, on ne sait comment, sur un îlot, au confluent de la rivière Djoué et du fleuve Congo, à Brazzaville. Il a été sauvé par des pêcheurs, qui ont pu le secourir et le ramener sur le rivage. Interrogé, il a laissé entendre qu’il marchait au bord du pont du Djoué. Puis, il a perdu l’équilibre, à un endroit où il n’y a plus de garde-fous. C’est ainsi qu’il a chuté tout droit dans l’eau, avant de se retrouver, comme par miracle, sur l’îlot où les pêcheurs l’ont repêché. Quand on sait qu’à cet endroit, les eaux sont réputées pour leur voracité à avaler des vies humaines, on peut dire qu’il a eu de la chance.

Que c’est triste de vivre en deçà du niveau de la rue!

Le saviez-vous? Il existe à Brazzaville, des populations dont les habi- tations sont construites en deçà du niveau de la rue. Certaines jusqu’à environ un mètre, à Talangai, l’arrondissement 6 de Brazzaville. Eh bien, en cette saison de pluies à Brazzaville, en ce mois d’octobre, comme celle du jeudi 25 octobre, certains de nos compatriotes se trouvent, fréquemment, bloquer dans leurs maisons! Soit que la par- celle est inondée, empêchant toute personne d’en sortir, chaussée, soit qu’un banc de sable se serait malencontreusement accumulé con- tre la porte. Une seule issue de secours, dans ce cas, se présente aux occupants de la maison: défaire une partie de la toiture. C’est ce calvaire, en effet, que vivent souvent certains habitants des quartiers Simba-pelle, Petit Chose, Mama Mboualé, Ngamakosso, etc. De grâce, ne serait-ce pas possible de réétudier le plan cadastral de ces quar- tiers, en faveur d’un meilleur lotissement, afin de permettre aux habi- tants de pouvoir retrouver des conditions décentes de vie?

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