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LE PoINT LE PoINT - Dounia désenclave le débat

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LE PoINT LE PoINT

- Dounia désenclave le débat

Politique Politique

- Le Président Joseph Kabila de retour à Kinshasa après une visite de travail au Bas-Congo - Sénat: Le projet de loi portant modalités d’installation de nouvelles provinces

déclaré recevable

-Le projet de loi des finances pour l’exercice budgétaire 2013 déposé au Parlement

CHRONIQUE CHRONIQUE

-L’avenir de la Francophonie se jouera en République Démocratique du Congo

Société – Culture & Santé Société – Culture & Santé

-« Philosophie africaine, philosophie de la communication » de Jean-Baptiste Malenge

- Ouverture de la 43ème session de formation des cadets à l’EFO de l’Armée du salut en RDC

Provinces Provinces

- Un député national investit dix mille dollars pour un restaurant de cœur à l’hôpital de Kinkanda à Matadi

- Des enseignements du 14ème sommet de la Francophonie, selon le libre penseur Sébastien Bachi Yekula Lem

Economie Economie

- La coupure de 20.000 FC bientôt en circulation

International International

- Guinée-Bissau: au moins 7 morts dans l’attaque d’une caserne militaire - Le pape proclame sept nouveaux saints

Sports Sports

-Espérance accède en finale aux dépens de Mazembe (1-0) à Ligue des Champions

Dounia désenclave le débat

(Par Jean-Marie Vianney LONGONYA OKUNGU DEMBE D’OTE* )

«

D

ounia » - « Monde » en Swahili- est le titre de la revue d’information et de recherche du Centre d’Intelligence Stratégique et des Relations Internationales(CISRI) basé en République Démocratique du Congo avec des antennes à Bruxelles et à Paris. Au nom de cette revue scientifique, dirigée par l’ambassadeur Henri Mova Sakanyi et publiée chez l’Harmattan, un parterre d’invités triés sur le volet, composé essentiellement des scientifiques et de communicateurs, dont des professeurs d’université et autres membres de médias, nous avons eu droit, mercredi passé, à un débat public télévisé au studio Mama Angebi de la cité de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), autour des thèmes apprêtés dans les quatre derniers numéros de ce cahier savant depuis trois ans. A savoir ; « La géopolitique de l’eau » (Juillet 2009), « La Chine en Afrique » (Septembre 2010), « La SADC : intégration

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économique et pré-requis » (Septembre 2011), et « Fonds vautours » (Juin 2012). Hormis son caractère très « Com », cet évènement, animé de surcroit par la cellule de base de la communication de notre représentation diplomatique près les Royaumes de Belgique, des Pays-Bas et du Grand-duché du Luxembourg, dont le professeur Eddie Tambwe du Centre Congo Cultures, nos confrères Michael Sakombi et Kiki Kibambi, a été une première en RDC. En ce qu’il a ramené le débat scientifique, généralement ésotérique et enclavé chez nous, sur le plateau d’un média qui va au loin et qui fascine la plus large tranche de l’opinion nationale. A chaque parcelle de conflit dialectique et à chaque moment d’une thématique discutée, un des auteurs présents dans le public a été invité à dire le punctum de sa dissertation sous le gril des caméras. Le directeur de publication de cette revue, en scientifique prolifique, a su restituer les objectifs et les méandres de difficultés de parcours auxquelles sont confrontés les auteurs de Dounia qui tendent curieusement à émerger d’autres nationalités que celles rd congolaises pour lesquelles Dounia a été imaginée. Le talent de relationniste du Pr.

Mova a été complété ou par celui du Pr. Biyoya Philippe –un de ses maîtres- qui, brillant comme d’habitude, a su ressusciter la polémique banalisée des causes profondes du phénomène dit des « Fonds vautours ». Une saga de manœuvres lugubres qui ironisent sur la problématique de dettes publiques des pays en développement. Dont la RDC s’avère être une victime abusée et idéale. A cause de son déficit de suivi et de politique prévisionnelle tant dénoncé. Tenez : à ce jour, le fameux Fonds vautour FG Hémisphère lui réclame jusqu’à pas moins de 257 millions de dollars - soit le total de la rubrique « protection sociale et affaires sociales

» de son budget prévisionnel en 2011 et 85% de ses dépenses de santé! Ce fonds vautour ne cesse de revoir constamment la somme lui due à la hausse. Tout ceci pour une dette contractée jadis par la SNEL auprès d’une société yougoslave qui l’a revendue pour 3,3 millions de dollars américains aux actionnaires du FG Hémisphère. Il en a été de même du débat sur le « jeu stratégique » découlant des relations sino-africaines tant critiquées.

L’eau, c’est la guerre….

La thématique de l’eau, qui a constitué l’essentiel du tout premier numéro de Dounia, a été commentée par le professeur Kasongo Numbi. Lui aussi intarissable sur ce sujet d’actualité mais pourtant manqué par nos décideurs, qui n’en débattent pas encore sérieusement et c’est dommage pour un pays aux potentiels hydriques susceptibles de devenir une puissance africaine du domaine, voire mondiale. Parce que doté du plus grand bassin fluvial géniteur de la plus grande forêt tropicale après l’Amazonie. L’effet rétroactif immédiat de cette sortie désenclavée de Dounia a été cette osmose rédemptrice et perceptible sur les visages de tous les participants quant à l’envie de savoir pour faire savoir. D’écrire pour être lu. Soit de publier et de partager ses analyses à large échelle sur le plan mondial. Surtout que ladite publication est authentiquement orchestrée par nos compatriotes. Qui ont vocation de sortir nos discours scientifiques des boîtes d’allumettes dans lesquelles nous les enfermons. Par fainéantise scientifique soit par enclavement inconscient ou volontaire. En ces temps du petit village planétaire. Il reste à souhaiter que les responsables de Dounia exportent plus encore les débats suscités par les chocs de leurs idées vers des agoras universitaires de toute la République, au-delà de la mode virtuelle et de l’imprimé. A travers ses contributions multidisciplinaires, en effet, Dounia pourrait réussir à réveiller la créativité stratégique de nos chercheurs de qui un Etat concordataire qui se veut responsable devrait attendre des orientations de performance.

*Directeur général a.i. de l’ACP

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Le Président Joseph Kabila de retour à Kinshasa après une visite de travail au Bas-Congo

(De l’envoyé spécial de l’ACP, Jeannot Lusenge)

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Kinshasa, 22/10 (ACP)- Le Président Joseph Kabila Kabange a regagné Kinshasa dimanche en fin d’après- midi, au terme d’une visite de travail de 24 heures à Matadi, au Bas-Congo.

Au chef-lieu de la province du Bas-Congo où il est arrivé samedi par route, au volant de sa jeep 4X4, le Chef de l’Etat a eu dimanche une séance de travail, en sa résidence temporaire du Bas-Congo, avec le bureau de l’Assemblée provinciale de cette province, conduit par son président, l’honorable Nsibu.

Des questions relatives à la reconstruction, au développement et à la sécurité dans la province du Bas-Congo ont été passées en revue au cours de cette réunion, à laquelle ont été associés, notamment le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Gustave Bea Siku, le gouverneur intérimaire du Bas-Congo, Deo Nkusu et le conseiller principal du Chef de l’Etat en charge des Infrastructures et reconstruction, Kimbembe Mazunda. Le Président Joseph Kabila a ensuite eu des entretiens avec des notabilités locales, des membres du gouvernement provincial et des députés provinciaux, qui ont saisi cette occasion pour le féliciter d’avoir réussi avec succès l’organisation du 14ème Sommet de la Francophonie, tenu à Kinshasa du 12 au 14 octobre dernier, ainsi que des efforts qu’il ne cesse de fournir, à tous les niveaux, en vue de la restauration de paix et de la sécurité dans l’Est du pays, avant de lui témoigner leur solidarité envers les compatriotes victimes de la guerre d’agression au Nord-Kivu. Tout au long du parcours du Chef de l’Etat sur la Nationale N°1, les populations ont accouru le long de la route, abandonnant momentanément leurs occupations quotidiennes pour saluer au passage le cortège présidentiel.C’est la troisième visite du Chef de l’Etat au Bas–Congo depuis sa réélection à la magistrature suprême en novembre 2011, après celles de Zongo et de Boma.

Sénat: Le projet de loi portant modalités d’installation de nouvelles provinces déclaré recevable

Kinshasa, 22/10 (ACP).- Le Sénat a déclaré recevable, samedi, le projet de loi portant programmation des modalités d’installation des nouvelles provinces en RDC, après les réponses du ministre de l’Intérieur, de la sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Richard Muyez Mangez, à l’issue de la séance plénière au Palais du peuple, sous la direction du président du Sénat Léon Kengo wa Dondo.

Le chef de l’administration du territoire a souligné à la presse qu’au niveau du gouvernement, toutes les dispositions ont été prises pour élargir le niveau de consultations de manière à susciter l’adhésion des élus et des populations. Il ne s’agit pas de répartir les terres ni le pays, mais bien de susciter le développement à partir de la base afin de rapprocher l’administration de l’administré

Le ministre de l’Intérieur a informé les représentants des provinces, dans ses réponses à leurs préoccupations, lors de la dernière séance, qu’un projet de plan quinquennal par vague d’installations de cinq à six provinces par an a été mis en chantier. Un décret du Premier ministre sera pris à ce sujet, a-t-il affirmé.

Dès 2013, les provinces de la première catégorie, celles découpées avec une nouvelle et une ancienne seront installées. La deuxième vague concerne celles découpées avec une ancienne et deux nouvelles, tandis que la troisième catégorie, celles découpées d’une ancienne et trois, quatre ou cinq en 2016. En ce qui concerne le coût de l’installation de cinq à six provinces par an, il est de cinquante milliards FC, soit 250 milliards de FC à prévoir dans le budget 2014.

M. Muyez a, par ailleurs, adhéré au principe de rendre compte au Parlement régulièrement de l’évolution du découpage territorial qui est une technique, mieux une stratégie de développement qui rapproche l’administré de l’administration. Le Sénat a adopté, par ailleurs, le même jour, le projet de loi autorisant ratification du protocole au Traité instituant la Communauté économique africaine relatif au Parlement africain. Il sera transmis à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi des finances pour l’exercice budgétaire 2013 déposé au Parlement

Kinshasa, 22/10 (ACP).- Le projet de loi des finances pour l’exercice budgétaire 2013 a été déposé jeudi au bureau de l’Assemblée nationale par le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, qui s’est félicité d’avoir

accompli cette obligation dans le délai constitutionnel.

« La session parlementaire de septembre est qualifiée de session budgétaire, et le gouvernement a l’obligation professionnelle et constitutionnelle de déposer le budget; c’est ce que nous avons fait », a déclaré le Premier ministre à la presse, au terme d’un bref entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. « Nous avons reçu les encouragements du président de l’Assemblée nationale ainsi que du bureau, étant donné qu’il est très rare de voir le budget être déposé dans le temps », a-t-il ajouté

Le Premier ministre s’est toutefois montré moins bavard sur le contenu du projet de loi des finances 2013, soulignant tout juste que ce budget est emprunt de « beaucoup plus de réalisme ». « Ce n’est pas un budget qui va soulever beaucoup d’espoir, beaucoup de rêves, mais c’est un budget qui va soulever beaucoup de réalisme; un budget sensé donner les moyens d’action au gouvernement, des moyens que nous escomptons à plus ou moins 100% », a-t-il précisé.

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo

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Le vice-Premier ministre en charge du Budget, Daniel Mukoko Samba, qui accompagnait le chef du gouvernement, a expliqué que « le réalisme dont parle le Premier ministre n’est pas nécessairement dans les chiffres; il est surtout dans les actions que le gouvernement veut réaliser avec les moyens qu’il compte mobiliser ». Le réalisme du projet de loi des finances 2013, a-t-il ajouté, se trouve aussi dans le niveau des recettes et le choix des dépenses. « C’est un budget réaliste d’abord par rapport aux recettes, par rapport à notre capacité réelle de mobilisation des recettes; nous avons aujourd’hui une meilleure idée de ce qu’est notre capacité. Nous n’en sommes pas totalement satisfaits. Il nous faut encore beaucoup d’efforts pour améliorer cette capacité de collecte des recettes. Ce sont des efforts qui vont être poursuivis au cours de l’exercice 2013

», a souligné Daniel Mukoko Samba.

Le vice-Premier ministre Mukoko a également abordé les grandes innovations apportées dans le budget de l’exercice 2013. Comparativement au budget précédent, ce budget comprend, a-t-il dit, un certain nombre d’innovations. « Pour la première fois, nous y faisons figurer des recettes de ce que nous appelons les constructions, c'est-à-dire des recettes publiques qui sont collectées, utilisées dans le pays, mais qui n’ont jamais été reflétées dans le budget, par exemple le FONER », a-t-il dit, ajoutant : « Il s’agit du prélèvement obligatoire pour des missions bien précises, des missions du gouvernement et ces recettes sont reflétées dans ce budget et leur utilisation est également reflétée dans le budget ».

M. Mukoko Samba a relevé que le budget 2013 devait « aider à la réalisation des actions que le gouvernement a lancé en 2012 », notamment dans les domaines routier, agricole et de la relance du crédit à l’économie. Il s’est dit convaincu que le projet de loi des finances 2013 est « un budget réaliste » qui aligne les moyens pour que les actions que le gouvernement annonce « soient effectivement réalisables ».

Le président de la chambre des représentants de Belgique attendu à Kinshasa

Kinshasa, 22/10 (ACP).- Le président de la chambre des représentants de Belgique, André Flahaut, est attendu la semaine prochaine à Kinshasa, a annoncé le nouvel ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, Michel Lastschenko, à l'issue d'un entretien vendredi, au Palais du peuple, avec le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo.

Le diplomate belge et le président de la Chambre haute du Parlement ont saisi l'occasion pour faire un tour d’horizon de tous les problèmes de coopération entre les deux pays, la situation dans l’Est et à l’intérieur de la RDC, ainsi que dans toute la région de l’Afrique centrale. La RDC reste, selon M.

Lastschenko, le premier partenaire dans le monde de la Belgique.

Au début de l’année prochaine, a-t-il indiqué, le Royaume de Belgique aura une réunion avec ses partenaires pour faire le bilan à mi-parcours du programme de coopération bilatérale. L’ambassadeur de Belgique, ancien membre de l’ambassade de ce pays à Kinshasa, a salué la transformation de la capitale congolaise grâce aux travaux de construction d’infrastructures routières exécutés dans le cadre de la révolution de la modernité.

La Zambie félicite la RDC de la réussite du 14

ème

Sommet de la Francophonie

Kinshasa, 22/10 (ACP)- Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de la Francophonie, Raymond Tshibanda Ntungamulongo, a reçu vendredi, à Kinshasa, l’ambassadeur de la Zambie en RDC, Fidelis Mulenda Kapoka, venu féliciter la RDC de la réussite de l’organisation du XIVème Sommet de la Francophonie. Le diplomate zambien a vanté, à cette occasion, l’excellence des relations de coopération bilatérale qui existent entre son pays et la RDC.

Rejet de la motion de défiance contre le ministre de la Défense nationale

Kinshasa, 22/10 (ACP).-.La motion de défiance du député Albert Fabrice Puela, accusant le ministre de la Défense Luba Nthambo d’incompétence dans la gestion de la crise sécuritaire au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC, a été rejetée jeudi par les députés nationaux, qui ont voté par 202 voix contre 164 pour le maintien du ministre au gouvernement. La majorité présidentielle a salué ce vote, le qualifiant de « judicieux et démocratique ». L’opposition, de son coté, déplore ce choix qu’elle considère comme "une complaisance", estimant qu'au vu des résultats du vote, il apparait que certains élus du camp présidentiel ont voté pour la motion parce que le nombre d’opposants dans la salle n’avoisinait pas les 150.

La motion de défiance contre le ministre Luba Ntambo avait été introduite à l’Assemblée nationale à la mi-juillet, après la conquête de quelques localités du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu par les rebelles du M23. Le ministre de la Défense, en déplacement à l’étranger à l’époque, n’avait pas été entendu.

Réunion d’évaluation du Comité exécutif du 14

ème

Sommet de la Francophonie

André Flahaut Président de la chambre des

représentants de Belgique

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Kinshasa, 22/10 (ACP).- Le ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda, a présidé vendredi, à Kinshasa, une réunion d’évaluation du Comité exécutif du 14ème Sommet de la Francophonie, conduit par M.

Isidore Ndaywel, Commissaire général du Comité national d’organisation (CNO).

M. Ndaywel a fait savoir que le ministre Tshibanda a félicité les responsables des différentes commissions du CNO de la réussite du 14ème Sommet. "Ce qui est un motif

de fierté pour l’ensemble du peuple congolais", a-t-il dit. En ce qui concerne l’après-Sommet, il a indiqué qu’il s’agit pour le moment de prendre en charge cette réussite d’une part, au niveau de la présidence de la Commission à Paris et, d’autre part, au niveau des représentations diplomatiques de la RDC à l’étranger qui doivent capitaliser les résolutions du 14ème Sommet et de la « Déclaration de Kinshasa ».

Le gouvernement dénonce une nouvelle attaque rwandaise contre la RDC

Kinshasa, 22/10 (ACP)-Le gouvernement dénonce, dans un compte –rendu publié vendredi, à l’issue du conseil des ministres, «de nouveaux mouvements de troupes rwandaises régulières au cours de la nuit du 14 au 15 octobre derniers.sur un nouvel axe du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu)». «Il s’agit vraisemblablement des préparatifs d’une nouvelle attaque à proximité de cette partie de la province du Nord-Kivu», souligne le document.

Le gouvernement fait, en outre, état d’une série de revers militaires infligés par les FARDC aux forces négatives du M23 notamment la tentative avortée, le 17 octobre dernier, sur une localité du territoire de Masisi et la neutralisation d’un groupe coalisé de M23 et FDLR infiltré, tentant de prendre une position des FARDC

Le document donne également les statistiques des expulsions des Congolais d’Angola qui indiquent un total de 19.618 personnes expulsées pour cause de séjour illégal sur le territoire angolais. Le gouvernement saisit l’opportunité pour appeler au strict respect des lois des pays d’accueil par les candidats à l’émigration. Il a par ailleurs adopté la décision d’organiser une rencontre entre les experts angolais et congolais pour régler la question des bornes frontalières au poste de Yema di Yango, en territoire de Lukula (Bas-Congo).

Les ministres ont également examiné et adopté trois projets d’ordonnance portant respectivement ratification des ordonnances-lois prises en exécution de la loi du 20 juillet portant habilitation du gouvernement, l’accord de don additionnel conclu entre la RDC et l’Association internationale pour le développement au titre du projet Southern african power market project et l’accord de don additionnel conclu entre la RDC et l’IDA au titre du Projet d’appui à la réhabilitation du secteur de la santé (PARSS).

Un projet de loi portant création d’un Fonds national de promotion de l’emploi et trois projets de décret portant respectivement création, organisation et fonctionnement du Guichet unique d’entreprise en RDC, modification du décret portant statuts, organisation et fonctionnement de l’ANAPI (Agence nationale pour la promotion des investissements) et mesures d’application du code des investissements.

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Le cardinal Monsengwo désigné membre de la délégation de l’Eglise

catholique en mission en Syrie

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Kinshasa, 22/10 (ACP).- Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa qui prend part actuellement au synode des évêques à Rome, est retenu comme membre de la délégation des Pères synodaux devant se rendre dans les tout prochains jours en Syrie, pour témoigner de la proximité du Pape Benoit XVI et de l’Eglise catholique au peuple syrien en proie aux violences, annonce une dépêche du Vatican publiée vendredi par le site internet de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

Selon la source, c’est le secrétaire d’Etat du Vatican, le Cardinal Tarcision Bertone qui l’a annoncé lors d’une séance de la 14ème congrégation du Synode des évêques.

‘’Le Saint-Père a ainsi décidé qu’une délégation se rendrait dans les prochains jours à Damas pour exprimer à toute la population, en son nom et au nom de tous les pères synodaux, la solidarité fraternelle - avec une contribution personnelle des Pères synodaux et du Saint-Siège, la proximité spirituelle aux chrétiens syriens, les encouragements à ceux qui sont engagés pour chercher un accord respectueux des droits et des devoirs de tous, en étant particulièrement attentifs à ce qui est prévu par le droit humanitaire’’, a précisé le cardinal Secrétaire d’Etat du Vatican.

La Délégation est composée de cinq Pères synodaux de quatre continents, à savoir: le cardinal congolais Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, le cardinal français Jean-Louis Tauran,

président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Timothy Dolan, des Etats-Unis, archevêque de New York, Mgr Fabio Suescun Mutis, Ordinaire militaire de Colombie, Mgr Joseph Nguyen Nang, évêque de Phat Diem, au Vietnam. Font également partie de la délégation Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les Rapports avec les Etats de la secrétairerie d’Etat, et Mgr Alberto Ortega, Officiel de la secrétairerie d’Etat.

‘’ Nous ne pouvons, a dit le cardinal Bertone, qui est la deuxième personnalité du gouvernement du Vatican, être de simples spectateurs d’une tragédie comme celle qui a lieu actuellement en Syrie’’. Les observateurs notent que c'est pour la première fois que le Pape et le synode envoient ensemble une délégation aussi distinguée et importante pour soulager les souffrances d'une population en proie aux violences, et favoriser, au nom de la "raison" et de la "compassion", le retour à la paix.

Quatre nouveaux ouvrages d’auteurs congolais aux Editions L’Harmattan

Kinshasa, 22/10 (ACP).- Quatre nouveaux ouvrages d’auteurs congolais viennent de paraître aux Editions L’Harmattan de Paris, selon un courriel de cette maison d’édition parvenu dimanche à l’ACP qui donne la liste des récentes publications parues cette semaine.

Le premier, titré « La Révolution du Pouvoir-Faire - Pour une économie du bien commun au Congo » est de Didier Mumengi, ancien ministre de l’Information, qui estime qu’il n'y a ni pays prédestiné au développement, ni peuple condamné au sous-développement. L’auteur tente alors de répondre à la question de savoir comment bâtir un environnement national propice au partage des connaissances essentielles en RDC. L’ouvrage met en exergue le besoin de transformation des structures éducationnelles, formatives et culturelles, afin que la société congolaise accède à une vie nationale intellectuellement et professionnellement aussi performante qu'épanouissante.

Le deuxième ouvrage, également de Didier Mumengi et titré « Les Etats-Unis du Bassin du Congo - Une écorégion pour un co-développement », traite des pistes pour la reconstruction de l'Afrique centrale dévastée.

L’auteur pense que celle-ci passe par « un changement de regard » tant sur ce qui fait la richesse d'une région que sur ce qui devrait dorénavant « faire valeur » pour l'Afrique centrale. Il lance ainsi l'idée des « Etats-Unis du Bassin du Congo » comme un projet de « co-développement » pour cette partie médiane de l'Afrique, façonnée par la nature pour être une « écorégion confédérale ».

Le troisième livre, de Auguste Iloki et titré « Le Droit des parcelles de terrain au Congo (Tome 2) » tente de faire la lumière sur un problème d’actualité, concernant l'immatriculation des parcelles de terrain, source de nombreux contentieux en RDC. L'ouvrage étudie l’origine des contentieux sur la propriété des parcelles de terrain déjà immatriculées qui, selon l’auteur, se trouve dans « l'inobservation des procédures légales » tant d'acquisition des propriétés immobilières que de délivrance des titres fonciers. Auguste Iloki étudie notamment les mécanismes de délivrance et d'annulation du titre foncier, les conditions d'établissement du nouveau titre foncier, ainsi que la garantie de sécurité juridique qu'offre ce nouveau titre. Il présente aussi les statistiques de la délivrance du titre foncier et propose des solutions pour faciliter son obtention.

Le quatrième ouvrage, titré « Stratégie de développement de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel de la République Démocratique du Congo (2010/2011 - 2015/2016) », est une production du Ministère de l’EPSP. Préfacé par le Président Joseph Kabila Kabange, l'ouvrage expose l’enjeu de la stratégie de développement de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel concoctée par le gouvernement congolais, qui est d'adapter l'offre d'éducation et de formation non seulement à la demande sociale du pays,

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mais également à la demande de l'excellence imposée par la révolution scientifique et technologique et par la compétition entre les savoirs et les Nations, à l'échelle mondiale.

Le Beach Ngobila doté d’un système de sécurité intégré

Kinshasa, 22/10 (ACP).- La Société commerciale des Transports et des Ports (SCTP- ex ONATRA) vient d’installer un système de sécurité intégré dans ses installations du Beach Ngobila qui constitue, avec l’aéroport international de Ndjili, les deux portes d’entrée et de sortie en RDC, par Kinshasa.

Selon l’inspecteur général chef du corps de la police et pompiers de la SCTP, Langa Ntangu, abordé dimanche par l’ACP, l’installation de ce système permet à ce poste frontalier de fonctionner selon les normes internationales. Elle a été réalisée à l’initiative de l’administrateur directeur général a.i. de la SCTP, Umba Tito di Malanda.

M. Langa Ntangu, également conseiller spécial de l’ADG a.i. en matière de protection du patrimoine, des biens et des personnes pour l’ensemble des installations fixes et mobiles de la SCTP et de leurs dépendants, a indiqué que ce système est conforme aux exigences de sûreté contenues dans le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS), édicté par l’Organisation Maritime Internationale (OMI) depuis 2002, en vue de rehausser les capacités protectrices des installations portuaires commises au trafic international, susceptibles d’être l’objet de menaces terroristes.

Ce système intégré de sécurité, a-t-il précisé, comprend outre des caméras de surveillance, une combinaison de caméras infrarouge, fixes et motorisées, deux portiques détecteurs de métaux, trois portes d’accès sécurisées (avec cartes magnétiques, biométriques et empreintes digitales), des détecteurs et scanners à rayon X pour les bagages ainsi que des barrières infrarouge pour le contrôle et la sortie des véhicules. A cet équipement s’ajoutent aussi des détecteurs laser, une sirène d’alarme pour le contrôle de tout changement de niveau de sûreté, un poste de contrôle et de sécurité, des tourniquets et une connexion de postes d’observation pour les hautes personnalités.

M. Langa, qui a salué l’ordre, la tranquillité et l’unité constatés au sein du corps de la Police de la SCTP depuis juin 2012, a fait savoir qu’il est déterminé, avec la direction générale, à œuvrer pour l’épanouissement de la SCTP ainsi que pour l’amélioration des conditions de voyage au Beach Ngobila et à la Gare fluviale de la SCTP.

Après l’assainissement de l’espace du Beach Ngobila, a encore annoncé M. Langa, l’ADG a.i. de la SCTP va, avec l’appui de la police des frontières et d’autres services de sécurité, effectuer le même travail à la gare fluviale de la SCTP où les couloirs donnant sur les avenues ont déjà été libérés à la grande satisfaction de l’ambassade des Etats-Unis. Depuis bientôt trois mois, le Beach Ngobila n’assure plus que le trafic VIP par canots rapides entre Kinshasa et Brazzaville, celui des grands bacs ayant été délocalisé vers la gare fluviale de la SCTP, rappelle-t-on.

L’avenir de la Francophonie se jouera en République Démocratique du Congo

(Par Bernard MATA MOKWAKA NGONZI)

Kinshasa, 22/10 (ACP).- Voici une semaine que les lampions se sont éteints au Palais du Peuple qui avait accueilli, du 12 au 14 octobre, les assises du 14ème Sommet de la Francophonie.

Trois jours durant, Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, était devenue la capitale du monde, l’événement ayant été diffusé à travers le monde par des puissants médias et suivi non seulement par les 290 millions des locuteurs de la langue française, mais aussi par tous ceux qui utilisent des parlers autres que la langue de Voltaire et de Victor Hugo.

Environ 3000 journalistes et professionnels des médias étaient présents au rendez-vous de Kinshasa, démontrant ainsi leur intérêt sur l’évolution de la langue française, l’une des plus influentes du monde des affaires, langue de la culture et des valeurs universelles qui a donné au monde la Déclaration universelle des droits de l’homme et de l’enfant et plusieurs conventions qui régissent, de nos jours, les relations internationales.

Plusieurs fois repoussée, l’organisation de ce Sommet cette année en RDC procède de multiples raisons. Elle n’a pas été le fait du hasard. Le choix de la capitale rd-congolaise est lié à la quintessence même du thème principal de ces assises : « Francophonie, enjeux économiques et environnementaux face à la gouvernance mondiale ».

En effet, la RDC n’est autre que l’une des deux grandes réserves de biosphère de notre planète et détient 40%

des forêts africaines et 14 % des forêts du monde après la forêt d’Amazonie, en Amérique centrale. Ce pays est aussi le deuxième réservoir d’eau douce du monde et recèle, en outre, d’importantes quantités d’énergie non

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polluante qui font de lui le poumon de l’humanité menacée par des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.

La RDC est, de plus, cet espace qui pourra aider un jour à résoudre l’épineuse question de la crise alimentaire, comptant quelque 300 mille hectares de terres arables intactes et qui n’attendent que des investisseurs potentiels pour les mettre en valeur, en vue de sauver les 40 millions d’âmes qui crèvent de famine à travers le monde.

La plupart de ces enjeux ont fait l’objet de plusieurs rencontres de haut niveau à travers le monde, mais qui n’ont pu dégager des solutions durables. Le Sommet de Kinshasa a eu pour effet de recadrer la démarche, de façon sectorielle, au sein de l’espace francophone qui héberge des grands territoires en Afrique centrale d’où peut partir un début de réponses à toutes ces questions qui menacent l’humanité.

La RDC, c’est aussi ce pays à forte croissance démographique et qui est en passe de devenir le premier pays francophone du monde. Elle totalisera, d’ici à 2050, le double de sa population actuelle, estimée à 70 millions d’habitants et ce pays est caractérisé par une diversité culturelle et linguistique d’environ 340 ethnies qui s’expriment en autant de dialectes, dont le français et les quatre langues nationales (kikongo, lingala, swahili et tshiluba) assurent l’unité et la cohésion au niveau national.

La RDC, c’est enfin ce carrefour des savoirs avec un millier d’universités et instituts supérieurs publics et privés et quatre à cinq mille établissements d’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel qui dispensent des cours en français à environ 300.000 apprenants chaque année.

Au regard de tous les atouts sus énumérés, l’on comprend ce qui a poussé le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à batailler dur pour que le 14ème Sommet se tienne à Kinshasa, capitale d’un pays d’Afrique centrale où se jouera certainement l’avenir de la Francophonie. Son appel à la mobilisation des Etats africains autour des enjeux futurs et de ce qu’ils peuvent faire ensemble l’a été dans le sens de les inviter à s’assumer face à cette nouvelle gouvernance qui pointe à l’horizon.

« Philosophie africaine,

philosophie de la communication » de Jean-Baptiste Malenge

Kinshasa, 22/10 (ACP).- Le philosophe congolais Jean-Baptiste Malenge Kalunzu ouvre de nouvelles perspectives pour la refondation de la pensée africaine contemporaine, à travers son ouvrage de 535 pages titré « Philosophie africaine, philosophie de la communication, l’univers au cœur du particulier », publié aux éditions Baobab de Kinshasa en 2011. M. Malenge mène sa recherche le plus loin possible dans le but de trouver les articulations et les implications de la philosophie africaine contemporaine jusqu’au point de la prise de contact avec les enjeux de la philosophie de communication. Dans cet ouvrage d’une dizaine de chapitres, l’auteur procède par une analyse partant des origines de la « Philosophie Bantoue » du missionnaire Placide Tempels aux essais de Melchior Mbonimpa et de Kä Mana, tout en plaçant Fabien Eboussi au cœur de la problématique. S’agissant de Tempels, Malenge note que son travail représente « la naissance chronologique de la philosophie africaine contemporaine », mais il ne s’empêche pas d’émettre une critique, en estimant que sa pensée prêche « un existentialisme d’inégalité et de violence » qui place l’homme blanc au- dessus de l’homme noir. Une autre critique assez sévère est celle de Paulin J. Hountondji, cité par l’auteur, qui dit : « le livre de Tempels n’appartient pas à la philosophie africaine, son auteur n’étant pas Africain ». Jean-Baptiste Malenge évoque aussi, dans son cheminement, Kant qui a tenu la communication sociale pour le droit le plus naturel et qu’à son tour, il peut la tenir comme un enjeu essentiel dans son sujet et « s’intéresser aux médias en vue de transformer en profondeur les pratiques qui font obstacle à une véritable communication politique ».

Dans cette quête qui a pour tâche de reconstruire et d’innover la philosophie africaine, il a pu découvrir qu’une

« recomposition culturelle » se dessine en Afrique en procédant par ruptures ou par synthèses. Ce faisant, l’auteur s’est rendu compte, au concret, de la genèse et du développement de la philosophie africaine contemporaine en l’abordant du point de vue historique, dont deux thèmes essentiels retiennent l’attention, à savoir l’affirmation de « l’identité (culturelle) » et du « rapport avec l’Occident ». Partant du rapport Afrique- Occident, Malenge aborde ainsi le point saillant de son sujet et constate que « la rencontre entre les deux, enclenchée, maintenue et entretenue dans la violence, a bel et bien établi le fait communicationnel irrécusable ». Autant il s’interroge sur la manière de parvenir à changer l’image de soi et celle de l’autre, en soi- même et dans l’autre, notamment l’Europe et l’Afrique, autant « il impute aux médias occidentaux la responsabilité d’une certaine image peu valorisante de l’Africain ». Malenge croit que le « paradigme communicationnel de la philosophie conduit sur la nouvelle terre attendue de tous les vœux par des philosophes africains en faveur d’une articulation réelle et réaliste de la différence et de l’altérité ». Pour cela, il s’appuie sur Francis Jacques comme « philosophe du langage et logicien ». Ce dernier a décrété que « c’est la communication intersubjective qui constitue le milieu original de notre compréhension du monde, partant de notre procès de signifiance ». En outre, il reconnaît que « la capacité de communiquer sur la communication est primordiale pour l’établissement de relations sociales réussies ». En ce qui concerne les stratégies de communiquer, Malenge cite le même auteur qui dit : « Les interlocuteurs doivent être aptes à assurer et préserver leur identité personnelle dans toutes les positions de l’acte de communication ». Il s’interroge sur

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l’apport en compréhension de la surabondante communication planétaire, gagnée sur le progrès de nouvelles technologies toujours plus performantes entre les personnes individuelles et collectives. Dans le déploiement de la rationalité communicationnelle, Malenge dénote plus d’un risque dont celui relatif à l’oubli de l’exigence de la finitude dans cet acte, particulièrement la singularité des sujets à se conquérir sur la mutualité. En plus, soutient-il, « la pratique de la communication dans les médias doit se penser à juste titre dans le déploiement concret de la communicabilité ». Dans sa fouille, Malenge essaie de dépasser l’effet Tempels, caractérisé par l’autojustification pour esquisser « une entrée dans l’identité reconstructive en posant la question de la justice historique mais aussi pour négocier le tournant du milieu de la reconnaissance que représente aujourd’hui la communication sociale». Cette reconstruction identitaire est le fait des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui se développent de plus en plus en Afrique où des identités négocient de nouvelles identités, observe l’auteur qui, en conclusion finale, se pose la question si la philosophie de la communication pourrait devenir le nouveau nom de la philosophie africaine ?. L’ouvrage publié au éditions Baobab de Kinshasa en 2011 comprend 535 pages..

Ouverture de la 43

ème

session de formation des cadets à l’EFO de l’Armée du salut en RDC

Kinshasa, 22/10 (ACP).- L’Armée du salut en RDC a ouvert sa 43ème session de formation des cadets pendant deux ans à l’Ecole de formation pour des officiers ‘’EFO’’, au cours d’un culte solennel célébré, dimanche, dans la salle centrale du poste salutiste de la commune de Barumbu, à Kinshasa, en présence des invités et des fidèles de cette confession religieuse. Cette session dénommée ‘’ les disciples de la croix’’ a admis 12 candidats dont 7 de la RDC, 2 de la République du Congo et 3 de la République du Mali. A cette occasion, la commissaire Mme Madeleine Ngwanga, représentante légale de cette confession religieuse, a procédé à la consécration des admis après avoir confié la direction de la session au major Mbala Sébastien à qui elle a remis le drapeau symbolique. La commissaire Ngwanga, qui a mis en exergue le sens de l’appel du seigneur tiré dans le livre des actes des apôtres, a invité les cadets à plus d’assiduité et d’abnégation dans l’amour et le respect de la vocation. De son côté, le lieutenant-colonel Lucien Lamartinière, secrétaire en chef de l’Armée du salut en RDC s’est réjoui de l’engagement de la jeunesse à la relève pour remplacer les officiers qui seront bientôt admis à la retraite. En 1938, l’Adjudant et Mme Becquet de l‘Armée du salut ont créé et installé l’EFO en RDC, rappelle-t-on.

Plaidoyer pour le redressement des institutions de l’ESURS dans la province de l’Equateur

Kinshasa, 22/10(ACP).- Le député national du territoire d’Ingende M. José Ikiyo Ingungu Yokaka, a, cours d’un entretien vendredi avec la presse dans la commune de Lingwala à Kinshasa, plaidé pour le redressement des institutions de l’Enseignement supérieur, Universitaire et recherche scientifique ‘’ESURS’’ dans la province de l’Equateur. Le député a relevé les différents maux qui rongent ces institutions, notamment la vétusté des infrastructures, les bibliothèques peu équipées, la carence des professeurs qualifiés, le non accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ainsi que la mauvaise gestion. M. Ikiyo a dénoncé aussi le mandat illimité des membres de comité de gestion de l’ESU dans cette province.

Menace d’écroulement du pont ‘’Kimonameso’’ au quartier Assosa dans la commune de Ngiri-Ngiri

Kinshasa, 22/10(ACP).- Le pont ‘’Kimonameso’’ sur la rivière Kalamu, situé sur l’avenue Makanza à 10 mètres de son croisement avec l’avenue de la libération (ex-24 novembre), au quartier Assosa,, dans la commune de Ngiri-Ngiri, à l’Ouest de Kinshasa, est menacé d’écroulement suite à son état de dégradation très avancé. Construit, il y a plus de trois décennies, l’ouvrage connîit un trafic intense des véhicules légers et de gros tonnage, ont rapporté à l’ACP, vendredi les habitants de ce quartier. Selon les sources, la crainte est celle de voir la destruction de ce pont causer des dégâts matériels et de risque des pertes de vies humaines.

L’écroulement de ce pont entraînerait beaucoup de préjudice aux conducteurs qui profitent de cet ouvrage, un raccourci pour joindre l’artère principale de la ‘’libération’’, citée ci –haut, en vue de se rendre au centre-ville. La construction du pont a été financée par un particulier du coin, M. Kimonameso dont il porte le nom, ont indiqué les mêmes sources.

Signature d’un pacte de non agression entre deux clans au Kasaï Occidental

Kananga, 22/10(ACP).- Les Bakwa Katulayi et les Bena Mbelende, populations autochtones du territoire de Dimbelenge, dans la province du Kasaï occidental, ont signé dernièrement, un pacte de non agression entre eux, mettant fin à plusieurs mois de tensions ayant occasionné des destructions méchantes, des blessures volontaires graves ainsi que des déplacements des habitants vers les localités voisines, a-t-appris samedi du chef-lieu de cette province. Les deux parties s’engagent à entretenir désormais des rapports amicaux et fraternels dans l’intérêt de leurs milieux de vie respectifs. Cet engagement qui a été pris en présence d’un délégué du gouvernement provincial a permis le retour des Bakwa Katulayi , refugiés à Bena Mpeta, au Kasaï

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oriental, de regagner leur village une année après. Une enveloppe du gouvernement provincial a été remise pour la réinstallation des déplacés, signale-t-on.

Les animateurs des syndicats imprégnés des méthodes d’éducation par des cercles d’études

Kinshasa, 22/10(ACP).- Les animateurs des syndicats de la ville de Kinshasa, ont été imprégnés de la méthode d’éducation par des cercles d’études ‘’ MEFOCE ‘’, au cours d’un atelier de formation, organisé du 15 au 19 octobre 2012, au Centre d’accueil Kimbanguiste et de conférence de Kinshasa ‘’CKCK’’, dans la commune de Kasa-Vubu, par l’Union Nationale des Travailleurs du Congo ’’UNTC’’, la Confédération démocratique des Travailleurs ‘’CDT’’ et le conseil syndical des services publics et privés ’’COSSEP’’, dans le cadre du projet de l’Union fait la Force ‘’UFF’’. Ces assises qui ont regroupé les délégués de ces syndicats venus des différentes entreprises privées et publiques de la ville, ont mis l’accent sur les effets positifs de cette méthode réunissant en groupe, 7 à 13 personnes pour des échanges et des discussions. La méthode, selon, le coordonnateur du projet, M. Jean Pierre Kimbuya permet l’acquisition des nouvelles connaissances sur le traitement des problèmes qui peuvent se poser au sein de l’entreprise et apporter des solutions par des actions adéquates. Les Cercles d’études constituent pour les travailleurs, un instrument efficace dans la prise en charge sociale, a-t-il ajouté. M. Kimbuya a relevé que la tenue de cet atelier est une contribution au programme d’éducation sur la reforme et la promotion de la démocratie syndicale, une voie pour la lutte contre la prolifération des syndicats. Il a, par ailleurs, félicité les participants pour leur assiduité en les exhortant d’appliquer les notions apprises à leurs bases en tenant compte des réalités locales. Il a également rappelé la mission du syndicaliste dans le changement de la situation des travailleurs. Les apprenants ont été édifiés sur plusieurs sous thèmes axés notamment sur la syndicalisation, le contrat de travail, les conflits de travail ainsi que la sécurité sociale, renseigne-t-on.

Emery Tshipamba élu modérateur de l’intersyndicale nationale du secteur public

Kinshasa, 22/10(ACP).- M. Emery Tshipamba, syndicaliste à la centrale ‘’Union des syndicats du secteur public’’ USSP’’ a été élu modérateur de l’intersyndicale nationale du secteur public, à l’issue d’une assemblée générale de cette structure, tenue dernièrement, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa , indique un document de ce syndicat parvenu, samedi à l’ACP. Le nouveau modérateur qui a remplacé à ce poste M.

Célestin Mayala de la Centrale générale des services publics ’’CGSP’’ désigné par consensus, a un mandat de deux ans, rotatif, et sera secondé par un rapporteur, un trésorier et leurs adjoints. La mission de son bureau, a- t-il fait savoir, est de rassembler tous les agents de l’administration publique en une force collective autour d’un seul idéal de l’unité d’action afin d ‘assurer, une défense efficace de leurs droits. L’intersyndicale nationale du service public est une structure créée pour mettre fin à l’anarchie qui régnait dans le mouvement syndical de l’administration publique de la RDC, renseigne-t-on.

Pour des négociations responsables entre le gouvernement et les syndicats

Par ailleurs, le nouveau modérateur de l’intersyndicale nationale du secteur public, M. Emery Tshipamba, a, samedi, au cours d’une conférence de presse, dans la commune de la Gombe, appelé le gouvernement congolais au bon sentiment en ouvrant des négociations responsables avec des syndicats afin de trouver des solutions à toutes les questions relatives à l’amélioration des conditions des travailleurs. Les négociations permettront à l’Etat d’arrêter le mécontentement des agents et fonctionnaires qui risquent de recourir aux mécanismes légaux pour paralyser l’administration publique. Il a salué la volonté dont font montre les syndicalistes du secteur public qui sont restés passifs pendant une période afin de permettre au gouvernement d’atteindre le point d’achèvement avec le fonds monétaire international ‘’FMI’’. L’intersyndicale nationale invite le gouvernement à bien aménager et planifier ses actions en vue d’éviter le génocide social collectif des agents de l’Etat et leurs familles, a-t-il soutenu.

Aménagement de quatre bornes fontaines à Katoka III à Kananga

Kananga, 22/10 (ACP).- Quatre bornes fontaines ont été aménagées, dernièrement, à Katoka III, à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï occidental, par l’ONG « Pro EAU », avec l’appui financier de la MONUSCO.

Le comité local de développement, maître de l’ouvrage, a indiqué que ce projet vient résoudre les difficultés qu’éprouvait la population de cette contrée dans l’approvisionnement d’eau potable Les bénéficiaires ont salué la concrétisation de ce projet qui les épargne désormais des maladies d’origine hydrique.

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Un député national investit dix mille dollars pour un restaurant de cœur à l’hôpital de Kinkanda à Matadi

Matadi, 22/10 (ACP).- Le député national Müller Luthelo,élu de la ville de Matadi a investi 10 mille dollars américains pour construire un premier restaurant de cœur à l’hôpital général de référence de Kinkanda à Matadi, en vue de garantir une alimentation saine des malades internés dans cette formation médicale et qui sont souvent victimes d’une malnutrition ne favorisant pas leur reconstitution, a-t-on appris dimanche dans la ville portuaire au lendemain de la cérémonie d’inauguration de l’ouvrage par le président de l’Assemblée provinciale, Nsimba Nzungila. M. Luthelo a estimé que le coût d’un plat fixé à 200 FC va soulager les malades indigents et d’autres dépourvus de moyens financiers nécessaires pour s’assurer une alimentation saine à même de contribuer à leur croissance physique et concourant à leur bonne santé en plus des soins administrés.

Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur, de la sécurité et des affaires coutumières, Mbedi Yakitembedi, a loué l’initiative de l’élu de Matadi qu’il a qualifiée d’ « aide humanitaire aux indigents ». Il a exhorté les autorités provinciales, les hommes politiques et les organisations non gouvernementales socio-sanitaires à vocation humanitaire à emboîter le pas au député Luthelo, en construisant des restaurants dans les hôpitaux et centres de santé du Bas-Congo, pour assurer aux malades une alimentation saine.

Le nouveau directeur provincial de l’ACP/Bas-Congo présente ses civilités au président de l’Assemblée provinciale

Matadi, 22/10 (ACP).- Le président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo, Léonard Nsimba Nzungila a reçu, jeudi à Matadi, le nouveau directeur provincial de l’Agence Congolaise de Presse (ACP) au Bas-Congo, Honoré Kiteswa Ndombasi, venu lui rendre des civilités, dans le cadre des contacts que ce dernier a entrepris avec les responsables des services de la province. Le nouveau directeur provincial de l’ACP/Bas-Congo, a laissé entendre dimanche que sa rencontre avec le président de l’Assemblée provinciale lui a permis de faire part à ce dernier de la volonté de la haute direction de l’ACP d’étendre dans cette province la couverture de ce médias public, notamment par la réouverture des bureaux de Mbanza-Ngungu, de Tshela et de Muanda, en cessation d’activités depuis plusieurs années pour des raisons conjoncturelles. Il a, à cette occasion insisté sur la volonté de l’ACP/Bas-Congo de renforcer son partenariat avec les médias locaux en vue d’un meilleur partage avec le reste de la population de cette entité, de l’information produite par l’Agence de presse officielle.

Pour sa part, a relevé M. Kiteswa, le président de l’Assemblée provinciale a loué le partenariat qui lie son institution à l’ACP dont il apprécie la qualité du service rendu. M. Kiteswa remplace à la tête de l’ACP/Bas- Congo M. Médard Lema Kilola rappelé à d’autres fonctions à la direction générale à Kinshsa.

Les populations du secteur de Boma-Bungu sensibilisées au civisme fiscal

Boma, 22/10 (ACP).- Les populations du secteur de Boma-Bungu, situé à l’entrée de la ville portuaire, suivent depuis l’implantation du bureau de proximité de la Direction générale des recettes administratives, domaniales et de participation (DGRAD) dans le secteur, des séances de sensibilisation au civisme fiscal, a indiqué samedi à l’ACP le chef de secteur de cette régie, Basile Basutuka Vondi. Au cours des séances de sensibilisation par les agents de la DGRAD affectés au bureau du secteur, a-t-il relevé, la population, principalement les opérateurs économiques de cette partie du territoire de Muanda, s’imprègnent du rôle et du fonctionnement de ce service générateur de recettes notamment son importance, sa mission, comment payer les taxes, à qui les payer et pourquoi. Selon M. Basutuka, les opérateurs économiques récalcitrants au paiement des taxes ont compris qu’il fallait effectivement souscrire à la culture fiscale, afin de donner à l’Etat congolais les moyens de sa politique en cette période de la reconstruction du pays et de la concrétisation de la révolution de la modernité prônée par le Chef de l’Etat. Depuis le début de cette sensibilisation et de l’implantation de ce bureau du secteur de Boma Bungu en avril 2012, d’importants résultats ont été enregistrés, a-t-on rapporté, le Trésor public ayant encaissé les recettes de l’ordre de 5.339.177 FC. Le chef de secteur de la DGRAD à Boma Bungu a dit espérer réaliser un chiffre beaucoup plus important dans un bref avenir avec les efforts fournis sur le terrain par les agents de cette régie financière.

Un nouveau -né dans l’espace audiovisuel de Boma

Boma, 22/10 (ACP).- Une nouvelle station de radio dénommée Radio communautaire de Boma (RCB) vient de voir le jour dans l’espace audiovisuel de Boma, précisément dans le secteur de Boma-Bungu, s’ajoutant ainsi aux quatre autres émettant à Boma. Selon son gestionnaire, Léon Nzita Puindi, président du Réseau des médias associatifs et communautaires du Bas-Congo (REMACOB), cette station communautaire dispose d’un émetteur d’une capacité de 300 watts réduite provisoirement à 116 watts et à ce niveau, couvre prêt de 200 Km. L’implantation de cette nouvelle station de radiodiffusion a été bien accueillie par la population de Boma, principalement celle de Kilomètre huit, qui se voit arrosé par une cinquième station locale aux cotés de la Radio télé Boma (RTB), Radio Sango Malamu (RSM), Radio télé Nguizani, Radio Télé Kintuadi (RTK4).

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Le XIVème sommet de la Francophonie à Kinshasa, un franc succès selon M. Kalala Mutombo

Mbuji-Mayi, 22/10(ACP).- « Les travaux du VIVème sommet de la Francophonie, tenus du 12 au 14 octobre 2012 à Kinshasa, ont récolté un franc succès de part la qualité de son organisation, et l’atteinte des objectifs que s’est assignée cette organisation., a déclaré le président de l’Assemblée provinciale du Kasaï oriental, Marcel Kalala Mutombo Shambuyi, à sa descente d’avion de retour à Mbuji-Mayi. Pour lui, cela constitue une victoire de tous les Congolais, soulignant que quelques résolutions issues de ces travaux ont permis à la RDC d’avoir l’assurance d’un redécollage sur le plan de développement. Il a invité les habitants du Kasai Oriental à soutenir les efforts du Chef de l’Etat dans la modernisation du pays, marquée essentiellement par la construction de la voirie urbaine et d’autres infrastructures d’utilité publique.

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Quatorze travailleurs de la MIBA licenciés pour implication dans le vol du diamant

Mbuji-Mayi, 22/10 (ACP).- Le conseil de discipline de la société Minière de Bakwanga ( MIBA) siégeant mercredi dernier dans le dossier de « découverte de 86 pièces de diamant » colées au siège d’un véhicule de transport du personnel affecté au polygone minier, a décidé du licenciement de quatorze, travailleurs dont le conducteur du jour impliqués dans ce vol, a appris l’ACP samedi au service du personnel de cette entreprise à Mbuji-Mayi. Deux autres agents qui se trouvaient dans le même véhicule au moment de la découverte du diamant, ont écopé d’une mise à pied de 15 jours. Par ailleurs, le chef de sécurité du polygone ,Gaston Kazadi a été accusé par son proche collaborateur d’avoir planifié avec des diamantaires un plan de vol de graviers. Il a été interpellé avec tous ses proches et son dossier est actuellement en instruction.

Désignation d’un chef de division de la Justice et du directeur de la prison centrale de Mbuji-Mayi

Mbuji-Mayi, 22/10 (ACP).- L’ancien directeur adjoint de la prison centrale de Mbuji-Mayi, Mpinga Kazadi a été désigné à titre intérimaire, chef de division de la Justice et droits humains au Kasaï Oriental, tandis qu’un autre agent de la division a été nommé directeur de la prison, aux termes d’un arrêté du gouverneur de province. Ces deux agents de l’administration publique remplacent les anciens responsables de ces services, impliqués dans le détournement des fonds destinés à la restauration des détenus.

Rejet d’une demande de mise en liberté provisoire de l’ancien directeur de prison

Le tribunal de paix de Mbuji-Mayi qui a siégé jeudi en chambre du conseil, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par l’ancien directeur de la prison centrale Kankolongo, a appris samedi l’ACP de sources judiciaires à Mbuji-Mayi. Selon la source, bien que l’identité et l’adresse de l’inculpé soient connues, sa fuite reste à craindre au regard des faits infractionnels retenus à sa charge par l’organe de la loi qui l’accuse de détournement des fonds destinés à nourrir les détenus.

Les entreprises du Katanga invitées à accélérer les travaux de réhabilitation des routes

Lubumbashi, 22/10 (ACP) - Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe a invité dernièrement i toutes les entreprises du Katanga, chargées d’exécuter les travaux de réhabilitation et de construction des routes et ponts, à les accélérer pour respecter le délai de livraison fixé dans le contrat, au cours de la visite d’inspection qu’il a effectuée sur les différents chantiers de la ville de Lubumbashi. Ces travaux de réhabilitation et de construction, avaient été confiés aux sociétés EGMF, CRC 7 et SAFRICAS dans le cadre de la révolution de la modernité. L’autorité provinciale s’est rendue tour à tour sur les avenues Lac Kipopo, Luano, Araucarias, Changalele , boulevard M’siri, pont tunnel à l’entrée de la ville et pont Lac Tshombe où les travaux financés par le gouvernement provincial sont en cours d’exécution. Le gouverneur Katumbi était accompagné de M. Juvénal Kitungwa, ministre provincial des Infrastructures.

Muyambo Kyassa invité à présenter des excuses au grand chef M’Siri Munongo

Lubumbashi, 22/10 (ACP) - Les chefs coutumiers du territoire de Lubudi, dans le district de Kolwezi, au Katanga, demandent à M. Jean -Claude Muyambo Kyassa, président national de SCODIE, parti politique membre de la Majorité présidentielle(MP), de présenter des excuses au grand chef M’Siri Munongo des Bayeke, pour des propos injurieux tenus à son égard dans une de ses nombreuses lettres ouvertes adressées au gouverneur du Katanga. Les chefs coutumiers du territoire de Lubudi, ont pris cette position à l’issue d’une audience que leur accordée dernièrement à Lubumbashi le gouverneur Moise Katumbi Chapwe. Ils ont exprimé leur désapprobation contre le comportement de M. Jean- Claude Muyambo qui, selon eux, a déchiré devant la presse les sept lettres ouvertes que ce dernier a adressées au gouverneur du Katanga. Pour le Prince Delphin Kibondo, le refus de Jean -Claude Muyambo de s’amender face à ses victimes des injures, l’exposera à la

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malédiction selon les coutumes de la tradition Yeke. Le porte-parole des chefs coutumiers, indique-t-on, a également demandé à M. Jean -Claude Muyambo de mettre fin à la campagne de dénigrement contre la personne du gouverneur Moïse Katumbi Chapwe, un descendant de la lignée du grand chef M’Siri.

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M. Mashini explique la notion du REDD et son enjeu à Lubumbashi

Lubumbashi,22/10 (ACP) - M. Théophile Mashini Mwatha, chef de projet national de la Réduction des Emissions des gaz à effet de serres et de la dégradation forestière (REDD), a expliqué que la REDD est une notion émergente liée au problème de gestion des gaz à effet de serve et à la gestion durable de forêts, au renforcement et à la conservation des stocks de carbone dont la phase préparatoire a débuté en 2009 et celle d’investissement prévue en 2013. M. Mashini qui s’adressait dernièrement à l’occasion d’un atelier de consultation sur les standards sociaux et environnementaux de la REDD + en RDC, organisé par le ministère provincial de l’Environnement en partenariat avec le point focal de la REDD +, a expliqué la stratégie cadre que la REDD s’est fixée et liée à la gestion forestière, à l’énergie, à l’agriculture, à l’administration du territoire, à la gouvernance et à la démographie.

M. Kyungu wa Kumwanza informé de l’examen des dossiers d’engagement des temporaires de la DGDA à Kasumbalesa

Lubumbashi,22/10 (ACP) - M. Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, a été informé de l’examen des dossiers d’engagement des temporaires de la Direction générale des douanes et accises(DGDA/Katanga affectés au poste frontalier de Kasumbalesa,.,au cours de la séance plénière de l’Assemblée provinciale à Lubumbashi. Le directeur général provincial de la Direction générale des douanes et accises au Katanga, avait été interpellé par les députés provinciaux à la suite du malaise social observé par ces travailleurs temporaires qui ont œuvré pendant plus de six ans au sein de ce service provincial au l’Etat du Katanga. Par ailleurs, une ONG des « droits de l’Homme » au Katanga, a été associée pour l’examen du dossier de ces temporaires avant la confirmation à l’engagement à Kinshasa. M. Kyungu wa Kumwanza a saisi cette opportunité pour inviter le responsable de la DGDA/Katanga à faire preuve de sincérité dans le traitement des dossiers, afin que chaque agent se retrouve dans l’engagement au sein de cette direction.

La CTB débloque dix millions d’euros pour la réhabilitation des infrastructures scolaires à Kolwezi

Kolwezi, 22/10 (ACP) - La Coopération technique belge (CTB) vient de débloquer une somme de dix millions d’euros pour la réhabilitation des infrastructures scolaires à Kolwezi, a annoncé le consul général de Belgique au Katanga, Stephens Dopagne, au cours d’une réception qu’il a offerte mercredi dernier aux membres de la communauté belge de Kolwezi, à l’occasion de sa première visite officielle dans cette ville. Le diplomate belge a précisé que dans ce financement, une priorité est accordée aux écoles professionnelles qui seront également équipées de l’outil nécessaire pour la formation de la jeunesse. M. Stepphens Dopagne a mis à profit sa visite à Kolwezi pour visiter la réserve de Manika, un projet initié par un sujet belge, M. Boulanger, en partenariat avec un opérateur économique congolais, Henry Chansa.

Des enseignements du 14

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sommet de la Francophonie, selon le libre penseur Sébastien Bachi Yekula Lem

Kinshasa 22/10 (ACP).- M. Sébastien Yekula Lem, inspecteur général adjoint de l’EPSP et leader du syndicat libre de l’enseignement et de municipalités (SLEM), tirant, au cours d’un point de presse dimanche, des enseignements du 14ème sommet de la Francophonie, s’est d’emblée réjoui de faire constater qu’après le premier raté de la tenue de ces assises les années passées dans la capitale congolaise , « le Président Joseph Kabila a gagné le pari en réussissant l’organisation de ce sommet à Kinshasa, en dépit de ce que pensaient les détracteurs. M. Bachi Yekula Lem a ensuite regretté et fait aussi constater le déficit à priori d’informations objectives sur la situation sur terrain de la démocratie et des droits de l’homme en RDC, « à la base de l’écart des propos du Président François Hollande avant de fouler le sol congolais et d’y vivre la réalité, justifiant ainsi le peu d’élégance que le Chef de l’Etat français a affiché en saluant le couple présidentiel congolais l’accueillant à l’ouverture officielle du sommet. Le leader du SLEM, qui faisait ses déclarations en sa qualité de libre penseur rd congolais, a dit avoir ensuite apprécié la façon dont le Président Hollande s’est ravisé en mettant de l’eau dans son discours de circonstance, tout comme il a apprécié la qualité de sept autres discours d’ouverture et les valeurs prônées lors du 14ème sommet de la Francophonies ». « J’ai beaucoup apprécié le comportement d’homme d’Etat du Président Joseph Kabila qui a pris de la hauteur et qui a, par l’élégance de son langage, évité de tomber dans le piège de provocation et de manque de courtoisie à son égard » a-t-il enchaîné. Enfin, M.Bachi Yekula Lem a vivement souhaité qu’après le 14ème sommet de la Francophonie, les élites congolaises évitent de tomber dans le triomphalisme, et sachent faire l’évaluation et le suivi de la Francophonie, afin que les 2 ans de mandat du Président Joseph Kabila soient marqués d’une pierre blanche.

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Entre janvier 2017 et octobre 2018, le BCNUDH a documenté 11 atteintes aux droits de l’homme attribuées aux combattants des Maï-Maï Kifuafua dans le Masisi, principalement

le Fonds mondial insiste sur la nécessité de fonder les stratégies nationales sur des résultats scientifiques (Guilbaud, 2015), afin de concentrer les financements sur des

Kinshasa, 13/02 (ACP).- Le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, a procédé lundi au lancement officiel du recrutement du personnel de l’Hôpital du

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