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L’EX-REINE EN FAIT UN PORTRAIT AU

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2014, n°073, 09 Septembre

Sale temps pour Francois Hollande :

L’EX-REINE EN FAIT UN PORTRAIT AU

VITRIOL

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

○ ○ ○ ○

Face aux problèmes brûlants de l’heure

La Coalition pour le Vrai Dialogue fidèle

à sa tradition

Voir page13

○ ○ ○ ○

Religion et finances

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La prédica La prédication dans les b tion dans les b tion dans les b tion dans les b tion dans les bus de us de us de us de us de tr

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Voir page 12

○ ○ ○ ○

Voir page 8

○ ○ ○ ○

Tour d'horizon de l'actualité

Africaine Tour d'horizon de

l'actualité Internationale

Voir page 3

Dossier de la Semaine

Rentrée scolaire 2014-2015

Le sempiternel désarroi des parents défavorisés

Voir page 10

○ ○ ○ ○

○ ○ ○ ○ Voir page 2

Voir page 3

Un mauvais usage Un mauvais usage Un mauvais usage Un mauvais usage Un mauvais usage

d’Inter d’Inter d’Inter d’Inter

d’Internet e net e net e net e net expose xpose xpose xpose xpose des jeunes à de des jeunes à de des jeunes à de des jeunes à de des jeunes à de

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g grrrrra a a av a v v v ves dang es dang es dang es dang es danger er er er ers s s s s

Pistes d’endiguement des conflits en RDC Le Cong

Le Cong Le Cong

Le Cong Le Congo P o P o P o Peace Center en pôle position o P eace Center en pôle position eace Center en pôle position eace Center en pôle position eace Center en pôle position

J J J

J Jonas Sa onas Sa onas Sa onas Sa onas Savimbi, vimbi, vimbi, vimbi, vimbi, l’éter

l’éter l’éter l’éter

l’éternel r nel r nel r nel r nel re e e e ebelle belle belle belle belle

Voir page 4

Piste d’éradication du virus d’Ebola

Guer Guer Guer

Guer Guerrrrrre de l’ombr e de l’ombr e de l’ombr e de l’ombre sur e de l’ombr e sur e sur e sur e sur la pa

la pa la pa

la pa la pater ter ter ternité du v ter nité du v nité du v nité du vaccin nité du v accin accin accin accin

Voir page 9

Voir page 7

Voir page 11

Voir page 15

○ ○ ○ ○

LITTÉRATURE L

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L L’homme qui ne ’homme qui ne ’homme qui ne ’homme qui ne ’homme qui ne prenait pas soin de prenait pas soin de prenait pas soin de prenait pas soin de prenait pas soin de

sa femme sa femme sa femme sa femme sa femme

Voir page 13

○ ○ ○ ○

Joseph Kabila rend un dernier et vibrant hommage au Général

Bahuma

(2)

Sale temps pour Francois Hollande :

L’EX-REINE EN FAIT UN PORTRAIT AU VITRIOL

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

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en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

C ela ne pouvait tomber plus mal. La rentrée politique de François Hollande, plombée par les critiques d’Arnaud Montebourg et Cie sur l’actuelle politique d’austérité budgétaire et monétaire menée par le gouvernement Valls, n’a pas fini de dérouler le tapis noir de mauvaises

nouvelles qui

défoncent un peu plus le moral des Français, mais dont se délecte le petit monde médiatico- politique. Le récent remaniement ministériel dont l’Elysée espérait une bouffée d’oxygène, n’a pas fini de gérer les conséquences d’un désordre systémique qui laisse apparaître la maison France comme un bateau ivre. C’est du moins l’impression que l’on a de ce pays, vu de l’extérieur.

Comme si cela ne

suffisait pas, voilà que paraît le brûlot de Valérie Trierweiler, rédigé et publié dans le plus grand secret par les éditions Les

arènes. Un ouvrage que

certains dépeignent comme un livre- vengeance, un règlement de comptes conçu par l’ex-compagne de François Hollande, plaquée après une dizaine d’années de relation dont 18 mois passés dans les habits prestigieux de première dame.

Un strip-tease littéraire L’ex-première dame de France inaugure un genre littéraire sans doute inédit. Tout au long des 320 pages tirées à 200. 000 exemplaires, le livre de Valérie Trierweiler déshabille en public l’homme de pouvoir dont elle a partagé l’intimité et sur lequel elle tient à restituer la stricte vérité, dût-elle déranger les courtisans de tout bord. La charge est dure. Et d’aucuns n’hésitent pas à assimiler l’exercice de

vérité à une simple vengeance, sans en apporter la preuve du contraire.

A quoi cela aurait-il servi d’attendre ? Attendre 2017 ? Valérie Triervweiler n’est pas une politique, on le savait. C’est une

« littéraire ». Et son calendrier est littéraire.

Celle qui avait secoué toute la classe politique française dans ce qui restera dans les annales comme le Twittergate se fiche éperdument qu’on lui reproche de n’avoir pas eu la patience d’attendre 2017 pour mettre le bazar dans ce qui reste du quinquennat de son ex de président. On se souvient, en effet, du message assassin dans lequel, entre les deux tours des législatives, elle avait manifesté son soutien à Olivier Falorni, candidat dissident du PS et surtout concurrent à la Rochelle de Ségolène Royal.

Aujourd’hui c’est dans un libelle au vitriol que la journaliste de « Paris

Match » crée le buzz. Et ce sont moins les secrets d’alcôves que le portrait d’un François Hollande que la belle blonde décrit comme cynique, froid et méprisant, notamment à l’égard des moins nantis, qui risque d’aggraver l’impopularité d’un président déjà au creux des sondages.

Lisez par exemple : «Il

s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres… « Lui, l’homme de gauche, dit en privé : «les sans- dents» très fier de son trait d’humour».

On ne sait pas si tout cela est vrai. Paroles d’une femme congédiée que taraude le dépit amoureux ? On ne sait trop. Ce qu’on sait en revanche, c’est que tout cela ne sera pas sans tâche pour un chef d’Etat de surcroît socialiste ou à tout le moins social- démocrate qui a bâti toute sa carrière sur des idées de gauche et qui a aménagé à l’Elysée avec les belles promesses que

l’on sait envers les classes défavorisées.

En effet, de telles révélations pourraient faire sombrer définitivement celui qui peine à résoudre les problèmes qui a s s a i l l e n t quotidiennement les Français.

Mais peut-on

seulement plaindre celui

qui avait déjà abandonné

la mère de ses quatre

enfants, Ségolène Royal,

pour ne pas la citer, dont

l’épisode Julie Gayet a

montré à souhait qu’il est

un vrai cœur d’artichaut ?

Décidément, la fonction

présidentielle en France

est en voie de

désacralisation. Etait-ce

dans ce sens qu’il fallait

comprendre Hollande

quand il disait, lors de la

campagne en 2012, qu’il

allait être un « président

normal » ?

(3)

Face aux problèmes brûlants de l’heure

La Coalition pour le Vrai Dialogue fidèle à sa tradition

c’est-à-dire près d’une année après l’engagement pris devant les représentants du peuple, les membres des instances régionales et de la communauté internationale ;

· fidèles à leur tradition radicale, ils ont fait savoir clairement qu’ils ne sont pas partie prenante dans ce nouvel Exécutif national ;

· Ils comptent organiser dans les prochains jours des manifestations de masse pour confirmer leur engagement à s’opposer par tous les moyens à toute tentative de révision constitutionnelle.

Pendant ce temps, dans un autre coin de la ville, le ministre Mende expliquait aux professionnels des médias le bien-fondé de la modification de la loi fondamentale. Le bras de fer est loin de connaitre un dénouement.

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

Par Kikuni Joseph

A vant l’organisation des

concertations nationales vers la deuxième moitié de l’année 2013, il y avait des partis politiques, des organisations syndicales et caritatives, des

structures de la société civile qui avaient

réservé une fin de non recevoir à l’invitation qui leur était lancée.

Ils étaient farouchement opposés aux matières à traiter proposées, à la durée et au format de ce forum qui, estimaient-ils à tort ou à raison, ne respectait pas l’Accord-cadre d’Addis- Abeba ainsi que la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies qui avaient pourtant élaboré un tableau clair et précis d’un canevas en vue d’aboutir

à la réconciliation des fils et filles du pays pour une paix définitive à l’Est. Par conséquent, depuis la clôture de ces travaux, ces m o u v e m e n t s sociopolitiques ont toujours soutenu bec et ongle qu’ils ne se sentent nullement concernés par les résolutions issues de ces assises. C’est ainsi qu’ils ont toujours réclamé l’organisation d’une autre rencontre qui pourra c o n c i l i e r harmonieusement les vues divergentes des uns et des autres. Proposition que le pouvoir en place a toujours rejetée énergiquement. C’est dans cet ordre d’idées

que ces contestataires avaient mis sur pied une plateforme dénommée Coalition pour le Vrai Dialogue, CVD en sigle.

L’Udps, L’Unc, le Mlc sont les têtes des locomotives de ce regroupement démocratique. Après le sommet USA-Afrique de Washington du 4 au 6 Août 2014 dernier et le meeting de l’opposition de la place Sainte Thérèse à N’djili le lundi 4 Août 2014, la CVD s’est réunie ce jeudi 4 septembre à la paroisse Fatima dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Les leaders de ce mouvement ont profité de cette occasion pour faire un tour d’horizon des

problèmes d’actualité dans le pays. Ils ont, après observation et analyse, livré leurs opinions comme suit :

· Ils sont étonnés et scandalisés de constater que les grands officiers envoyés régulièrement pour rétablir l’ordre, la sécurité et la paix à l’Est du pays meurent toujours mystérieusement et les enquêtes diligentées à cet effet n’aboutissent jamais pour éclairer l’opinion publique ;

· Ils ont été surpris d’apprendre qu’il est envisagé finalement de publier le gouvernement de cohésion nationale d’ici le 15 septembre,

Primature /LTC

L

a dépouille mortelle du Général Lucien Bahuma a été portée en terre le samedi 06 septembre 2014 dans son village natal en Province orientale. Bien avant son départ pour cette partie du pays, le chef de l’État Joseph Kabila lui a rendu un dernier homage à l’État- major Général des Forces armées de la RDC (FARDC), où son corps était exposé. Cela, après son élévation en qualité de Lieutenant- Général à titre

posthume.

Né le 26 juin 1957 à Yangambi dans la Province orientale, le Général Lucien

Joseph Kabila rend un dernier et vibrant hommage au Général Bahuma

Bahuma avait fait partie de la onzième promotion de l’Ecole de Formation des Officiers, Efo/Kananga.

Il avait suivi plusieurs formations militaires au sein de la division spéciale présidentielle DSP. Avant la

chute de Mobutu, il avait exercé la fonction de Commandant du Centre d’entraînement de Commandos de Pambwa dans le Nord-Ubangi.

Jusqu’à sa mort, il a été le commandant de l’opération

« Sokola », une opération visant à désarmer les rebelles ougandais de l’ADF.

En 2013, il coordonne l’opération « Pomme verte », placée sous le commandement de feu colonel Mamadou NDALA.

C’est grâce à cette opération que le M23, créé par les éléments issus du CNDP, fut réduit à néant. Et c’est depuis juillet 2012 qu’il a été nommé Commandant de la huitième région militaire, en remplacement du Général Mayala, affecté à la deuxième région militaire dans la Province du Bas-Congo. Jusqu’à sa nomination, il était le commandant de la cinquième région militaire au Kasai occidental.

Lors des obsèques à l’étape de Kinshasa, plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie.

le Premier Ministre Matata Ponyo Mapon, le Vice- Premier Ministre, Ministre de la défense nationale et anciens combattants ainsi que divers membres du Gouvernement, ont été présents sur le lieu.

(4)

4 DOSSIER DE LA SEMAINE

Rentrée scolaire 2014-2015 EN RD CONGO

L’exigence des frais scolaires et la prise en charge des enseignants : une épine dorsale pour les parents

D

epuis ce lundi, 08 septembre 2015, comme annoncé par les autorités de l’Enseignement

Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), la rentrée scolaire 2014- 2015 a bel et bien eu lieu sur toute l’étendue du territoire national. Les

«Bleu et Blanc» ont donc, au-delà des inquiétudes et

incertitudes des parents, suite aux différentes revendications des enseignants de l’EPSP, repris le chemin de l’école.

Malheureusement, au lieu qu’elle soit un moment de joie, de retrouvailles, la rentrée scolaire est un moment pénible que redoutent les parents ou tuteurs d’élèves (gagne-petits) qui ne parviennent pas à assurer à leurs enfants un retour à l’école de manière apaisé et sans problème.

Comme il est de coutume, en cette période tumultieuse de rentrée scolaire, les parents se cassent la tête pour trouver de l’argent de minerval, ne serait-ce qu’une première tranche acceptable -, acheter les uniformes, les cahiers et tant d’autres fournitures scolaires exigés... A cela, il faut ajouter le «fameux fardeau»

qui n’est autre que la prise en charge ou la

«motivation» des enseignants. Beaucoup de parents se demandent pourquoi prendre en charge ces enseignants sensés bénéficier mensuellement des salaires de la part de la fonction publique (gouvernement) qui est leur employeur.

Le cauchemar des parents, chaque année, n’en finit pas. On sait que les chefs d’établissements demeurent intransigeants et insistent : «Pour être accepté d’entrer dans la classe, tout élève doit être muni d’un uniforme (acheté

Par A. Mbunga

obligatoirement au sein de l’école où il fréquente), en plus d’être en règle des frais scolaires... Autant de charges qui taillent une bonne partie de la maigre enveloppe salariale des parents. Nombreux, parmi ces derniers, ont carrément démissionné de leurs responsabilités en envoyant les enfants scolarisés chez les oncles quand, ils ne les gardent pas en chômage un ou deux ans, parfois pour toujours. Les exigences pécuniaires des préfets ou directeurs d’écoles sont une triste réalité aux conséquences néfastes et donnent fil à retordre aux parents d’élèves et portent, fatalement, un grave préjudice à la jeunesse congolaise qui, pourtant, doit être envoyée à l’école par ses géniteurs.

Comme évoqué plus haut, la précarité des revenus du plus grand nombre des responsables de familles qui envoient leurs enfants aux études, engendre l’inquitude, l’incertitude et l’anxiété de ceux-ci qui laissent éclater leur peur, leur souci et ne savent plus à quel saint se vouer. Ils se sont, pour cette rentrée, lamenté devant la presse :

Saïmoni alias «Sans intérêt» du quartier Kimbangu/Kalamu :

«Avec 7 enfants scolarisés, j’éprouve d’énormes difficultés financières pour répondre convenablement aux conditions que posent les responsables des écoles pour cette rentrée scolaire 2014-2015. Je m’imagine que c’est la

pénible conjoncture socio- é c o n o m i c o - f i n a n c i è r e actuelle qui secoue les travailleurs à maigres salaires qui a corrompu les enseignants devenus

«voraces» et, par c o n s é q u e n t , l’enseignement est au rabais».

Kalala Mutombo Wetu du quartier Mososo/

Limete : «J’ai quatre enfants à l’école primaire.

Je déplore le comportement irresponsable et antipatriotique des enseignements actuels. Ils ont placé en premier lieu l’argent. Ils donnent des points (80%, 70%, 60%...) aux élèvent qui leur gressent les pattent, même s’ils ne méritent pas sur le plan d’intelligence. Dans ce cas, l’enfant ne sait plus fournir le moindre effort intellectuel pour réussir.

Car, la voie la plus facile est déjà tracée par l’enseignant cupide et «criminel».

Nzompasi Makiadi de Makala : «La situation éducationnelle pourrie que traverse actuellement la République Démocratique du Congo est due à la faute du gouvernement central qui n’arrive pas à appliquer les conclusions de

«Mbudi». Les enseignants continueront chaque fois d’égiger de l’argent aux parents d’’élèves, aussi longtemps que ce mal est devenu comme un virus...

qui les a attaqué».

J e a n - d e - D i e u Lesambo du quartier OUA/Kintambo : «Exiger aux élèves le paiement d’une garantie (une partie du montant de minerval) avant

d’entrée à l’école, parraît banale. Est-ce une maison à louer pour laquelle l’on demande une garantir locative ? Il est indéniable que nombreuses familles, ici dans la capitale, sont dépourvues, incapables de réunir toutes ces dépenses exigées. Dans écoles publiques, où l’Etat est entièrement responsable, il faut que le gouvernement réussisse à appliquer la gratuité d’enseignement sur toute l’étendue du pays, surtout pour le primaire en premier lieu.»

Clotilde Imbongo Ilela du quartier Mpasa/ Nsele : «Des familles qui se plaignent à chaque rentrée scolaire, sont, d’une part, condamnables. Pourquoi attendre toujours les derniers jours des granes vacances pour commencer à s’occuper des achats des manuels scolaires, paiements de minervals, etc. ?»

Marie-Pauline Epanza de Kinkole : «J’ai neuf enfants (5 au primaire et 4 au secondaire). Je travaille quelque part, mais impaiyée de trois mois. Je n’ai pas des moyens pour subvenir à tous les bbesoins de ces enfants scolarisés. J’ai résolu d’utiliser leurs anciens uniformes et cahiers, ne serait-ce que pour quelques semaines du premier trimestre. On m’exigent, pour les enfants du primaire, de verser 80.000 FC. Je n’en ai pas.

Si le directeur d’école ne me comprend pas, je garde tous ces cinq enfants à la maison...»

Cette triste réalité

entraine immanquablement des conséquences énormes. Voilà comment, à cause de toutes ces tracasseries, beaucoup de jeunes enfants finissent par être purement éconduits de l’école. Frustrés par cette nouvelle situation innattendue, il y aura des enfants qui vont directement se ranger parmi les communément appelés «Shègués»,

«Kuluna» ou autres malfaiteurs, criminels qui dérangent, volent, tuent les paisibles citoyens dans les rues.

A quelques jours de la mise en place du

«gouvernement de cohésion nationale», s’il faut en faire fi, il s’avère impérieux que l’Etat congolais s’impose sur l’application de la décision de rendre gratuit l’enseignement au niveau du primaire et du secondaire. C’est un problème très préoccupant sur lequel le nouveau gouvernement qui sera mis en place doit obligatoirement et rapidement s’attarder. Il revient donc à dire qu’il faut, en amont, trouver des solutions durables et salutaires qui passent nécessairement par l’octroi des salaires décents et conséquents aux f o n c t i o n n a i r e s , enseignants, militaires, policiers, c’est-à-dire à toutes les catégories des travailleurs congolais. Cela permettra à ces derniers d’être en mesure de subvenir aux besoins de leurs enfants.

I

l est difficile, voire impossible,

d’appréhender à sa juste valeur la

problématique de l’enseignement en RD Congo en général sans jeter préalablement un regard profond sur son évolution historique. En effet, après la

proclamation de notre indépendance le 30 juin

Le sempiternel désarroi des parents défavorisés

Par Kikuni Joseph 1960 par le roi des Belges Baudouin 1er, le pays a hérité d’un système éducatif calqué sur le modèle de

l’ancienne puissance colonisatrice. Hormis le programme élaboré qui était plus ou moins adapté aux réalités nationales, la valeur de ce métier noble était demeurée intacte.

S ’ a g i s s a n t

particulièrement de la rémunération, les salaires des enseignements étaient fixés de sorte qu’ils pouvaient mensuellement non seulement subvenir à tous leurs besoins f o n d a m e n t a u x (alimentation, logement, habillement distraction, soins de santé, transport, voyage, union maritale…) mais aussi permettre d’avoir des économies substantielles.

L’enseignant était appelé respectueusement :

‘’Monsieur ‘’. Onze ans après sa prise de pouvoir par un coup d’Etat militaire en novembre 1965, piqué on ne sait par quelle mouche, le président Mobutu déclara textuellement ceci dans un discours prononcé dans l’euphorie de la zaïrianisation : « Je ne vois pas en quoi les enseignants Suite en page 5

(5)

fermées. Mais certains chefs d’établissements scolaires reprochent aux parents de garder leurs enfants à la maison pendant la première semaine de la rentrée scolaire.

«Les inscrits sont nombreux mais il n’y a eu que cinq [élèves] qui se sont présentés, à savoir : deux en 3è et trois en 6è Coupe et couture. Nous demandons aux parents d’envoyer les enfants», s’est plaint le préfet des études du lycée Mukaji Wa Tshitendu.

Dans une autre école de Mbuji-Mayi, le Complexe du 4 Janvier, aucun n’élève ne s’est présenté ce matin et les salles de classe sont restées fermées et seule la direction était ouverte.

DOSSIER DE LA SEMAINE 5

Rentrée scolaire 2014-2015 EN RD CONGO

Le sempiternel désarroi des parents défavorisés

sont productifs pour l’économie de notre pays.

Les salaires qu’on leur alloue sont exorbitants ».

Depuis lors, les traitements de cette catégorie professionnelle ont fondu littéralement.

Cette situation absurde, depuis cette période, a provoqué le départ en exil des milliers des cerveaux spécialistes dans tous les domaines vers des horizons enchanteurs en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie.

Exaspérés par la perception invariable des salaires de misère, après des longues années des grèves à répétition, les enseignants restés au pays ont définitivement jeté l’éponge en 1992.

Pour la première fois

dans l’histoire de notre pays, des écoles primaires et secondaires connaissaient l’année blanche. Les dirigeants de l’époque restèrent insensibles, indifférents aux revendications des enseignants pour la bonne et simple raison que leurs enfants, dans l’ensemble, étudiaient paisiblement en Europe. La radicalisation du mouvement l’année suivante poussa les parents à conclure un accord de partenariat avec les écoles et les enseignants. Et depuis ce jour, l’autorité physique de l’Etat congolais dans les meilleures écoles publiques du pays est morte de sa belle mort. Il fut ainsi instauré une prime spéciale allouée aux éducateurs et dénommée pudiquement ‘’ frais de

motivation’’.

L’institutionnalisation de cette pratique a généré un enseignement à deux vitesses dans notre pays et aggravé le fossé entre les catégories sociales. Alors que les salaires versés par l’Etat sont inférieurs à 100 dollars, les frais de motivation, selon la taille et la renommée des établissements scolaires, oscillent entre 450 et 750 dollars avec, en amont, les cours supplémentaires obligatoires et payés. Tous ces frais sont versés par les parents avant la date officielle de la rentrée scolaire (mi-août). Sans les frais de motivation, l’enseignement aurait cessé d’exister dans notre pays. Et l’Etat s’en frotte les mains de satisfaction. Il découle de cet état des

choses que seuls les enfants des nantis ont accès à un enseignement de qualité dans les bonnes écoles de Kinshasa (Boboto, St Joseph, Kabambare, Bosangani, Bosembo, St Raphael…).

Les parents de ces enfants sont les dirigeants du régime, les cadres des sociétés, les hommes d’affaire, les compatriotes de la diaspora, les entrepreneurs…. Ils constituent, en réalité, la minorité de la population.

Les parents défavorisés (fonctionnaires de l’Etat, les hommes en uniforme, les petits commerçants, les manœuvres, les ouvriers, les cultivateurs, les pêcheurs, les professionnels de santé, de l’art, de la justice …) doivent se casser en mille

morceaux pour scolariser 2 ou 3 enfants sur les 6 ou 7 qu’ils ont mis au monde. En général, ceux-ci effectuent les études pendant un ou deux trimestres avant de décrocher faute de réunir la totalité des frais exigés dans les délais prévus. Ce faisant, la rentrée des classes devient chaque année un casse-tête pour la majorité et un exercice de routine pour la minorité.

Conséquence : la déperdition scolaire effrénée prend les allures d’un génocide intellectuel sournois.

Pendant ce temps des milliers de banderoles déployées à travers la ville p r o c l a m e n t m a j e s t u e u s e m e n t :

« L’enseignement est gratuit et obligatoire ». Sans doute pour des fantômes.

Suite de la page 4

L

es élèves ont repris ce lundi 8 septembre le chemin de l’école en RDC. A Kinshasa, les élèves ont afflué dans certaines écoles. C’est notamment le cas du Lycée Mpiko, de l’Institut Moteyi, du Collège Saint- Théophile, du Collège Notre-Dame d’Afrique, de l’Ecole Massamba et de l’Institut Zedi de la commune de Lemba.

Mais d’autres établissements scolaires ont connu une moindre affluence. Même constat sur l’ensemble du pays.

L’affluence n’a pas été la même dans toutes les provinces.

A Kinshasa, la cérémonie officielle marquant la rentrée scolaire 2014-2015 s’est déroulée dans l’enceinte de l’Ecole primaire Ngaba, située dans la commune de Lemba. Six salles de classe, un bureau et les latrines de cette école ont été réhabilités par le gouvernement.

Au Nord-Kivu, plus de 60% d’élèves ont repris le

Une rentrée scolaire très timide à Kinshasa et dans toute l’étendue de la RDC

LTC chemin de l’école alors que les enseignants ont brillé par leur absence. Ils ont répondu au mot d’ordre de grève de leurs syndicats qui exigent la mécanisation de certains enseignants ainsi que la majoration de salaires.

A Goma, par exemple, les écoles n’ont pas connu l’affluence habituelle. Des opérateurs éducatifs attribuent cette situation à l’appel au boycott des enseignants. D’autres évoquent l’impréparation des parents qui n’ont pas encore acheté les fournitures scolaires.

Dans certaines contrées de cette province comme à Lubero, la rentrée a été timide faute d’élèves.

De nombreux enfants sont encore en déplacement avec leurs parents à cause des affrontements armés à répétition depuis mai dernier entre les FARDC et les miliciens Maï-Maï du Nduma defense of Congo (NDC) de Cheka.

Par contre à Moanda dans la province du Bas- Congo, les cours n’ont pas repris le lundi 8 septembre 2014, dans les écoles du territoire de Moanda, à 200

km à l’Ouest de Matadi.

Les enseignants de cette partie du pays ont pris cette décision à l’issue de leur assemblée générale du week-end dernier pour réclamer la mécanisation de 300 de leurs collègues ainsi qu’une augmentation des salaires.

Ces enseignants exigent également la suppression de la prise en charge des enseignants par les parents d’élèves.

«Dans le territoire de Moanda, près de 350 enseignants n’ont pas leurs salaires alors qu’ils travaillent normalement comme tous les autres.

Nous voulons que leurs salaires soient payés au mois de septembre. Nous voulons que l’Etat puisse nous donner un salaire

conséquent pour que l’enseignement puisse se rétablir. Pour parler de l’éducation nationale, il faudrait qu’on considère l’enseignant comme le pion majeur pour générer toutes les qualités de ce pays. [Il faut] un salaire à l’enseignant pour qu’il puisse nouer les deux bouts du mois», a souligné le porte-parole de la Synergie des enseignants de Moanda, Auguste Mabiala Malundama.

A Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, la rentrée des classes a été perturbée par la pluie qui s’est abattue ce matin sur la ville. La majorité des écoles ont accueilli des élèves par rapport au nombre d’inscrits. Certaines écoles sont même restées

D

ebout devant une librairie qui diffuse une chanson en vogue entrecoupée de temps en temps par les paroles d’un DJ vantant les prix

Camer Camer Camer

Camer Cameroun : oun : oun : oun : oun : R R R R Rentrée Scolair entrée Scolair entrée Scolair entrée Scolair entrée Scolaire dans une e dans une e dans une e dans une e dans une conjoncture de crise

conjoncture de crise conjoncture de crise conjoncture de crise conjoncture de crise

Par Anastasie Nyobe et les rayons

achalandés, deux jeunes serveuses au physique avantageux semblent s’ennuyer ferme. C’est qu’en dépit de la

publicité à vous griller le tympan, les clients sont rares.

Ceux qui finissent par franchir le seuil de la librairie trouvent tout juste quelques- unes des éditions de livres au programme cette année.

Les nouveaux livres, explique le pauvre libraire,

Suite en page 6

(6)

6

APPR APPR APPR

APPR APPROCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI

É+212522853826, È+212676479702

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V VO O O O OTRE P TRE P TRE P TRE P TRE PAR AR AR AR ARTEN TEN TEN TENAIRE IMMOBILIER TEN AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER A A A AU MAR A U MAR U MAR U MAR U MAROC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUROPE OC ET EN EUR OPE OPE OPE OPE Pour vos investissements ou création d’une

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DOSSIER DE LA SEMAINE

Suite de la page 5

sont bloqués au port autonome de Douala en congestion depuis plusieurs mois. Au Cameroun, certaines éditions au programme sont révisées presque chaque année pour contraindre les parents à acheter des livres neufs.

Cette astuce permet à l’éditeur de parer à l’option d’échanges des vieux livres, d’une classe inférieure contre des livres de seconde main de la classe supérieure. C’est un service offert par des établissements connu ici sous la dénomination

‘‘bourse du livre’’ à un tarif très avantageux pour parents qui connaissent des difficultés financières.

Au Marché Acacia, ce sont les vendeurs de sacs qui ne savent plus où mettre la tête. Les ballots de sacs sont aussi au port autonome où plusieurs dizaines de bateaux, en majorité des portes conteneurs peinent à trouver l’espace pour accoster. Quelques commerçants avisés ont pu

contourner ce problème en faisant transiter leur marchandise par la compagnie aérienne. Du coup, les prix des sacs scolaires de qualité sont hors de portée des petites bourses, pourtant habituées à trouver leur compte à la friperie. Les prix ici varient entre 10.000 pour les élèves de la maternelle et peuvent atteindre 30.000 pour les trollers et cartables grand format. Seul article disponible en quantité : les chaussures. A condition bien sûr d’inciter votre enfant à limiter son choix aux baskets classiques ! Les

‘‘supra’’ ou montante, une version revue et améliorée de ce qu’hier encore les ados appelaient ‘‘all star’’

sont hors de prix, même au marché Mokolo de Yaoundé et Nkoléloun de Douala, réputé accessible à toutes les bourses. Une fois ces achats accomplis, trouver un taxi devient une autre paire de manche ! C’est à qui montera le plus les enchères. Interrogé sur ce c o m p o r t e m e n t

opportuniste, un taximan a répliqué mi-figue mi-raisin :

‘‘ la rentré est colère, l’heure n’est plus aux sentiments mais à la survie !’’ Normal le tarif de l’essence a augmenté à la pompe, le taxi aussi certes, mais pas assez au goût des transporteurs. Encore un paramètre que les parents doivent intégrer dans l’établissement de leur budget.

Dans les chefs-lieux d’arrondissement à l’instar de Makak dans la Région du Centre et Pouma dans le Littoral, les marchés périodiques constituent l’unique recours pour les parents de villages environnants, qui refusent d’affronter les routes impraticables et les pick poquets des grandes villes. Ils y vendent les produits agricoles et acquièrent les fournitures.

Dans le Nord du pays la préoccupation n’est pas d’ordre pécuniaire mais sécuritaire. Boko Haram fait planer une menace qui risque de saper les efforts

de scolarisation consentis par l’Etat et les ONG, pour relever le taux d’alphabétisation dans cette zone.

L’étape de l’acquisition des fournitures scolaire n’intervient pourtant qu’en dernière position, lorsque l’établissement scolaire est déjà trouvé. Ce qui n’est pas une sinécure dans les villes telles que Douala et Yaoundé. De plus, sur décision du Ministre des E n s e i g n e m e n t s Secondaires, l’inscription des élèves dans les lycées et collèges publics est tributaire des nominations de chefs d’établissements.

Cette année, l’ouverture des inscriptions a coïncidé avec la rentrée administrative le 25 Août, soit deux semaines avant la rentrée des classes prévues lundi prochain, le 08 septembre. Certains parents devront donc attendre jusqu’en octobre l’aboutissement du dossier d’inscription de leur enfant, et avec lui, les chances de retrouver enfin le sommeil.

Dans le cas contraire, ils

devront se tourner vers le secteur privé, au risque de tomber sur des établissements clandestins ou de basses échelles.

L’enseignement privé qu’il soit laïc ou confessionnel s’est aménagé une place de choix dans le système éducatif camerounais. Leur offre éducative est réputée de haute qualité.

Malheureusement même l’église ne rime plus avec la charité, car les scolarités des plus élevée sont pratiquées par les é t a b l i s s e m e n t s confessionnels.

La rentrée scolaire 2014-2015 réunit décidément toutes les conditions pour occasionner chutes de cheveux et apparition précoce de cheveux gris chez les responsables de famille nombreuse ! En dépit de tous ces sujets de stress, contre vie chère et insécurité, au prix des sacrifices, l’école débutera le 08 septembre 2014 sur toute l’étendue du territoire.

L

e ministère de l’Environnement de l’Equateur compte lancer, fin septembre, l’inventaire du carbone forestier dans cette province. Selon le chef de division des

inventaires et

aménagement forestiers dans ce ministère, il s’agit de connaître la valeur réelle du carbone contenu dans la forêt de cette province. Une dizaine de sites ont été ciblés pour cette

opération qui devra durer deux mois.

Une séance d’information a été organisée jeudi 4 septembre à Mbandaka, en prévision de cette opération.

Selon André Kondjo Shoko, chef de division des inventaires et aménagement forestiers au ministère de

ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT

Equateur : le gouvernement provincial va inventorier le carbone forestier

Par Aaron Mayele l’Environnement, cet inventaire permettra au pays de connaître la quantité de carbone forestier séquestré dans ses forêts.

Ce carbone séquestré n’est pas libéré dans l’atmosphère et ne produit donc pas d’effet de serre.

«En RDC, nous avons 155 millions d’hectares de forêts. Mais en poids de carbone forestier, c’est combien? S’il y a une déforestation, comment le pays peut évaluer la perte en carbone? Et en cas de restauration de forêt aussi, quelle quantité de carbone restaurée? C’est la méthode perte-gain», a-t-il expliqué.

La quantité de carbone retenue par la forêt sera déterminée par les travaux de télédétection qui donneront lieu à une cartographie.

«La communauté internationale a besoin qu’on restaure les forêts pour

amoindrir le réchauffement planétaire», a-t-il révélé.

Pour réussir cette opération, André Kondjo sollicite l’intervention des

autorités provinciales afin d’avoir l’appui sécuritaire et logistique.

Selon lui, la coopération japonaise avait doté la

province de matériel roulant pour ce projet, qui bénéficie également de l’appui de la FAO et du PNUD à travers l’UN-REDD.

(7)

Religion et finances

La prédica La prédica La prédica

La prédica La prédication dans les b tion dans les b tion dans les b tion dans les b tion dans les bus de tr us de tr us de tr us de transpor us de tr anspor anspor ansport en comm anspor t en comm t en comm t en commun, t en comm un, un, un, un, une str

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FAITS DIVERS 7

Par A. Mbunga

N

ul n’est sans ignorer qu’à Kinshasa, capitale de la République

Démocratique du Congo, les églises - surtout celles dites de réveil - naissent comme des champignons. Nous avons déjà, dans l’une de nos précédentes

livraisons, évoqué ce problème de la

prolifération des églises dans notre pays. En réalité, les «mabonza»

(offrandes) se trouvent être au centre ou du moins l’un des objectifs primordiaux qui

poussent bon nombre des initiateurs ou fondateurs de ces temples de

«commerce», qui leur permettent d’améliorer leur santé socio-

financière. Qu’à cela ne tienne, un autre

phénomène a, depuis, vu le jour dans la capitale congolaise : des gens qu’on appelle «pasteurs»

qui, du matin au soir, se promènent dans les bus de transport en commun en train de s’occuper de la prédication des passagers à bord.

Toutefois, dans les véhicules, de l’Etat, comme Transco ou autres, ce genre de prédication est

formellement interdit.

Face à ce mode de prédication, certains Kinois ne se gênent pas de s’interroger sur le but réellement poursuivi par ces

«pasteurs ambulants» :

«est-ce pour appeler les gens à chercher le chemin du salut de leurs âmes ou il ne s’agit que d’un nouveau job permettant à ces

«audacieux pasteurs» de gagner de l’argent. Le flatteur ne vit qu’aux dépens de celui qui l’écoute. Ces prédicateurs clôturent toujours leur cérémonie par un alibi, soit directement ou indirectement, pour demander une aumône, soit une aide quelconque voilée

par un prétexte bien réfléchi au préalable : «qui donne à Dieu, «l’argent», récolte...

Immédiatement le prédicateur sort un sachet pour recevoir les

«mabonza» ou distribue des enveloppes dans lesquelles chaque passager glisse 1.000 ou 500 FC pour remettre au pasteur. Cet aspect social et sociologique de choses qui intrigue et donne matière à refléxion.

Le cérémonial Pour ceux qui vont régulièrement prier dans les églises protestantes et qui auraient déjà vécu la prédication dans les bus de transport en commun, ils affirmeraient que ces pasteurs ambulants utilisent la même litturgie : ils commencent par la prière d’ouverture, suivie des chansons de louange et d’adoration exécutées ensemble avec les passagers à bord pour glorifier l’Eternel. Quelques minutes après, tenant bien entendu compte de la distance du trajet, à partir de

la gare du départ jusqu’à celle du terminus, le prédicateur aborde la partie réservée à la prière de délivrance, entremêlée des séquences d’intercession et prophéties. Cette tranche terminée à quelque cinq à dix minutes d’atteindre le terminus, le pasteur attaque la partie la plus essentielle de «mabonza» (offrandes).

Le demandeur de fonds (pasteur) empunte un disours qui ne manque pas de susciter des commentaires de la part des esprits évéillés.

C’est tantôt, raconte le pasteur ambulant, un enfant abandonné, très malade et hospitalisé d’urgence pour son état comatique. Il faut dare-dare intervenir financièrement en vue de réunir une centaine de dollars américains pour aller payer à l’hôpital pour sauver la vie de cet enfant... D’où les hommes épris de compassion se trouvant à bord de ce bus, veuillent s’exécuter; Dieu les récompensera en

quintuple..., conclut le pasteur.

Tantôt, c’est lui-même, le prédicateur, qui serait en

«retraite» de plusieurs jours avec d’autres pasteurs de leur paroisse située souvent loin du centre de la ville. Ce groupe de pasteurs en retraite a besoin d’un ravitaillement en café, sucre, lait, pain, etc. pour tenir le coup, surtout la nuit pendant la prière.

Tantôt aussi, c’est l’église, là où prie le pasteur, qui sollicite une aide financière pour s’acheter des matériels de sonorisation (instruments de musique) qui serviraient pour le temple de Dieu... Ce pasteur ambulant joue son tour en allant comme au retour, tout en prenant soin de varier des lignes.

Imaginez, s’il peut, par tour, récolter 3.000 FC et, s’il fait 20 tours (10 aller et 10 retour), il va réaliser par jour 6O.000 FC. Au bout du mois, il peut bien atteindre : 1.800.000 FC soit 2.000 dollars américains.L’affaire est donc financièrement rentable. Il n’y a pas de sots métiers...

L

es jeunes (garçons et filles) dans la commune de Masina faisant partie du district de Tshangu, dans la ville-province de Kinshasa, ont fait preuve de volonté, d’amour de leur municipalité, du patriotisme et de détermination

inébranlable d’assainir le milieu dans lequel ils vivent. C’est vraiment un bel exemple à suivre par les autres , surtout lorsqu’on sait que l’ensemble des entités communales de la Capitale est dominé par l’insalubrité inexplicable.

Dans la commune de Masina, près d’une centaine des jeunes avaient, dès le début des grandes vacances 2014, entamé une campagne musclée d ’ a s s a i n i s s e m e n t endognène de leur commune qu’ils viennent de clôturer avec succès à la fin

Assainissement du milieu urbanistique

Coup de c Coup de c Coup de c Coup de c

Coup de cha ha ha hapeau aux jeunes de la comm ha peau aux jeunes de la comm peau aux jeunes de la comm peau aux jeunes de la commune de Masina peau aux jeunes de la comm une de Masina une de Masina une de Masina une de Masina

du mois d’août dernier.

Selon cette information parvenue au journal, ces jeunes répondaient ainsi à l’appel pathétique de l’ONG

«Amis de l’Ecologie» qui, depuis sa naissance, s’atèle à l’éducation des jeunes dans la protection de l’environnement. Il faut encourager ce geste pratique qui permet d’apporter une contribution qualitative et efficace dans

le sens d’inculquer aux jeunes congolais l’esprit de propreté et de responsabilité.

A la fin de cette campagne, l’ONG «Amis de l’Ecologie» a décerné des brevêts aux jeunes volontaires qui ont consacré leur temps et leur force pour répondre positivement et activement à l’appel de cette organisation non gouvernementale. Outre les

brevêts, ces jeunes ont aussi bénéficié des fournitures scolaires notamment des cahiers, couvertures, stylos, tissus pour uniformes (bleu et blanc), etc. qui peuvent les aider pour cette rentrée scolaire.

Enfin, rappelons que le responsable de l’ONG «Amis de l’Ecologie» a indiqué qu’en organisant cette

c a m p a g n e

d’assainissement, qui a

commencé par la commune de Masina dans la ville de Kinshasa et qui pourra bien prochainement s’étendre à d’autres villes du pays, avait aussi la mission pédagogique, à savoir :

«Faire voir à la population les risques que l’on peut courir quand on ne sait pas protéger son environnement et de vivre dans l’insalubrité.

Une bonne éducation de savoir-vivre dans son milieu ambiant.

Par Zenga Ntu

L

e commun des mortels se plaint de l’état précaire de la route appelée Ndjili-Brasserie . Les nombreux usagers de cette longue route, existant depuis plusieurs années, ont actuellement de la peine à atteindre la banlieue kinoise agro-pastorale

Infrastructure

La r La r La r

La r La route Ndjili-Br oute Ndjili-Br oute Ndjili-Br oute Ndjili-Br oute Ndjili-Brasserie asserie asserie asserie,,,,, un casse-tête ! asserie un casse-tête ! un casse-tête ! un casse-tête ! un casse-tête !

Par A. Mb. N. T.

portant le nom de Ndjili- Brasserie où l’on trouve des potagers et jardins.

Concernant la défectuoisité avancée de cette route, on accuse sans réserve le Ministère des Tavaux Publics et Aménagement du Territoire qui s’illustre par son indifférence devant l’état piteux de cette route qui se meurt. Les gens qui possèdent des

concessions agricoles, voire la population habitant cette banlieue éprouvent d’énormes difficultés pour y accéder pour les travaux d’entretien de leurs propriétés respectives.

Un soixantenaire, propriétaire d’une concession agricole à Ndjili- Brasserie, s’est exclamé en révélant qu’il y a deux ans, on pouvait rouler paisiblement sur ce tronçon à bord d’une Jaguar neuve

ou tout autre véhicule sans craindre les dégâtrs mécaniques.

Il a donc conclu qu’il faut vite rémédier à cette situation désastreuse pour éviter le pourrissement de nombreuses cultures fournies dans les plantations se trouvant dans la balieue de Ndjili-Brasserie, qui jadis contribuait à nourrir une partie de la population de la capitale. Un homme averti en vaut deux.

(8)

8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

U

n grand meeting des forces de l’opposition se tenait ce dimanche 7 septembre2014 à Bamako pour dénoncer « le bilan calamiteux » d’Ibrahim Boubacar Keïta, un an après son arrivée au pouvoir.

En termes d’affluence, le rassemblement est un succès indéniable : beaucoup d’animation, coups de sifflets, vuvuzelas, concert de rap...

Beaucoup de tee-shirts également à l’effigie de Soumaïla Cissé, le leader du principal parti de l’opposition. Avec 3 000 personnes, la salle était pleine.

L’objectif était de dresser le bilan d’un homme au pouvoir, du président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

Il y a eu, au début du meeting, une projection d’un film militant, plutôt critique à l’égard du gouvernement actuel. L’autre moment fort fut la lecture d’une déclaration, où il a été demandé à l’actuel gouvernement de changer de cap.

L’opposition est très sévère à l’égard d’IBK, les reproches contre celui qui avait promis de gouverner « pour le Mali d’abord » sont multiples. Il y a des critiques sur le style de gouvernance. Il y a eu l’affaire sur l’achat de l’avion présidentiel. « Il faut que le président IBK change une bonne partie de son entourage », déclarait un militant, membre du Fare, un autre parti de l’opposition dirigé par l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé Assan.

1 Mali: le meeting de l’opposition Mali: le meeting de l’opposition Mali: le meeting de l’opposition Mali: le meeting de l’opposition Mali: le meeting de l’opposition attire la foule

attire la foule attire la foule attire la foule attire la foule

2 Le monopole de Bolloré sur le por Le monopole de Bolloré sur le por Le monopole de Bolloré sur le por Le monopole de Bolloré sur le por Le monopole de Bolloré sur le porttttt d’Abidjan de plus en plus contesté d’Abidjan de plus en plus contesté d’Abidjan de plus en plus contesté d’Abidjan de plus en plus contesté d’Abidjan de plus en plus contesté

L

’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) remet en question l’attribution en 2013 du deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan à un consortium dont fait partie le groupe français. À l’origine, ce sont des concurrents malheureux qui ont porté plainte contre le groupement de Bolloré pour violations des règles de la concurrence au sein de l’UEMOA.

C’est le groupement mené par le Philippin ICTSI qui a porté plainte : il ne comprend pas comment Bolloré et son partenaire APMT, déjà opérateurs du premier terminal à conteneurs du port d’Abidjan, ont pu obtenir la concession du deuxième, alors que l’appel d’offres visait justement à faire rentrer la concurrence dans un port considéré comme l’un des plus chers d’Afrique de l’Ouest.

Saisie en mai 2013, l’UEMOA a jugé la plainte recevable et la commission de la concurrence de l’institution ouest-africaine a mandaté des experts pour se pencher sur la question. Les conclusions de leur rapport d’analyse préliminaire présenté en juin 2014 sont sans appel : selon eux, cette concentration est « assimilable à un abus de position dominante » et les experts se demandent si ce comportement fautif ne devrait pas amener l’État de Côte d’Ivoire à remettre en cause l’attribution de la concession.

Ce document n’est qu’un avis et l’enquête continue, mais il vient confirmer les objections exprimées par le ministre du Commerce ivoirien en 2013 qui s’inquiétait aussi d’éventuels problèmes de gouvernance. Sur le terrain en tout cas, les travaux de construction du deuxième terminal n’ont toujours pas commencé.

Par Jacques Bokwango

3 Ebola en Sier Ebola en Sier Ebola en Sier Ebola en Sier Ebola en Sierrrrrra Leone: a Leone: a Leone: a Leone: a Leone: toute la popula toute la popula toute la popula toute la popula toute la population tion tion tion tion est appelée à rester à la maison

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5 Nigeria: Maiduguri se prépare fiévreusement Nigeria: Maiduguri se prépare fiévreusement Nigeria: Maiduguri se prépare fiévreusement Nigeria: Maiduguri se prépare fiévreusement Nigeria: Maiduguri se prépare fiévreusement à un assaut de Bok

à un assaut de Bok à un assaut de Bok à un assaut de Bok

à un assaut de Boko Har o Har o Har o Haram o Har am am am am

4 Côte d’Iv Côte d’Iv Côte d’Iv Côte d’Iv Côte d’Ivoir oir oir oir oire: e: e: e: e: Baka Baka Baka Bakay Baka y y y yok ok ok ok oko réélu dans la o réélu dans la o réélu dans la o réélu dans la o réélu dans la douleur à la tête de la CEI

douleur à la tête de la CEI douleur à la tête de la CEI douleur à la tête de la CEI douleur à la tête de la CEI

L

e vendredi 06 septembre2024, au terme de longues tractations, c’est l’ex-président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko qui a été reconduit dans ses fonctions au sein du nouveau bureau exécutif. Un vote qui aurait dû se faire dans un consensus général. Mais cela n’a pas été le cas.

Le vote aurait pu avoir lieu en présence des dix-sept membres de la commission, mais ils n’ont été que douze à prendre part au scrutin. En milieu de soirée, les représentants de l’opposition, Alain Dogou pour le FPI et Bertin Ganin, secrétaire exécutif de l’Alliance des forces démocratiques, décident de claquer la porte.

« Malheureusement nous constatons que des engagements qui ont été pris ne sont pas respectés et que nous sommes en train de nous acheminer vers une procédure qui va encore empirer le déséquilibre, déplore Bertin Ganin. Pour ne pas être complices d’une telle situation, nous avons décidé de suspendre notre participation à ces travaux de la Commission électorale indépendante. »

S’estimant déjà en minorité au sein de la commission, l’opposition dénonce le recours à un vote pour désigner le bureau exécutif, là où elle appelle de ses vœux un consensus, qui permettrait de dégager les noms de personnes unanimement approuvées sans procéder à un scrutin. N’ayant pas obtenu gain de cause, AFD et FPI quittent les locaux de la CEI dans la soirée, tandis que le vote reconduit finalement Youssouf Bakayoko à sa fonction de président de la commission.

« Ce que nous souhaitons, c’est organiser des élections transparentes, et faire en sorte dans l’avenir que nous n’ayons plus de crises post- électorales », a déclaré ce dernier.

Youssouf Bakayoko sera secondé dans sa tâche d’organiser l’élection présidentielle d’octobre prochain, par trois vice-présidents : Sourou Koné, Gervais Coulibaly et Auguste Miremont. André Sano secrétaire et Victoire Alé secrétaire adjoint, complètent la composition du bureau exécutif.

L

’étau se resserre autour de la ville de Maiduguri. Boko Haram se trouvait le vendredi 5 septembre, à moins d’une centaine de kilomètres de ce verrou stratégique, après avoir pris le contrôle de Bama et Dikwa. La ville craint une attaque à tout moment des insurgés, mais sur place la population ne cède pas à la panique, y compris la communauté chrétienne, comme l’explique l’archevêque Ignatius Kaïgama, président de la conférence des évêques catholiques du Nigeria.

Maintenant, tout le monde est visé, y compris les musulmans. Chaque Nigérian est concerné, parce qu’on ne sait jamais où et quand ils pourraient attaquer. Maiduguri est une ville cosmopolite où vivent chrétiens et musulmans, et le diocèse de Maiduguri compte des villages qui ont été attaqués et dont Boko Haram a pris le contrôle.

L

a mesure est spectaculaire. Pendant trois jours, du 19 au 21 septembre, la Sierra Leone va imposer un confinement à toute sa population. Les 6,3 millions de Sierra-Léonais ne pourront plus circuler et devront donc avoir fait des provisions. Il s’agit d’enrayer l’épidémie et de faciliter le dépistage des personnes infectées, puis leur prise en charge.

Les autorités partent du principe qu’en trois jours (cela va en réalité de deux à 21 jours), une personne infectée déclenche la maladie. Trois jours sans bouger, trois jours sans sortir de chez soi. Ce sera donc trois jours d’angoisse à attendre qu’un éventuel cas d’Ebola se déclare dans son foyer. Voilà la mesure extrême qu’ont prise les autorités sierra-léonaises pour tenter d’enrayer l’épidémie. Du 19 au 21 septembre prochain, les 6,3 millions d’habitants du pays ne pourront plus quitter leur maison et devront avoir fait suffisamment de provisions en attendant la fin de cette mesure de confinement. Vingt et un mille volontaires seront chargés de faire respecter la mesure en plus des forces armées et de polices déjà mobilisées sur l’ensemble du territoire pour entretenir un blocus dans les régions les plus infectées.

Selon la présidence sierra-léonaise, ces trois jours permettront aux malades atteints de déclencher les symptômes, aux familles d’alerter les autorités, et aux médecins d’évacuer les personnes infectées vers les centres de traitement. Depuis août déjà, il est interdit de cacher un malade d’Ebola chez soi. Deux régions entières, Kenema et Kailahun, sont en quarantaine. Certains médecins restent sceptiques sur l’efficacité d’une telle mesure, avançant notamment le fait que les premiers symptômes mettent parfois jusqu’à trois semaines à se manifester.

L

es islamistes shebabs somaliens ont confirmé le samedi 6 septembre 2014, la mort de leur chef Ahmed Abdi Godane. Ils annoncent également avoir nommé un nouveau chef, Oumar Abou Oubaïda.

Il s’agit, selon un communiqué mis en ligne par SITE - le site américain de surveillance des sites islamistes -, de Cheikh Ahmed Oumar, également connu sous le nom de Abou Oubaïda.

c’est quelqu’un qui a été gouverneur de Bay et Bakool pour l’organisation jihadiste, c’est quelqu’un qui a aussi été pendant assez longtemps chef des renseignements de cette organisation. Il était l’un des candidats les plus probables ».

Mais, insiste-t-il, « il faut être très prudent sur la durée de son mandat parce qu’il n’est pas réellement nommé par les chefs suprêmes. Il y a une nuance dans le titre qui fait qu’il pourrait être changé dans le mois qui vient ».

Il succède donc à Ahmed Abdi Godane, dont les shebabs confirment la mort dans une frappe américaine avec deux de ses camarades. Les islamistes somaliens renouvellent dans ce même communiqué leur allégeance à al-Qaïda. Et surtout ils promettent de se venger.

Pour Roland Marchal, la mort de Godane ne signifie pas la fin des shebabs. « On ne peut pas dire qu’al-Shebab est plus fort que jamais, le mouvement vient de perdre son chef. Mais d’un autre côté, il est totalement illusoire de penser qu’al-Shebab est une organisation qui va s’effondrer demain matin, avertit le spécialiste. Ce qu’on voit aussi, c’est que chaque fois que des cadres importants du mouvement ont été tués, on a eu une réaction, c’est-à-dire une attaque terroriste significative. La question c’est de savoir ce qu’ils vont essayer de faire, où ils vont essayer de frapper.

Cela donnera sans doute aussi une indication sur les rapports entre la nouvelle direction et ses alliés internationaux d’al-Qaïda. »

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