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Empire Birman-Arracan, edited and introduced by Michael W. Charney

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©2004 SOAS 199

SOAS Bulletin of Burma Research, Vol. 2, No. 2, Autumn 2004, ISSN 1479-8484 Editor’s notes:

This brief account of Arracan was originally published in the Bulletin de la Société de Géographie 5.35 & 36 (March-April) in 1826. Thus, its publication dates from the last year of the First Anglo-Burmese War (1824-1826), although it was likely based on information preceding that conflict.

M.W.C.

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Empire Birman-Arracan

Ce qu’on a écrit jusqu'à présent, sur Arracan et son territoire, est rempli d'erreurs, et, ce qu'il y a de pire, d'erreurs volontaires. Le Mayou, par exemple, a été représenté jusqu'ici comme un ruisseau insignifiant, et c'est une rivière large de 3 ou 4 milles à son embouchure. On a peint les habitans du pays comme lâches et efféminés; et cependant ce sont, dans le voisi-nage de la capitale, des hommes robustes et courageux. Au delà des montagnes, le pays est d'une fertilité prodigieuse. Les villages y sont entremêlés de bouquets d'arbres, de jolis étangs et même de petits lacs, dont les bords sont ravissans. La contrée est solitaire dans ce moment o la guerre vient d'y exercer ses ravages. Dans un temps de paix, elle doit présenter 1'image de la félicité champêtre. On fait monter à 80 le nombre des villages du territoire d’Arracan, et leur prospérité, sous un gouvernement aussi despotique que celui d’Ava, est la preuve que la bonté du sol lutte avec bonheur contre la désastreuse influence des institutions du pays. Ici un climat salubre favorise singulièrement la végétation. Le blé donne une récolte abondante.

La ville d’Arracan se montre sous un aspect assez singuliere elle s'élève an milieu d'une plaine, ou plutôt d'une vallée peu profonde, de 4 milles de circonférence, et tout environnée de montagnes, dont quelques-unes ont 500 pieds au-dessus du niveau de la mer. La plaine est inégale et rocailleuse et coupée de nombreux ruisseaux qui tantôt courent avec bruit au milieu dcs rochers, et tantôt se réunissent pour se jeter dans la grande rivière; un d'eux coule directement au milieu de la ville, et la divise en deux parties.

Comme Arracan est inondée pendant la saison des pluies, les maisons y sont bâties sur pilotis. Ce sont de misérables huttes en bois, couvertes en paille, élevées de 4 à 5 pieds au-dessus du sol, mais assez bien alignées, et dessinant des rues

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EMPIRE BIRMAN-ARRACAN

SBBR 2.2(AUTUMN 2004):199-200 200 assez droites. On porte le nombre de ces cabanes à 19,000; en admettant que chacune d'elles renferme cinq personnes, on aura une population générale de 95,000 habitans. Ce nombrc pouvait etre exact il y a quelques anneés; mais il est bien réduit aujourd'hui. Il n'excède pas 20,000 ames.

L'ancien fort est une des curiosités de la ville; c’est le seul de édifice construit en pierre; il est environné de trois murailles quadrangulaires et concentriques épaisses et de 20 pieds de hauteur; elles laissent entre elles une distance qui varie de 100 à 150 pieds. Le Gouvcrnement et les principaux officiers résident dans la citadelle, placée dans la dernière circonvallation, et qui sert encore de grenier public.

Les hauteurs qui entourent la vallée d’Arracan sont couvertes plus de 60 pagodes dont les toits dorés et pyramidaux brillent sous les feux du soleil, et donnent à ses sites charmans un caractère pittoresque tout parliculier. L'architecture de ces temples n'est ni sans élégance ni sans grâce, bien que le style n’en soit pas régulier et ne puisse être avoué par un goût sévère; leur interieur offre une profusion de dorures, de peintures et de marbres; un stuc, qui a toute l’apparence de ce dernier, et qui couvre les parties boisées, y trompe l’oeil le plus exercé. Sans ses pagodes, sans ses murailles, sans sa forteresse, Arracan, jadis capitale d'une vaste province, jadis royaume indépendant, ne pourrait passer que pour un grand village, mal bâti et tres-pauvre. Nous devons, en terminant, faire des voeux pour que cette contrée attire plus particulièrement l’attention d'un voyageur instruit: il y a dans les débris de sa grandeur passée, et dans sa vieille histoire, matière a des recherches qui ne seront pas sans utilité pour la Géographie.

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